vendredi 30 septembre 2011

Fini le déni

http://www.cyberpresse.ca/place-publique/opinions/201109/29/01-4452677-fini-le-deni.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4452831_article_POS4

Le coup contre Sidney Crosby avait l?air inoffensif. Si un coup si inoffensif peut avoir de telles conséquences, qu'allons-nous faire? Qui sera le prochain? Combien y en aura-t-il d?autres? Jusqu?où cela ira-t-il? Nous savons maintenant que les carrières et les vies des joueurs ont été écourtées, réduites, anéanties par les blessures à la tête.

Ken Dryden
Ancien gardien du Canadien de Montréal dans les années 70, l'auteur est avocat et ex-député du Parti libéral du Canada.

La LNH doit présumer que chaque coup à la tête d'un joueur est une tentative de blesser.

La conférence de presse n'avait rien d'ordinaire. Ils n'étaient que quatre assis devant les médias, dans un espace inutilisé du CONSOL Energy Center de Pittsburgh : Ray Shero, le directeur général des Penguins, les médecins Michael Collins et Ted Carrick, et Sidney Crosby. Ils ont parlé avec sérieux et sans détour.
Ce sont les médecins, et non le directeur général ni le joueur, qui ont pris la parole en premier. Le Dr Collins, chef du programme de commotion cérébrale en médecine sportive du Centre médical de l'Université de Pittsburgh, a établi les faits entourant la blessure de Crosby, ses symptômes, le diagnostic, le traitement et les hauts et les bas de sa convalescence des derniers mois.

À son tour de prendre la parole, Crosby a fait preuve de sang-froid, relatant simplement les faits, sans pudeur apparente. Il a expliqué ce qu'il avait ressenti à chaque étape de sa convalescence. Au début, il avait l'impression d'être dans la brume, comme s'il vivait à l'extérieur de lui-même, en spectateur de sa vie. Tout autour de lui semblait avoir été déplacé. Un jour, a raconté le Dr Collins, Crosby a eu l'impression de faire une chute et son corps a réagi par réflexe alors que, dans les faits, rien ne s'était passé. Même les images papillotantes du petit écran bougeaient trop rapidement et l'étourdissaient. Lui qui avait toujours eu, dès son plus jeune âge, une vision si aiguisée sur la patinoire, mais aussi de la vie.

Maintenant, les cartes étaient brouillées. Crosby ne retrouvera une vie normale, ont affirmé ses médecins, que lorsque les maux de tête seront inexistants, même après un effort maximal. Nous ne reverrons le vrai Sydney Crosby que lorsque tout se remettra en place et, qu'en toute confiance, il pourra recommencer à créer le jeu à sa façon. Ce sera alors lui qui brouillera les cartes pour tout le monde.
De l'avis des médecins, et de Crosby lui-même, personne ne peut prédire quand cela surviendra. Étant donné tout le chemin déjà parcouru, et poussés par les questions des médias et leurs propres espoirs professionnels et personnels, les médecins et Crosby ont mis la science de côté et affirmé que cela arriverait sans aucun doute. Et lorsqu'on lui a demandé s'il était possible qu'il ait joué son dernier match, Crosby a répondu du tac au tac : « Je ne parierais pas là-dessus. »
Cette conférence de presse n'a fait que confirmer ce que nous savions déjà. Tout au long de la saison qui commence, les yeux seront rivés sur Crosby, qu'il joue ou qu'il ne joue pas.

Les temps sont durs pour la LNH, pour son commissaire, Gary Bettman, et pour le hockey. Ils sont tout aussi durs pour la NFL, son commissaire Roger Goodell, pour la NCAA et pour le football. Les blessures à la tête sont incontournables : il y en a tellement. Les plus grands noms en souffrent. Elles changent des vies. Pis encore, si cela est possible, elles sont maintenant tristement routinières.
Le coup contre Crosby avait l'air inoffensif. S'il n'avait pas été question de lui, la séquence de l'incident n'aurait même jamais joué en boucle. Et si un coup si inoffensif peut avoir de telles conséquences, qu'allons-nous faire? Qui sera le prochain? Combien y en aura-t-il d'autres? Jusqu'où cela ira-t-il? Nous savons maintenant que les carrières et les vies des joueurs ont été écourtées, réduites, anéanties par les blessures à la tête.

Ce que nous voulions ignorer nous saute maintenant aux yeux : le hockey et le football ne sont plus seulement des sports de contact, ce sont des sports dangereux.
Bettman, Goodell et tous les leaders du monde du sport qui les ont précédés n'ont fait qu'exaucer les voeux des joueurs, des partisans et des médias. Ils savent que nous voulons que nos athlètes soient meilleurs que jamais. Nous voulons qu'ils soient des versions surhumaines de nous-mêmes : nous les voulons plus rapides, plus gros, plus forts, plus habiles, plus combatifs. Peu importe les risques, peu importe la douleur, nous voulons qu'ils nous prouvent, sans l'ombre d'un doute, qu'ils ne font pas ça pour gagner des sommes astronomiques d'argent, mais bien pour l'amour du sport, de notre sport, et pour l'amour de leur équipe, de notre équipe. Nous voulons qu'ils nous prouvent à chaque instant qu'ils feront tout pour y arriver.
S'il en résulte des collisions trop dangereuses, on modifie légèrement les règles, l'équipement, les stratégies de jeu. Les commissaires l'ont fait, souvent envers et contre tous, souvent même envers et contre eux-mêmes. Malgré tout, les carrières et les vies des joueurs ont été compromises. Maintenant, tout le monde s'en rend compte.

Aujourd'hui, tout commissaire d'une ligue de hockey ou de football, à moins de se laisser distraire par les mille et un dossiers empilés sur son bureau, et de leur accorder une priorité qu'ils ne méritent pas, ne peut ignorer que pendant l'année en cours, et l'année suivante, et chaque année, des joueurs souffriront d'une blessure à la tête; que certains d'entre eux devront mettre fin prématurément à leur carrière, pensons à Paul Kariya et Eric Lindros; d'autres passeront de superstar à joueur comme les autres; quelques joueurs retraités mourront bien avant leur heure, après avoir subi, et faire subir à leur famille, l'enfer d'années de démence. Je ne suis pas alarmiste. C'est le problème qui est alarmant.

Bettman et Goodell le savent. Les directeurs des associations de joueurs de hockey et de football le savent. Et, de plus en plus, les joueurs, leurs femmes et leurs familles le savent, ainsi que leurs avocats. Les commissaires et les ligues, pour la plupart, sont sortis du déni. Ils ne cherchent plus à défendre ni à contre-attaquer. Maintenant que nous sommes tous conscients du problème, il faut trouver une solution.

Il est temps que Bettman dise ceci : le hockey est un sport extraordinaire, mais nous avons un problème. Un problème qui va empirer si nous ne prenons pas le taureau par les cornes. Nos joueurs resteront grands et forts, ils continueront à patiner vite, la puissance des collisions restera la même. L'équipement ne pourra pas évoluer assez rapidement pour réduire les risques auxquels les joueurs font face. De plus en plus, les parents choisiront pour leurs enfants d'autres sports que le hockey. Et les enfants, après quelques années de hockey, feront eux aussi ce choix. Le hockey qui fut un jour joué sans être regardé, puis joué et regardé, sera un jour, et de plus en plus, regardé sans être joué. Et plus rien ne pourra empêcher les jeux de plus en plus extrêmes. Nous n'en sommes plus aux légères modifications.

Dès aujourd'hui, pourrait dire Bettman, nous devons considérer chaque coup à la tête pour ce qu'il est : une tentative de blesser. Un coup à l'épaule, au torse ou à la hanche, dans une certaine mesure, c'est de la bonne défensive. Mais pas le coup à la tête. La tête est dans une classe à part, avec un équipement et des pénalités différentes. Le bâton élevé ne sert pas au coup à l'épaule et le coup de coude n'a rien à voir avec le coup au torse. À l'avenir, si un jeu entraîne un coup accidentel et mineur à la tête, ou si la tête est atteinte par la faute du joueur ciblé, aucune pénalité ne sera imposée. Mais, fondamentalement, et contrairement à aujourd'hui, nous devons considérer que chaque coup à la tête est une tentative de blesser, et il doit incomber au joueur fautif de prouver par ses gestes et à l'arbitre que telle n'était pas son intention.

