mardi 29 mars 2011

Canadiens cette semaine – 28 mars 2011

http://canadiens.nhl.com/club/l_fr/news.htm?id=557432

lundi, 28.03.2011 / 14 h 00 / Canadiens de Montréal - Nouvelles
canadiens.com

MONTRÉAL – En cette avant-dernière semaine du calendrier régulier, le Tricolore tentera  de cimenter sa place dans les séries de fin de saison, en affrontant trois équipes qui pour l’instant, sont privées d’une place dans la grande danse du printemps.

Canadiens vs. Thrashers – Mardi, 29 mars @ 19h30

La troupe de Jacques Martin tentera de renouer avec la victoire en affrontant l’équipe qui se trouve présentement au onzième rang dans la conférence de l’Est. Bien que les deux premiers matchs de la saison aient été à l’avantage des Thrashers, ce sont les Canadiens qui ont enregistré la victoire lors du dernier duel entre les deux, le 1er mars dernier.

Ayant été rappelé des Wolves de Chicago le 10 mars dernier, l’attaquant Ben Maxwell pourrait bien disputer sa première rencontre sur la glace du Centre Bell dans un uniforme autre que celui des Canadiens, lui qui avait été échangé, en compagnie d’un choix de quatrième ronde contre Brent Sopel et Nigel Dawes.

Canadiens @ Hurricanes – Mercredi, 30 mars @ 19h

Balayer la série contre les Hurricanes semble une idée attrayante pour les membres du Tricolore, surtout que l’équipe hôtesse du match des étoiles 2011 frappe à la porte d’une place en séries et pourrait même représenter une réelle menace.

Les attaquants du Tricolore ont connu un succès plus qu’appréciable contre les Hurricanes. En trois matchs, Tomas Plekanec a amassé deux buts et cinq passes, alors que Michael Cammalleri a obtenu deux buts et trois passes et Andrei Kostitsyn, trois buts et deux passes. Même du côté défensif, la production est à considérer, Roman Hamrlik se rendant complice de quatre buts des siens.

Canadiens @ Devils – Samedi, 2 avril @ 19h

Déjà éliminés d’une place en séries éliminatoires, les Devils n’ont pu garder le train d’enfer qui les a caractérisés lors l’entraîneur Jacques Lemaire s’est amené à la barre de l’équipe peu avant Noël. À ce moment précis, New Jersey se retrouvait dans les bas-fonds de la LNH, au 30e et dernier rang.

Après avoir connu de bons moments, les Devils sont maintenant au 25e rang dans la Ligue et au 12e rang dans l’Est. Toutefois, avec 12 points d’écart avec les Sabres au huitième rang, une participation aux séries de fin de saison est déjà écartée. C’est donc le rôle de trouble-fête que tenteront de camper Martin Brodeur et ses acolytes.

Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.

«Ils ne l’aiment pas… et ne le respectent pas !»

http://lematch.tvanouvelles.ca/general/%c2%abils-ne-laiment-pas-et-ne-le-respectent-pas-%c2%bb/

Georges Laraque persiste et signe.
Après avoir avoué jeudi que Jacques Martin avait perdu une partie de son vestiaire, voilà qu’il ajoute que plusieurs joueurs ne respectent carrément pas leur entraîneur-chef.

«Ils ne l’aiment pas et ne le respectent pas ! Ils ne respectent pas ses plans de match, ils ne le respectent pas comme entraîneur.»

C’est la communication qui serait le gros problème de Jacques Martin. Selon Laraque, qui était dans le vestiaire l’an dernier et qui est toujours payé par le Canadien, plusieurs joueurs ne peuvent plus tolérer le mutisme de leur entraîneur. Cette information a été corroborée par d’autres joueurs, sous le couvert de l’anonymat.

«Il ne communique pas. Les joueurs ne peuvent pas communiquer avec lui et ça dérange beaucoup.»

ET à savoir quels joueurs ne voudraient plus jouer pour Jacques Martin, Laraque s’est contenté de répondre : «Quand tu regardes les matchs, tu peux avoir une bonne idée des joueurs qui ne l’aiment pas.»

Cette révélation a surpris les invités du MATCH vendredi. S’ils confirment qu’un entraîneur ne fait jamais l’unanimité dans un vestiaire, ils se disent surpris que le respect des joueurs soit maintenant mis en doute.

«Je n’ai jamais dirigé une équipe où je faisais l’unanimité et j’ai gagné la coupe Stanley. Mais j’ai toujours donné l’heure juste à mes joueurs et m’ont toujours respecté», a lancé Bob Hartley.

Glissade du CH : un joueur se vide le coeur

http://lematch.tvanouvelles.ca/

Ça fait quelques semaines que les observateurs sentent un malaise chez le Canadien. Ça se confirme depuis une semaine, alors que le Canadien n’a pas marqué le moindre but contre les Sabres, les Bruins et les Capitals.
Mais qu’est-ce qui cloche chez le Canadien ? Au moins un joueur de l’édition actuelle s’est vidé le coeur à son ancien coéquipier Georges Laraque ce week-end. Système de jeu déficient, communication difficile : Georges nous raconte le tout ce soir au MATCH, 22 heures à LCN.
Également, notre collègue Jean Perron en a appris beaucoup sur l’état de santé de certains joueurs. À ne pas manquer !
Nos joueurs pour le MATCH de ce soir :- Enrico Ciccone : twitter.com/EnricoCiccone- Bob Hartley
- Georges Laraque : twitter.com/GeorgesLaraque- Yvon Pedneault
- Jean Perron

«Le Canadien n’a aucun système de jeu»

Citant ses anciens coéquipiers, Georges Laraque affirmait jeudi qu’ils étaient plusieurs à ne pas aimer Jacques Martin dans le vestiaire. Vendredi, on apprenait que certains ne vouaient carrément aucun respect à leur entraîneur-chef. Voilà maintenant que le Canadien n’aurait aucun système de jeu établi.

À nouveau lundi, celui qui portait les couleurs de l’équipe la saison dernière, Georges Laraque, a été cinglant : «J’ai parlé à des joueurs après l’entraînement punitif de dimanche. Y’a pas de système de jeu dans cette équipe. Il n’y a aucune communication avec Jacques Martin. C’est Kirk Muller (l’un de ses adjoints) qui parle aux joueurs. Ils sont estomaqués parce qu’on leur demande de lancer continuellement la rondelle dans le fond de la zone et ce n’est pas leur style.»

«Les joueurs ne peuvent rien dire lorsqu’ils parlent aux journalistes. En se confiant à moi et en sachant que je vais en parler, ils espèrent que les choses vont changer», a-t-il continué.

Jean Perron, qui a remporté la coupe Stanley à la barre des Canadiens, est d’avis que «l’équipe n’est pas bien structurée. Elle est bâtie pour la finesse et il faut que tu aies les joueurs pour appliquer ce style de jeu. Actuellement, même Scotty Bowman ne pourrait pas gagner avec les Canadiens».

Plus tard, Laraque a été appelé à comparer ses deux derniers entraîneurs dans la LNH, soit Guy Carbonneau et Jacques Martin. Il n’a alors pas mâché ses mots : «C’est pas compliqué. Carbonneau, c’est un Jack Adams (nom du trophée remis au meilleur entraîneur de la LNH) comparé à Jacques Martin».

Bob Hartley a dit, de son côté, ne pas comprendre la composition des lignes d’attaque formées par Jacques Martin.

«C’est avec les trios que j’ai de la difficulté. Le plus gros problème, c’est Scott Gomez. Il défait l’échelle. Le cas Gomez « joue » dans la tête de plusieurs joueurs (mécontents).»

Les Canadiens n’ont pas marqué un seul but à leurs trois derniers matchs. Mardi, ils recevront les Thrashers d’Atlanta.

Chronique - Entraînement ou pas ?

Entraînement punitif ou encore un congé, qu’est-ce que ça peut changer?

