« J'ai fait mon travail. Au début, je suis sorti, pensant que Moen se lançait en échappée, puis j'ai réalisé que ce serait un deux contre un, a expliqué le gardien. Je devais garder mes arrières pour prévenir tant un tir qu'une passe. J'ai eu assez de rapidité pour étirer la jambe et couvrir cette partie du filet. »
Les deux gardiens ont bien performé samedi, et Thomas reconnaît le travail de son vis-à-vis. « Carey a joué un très bon match. Il a fait des arrêts très importants. Chaque fois qu'il faisait un arrêt, je me disais qu'il fallait que j'en fasse un moi aussi puisque le match était si serré.»
Leur victoire, les Bruins la doivent également à l'auteur du but vainqueur, Nathan Horton. « Horton a marqué un but qu'il méritait. Ça ne pouvait pas tomber sur un meilleur gars.»
Des tapes dans le dos
Si Thomas y a été d'éloges pour l'attaquant, Patrice Bergeron a tenu à rendre hommage à son gardien. « On ne parlerait pas du but de Horton si Thomas n'avait pas arrêter le tir de Gionta. C'est le jeu du match. Il nous donne une chance de gagner à chaque match.»
« Nous avons joué un bon jeu désespéré. Rien n'est terminé. C'est les séries, nous avons besoin de trouver tous les moyens », a-t-il mentionné au sujet des tirs bloqués par les attaquants des Bruins, dont Michael Ryder.
« C'est deux grosses victoires pour nous, dans deux matchs extrêmement serrés, il fallait rester prêt mentalement, et trouver notre deuxième souffle », a-t-il celui qui a gagné 23 de ses 35 mises en jeu samedi.