Comme Crosby l'a dit à la conférence de presse, si la ligue demande aux joueurs d'être en tout temps responsables de leur bâton, sous peine de pénalité, pourquoi ne le seraient-ils pas de leur propre corps ? Qui plus est, si un adversaire met délibérément sa tête à risque pour qu'une pénalité soit imposée, comme c'est le cas en ce moment avec les plongeons, le joueur qui a provoqué l'incident recevra une punition.

Et que faire du joueur qui transporte la rondelle la tête baissée, un exemple souvent invoqué pour démontrer à quel point il sera difficile de bannir les coups à la tête? Avant, on croyait que la façon la plus efficace de faire avancer une rondelle était par le maniement de bâton. Le joueur qui avançait, tête baissée, les yeux rivés sur la rondelle, avait l'avantage. Ainsi, il était normal qu'un défenseur profite de ses propres avantages et qu'il propulse le porteur de la rondelle sans que celui-ci ne le voie arriver.
Aujourd'hui, on croit qu'il vaut mieux faire des passes pour faire avancer une rondelle.
Ainsi, un joueur qui a la tête baissée est désavantagé. Il n'a pas besoin d'être davantage puni. On peut l'arrêter facilement par de légers contacts. Dans ce cas, un coup violent à la tête (par exemple, le coup de Scott Stevens sur Lindros) n'est rien d'autre qu'une tentative de blesser. Les explications souvent offertes « parce qu'il le méritait bien » ou « parce que j'en avais l'occasion » ne sont plus suffisantes dans un contexte de commotion cérébrale et de démence.
Chaque fois qu'on discute de faire de grands changements, les mêmes exemples sont cités pour défendre le pauvre joueur lésé qui a infligé le coup lors d'un match historique.

Chaque fois, on fait diversion pour éviter de parler de ce qui compte, soit la gravité des coups à la tête, et ainsi, aucune intervention n'est faite. Il faut que ça cesse. Les plus lésés dans cette histoire, ce ne sont pas les joueurs et leurs équipes, qui reçoivent à l'occasion une punition injuste. Ce sont les joueurs et leur famille qui voient leurs vies transformées. Ce sont les enfants qui décident que le hockey, ce hockey, n'est pas pour eux.

Pour Gary Bettman, le défi est de ne pas se laisser distraire par l'histoire, par les voix de ceux qui ont grandi dans le hockey, contrairement à lui-même, ou par le poids du statu quo. Il est le gardien de l'intégrité du hockey. S'il s'attaque au problème comme il le devrait, il se peut que les changements proposés ne soient pas efficaces. Il se peut que d'autres changements soient si inappropriés qu'il mérite les railleries des partisans et des médias. Mais il apprendra, et nous apprendrons avec lui. Et il serait bien pire d'être raillé par les joueurs blessés pour n'avoir pas pris les mesures qui s'imposent.

Plusieurs changements peuvent être mis en oeuvre cette saison. Ceux-ci pourraient avoir des répercussions significatives si leur objectif de prévenir ou de réduire les blessures à la tête n'est pas oublié et si les règles qui soutiennent cet objectif sont appliquées infailliblement. Les autres démarches prendront plus de temps et auront de plus grands impacts, mais nous pouvons déjà mettre le train en marche.

Selon moi, il n'y aura pas de grand bouleversement et moins de joueurs que l'on croit en subiront les conséquences. Selon moi, ces changements amélioreront nos matchs, et pas seulement du point de vue de la sécurité. Si nous changeons les règles, les joueurs et leurs entraîneurs trouveront de nouvelles façons créatives de s'adapter, d'être plus rapides et meilleurs que leurs adversaires, d'en sortir gagnants, tout simplement parce que c'est dans leur nature. C'est leur travail d'être créatifs et imaginatifs. Ils sont compétitifs. Ils ont besoin de gagner.

Un jour, les joueurs et les entraîneurs de hockey et de football ont inventé la passe avant et ont réussi à relancer des matchs qui n'étaient plus qu'un emmêlement immobile de corps. Ils inventeront autre chose. Il ne faut pas les sous-estimer. Les plus médiocres vont protester, ils ont peur de ne pouvoir s'adapter, et jusqu'à maintenant, nous avons cédé. Mais aujourd'hui, nous n'avons plus le choix.

Et que penser des bagarres ? Si l'on bannit les coups à la tête, pourquoi ne pas bannir les coups de poing ? Il fut un temps où les joueurs de hockey se défendaient eux-mêmes. Un coup de coude sur le nez ou un coup de bâton sur le bras, qu'il soit petit, qu'il soit gros, qu'il soit bon ou mauvais batailleur, chaque joueur devait se défendre lui-même. La plupart étaient de piètres bagarreurs. Debout, sur leurs patins, ils luttaient, glissaient, ils se lançaient d'un côté et de l'autre. C'était du vaudeville. Maintenant, les combats se déroulent entre les bagarreurs désignés des équipes. Ces bagarreurs savent ce qu'ils font et, bien qu'ils soient en mesure de se protéger, ils sont suffisamment habiles pour infliger des blessures. Maintenant, les questions ressurgissent : pourquoi l'autopsie des cerveaux de Reggie Fleming et de Bob Probert, deux bagarreurs ayant sévi à deux époques différentes, a-t-elle permis de démontrer des dommages au cerveau ? Pourquoi est-ce que trois durs à cuire de notre époque, Derek Boogaard, Rick Rypien et Wade Belak, de jeunes hommes riches qui avaient toute la vie devant eux, se sont suicidés dernièrement? Nous n'avons pas la réponse, mais nous savons qu'il faut la chercher.

Le règlement de la LNH fait judicieusement la différence entre la mise en échec qui entraîne un coup à la tête et le coup direct à la tête, et traite les bagarres distinctement. Dans une mise en échec illégale, la tête est visée et constitue le point de contact principal. Mais dans une bataille, la tête n'est-elle pas visée ? N'est-elle pas le point de contact principal ? Le poing fait partie du corps, non ? Et dans les bagarres d'aujourd'hui, qui impliquent des joueurs qui savent se battre, quelle distinction doit-on faire entre l'épaule de Niklas Kronwall et le poing de Zdeno Chara? Il s'agit de blessures à la tête, pas de décider s'il faut se battre on non. Il s'agit des dommages inacceptables que les coups à la tête entraînent dans les vies et dans le sport.

La LNH a son rapport Duchesneau

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Depuis des mois, on sait que ça ne tourne pas rond dans la construction au Québec. On connaît les combines pour gonfler artificiellement les prix, on devine la force de cette économie souterraine échappant à tout contrôle.
N'empêche qu'il a fallu le rapport de Jacques Duchesnau pour mesurer l'ampleur de la catastrophe. Dans son document-choc, le shérif préféré des Québécois a présenté des faits inquiétants. Sa synthèse a raffermi notre indignation. Elle a aussi bousculé le gouvernement, qui devra agir sous peine de perdre toute crédibilité. Cela crée de l'espoir.
En lisant le texte éclairant de Ken Dryden à propos des coups à la tête, dont de larges extraits sont publiés dans nos pages Forum aujourd'hui, j'ai compris que la LNH a désormais son rapport Duchesneau. Si Jean Charest ne peut ignorer les conclusions de l'ancien policier, Gary Bettman ne peut balayer celles de l'ancienne légende du hockey.

Comme Duchesneau, Dryden est reconnu pour son intégrité et sa maîtrise des dossiers.
Comme Duchesneau, il pose froidement le problème.
Comme Duchesneau, il conclut que la situation actuelle doit cesser.
Marc Savard, des Bruins, est un des nombreux... (Photo: AP) - image 2.0
Marc Savard, des Bruins, est un des nombreux joueurs à avoir subi une commotion cérébrale au cours des dernières années.
Photo: AP
* * *
La formule-choc ne constitue pas l'arme de Dryden, avocat et ancien ministre du gouvernement fédéral.
Ses propos pour dénoncer les coups à la tête sont écrits dans un style sobre et efficace. Il n'accuse pas, mais constate sans complaisance leurs terribles effets.
Dryden interpelle Gary Bettman. Il rappelle au commissaire de la LNH ses responsabilités en tant que «gardien de l'intégrité du hockey» et le met en garde contre la tentation de reléguer le problème aux oubliettes.
«Pour Gary Bettman, le défi est de ne pas se laisser distraire par l'histoire, par les voix de ceux qui, contrairement à lui, ont grandi dans le hockey, ou par le poids du statu quo.»
Il indique que Roger Goodell, commissaire de la NFL, doit aussi effectuer une prise de conscience. À mots à peine voilés, il demande aux deux hommes de mettre de l'ordre dans leurs priorités.