Entraînement punitif ou encore un congé, qu’est-ce que ça peut changer?
Peut-on penser un instant que ça va remettre les Canadiens sur les rails, qu’ils vont devenir une équipe spectaculaire, une équipe intraitable?
Tout d’abord, le Tricolore est une bonne formation. Supérieure à celle que l’on épie depuis quelques jours. Mais, ce n’est cependant pas une équipe qui possède les ressources pour compétitionner au même niveau que les meilleures de la Ligue nationale.
Je ne le pense pas.
Cette formation a été rebâtie avec des vétérans de petite taille, avec un passé intéressant, mais sûrement pas des joueurs ayant leur nom dans le livre des records de la Ligue nationale. Ce sont des joueurs embauchés par un directeur général qui préparait son départ et qui avait décidé qu’il fallait chasser les anciens joueurs, ceux qui prenaient beaucoup de place. On peut toujours revenir sur les événements du printemps dernier. Cependant, on fausse la donne relativement à l’évaluation du personnel.
Comme Carey Price a modifié l’évaluation des effectifs avec des performances exceptionnelles depuis le début de la saison.
Donc, entraînement ou pas, il faudra avant tout changer l’atmosphère dans le vestiaire. Le langage corporel sur la surface de jeu, ça ne ment pas. C’est là que l’entraîneur joue un rôle important.
D’ailleurs, c’est à Jacques Martin de ramener tout le monde sur la même philosophie. On insiste sur le système de jeu et on cherche à connaître le pouls des joueurs. Si c’est vrai qu’il y a des patineurs qui contestent le leadership de l’entraîneur, qu’ils se manifestent, qu’ils entrent dans le bureau de l’entraîneur et qu’ils fassent connaître leurs états d’âme.
Mais, le pilote doit aussi réagir.
Ce qu’on reproche à Martin, c’est qu’il ne veut pas soulever la controverse en utilisant Scott Gomez comme un joueur de centre de troisième ou quatrième trio. Les résultats de Gomez confirment qu’il n’a plus sa place parmi le groupe des six meilleurs attaquants de l’équipe. C’est à Martin de prendre les décisions. Il doit y aller avec des mesures sévères et prouver qu’il est le maître à bord.
C’est à Martin de dire à Gomez qu’on a respecté ses attributs, qu’on lui a conféré un statut de joueur vedette, qu’on lui a donné toutes les chances de connaître une éclosion, mais que, malheureusement, l’athlète n’a pas répondu.
Si ça ne plaît pas à Gomez de se retrouver dans un rôle d’employé de soutien, tant pis. Ça va rendre la tâche de l’entraîneur encore plus facile. Par ailleurs, quand une équipe est en panne sèche, on entend plusieurs histoires.
Des joueurs sont en beau maudit contre l’entraîneur. Ce dernier est incapable de communiquer avec les joueurs. Il y a des groupes différents dans le vestiaire. Pourtant, le printemps dernier, on disait et on répétait qu’on n’avait jamais vu autant d’harmonie dans le vestiaire des Canadiens.
Alors, où sont les leaders qui, justement, s’assuraient que tout le monde tirait dans la même direction?
C’est toujours plus facile de mettre tout sur le dos de l’entraîneur, mais les récents insuccès du Tricolore s’expliquent par de nombreux facteurs, notamment la perte de joueurs qui exerçaient un impact important au sein des effectifs, dont Max Pacioretty.
Que les Canadiens s’entraînent ou pas, que l’entraîneur accorde des congés à ce stade-ci de la saison, il y a sans doute des raisons. Jacques Martin a suffisamment d’expérience pour prendre des décisions réfléchies. Par contre, présentement, à deux semaines des séries éliminatoires, il y a un malaise.
Comme je le précisais, il ne s’agit pas d’une équipe ayant les ressources pour gagner la coupe Stanley, mais c’est une meilleure formation que les résultats des dernières semaines ne l’indiquent.
Doit-on blâmer les entraîneurs si des athlètes professionnels ne jouent pas au dispason de leurs talents? Les athlètes ont des responsabilités : celle de respecter un public qui paie le gros prix pour assister aux matchs, celle de respecter l’employeur, celle de respecter le sport qui les fait bien vivre.

Amphithéâtre - «Un beau marché pour AEG» - Luc Robitaille

QUÉBEC - Luc Robitaille, président du développement des affaires des Kings de Los Angeles, confirme qu’une rencontre a eu lieu récemment à Las Vegas entre Quebecor et AEG. Le géant mondial du sport et du divertissement ne cache aucunement son intérêt pour développer le volet spectacles dans le marché de Québec.

 
Les Kings sont l’une des nombreuses propriétés de la firme Anschutz Entertainment Group (AEG), qui s’occupe notamment de la gestion de 90 arénas à travers le monde et qui est elle-même propriétaire d’une dizaine d’amphithéâtres.
 
Joint par le Journal de Québec lundi, Robitaille a validé une rumeur qui a circulé la semaine dernière à l’effet que Quebecor et AEG se soient rencontrés. Selon l’ancien ailier gauche étoile, qui occupe également des fonctions administratives chez AEG, l’intérêt est réciproque, mais rien de concret n’est encore sur la table.
 
«Il y a eu une rencontre entre les deux groupes jusqu’à présent, mais c’était surtout des présentations. Je ne veux pas parler pour Quebecor, mais c’est sûr que AEG est très intéressée. Québec est un beau marché pour elle. Il n’y a toutefois aucune offre qui a été faite», a-t-il fait savoir.
 
Pour les spectacles
 
Des sources proches du dossier indiquent que Quebecor ne serait cependant pas intéressée à vendre ses droits de gestion de l’amphithéâtre. C’est pour le volet spectacles que AEG pourrait être impliquée, ce que confirme d’ailleurs Robitaille.
 
«Les gens d’AEG seraient assurément capables de booker de gros événements dans l’amphithéâtre. Ils étudient toujours beaucoup leurs marchés potentiels et savent que Québec en est un très bon», a-t-il laissé tomber.
 
À l’heure actuelle, nombre d’observateurs du domaine du spectacle doutent que Québec puisse attirer les grosses pointures, même avec un édifice flambant neuf et à la fine pointe de la technologie.
 
La capacité de payer de la population, de même que les itinéraires de tournées des grandes vedettes, sont souvent évoqués comme les principaux obstacles.
 
«AEG est sûre qu’il y aurait du monde à Québec», lance toutefois Robitaille. Si un concert se rend à Montréal, il n’y a aucune raison que le lendemain ce ne soit pas sold out à Québec.»
 
À ses yeux, nul doute non plus que la ville vibrerait de nouveau en un rien de temps pour son équipe de hockey.
 
«J’ai vu dans ma carrière que Québec est un bon marché de hockey et on le voit encore aujourd’hui que les gens aiment toujours autant ça. Ils le prouvent en allant en si grand nombre voir les Remparts.»
 
Du côté de Quebecor, la direction a aussi confirmé la tenue de discussions préliminaires avec AEG, sans toutefois se mouiller davantage sur les possibilités d’association future entre les deux entités.

«AEG est l’une des plus grandes firmes de production de spectacles en Amérique du Nord et c’est à ce titre que nous les avons rencontrés. Ce fut une rencontre intéressante», a débité Martin Tremblay, conseiller principal aux projets spéciaux.

Amphithéâtre - Des tentacules partout!

QUÉBEC - Si AEG s’intéresse à Québec pour y développer son expertise en divertissement, c’est loin de s’avérer l’unique corde à son arc ailleurs dans le monde.
 
La branche AEG Live constitue le deuxième plus grand producteur de spectacles au monde, après Live Nation. Parmi les lucratives tournées récemment prises en charge par la compagnie, celles de Black Eyed Peas, Justin Bieber, Bon Jovi, Céline Dion, Britney Spears et Paul McCartney figurent à sa feuille de route.
Sinon, l’entreprise étend ses tentacules dans de multiples sphères.
 
Sur la scène du hockey, en plus d’être propriétaire des Kings de Los Angeles, AEG détient entre autres équipes les Monarchs de Manchester (LAH), les Royals de Reading (ECHL) et deux concessions européennes.
 
En dehors du hockey, la société possède le Dynamo de Houston et le Galaxy de Los Angeles, deux concessions de la MLS (Major League Soccer). En Suède, elle est propriétaire du Hammarby Futbol Club, pour ne citer que quelques exemples.
 
Bien sûr, sa mainmise s’étend aussi dans le domaine des amphithéâtres, qu’il s’agisse de la propriété ou de la gestion. Le STAPLES Center de Los Angeles, le Prudential
Center de Newark (New Jersey) et le Sprint Center de Kansas City logent parmi ses plus récents succès aux États-Unis.

Le reste de la planète n’est pas en reste. Toujours au chapitre des complexes sportifs, AEG s’étend entre autres en Allemagne, en Chine, en Australie et même au Qatar.

Scott Gomez doit se prendre en main

J’ai souvent défendu Scott Gomez l’an passé. Surtout eu deuxième moitié de saison pour rappeler aux gens qu’il était devenu l’un des centres les plus productifs de la LNH après les Fêtes. Il a poursuivi sur sa lancée en séries et joué comme un véritable centre numéro un.

J’ai laissé le temps passer avant de le critiquer cette année. J’aime donner une chance au coureur. Malheureusement, il n’y a pas vraiment eu de réveil. Scott Gomez a 35 points.
Il reste huit matchs à disputer. On se demande s’il parviendra à atteindre le modeste plateau des 40 points. Pourtant, en dix ans de carrière, il n’a jamais connu une saison de moins de 55 points. Et il a six saisons de plus de 60 points.

