mercredi 20 avril 2011

Victime d'un coup de Gomez, Kelly s'absente chez les Bruins


(Lake Placid) Après une journée de détente à Lake Placid, les Bruins de Boston sont retournés au boulot lors d'un entraînement de près de 75 minutes.
Un absent de marque chez les Bruins: le centre Chris Kelly, qui est retourné à Boston afin de consulter un médecin.
On se souvient que le visage de Kelly est entré en contact avec le fond du filet en première période du match de lundi après que Scott Gomez eut commis de l'obstruction sur lui.
«Il souffre possiblement d'une fracture, mais rien qui ne puisse l'empêcher de jouer le quatrième match», a mentionné l'entraîneur Claude Julien, qui a précisé que Kelly rejoindrait l'équipe en soirée à Montréal.

En l'absence de l'ancien des Sénateurs d'Ottawa, la recrue Tyler Seguin pilotait le troisième trio des Bruins en compagnie de Michael Ryder et Rich Peverley.
La veille, Julien avait évité de monter en épingle le geste de Gomez à l'endroit de Kelly, rappelant que le centre du Canadien avait été puni pour son geste.
Mais il a fait une délicate comparaison en traçant un parallèle entre coup et celui de Zdeno Chara à l'endroit de Max Pacioretty.
«Dans le cas de Kelly, c'était de l'obstruction, mais je ne pense pas que Gomez cherchait à le passer dans le filet ou à projeter sa tête contre le poteau, a expliqué l'entraîneur.
«Il y a des occasions où le résultat de ce qui arrive n'est pas toujours lié à l'intention.»

Julien a toutefois remercié le Ciel que Kelly porte une visière. «Ça a certainement aidé à réduire l'impact. Mais c'était quand même un geste très dangereux.»

Échec-avant et attaque à cinq

L'entraînement des Bruins a été axé sur les sorties de zone et l'échec-avant. En tentant d'augmenter la pression sur les défenseurs du Canadien, les Bruins espèrent s'imposer davantage par leur robustesse à compter de demain soir.
«Si nous parvenons à établir une présence physique et à les frapper avec constance, on croit pouvoir les fatiguer, a expliqué Patrice Bergeron.
«Et si l'on exerce un bon échec-avant, on sera en mesure de se donner de bonnes chances de marquer.»
Avant même que l'exercice ne commence officiellement, les deux unités d'avantage numérique étaient sur la glace afin de trouver des solutions.

Les Bruins n'ont toujours pas marqué de but en supériorité numérique malgré 11 occasions que leur a offert le Canadien dans cette série.
Julien a donc remanié ses deux unités, envoyant Patrice Bergeron, David Krejci et Milan Lucic sur la première, soutenus par Zdeno Chara et Tomas Kaberle à la pointe.
La seconde unité était formée des attaquants Rich Peverley, Michael Ryder et Mark Recchi, ainsi que des défenseurs Dennis Seidenberg et Andrew Ference.
«Il faut prendre ce que le Canadien va nous donner, a expliqué Bergeron. On essaie trop de se faire des jeux dans notre tête au lieu d'utiliser notre vision de jeu et de prendre de bons tirs au filet.»

Boudreau détestable, Murray ridicule, Brière s'ennuyait à Buffalo et pression pour Bryzgalov

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2781:boudreau-détestable-murray-ridicule-brière-s'ennuyait-à-buffalo-et-pression-pour-bryzgalov&Itemid=18

Mercredi, 20 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- Bruce Boudreau est vraiment un être détestable. Ridiculisant le Madison Square Garden en affirmant qu'il était désuet et non à la hauteur d'une ligue professionnelle, l'entraîneur-chef des Capitals a franchi les limites du respect. On ne peut tout simplement se moquer du plus grand édifice sportif de tous les temps en Amérique du Nord.
- Arrogant, voire irrespectueux, Boudreau commence à énerver la majorité des médias. Cela tombe bien. Il nous énerve aussi. Go Rangers go!!

- L'entraîneur-chef des Kings de Los Angeles, Terry Murray, était tellement en furie d'avoir perdu le match d'hier après avoir mené 4-0, qu'il a refusé de s'adresser à ses joueurs après la défaite. Pas de discours d'après-match, pas de mots d'encouragement, rien. Murray s'est enfermé dans son bureau et laissé ses assistants parler à l'équipe. Manque de professionnalisme flagrant. Il faudrait rappeler au coach qu'il est en séries et qu'il fait partie de l'équipe...

- Daniel Brière a confié à notre informateur que la principale raison qui l'a incité à quitter les Sabres était le côté plate et ennuyant de Buffalo. Nous n'aimons pas Brière, mais nous devons être d'accord avec lui sur ce point: Il n'y a rien à faire à Buffalo!!