«Aujourd'hui, tout commissaire d'une ligue de hockey ou de football, à moins de se laisser distraire par les mille et un dossiers empilés sur son bureau, et de leur accorder une priorité qu'ils ne méritent pas, ne peut ignorer que pendant l'année en cours, et l'année suivante, et chaque année, des joueurs souffriront d'une blessure à la tête...»
Dryden ajoute: «Quelques joueurs retraités mourront bien avant leur heure, après avoir subi, et fait subir à leur famille, l'enfer d'années de démence. Je ne suis pas alarmiste. C'est le problème qui est alarmant.»
Il évoque la menace qui plane sur notre sport national. Les parents, dit-il, choisiront pour leurs enfants d'autres sports que le hockey, qui sera «de plus en plus regardé sans être joué».

Dryden propose des solutions. Il suggère à Bettman d'établir un principe: tout coup à la tête doit être assimilé à une tentative de blesser. Ce sera au joueur coupable de renverser cette présomption.
Le texte de Dryden est particulièrement habile à propos des bagarres. Doit-on les interdire? À son avis, ce n'est pas la manière d'examiner le problème. Il faut plutôt analyser leurs effets. «Dans une bataille, la tête n'est-elle pas visée? N'est-elle pas le point de contact principal?»

En clair, si la LNH veut enrayer les coups à la tête, elle ne pourra faire autrement que de stopper les bagarres. Ce débat perd ainsi son émotivité.
La mort à l'été de trois joueurs de la LNH a interpellé Dryden. Sans tirer de conclusion sur les motifs ayant conduit à ces morts violentes, il pose deux questions nécessaires.
«Pourquoi l'autopsie des cerveaux de Reggie Fleming et de Bob Probert, deux bagarreurs ayant sévi à deux époques différentes, a-t-elle permis de démontrer des dommages au cerveau?

«Pourquoi est-ce que trois durs à cuire de notre époque, Derek Boogaard, Rick Rypien et Wade Belak, de jeunes hommes riches qui avaient toute la vie devant eux, se sont suicidés dernièrement? Nous n'avons pas la réponse, mais nous savons qu'il faut la chercher.»
La LNH, après des années de silence, envisage enfin de trancher sur les bagarres. Dans une entrevue au réseau CBC rendue publique hier soir, Brendan Shanahan, nouveau vice-président à la sécurité des joueurs, a déclaré que le circuit étudiait cette question «de très près». Pour le circuit Bettman, la simple reconnaissance du problème s'apparente à une révolution.

* * *

Au fil des années, l'influence de Gary Bettman au sein de la LNH est devenue énorme. Officiellement, il est au service des propriétaires. Dans les faits, il mène le jeu.
Publiquement, Bettman saluera sans doute la contribution de Dryden au débat. Mais au fond de lui-même, il n'appréciera pas ce texte le plaçant sur la sellette.
Bettman est un adepte de la contre-attaque. On l'a bien vu dans l'affaire Chara-Pacioretty, lorsqu'il a lancé une charge contre Air Canada, ou dans l'affaire des Coyotes de Phoenix, lorsqu'il est allé en cour pour empêcher Jim Balsillie d'acheter l'équipe.
Dans ce cas-ci, Bettman rappellera le protocole mis en place, en mars dernier, pour traiter les commotions cérébrales. Il évoquera le renforcement des règlements, et la sévérité des suspensions décernées par Brendan Shanahan durant les matchs préparatoires.

Le commissaire n'aura pas tout à fait tort, surtout à propos de Shanahan, qui montre un courage évident malgré les critiques grandissantes. L'opinion de Martin Brodeur, qui a dénoncé les sentences musclées de Shanahan, est sûrement partagée par beaucoup de gens de hockey.
Cela dit, cette réaction prévisible passera à côté du problème. Dryden ne propose pas de hausser la répression, mais plutôt de corriger le mal à sa racine. Et, ultimement, de changer la culture du hockey.
«Les plus médiocres vont protester, ils ont peur de ne pouvoir s'adapter, et habituellement cette approche est suffisante pour tout arrêter, écrit-il. Mais aujourd'hui, nous n'avons plus le choix.»

Dryden n'utilise pas les mots «tolérance zéro» pour les coups à la tête, mais il s'en approche. Il ne réclame pas formellement la fin des bagarres, mais son raisonnement l'y mène. Et il réclame un coup de barre pour assurer que le hockey conserve son attrait auprès des jeunes et de leurs parents.
Lorsqu'on lit les articles de Michel Marois et Mathias Brunet, publiés dans ces pages, comment ne pas être d'accord avec lui? Comment ne pas reconnaître que la LNH, dont l'influence est déterminante au sommet de la pyramide hockey, a encore un immense chemin à franchir? L'effet Shanahan est prometteur, mais une culture ne se change pas en une poignée de matchs préparatoires.

Le parcours académique et sportif de Dryden, ses réalisations professionnelles et son engagement dans la société font de lui un homme respecté au Canada et aux États-Unis. Sa décision de plonger dans ce débat est bienvenue.
Pour progresser, la LNH, comme tout autre organisme, a besoin de contre-pouvoirs sachant remettre intelligemment en cause son action. Même si elle préférerait en faire l'économie.
Non, Bettman n'appréciera pas le texte de Dryden. Mais il ne pourra ignorer cette voix puissante qui renforce un courant de pensée de plus en plus dominant, et auquel Brendan Shanahan fait écho. La LNH devra agir.

Les bagarres dans le collimateur de la LNH

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La LNH examinera si les bagarres ont toujours leur place dans le hockey. Voilà l'étonnante déclaration de Brendan Shanahan au réseau CBC, dans une entrevue dévoilée hier.
«Nous sommes très sérieux dans notre intention d'approfondir l'étude des coups à la tête, a-t-il dit. Nous devons aussi examiner la question des bagarres. Je ne peux dire maintenant quelle sera la décision finale. Mais je ne nierai pas que nous examinons cette question de très près.»
Les propos de Shanahan marquent une profonde rupture avec le passé. Comme le rappelle CBC, le commissaire Gary Bettman a déclaré aussi récemment qu'en 2009 que les bagarres faisaient partie du hockey. Cet été, la mort violente de trois bagarreurs a secoué la LNH.

Commotions cérébrales: des découvertes scientifiques qui ne rassurent personne

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Michel Marois
La Presse

En expliquant qu'ils étaient «en terrain inconnu» devant les conséquences de sa commotion cérébrale, le 7 septembre en conférence de presse, Sidney Crosby et ses médecins ont rappelé à quel point les connaissances médicales restent limitées en ce qui concerne les blessures au cerveau.
Dans l'ombre, de nombreux spécialistes poursuivent toutefois les recherches fondamentales et leurs découvertes ne sont guères rassurantes pour les victimes de commotion, surtout celles qui ont subi plus d'une blessure.
Dave Ellemberg est professeur à l'Université de Montréal et directeur du Laboratoire de neuropsychologie du sport et du développement. Passionné par le sujet, le professeur est à la fine pointe des recherches en cours. Ses collègues et lui ont notamment créé des outils pour étudier l'intérieur des fibres du cerveau et mesurer l'impact des traumatismes.
«Nous observons vraiment la microstructure et la chimie du cerveau, a-t-il expliqué, hier, en entrevue à La Presse. Dans les cas de commotions multiples, des séquelles sont souvent visibles plusieurs mois voire plusieurs années après la blessure et de nombreuses fonctions ne sont pas de retour avant de longs délais.»
Complications
Le professeur Ellemberg a rappelé que si 70% des victimes d'une première commotion peuvent espérer une guérison complète en une semaine, 30% vivent des complications et un délai prolongé de guérison. Et tout devient plus compliqué quand un athlète subit plus d'une commotion.
«C'est difficile de penser que des athlètes de pointe dans des sports comme le hockey ou le football puissent atteindre les rangs professionnels sans avoir subi des traumatismes au cerveau au cours de leur carrière», a estimé Ellemberg, rappelant que de nombreux sportifs ignorent souvent avoir été victimes d'une commotion.
«Les probabilités qu'une victime de commotion subisse une autre blessure du même type sont cinq à sept fois plus élevées si elle revient à la compétition lorsqu'elle a encore des symptômes», a souligné Ellemberg.
Les «cultures» du hockey et du football, avec les pressions pour hâter le retour au jeu, contribuent donc à augmenter les risques et l'accumulation des commotions a des conséquences à très long terme. «De nombreuses études ont montré le lien entre les commotions et des maladies dégénératives du cerveau, comme l'encéphalopathie traumatique chronique (ETC)», a souligné le spécialiste.
Les dernières découvertes dans ce domaine sont particulièrement inquiétantes puisque l'équipe de la Dre Ann McKee, à Boston, a récemment découvert les signes de l'ETC dans le cerveau d'athlètes morts dans la quarantaine.
Simples questionnaires
Alors que les preuves médicales et scientifiques sont de plus en plus nombreuses sur la gravité et sur les conséquences des blessures sportives au cerveau, les responsables des circuits professionnels et des organisations sportives débattent encore des mesures à adopter.
«On continue encore, même dans la LNH et dans les ligues d'élite, à utiliser de simples questionnaires désuets pour mesurer la guérison des athlètes et valider leur retour au jeu, s'insurge le professeur Ellemberg. Il existe pourtant des tests informatiques objectifs, qui impliquent des coûts, certes, mais qui sont certainement plus fiables.
«Et c'est déplorable de voir qu'un athlète comme Sidney Crosby est obligé de justifier en conférence de presse sa décision de ne pas revenir au jeu tant qu'il n'aura pas recouvré une parfaite santé.
«Les gens doivent comprendre que ce ne sont pas des symptômes abstraits. Dans le cas d'un joueur comme Crosby, les fonctions atteintes influencent directement ses performances. Revenir au jeu dans ces conditions augmenterait les risques de façon considérable.»