Le Canadien réussit néanmoins à gagner avec lui et c’est presque un miracle. Il faut un gardien de premier plan et un système de jeu solide pour réussir un tel exploit. Gomez peut encore se racheter en séries mais j’en doute.

Le centre du Canadien m’a déjà paru en meilleure forme physique. Il n’affiche pas la hargne qui l’a déjà caractérisé. J’espère que l’été lui portera conseil. Un sérieux examen de conscience s’impose. Il doit changer ses habitudes de vie s’il faut et mettre TOUT en oeuvre pour relancer sa carrière. On lui verse un très généreux salaire. Il doit au moins donner un minimum en retour. On est loin du minimum en ce moment.

L’Avalanche du Colorado se dirige-t-il vers le précipice?

Après une saison étonnante l’an dernier, l’Avalanche a connu un hiver difficile, et plusieurs décisions du DG Greg Sherman n’ont pas manqué de soulever la controverse. Certains estiment qu’ils connaîtront encore plusieurs années de misère.
John Grigg, du magazine Hockey News, est l’un des rares optimistes
. L’Avalanche a évidemment payé cher pour Erik Johnson, puisque Chris Stewart est un formidable attaquant de puissance et Kevin Shattenkirk un défenseur offensif qui produit déjà malgré son jeune âge, mais l’équipe a obtenu un défenseur comme il s’en fait peu: 6 pieds 4 et 232 livres, excellent coup de patin, flair offensif. Grigg défend aussi l’échange de Craig Anderson puisque l’avenir a prouvé que son autonomie allait coûter cher.

Je suis plutôt d’accord avec Grigg. L’Avalanche a un noyau défensif intéressant avec Johnson et Liles. Ils sont solides au centre avec Duchene et Stastny. Joey Hishon a de l’avenir, tout comme Ryan O’Reilly. Et l’Avalanche repêchera probablement parmi les deux premiers en juin. L’année prochaine ne sera peut-être pas extraordinaire, mais Colorado a de bons outils en main. Si Peter Mueller et Tomas Fleischmann peuvent revenir, ça sera un gros plus. Ne manque qu’un solide jeune gardien. Un Jonathan Bernier ou un Corey Schneider en attendant la relève?

Quatre espoirs du CH dans le carré d’as de la NCAA

Michigan, Notre Dame, North Dakota et Minnesota-Duluth ont atteint le Frozen Four. On y retrouve deux espoirs du Canadien. Danny Kristo, choix de deuxième ronde en 2008, a six points en quatre matchs depuis son retour avec North Dakota. Ses orteils semblent avoir bien dégelé. Le défenseur Mac Bennett, choix de troisième ronde en 2009, jouait sporadiquement en début de saison mais il a mérité une place permanente à la défense. Bennett a terminé l’année avec 12 points en 30 matchs, dont six à ses onze dernières rencontres. Greg Pateryn, obtenu dans l’échange de Mikhail Grabovski, joue lui aussi en défense pour les Wolverines. Le quatrième, l’attaquant Mike Cichy, de North Dakota, est très loin de la LNH.

Price: «Jouer comme nous en sommes capables»

Hué copieusement au cours de la rencontre de samedi, qui portait à 23 son nombre de matchs consécutifs sans avoir marqué, Scott Gomez a encaissé les critiques.


Au lendemain d'un lundi de congé au cours duquel ils se sont remis de l'entraînement punitif de dimanche, Scott Gomez et ses coéquipiers du Canadien pourront faire oublier, du moins partiellement, les trois revers encaissés par jeu blanc la semaine dernière s'ils disposent des Thrashers d'Atlanta, mardi soir au Centre Bell.

Gomez et ses coéquipiers ont été blanchis lors des 186:05 dernières minutes de jeu. Une statistique lourde à traîner, mais qui est loin d'effrayer le gardien Carey Price.

«Nous traversons une mauvaise passe. C'est évident. Mais la dernière chose que l'on doit faire est de sombrer dans une forme de panique. Les bâtons sont lourds en ce moment. Les gars ne veulent pas gaspiller leurs chances. C'est normal. Mais en même temps, c'est quand tu veux trop bien faire que tu rates le plus. Il faut tenter de mettre tout ça de côté et de jouer comme nous en sommes capables. Ça prend juste un but et tout reviendra à la normale», a assuré Carey Price après la défaite de samedi.

On veut bien. Mais s'il devait être blanchi pour une quatrième fois de suite, le Canadien égalerait un triste record d'équipe établi en février 1928 dans le cadre d'une séquence de trois revers entrecoupée d'un verdict nul de 0-0.

Même si son équipe ne lui offre pas la moindre marge de manoeuvre, Price, qui a encaissé quatre revers consécutifs et qui a perdu six de ses huit derniers départs, assure qu'il ne changera rien à sa préparation en vue du match de mardi soir.

«Je ne dois pas être déconcentré moi non plus. Je ne dois pas amorcer les matchs en me disant qu'après un but accordé ce sera fini. Ce serait insensé. Je dois effectuer le plus d'arrêts possible afin de donner une chance à l'équipe de gagner. Et comme j'ai une entière confiance en mes coéquipiers, je suis certain qu'ils vont débloquer, qu'ils vont marquer des buts et que les victoires reviendront?», a assuré la première étoile de la rencontre de samedi après une performance solide de 31 arrêts.

Price disputera une 68e partie mardi soir. Le gardien qui revendique 34 gains s'approchera à deux matchs du record d'équipe chez le Canadien (70) que partagent Jacques Plante et Gerry McNeil depuis la saison 1961-1962.

Miné par les pénalités

Si la disette offensive occupe toute la place dans l'opinion publique, elle voile une statistique qui mine le Canadien et qui explique, du moins en partie, la fatigue évidente qui semble affliger le Canadien.

Avec 342 pénalités mineures écopées depuis le début de la saison, le Canadien occupe l'avant-dernier rang de la LNH  dans cette catégorie. Seuls les Penguins de Pittsburgh, avec 348, font pire que le Tricolore.

«Les gens ne se rendent pas compte à quel point ces pénalités nous font mal. Nous formons une petite équipe. C'est vrai. Mais quand on a nos jambes, qu'on patine et qu'on est les instigateurs, nous sommes en mesure de garder les grosses équipes sur la défensive. On gaspille tellement d'énergie à se défendre depuis quelques matchs qu'on se brûle en défensive et qu'on n'arrive plus à surclasser nos adversaires au chapitre de la vitesse. Et quand ça arrive, notre manque à gagner sur le plan physique se fait alors sentir et nous sommes nettement désavantagés», a fait remarquer un membre de l'organisation après le match de samedi.

Le Canadien a écoulé cinq pénalités mineures ou plus dans neuf de ses 19 derniers matchs. Il l'a fait 28 fois depuis le début de la saison, maintenant une fiche de 11-15-2 dans ces matchs.

«La fiche pourrait être plus mauvaise, mais elle ne dit pas tout. Elle ne dévoile pas le niveau de fatigue des joueurs. Nous devons absolument être plus disciplinés», a renchéri notre source.

Gomez plaide coupable

Hué copieusement au cours de la rencontre de samedi, qui portait à 23 son nombre de matchs consécutifs sans avoir marqué, Gomez a encaissé les critiques. Surtout celles reliées à l'indiscipline.

«Je suis le premier coupable, a-t-il reconnu. Je dois mettre plus d'effort et surtout éviter de me retrouver dans la boîte comme je l'ai fait à Boston. C'est le genre de punition complètement stupide qu'on doit éviter. Je dois donner l'exemple et je ne le fais pas du tout en ce moment. On est tous conscients du sérieux de la situation. On doit réagir et on va réagir. Mais en même temps, c'est une mauvaise passe comme toutes les équipes en connaissent.»

