mardi 12 avril 2011

La loterie du premier choix, c'est ce soir


(CKAC Sports) - Quelle sera l'équipe qui héritera du tout premier choix au repêchage de 2011 ?
La réponse sera connue mardi soir autour de 20h, alors que la LNH procédera à son tirage habituel.

Les rangs 1 à 14, qui correspondent aux équipes ayant accumulé le moins de points durant la saison, seront déterminés à cette occasion.

Le premier choix aux Sénateurs ?

Conformément aux règles de la ligue, une équipe ne peut monter plus de quatre positions dans le rang des sélections. C'est donc de dire que seules les cinq équipes ayant terminé avec le moins de points - Oilers, Avalanche, Panthers, Islanders, Sénateurs - sont admissibles au tirage du tout premier choix.

Les chances pour le premier choix

Oilers d'Edmonton - 48,2 %
Avalanche du Colorado - 18,8%
Panthers de la Floride - 14.2%
Islanders de New York - 10.7%
Sénateurs d'Ottawa - 8.1%

Le repêchage aura lieu les 24 et 25 juin prochain au Xcel Energy Center de St. Paul au Minnesota.

Les chances d'améliorer leur sort à la loterie


30e position - Oilers d'Edmonton - 25,0%
29e position - Avalanche du Colorado - 18,8%
28e position - Panthers de la Floride - 14,2%
27e position - Islanders de New York - 10,7%
26e position - Sénateurs d'Ottawa - 8,1%
25e position - Thrashers d'Atlanta - 6,2%
24e position - Blue Jackets de Columbus - 4,7%
23e position - Devils du New Jersey - 3,6%
22e position - Maple Leafs de Toronto - 2,7%
21e position - Wild du Minnesota - 2,1%
20e position - Blues de St. Louis - 1,5%
19e position - Hurricanes de la Caroline - 1,1%
18e position - Rangers de New York - 0,8%
17e position - Flames de Calgary - 0,5%

Enquête Chara: en cours ou non ?

(CKAC Sports) - Les policiers de Montréal ne profiteront pas de la visite des Bruins de Boston le 18 avril prochain pour questionner leur défenseur Zdeno Chara à propos de la mise en échec qui a envoyé Max Pacioretty à l'hôpital.
C'est ce qu'a soutenu le directeur général des Bruins, Peter Chiarelli, lundi à ESPN.

Le patron des Bruins soutient qu'il n'y avait pas suffisamment de preuves pour poursuivre l'enquête et qu'elle est close. Au même moment toutefois, le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) aurait indiqué, lundi sur Twitter, que l'enquête était toujours en cours.

L'enquête policière

Chara avait durement plaqué Pacioretty lors du match du 8 mars dernier au Centre Bell, laissant l'attaquant du Canadien avec une vertèbre fracturée et une commotion cérébrale.

48 heures plus tard, le Service de police de la ville de Montréal ouvrait une enquête après les recommandations du directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec, Louis Dionne.

Les Bruins reviendront dans la métropole pour les matchs 3 et 4 de la première ronde éliminatoire, lundi prochain et jeudi le 21 avril.

Scott Gomez et l'expérience des séries

BROSSARD - Malgré la saison qu'il vient de connaître - la pire de sa carrière depuis qu'il est dans la LNH - Scott Gomez est prêt à contribuer aux succès de l'équipe dans les séries. Et ce, de toutes les manières possibles.
Bien sûr, il essaiera de le faire en permettant à ses coéquipiers de marquer à la suite d'une de ses passes précises et bien dosées. Il le fera aussi en partageant, encore une fois cette année, sa longue expérience des séries.

C'est là un atout qui n'est pas négligeable puisque Gomez est un des rares joueurs actifs à n'avoir jamais raté les séries de la Coupe Stanley depuis ses débuts dans la LNH. Dans son cas, c'est une série qui dure depuis le printemps 2000 et qui n'a été interrompue que par le lock-out, en 2005.

« Les séries, c'est le moment le plus plaisant de l'année. C'est là que tout compte. Je ne sais pas pourquoi, on dirait que j'ai toujours eu plus de plaisir dans les séries », a raconté Gomez après l'entraînement de mardi à Brossard, à deux jours du début de la série du premier tour contre les Bruins de Boston.

Gomez a récolté un total de 95 points, dont 66 mentions d'aide, en 133 matchs éliminatoires en carrière. Il a remporté la coupe Stanley avec les Devils du New Jersey en 2000 et 2003.

« Tout commence avec les joueurs avec qui j'ai joué, les enseignements qu'ils m'ont donnés, a dit Gomez en commentant ses succès en séries d'après-saison. J'ai eu droit à une éducation digne des grandes universités grâce aux Scott Stevens, Scott Niedermeyer... La liste de joueurs de cette trempe n'en finit plus. »

« Une des choses dont je me souviens qu'ils m'ont enseigné... On se retrouvait en séries face aux Panthers de la Floride alors que je venais de connaître une grande saison comme recrue, et j'avais l'impression que tout me venait avec facilité. J'ai eu droit à 10 minutes de jeu le premier match. Et même si j'ai alors marqué le but vainqueur, je n'ai disputé que huit minutes lors du deuxième match, puis quelque chose comme 10 minutes lors de la rencontre suivante. »

« Les entraîneurs essayaient d'opposer certains de nos joueurs à Pavel Bure et moi, j'étais un peu abattu parce que je ne jouais pas beaucoup. Je me souviens de m'être fait enguirlander par Claude Lemieux et d'autres joueurs. Ils m'ont dit qu'il fallait que je rehausse mon niveau de jeu moi aussi. Une fois que tu le fais, quand tu relèves ton niveau d'intensité et que tu te mets à contribuer aux succès de l'équipe, tu réalises à quel point c'est plaisant de jouer au hockey pendant les séries », a souligné Gomez.

« Ça m'a pris trois matchs, à ma première année, pour réaliser à quel point le niveau d'intensité se décuple dans les séries. C'est très différent comme intensité, a ajouté le vétéran de 31 ans. Ceux qui jouent le plus longtemps sont ceux qui réagissent le mieux dans ce contexte. Ici, nous sommes plusieurs à avoir connu ça et ça aide toujours d'avoir des gens qui ont ce bagage d'expérience, a dit Gomez des vétérans du Canadien. Nous avons un bon mélange de joueurs d'expérience et de jeunes. »

Les jeunes, justement, se trouvent en plus grand nombre chez le Canadien cette année et Gomez se dit prêt à leur faire profiter des leçons qu'il a apprises au fil des printemps.

« Certainement, oui, parce ça fait partie de la tradition de notre sport, a-t-il déclaré. Je leur dis toujours, aux jeunes, d'écouter ce que je dis parce que ce n'est pas moi qui le dit, je ne fais que répéter ce que les plus vieux m'ont dit à l'époque. Jamais je n'aurais cru que je jouerais ce rôle à 31 ans seulement, c'est
signe que la ligue a changé », a par ailleurs lancé Gomez, tout en faisant remarquer que le Tricolore mise sur plusieurs autres vétérans qui ne se gênent pas pour transmettre leur sagesse aux David Desharnais, Lars Eller et compagnie.

« C'est ce qui rend ce vestiaire si spécial. Tout le monde a ces mêmes qualités. Tout le monde est prêt à aider tout le monde. Tout le monde s'entend bien et se protège l'un l'autre », a noté Gomez.

Une saison inexplicable

Gomez a dû se contenter de sept buts et 31 aides en 80 matchs, cette saison, lui qui n'était resté sous la barre des 50 points qu'une seule fois à ses 10 premières saisons. C'était en 2001-02, à sa troisième campagne, quand il a été limité à 10 buts et 38 aides avec les Devils.

L'Américain d'origine mexicaine a reconnu, mardi, qu'il était content de pouvoir maintenant reléguer cette saison médiocre aux oubliettes. Évidemment, il espère se racheter face aux Bruins.

« Je ne sais pas comment l'expliquer... C'était une de ces saisons. Je ne sais pas (quel dieu) j'ai mis en colère. Mais c'est fini et il ne faut pas ressasser tout ça à n'en plus finir, a-t-il affirmé. J'ai déjà connu ce genre de chose et j'ai appris des meilleurs joueurs, alors je sais ce que les séries signifient. Parce que des séries, j'en ai connues. La façon de penser est différente. Tu ne regardes pas derrière, tu avances. Tout ce qui appartient au passé est maintenant effacé. Nous repartons tous à zéro », a-t-il ajouté.

« Je sais à quoi m'attendre » -Price

(CKAC Sports) - Carey Price est bien conscient que les joueurs et les partisans des Bruins de Boston tenteront sans doute de le déranger lorsque la série face au Canadien débutera, jeudi soir, au TD Banknorth Garden, à Boston. Peu importe, le gardien de but du Tricolore n'est pas effrayé et se dit prêt à relever ce défi de taille.

« Je sais à quoi m'attendre. Je vais faire tout ce que je peux pour me préparer le mieux possible pour ce test. Je me sens bien préparé. Je dois continuer à bien jouer. C'est une toute nouvelle saison. Un scénario comme celui de l'an passé n'arrive pas toutes les années, mais c'est ce que nous voulons. Il y a gros facteur chance et plusieurs variables qui peuvent faire tourner une série. Nous devons nous concentrer sur le premier match », a-t-il mentionné, lundi matin.

« Nous savons qu'ils ont de très gros attaquants qui tenteront de me bloquer la vue. Nous avons un plan pour les contrer, mais je ne peux pas vous dire ce que c'est! Nous sommes au courant de leur capacité à foncer au filet et nous devrons faire la même chose. »

Carey Price a déjà eu à faire face à beaucoup de pression depuis le début de sa carrière et il s'en est souvent très bien sorti. En 2007, il permet au Canada de remporter la médaille d'or aux Championnats du monde des moins de 20 ans. Il est alors sélectionné sur l'équipe d'étoiles, est élu gardien par excellence et joueur le plus utile à son équipe. À sa première saison avec les Bulldogs de Hamilton, il aide son club à remporter la Coupe Calder. En 2008, il élimine les Bruins en sept matchs, en première ronde des séries éliminatoires.