- Ilya Bryzgalov semble ressentir la pression de devenir joueur autonome sans compensation cet été. Le gardien des Coyotes, considéré comme l'un des meilleurs de sa profession, est méconnaissable en séries. Son agent n'est cependant pas inquiet et nous a affirmé que sa valeur n'allait pas baisser pour autant. On veut bien, mais il serait temps que Bryzgalov joue à la hauteur de son potentiel.

- Nikolai Zherdev joue enfin à la hauteur de son talent. L'attaquant des Flyers a des ailes sur la patinoire en ce moment. Les recruteurs de Colombus qui l'ont sélectionné alors que tout le monde le voyait comme une future vedette doivent avoir mal au coeur. Tout indique que Paul Holmgren lui offrira un nouveau contrat au terme de la saison.
- Décidément, Brian Burke a beaucoup d'attaquants dans le viseur. Les noms de Simon Gagné et Tim Connolly circulent à Toronto en ce moment.

- Québec peut se rassurer. Même s'il a perdu la course contre Winnipeg pour le déménagement des Coyotes, les Thrashers quitetront Atlanta d'ici 2 ans. Les Panthers semblent aussi en danger. Toutefois, Québec devra faire vite et accélérer le processus de la construction du nouvel amphithéâtre, car Kansas City a déjà un aréna conforme aux exigences de la LNH.

- Markus Naslund a offert le poste d'entraîneur-chef de la formation de Modo à Marc Crawford. Le directeur général de l'équipe de la ligue élite suédoise est un très bon ami de Crawford, ayant adoré son expérience sous les ordres du coach à Vancouver. À suivre...

- L’homme d’affaires canadien Tom Gaglardi est intéressé à acheter les Stars de Dallas. Il a aussi promis qu'il ne déménagerait jamais la concession.
- Jonas Hiller a été placé sur la liste des blessés pour une période indéfinie. Sa saison semble belle et bien terminée.

Bettman s'entête

Associated Press: Le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a déclaré que la ligue poursuivait ses efforts pour garder les Coyotes à Phoenix.
Des rumeurs ont laissé croire ces derniers jours que les Coyotes en étaient à leurs dernières rencontres à Phoenix, surtout depuis que les Red Wings de Detroit ont pris les devants 3-0 dans leur série huitième de finale.

«Nous avons toujours pour objectif de faire en sorte que cela fonctionne à Phoenix», a indiqué Bettman sur les ondes de Sportsnet, mercredi.

«J'espère que nous serons en mesure de le faire. (...) Disposons-nous d'un laps de temps illimité? Évidemment pas. Mais nous n'attendons pas de voir quand la saison des Coyotes prendra fin pour faire une annonce, je peux vous le garantir.»
Bettman a été évasif quand on lui a demandé s'il avait eu des discussions avec Mark Chipman, le président de True North Sports and Entertainment, qui mène les efforts pour ramener un club de la LNH à Winnipeg.

«Je ne confirmerai pas, ni ne nierai cela, a dit le commissaire. Je pense qu'il est juste de dire que je n'ai pas d'entente pour déménager le club où que ce soit. Si je devais obtenir une telle entente, je crois que je serais en mesure de le faire.»
Bettman a ajouté que la ligue aura besoin de savoir où évoluera l'équipe au moment de bâtir le calendrier de la prochaine saison.