Le Canadien négociera avec Yemelin après la saison

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Vendredi, 25 mars 2011 12:01
Mise à jour le Vendredi, 25 mars 2011 12:06
Le Canadien et Alexei Yemelin arriveront-ils à s’entendre cette fois-ci ? Après deux tentatives avortées, les deux parties entameront de nouvelles négociations une fois la saison du Tricolore terminée. Il ne reste plus à souhaiter pour l’organisation montréalaise que le défenseur russe ne lui fausse pas à nouveau compagnie d’ici là.
Les chances d’un règlement sont toutefois meilleures puisqu’un nouveau joueur figure dans le portrait. Yemelin est en effet représenté par le très crédible Don Meehan, un des agents les plus réputés du monde du hockey. Si le conseiller d’affaires torontois réussit à le soustraire à l’influence de certains agents sévissant dans le milieu du hockey russe, il y a de bonnes raisons de croire qu’on le verra au prochain camp d’entraînement du Canadien.
Meehan compte d’ailleurs sur une personne travaillant à son service en Russie.
« J’ai eu des discussions avec Pierre Gauthier au sujet de Yemelin, indique-t-il à Rue Frontenac. À la fin de la saison du Canadien, on parlera sérieusement de contrat. »
Alexei Yemelin avec le Canadien ? C'est ce qu'espère Pierre Gauthier.  Photo d'archives
Meilleure saison
Choix de troisième ronde (84e) du Tricolore au repêchage de 2004, Yemelin vient de connaître sa meilleure saison dans la Ligue continentale de Russie (KHL).
Membre du AK Bars de Kazan, champion de la coupe Gagarin au cours des deux dernières années, il a marqué 11 buts et amassé 27 points en 52 matchs, tout en conservant un différentiel de plus 17.
Yemelin est reconnu aussi pour son style combatif.
Après Darcy Verot, Josh Gratton et Chris Simon, trois anciens matamores de la Ligue nationale, il a été le joueur le plus pénalisé de la KHL avec 117 minutes de punition.
Mesurant six pieds un pouce et pesant 223 livres, il célébrera son 25e anniversaire de naissance le 26 avril.
Après deux championnats, son équipe a subi l’élimination en deuxième ronde des séries, cette année, aux mains du Salavat d’Oufa, établi maintenant grand favori pour succéder au AK Bars.
La saison de Yemelin n’est toutefois pas terminée. Il fera partie de l’équipe nationale russe qui prendra part au championnat du monde. Le tournoi se tiendra du 29 avril au 15 mai dans les villes slovaques de Brastilava et de Kosice.

Entraînement du CH – Ni fouet ni torture

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Dimanche, 27 mars 2011 16:55
Mise à jour le Dimanche, 27 mars 2011 18:43
Au lendemain de sa troisième défaite consécutive par jeu blanc, une première depuis 1949 dans sa longue histoire comme on le sait tous, le Canadien a tenu un rare entraînement dominical. L’exercice ne s’est toutefois pas transformé en séance de torture.

Les joueurs ont travaillé rondement durant une heure, mais il n’y a pas eu de claquements de fouet, ni pleurs, ni grincements de dents.
Jacques Martin a pris les choses en main en dirigeant lui-même toutes les opérations.

L’entraînement a commencé et pris fin par du patinage.
Le tout s’est déroulé de façon professionnelle.
Le seul hic est qu’un congé a été décrété lundi, ce qui paraît plutôt surprenant dans les circonstances.

Une autre séance de travail aurait peut-être été indiquée avant de renouer avec la compétition, mardi. Mais à ce stade de la saison, les entraîneurs préfèrent que les joueurs conservent leurs énergies pour les matchs, c’est bien connu.
D’autant plus que bon nombre de joueurs soignent des bobos.

Cammalleri se sent mieux

Tomas Plekanec n’est pas le même depuis le retour de sa blessure et Michael Cammalleri ne semble pas en grande forme non plus. Mathieu Darche peine visiblement aussi à la tâche.
Encore là, ça fait partie des aléas du métier.

« Pour tout dire, il y a longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien », a affirmé
Cammalleri quand on lui a parlé de son état de santé.
C’est peut-être vrai, mais que peut-il dire en réalité ?
Comme il pouvait difficilement critiquer la décision de Martin de commander une séance d’entraînement un dimanche.

« C’était la chose à faire », a-t-il dit.
« L’exercice portait beaucoup sur le patinage et l’éthique de travail. On nous a remis sur le nez ce qu’on n’avait pas fait dans notre match de la veille.

« L’entraîneur (Martin) a agi en toute légitimité. »
Les joueurs ont pris leur trou. Ils n’avaient pas le choix.
« Il n’y a pas de frustration dans les troupes », a continué Cammalleri.

« Les gars sont irritables sur les bords, mais c’est ainsi qu’il doit en être. Il n’y a pas de mal à être sérieux quand les choses vont moins bien. On peut toujours faire des farces pour alléger l’atmosphère, mais une blague demeure une blague.
« C’est correct de reconnaître le sérieux de la situation dans laquelle on se trouve.»
Michael Cammalleri Photo d'archives Yvan Tremblay
Deux matchs à aller chercher
Malgré ses récents déboires, le Canadien est encore en bonne position pour participer aux séries éliminatoires.

S’il occupe toujours le sixième rang avec une victoire de moins que les Rangers, qui totalisent le même nombre de points que lui, c’est qu’un règlement institué cette saison donne le nombre de victoires remportées en temps réglementaire et en prolongation comme premier bris d’égalité.

Le Tricolore en compte quatre de plus que les Rangers.
Or, les Sabres de Buffalo, qui viennent au huitième échelon, ne sont plus que deux points derrière.

Disons que le Canadien aurait intérêt à ne pas tenter le diable à ses deux prochains matchs, contre les Thrashers et les Hurricanes, deux formations qu’il est capable de vaincre s’il s’en donne la peine.

Ne pas revivre 1928

La première chose à faire sera de marquer enfin un but, ce qu’il n’a pas fait à ses 186 dernières minutes et cinq secondes de jeu.

Tel que mentionné dans notre compte-rendu du match de samedi contre les Capitals, c’était la première fois depuis octobre 1949 que le Canadien subissait trois défaites d’affilée par blanchissage.

Comme on vous sait désireux de savoir si une équipe du Canadien a déjà été réduite au silence dans quatre matchs successifs, sachez que c’est arrivé en février 1928.

Il faut dire aussi que les jeux blancs étaient courants à cette époque. Le Tricolore n’avait accordé que trois buts au cours de cette séquence de quatre rencontres.

Il avait réussi lui-même 13 blanchissages lors de la saison 1927-1928 avec son gardien George Hainsworth, qui avait succédé au grand Georges Vézina à la mort de celui-ci.

La saison suivante, Hainsworth avait inscrit 22 blanchissages dans un calendrier de 44 matchs, conservant une moyenne de 0,92 but accordé par match.

Retour à d’anciens trios

Pour relancer son attaque déficiente, Jacques Martin pourrait avoir recours à des trios qui ont connu un certain succès.

Andrei Kostitsyn et Travis Moen ont retrouvé place aux côtés de Lars Eller à l’entraînement de dimanche.

Jeff Halpern s’entraînait à l’aile droite en compagnie de Plekanec et Cammalleri pendant que Darche remplaçait Moen aux côtés de Scott Gomez et Brian Gionta.
Enfin, on retrouvait Benoit Pouliot et David Desharnais avec Ryan White.

EN QUELQUES LIGNES…

• Un groupe d’anciens des Redmen de McGill a fait parvenir un message à Martin Raymond, ancien maître d’œuvre du programme de hockey de cette institution dont l’équipe participera pour la première fois à la finale canadienne universitaire, dimanche soir. « Même si Martin travaille maintenant avec le Lightning de Tampa Bay, les Redmen obtiennent aujourd’hui le fruit de son dur labeur déployé au cours de ses longues années à McGill , a dit Darche. Nous sommes contents pour lui et pour McGill. »

• Darche est élogieux aussi envers l’entraîneur actuel, Kelly Nobes. « J’ai joué avec lui, a-t-il souligné. C’est un type combatif. Je suis sûr qu’il réussit à soutirer le maximum de ses joueurs avec sa force de caractère. »

• La popularité du Canadien ne se dément pas malgré les difficultés qu’il a éprouvées au cours de la dernière semaine. Encore une fois, les amateurs se pressaient dans les baies vitrées entourant la patinoire d’entraînement au Complexe sportif de Brossard.

Alex Tanguay partage ses secrets en tirs de barrage

(CKAC Sports) - Selon le Calgary Herald, Alex Tanguay est le joueur qui a marqué le plus de buts cette saison en situation de tirs de barrage. Et le joueur des Flames n'a pas hésité à partager "sa science" avec le quotidien albertain.
Tanguay a marqué 10 fois en fusillade cette saison, dont quatre ont constitué le filet décisif dans une victoire des Flames. Ces derniers dominent d'ailleurs la LNH avec neuf gains en fusillade.

Peu superticieux ou inquiet de dévoiler des secrets à ses adversaires, l'attaquant de 31 ans a dit préférer le tir des poignets en échappée.

«Je vois d'abord ce que m'offre le gardien adverse et c'est sûr que je tire si une option s'ouvre à moi. C'est le jeu le plus simple, car tu n'as pas à t'inquiéter de l'état de la glace ou de perdre la rondelle en tentant de tenter une manoeuvre pour déjouer le gardien.»

Il essaie aussi de demeurer dans la surface de jeu qui a été nettoyée pour les tirs de barrage.

«Après la période de prolongation, il y a des fissures un peu partout, confie Tanguay. Tu ne veux pas voir la rondelle bondir sur ton bâton. Je me présente avec une bonne vitesse, mais pas trop vite pour demeurer en contrôle. Je ne pense pas trop non plus à ce que je vais faire.»