« Je suis jeune, mais j'ai beaucoup d'expérience, dans des situations bien différentes. Je crois que je peux amener un peu de leadership. Nous avons beaucoup de joueurs dans le vestiaire qui se sont rendus très loin en séries éliminatoires et qui ont gagné la Coupe Stanley. « Ce que je me souviens de mes expériences passées, c'est que tout le monde est demeuré calme et a eu beaucoup de plaisir. En même temps, tout le monde est excité et nerveux. L'équipe qui saura garder le momentum va l'emporter », a-t-il indiqué.

Selon Price, les nombreux vétérans au sein de l'équipe et la performance réalisée en séries éliminatoires l'année dernière seront un atout de plus pour le Canadien.

« Nous avons beaucoup de joueurs qui étaient là l'an passé. Ils savent ce que c'est que de se rendre aussi loin. C'est difficile à expliquer, mais c'est un sentiment vraiment spécial que de se rendre aussi loin avec une équipe. J'ai vécu la même chose à Hamilton. Une relation particulière s'installe entre les joueurs. Nous sommes prêts à tout donner pour nos coéquipiers. Nous devons retrouver ce sentiment pour le match de jeudi. »

La série entre le Canadien et les Bruins opposera les deux meilleurs gardiens de but cette saison dans la LNH, Tim Thomas et Carey Price.

« Les gardiens de but sont un facteur important, mais ce sera la meilleure équipe qui gagnera », a ajouté Price.

Quand on se compare, on se console

(CKAC Sports) - Depuis le lock-out de 2004-05, certaines équipes de la Ligue nationale attendent encore la chance de participer aux séries éliminatoires. En fait, deux équipes, les Panthers et les Maple Leafs, n'ont toujours pas accédé aux séries de la nouvelle Ligue nationale, qui en fait n'est plus si différente.
Jeremy Filosa / CKAC Sports

Ce n'est pas la constance qui manque pour les Leafs et les Panthers, des équipes constamment mauvaises au cours des six dernières années. Les Leafs ont terminé : 9e-9e-12e-12e-15e et 10e de l'association au cours des six dernières années. Pour ce qui est des Panthers, ils ont terminé : 11e-12e-11e-9e-14e et 15e. En fait, les Panthers n'ont pas fait les séries depuis 1999-2000!

Les deux meilleures équipes depuis le lock-out s'avèrent les Red Wings et les Sharks. Ils ont participé aux séries à chacune des six dernières saisons. Détroit a terminé au : 1er,1er,1er, 2e, 5e et 3e rang de sa conférence pendant ces années. Tandis que San Jose s'est classé : 5e, 5e, 2e, 1er, 1er et 2e. Malheureusement, ces succès ne se sont pas traduits en victoires lors des séries. Mention honorable aux Devils qui se sont classés pour les séries cinq fois sur six et 13 fois au cours des 14 dernières années. Notons que lors de ces six saisons, les Devils se sont classés parmi les quatre premiers lors des cinq saisons où ils ont accédé aux séries.

Le Canadien se classe aussi parmi les sept équipes qui ont accédé aux séries cinq fois sur six. Les autres équipes étant Philadelphie, New York, Pittsburgh, Nashville et Anaheim. Les neuf équipes mentionnées ci-haut sont donc les équipes qui se sont classées pour les séries le plus souvent depuis le lock-out.

Les Rangers s'avèrent aussi une équipe qui démontre une certaine régularité depuis le lock-out. Ils se sont classés : 6e, 6e, 5e, 7e, 9e et 8e.

Les Penguins, les Capitals, les Blackhawks et les Flyers ont tous touché le fond du baril durant les six dernières années avant d'être propulsé au sommet.

Les Oilers d'Edmonton n'ont qu'une seule participation aux séries depuis 2005. Il s'agit d'une 8e place qui les a menés jusqu'à la finale de la coupe Stanley en 2006. Depuis cette année-là, rien ne va plus pour les Oilers qui ont raté les séries chaque année.

Les Coyotes de Phoenix s'avèrent aussi une équipe transformée depuis le départ de Wayne Gretzky derrière le banc de l'équipe et de l'embauche de Dave Tippett. Sous la gouverne de Gretzky, les Coyotes se sont classés : 12e,15e,12e et 13e, mais depuis l'arrivée de Tippett, l'équipe s'est classée : 4e et 6e.

Chez les équipes les moins productives, les Thrashers se sont classés pour les séries seulement une fois depuis le lock-out, pour finalement se faire sortir en quatre matchs par les Rangers. En fait, c'est la seule présence de l'histoire de l'équipe en séries.

Les Blue Jackets n'ont pas fait mieux. Une seule présence depuis le début de leur existence, c'était en 2008-2009. Ils ont aussi été éliminés en première ronde.

Chara a parlé à Pacioretty

MONTRÉAL – Le capitaine des Bruins de Boston, Zdeno Chara, est finalement entré en contact avec Max Pacioretty, des Canadiens de Montréal, à la suite de l’incident du 8 mars impliquant les deux joueurs.
 
Le défenseur format géant des Bruins a confirmé le tout aux médias de Boston, mardi.
 
«Oui, nous nous sommes parlé», a indiqué Chara au terme de l’entraînement de son équipe. Il n’a toutefois pas voulu dévoiler la nature de leur conversation.
Le 8 mars au Centre Bell, Chara a mis Pacioretty en échec en fin de deuxième période.
La tête de l’attaquant du Tricolore a violemment donné contre le poteau de la baie vitrée, à l’extrémité du banc des Bruins.
 
Cette initiative de Chara pourrait amoindrir la tension qui règne entre les deux équipes depuis l’événement.

L’arrière des Bruins s’était vu décerner une pénalité majeure pour son geste et une extrême inconduite de partie par les officiels sur la patinoire. Il n’avait cependant pas été suspendu par la LNH. Des citoyens montréalais ont porté plainte contre le défenseur au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Le directeur général des Bruins de Boston, Peter Chiarelli, a indiqué plus tôt cette semaine qu’il ne s’attendait pas à ce que Chara soit interrogé par le SPVM lors du retour des Bruins à Montréal pour la troisième rencontre de la série, lundi.

«P.K. se fout de ce que les autres pensent» - Carey Price

MONTRÉAL - À pareille date l’année dernière, P.K. Subban faisait ses débuts dans la LNH. Un an plus tard, il occupe déjà un rôle important chez les Canadiens de Montréal.
Toutefois, avec de grandes responsabilités viennent forcément de grandes attentes.
 
Ayant pris part à 14 matchs éliminatoires en 2010, le numéro 76 pouvait jadis se cacher derrière son statut de recrue pour expliquer certains insuccès. Hélas, ça ne sera pas le cas cette fois-ci. «Il n’aura d’autre choix que de faire face à la musique», a souligné le vétéran Scott Gomez.
 
Se servant d’une expérience personnelle, celui-ci a fait savoir que l’équipe s’attendait à beaucoup de Subban lors de cette série face aux Bruins de Boston.

«Lors de mes années chez les Devils, je m’étais servi du fait que j’étais une recrue pour expliquer une contre-performance. Des vétérans comme Scott Niedermeyer et Claude Lemieux m’avaient rapidement rappelé à l’ordre, s’est-il souvenu. Je crois que la même réflexion s’applique dans son cas. Il n’y a pas de place aux excuses cette année. Il doit jouer en séries de la même façon dont il l’a fait en saison régulière.»

Un athlète spécial

Subban fait heureusement partie d’une classe d’athlètes bien spéciale. Plus l’enjeu devient grand, plus il devient bon. Son but gagnant en prolongation contre les Blackhawks de Chicago la semaine dernière n’a fait que le prouver d’ailleurs.

«Après un bon début, il a ralenti en cours d’année, a répété à plusieurs reprises l’entraîneur-chef Jacques Martin. Sa saison a cependant pris un réel envol lorsqu’il s’est amené en relève à Josh Gorges blessé. Plus solide défensivement, il est devenu un morceau important de l’équipe.»
 
Le jeune homme a finalement complété le calendrier régulier avec une fiche de 14 buts et 24 passes. En plus de son utilisation en attaque massive, il est devenu une valeur sûre en défensive.
 
De telles performances pourraient bien évidemment inciter certains joueurs des Bruins à se charger de son cas en cours de séries. On se rappellera que par le passé, quelques-uns d’entre eux s’étaient plaints de son style de jeu et de son attitude sur la glace.
 
«Je ne crois pas qu’il est affecté par ce que les autres pensent de lui. Au contraire, je crois qu’il se fout de ce que les autres pensent», a mentionné Carey Price à son sujet.

Un fort sentiment de camaraderie semble s’être installé entre les deux individus. On a d’ailleurs pu le constater lors de leurs célébrations victorieuses. «C’est une tradition qu’on va conserver tant et aussi longtemps que l’on continue à gagner», a conclu le gardien du Tricolore.

Hockey - Deux équipes de la LNH à Montréal?


TORONTO – La majeure partie des droits que versent les stations de télévision pour la retransmission des matches de la LNH servent à subventionner les équipes américaines qui éprouvent de la difficulté aux guichets, révèle une étude économique de l'Université de Toronto.

La recherche effectuée par des experts du Mowat Centre for Policy Innovation de l'Université de Toronto indique que les équipes américaines reçoivent de 80 % à 90 % des redevances payées par les réseaux canadiens de télévision TSN, RDS et CBC en raison du partage des revenus.

Parce que ce sont des droits dits nationaux, précise l'étude, les revenus appartiennent à la Ligue nationale de hockey qui les redistribue à toutes les équipes.

«Ceci a comme résultat que seulement 20 millions $ des 100 millions $ que verse la CBC - propriété des contribuables canadiens - sont retournés aux équipes canadiennes. Les 80 autres millions $ sont envoyés aux États-Unis», expliquent les experts.

L'étude indique aussi que le Canada a la capacité de faire vivre 12 équipes de la Ligue nationale de hockey, dont une à Québec et même une deuxième à Montréal.