Bière, stress et abstinence sexuelle

Mercredi, 20 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- Bon, bon, bon. Nous avons reçu plusieurs courriels depuis ce matin pour savoir si c'était vrai que Ryan White, David Desharnais, Benoit Pouliot et Yannick Weber s'étaient saoulés dans un bar hier soir.
- C'est fou comment une rumeur lancée par quelques blogues peuvent créer de l'inquiétude chez nos partisans.
- Après vérification, les 4 amigos d'Hamilton sont bel et bien allés prendre une bière sur le plateau Mont-Royal, mais sont partis du bar avant 21h30, foi du gérant de la place en question (que nous ne nommerons pas suite à la demande de notre informateur).
- Maintenant que vous savez que vos joueurs n'ont pas pris de brosse, passons aux choses sérieuses.
- Notre source qui assiste aux entraînements du Canadien trouve qu'il y a une ambiance tendue au sein de l'équipe.
- Les joueurs semblent nerveux et stressés. Ils peuvent bien dire qu'ils sont encore confiants devant les caméras, la réalité est qu'un doute s'est installé dans leur tête.
- Peut-être que les partisans du CH devraient s'en réjouir, puisque les joueurs montrent un sérieux évident comparé à la récréation qui a suivi les 2 victoires à Boston.
- N'empêche que l'équipe semble affectée au point de vue mental.
- Du côté des Bruins, c'est tout le contraire.
- Notre informateur qui a fait le voyage à Lake Placid est impressionné par la bonne humeur qui règne chez les Oursons.
- Le focus affiché par les joueurs des Bruins est éloquent.
- Nous dirions même plus. Ce groupe ne pourrait paraître plus zen à l'approche du 4e match.
- La décision de Julien de les éloigner de Montréal est un coup de génie.
- Est-ce que Jacques Martin aurait dû privilégier cette approche et garder son groupe ensemble en allant à l'hôtel plutôt que de laisser les joueurs dormir à la maison? Bonne question...
- Nous ne répondrons pas à cette épineuse question. Toutefois, de source sûre, les responsables du conditionnement physique chez le CH ont conseillé aux joueurs de ne pas faire l'amour avec leur femme durant les séries, question de garder leur agressivité. Pas sûrs que les joueurs du CH prônent l'abstinence sexuelle bien au chaud dans le confort de leur foyer...
Concours des séries
- Évidemment, le CH aurait voulu remporter le 3e match. Mais la bonne nouvelle est qu'il y a de plus en plus de chances d'avoir droit à une 6e partie à Montréal! Hockey30 a justement une paire de billets à faire tirer pour ce match!!
- Comment participer? C'est simple. Vous n'avez qu'à devenir fan de notre page facebook (cliquer sur le bouton LIKE-J'AIME au bas de l'article ou dans le box facebook en bas à droite du site). Évidemment, si vous êtes déjà fan, vous être automatiquement inscrits. Vous êtes plus de 7000 personnes par jour sur Hockey30.com. Nous avons besoin de vous sur facebook! Le gagnant sera dévoilé 2 jours avant le match. Bonne chance à tous!!

Remontée incroyable des Sharks !

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/remontee-incroyable-des-sharks-71628.html

(CKAC Sports) - Devin Setoguchi a marqué avec moins de quatre minutes de jouées en première période de prolongation et les Sharks de San Jose ont vaincu les Kings, 6 à 5, mardi soir, devenant la quatrième équipe dans l'histoire de la LNH à combler un déficit de quatre buts en séries.
San Jose a également pris les devants 2 à 1 dans la série qui se poursuivra jeudi à Los Angeles.

Il s'agit d'une victoire presque inespérée pour les Sharks, eux qui avaient vu leurs rivaux prendre les devants 4 à 0, en début de deuxième période. Todd McLellan a alors effectué un changement de gardien et rappelé à ses joueurs qu'il était peut-être temps d'ouvrir la machine.

Les Sharks ont suivi les recommandations de leur entraîneur, faisant baisser la moyenne d'efficacité du portier Jonathan Quick, qu'ils ont alors déjoué cinq fois sur 18 tirs. Patrick Marleau, Ryan Clowe (deux fois), Joe Pavelski et la recrue Logan Couture ont tous trompé la vigilance du jeune gardien.

Ryan Smyth avait donné un peu de souffle aux siens en renvoyant les deux équipes à la case départ, mais le momentum avait déjà changé de camp. En l'espace de 16 minutes, San Jose était en plein contrôle de la rencontre et on voyait mal comment les Kings allaient pouvoir éviter l'affront.

Antti Niemi a déjà connu de meilleurs départs, lui qui a été chassé de la rencontre après 44 secondes de jeu au deuxième tiers. Antero Niittymaki a alors fait son entrée dans le match, lui qui n'avait pas disputé un seul match de séries depuis 2006. Le gardien finlandais a bien fait, repoussant 11 des 12 tirs dirigés contre lui.

Jonathan Quick, qui n'avait alloué que trois buts en deux rencontres, en a finalement accordé six sur 36 lancers dans la cause perdante.

Il s'agissait du deuxième gain de San Jose en prolongation dans cette série. Les Sharks avaient remporté le duel initial par la marque de 3-2.

Chassé du match, Luongo n'est pas ébranlé

(CKAC Sports) - S'il y a un gardien qui sait comment il est difficile de gagner à Chicago, c'est Roberto Luongo. le gardien des Canucks assure toutefois qu'il retournera confiant entre les poteaux, jeudi, à Vancouver.
Les Canucks, qui mènent la série 3-1, auront alors de nouveau l'occasion d'envoyer les Blackhwaks en vacances et d'éviter de revenir pour un sixième match dans la ville des vents.

Souvenirs de 2009

Et il a venté fort à Chicago, mardi soir. Luongo a permis 6 buts en 28 tirs dans la défaite de 7-2 face aux Hawks, rappelant une dégelée subie au même endroit en séries, il y a deux ans.

Le gardien originaire de Montréal avait alloué sept buts lors du match ultime en demi-finale d'Assosiation et les journalistes l'avaient trouvé en pleurs dans le vestiaire au terme de la rencontre qui mettait fin à la saison des Canucks.