C'est ce que Tanguay a conseillé aussi à Jarome Iginla dont les insuccès en tirs de barrage (7 buts en 28 chances) sont bien documentés.

«Il a tellement de talent, dit-il de Iginla. Quand il se présente en échappée durant un match, habituellement il marque, mais en tirs de barrage, non. Il pense trop je crois.»

Avec 16 tentatives cette saison, Tanguay a été le plus utilisé en tirs de barrage dans la LNH. Il s'est amené à Calgary avec un faible pourcentage de réussite (29,2%). Sa nouvelle confiance a transformé son taux d'efficacité à 62,5% en 2010-11.

Avec The Calgary Herald

Qui marquera le prochain but du CH ?

(CKAC Sports) - Tom Pyatt était loin de se douter qu'il allait marquer le dernier but du Canadien avant que l'équipe ne s'enfonce dans une disette de plus de trois matchs sans but.

Pyatt a réussi son "exploit" à 13:55 de la troisième période lors du massacre du Wild, 8 à 1, au Minnesota, le 20 mars dernier.

Un plombier ou un haut salarié ?


Depuis, c'est la panne sèche. Plus de 186 minutes sans but. Le néant.

On se demande maintenant qui sera en mesure de secouer la léthargie et à voir les canons de l'équipe poursuivre leur traversée du désert, ça pourrait bien être un plombier qui noircisse enfin la feuille de pointage.

Pourquoi pas Pyatt ? Il n'a que deux buts en 57 matchs, mais il a sans doute moins de pression que ceux qui touchent des millions pour remplir le filet.

Encore loin de la marque de 1928

Après qu'elle ait inscrit son plus haut total de buts en un seul match au Minnesota, la troupe de Jacques Martin a ensuite été tenue en respect par les Sabres, les Bruins et les Capitals.

En 1949, le CH avait aussi été tenu au silence trois matchs d'affilée. Ça fait maintenant 186 minutes et 5 secondes que le Tricolore n'a pas marqué.

C'est encore bien loin du record de médiocrité et des 320 minutes et 57 secondes sans but de l'édition bleu-blanc-rouge de 1928.

Les joueurs du Tricolore devraient être blanchis contre Atlanta, mardi, et le lendemain en Caroline avant de s'inquiéter de cette marque peu envieuse lors du match suivant face aux Devils.

Si on se rend là, la ville sera probablement à feu et à sang. Vivement un but !

Le CH ne marque plus, Ben Maxwell inscrit son 1er but

(CKAC Sports) - Ben Maxwell est un homme patient. Il lui aura fallu 25 matchs dans la LNH, étalés sur trois saisons, et une transaction pour que le centre marque son premier but dans la grande ligue.
Un texte de Jean-Mychel Guimond

«L'attente a été longue !», s'est exclamé Maxwell qui affrontera le Tricolore, mardi au Centre Bell. anche après-midi.

Le but inscrit lors de la victoire des Thrashers 5-4 en fusillade contre les Sénateurs d'Ottawa, dimanche après-midi, était en même temps son premier point dans la LNH. Il a ajouté une passe sur le but de Mark Stuart en troisième période.

«J'ai joué mon premier match en 2008 (avec le Canadien). Je suis heureux d'avoir brisé la glace. Ron Hainsey et Dustin Byfuglien ont fait du bon travail. Byfuglien a décoché un bon tir qui a obligé le gardien à faire un déplacement latéral. Je n'ai eu qu'à pousser la rondelle dans le filet», a expliqué le centre de 22 ans.

Son père assistait au match

Le gardien Chris Mason était très heureux pour son jeune coéquipier. «Je sais qu'il était nerveux en arrivant ici. Il ne connaissait personne. C'est un travaillant. Il donnait son maximum durant les entraînements. Marquer son premier but dans la LNH est toujours une étape importante. C'est fantastique pour lui, avec son père qui a tout vu. Il ne pouvait demander mieux. Pour un père, voir son fils réaliser son rêve, ça n'a pas de prix», a mentionné Mason après la rencontre.

Choix de deuxième ronde du Canadien en 2006, Maxwell a été échangé aux Thrashers en février dernier contre Brent Sopel et Nigel Dawes. Il a disputé cinq matchs à Atlanta, récoltant un but et une passe. Il présente un différentiel de zéro.

Avec The Atlanta Journal-Constitution et atlantathrashers.com

«On perd un de nos meilleurs défenseurs» -Alain Vigneault

(CKAC Sports) - La 50e victoire des Canucks de Vancouver pourrait avoir un goût bien amer.
Dans le triomphe de 4-1 des Canucks face aux Blue Jackets, Dan Hamhuis a subi sa deuxième commotion cérébrale en autant de mois, la quatrième de sa carrière.

Avec six matchs à faire au calendrier pour la troupe d'Alain Vigneault, la nouvelle a eu l'effet d'une douche froide.

«Il a été l'un de nos meilleurs défenseurs cette saison, a confié l'entraîneur des Canucks. Je pouvais compter sur lui autant offensivement que défensivement. Cette blessure fait partie du hockey et ce n'est pas la première fois que cela survient. Il faudra s'y faire.»

La recrue Chris Tanev devrait remplacer Hamhuisau sein de l'unité défensive des meneurs au classement de la LNH.

Un accident

Hamhuis, qui menait les Canucks avec une fiche de + 29, s'est blessé quand sa tête a heurté la glace après une collision avec son coéquipier Kevin Bieksa et Rick Nash des Blue Jackets.

Il avait raté cinq matchs après avoir quitté l match du 9 février contre Anaheim. Il avait été mis en échec par Ryan Getzlaf.

«Il m'a épuisé» -Dan Bylsma s'est entraîné avec Crosby

(CKAC Sports) - Sidney Crosby, à l'écart du jeu depuis le 6 janvier en raison d'une commotion cérébrale, continue de progresser sur la glace.
Un texte de Jean-Mychel Guimond

Crosby patine en compagnie des autres blessés des Penguins, comme Mark Letestu et Nick Johnson.

Selon ce qu'a rapporté Yvon Pedneault à l'émission Sports du lit, des rumeurs circulent selon lesquelles le capitaine des Penguins serait prêt à revenir au jeu pour le début des séries éliminatoires.

Pas de date de retour


L'entraîneur-chef Dan Bylsma ne veut pas prédire une date de retour au jeu pour son joueur de centre. Il est néanmoins impressionné par le niveau d'intensité affiché par Crosby à l'entraînement dimanche.

«J'étais sur la glace avec lui. J'ai quitté la patinoire avant qu'il ait terminé. Il m'a épuisé», a mentionné Bylsma.

«Bien entendu, je suis encouragé de voir Crosby sur la glace, malgré l'épreuve qu'il traverse en ce moment.» a ajouté l'entraîneur des Penguins.

Du lobbying auprès des médecins ?

Si Crosby veut revenir pour les séries éliminatoires, il devra obtenir rapidement le feu vert des médecins pour s'entraîner avec contacts. Selon Bylsma, le numéro 87 ne met pas de pression sur le personnel médical pour précipiter son retour.

«Si Crosby fait du lobbying auprès des médecins de l'équipe, il n'a pas mis le groupe d'entraîneur au courant», a précisé Bylsma.

Avec Pittsburgh Post-Gazette

«Le capitaine doit se lever» -Jacques Demers

(CKAC Sports) - La récente série de trois défaites par jeu blanc du Canadien continue de faire jaser chez les intervenants affectés à la couverture de l'équipe.
Un texte de Jean-Mychel Guimond

En entrevue à l'émission Sport du lit, Jacques Demers s'est dit gêné par la performance de l'équipe samedi soir contre les Capitals de Washington au Centre Bell.

«J'étais présent au match et il n'y avait pas d'émotion, pas d'intensité», a déploré l'ancien entraîneur aux animateurs Michel Langevin et Gabriel Grégoire.

Jacques Martin a-t-il encore l'attention des joueurs?

Sans pointer du doigt Brian Gionta, le «coach» aimerait que le capitaine du Tricolore s'implique davantage. «En tant que capitaine, Gionta doit se lever et mener son équipe, exercer son leadership», a mentionné Demers.

Jacques Demers ne croit pas les ouï-dire selon lesquels l'entraîneur-chef Jacques Martin aurait perdu son vestiaire. «Il est très difficile d'être délogé quand tu (Martin) es appuyé à 100% par Pierre Gauthier», a-t-il expliqué.

Il se peut que certains joueurs n'apprécient pas Martin, mais selon Demers, ce n'est pas une raison pour ne pas performer à la hauteur des attentes.

Conflit entre jeunes et vétérans?