Une analyse approfondie de 10 régions métropolitaines canadiennes conclut que le nombre d'équipes de la LNH au pays pourrait doubler avec deux nouvelles formations dans la grande région de Toronto, l'addition d'une équipe dans les régions de Montréal et Vancouver, ainsi que le retour du hockey professionnel à Québec et Winnipeg.

«Même si les nouveaux Nordiques jouaient dans le vieux Colisée, avec ses 15 200 sièges, ils pourraient vraisemblablement obtenir de meilleures foules qu'environ le tiers des équipes américaines», avance l'étude.

Les experts ont basé leur recherche comparative sur le marché d'Edmonton avec ses Oilers.

Selon l'étude, les équipes dans ces agglomérations pourraient générer des revenus plus élevés qu'une équipe américaine dans un marché moyen.

«Edmonton, Calgary et Ottawa figurent parmi les trois plus petits marchés de la LNH, mais ces franchises profitent de revenus aux guichets qui dépassent la presque totalité des équipes américaines», indique l'étude.

L'analyse avance qu'une équipe canadienne est en mesure de générer 23 millions $ de plus en recettes par année qu'une formation américaine dans une ville de même envergure.

«L'intérêt plus élevé des gens au nord de la frontière fait en sorte que les petits marchés canadiens sont de plus grands marchés de hockey que la plupart des grandes villes américaines», souligne l'étude.

Le rapport d'une quarantaine de pages soutient cependant que la LNH préfère se comporter comme un cartel qui contrôle où jouent les équipes au lieu de laisser le libre marché déterminer les endroits où la demande pour le hockey est la plus grande.

L'analyse indique aussi que les gouvernements locaux aux États-Unis sont plus enclins à verser des subventions pour la construction d'un nouveau stade ou offrir un loyer à prix réduit pour les équipes que le sont les gouvernements au Canada.

La foi surpasse les doutes

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/04/11/011-habs-bruins-foi.shtml

BROSSARD - Avant la première mise en jeu, toutes les équipes croient en leur chance d'avancer au tour suivant. Logiquement, le Canadien est envahi par une grande foi à trois jours de l'ouverture de sa série contre les Bruins de Boston.
Il y a une phrase qui revenait sur les lèvres de plusieurs joueurs dans le vestiaire du Tricolore après un entraînement d'une soixantaine de minutes, lundi, à Brossard.
« Nous avons une fiche de quatre victoires et deux défaites cette saison contre les Bruins », ont dit les Brian Gionta, Michael Cammalleri, Mathieu Darche et David Desharnais.
Les deux défaites sur la glace des Bruins au TD Garden de Boston (8-6 et 7-0) ont toutefois frappé l'imaginaire.
« J'espère que le dernier match nous servira de retour à la réalité, a analysé Darche. On ne se contera pas de blague, les Bruins sont les favoris pour cette série. Ils ont terminé devant nous au classement, ils ont une excellente équipe. Tim Thomas a connu une saison exceptionnelle, ils ont un très bon équilibre à l'attaque et un bon groupe de défenseurs. »
« Malgré tout, on n'a aucun complexe contre les Bruins, a ajouté Darche. On doit répéter ce qu'on a fait cette saison lors de nos quatre victoires si on veut sortir vainqueur de cette série. »
Du haut de son 1,70 m (5 pi 7 po), Brian Gionta n'a jamais craint le jeu physique. Il ne changera pas sa mentalité face aux Zdeno Chara, Milan Lucic, Shawn Thornton et autres gros joueurs des Bruins.
« C'est assez drôle, j'ai entendu le mot intimidation depuis mes débuts au hockey et je me suis toujours bien débrouillé, a dit Gionta. Le Canadien entend le même discours depuis plusieurs années et nous trouvons chaque fois une façon de gagner. »
« J'aime l'expérience de notre équipe et je sais que nous formons un groupe affamé. Nous croyons vraiment en nos chances. »
Apprendre dans l'adversité

Aux yeux de Jacques Martin, le Canadien a une carte importante dans sa manche. Depuis le jour un de la saison, le CH a surmonté plusieurs obstacles. Les pertes d'Andrei Markov, Josh Gorges et Max Pacioretty n'ont pas empêché le Tricolore de se qualifier pour les séries.
« On sait que les Bruins sont les favoris, ils ont remporté le titre de la division, a expliqué l'entraîneur en chef. De notre côté, on croit en nos habiletés, on croit en nos chances. Nous avons fait face à l'adversité cette saison et nous avons composé avec plusieurs blessés importants. On sera prêt pour le premier match, jeudi, à Boston. »
Historiquement, le CH a le dessus sur les Bruins avec 24 victoires en 32 confrontations dans les séries.
Les Bruins ont toutefois gagné la dernière série au printemps 2009 en quatre petits matchs.
L'histoire récente sera-t-elle plus importante que le lointain passé? La réponse viendra assez rapidement...
Les six matchs cette saison entre le Canadien et les Bruins :

  • 11 novembre à Boston : Canadien 3 - Bruins 1
  • 16 décembre à Montréal : Bruins 3 - Canadien 4
  • 8 janvier à Montréal : Bruins 2 - Canadien 3 (P)
  • 9 février à Boston : Canadien 6 - Bruins 8
  • 8 mars à Montréal : Bruins 1 - Canadien 4
  • 24 mars à Boston : Canadien 0 - Bruins 7

Le Canadien enfile à nouveau son costume de négligé



Le Canadien reprend cette semaine le même rôle qu'il a joué le printemps dernier, celui du négligé qui n'a rien à perdre.
L'adversaire sera différent, certes, mais la situation est identique: à l'aube des séries, on ne donne pas cher de la peau du Tricolore.
«L'an dernier, les Capitals avaient sous-estimé nos chances de revenir dans la série et ça n'avait fait que gonfler notre confiance, s'est souvenu Jaroslav Spacek. Ça nous avait aidé, non seulement contre Washington, mais aussi face aux Penguins de Pittsburgh.
« Maintenant, les autres équipes sont au fait du genre d'équipe que nous sommes, d'autant plus que nous n'avons pas fait beaucoup de changements à notre formation. Mais ça demeure un avantage pour nous... en autant que l'on reprenne la même façon de jouer.»
Certains ont qualifié de miraculeuse la séquence de succès du Canadien le printemps dernier. Or, les miracles ne sont pas monnaie courante - c'est précisément ce qui en fait des miracles.
«Je ne crois pas aux miracles, je crois davantage que les choses arrivent pour une raison, a lancé Michael Cammalleri. Tout est plus faisable en envisageant les choses ainsi.»
La pression sur Boston
On voit souvent des joueurs envoyer l'étiquette de favoris dans l'autre camp avant le début d'une série. C'est parfois très peu crédible. Cette fois, peu de gens s'opposeront à ce que les Bruins de Boston soient donnés favoris.
«C'est sûr qu'ils le sont, a concédé David Desharnais. Nous savons que nous pouvons les battre, mais les Bruins ont terminé la saison au troisième rang et nous au sixième...»
«Les Bruins amorcent la série à domicile et sont supposés l'emporter, a renchéri Cammalleri. Ce sont eux qui devraient ressentir toute la pression.»
Il y a en effet une certaine pression sur les Bruins. Leur équipe, fourbie de l'arrivée de Tomas Kaberle, Chris Kelly et Rich Peverley en cours de saison, est bâtie pour gagner maintenant. Et l'entraîneur-chef Claude Julien n'est pas sans savoir que son poste sera menacé si les Bruins n'atteignent pas au moins la finale d'Association...
S’ils se galvanisent de cette pression et la mettent à  bon escient, les Bruins seront difficiles à arrêter. Mais s'ils choisissent de l'ignorer, trop confiants de leurs atouts, ils pourraient subir le même sort que les Capitals l'an passé.
«Moi je ne veux même pas que l'on répète ce qu'on a fait l'an dernier, a insisté Cammalleri à propos de telles surprises.
«Car je veux gagner la Coupe Stanley!»
Une guerre de profondeur
Si les Bruins sont si bien cotés à l'heure actuelle, c'est entre autres parce qu'ils ont une profondeur digne des vrais aspirants à la Coupe Stanley.
Si leurs attaquants d'élite et ceux du Canadien peuvent arriver à se livrer une bonne bataille, la guerre pourrait bien se jouer sur le terrain des troisième et quatrième trio.
«Les Bruins ont beaucoup de profondeur et leurs joueurs de troisième et quatrième trios ont probablement plus d'expérience et plus de matchs joués que nous, a reconnu la recrue Lars Eller. Mais ce n'est pas nécessairement cela qui va déterminer l'issue de la série.
«Ce sera plutôt à savoir quelle équipe veut le plus. Or, je sais que notre équipe veut beaucoup! Nous avons plusieurs jeunes qui sont affamés et qui sont prêts.

«Nous allons batailler et nous sommes prêts à patiner plus qu'eux et à travailler plus fort qu'eux.»
Sept points sur 82 matchs
Gabarit, discipline, profondeur, efficacité à cinq contre cinq: autant d'atouts qui jouent en faveur des Bruins. Le Tricolore a peu de cartes dans sa manche, si ce n'est sa rapidité et son jeu de transition, qu'il ne déploie pas toujours avec régularité.
Il y a tout de même une vaste expérience des séries dans le vestiaire du CH. Aux Gionta, Gomez, Gill et Moen s'est ajouté Brent Sopel parmi les joueurs ayant déjà soulevé la Coupe Stanley.
Le vétéran défenseur compte mettre à profit l'expérience acquise l'an dernier avec les Blackhawks de Chicago.
«Ceux qui se sont rendus jusqu'au bout savent à quel point c'est spécial, a dit Sopel. Je pense que c'est surtout important de faire comprendre aux jeunes qu'ils doivent relaxer et profiter du moment.»
Le Canadien n'a pas de problème à enfiler le costume du négligé, mais n'entend pas pour autant afficher un quelconque complexe d'infériorité.
«Il n'y a tout de même eu, après 82 matchs, qu'une différence de sept points entre les deux équipes, a rappelé Jacques Martin.
«Nous avons eu une bonne fiche contre eux en saison régulière et au chapitre des buts marqués par les deux équipes, ça s'équivaut pas mal. Tout laisse croire que ce sera une très bonne série.»