Commotions cérébrales: des médecins lancent un signal d'alarme

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Ken Dryden est loin d'être le seul à recommander à la Ligue nationale de hockey de régler rapidement le problème des commotions cérébrales.
Le neurochirurgien Michael Cusimano dirige un groupe de médecins qui a lancé un percutant signal d'alarme lors d'une importante conférence de presse tenue à l'hôpital St. Michael's de Toronto, il y a une dizaine de jours.
L'un des disciples de Cusimano, le Dr Michael Hutchison, y a indiqué que 260 joueurs de la LNH avaient souffert d'une commotion cérébrale entre octobre 2006 et janvier 2010. La plupart étaient le résultat d'un coup direct à la tête.
Argument supplémentaire pour ceux qui veulent bannir la bagarre: 10% des commotions cérébrales sont survenues à la suite d'un combat, selon une analyse des bandes vidéo des matchs menée par le Dr Hutchison. Parmi les 260 commotions, 199 ont été captées par les caméras.
«On commence tranquillement à faire bouger l'éléphant, confie Michael Cusimano au bout du fil, mais ce n'est pas assez. On ne peut se permettre d'attendre encore 10 ans. Et je ne parle pas seulement des effets pervers pour les joueurs de la LNH. Selon nos prévisions, de 15 000 à 20 000 jeunes vont souffrir d'une commotion cérébrale l'hiver prochain. Et ce sont des prévisions conservatrices.
«La LNH doit absolument prendre le leadership dans ce dossier parce que les professionnels ont un impact majeur sur tous ces jeunes qui rêvent de jouer pour le Canadien ou les Leafs, ajoute-t-il. Beaucoup de parents en rêvent aussi et ça crée une culture particulière.»
Sanctions musclées
Selon le médecin, la Ligue nationale de hockey ne pourra enrayer le fléau autrement que par des sanctions musclées.
«Je n'ai pas suivi de près le travail de Brendan Shanahan depuis une semaine, mais s'il impose des suspensions exemplaires comme on le dit, je ne peux qu'applaudir. C'est la seule façon de changer la culture du hockey. Les pénalités mineures comme celle imposée à Dave Steckel pour son coup à l'endroit de Crosby n'y changeront rien. Mais si Steckel ratait autant de temps que Crosby, ç'aurait un effet. Si l'équipe se voyait imposer une amende de 5 millions, on verrait la culture changer radicalement.»
Le docteur Cusimano estime que la LNH se tire dans le pied si elle ne règle pas le problème rapidement. «La LNH ne croit pas que le phénomène peut la menacer sur le plan financier, au contraire, elle estime que la violence l'aide à mieux vendre son produit. Mais de récents sondages indiquent que les mères de jeunes hockeyeurs songent dans une proportion de 70% à retirer leurs fils du hockey en raison du fléau des commotions cérébrales. À long terme, cela aura un impact sur le noyau de fans, car les enfants se tourneront vers d'autres sports.»
Michael Cusimano estime qu'il fallait qu'un joueur comme Sidney Crosby subisse un accident malheureux pour enfin faire bouger un peu les choses.
«C'est tragique qu'il se soit blessé, mais ça fait passer le message. On entend tellement souvent Don Cherry et les autres culpabiliser la victime, n'est-ce pas? Mais ici vous avez le meilleur joueur du monde qui souffre d'une commotion, et ce n'est pas sa faute, il n'a rien fait de mal, ce n'est pas comme s'il ne savait pas comment recevoir une mise en échec. Je me sens mal pour lui et ç'aura une incidence sur le reste de sa carrière, mais de nombreux changements sociaux majeurs tirent leur origine d'un incident vécu par un personnage important.»
La position du docteur Cusimano sur les bagarres au hockey est facile à deviner.
«La présence des bagarres en dit long sur l'esprit sportif. Est-ce que les combats sont tolérés aux Jeux olympiques? Est-ce que le hockey aux JO est moins intéressant parce qu'il n'y a pas de bagarres? Et voulons-nous encourager nos jeunes à se battre? Si deux enfants se battent dans la cour d'école et que l'un des deux se blesse sérieusement, vous croyez qu'un parent accepterait ça? Mais parce qu'ils sont sur la glace, on tolère. C'est complètement ridicule. Quelle mère laisserait son enfant se blesser ainsi?»

Guy Boucher redoute une Association Est améliorée

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Le Lightning de Tampa Bay, à commencer par Guy Boucher, a surpris beaucoup de monde l'an dernier. Mais l'effet de nouveauté ne suffira plus cette année.
«Notre équipe, du moins sur papier, n'était pas au même niveau que les puissances de la ligue, a convenu l'entraîneur-chef de 40 ans. Notre saison a cependant démontré que le développement, l'esprit d'équipe, le souci des détails et la chimie qui s'est développée nous ont donné l'occasion d'être compétitifs et d'acquérir de la confiance.»
Voilà pour l'an dernier. Le hic, ajoute Boucher, c'est que toutes les équipes du circuit croient s'être améliorées durant l'été.
«Dans notre association, c'est clair que c'est le cas avec presque toutes les équipes, a-t-il dit. Je pense entre autres que le Canadien est l'une des meilleures équipes de l'Association. Erik Cole est le genre de gars qui change une équipe. P.K. Subban en sera à sa deuxième année. C'est sûr que ça ferait mal si Andrei Markov ne revenait pas, mais le Canadien va quand même compter sur l'un des meilleurs gardiens de la ligue cette année, sinon le meilleur.»
Les Sabres de Buffalo montrent encore plus les dents. Les experts ont souligné l'ajout des Christian Erhroff, Ville Leino et Robyn Regehr, mais selon Guy Boucher, il faut aussi se méfier de l'impulsion positive que suscite l'arrivée du nouveau propriétaire Terry Pegula.
Le Lightning en sait quelque chose: l'an dernier, il a lui-même bénéficié de ce vent de renouveau.
«Dans notre cas, il y a eu des gestes immédiats qui ont été posés, explique Boucher. On a reçu le feu vert pour tout ce dont nous avions besoin. C'est énorme parce que lorsqu'un groupe est habitué de se faire freiner dans ses élans, le leadership au sein de l'organisation s'affaisse.
«Lorsque le propriétaire pose des gestes pour montrer qu'il veut changer les choses, cela donne un vent de positivisme incroyable. C'est indescriptible parce que ça nous donne non seulement le goût, mais aussi les outils pour aller plus loin dans le secteur dont chacun s'occupe.»
Après des années à survivre, à fonctionner à la petite semaine, les Sabres risquent de profiter d'un élan dont les autres formations devront se méfier.
«Ils vont être fatigants longtemps», avertit Guy Boucher.
En voyage... presque chez lui
Le Lightning a choisi de terminer son camp d'entraînement au Québec, son deuxième chez-soi si l'on considère que cinq joueurs réguliers et le personnel d'entraîneurs sont originaires de la Belle Province.
La retraite au Mont-Tremblant, qui s'est terminée quelques heures avant le match de jeudi au Centre Bell, a permis au Lightning d'intégrer de nouveaux joueurs, de les faire connaître aux autres, et d'identifier qui s'était développé en tant que leader.
Guy Boucher valorise ce genre de retraite de la même façon qu'il voit d'un bon oeil les longs séjours à l'étranger.
«À la maison, les joueurs donnent tout leur temps qui n'est pas l'aréna à leur famille, et c'est normal, convient-il. Sur la route, les gars n'ont pas le choix de passer du temps ensemble.
«Ils n'ont pas d'autres responsabilités que de s'occuper de leur équipe.»
Boucher est également heureux de voir le Lightning conclure son camp à Montréal et à Québec devant des gradins remplis et une atmosphère de LNH.
«Cela nous donne l'opportunité de voir quels joueurs sont capables de bien gérer cela et de continuer à bien jouer», a-t-il précisé.