«Si tu n'aimes pas l'entraîneur, propose des solutions. Il faut que les joueurs soient satisfaits d'eux-mêmes. Il faut qu'ils fassent tout pour gagner, travailler en équipe pour les partisans et suivre les meneurs. Le système est en place, il suffit de revenir à la base et d'ajouter de l'émotion et de l'intensité», a ajouté Demers.

L'ex-entraîneur et gagnant de la Coupe Stanley en 1993 pense qu'il y a une «guerre» dans le vestiaire entre les jeunes et les vétérans. «Laisser les jeunes s'exprimer et laisser P.K. Subban avoir du plaisir sur la glace», martèle Jacques Demers.

Écoutez la chronique de Jacques Demers à l'émission Sports du Lit.

Ovechkin de retour à l'entraînement

(CKAC Sports) Alex Ovechkin a rejoint les Capitals à l'entraînement lundi matin, laissant présager qu'il pourrait être de retour au jeu avant les séries éliminatoires.
Ovechkin n'a pas joué depuis le 18 mars. Il était à l'infirmerie pour une blessure non dévoilée, qu'il traînait depuis plusieurs mois. Les Caps ont jugé plus sage de lui accorder un congé de quelques jours pour qu'il soit fin prêt lors des séries élminatoires.

La vedette russe sera apparemment de retour plus rapidement de prévu. «Je me sens, prêt, on verra demain», a-t-il déclaré en vue du match de mardi entre Washington et la Caroline.

L'entraîneur Bruce Boudreau s'est montré plus prudent, laissant savoir que son capitaine pourrait être de retour à la fin de la semaine.

Le centre Jason Arnott a aussi participé à l'entraînement, avec contacts, et sera vraisemblablement de retour cette semaine.

Ryan Miller honoré par la LNH

(CKAC Sports) Les récentes performances du gardien des Sabres Ryan Miller, de l'aillier droit des Ducks Corey Perry et du gardien des Rangers Henrik Lundvist leur ont valu les titres d'étoiles de la semaine de la LNH.
La première étoile, Ryan Miller a aidé les Sabres (38-28-9) à renforcer leurs chances de participer aux séries éliminatoires, avec trois victoires dont deux blanchissages la semaine dernière, montrant une moyenne de buts alloués de 0.67 et taux d'efficacité de .976.

Les Sabres (85 points) sont toujours au huitième rang dans l'Est, devançant les Hurricanes (80 points), et à seulement deux points du CH.

Le gardien de 30 ans a arrêté 83 des 85 tirs en direction de son but la semaine dernière, contribuant ainsi au cauchemar du Canadien. Il n'avait laissé passé aucune des 31 tentatives du Tricolore mardi dernier.

Miller a battu son record personnel en saison régulière avec une fiche de 33-21-8, une moyenne de 2.58 et un taux d'efficacité de .916 en 63 apparitions. Avec ses 220 victoires au sein des Sabres, il n'est plus qu'à 14 gains du record de la franchise détenu par Dominik Hasek.

Perry a pour sa part récolté cinq buts, dont un victorieux, lorsque les Ducks (42-28-5) se sont hissés au septième rang dans l'Association Ouest avec deux victoires en trois matchs. Perry domine la LNH avec 44 buts cette saison.

Finalement, Lundqvist a présenté une fiche de 2-0-1 avec une moyenne de 0,32 et un taux d'efficacité de .987. Ses deux victoires ont été acquises par jeu blanc (1-0 contre les Panthers de la Floride et 1-0 face aux Bruins de Boston).

Avec la Presse Canadienne

Le hockey de la ligue nationale est tout simplement trop dangereux

(CKAC Sports) - La ligue nationale peut difficilement défendre le fait que son circuit est devenu tout simplement trop dangereux. Le nombre de joueurs blessés dans la ligue nationale est ahurissant.
D'ailleurs, une étude effectuée par le Globe and Mail nous démontre clairement que de demeurer en santé dans ce circuit tient pratiquement du miracle.

Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que les joueurs étoiles du circuit n'échappent pas à l'épidémie. Si la ligue espère vendre son sport avec ses joueurs vedettes, la tâche s'avère de plus en plus difficile. Notons qu'en ce moment, Sidney Crosby, Evgeni Malkin, Alex Ovechkin, Marc Savard, Daniel Alfredsson, Derek Roy, Patrick Sharp, Pavel Datsyuk, Johan Franzen, Ales Hemsky, Taylor Hall, Anze Kopitar, Tomas Vokoun, Justin Williams, Andrei Markov, Zach Parise, Dan Hamhuis, Mark Streit, Alex Frolov, Sergei Gonchar, Chris Pronger, Ed Jovanovski, Paul Kariya, David Perron, Mike Green et Jason Arnott sont tous blessés. On parle ici d'un groupe de joueurs qui pourrait former une équipe étoile.

À cette liste, on peut ajouter un paquet d'autres joueurs élites qui ont aussi raté des matchs dus à des blessures. Voici donc une liste prolongée de joueurs élites qui ont raté au moins 5 matchs cette saison :

Teemu Selanne, Ryan Getzlav, Jonas Hiller, Nik Antropov, Jason Pominville, Patrick Kane, Brad Richards, Henrik Zetterberg, Niklas Lidstrom, Mike Modano, Jordan Eberle, Drew Doughty, Mikko Koivu, Tomas Plekanec, Mike Cammalleri, David Legwand, J.P. Dumont, Martin Brodeur, Kyle Okposo, Rick Dipietro, Marian Gaborik, Marc Staal, Chris Drury, Jason Spezza, Alex Kovalev, Shane Doan, Dan Boyle, T.J. Oshie, Jaroslav Halak, Vincent Lecavalier, Simon Gagné, Dion Phaneuf, Alex Burrows, Alex Semin.

L'étude du Globe and Mail nous démontre que cette saison, en moyenne, les Islanders sont privés d'une moyenne de 7 joueurs réguliers dans l'alignement par match. Le pire ratio de la ligue nationale.

Le Canadien se retrouve au 17e rang de la ligue nationale avec une moyenne de 2.62 matchs perdus par match dû aux blessures.

Cette saison, le Canadien a habillé 34 joueurs différents pour remplir quotidiennement son alignement de 20 joueurs. L'an dernier 39 joueurs différents ont revêtu l'uniforme bleu-blanc-rouge. En 2008-09 le chiffre s'élevait à 35.

Au total, 6751 matchs ont été ratés par des joueurs blessés cette saison dans la LNH. C'est une moyenne de 255 par équipe, ou l'équivalent de 2.7 joueurs par équipe qui ratent une saison complète!

Toujours selon le Globe and Mail, on se dirige vers une saison qui verra une centaine de joueurs rater des matchs, à cause de commotions cérébrales.

Conclusion de cette histoire, il n'y a pas que les coups à la tête qui causent des blessures. Le problème est propagé à tous les niveaux de ce sport. La rapidité du jeu et la force des joueurs ont rendu le hockey de la ligue nationale un sport dangereux à tous les niveaux.

Retour des Nordiques: la passion des partisans ne suffit pas

MONTRÉAL - Pour espérer connaître du succès à long terme à Québec, une équipe de la Ligue nationale de hockey devra miser davantage que sur la passion des amateurs de la région.

C'est la conclusion à laquelle on en arrive lorsqu'on prend connaissance du deuxième volet d'une étude réalisée par le Conference Board du Canada dans le cadre de la série «Jouer dans les ligues majeures: Qu'est-ce qui fait le succès des équipes de sports professionnels?»

«Certes, la passion des supporters compte pour beaucoup dans le succès des concessions de sport professionnel, mais elle ne suffit pas. Dans ce domaine, la réussite dépend aussi de l'existence de certaines conditions fondamentales sur le marché», a expliqué Mario Lefebvre, directeur du Centre des études municipales et co-auteur de cette série avec Glen Hodgson.

L'engouement pour le retour d'une équipe de la LNH à Québec ne fait aucun doute. Le 2 octobre dernier, une foule estimée à 60 000 personnes a participé à la Marche bleue sur les plaines d'Abraham pour appuyer la construction d'un amphithéâtre et le retour d'une équipe de la LNH dans la Vieille Capitale.

Et le mois dernier, le gouvernement provincial et la Ville de Québec ont annoncé qu'ils s'engageaient dans les coûts de construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec, évalué à 400 millions $.

Selon l'étude du CBC, le succès ou l'échec d'une concession de sport professionnel repose sur ces quatres conditions fondamentales: la taille démographique du marché; le niveau des revenus; une solide présence d'entreprises et l'égalité des conditions.

Des partisans oui, mais pas n'importe lesquels

Pour connaître du succès à long terme, l'étude du CBC établit notamment qu'une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH) au Canada a besoin d'un peu plus de 800 000 supporters en puissance (quatre matchs hors-concours plus 41 matchs de la saison régulière, multiplés par une moyenne de 18 000 spectateurs par rencontre).