Pacioretty: Irresponsable ou courageux? Price, la pression et revue de presse

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2735:pacioretty-irresponsable-ou-courageux?-price-la-pression-et-revue-de-presse&Itemid=18

Lundi, 11 Avril 2011
Par HOCKEY30.com

- Max Pacioretty est-il irresponsable? L'attaquant du Canadien semble faire la sourde oreilles aux médecins de l'équipe. Ces derniers ont déclaré à Pacioretty de ne pas s'attendre à être de retour cette saison, mais l'Américain a la tête dure! Lui pense être apte à jouer en deuxième ronde si le CH se qualifie.
- Irresponsable ou courageux? Un peu des deux. Toujours est-il que c'est toujours les médecins qui ont le dernier mot. Et heureusement...

- Certaines mauvaises langues que l'excellente saison de Carey Price ne voudra rien dire s'il n'arrive pas à éliminer les Bruins. Peut-on un instant arrêter de constamment ajouter de la pression sur les épaules de ce jeune gardien. Price vient de connaître une saison exceptionnelle. Profitons-en au lieu de trouver d'autres façons de la rabaisser.
- Oubliez les rumeurs qui affirme que Josh Gorges pourrait être de retour en 2e ou 3e ronde. Sa saison est belle et bien terminée.
- On a aperçu Brent Sopel s'entraîner en compagnie de Jaroslav Spacek. Paul Mara serait donc laissé de côté jeudi soir? À suivre...

Dans la LNH

- Selon les médias de Long Island, l'entraîneur-chef des Islanders, Jack Capuano, signera une prolongation de contrat très bientôt.

- L'assistant-entraîneur de Joël Quenneville à Chicago, Mike Haviland, est un sérieux candidat pour le poste d'entraîneur-chef des Panthers. Rappelons que le DG de la Floride, Dale Tallon, est un très bon ami de Haviland.
- Mike Knuble a signé une prolongation de contrat d'une saison avec les Capitals. (2 M$)
- Associated Press: Sera-t-il de retour ou pas?

Tout le monde est en quête d'une réponse alors que les Penguins de Pittsburgh se préparent à accueillir le Lightning de Tampa Bay en première ronde des séries éliminatoires de la LNH.

Le capitaine Sidney Crosby, blessé, effectuera-t-il un retour au jeu pour les Penguins?

Compte tenu qu'il n'a toujours pas obtenu le feu vert des médecins pour s'entraîner avec des contacts physiques, il semble peu probable que Crosby, qui a raté 41 matchs à la suite d'une commotion cérébrale, jouera.
L'entraîneur Dan Bylsma a réitéré, à de nombreuses reprises, que le rétablissement prend du temps et que Crosby n'est pas encore prêt.

Mais le Lightning se prépare à l'affronter. Le premier match de la série est prévu mercredi.
« Pour moi, il est de la partie, a déclaré l'entraîneur du Lightning, Guy Boucher, aux journalistes à Tampa. Mais même en son absence, les Penguins forment une grande équipe.
« Alors peu importe qu'il soit là ou pas, nous devons offrir notre meilleure performance. »

Les Penguins ont manqué de constance pendant l'absence de Crosby mais, pendant la dernière semaine de la saison régulière, ils ont montré plus d'autorité. Bien entendu, à leurs trois derniers matchs, ils n'ont pas affronté une seule équipe qualifiée pour les séries éliminatoires. Mais ils les ont tous gagnés, défaisant les Devils, les Islanders et les Thrashers en marquant un total de 13 buts.
Malgré tout, Crosby demeure le centre d'attraction.

« Nous avons déjà dit et continuons à le dire, il a encore quelques étapes à franchir dans sa réadaptation avant qu'il puisse même songer à revenir au jeu, avait prévenu Bylsma vendredi. Je ne sais pas à quelle vitesse cela va se passer, je ne sais pas si cela va même se passer. Il n'y a aucun moyen d'établir un calendrier. »

Aucune des deux équipes ne s'est entraînée lundi, mais le statut du capitaine sera de nouveau au centre des discussions mardi, quand les Penguins entreprendront leur préparatif en vu du premier match. Même s'il a raté la moitié de la saison, Crosby a dominé les Penguins au chapitre des buts (32) et des points (66).

Les deux équipes ont divisé les honneurs de leurs confrontations cette saison, l'équipe locale remportant ses quatre rencontres à domicile.

Attention aux Sabres

Associated Press:  Les Sabres de Buffalo amorcent les séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey avec quelques blessures, mais ça ne les inquiète pas du tout.
Pourquoi?

Les Sabres ont terminé la saison en ne subissant qu'une défaite en temps régulier à leurs 13 dernières rencontres et ont conservé une fiche de 29-11-6 depuis l'achat de la franchise par Terry Pegula, le 28 décembre. Ces 64 points constituent le plus haut total de l'Association Est pendant cette période.
Ils amorceront leurs séries en visitant les Flyers de Philadelphie, jeudi. Quand on lui a demandé de donner l'état de santé de ses troupiers, l'entraîneur-chef Lindy Ruff a déclaré, lundi, qu'il était « médiocre », mais ne semblait pas inquiet.

« C'est difficile de donner l'heure juste, a-t-il dit lundi. Je pense que nous avons fait plutôt bien avec une large part de bons joueurs forcés à l'inactivité. Ils y sont toujours d'ailleurs. »
Par contre, le gardien Ryan Miller et l'attaquant Thomas Vanek se sont déclarés prêts à jouer.

Miller, meilleur gardien de la LNH la saison passée, n'a joué que 52 minutes depuis le 29 mars, lui qui a été touché à l'épaule. Vanek était ennuyé par un claquage, ce qui ne l'a tout de même pas empêché de marquer le but garantissant la présence en séries des Sabres dans un gain de 4-3 en prolongation contre les Flyers, vendredi.

Le reste du rapport de blessures était plutôt vague.
Au sujet de Jordan Leopold (fracture du pouce gauche), Ruff a indiqué qu'il ne savait pas s'il allait jouer contre les Flyers. Le défenseur Andrej Sekara est ennuyé par une blessure au haut du corps et s'est entraîné en solitaire. Il pourrait patiner mardi.

Jochen Hecht n'est pas près d'un retour au jeu en raison d'une blessure au haut du corps qui l'a tenu à l'écart pour les six derniers matchs de la campagne et 15 des 19 derniers. Hecht espère pouvoir être de retour avant la fin des séries.

Du côté de l'attaquant Mike Grier, Ruff a dit qu'il devrait être rétabli, mais Grier a raté les sept dernières rencontres en raison d'une blessure au bas du corps.
Le centre Derek Roy, meilleur buteur des Sabres au moment de se déchirer le quadriceps en décembre, a patiné avec l'équipe, mais ne sera pas du premier tour. Le centre Tim Connolly, qui a subi plus que sa part de blessures en carrière, a de son côté obtenu congé d'entraînement.

Hitchcock à la barre d'Équipe Canada

Ken Hitchcock effectuera un retour derrière le banc à titre d'entraîneur-chef de l'équipe canadienne au championnat du monde de hockey.
Il s'agit de sa première affectation comme entraîneur-chef depuis qu'il a été congédié par les Blue Jackets de Columbus en février 2010.

Hitchcock a agi comme adjoint à Mike Babcock au sein du personnel d'instructeurs aux Jeux olympiques de Vancouver. Son rôle consistait à suivre les matchs depuis la galerie de la presse afin d'offrir une perspective différente.
L'entraîneur de 59 ans a été associé à l'équipe nationale à sept reprises, dont lors du championnat du monde de 2008 à Québec où le Canada a mérité la médaille d'argent.

Le Canada a remporté la médaille d'or pour la dernière fois en 2007. L'équipe s'est contentée de la septième position l'an dernier en Allemagne - le pire résultat du Canada depuis 1992.
Cette année, l'équipe canadienne entreprendra le tournoi avec un match contre le Bélarus à Kosice, en Slovaquie, le 29 avril.

Trois joueurs de Maple Leafs confirment leur présence

Le capitaine Dion Phaneuf des Maple Leafs de Toronto s'alignera pour le Canada au championnat du monde de hockey.
Phaneuf a révélé : « C'est un honneur de recevoir cette invitation et d'avoir l'occasion de réprésenter le Canada. »

Le gardien James Reimer et le défenseur Luke Schenn des Leafs ont également accepté l'invitation de porter les couleurs du Canada. L'attaquant Phil Kessel a mentionné qu'il avait reçu une invitation de l'équipe américaine mais il l'a déclinée.

Julien fait peur, Gaborik doit se racheter, Ovie ne dort plus et guerre psychologique

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2734:julien-fait-peur-gaborik-doit-se-racheter-ovie-ne-dort-plus-et-guerre-psychologique&Itemid=18

Lundi, 11 Avril 2011
Par HOCKEY30.com

- Les partisans du Canadien qui espèrent que les Bruins perdront la tête et tomberont dans l'indiscipline ne connaissent pas Claude Julien.
- L'entraîneur-chef des Bruins a averti notre informateur du Boston Globe: Son équipe sera la plus disciplinée, tant au niveau de la robustesse qu'au niveau défensif. Un plan est déjà concocté pour freiner les petits attaquants du CH.

- Je me répète mais l'homme qui me fait le plus peur en vue de cette série est bel et bien Claude Julien. Jacques Martin est mieux de se tenir prêt.
- Parfois, la vie est bien fait. Elle permet à l'homme de se racheter dans ses moments les plus difficiles. C'est le cas de Marian Gaborik qui, après une saison atroce, a la possibilité de justifier son salaire de multimillionnaire. Le Slovaque n'a pas marqué lors de ses 8 derniers matchs, si bien que l'entraîneur-chef John Tortorella l'a cloué sur le banc plus souvent qu'à son tour.