Un autre surdoué chez le Lightning?

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Pour se consoler un peu, le Canadien peut bien sûr se dire qu'il ne s'agissait que d'un match préparatoire, que cette solide défaite de 4-0 ne comptait pas vraiment. Mais contre un Lightning en mode saison régulière, le Canadien d'hier soir, disons-le, avait tout de même l'air d'un club assez inférieur.
Ce qui vient nous rappeler une chose: le Lightning, qui est venu à un match de la grande finale en mai dernier, doit certes compter parmi les aspirants en vue de la prochaine saison.
N'est-ce pas, Martin St-Louis?
«Je ne sais pas, a répondu le joueur vedette de Tampa au terme du match. On va être plus respectés cette saison, mais sinon, cette saison n'a rien à voir avec l'an dernier. Ce qui s'est passé la saison dernière, ça ne veut rien dire. Il va falloir mériter nos victoires à chaque fois.»
Peut-être. Mais il y a des attentes à Tampa Bay cette fois-ci, des attentes qui n'existaient pas il y a un an. Steven Stamkos le sait très bien.
«La barre est plus haute cette année, d'admettre le joueur de centre vedette. Les attentes sont plus grandes; nos attentes à nous, les attentes de la direction aussi, et c'est à cause de ce qu'on a réussi lors des séries. C'est pourquoi ça risque d'être plus difficile pour nous; on ne pourra plus surprendre personne, tout le monde va nous attendre au tournant.»
Comme si le Lightning ne misait pas déjà sur un nombre plus que suffisant de joueurs d'impact, voici qu'un p'tit nouveau est en train d'impressionner la planète hockey: Brett Connolly, un ailier droit de 19 ans qui a été le choix de première ronde du club - le sixième au total - au repêchage de 2010.
C'est ce Connolly qui a enterré le CH hier soir, avec les deux derniers buts de sa bande. Après le match, l'entraîneur Guy Boucher a tenté de nous faire croire, sourire en coin, que le jeune ne s'était toujours pas assuré une place avec l'équipe...
Vraiment?
«Ça se peut qu'il nous force à le garder, ça se peut, a admis le coach en souriant. Ses performances, ce n'est pas un choc pour nous. Je me souviens qu'au repêchage, il était classé troisième espoir, derrière Taylor Hall et Tyler Séguin. L'an passé, il est arrivé au camp d'entraînement en traînant une blessure à la hanche, il n'était pas vite, il essayait de déjouer tout le monde... Alors de le revoir comme il est, gros, rapide, c'est plus qu'encourageant, c'est impressionnant aussi.»
Fidèle à ses habitudes, Guy Boucher n'a pas voulu s'emporter avec cette victoire de 4-0 au Centre Bell.
«Ça ne compte pas, ça ne veut absolument rien dire. Le Canadien va avoir une bonne équipe cette saison, on est conscients de ça.»

Billet de François Gagnon: Tomber pour mieux se relever

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Brendan Gallagher a eu droit aux applaudissements nourris que les partisans réservent aux vedettes lorsqu'il est sauté sur la patinoire pour faire sa première présence.
C'est la seule fois qu'on l'a remarqué.

Le petit gars n'a pas été mauvais. Ça non. Mais contrairement à tous ses autres matchs, Gallagher n'est pas ressorti du lot. Avec un petit tir au but, une rondelle perdue, un tir bloqué et une fiche de -2 en guise de statistiques personnelles, Gallagher n'a pas été le meilleur de son camp. Il faut dire qu'à part quelques flammèches de Cammalleri, Gionta et Cole de même qu'un puissant tir de Michael Bournival qui a touché le poteau en troisième période, personne chez le Canadien n'a été brillant encore hier.

Après avoir entamé la rencontre en compagnie de Pacioretty et Gomez, Gallagher s'est retrouvé avec Desharnais et Kostitsyn au sein d'un troisième trio qui pourrait être le sien si jamais il commence la saison avec le club. Sa performance contre le Lightning de Tampa Bay, qui comptait sur un vrai club de la LNH, freinera sans doute les ardeurs de ceux qui le croyaient déjà assuré d'une place dans le vestiaire du Canadien. D'autres ont lancé même que ce premier choc contre 20 joueurs de la LNH ou presque dictait un renvoi illico dans les rangs juniors. J'espère que l'état-major ne réagira pas de cette façon. De fait, j'espère même qu'on lui permettra d'affronter le Lightning encore demain à Québec.

Pourquoi? Pour voir comment il se relèvera.
Car c'est en se relevant d'une sortie ordinaire, le genre de sorties qui surviendront de temps en temps en saison s'il demeure avec le Tricolore, que Gallagher pourra prouver qu'il a déjà le caractère et la maturité nécessaires pour remplir son rôle dans la LNH. Qu'il n'a plus besoin de forger ce caractère et de développer cette maturité dans les rangs juniors. On verra !

Si tous les yeux étaient rivés sur Gallagher encore hier, il serait bien injuste de concentrer les critiques sur sa seule performance. Car d'autres joueurs, des jeunes comme de moins jeunes, ont été bien pires que lui.

Peter Budaj a connu une autre sortie difficile. Presque inquiétante. Devant lui, la brigade défensive n'aurait pas su stopper un saignement de nez hier soir tant elle était poreuse. Si Alexei Yemelin n'a rien de plus à offrir, le Canadien aurait dû le laisser en Russie. Bien que très peu utilisés, Andreas Engqvist et Mike Blunden n'ont rien montré d'encourageant.

Quant aux vedettes, elles ne font rien pour apaiser le vent d'inquiétude soulevé par six défaites en sept matchs, qu'ils soient préparatoires ou non. Surtout qu'il n'en reste maintenant qu'un seul pour redresser la situation avant la saison.

Lightning 4, Canadien 0: si près du début, si loin d'être prêt

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201109/29/01-4452705-lightning-4-canadien-0-si-pres-du-debut-si-loin-detre-pret.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B20_en-manchette_403_section_POS1



C'est une chose de marquer près de 45 buts dans la Ligue junior de l'Ouest. C'en est une autre de les réussir dans la LNH.

Dans un match où le jeune Brendan Gallagher espérait se démarquer aux côtés de Scott Gomez et Max Pacioretty, c'est la vedette Steven Stamkos, auteur de 45 buts la saison dernière avec le Lightning de Tampa Bay, qui a attiré les projecteurs vers lui. Ses deux buts ont mené le Lightning à un gain de 4-0 et le Tricolore à un sixième revers en sept matchs préparatoires. Les deux autres buts sont allés à la fiche de Brett Connolly, sixième joueur choisi au repêchage de 2010... soit bien avant Gallagher (147e).

La rencontre de jeudi pouvait servir de tremplin à certains jeunes du Tricolore. Ironiquement, deux d'entre eux ont été pris en défaut sur les buts de Stamkos.

Alexei Emelin s'est d'abord fait prendre hors position, le long de la bande, alors que Stamkos s'est retrouvé seul devant Peter Budaj pour reprendre son propre retour.
Puis, sur son deuxième, un mauvais repli de Gallagher a permis à Martin St-Louis de bien s'installer en zone du Canadien avant de remettre le disque à son jeune centre, qui a décoché un boulet.
«J'étais un peu confus par rapport au joueur que je devais couvrir, a reconnu Gallagher. On ne peut pas se permettre de perdre de vue un joueur de la trempe de Stamkos.