«Ce qu'il y a de bon avec le revers d'hier soir (mardi), c'est que je n'aurai pas à y penser durant cinq mois parce qu'on retourne à l'action dès jeudi», se réjouit Luongo qui ne compte pas les Hawks comme battus pour autant.

Contexte différent

Même si son taux d'efficacité est passé à ,907, Luongo est beaucoup plus confiant que lors des séries précédentes contre Chicago, bête noire de son équipe depuis plusieurs saisons.

«Ce sera facile d'oublier cette défaite. Je me sens bien et je vois bien la rondelle. Je serais inquiet si j'avais cherché mes repères, mais ce n'est pas le cas. Je me suis bien senti durant tout le match», a poursuivi le gardien.

Luongo a quitté la rencontre après 44 minutes de jeu et cédé le filet à Cory Schneider pour la première fois de la série.

«On ne peut pointer quelqu'un du doigt pour ce revers, nous avons perdu en équipe, a conclu le défenseur des Canucks, Kevin Bieksa.

Le DG des Ducks accuse les joueurs des Predators

NASHVILLE - Le directeur général des Ducks d'Anaheim accuse les Predators de Nashville de plonger pour provoquer des pénalités et l'entraîneur des Ducks Randy Carlyle dit de vérifier les vidéos.
L'entraîneur des Preds Barry Trotz rejette les accusations d'une équipe qui a accumulé des centaines de minutes de pénalité, notant que ses Predators sont parmi les moins punis de la LNH.

Retardé par ...Lady Gaga !

Cette série de l'Ouest devient aussi palpitante à l'extérieur que sur la patinoire.

Le directeur général Bob Murray a déclaré lundi au Orange County Register que "ses Ducks devraient commencer à plonger comme les Predators pour faire prendre des punitions à l'autre équipe", ce qu'il a qualifié de ridicule.

Lorsqu'on lui a demandé s'il était du même avis que ses patrons, Carlyle s'est contenté d'une courte réponse. «Je dis simplement que la vidéo ne ment pas. C'est le seul commentaire que j'ai à faire.»

Les Ducks ont été frustrés par les punitions et par leur propre jeu dans une défaite de 4-3 dimanche, alors que Nashville a pris les devants 2-1 dans la série. Le match no 4 est prévu mercredi soir à Nashville. Il a été retardé d'une journée en raison d'un concert de Lady Gaga au Bridgestone Arena.

Haine et respect

Il faut dire que les Ducks n'aiment aucun de leurs adversaires à ce temps-ci de l'année. «Nous détestons tout le monde que nous affrontons en séries», a dit Carlyle.

Quelques joueurs des Predators ont dit après l'entraînement de mardi qu'ils n'avaient pas vu ou entendu parler des commentaires de Murray. Trotz a répété deux fois qu'il n'avait vraiment aucun commentaire, alors qu'il y allait de ses propres flèches envers les Ducks.

«Je pense que c'est plus irrespectueux pour les joueurs qui jouent dans cette ligue» a dit Trotz.

«Je n'embarquerai pas dans une guerre de mots. Je n'ai pas le temps pour ça. Les actions parlent plus fort que les mots», a déclaré l'attaquant des Preds Jordin Tootoo.

Trotz défend sa troupe

Trotz a défendu son équipe, qui a été disciplinée toute la saison et pas seulement au cours des derniers matchs. Les Predators ont terminé la saison au quatrième rang des équipes qui ont écopé le moins de punitions et au troisième rang pour le moins de minutes. Les Ducks, avec leurs 1178 minutes de pénalité, ont terminé au 26e rang de la ligue.

En saison, ils ont écopé de 500 minutes de pénalité de plus que nous, a noté Trotz. Alors nous en avons eu quelques-unes de moins qu'eux.»

Les Ducks comptent trois différents joueurs qui ont écopé de plus de 100 minutes de pénalité cette saison, soit Corey Perry (104), Brad Winchester (114) et George Parros (171). Jarkko Ruutu en a amassé 97.

Chez les Preds, le défenseur Shane O'Brien a été le plus puni de l'équipe avec 83 minutes.

Soirée faste : cinq séries se poursuivent mercredi

(CKAC Sports) - La ville de Phoenix verra-t-elle son dernier match de la LNH ? Lady Gaga a-t-elle quitté Nashville afin que les Predators reprennent le plancher au Bridgestone Center ?
Les Coyotes accusent un retard de 0-3 et les rumeurs laissent présager l'annonce du déménagement de l'équipe dès la fin de leurs activités en séries.

Quant aux Predators, ils devaient poursuivre leur série face aux Ducks d'Anaheim mardi soir, mais un spectacle de Lady Gaga à Nashville a reporté le match de 24 heures.

Au menu, mercredi

Les séries se poursuivent sur trois autres fronts: à Tampa, au Madison Square Garden à New York et à Buffalo.