- Gaborik représente la clé si son équipe espère créer une surprise contre les Capitals. Connaissant Tortorella, le coach fera tout pour piquer l'ego de son joueur. Lors de la dernière pratique de l'équipe, on a aperçu Tortorella s'acharner sur Gaborik. "Come on, come on, skate, skate. Who are you. A girl, a grand-ma or what? Come on, skateeeeeeeeee". criait Tortorella sur son joueur. Espérons que cela le réveille...

- Alex Ovechkin ne dort plus. Ovie en a assez qu'on lui rappelle tout le temps qu'il n'a pas gagné la Coupe Stanley, contrairement à Sydney Crosby. Le Russe a promis qu'il ne regardera pas les Rangers de haut, comme il l'avait fait avec le Canadien la saison dernière. "Je me suis imposé un couvre-feu à 10 heures tous les soirs jusqu'en juin" a confié le Russe à notre informateur du Washington Post. Sage décision...
- Parlant des Caps, Mike Green espère être de retour pour le premier match. On raconte que ce sera Michael Neuvirth devant le filet.

- Les Canucks ne l'avoueront jamais, mais ils sont effrayés à l'idée d'affronter les Blackhawks. Disons qu'ils auraient préféré jouer contre les Stars. Les médias de Chicago déclarent déjà que leur équipe est en avance au niveau de la guerre psychologique, puisque les Hawks ont éliminé Vancouver lors des deux dernières saisons.

- Toutefois, les Canucks ne sont pas la même équipe. Je parierais un petit 10 sur Vancouver quand même...
- Tout le monde affirment que ce sera une partie de plaisir pour les Flyers face aux Sabres. Attention!! Buffalo représente l'une des meilleurs équipes de la LNH en deuxième moitié de saison et compte sur le gardien le plus talentueux au monde en Ryan Miller. Les Sabres pourraient bien créer la surprise...

- Les Blues de St-Louis, qui avaient promis à leurs partisans qu'ils feraient les séries, se sont excusés auprès de tous leurs détenteurs de billets de saison pour avoir failli à la tâche. À leur défense, si l'équipe n'avaient pas perdu les services des Oshie, McDonald, Perron, Pietrangelo, Jackman (et même Halak en fin de saison), les Blues se seraient qualifiés. Perdre tous ses meilleurs éléments offensifs lorsqu'on joue dans la division des Red Wings et des Blackhawks ne pardonne pas.

- On va encore nous traiter de pro-Jaro, mais contrairement à ce qu'affirme plusieurs journalistes de Montréal, le Slovaque a connu une saison honorable malgré toutes les blessures de son équipe. Fiche de 27-21-7, moyenne de buts alloués de 2,48, pourcentage d'efficacité de .910 et 7 blanchissages. Les journalistes de St-Louis racontent même que sa blessure à la main en fin de saison a coûté une place en séries aux Blues, Ty Conklin et Ben Bishop s'étant effondrés en tentant de le remplacer.
- On fera plaisir à notre patron. Nous prédisons que les Blues seront des séries la saison prochaine!! Espérons que cela me vaille une augmentation de salaire...

Concours des séries
- Nous vous rappelons que nous avons une paire de billets pour les séries éliminatoires à faire tirer... pour le 6e match!!

- Comment participer? C'est simple. Vous n'avez qu'à devenir fan de notre page facebook (cliquer sur le bouton LIKE-J'AIME au bas de l'article ou dans le box facebook en bas à droite du site). Évidemment, si vous êtes déjà fan, vous être automatiquement inscrits. Vous êtes plus de 7000 personnes par jour sur Hockey30.com. Nous avons besoin de vous sur facebook! Les gagnants seront dévoilés 2 jours avant le match et passeront dans une émission spéciale diffusée sur Hockey30 TV. Bonne chance à tous!!

L'été s'annonce chargé

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2733:l'été-s'annonce-chargé&Itemid=18



Lundi, 11 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- Brad Richards ne sera pas de retour avec les Stars. Le joueur de centre est très frustré d'avoir raté les séries et veut prendre du recul avant de prendre une quelconque décision. Son avenir semble voué à New York. Les Rangers l'attendent à bras ouverts...

- Oubliez les rumeurs qui envoient Jarome Iginla sous d'autres cieux la saison prochaine. Les journalistes et les partisans ne veulent pas voir partir leur capitaine. On a aperçu plusieurs pancartes lors du dernier match à Calgary demandant à Jarome de ne jamais quitter Calgary. Selon nos infos, il n'est aucunement question d'échanger Iginla.

- Après qu'Erik Cole ait affirmé qu'il voulait rester avec les Hurricanes de la Caroline, le directeur général Jim Rutherford est allé dans le même sens en déclarant vouloir garder son attaquant de puissance. "Ses demandes salariales ne devront toutefois pas être exagérées" a confié le DG aux journalistes. Il est clair que Cole désire une augmentation salariale, lui qui a touché 3 M$ cette saison.
- Rutherford est dans une position difficile. Le propriétaire des Hurricanes lui accorde un budget tellement limité. (le budget de l'équipe sera proche du minimum salarial permis par la LNH, soit près de 46 M$).

- Le défenseur Joni Pitkanen ne sera pas de retour avec les Canes.
- Andrew Brunette a joué son dernier match avec le Wild. Le futur joueur autonome ne sera pas de retour.
- José Théodore a affirmé vouloir trouver un poste de gardien numéro un pour l'an prochain. Est-il tombé sur la tête?
- On raconte que le défenseur du Wild, Brent Burns, sera échangé cet été.
- Tomas Vokoun ne sera pas de retour en Floride. L'Avalanche du Colorado et le Lightning de Tampa Bay seront intéressés à ses services.

- Après Filip Kuba, Sergei Gonchar pourrait bien être placé sur le marché des transactions par les Sénateurs.
- Après Ottawa. le nom de Kirk Muller circule maintenant au New Jersey.
Bye bye Richards

Associated Press: Incapable de conduire le Wild du Minnesota aux séries éliminatoires de la LNH à ses deux saisons à la barre de l'équipe, Todd Richards a été congédié.

Le directeur général Chuck Fletcher en a fait l'annonce au lendemain d'une saison décevante, au cours de laquelle le Wild a terminé au 12e rang dans l'Association Ouest avec un palmarès de 39-35-8, à 11 points d'une place dans les séries.
Le Wild a raté les éliminatoires pour une troisième saison d'affilée, la plus longue séquence de l'histoire de 10 ans de la concession. Le Wild a pris part aux séries à trois reprises, en 2003, 2007 et 2008.

Fletcher est entré en fonction il y a deux ans et sa première décision d'importance a été d'embaucher Richards, qui en était à sa première expérience comme entraîneur-chef, en remplacement de Jacques Lemaire, qui avait remis sa démission.
On comptait sur Richards, originaire de la région et qui a joué pour l'Université du Minnesota, pour apporter de l'énergie et instaurer un système plus dynamique. Le Wild était devenu une équipe sans grande vedette et en manque de punch offensif pendant le séjour de Lemaire malgré sa capacité à tirer le maximum de ses joueurs.

Au lieu de cela, Richards n'a pas réussi à faire progresser le Wild au sein de la très compétitive Association Ouest. Les blessures à des joueurs clés et le manque de profondeur de son club-école n'ont pas aidé.
Richard a révélé après la victoire de dimanche contre les Stars de Dallas qu'il n'avait aucun regret.

«Avec le recul, vous tirez toujours des leçons, a mentionné Richads. Aurait-il fallu faire des choses différemment? Absolument, il y a certaines choses que je ferais différemment. Mais dans la plupart des cas, je ne changerais pas grand chose.»
Richards, âgé de 44 ans, a compilé un palmarès de 77-71-16 à ses deux saisons derrière le banc du Wild. Après analyse de la saison, nous avons fait beaucoup de bonnes choses, a-t-il poursuivi. À mon avis, il y a eu progression: progression chez les joueurs et de l'esprit d'équipe. Nous voulons construire sur ça. Mais, c'est certain que la conclusion est décevante.»

Le Wild s'est hissé jusqu'au cinquième rang du classement de l'association à la pause du match des étoiles, mais le capitaine Mikko Koivu a raté 11 matchs en raison d'une fracture du doigt et l'équipe s'est retrouvée dans une léthargie dont elle n'est jamais ressortie.
Le Wild a maintenu un dossier de 2-10-1 du 10 mars au 7 avril avant de remporter ses deux derniers matchs.

Darche croit revivre son enfance

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/36150-l-drolet-darche-desharnais


Sports - Canadien
Écrit par Léandre Drolet   
Lundi, 11 avril 2011 16:09
Mise à jour le Lundi, 11 avril 2011 18:11

Mathieu Darche n’a pas été témoin des féroces séries des années 1970 mettant aux prises les Bruins de Boston et le Canadien, mais il en a assez entendu parler pour savoir pourquoi une série éliminatoire opposant les deux équipes apportent tant d’émotions.

Darche est cependant assez vieux pour avoir vu à la télévision les rivalités printanières des années 1980.

« Je croirais revenir en enfance, je me souviens des séries des années 1980, il ne me manque que les affrontements Whalers-Nordiques », a lancé Darche en riant.
Darche a suivi comme tous les Québécois les sempiternels affrontements entre les Bruins et le Canadien au milieu des années 1980 quand les deux équipes se sont affrontées pas moins de neuf printemps d’affilée à partir de 1984.

« La rivalité Bruins-Canadien est l’une des plus grandes rivalités dans le sport et je suis content d’y prendre part », a déclaré le Québécois âgé de 34 ans.

Tout comme son capitaine, Darche a cependant mis les choses en perspective et il ne veut rien entendre de la défaite en quatre matchs que le Canadien a subie contre ces mêmes Bruins au printemps 2009.

« Ça me fait rire d’entendre toutes les statistiques concernant toutes les séries passées, ça ne veut plus dire grand-chose, a-t-il précisé. Ce sont deux équipes différentes avec des joueurs différents qui vont s’affronter à compter de jeudi. »
Mathieu Darche et P.K. Subban ont trouvé le moyen de rire un peu, lundi, à l'entraînement. Photo Rogerio Barbosa
Si l’attaquant ne veut pas revenir sur le passé, il se fait volubile sur le présent ou sur le passé récent, à savoir les matchs de la dernière saison entre les deux équipes.
« Nous avons gagné le premier match que nous avons disputé à Boston cette saison (3 à 1 le 11 novembre), nous avons une équipe très bien balancée et nous n’allons pas nous présenter là-bas battus d’avance », a-t-il ajouté.