«Ça n'a pas été aussi bien que lors des matchs précédents, a enchaîné le sympathique jeune homme. C'était difficile de générer de l'offensive ce soir et mon différentiel de -2 n'a certes pas aidé.»
Au terme du match, Jacques Martin a réitéré que les joueurs n'étaient pas évalués en fonction d'un seul match.

«Mais j'ai aussi dit qu'à mesure qu'on avançait dans le camp d'entraînement, la compétition allait s'améliorer et qu'on aurait une meilleure indication des joueurs qui sont prêts pour la LNH», a-t-il cependant ajouté.
Cela dit, l'entraîneur s'est montré clément à l'égard d'Emelin en évoquant tous les défis d'adaptation auxquels il fait présentement face.

Manque d'ardeur au travail

On dira de Gallagher qu'il a peut-être mal choisi son moment pour connaître son match le plus ordinaire du camp. Mais à sa décharge, peu de ses coéquipiers paraissaient inspirés.

«De loin, ça ressemble à un problème de synchronisme, mais en fait on n'offre pas suffisamment de soutien au porteur de la rondelle, a expliqué Brian Gionta. Un joueur tente une manoeuvre, mais il est seul de son camp et il doit déjouer trois joueurs.»
«Il reste une semaine avant le début de la saison et ça démontre tout le travail qu'il nous reste à faire, a enchaîné Jacques Martin. Nous avons des correctifs à apporter, entre autres au plan de l'ardeur au travail.»

De nombreux lancers sont allés mourir sur l'écusson de Dwayne Roloson et le trio Cammalleri-Plekanec-Cole, de loin le plus dangereux chez le Canadien, se serait démarqué davantage si Michael Cammalleri avait capitalisé sur deux cages béantes. L'un de ses tirs a touché le poteau et l'autre, sans aucune vélocité, a raté le filet.
«Si j'arrive à enfiler l'aiguille sur ces deux jeux, tout le monde a le sourire et ça change la dynamique du match», a reconnu Cammalleri.

Les genoux de Gorges et Markov

Le gardien Peter Budaj a connu un autre départ houleux en cédant quatre fois sur 33 lancers du Lightning. Deux autres buts se seraient ajoutés à cela s'il n'avait pas bénéficié de la clémence de l'arbitre. En matchs réguliers, Vincent Lecavalier et Tom Pyatt auraient protesté avec plus de véhémence.

Budaj a toutefois affirmé qu'il se sentait beaucoup mieux devant son filet qu'à son départ précédent, dimanche soir à Halifax.
Josh Gorges a eu la frousse en troisième période alors que le Tricolore se débrouillait à trois contre cinq. Ryan Shannon, du Lightning, est tombé sur Gorges, entraînant le défenseur dans sa chute au moment où le pied de Gorges était resté coincé sur la glace.

Le genou droit de Gorges a alors effectué un faux mouvement.
«Sur le coup, je me suis dit "ah non, pas encore"», a-t-il raconté.
La réaction de Gorges a été en deux temps: d'abord une expression de frayeur, presque de douleur anticipée, puis une illumination du visage après s'être rendu compte que son genou avait tenu le coup.

Si cette mésaventure évitée confirme à Gorges la bonne santé de son genou, Andrei Markov, lui, est toujours en attente d'une réponse concrète. Il rencontrera les médecins aujourd'hui afin de faire le point sur sa situation.
Toujours en défense, notons qu'Alex Henry a été cédé aux Bulldogs de Hamilton après qu'il n'ait pas été réclamé au ballottage.

L'expérience Jagr: Un succès jusqu'ici à Philly

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/l-experience-jagr-un-succes-jusqu-ici-a-philly-99379.html


(98,5 fm) - Jaromir Jagr a continué sur sa lancée avec un quatrième but, un sommet dans la LNH en matchs préparatoires, menant les Flyers de Philadelphie à un gain de 2-1 face aux Devils du New Jersey.
Après trois ans en Russie, le vétéran ne semble avoir rien perdu de sa magie alors que certains croyaient que ses meilleures années étaient loin derrière lui.

«Il s'intègre très bien avec cette équipe, a admis le gardien des Devils Martin Brodeur. Il a encore sa touche. C'est assez surprenant de le voir aussi prolifique après quelques années loin de la LNH.»

Jagr-Giroux, le duo dynamique

Jagr affiche un dossier de quatre buts et deux aides en 3 matchs avec les Flyers. Encore plus spectaculaire, il n'a lancé que huit fois au but pour une moyenne d'efficacité de 50% !

Il a pleinement profité jusqu'à maintenant de la précision des passes de Claude Giroux (7 passes en 4 matchs) que Jagr a qualifié plus tôt cette semaine de génie et de "petit" Mario Lemieux.

Plusieurs observateurs estiment que le directeur général des Flyers Paul Holmgren est l'un des meilleurs de la profession. L'acquisition de Jagr pourrait être son meilleur coup depuis longtemps.

Alex Burrows en cour aujourd'hui

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/alex-burrows-en-cour-aujourd-hui-99390.html


(98,5 Sports) - Une cause impliquant l'attaquant des Canucks de Vancouver, Alex Burrows, sera présentée au Palais de justice de Montréal, aujourd'hui, vendredi.
Le 21 juillet 2009, Burrows a asséné un coup de bâton sur le masque du gardien de but Koray Celik, qui l'avait provoqué à plusieurs reprises alors qu'ils jouaient dans une ligue de garage.

Sous la force de l'impact, Celik a perdu quatre dents, a souffert d'étourdissement, de problème de concentration et de violents maux de tête pendant plusieurs mois.

Sa famille a décidé de porter plainte au mois d'août dernier.

Des nouvelles de Ribeiro, de Théo et d'Huberdeau

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/des-nouvelles-de-ribeiro-de-theo-et-d-huberdeau-99380.html

(98,5 fm) - Mike Ribeiro domine tous les marqueurs de la LNH en matchs préparatoires. José Théodore a appris à ses dépens que son bon copain fait flèche de tout bois ces jours-ci.
Jeudi soir, Ribeiro a inscrit un but et fourni cinq passes dans un gain de 7-1 des Stars de Dallas face aux panthers de la Floride.

L'attaquant des Stars trône au sommet des pointeurs du circuit en matchs hors-concours avec 10 points (2-8) en quatre rencontres.

Théodore a accordé les sept buts après 37 tirs.

Huberdeau saura aujourd'hui

C'est aujourd'hui que la recrue Jonathan Huberdeau saura s'il demeure avec les Floridiens pour le début de la saison.

Face aux Stars, Huberdeau a inscrit l'unique but des siens, son 3e but des matchs préparatoires. Un des rares points positifs chez les Panthers (1-4-1), Huberdeau aura au moins eu la chance de se faire valoir avec 15 tirs au but en cinq rencontres.

Joueur par excellence de la Coupe Memorial, Huberdeau n'a toujours pas signé de contrat avec les Panthers qui ouvriront leur calendrier régulier le 8 octobre face aux Islanders de New York.

Gain des Sénateurs face aux champions

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/09/20110929-221718.html


BOSTON- Les Sénateurs d'Ottawa ont inscrit deux buts en troisième période pour se sauver avec une victoire de 2-1 face aux Bruins de Boston, jeudi, lors de leur dernier match du calendrier préparatoire de la LNH.
Les champions en titre de la Coupe Stanley ont pris les devants au premier vingt. Milan Lucic a trouvé le fond du filet en avantage numérique, sur un jeu amorcé par Nathan Horton et David Krejci.
Daniel Alfredsson a créé l’égalité en début de troisième période sur une passe de Colin Greening.
Puis, David Rundblad a profité d’une pénalité de quatre minutes pour bâton élevé à Rich Peverley pour donner la victoire aux Sénateurs à la fin du troisième engagement.
Le portier des Sénateurs, Craig Anderson, a fait face à 40 lancers. Son vis-à-vis Tim Thomas a donné deux buts sur 20 tirs.
Les Sénateurs amorceront leur saison régulière le 7 octobre contre les Red Wings à Detroit.
Du côté des Bruins, ils disputeront un dernier match pré-saison le 1er octobre contre les Islanders de New York.