Et comme les billets pour assister à un match de sport professionnel sont coûteux, une équipe doit pouvoir compter sur des partisans relativement bien rémunérés. Fait intéressant à ce niveau, Québec (28 159 $) et Winnipeg (29 302 $), qui cherchent à récupérer des équipes de la LNH, disposent d'un revenu disponible par habitant supérieur à celui de Montréal.

L'étude précise aussi que la présence d'entreprises constitue un facteur déterminant dans l'optique de la vente des loges corporatives. Si Toronto vient en tête de liste avec 36 pour cent des 800 sociétés les plus importantes au pays, Québec n'en compte que 17, soit seulement deux pour
cent.

Finalement en ce qui a trait à l'égalité des conditions, le CBC considère deux éléments, soit le taux de change et le fardeau fiscal qui, selon les cas, peuvent désavantager les concessions canadiennes.

«Les perspectives économiques ne figurent pas au nombre des considérations fondamentales, parce qu'elles sont appelées à fluctuer dans tous les marchés», a ajouté Mario Lefebvre.

Le prochain volet de la série, dont la parution est prévue pour le début avril, utilisera les quatre conditions fondamentales énumérées dans le rapport pour expliquer les départs des Nordiques de Québec et des Jets de Winnipeg et établir si ces équipes pourraient être rentables aujourd'hui.

Dans le premier volet de cette étude le mois dernier, le CBC avait établi que les équipes canadiennes de sport professionnel totalisent des revenus de près de 1,5 milliard $ par an. Les six équipes canadiennes de la LNH à elles seules générent des revenus d'environ 750 millions $ par an pour l'économie canadienne.

Par Marc Delbès

Le Québec, «une province moumoune» dit Patrick Roy

(CKAC Sports) L'ancien gardien de but du Canadien Patrick Roy y est encore une fois allé d'une déclaration choc, lundi, en déclarant que les gouvernements ne devraient pas intervenir dans les cas de violence au hockey.
«C'est sur que nous, au hockey, on est rendu un peu puriste. Ce qui me gosse beaucoup, c'est qu'à chaque fois qu'arrive un évènement, il y a une enquête», a-t-il avancé sur les ondes du FM93 de Québec. Selon lui, les interventions de la justice véhiculent une mauvaise perception du sport.

«On commence à faire province moumoune pas mal», ne s'est pas gêné d'ajouter le directeur gérant et entraîneur-chef des Remparts de Québec. Le Québec gérerait différemment la violence au hockey que ses voisins des États-Unis et du reste du Canada

Malhotra: chirurgie pour sauver sa vue mardi

VANCOUVER - Manny Malhotra doit subir une opération à l'oeil mardi. Les Canucks de Vancouver n'ont fait aucune annonce concernant leur vétéran centre, mais la vedette de la NBA Steve Nash a donné des nouvelles de l'état de Malhotra par l'entremise de son compte Twitter lundi après-midi.
«Mon beau-frère Manny Malhotra des Canucks de Vancouver a besoin que la chirurgie à son oeil soit réussie demain pour sauver son oeil et sa vue», a écrit Nash.

Malhotra est marié avec la soeur de Nash, Joann. L'attaquant de 30 ans s'est blessé le 16 mars lorsqu'une passe a dévié sur le bâton du défenseur de l'Avalanche du Colorado Erik Johnson pour atteindre son oeil gauche. Malhotra ne porte pas de visière.

Les Canucks ont dit le 21 mars qu'il ne reviendrait pas de la saison. Un porte-parole a indiqué lundi que l'équipe n'allait émettre aucune autre mise à jour sur son état.

Les Pens signent Paul Thompson

(CKAC Sports) - Les Penguins de Pittsburgh ont offert un contrat de deux ans au jeune attaquant universitaire Paul Thompson.
L'entente entre les Penguins et Thompson a été conclue lundi et offre un contrat de base de recrue au joueur américain de 6'0'', 210 livres.

Évoluant depuis quatre saisons pour l'Université du New Hampshire, Paul Thompson a été élu le Joueur de l'année universitaire pour l'est des États-Unis. En 2010-2011, il a disputé 39 parties, a marqué 28 buts et récolté 24 mentions d'aide pour un total de 52 points, ce qui lui a permis d'être le meilleur pointeur de la ligue.

Il a également aidé son équipe, les Wildcats, à se rendre jusqu'en finale régionale du tournoi de la NCAA où ils se sont avoués vaincus, 2-1, face à Notre-Dame, dimanche.

En quatre saisons avec l'Université du New Hampshire, Thompson a marqué 57 buts, obtenu 55 mentions d'aide pour un total de 112 points.

(Source : NHL.com)

Les Leafs devront-ils regarder les séries à la télé pour la 6e année consécutive?

TORONTO - Les statistiques ne sont pas du côté des Maple Leafs de Toronto. Ni le temps. Il y avait un brin de mélancolie dans l'air quand les joueurs des Leafs ont sauté sur la glace pour leur entraînement, lundi.
Ils se préparent à recevoir les Sabres de Buffalo mardi au Centre Air Canada. Avec seulement six matchs à jouer cette saison et à sept points d'une place en séries, le désespoir de la situation est impossible à ignorer. Malgré une impressionnante fiche de 15-7-5 depuis la pause du match des
étoiles, les Maple Leafs regarderont probablement les séries à la télévision pour une sixième année de suite.

«Je pense que nous avons joué comme une équipe en séries durant toute la deuxième moitié (de la saison), honnêtement, a noté l'attaquant Clarke MacArthur. J'ai l'impression que nous avons fait du très bon boulot en cette deuxième moitié et nous méritons d'être là où nous sommes présentement.»

Pour pouvoir continuer à espérer, les Leafs doivent battre les Sabres, une tâche qui ne s'annonce pas si facile. Occupant le huitième rang, les Sabres ont presque le même dossier que les Maple Leafs depuis le match des étoiles, soit 15-7-4.

«Ç'a été un mois épuisant, a admis MacArthur. Nous avons gagné trois ou quatre matchs de suite à quelques reprises et personne ne perd. C'est difficile. Comme équipe, nous avons bataillé fort, je suis fier des gars. En espérant que nous gagnerons aussi demain pour pouvoir respirer un
peu.»

En bout de ligne, les Maple Leafs ont besoin de gagner leurs six derniers matchs, en aucun cas cette saison ils ont aligné plus de quatre victoires, et espérer que l'une des équipes devant eux s'écroule d'ici la fin.

Le maximum de points que peuvent obtenir les Torontois est de 90 points. Le Canadien de Montréal, sixième, et les Rangers de New York, septièmes, n'ont besoin que de deux victoires lors de leurs six derniers matchs pour dépasser ce total, alors que les Sabres doivent remporter trois de leurs sept dernières rencontres pour obtenir 91 points.

«Il faudrait aussi dépasser les Hurricanes de la Caroline au neuvième rang. On est dans une position où il faut compter sur les autres équipes. Tu aimerais évidemment être dans les séries et être en contrôle de ton destin, mais ce n'est pas notre situation et c'est correct, a dit le gardien James Reimer. Ça va ajouter beaucoup de caractère dans ce vestiaire, nous continuerons à travailler fort et à nous battre.»

Si les Maple Leafs ne réussissent pas le tour de force de se tailler une place en séries, encore une fois, ils se souviendront de la séquence de 3-7-3 qu'ils ont connue plus tôt cette saison.

«Novembre nous a tués, a admis MacArthur. Nous avons perdu quelques joueurs clés (en raison de blessures) comme Dion (Phaneuf), Colby (Armstrong). (...) Les bonnes équipes trouvent un moyen de gagner quand elles perdent leurs joueurs clés. Je pense seulement que nous avons une jeune équipe et que nous tentons de trouver comment on doit faire les choses. Ça prend du temps.»

Et le temps commence à presser.

(Un texte de Chris Johnston)

Mauvaise nouvelle pour les Kings de Los Angeles

(CKAC Sports) - Blessé à la cheville durant le match de samedi dernier, Anze Kopitar ratera le reste de la saison. Le talentueux joueur de centre devra subir une intervention chirurgicale.
C'est ce qu'a annoncé l'équipe lundi en fin d'après-midi après qu'Anze Kopitar ait subi un examen d'imagerie à résonance magnétique qui a confirmé qu'il devait être opéré à la cheville afin de réparer des ligament déchirés. La chirurgie devrait avoir lieu mercredi et Kopitar pourra amorcer sa période de réadaptation immédiatement après.