Pittsburgh à Tampa Bay, 19h

(Pittsburgh mène la série 2-1)

Washington à N.Y. Rangers, 19h

(Washington mène la série 2-1)

Philadelphie à Buffalo, 19h30
(Philadelphie mène la série 2-1)

Anaheim à Nashville, 20h30

(Nashville mène la série 2-1)

Detroit à Phoenix, 22h30
(Detroit mène la série 3-0)

Crawford rejoindra-t-il Forsberg avec Modo en Suède ?

(CKAC Sports) - Après avoir nommé Peter Forsberg en tant que directeur-adjoint, le grand patron de l'équipe de Modo, Markus Naslund, pourrait maintenant attirer Marc Crawford afin de diriger sa troupe en Suède.
C'est ce que soutient le site internet suédois, Sportexpressen.se.

Crawford, congédié au terme de la saison par les Stars de Dallas, a dirigé Naslund avec les Canucks de Vancouver et Forsberg avec les Nordiques et l'Avalanche.

Sportexpressen
mentionne également le nom d'un autre ancien de la LNH, Ulf Samuelsson comme éventuel entraîneur de l'équipe de la Ligue élite suédoise.

Samuelsson est actuellement entraîneur-adjoint avec les Coyotes de Phoenix. Sans contrat pour la prochaine saison, il a confirmé son intérêt pour l'emploi d'entraîneur-chef à Modo.

Forsberg et Naslund de nouveau réunis

Nommé adjoint au directeur général Peter Forsberg retrouvera Markus Naslund avec Modo, l'équipe suédoise avec laquelle s'alignaient les deux adolescents avant leur aventure respective dans la Ligue nationale.

Forsberg épaulera Naslund dans un rôle de consultant hockey, pour le dépistage et le marketing. Vainqueur de deux coupes Stanley, il a été nommé joueur par excellence de la LNH en 2003 avec l'Avalanche. Il a annoncé sa retraite en février des suites d'une blessure récurrente à un pied.

«Les Bruins n'ont pas le momentum» -Bob Hartley

(CKAC Sports) - Selon l'analyste Bob Hartley, le Canadien a encore le beau jeu dans sa série l'opposant aux Bruins de Boston.
Écoutez la chronique de Bob Hartley à l'émission Sports du Lit, à CKAC Sports.

«Le seul momentum que les Bruins ont gagné, c'est qu'ils ont sauvé leurs shorts , c'est la seule chose, a lancé Hartley. Le Canadien joue jeudi au Centre Bell devant ses partisans et il a encore le beau jeu.

«Même si les Bruins égalent la série 2-2, je ne suis pas prêt à leur donner l'avantage. Je crains pour ma prédiction de Boston en six. Le Canadien a mieux joué et il a définitivement le meilleur gardien, à moins que Tim Thomas ne retrouve un crucifix de Jim Craig à Lake Placid. Comme c'est là, je donne l'avantage au Canadien.»

Martin aurait dû protéger Pouliot

S'il y a un joueur qui a de la pression en vue du prochain match, c'est Benoit Pouliot, peu utilisé après une mauvaise pénalité en fin de première période, lundi.

«Moi, je ne laisserais pas Pouliot sur le banc pour le prochain match, estime Hartley. J'en veux un peu à Jacques Martin de ne pas avoir défendu son joueur quand les journalistes lui ont demandé si Pouliot était blessé puisqu''on ne l'a pas revu par la suite. Depuis que Pouliot est arrivé à Montréal, il subit le même traitement que l'entraîneur réservait à Guillaume Latendresse.»

Et la discipline, qu'en fait Bob Hartley ?

«Pouliot est un gars qui a laissé tomber les gants et dans ce cas-là (contre Boychuk), il a voulu en faire trop. Moi, un athlète qui veut en faire trop, je suis tout le temps prêt à lui donner une deuxième chance.»

Les commentateurs de Boston sont-ils trop partisans ? À vous de juger...

(CKAC Sports) - À Montréal, on accuse souvent les commentateurs associés aux matchs du Canadien d'être partisans. Ceux de NESN, la station de télévision détenant les droits des Bruins de Boston, n'y vont pas de main morte.
Les commentateurs du New England Sports Network se sont emportés quand Benoit Pouliot a chargé Johnny Boychuk en fin de première période, lundi soir.

Après avoir mentionné que Pouliot allait ensuite se faire "arracher la tête" par Andrew Ference, le descripteur Jack Edwards a décrit Pouliot comme "le pire exemple de joueur ayant gâché son talent dans l'histoire de la LNH" et "qu'il tentait de se faire un nom en jouant de cette façon en séries".

«Parce que le match est présenté à Montréal...»