Jaromir Jagr compte encore

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/09/20110929-231347.html


PHILADELPHIE – L’ancien coéquipier de Mario Lemieux chez les Penguins de Pittsburgh, Jaromir Jagr, a marqué son quatrième but en match hors-concours, jeudi, et les Flyers de Philadelphie ont disposé des Devils du New Jersey, 2-1.
Mieux, son filet a été celui de la victoire. Il a été compté en avantage numérique, à 12 :48 de la troisième période. Claude Giroux a récolté des passes sur chacun des deux buts des Flyers.
Stéphane Veilleux a été l’unique marqueur des Devils alors que Steve Bernier a récolté une mention d’aide.
Ilya Bryzgalov et Sergei Bobrovsky ont gardé les buts pour Philadelphie et ont vu 31 tirs dirigés vers eux. Martin Brodeur a été leur vis-à-vis et il a fait face à 27 rondelles.

Les Blues disposent de l'Avalanche

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/09/20110929-233331.html


ST. LOUIS – Une poussée de deux buts en troisième période a mené les Blues de St. Louis à un gain de 3-1 sur l’Avalanche du Colorado, en partie hors-concours, jeudi.
T.J. Oshie et Patrick Berglund ont inscrit ces deux buts de dernier engagement.
David Backes a aussi marqué.
Devant la cage des gagnants, Ben Bishop n’a reçu que 19 rondelles.
Joakim Lindstrom a été l’unique marqueur de l’Avalanche.
Jean-Sébastien Giguère n’a pas à rougir, dans la défaite, puisqu’il a été la cible de 32 tirs.

«On doit apporter des correctifs» - Jacques Martin

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/09/20110930-012732.html


Jacques Martin a encore beaucoup de pain sur la planche, à une semaine du début de la saison. Sa troupe manque clairement de cohésion.
« On devra apporter des correctifs sur plusieurs aspects de notre jeu, a indiqué l’entraîneur en chef au terme d’un autre match décevant de la part se ses joueurs.
« J’en discuterai avec les joueurs demain (vendredi). »
Évidemment, on lui a demandé ce qu’il pensait du travail de Brendan Gallagher, la coqueluche de ce camp laborieux pour le Canadien.
Hier, Gallagher a eu plus de difficulté. C’est bien normal. Martin l’a souvent envoyé se frotter aux meilleurs de sa profession, les Martin Saint-Louis et Steven Stamkos de ce monde.
Martin a répondu qu’il n’évaluait pas un joueur en prenant un seul match en considération, mais bien l’ensemble du camp.
Plutôt vague.
Puis, il a lâché cette phrase révélatrice.
« À mesure qu’on avance, ça donne une indication des joueurs qui sont en mesure d’évoluer dans la LNH. »
Faisait-il référence à Gallagher ? Peut-être bien...
Fini les excuses

Dans le vestiaire, les joueurs admettaient leurs torts.
« On n’a pas joué notre meilleur match, déplorait le capitaine, Brian Gionta. Ce que j’ai constaté, c’est qu’on ne se supporte pas assez les uns les autres. Souvent, un de nos gars devait se battre contre trois adversaires en même temps. On devra corriger cela avant le début de la saison. »
Son coéquiper Josh Gorges, qui a passé près de 20 minutes sur la glace avec son partenaire Chris Campoli, estime qu’il est grand temps de se mettre en marche.
« Ce n’est plus le temps des excuses, car il ne reste qu’un match préparatoire, samedi», a-t-il lancé.
Gorges était un homme soulagé. Le défenseur a fait une vilaine chute sur le bord de la bande à la suite d’une collision avec Ryan Shannon, et son genou a semblé se tordre. Oh oh... On l’a vu grimacer en tombant. Mais plus de peur que de mal.
« J’ai été chanceux, mon genou a passé le test », a-t-il confié.
Budaj vante Stamkos
Enfin, le gardien Peter Budaj estime avoir connu un meilleur départ que dimanche der nier, à Halifax, contre les Bruins.
« Stamkos est un des meilleurs francs-tireurs dans la LNH, a-t-il dit. Surtout qu’il est très bien alimenté par Saint-Louis. Si on avait marqué un but, le résultat aurait pu être différent. »
 

Ça commence à inquiéter

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/09/20110930-013334.html


À force de se concentrer à surveiller le rendement du jeune Brendan Gallagher, on en vient à oublier que le Canadien n’impressionne personne au cours des parties préparatoires.
 
L’équipe de Jacques Martin a subi hier soir une sixième défaite en sept matchs., s’inclinant 4 à 0 devant le Lightning de Tampa Bay au Centre Bell.
 
L’étincelant Steven Stamkos a compté deux buts, dont un sur une « méchante garnotte », et Martin Saint-Louis, toujours aussi efficace, a récolté deux mentions d’aide.
Bien entendu, ce sont des rencontres qui n’ont guère d’importance, sauf qu’elles nous confirment que certains joueurs du CH tardent à se mettre en marche.
Andrei Kostitsyn (fiche de -3) dort au gaz, Michael Cammalleri et Brian Gionta n’avaient pas le compas dans l’oeil tandis que Peter Budaj n’a pas fait le travail en première moitié de rencontre (le Lightning s’est aussi vu refuser un but qui était bon).
 
Un certain nombre d’erreurs ont aussi été commises par les défenseurs. En d’autres mots, la machine n’est pas encore rodée, loin de là.
Le Canadien clôturera son calendrier de huit matchs préparatoires demain soir alors qu’il retrouvera le Lightning au Colisée Pepsi de Québec. Une bonne performance et une victoire pour terminer cette phase du camp ne ferait pas de tort, c’est le moins qu’on puisse dire.
L’équipe passera ensuite trois jours en retraite fermée à Collingwood, en Ontario, avant d’amorcer la saison régulière jeudi prochain à Toronto.
 
Que fait-on de Gallagher ?
Le cas de Gallagher maintenant. Il a continué de nous montrer de belles choses à l’attaque, même s’il a terminé le match avec une fiche défensive de -2, lui qui a surtout évolué avec David Desharnais et Kostitsyn.
Toujours en quête d’un premier but, Gallagher a-t-il réussi à convaincre la direction du Canadien de lui accorder un contrat avant demain, 17 h, ou devra-t-il se résigner à retourner jouer pour les Giants de Vancouver ?
Stay tuned, comme disent nos amis anglophones.
 
Une défense douteuse, vraiment ?
Pour ce qui est du Lightning, Guy Boucher avait de quoi être satisfait de la performance offerte par ses hommes. Avant le match, il confiait que la défense était le point faible de son équipe.
 
Le Lightning et Dwayne Roloson (24 arrêts) ont répondu en blanchissant le Canadien !
Boucher avait aussi suggéré aux médias de garder un oeil sur Brett Connolly, premier choix du Lightning au repêchage de 2010, et le jeune homme de 19 ans a marqué les troisième et quatrième buts du match !

 
Michael Bournival n’a pas joué souvent mais il a vu l’un de ses tirs aboutir sur le poteau derrière le gardien Roloson en troisième période.
Alexei Yemelin a terminé la rencontre avec une fiche de -2, tout comme son partenaire P.K. Subban. Par contre, Chris Campoli a bien paru à son premier match avec le Canadien, surtout pour un gars qui n’a pas eu de camp d’entraînement.
 
Boucher et ses joueurs ont fort apprécié leur séjour au Mont Tremblant. « Une retraite fermée de la sorte permet de garder les joueurs ensemble, ce qui aide à bien intégrer les nouveaux joueurs et d’identifier des leaders. On s’est retrouvé dans un environnement positif pour amorcer la saison. »
Boucher a amené sa troupe à Québec dès hier soir, « la ville de Montréal offrant trop de tentations... », a-t-il expliqué avec un sourire.
 
 

Lightning c. Canadien - Markov: Meehan prône la patience

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/09/20110930-014048.html


On a enfin des nouvelles fraîches à vous donner concernant Andrei Markov, grâce à son agent Don Meehan, qu’on a croisé non loin du vestiaire après le match.
Il venait tout juste de ter miner une conversation avec le défenseur, qui n’est toujours pas remis de son opération au genou droit et qui ratera le début de la saison.
« Andrei doit continuer de se montrer patient, a expliqué Meehan. Il aura une consultation demain (aujourd’hui) avec les médecins, qui détermineront s’il peut cesser de prendre des anti-inflammatoires.
« Andrei doit faire preuve de patience et il ne doit pas précipiter son retour au jeu, a-t-il précisé. Il faut penser à long terme. »
Meehan est aussi l’agent d’Alexei Yemelin, dont le statut avec l’équipe demeure incertain.
« Je trouve qu’il a bien fait lors de ce match, a dit Meehan. Yemelin a joué avec confiance. Il m’est apparu solide. »
Il espérait pouvoir discuter du cas du défenseur russe avec Pierre Gauthier en fin de soirée.
« Il faut comprendre que Yemelin a besoin d’une certaine période d’adaptation avant de se sentir à l’aise dans la LNH », a ajouté Meehan.
Son client a été employé durant 20 minutes et 45 secondes hier soir, terminant le match avec une fiche de moins 2.
 