Alors que l'équipe avait sous-entendu qu'il serait absent pour six semaines, l'organisation parle maintenant d'une absence d'une durée indéterminée. Rappelons que Kopitar s'est blessé lors de la deuxième période du match de samedi dernier alors que les Kings recevaient l'Avalanche du Colorado, match remporté 4-1 par les Kings.

Kopitar qui mène les Kings avec 75 points va certainement manquer à sa formation alors qu'elle bataille pour conserver sa cinquième position dans l'Ouest, ex-æquo avec les Predators de Nashville et qu'elle n'est qu'à un seul point des Coyotes de Phoenix au quatrième rang.

Victoire importante des Hawks contre les Wings

(CKAC Sports) - Alors que les Blackhawks de Chicago tentent désespérément de s'accrocher à la huitième position dans l'Ouest et de se qualifier pour les séries, les champions de la dernière Coupe Stanley ont vaincu les puissants Red Wings de Detroit, 3-2, en prolongation lundi soir.
Si les Red Wings de Detroit savent déjà qu'ils ont leur billet pour les séries éliminatoires, rien n'est plus certain pour les Blackhawks de Chicago, champions de la Coupe Stanley, qui tentent tant bien que mal de conserver leur huitième position dans l'Ouest et accéder aux séries afin de pouvoir défendre leur titre de champions de la LNH.

Jonathan Toews a bien amorcé la rencontre pour les Hawks en marquant son 31e but de la saison dès les premières minutes de la rencontre. Mais moins de cinq minutes plus tard, Nicklas Lidstrom a nivelé la marque pour les Red Wings avec son 15e but.

Alors qu'ils bénéficiaient d'un jeu de puissance à la suite de la pénalité à Darren Helm, les Hawks ont repris les devants 2-1 grâce au 6e but de Brent Seabrook qui a accepté des passes de Patrick Kane (41) et Marian Hossa (29).

En deuxième période, les Blackhawks ont dominé au chapitre des tirs au but, 16-9, mais les deux gardiens ont été intraitables.

En début de troisième, les Wings ont de nouveau égalisé le pointage, 2-2, lorsqu'Henrik Zetterberg (23) a déjoué le gardien des Hawks, Corey Crawford en avantage numérique.

Et alors qu'il ne restait que 3,7 secondes au match, Patrick Kane s'est amené en zone des Wings et grâce à sa détermination et son bon contrôle de la rondelle a forcé Henrik Zetterberg à écoper d'une pénalité pour l'avoir accroché.

Les Hawks ont donc amorcé la prolongation en avantage numérique et jouaient à quatre contre trois. Il n'a d'ailleurs fallu que 51 secondes pour que l'ancien des Wings, Marian Hossa, donne la victoire aux siens en inscrivant son 23e but de la saison sur des aides de Patrick Kane (42) et Duncan Keith (35). C'était le premier but de Hossa contre son ancienne équipe.

Deux précieux points
Grâce à cette victoire en prolongation et leurs 90 points, les Blackhawks grimpent momentanément devant les Ducks d'Anaheim en septième position, mais les Ducks affrontent l'Avalanche du Colorado en fin de soirée et les Hawks pourraient revenir à la huitième position si les Ducks l'emportent. Mais cette huitième position est toutefois plus confortable puisqu'ils ont maintenant trois points d'avance sur les Flames de Calgary qui trônent à la neuvième position, mais qui ont joué deux matchs de plus.

Bertuzzi est expulsé du match
Rappelons aussi que Todd Bertuzzi a été expulsé de la rencontre en première période lorsqu'il a asséné un coup à la tête de Ryan Johnson.

T.J. Oshie ne se présente pas à l'entraînement des Blues

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/t.j.-oshie-ne-se-presente-pas-a-l-entrainement-des-67373.html

ST. LOUIS - L'attaquant des Blues de St. Louis T.J. Oshie était un absent surprise à l'entraînement lundi, et l'équipe a dit que c'était une absence injustifiée.
L'entraîneur Davis Payne a dit après l'entraînement qu'il avait parlé avec le directeur général Doug Armstrong concernant les mesures disciplinaires appropriées. Il est probable qu'Oshie rate le match de mardi soir à domicile contre le Wild du Minnesota.

Les Blues avaient suspendu le joueur de centre Patrik Berglund pour un match la saison dernière après qu'il eut raté un entraînement parce qu'il s'était levé trop tard. Oshie a raté 31 matchs plus tôt cette saison en raison d'une fracture de la cheville.

LHJMQ: Victo continue de surprendre

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/lhjmq-victo-continue-de-surprendre-67384.html

(CKAC Sports) - Il n'y avait qu'un seul match de séries éliminatoires lundi soir dans la LHJMQ. Les Tigres de Victoriaville l'ont emporté 6-3 contre le Titan d'Acadie-Bathurst et prennent les devants 3-0 dans cette série huitième de finale.
De retour à Victoriaville après avoir causé une certaine surprise en remportant les deux premières rencontres disputées en sol néo-brunswickois contre une formation mieux classée qu'eux, les Tigres n'ont pas perdu de temps et ont pris les devants 2-0 dans le troisième match de cette série après seulement trois minutes de jeu grâce aux buts de Guillaume Goulet (2) et Troy Vance (1). Le gardien du Titan, Olivier Roy a d'ailleurs quitté le match après avoir accordé deux buts en quatre lancers. Il a été remplacé par Robert Steeves qui a terminé la rencontre. Malgré sa domination au chapitre des tirs au buts (21-12), le Titan s'est buté au gardien David Honzik qui a été solide pour les Tigres.

En deuxième, Victo a augmenté son avance à 4-1 lorsque Guillaume Goulet a inscrit son troisième des séries, son deuxième de la soirée et Étienne St-Germain a marqué son deuxième but en avantage numérique. Auparavant, le Titan s'était inscrit au pointage avec le premier but de Sébastien Trudeau.

En troisième, trois des quatre buts ont été marqués grâce aux unités spéciales. D'abord, Guillaume Naud a porté l'avance de Victoriaville à 5-1. Puis en désavantage numérique, David Gilbert a réduit l'écart à 5-2. Mais en avantage numérique, Philippe Maillet a de nouveau creusé l'écart à quatre buts pour Victo. Finalement, dans une cause perdante, Sébastien Trudeau a inscrit son deuxième de la soirée pour le Titan.

Marque finale Tigres de Victoriaville 6 - Titan d'Acadie-Bathurst 3

Le 4e match de cette huitième de finale aura lieu mercredi soir à Victoriaville.

*VIDÉO* Crosby à l'entraînement, mais pas de date précise de retour au jeu

(CKAC Sports) - Il a peut-être recommencé à patiner et il ne semble pas avoir perdu sa touche, mais Sidney Crosby a encore des étapes à franchir avant de pouvoir revenir au jeu.
C'est ce qu'affirme Bob McKenzie sur son blogue lundi soir. Selon l'analyste de TSN, Sidney Crosby sera de retour au jeu seulement s'il est complètement rétabli. Selon ses sources, le clan Crosby ne prendra aucune chance avec la santé de son poulain.

Pourtant, on a tous vu les images où on voit Crosby patiner avec intensité. Même son entraîneur, Dan Bylsma, a été impressionné par la forme de son attaquant vedette qui est à l'écart du jeu depuis le 6 janvier dernier en raison d'une commotion cérébrale.

Mais McKenzie explique qu'il faut être patient. Sidney Crosby n'est qu'au premier stade d'un processus de rétablissement qui en compte trois. À ce stade-ci, Crosby peut patiner par lui-même tout en augmentant l'intensité et la durée des séances.

Si tout va bien, il pourra rejoindre ses coéquipiers lors des entraînements quotidiens des Penguins. Toutefois, au stade numéro deux, Crosby ne peut pas encore être soumis à des mises en échec. Comme l'écrit Mckenzie, «il participera aux exercices sans contact pour s'habituer à être entouré de 20 joueurs et tenter de retrouver la forme et la vitesse d'un joueur de la LNH.»

Finalement, au troisième et dernier stade, Crosby sera réintégré à part entière aux entraînements des siens. À cette étape, les contacts sont permis et justement, on évaluera comment son corps et surtout son cerveau, réagiront à ces mises en échec.

Comme le souligne si bien Bob McKenzie, il est impossible de savoir la durée que prendra chacune de ces étapes. Parle-t-on de jours, de semaines? Personne ne peut le garantir formellement. Comme on ne peut pas prévoir aussi si l'état de santé de Cosby va toujours continuer de s'améliorer, il pourrait y avoir des moments de régression.

C'est évident qu'un athlète de la trempe de Crosby ne veut certainement pas rater les séries et il va tout faire pour revenir au jeu à temps, mais personne ne peut dire si cela va se réaliser. La seule certitude, il sera de retour lorsqu'il sera de nouveau en santé et ça c'est son agent, Pat Brisson qui le garantit!