Après avoir mentionné que Pouliot "manquait de courage", l'analyste Andy Brickley a aussi ajouté que "les gens de Montréal se demandent après ce genre de geste pourquoi leur équipe est montrée en dérision à travers la Ligue nationale"...

Au terme du combat, les deux comparses ont avancé que Ference avait démoli Pouliot avant de déblatérer contre l'arbitrage dans la série et la partisanerie des officiels parce que le match était disputé à Montréal ("It must be a home game"), selon eux.

Edwards compte 25 ans d'expérience dans le domaine de la télévision et décrit les matchs des Bruins depuis cinq ans alors que l'analyse, Andy Brickley, a évolué pour les Bruins de 1988 à 1992. Brickley a joué pour 5 équipes dans la LNH et 8 dans la Ligue américaine.

Marc-André Gragnani s'établit de plus en plus à Buffalo

(CKAC Sports) - L'excellente tenue du jeune défenseur québécois Marc-Andre Gragnani est en train de lui ouvrir toutes grandes les portes d'un poste régulier la saison prochaine avec les Sabres de Buffalo.
Outre plusieurs bonnes prestations qui ont aidé les Sabres à se qualifier en séries, Gragnani a inscrit quatre mentions d'aide en trois matchs au cours de la série menée 2-1 par les Flyers de Philadelphie face aux Sabres.

Le défenseur de 24 ans n'est rien de moins que le premier marqueur des Sabres, jusqu'ici en séries.

«Je suis surpris, mais heureux, souligne Gragnani qui dispute 20 minutes par match en moyenne face aux robustes Flyers. Si je joue si souvent, c'est que je dois faire quelque chose de bien.»

Une place la saison prochaine


«Moi aussi, je suis surpris, a ajouté l'entraîneur-chef des Sabres, Lindy Ruff. Marc montre beaucoup de calme et fait toutes les bonnes choses. Je suis ravi de sa performance.»

Avec seulement 15 matchs réguliers de la LNH au compteur, Gragnani n'a toutefois plus rien à prouver dans la Ligue américaine où il a évolué au cours des quatre dernières saisons.

Il était d'ailleurs considéré comme le meilleur défenseur du circuit comme en fait foi sa sélection au sein de la première équipe d'étoiles et le titre de meilleur défenseur de la LAH (trophée Eddie Shore) cette saison.

Les Sabres l'ont rappelé en fin de saison et ils ne cessent de recevoir des éloges depuis.

«Il en est à ses premières séries et il voit ce qu'il faut faire pour connaître du succès, analyse le vétéran de 28 ans, Jason Pominville. L'expérience sera inestimable pour lui.»

Avec buffalosabres.com

Quelle sera la suite pour Louis Leblanc ?

(CKAC Sports) - Après une fin de saison décevante avec le Junior de Montréal, Louis Leblanc attend toujours des nouvelles du Canadien de Montréal pour la suite de sa saison.

Le Tricolore estime peut-être que son premier choix au repêchage de 2009, 18e au total, a disputé suffisamment de hockey cette saison.

«J'aimerais mieux continuer ma saison», a toutefois confié Leblanc à Stéphane Leroux.

Questionné sur la suite prévisible dans le cas de l'attaquant, le chroniqueur de hockey junior a déclaré à CKAC Sports que Leblanc ne rejouera plus dans la LHJMQ.

Le Junior a payé cher pour Leblanc


On reverra peut-être l'attaquant sous peu à Hamilton pour aider les Bulldogs en séries. Il serait toutefois surprenant de le voir dans l'entourage de la troupe de Claude Julien à Montréal.

«Le Junior a payé cher pour Leblanc et ça fait encore plus mal parce que l'équipe n'a pas gagné, analyse Leroux. Leblanc ne reviendra pas comme joueur de 20 ans alors que Guillaume Asselin continuera de produire à Chicoutimi à 19 ans. Charles Landry devrait aussi quitter le Junior comme compensation à Chicoutimi.»

Leblanc a disputé près de 80 matchs déjà cette saison, incluant plusieurs parties très éprouvantes lors du Championnat mondial junior.

Chris Kelly blessé, entrée en scène de Tyler Seguin

(CKAC Sports) - Sous les yeux de Peter Chiarelli et Cam Neely, les Bruins de Boston se sont entraînés à Lake Placid en prévision du quatrième match de la série les opposant au CH.
Le directeur général et l'ancien joueur maintenant président de l'équipe sont omniprésents dans l'entourage du club depuis le début de la série.

Seguin avec Peverly et Ryder


Tyler Seguin pourrait effectuer sa rentrée jeudi soir en remplacement de Chris Kelly, absent à l'entraînement. Kelly est retourné à Boston afin de rencontrer les médecins de l'équipe. Il pourrait souffrir d'une fracture, mais rien n'indique pour l'instant qu'il ne jouera pas jeudi.