Gallagher a trouvé cela difficile
Le «Brendan Gallagher Watch» s’est poursuivi hier et le jeune attaquant a admis avoir trouvé le match difficile.
« Je n’ai pas aussi bien joué que lors des rencontres précédentes, a-t-il avoué. J’ai trouvé qu’il y avait moins d’espace pour manoeuvrer sur la patinoire, que je ne pouvais pas sortir aussi aisément des coins avec la rondelle.
 
« J’avais moins de temps pour prendre mes décisions, a poursuivi Gallagher. J’avais l’impression que nous étions toujours en infériorité numérique.
« Le Lightning forme une très bonne équipe, qui pratique un système de jeu efficace.»
Il s’est retrouvé sur la patinoire sur les deuxième et troisième buts du Lightning.
« Je suis en plein apprentissage », a dit Gallagher, qui n’a joué que durant 14 minutes et qui a décoché un tir au but.
Michael Bournival, de son côté, a été employé durant 10:23 minutes et il a vu un bon tir frapper le poteau en troisième période.
« C’est plate de ne pas avoir marqué, mais je suis content de mon match.
« J’étais intense et je me suis impliqué défensivement. »

Le Wild du Minnesota réclame Nick Johnson au ballottage

http://www.hockeyexpress.ca/le-wild-du-minnesota-reclame-nick-johnson-au-ballottage/

Le Wild du Minnesota a réclamé au ballottage, aujourd’hui, l’attaquant Nick Johnson en provenance des Penguins de Pittsburgh.

Scott Hartnell est-il sur le marché des transactions ?

http://www.hockeyexpress.ca/scott-hartnell-est-il-sur-le-marche-des-transactions/

Tim Panaccio du CsnPhilly.com rapporte que les Flyers de Philadelphie ont environ 175,000 $ de marge de manoeuvre sous le plafond salarial. La rumeur la plus persistante est que l’attaquant Scott Hartnell est sur le marché des transactions. Hartnell gagne 4.2 millions de dollars par saison. Une rumeur veut qu’il pourrait retourner avec les Predators de Nashville.

Rumeurs de Espn – 29 septembre 2011

http://www.hockeyexpress.ca/rumeurs-de-espn-%e2%80%93-29-septembre-2011/

Pierre LeBrun de Espn.com rapporte que le défenseur Bryan McCabe n’est toujours pas signé. Une équipe de la conférence de l’Ouest a montré de l’intérêt la semaine dernière, mais rien n’intéressait le défenseur. Les Rangers de New York sont à la recherche d’un défenseur, mais ne sont pas intéressés à ramener McCabe à ce stade-ci.

Le gardien de but Pekka Rinne et le défenseur Ryan Suter, des Predators de Nashville, deviendront agents libres sans compensation le 1er juillet 2012. Les Predators ne veulent pas perdre ces deux joueurs. Le directeur général des Predators, David Poile, a rencontré l’agent de Suter la fin de semaine dernière et l’agent de Rinne la semaine dernière. Il veut prolonger les contrats de ces deux joueurs.

Il n’y a eu aucun pourparler entre les Kings de Los Angeles et l’agent du défenseur Drew Doughty. Les Kings reviendront probablement à la charge, car ils ne peuvent pas se permettre de commencer la saison sans Doughty.

Les Maple Leafs de Toronto ont de la profondeur à la défensive. Le directeur général, Brian Burke, a contacté quelques équipes pour leur proposer des défenseurs. Un défenseur comme Carl Gunnarsson et l’attaquant Tyler Bozak sont des joueurs qui reviennent dans les rumeurs de transactions. Il n’y a rien d’imminent à ce stade-ci. Les Maple Leafs pourraient commencer la saison avec 8 défenseurs dans leur alignement.

Les négociations ont débuté entre les Red Wings de Détroit et l’agent du défenseur Niklas Kronwall. Rappelons que Kronwall deviendra agent libre sans compensation le 1er juillet 2012. Kronwall recherche un contrat à long terme, similaire à celui du défenseur Christian Ehrhoff des Sabres de Buffalo.

Le gardien Ray Emery aura un départ complet probablement vendredi. Rappelons que les Blackhawks ont invité Emery à un essai à leur camp d’entraînement. Ses performances aideront les Blackhawks à décider s’ils font signer un contrat d’une saison à Emery ou s’ils commencent la saison avec le gardien de but auxiliaire Alexander Salak.

Les Capitals de Washington : Prédiction de la saison 2011-2012

http://www.hockeyexpress.ca/les-capitals-de-washington-prediction-de-la-saison-2011-2012/

Aujourd’hui, les Capitals de Washington.

Saison précédente (2010-2011) :
Les Capitals de Washington ont terminé au 1er rang de la conférence de l’Est pour une deuxième année consécutive. Ils ont terminé la saison avec 107 points. En première ronde des séries éliminatoires, les Rangers se sont mesurés aux Rangers de New York. Les Capitals n’ont pas eu de difficulté à battre New York en 5 parties. En deuxième ronde des séries, les Capitals ont affronté le Lightning de Tampa Bay. Tous les observateurs s’attendaient à une série assez serrée. Ce ne fut pas le cas, les Capitals se sont fait balayer par le Lightning. Encore une fin de saison décevante pour une équipe qui aspirait aux grands honneurs. Lors de la saison 2009-2010, les Capitals avaient perdu la première ronde des séries face aux Canadiens de Montréal. Lors de la saison régulière, les Capitals ont pratiqué un système de jeu plus défensif ce qui a permis à l’équipe de terminer au 4e rang de la LNH pour les buts accordés. Alexander Ovechkin a été limité à 32 buts et 85 points. Même Nicklas Backstrom qui avait récolté 101 points la saison précédente a été limité à 65 points. À la défensive, John Carlson a été celui qui a amassé le plus de points avec 37. Dans les filets, Michal Neuvirth a été le gardien de but le plus utilisé avec 48 matchs. Il a récolté 27 victoires, conservé une moyenne de but alloué de 2,45 et un pourcentage d’efficacité de 91,4 %.

La prochaine saison (2011-2012) :
Les Capitals de Washington ont fait d’importants changements cet été pour espérer se rendre loin en série éliminatoire. Tout d’abord, ils ont acquis le gardien de but Tomas Vokoun qui stabilisera ce poste chez les Capitals. Ils ont ajouté un vétéran à ligne bleue en Roman Hamrlik. Les attaquants Troy Brouwer, Joel Ward et Jeff Halpern se joindront à la formation. Les Capitals présentent donc cette saison une formation avec plus de profondeur et d’expérience. Les Capitals pourront compter à l’attaque sur des joueurs comme Alexander Ovechkin, Alexander Semin, Nicklas Backstrom, Brooks Laich, Mike Knuble et Troy Brouwer. Ovechkin a mentionné qu’il veut revenir au sommet, donc on peut s’attendre à une production de plus de 100 points dans son cas. La brigade défensive des Capitals sera bien balancée entre expérience, jeunesse et entre défenseur à caractère défensif et offensif. Cette défensive sera composée de : Jeff Schultz, Mike Green, Roman Hamrlik, Karl Alzner, John Carlson et Dennis Wideman. Dans les filets, Tomas Vokoun et Michal Neuvirth devraient se partager le boulot. Les Capitals devraient encore une fois terminer au 1er rang de la conférence de l’Est cette saison. Ils pourraient même surpasser le total de point de la saison passé qui était de 107 points.
Trois principaux départs :
Semyon Varlamov
Scott Hannan
Jason Arnott
Trois principaux arrivés :
Tomas Vokoun
Roman Hamrlik
Joel Ward
Trois meilleurs choix pour pool de hockey :
Alexander Ovechkin
Nicklas Backstrom
Mike Green
Prédiction :
1er Conférence de l’Est – 1er Division Sud-Est