Une équipe tough...
Darche a également tenu à apporter une autre définition, ou du moins à apporter un ajout au concept d’équipe tough.

« C’est vrai que les Bruins sont robustes, mais être tough ça veut aussi dire bien d’autres choses, comme être capable de bloquer des tirs. L’an dernier, nous dominions la ligue à ce chapitre », a-t-il fait remarquer.
Pour l’attaquant montréalais, il faudra une contribution de tout le monde. Lui et ses coéquipiers devront foncer au filet et ne pas rechercher le jeu parfait.

« Si on veut jouer fancy, on va se faire avoir. Brian (Gionta) n’est pas le plus gros, mais il fonce au filet », a-t-il expliqué.
Selon Darche, l’équipe devra certes faire quelques ajustements, mais il a confiance aux chances du Tricolore.
« Carey est le meilleur gardien de la ligue, il nous a donné une chance de gagner à chaque match cette saison, nous sommes choyés de l’avoir de notre bord », a-t-il dit.

Baptême pour Desharnais
Quant à David Desharnais, il vivra lui aussi une première confrontation printanière entre les deux grands rivaux.

« Je suis très excité de participer à cette rivalité, j’ai bien hâte que le tout commence, d’autant plus que ce seront des séries mémorables pour moi, car ce seront mes premières dans la Ligue nationale », a déclaré le petit joueur de centre.
Desharnais ne semblait pas contrarié, mais pas du tout, d’affronter une équipe robuste comme les Bruins.

« Peu importe contre qui on a joué cette saison, cet aspect revenait toujours dans les discussions. On a prouvé que l’on pouvait bien faire contre ce genre d’équipe, il suffit de garder nos émotions. On sait que ça va faire mal, mais contre n’importe quelle équipe, ça allait faire mal, a-t-il expliqué. On est capables de les battre. »

Pour soutenir son commentaire, Desharnais a rappelé que le Canadien avait remporté quatre des six rencontres disputées contre les Bruins cette saison.
Les Bruins ont une équipe bien équilibrée, mais le joueur de centre prétend que le Tricolore a également de la profondeur.

« Ils sont favoris car ils ont terminé devant nous au classement, a ajouté le patineur de Laurier-Station, en banlieue de Québec. On sait à quoi s’attendre, il faudra garder nos jeux simples et nos chances de l’emporter augmenteront. »

Gionta : « Ce sera fantastique de prendre part à cette grande rivalité »

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/36145-l-drolet-gionta

Sports - Canadien
Écrit par Léandre Drolet   
Lundi, 11 avril 2011 14:55
Mise à jour le Lundi, 11 avril 2011 18:12
Le capitaine du Canadien Brian Gionta a beau avoir vécu la grande rivalité avec les Bruins de Boston en saison régulière au cours des deux dernières années, il connaîtra le zénith de cette confrontation à partir de jeudi soir lors du premier match de la série.
Le Canadien et les Bruins s’affronteront pour une 33e fois en séries éliminatoires – le Canadien a remporté 24 des 32 duels – et le capitaine sait que l’air printanier amène une aura tout à fait spéciale à ces matchs.

« Ce sera fantastique de prendre part à cette grande rivalité, mais en même temps, ce sont deux groupes différents qui vont s’affronter, ce n’est plus les mêmes joueurs dans chaque équipe », a déclaré Gionta en faisant référence à la série de 2009 quand les Bruins l’avaient emporté en quatre matchs.


Gionta, qui a marqué cinq buts et amassé une aide dans les six matchs disputés contre les Bruins cette saison, s’attend à une série excitante et il est comme tous ses coéquipiers, il croit que la série sera difficile.
« Les Bruins représentent une bonne équipe, mais vous (journalistes) semblez oublier que nous avons remporté quatre victoires contre eux cette saison, a-t-il précisé. Nous nous devrons d’être concentrés. »
Brian Gionta, à droite, a pris un peu de temps pour discuter avec Hal Gill. Photo Rogerio Barbosa

Le petit attaquant croit que les Bruins auront recours à leur style physique et que les batailles pour la possession de la rondelle seront âprement disputées.
« Il est certain que les victoires seront acquises difficilement, mais nous devrons être disciplinés. Nous devrons profiter de leurs pénalités, car les unités spéciales jouent toujours un rôle important dans les séries éliminatoires et qu’elles peuvent faire changer le momentum d’une rencontre à tout moment », a ajouté le no 21 du Canadien.
L’Américain souligne aussi que le leadership au sein du Tricolore et l’expérience des siens acquise lors des séries éliminatoires de l’année dernière ne pourront qu’être bénéfiques à la troupe de Jacques Martin.
Intensité et émotion
Gionta sourit quand un journaliste lui fait remarquer que lui et ses coéquipiers en auront plein les bras contre le jeu physique des Bruins.
« Nous savons que les Bruins représentent une équipe très physique, mais l’équipe qui démontrera le plus d’intensité et le plus d’émotion va l’emporter, a-t-il dit. Nous l’avons bien démontré le printemps dernier.
« Il faut oublier ce qui s’est passé lors des deux derniers matchs à Boston (NDLR : défaites de 8 à 6 et de 7 à 0), il faut se concentrer sur le présent, le passé c’est le passé, a-t-il ajouté. C’est toujours la même chose, nous devrons trouver un moyen de l’emporter. Je peux vous dire que tous les gars dans ce vestiaire sont affamés de victoire. »
Le Canadien a entrepris, lundi, sa préparation en vue de sa série face aux Bruins. Photo Rogerio Barbosa

Gionta a certes entretenu une belle rivalité en compagnie de Scott Gomez avec les Rangers de New York du temps qu’ils portaient tous les deux les couleurs des Devils du New Jersey, mais il en découvrira une autre beaucoup plus grande à compter de jeudi.
L’an dernier, il a découvert l’atmosphère spécial qui régnait à Montréal dans les séries éliminatoires.
Contre les Bruins, il s’apercevra que ce n’était que de la petite bière.

Face aux Bruins en séries : peu d’expérience pour le CH



La chronique de Martin Leclerc
Lundi, 11 avril 2011 15:36
La rivalité Canadien-Bruins en séries éliminatoires est vieille comme le monde (du hockey). Elle est aussi l’une des plus féroces en Amérique du Nord, tous sports confondus. Or, bien peu de joueurs du Canadien ont goûté à ces duels particuliers. S’agira-t-il d’un désavantage quand la rondelle tombera sur la patinoire jeudi soir ?
 

La dernière série opposant le Canadien aux Bruins a eu lieu au printemps 2009. Dominé à tous les points de vue (17 à 6 au chapitre des buts), le Canadien avait alors été balayé en quatre matchs, ce qui avait pavé la voie au grand ménage des mois de juin et juillet, alors que les Koivu, Kovalev et Komisarek, entre autres, avaient été remplacés par le noyau de joueur actuel.

Dans cet affrontement, on ne retrouvera donc que cinq joueurs du Canadien qui ont déjà fait face à l’abrasive machine des Bruins dans le cadre des séries Montréal-Boston. Ce sont Tomas Plekanec, Roman Hamrlik, Carey Price, Andrei Kostitsyn et Yannick Weber.

Du côté des Bruins, il subsiste 11 joueurs qui ont participé au carnage de 2009. Les Thomas, Rask, Chara, Lucic, Bergeron, Recchi, Krejci, Thornton, Ferrence, Boychuk et Ryder savent tous ce que ça représente de faire face à l’intimidante foule du Centre Bell et de disputer une série aussi « électrique ».

En plus d’aligner la meilleure formation sur papier, il est difficile de prétendre que les Bruins ne sont pas avantagés par ce précieux bagage d’expérience. Ils sont déjà passés par là, comme on dit chez nous. Ils ne se sentiront pas envahis par « le cirque » comme l’avaient été les Capitals et les Penguins le printemps passé…
Des joueurs des Bruins, dont Michael Ryder et Zdeno Chara, célébrant un but aux dépens de Carey Price, lors du deuxième match de la série Canadien-Bruins du printemps 2009. Photo d'archives Olivier Jean
Martin : « Ce sera féroce »
Jacques Martin croit qu’il est important de reconnaître que cette 33e série entre les deux clubs sera le prolongement « d’une des plus grandes rivalités dans le monde du sport ».

« Cette rivalité promet que la compétition sera féroce et qu’elle nous fera voir de l’excellent hockey. C’est vrai que très peu de nos joueurs ont vécu ces affrontements en séries, mais il reste que notre actuel noyau de joueurs a fait face aux Bruins au cours des deux dernières années, fait valoir l’entraîneur du CH.

« Aussi, lorsqu’on regarde notre groupe de leaders, on retrouve plusieurs vétérans qui ont connu ce genre de rivalité dans le passé. Je pense notamment à (Scott) Gomez et à (Brian) Gionta qui ont vécu des affrontements de ce genre avec les Rangers quand ils étaient au New Jersey. Je pense donc que nous serons prêts pour les séries », affirme M. Martin.

Yannick Weber était une verte recrue lorsqu’il avait été appelé à disputer trois des quatre rencontres de la série Canadien-Bruins de 2009. Selon lui, il est difficile de faire des liens entre ce difficile épisode et la série qui s’amorcera jeudi à Boston.

« Notre groupe de joueurs n’est pas le même. C’est une équipe complètement différente et je crois que plus personne ne pense à ce balayage que nous avions subi, défend-il.

« Peu de nos joueurs ont déjà disputé une série Canadien-Bruins. Alors il faut simplement se rappeler que nous avons remporté quatre de nos six matchs contre eux cette saison. »

Darche : « Du piquant »

Dans son coin de vestiaire, Mathieu Darche rappelle que le Canadien avait été éliminé en quatre parties en 2009.

« Dans ces conditions, c’est un avantage pour nous qu’il ne subsiste que quatre joueurs de cette formation ! », lance-t-il en riant.