La première unité du jeu de puissance bostonien regroupait Patrice Bergeron, Richard Krejci, Milan Lucic, Zdeno Chara et Ddennis Seidenberg.

Attaquants
Lucic - Krejci - Horton
Marchand - Bergeron - Recchi
Peverley - Seguin -Ryder
Thornton - Campbell - Paille

Chris Kelly (absent)

Défenseurs

Chara - Boychuk
Kaberle - Seidenberg
McQuaid - Spacek

Gardiens


Tim Thomas - Tuukka Rask

Détails à venir

Ça regarde mal pour Pouliot

(CKAC Sports) - Alors que Jeff Halpern semble prêt à effectuer un retour au jeu, Benoit Pouliot pourrait écopé en étant laissé de côté par son entraîneur pour le match de jeudi soir, au Centre Bell.
Après plusieurs minutes à l'entraînement matinal du Canadien, Benoit Pouliot n'avait toujours pas été assigné à un trio. Le numéro 57 a finalement vu de l'action en rotation avec Tom Pyatt sur le trio complété par David Desharnais et Ryan White.

Halpern de retour ?

Jeff Halpern se dit prêt à effectuer un retour dans la formation, mais Jacques Martin n'a toujours pas pris de décision pour le match de demain.

Halpern s'alignait aux côtés de Travis Moen et Lars Eller au centre d'entraînement à Brossard.

Pouliot subit les foudres de son entraîneur depuis sa mauvaise pénalité pour avoir chargé Johnny Boychuk en fin de première période, lundi, face aux Bruins de Boston, lors du troisième match de la série au Centre Bell.

Jacques Martin a indiqué qu'il n'avait pas l'intention de parler de la situation de Benoit Pouliot sur la place publique.

Weber encore laissé de côté ?

Si la tendance se maintient, le défenseur suisse Yannick Weber devrait de nouveau regarder le prochain duel du haut des gradins.

Weber formait la dernière paire de défenseurs à l'entraînement, en compagnie de Paul Mara.

Le quatrième match sera présenté, jeudi soir, à Montréal. Le Canadien mène la série 2-1.

À l'entraînement, mercredi

Les trios

Darche - Gomez - Gionta
Cammalleri - Plekanec - Kostitsyn
Halpern - Eller - Moen
Pyatt - Desharnais - White

Pouliot alternait avec Pyatt

Les duos

Hamrlik - Wisniewski
Gill - Subban
Spacek - Sopel

Mara - Weber

Détails à venir.

Gillis, Yzerman et Poile : candidats pour le DG de l'année

(CKAC Sports) - Mike Gillis (Canucks de Vancouver), Steve Yzerman (Lightning de Tampa Bay) et David Poile (Prédateurs de Nashville) ont été choisis comme finalistes au titre de meilleur directeur général de la Ligue nationale de hockey pour la dernière saison.
Les Canucks sont devenus, depuis quelques années déjà, l'une des meilleures franchises de la Ligue. Cette saison, les Canucks ont cumulé le meilleur dossier de leur histoire avec 54 victoires, 117 points, 258 buts marqués et 180 buts encaissés. Le club a mis la main sur le Trophée du Président et une partie du mérite revient sans aucun doute à Gillis. Vancouver a terminé au sommet de sa division pour une cinquième fois lors des sept dernières années. Après des éliminatoires prématurées en séries éliminatoires face aux Blackhawks en 2009 et en 2010, les Canucks ont maintenant pris une avance de 3-1 en première ronde contre les champions en titre de la Coupe Stanley.

À sa première saison en tant que directeur général après avoir passé plusieurs années dans l'organisation des Red Wings de Détroit, Steve Yzerman a pris plusieurs décisions afin d'améliorer le Lightning de Tampa Bay. Il a conclu des ententes avec les défenseurs Pavel Kubina et Brett Clack, en plus de convaincre l'attaquant Simon Gagné de se joindre à son équipe. Le Lightning s'est finalement qualifié pour la danse du printemps pour la première fois en quatre saisons.

De son côté, Poile a été finaliste l'an dernier et il a depuis effectué un travail colossal pour améliorer les Prédateurs. Il a notamment mis la main sur Mike Fisher dans le cadre d'une transaction avec Ottawa. Fisher s'avère l'un des meilleurs attaquants à travers la Ligue depuis le début des séries éliminatoires. C'est la sixième fois lors des sept dernières années que Nashville se qualifie pour les séries de fin de saison.

Le gagnant sera annoncé lors de la cérémonie annuelle de remise des trophées de la LNH qui aura lieu le 22 juin, à Las Vegas.