« Sérieusement, je crois que nous devons nous montrer confiants parce que nous avons compilé une fiche de 4-2 contre eux cette saison. Mais ça ne signifie pas que l’histoire va automatiquement se répéter. Nous devrons être prêts. C’est une équipe qui n’a pas répondu aux attentes l’an dernier (face aux Flyers) et ils seront animés d’un sentiment de vengeance. En plus, nous les avons dominés en saison. Alors ils seront prêts et c’est exactement ce que représente une série Canadien-Bruins. Il y a toujours un peu plus de piquant », selon Darche.

Cette année, il y en aura peut-être même un peu plus que d’habitude.

Le visage de l’adversaire


lundi, 11.04.2011 / 16 h 13 / Canadiens de Montréal - Nouvelles
canadiens.com
BROSSARD – C’est avec le visage de l’adversaire en tête que les Canadiens ont repris l’entraînement lundi matin, leur premier des séries éliminatoires.

Pour une 39e fois, la légendaire rivalité Canadiens-Bruins se mettra en branle dès jeudi. La troupe de Jacques Martin franchira la frontière pour aller disputer les deux premières rencontres à Boston.

Commentaire de Brian Gionta
«Je doute que cette série manque d’émotion ou d’intensité de la part des joueurs ou des partisans des deux villes. La saison régulière est une chose, mais c’est dans les séries que les rivalités se créent», a mentionné Michael Cammalleri, qui a fait partie des héros des séries pour le Tricolore en 2009-2010.

«Nous resserrons les choses en ce moment et les entraîneurs ont déjà commencé à nous parler d’aspects qu’il faut améliorer et qu’il faut travailler. Mais à la fin de la journée, tu peux avoir fait autant de dessins sur le tableau, mais la vérité, c’est qu’il faut gagner nos batailles. L’an dernier est l’an dernier – tout ce qui compte, c’est ce qu’on fait maintenant», a renchéri Cammalleri.

La question concernant la taille et la robustesse dans cette série était sur toutes les lèvres. Même si les joueurs des Bruins concèdent en moyenne deux livres à ceux des Canadiens, les premiers sont reconnus pour leur jeu physique et leur robustesse. Est-ce que la situation sera différente dans les prochaines rencontres?

«De dire que nous allons être intimidés à cause de leur grosseur, c’est quelque chose que j’ai entendu tout au long de ma carrière et quelque chose que cette équipe a entendu toute la saison », a laissé savoir le capitaine Brian Gionta. «Les bonnes équipes sont celles qui trouvent une façon de gagner peu importe et c’est pour cette raison que j’aime faire partie de ce groupe »

Et l’attaquant de 5-pieds-6 n’est certainement pas le seul à penser de cette façon dans le vestiaire du Tricolore.

«C’est comme ça dans toutes les séries. C’est ça le hockey des séries. C’est une bataille pour le temps, pour l’espace. Quand tu regardes n’importe quelle équipe, c’est comme ça que ça va se passer. Nous ne nous attendons pas à quelque chose de différent ici. Nous savons qu’ils sont rapides et qu’ils ont quelques joueurs plus physiques et ça ne risque pas de changer», a lancé Brent Sopel au sujet des Bruins.

«Nous jouons à ce jeu en tant qu’individus pour mettre la main sur la coupe Stanley. Du premier match de la saison régulière au premier match des séries, c’est ça le but. Toutes les équipes peuvent gagner. Nous jouons pour gagner la coupe et la soulever », a ajouté Sopel qui a d’ailleurs soulevé la coupe pas plus tard qu’au printemps dernier.

«Nous allons faire ce que ça prendra. En tant qu’individus dans un groupe, il faut être sur la même page et travailler dans la même direction. Nous sommes dans les séries pour une raison et nous allons nous concentrer sur ce but dès la première présence du premier match.»

Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.

Les Bruins partent grands favoris, mais le Canadien demeure confiant

 
Monday, 04.11.2011 / 5:04 PM / Nouvelles
Canadian Press

BROSSARD, Qc - Les joueurs du Canadien ont beau concéder aux Bruins le statut de favoris, ils s'estiment aptes à remporter la série de premier tour contre Boston. À la condition de jouer comme ils en sont capables.

«Ils restent les favoris parce qu'ils ont terminé au troisième rang et nous, au sixième. Mais on a aucun complexe, on est confiant», a souligné Mathieu Darche, lundi, après l'entraînement tenu à Brossard à trois jours du début de la série à Boston. «Ça reste un très bon défi, c'est une excellente équipe.»

«On sait que les Bruins ont l'équipe favorite. Nous, on croit en nos habiletés, on croit en nos chances, a de son côté affirmé Jacques Martin. On est une équipe qui a fait face à beaucoup d'adversité durant la saison. On n'a qu'à regarder le nombre de joueurs blessés avec lequel on a dû composer. On réalise quel genre de défi nous attend et on va être prêts jeudi.»

«C'est à nous de faire ce qu'on a fait dans les quatre matchs qu'on a remportés contre eux cette saison», a ajouté Darche, en faisant allusion aux quatre rencontres que le CH a remportées dans ses six affrontements contre les Bruins en saison régulière.

C'est d'ailleurs ce qu'ont rappelé Martin et ses adjoints aux joueurs montréalais, lundi, avant et pendant l'entraînement.

«Leur message, c'est de simplement jouer notre match, qu'il ne faut pas se préoccuper d'eux. Si on joue notre match, ça va bien aller», a indiqué David Desharnais.

«Il faut patiner, utiliser notre vitesse et jouer au hockey, a ajouté Desharnais. On n'est peut-être pas les plus gros, mais on est une cible qui bouge et qui est difficile à atteindre. Il s'agit de ne pas chercher à faire trop compliqué.

«Et on est capables d'aller au filet et de déranger, nous aussi. Même si on n'enverra personne dans la troisième rangée des gradins, on est capable de terminer nos mises en échec et d'être fatigants.»

Selon Martin, les Bruins ont beaucoup de profondeur au sein de leur alignement, mais le Canadien aussi.

«On a plus de profondeur que l'an dernier et il s'agit de bien mettre ça à exécution, a souligné le vétéran entraîneur. Aucun doute, les Bruins ont de la profondeur. Il reste que la différence était de sept points au classement après 82 parties. On a quand même montré une bonne fiche en saison régulière contre cette équipe.

«Et si on regarde les buts marqués et encaissés des deux équipes, ça s'équivaut», a ajouté Martin, en faisant allusion au fait que Boston a marqué 246 buts contre 216 pour Montréal, et en a accordé 195 comparé à 209. «Il y a plusieurs points qui démontrent que ça devrait être une excellente série de hockey.»

Le juste niveau d'émotion

Zdeno Chara qui envoie Max Pacioretty à l'hôpital, Mark Recchi qui accuse le Canadien d'avoir exagéré les blessures de ce dernier, des défaites mouvementées et spectaculaires de 8-6 et 7-0 à Boston, Claude Julien et des joueurs des Bruins qui qualifient les joueurs du CH de sournois et braillards, des joueurs comme Benoît Pouliot et Michael Cammalleri qui se battent à tour de rôle avec David Krejci...

Bref, plusieurs des matchs entre les deux équipes, cette saison, ont mis de l'avant un lot d'émotions digne de matchs des séries. Alors qui sait ce que les prochains affrontements nous réservent.
Martin s'est toutefois dit confiant que ses joueurs sauront bien composer avec la situation.

«On a suffisamment de joueurs qui sont déjà passés par là pour comprendre le niveau de passion qu'il faut avoir sur la patinoire, a dit l'entraîneur. Il faut jouer avec émotion, mais il faut contrôler cette émotion. Et cette énergie émotive doit être canalisée de la bonne façon.

«Au sein de notre groupe de meneurs, plusieurs vétérans ont connu ce genre de rivalité avec d'autres équipes, alors je crois qu'on va être bien préparés pour la série.»
«C'est vrai que le contexte favorise une certaine excitation au plan de la trame dramatique, et met en relief l'aspect 'roman-savon' de cette série, a reconnu Michael Cammalleri. Mais c'est là quelque chose qui est moins prononcé pour nous, les joueurs, que ça ne l'est pour les gens qui suivent l'équipe.

«C'est facile de dire que les joueurs se détestent. Je trouve ça un peu cliché. Les deux équipes veulent gagner la série, tout simplement, a ajouté Cammalleri. Je ne connais aucun de leurs joueurs assez bien pour les détester personnellement.»
Pas de moment déterminant

Cammalleri a par ailleurs rappelé qu'il est utile de garder la tête froide pendant les séries éliminatoires. Bien des gens réagissent comme si un seul match, voire une seule séquence de jeu, peut faire foi de tout. Mais ce n'est pas le cas, a-t-il noté.

C'est ainsi que l'ancien universitaire a déboulonné le mythe voulant que le premier match dicte le ton pour le reste de la série.

«Si l'équipe qui remporte le premier match ne remporte pas la série, alors ce n'est pas très important. Si l'équipe qui le fait remporte la série, alors j'imagine que ça s'est avéré extrêmement important, a-t-il souligné. Mais les joueurs n'approchent pas les choses de cette façon. Tu n'abordes pas un match en te disant que les cinq premières minutes vont déterminer l'allure de la série. Tu essaies de te préparer à tout ce qui pourrait arriver, en sachant qu'une série se gagne ou se perd à l'usure, pas à cause d'un seul instant précis.»

Les Sabres sont en pleine ascension et se préparent pour les Flyers

http://www.nhl.com/ice/news.htm?id=559244

Monday, 04.11.2011 / 3:34 PM / Nouvelles
Canadian Press

BUFFALO, États-Unis - Les Sabres de Buffalo amorcent les séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey avec quelques blessures, mais ça ne les inquiète pas du tout.
Pourquoi?

Les Sabres ont terminé la saison en ne subissant qu'une défaite en temps régulier à leurs 13 dernières rencontres et ont conservé une fiche de 29-11-6 depuis l'achat de la franchise par Terry Pegula, le 28 décembre. Ces 64 points constituent le plus haut total de l'Association Est pendant cette période.

Ils amorceront leurs séries en visitant les Flyers de Philadelphie, jeudi. Quand on lui a demandé de donner l'état de santé de ses troupiers, l'entraîneur-chef Lindy Ruff a déclaré, lundi, qu'il était «médiocre», mais ne semblait pas inquiet.

«C'est difficile de donner l'heure juste, a-t-il dit lundi. Je pense que nous avons fait plutôt bien avec une large part de bons joueurs forcés à l'inactivité. Ils y sont toujours d'ailleurs.»

Par contre, le gardien Ryan Miller et l'attaquant Thomas Vanek se sont déclarés prêts à jouer.

Miller, meilleur gardien de la LNH la saison passée, n'a joué que 52 minutes depuis le 29 mars, lui qui a été touché à l'épaule. Vanek était ennuyé par un claquage, ce qui ne l'a tout de même pas empêché de marquer le but garantissant la présence en séries des Sabres dans un gain de 4-3 en prolongation contre les Flyers, vendredi.

Le reste du rapport de blessures était plutôt vague.

Au sujet de Jordan Leopold (fracture du pouce gauche), Ruff a indiqué qu'il ne savait pas s'il allait jouer contre les Flyers. Le défenseur Andrej Sekara est ennuyé par une blessure au haut du corps et s'est entraîné en solitaire. Il pourrait patiner mardi.

Jochen Hecht n'est pas près d'un retour au jeu en raison d'une blessure au haut du corps qui l'a tenu à l'écart pour les six derniers matchs de la campagne et 15 des 19 derniers. Hecht espère pouvoir être de retour avant la fin des séries.

Du côté de l'attaquant Mike Grier, Ruff a dit qu'il devrait être rétabli, mais Grier a raté les sept dernières rencontres en raison d'une blessure au bas du corps.

Le centre Derek Roy, meilleur buteur des Sabres au moment de se déchirer le quadriceps en décembre, a patiné avec l'équipe, mais ne sera pas du premier tour. Le centre Tim Connolly, qui a subi plus que sa part de blessures en carrière, a de son côté obtenu congé d'entraînement.

Écartés des séries, les Flames s'attendent à du changement cet été


Monday, 04.11.2011 / 9:34 PM / Nouvelles
Canadian Press

CALGARY - Après avoir raté les séries pour la deuxième année de suite, les Flames de Calgary ont vidé leurs casiers en s'attendant à une saison morte où il y aura beaucoup de changements, lundi.

Le capitaine Jarome Iginla a salué ses coéquipiers en se demandant quels visages il va revoir au camp d'entraînement.

«Je n'ai jamais vu une équipe rester vraiment pareille d'une année à l'autre, a dit Iginla, qui a récolté 43 buts et 43 passes, en 82 matches. C'est toujours difficile à la fin de la saison. Vous savez qu'il y a de bonnes chances que le groupe soit modifié un peu.»

Il faudra voir si on enlèvera l'étiquette «par intérim» au directeur général Jay Feaster et si oui, quels seront les gestes qu'il posera.
Iginla aimerait bien retrouver le joueur autonome sans restriction Alex Tanguay, qui a fourni 22 buts et 47 passes cette saison.

«Il a été une excellente acquisition l'été dernier, a dit Iginla. J'adore jouer avec lui. C'est un très bon joueur, et nous nous complétons bien.»
Tanguay, dont le salaire sera à la hausse en comparaison du 1,7 M $ qu'il a empoché cette saison, aimerait bien rester en place, si on peut en venir à un nouveau contrat.

«J'aime ma situation ici, a dit Tanguay. Je voulais revenir au niveau de jeu que je suis capable d'offrir. Pour ça il faut qu'on vous en donne la chance, et ç'a vraiment été le cas de belle façon cette saison. J'aimerais rester ici, mais le hockey est un 'business' et on verra bien.»

L'attaquant Curtis Glencross, joueur autonome sans restriction, aimerait lui aussi continuer de porter l'uniforme des Flames.

«Le but est de rester ici, a dit Glencross, qui a établi un sommet personnel avec 24 buts en 79 matches. Je laisse ça entre les mains de l'organisation et de mon agent.»
Peu importe qui sera de retour ou pas, l'entraîneur Brent Sutter veut que la formation s'inspire de la deuxième moitié de saison, bien meilleure que la première.

«C'est sûr que personne n'est content de rater les séries, a dit Sutter. De mon côté, je veux que l'on prenne en exemple les 47 derniers matches, et qu'on tire des leçons de la première partie de la saison.»

Les Bruins deviennent souvent fragiles mentalement dans les séries

Tuesday, 04.12.2011 / 1:04 AM / Nouvelles
Canadian Press

BROSSARD, Qc - Les Bruins ont beau présenter bon an, mal an des formations solides en saison régulière, il leur arrive bien souvent d'être fragiles mentalement en séries. Et pas seulement face au Canadien.

L'exemple le plus évident de cela est survenu le printemps dernier, quand les Bruins sont devenus la troisième équipe dans l'histoire de la LNH à bousiller une avance de trois rencontres à zéro dans une série au meilleur des sept matchs. Qui plus est, ils ont gaspillé une avance de 3-0 acquise pendant la première période du septième affrontement face aux Flyers de Philadelphie.

Les épisodes étranges du genre se sont multipliés dans leurs séries contre le Canadien au fil des ans, dont 24 ont été remportées par le club montréalais et seulement huit sont allées aux Bruins. Il suffit de rappeler une certaine série tenue en 1979, quand une pénalité pour trop de joueurs sur la patinoire a mené au but égalisateur de Guy Lafleur — sans doute le filet le plus apprécié et mémorable dans la carrière du Démon blond.

Même si les Bruins en sont ce printemps à leur 66e participation aux séries de la Coupe Stanley en 87 ans d'histoire dans la LNH — seul le Canadien a fait mieux avec 79 présences — ils ne comptent que cinq conquêtes de la Coupe Stanley à leur palmarès.

«Ç'a dû être difficile à avaler pour eux», a dit Michael Cammalleri de l'effondrement des Bruins face aux Flyers, le printemps dernier, en demi-finale de l'Association Est.

«Ils semblaient tout avoir en poche, puis tout s'est affaissé... à la Rory McIlroy», a lancé Cammalleri, en faisant allusion à l'effondrement du golfeur irlandais qui a bousillé une avance de quatre coups, dimanche, au Tournoi des Maîtres.

Quant à savoir si un effondrement aussi spectaculaire peut entraîner des séquelles un an plus tard, «ce sont les Bruins qui ont la réponse à cette question», a affirmé Cammalleri.

«Il s'agit d'une équipe différente. Nous avons le même noyau de meneurs et de joueurs depuis que je suis ici, mais on a ajouté de bonnes pièces au casse-tête», a indiqué Shawn Thornton, qui en est à sa quatrième campagne avec les Bruins, après les matchs du week-end.
Comme l'a souligné Mathieu Darche, lundi, tout est à recommencer à chaque année. Chaque nouvelle génération de joueurs a le pouvoir de changer la tendance.

«Tout le monde parle du fait qu'on a eu du succès dans les séries, l'an dernier, mais la moitié de notre équipe a changé, a noté Darche. C'est leur cas aussi. Quand on regarde ce qui s'est passé l'année précédente, ou encore les 10 années d'avant comme on le fait souvent, je trouve que ce sont des statistiques qui ont plus ou moins de signification parce que ce ne sont pas les mêmes équipes, pas les mêmes joueurs, pas le même contexte...»

Autant l'effondrement de l'an dernier pourrait couper les genoux des Bruins en situations de stress, autant il pourrait leur donner des ailes, selon le candidat du Canadien au trophée Bill-Masterton.

«Ça peut être une source de motivation pour eux. Ils se sont fait jouer le tour l'an passé et je pense qu'ils vont être prêts cette année, a dit Darche. Les Capitals de Washington sont dans la même situation. Ils vont vouloir prouver, ce printemps, que leurs performances des séries de l'an dernier étaient une erreur de parcours.»
Montagnes russes d'émotion

Sauf qu'au cours d'une série éliminatoire empreinte d'émotions, on ne peut jamais prédire quels joueurs demeureront maîtres de leurs émotions et lesquels perdront leurs moyens. Et comme l'a reconnu Tim Thomas au cours du week-end, les séries entre le Canadien et les Bruins sont toujours une montagne russe d'émotivité.

«Affronter le Canadien de Montréal en séries est devenu quelque chose de familier pour nous», a dit Thomas aux journalistes de Boston, en faisant allusion au fait que les deux équipes en seront à leur troisième confrontation en quatre ans en séries.

«Bien que les deux équipes aient changé, il y a encore des gars dans notre vestiaire qui ont vécu l'expérience d'affronter Montréal au premier tour. J'espère que ces expériences-là nous serviront.

«Personnellement, je suis content de l'avoir vécu dans le passé. Parce que les premières fois que je l'ai fait, il y avait tellement d'énergie que ça t'amenait à jouer différemment», a ajouté le gardien, qui a souvent mal paru face au CH, ces dernières années, même s'il a présenté des statistiques étincelantes à l'échelle de la LNH.

«Évidemment, il y aura beaucoup d'émotions dans cette série, autant à cause du caractère historique de la rivalité entre les deux clubs qu'à cause des événements plus récents, a déclaré le directeur général des Bruins Peter Chiarelli, à l'occasion d'une téléconférence, lundi, alors que ses joueurs profitaient d'une journée de congé. Je sais que notre équipe sera motivée pour plusieurs raisons.»

Le dg des Bruins a par ailleurs louangé le niveau de jeu de Zdeno Chara, qui n'a pas décliné selon lui malgré la tempête médiatique qui a suivi son geste à l'endroit de Max Pacioretty, le 8 mars au Centre Bell.

«Sa façon de composer avec la situation m'a vraiment impressionné, a dit Chiarelli. Il faut dire qu'il se fait huer pas mal partout dans les arénas de la section nord-est, alors ça ne change pas grand-chose dans son cas.

«Il a été solide cette saison et son jeu n'est pas le plus sexy, mais il est vraiment efficace.»