Bettman veut toujours garder les Coyotes à Phoenix

TORONTO - Le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a déclaré que la ligue poursuivait ses efforts pour garder les Coyotes à Phoenix.
Des rumeurs ont laissé croire ces derniers jours que les Coyotes en étaient à leurs dernières rencontres à Phoenix, surtout depuis que les Red Wings de Detroit ont pris les devants 3-0 dans leur série huitième de finale.

« Nous avons toujours pour objectif de faire en sorte que cela fonctionne à Phoenix », a indiqué Bettman sur les ondes de Sportsnet, mercredi.

« J'espère que nous serons en mesure de le faire. (...) Disposons-nous d'un laps de temps illimité? Évidemment pas. Mais nous n'attendons pas de voir quand la saison des Coyotes prendra fin pour faire une annonce, je peux vous le garantir. »

Bettman a été évasif quand on lui a demandé s'il avait eu des discussions avec Mark Chipman, le président de True North Sports and Entertainment, qui mène les efforts pour ramener un club de la LNH à Winnipeg.

« Je ne confirmerai pas, ni ne nierai cela, a dit le commissaire. Je pense qu'il est juste de dire que je n'ai pas d'entente pour déménager le club où que ce soit. Si je devais obtenir une telle entente, je crois que je serais en mesure de le faire. »

Bettman a ajouté que la ligue aura besoin de savoir où évoluera l'équipe au moment de bâtir le calendrier de la prochaine saison.

EN VRAC - - Plusieurs séries se poursuivent ce soir, dans la LNH :

http://www.danslescoulisses.com/site/sources/dlc/1173-aujourdhui-chez-le-canadien-hier-dans-la-lnh-top-liens-en-vrac.html

* Capitals @ Rangers (La série est 2-1)
* Penguins @ Lightning (La série est 2-1)
* Flyers @ Buffalo (La série est 2-1)
* Ducks @ Predators (La série est 1-2)
* Red Wings @ Coyotes (La série est 3-0)

Jonas Hiller pourrait-il effectuer un retour au jeu devant le filet des Ducks?

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8506/manchettes/tslh/anaheim%20ducks/2011-04-20/jonas-hiller-pourrait-il-effectuer-un-retour-au-jeu-devant-le-filet-des-ducks/

Planethockey.com : rapporte que le gardien de but des Ducks d'Anaheim, Jonas Hiller, a été retourné chez lui afin de soigner ses vertiges qu'il subi depuis le début février dernier. Le cerbère accompagnait actuellement l'équipe dans l'espoir que ses malaises disparaissent et qu'il puisse effectuer un retour au jeu. Or, tout semble indiquer que Hiller est encore loin d'un retour au jeu.

Les candidats au trophée Calder

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8505/manchettes/tslh/nhl/2011-04-20/les-candidats-au-trophee-calder/

TSLH : Les candidats au trophée Calder sont maintenant connût depuis hier après-midi. Il s'agit de trois attaquants.

Michael Grabner, Islanders de New York
Logan Couture, Sharks de San Jose
Jeff Skinner, Hurricanes de la Caroline

Selon plusieurs experts, Logan Couture aurait une longueur d'avance sur les deux autres joueurs. D'autres joueurs ont été également considérés pour obtenir cet honneur en Corey Crawford, P.K. Subban, Cam Fowler, John Carlson, Tyler Ennis, Sergei Bobrovsky, James Reimer ainsi que MIchal Neuvirth.

Un canadien pourrait acheter les Stars de Dallas

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8507/manchettes/tslh/dallas%20stars/2011-04-20/un-canadien-pourrait-acheter-les-stars-de-dallas/

Dallas Morning News : Mike Heika rapporte que l'homme d'affaires canadien de la région de Vancouver, Tom Gaglardi, serait le candidat en tête de liste en ce qui a trait à l'achat de la concession des Stars de Dallas.

Le principal intéressé n'a pas voulu commenter la situation lors d'une entrevue téléphonique. Une source a mentionné à Heika que les Stars de Dallas ont perdu 15$ M seulement cette saison et que la non-participation de l'équipe aux séries éliminatoires aurait forcé le propriétaire actuel de vendre l'équipe. D'autres groupes seraient aussi intéressés à faire l'acquisition de la franchise.

La valeur de Bryzgalov en baisse?

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8509/rumeurs/de/transactions/tslh/phoenix%20coyotes/2011-04-20/la-valeur-de-bryzgalov-en-baisse/

The Globe & Mail : James Mirtle rapporte que les performances en séries éliminatoires de Ilya Brygalov, qui sont plutôt décevantes jusqu'à maintenant, pourraient affecter sa valeur sur le marché des joueurs autonomes l'été prochain.

Brygalov touche actuellement cette saison 4,25$ M et Mirtle croit que la meilleure option pour le portier des Coyotes sera de signer une extension de contrat avec les Coyotes.

Note : Néanmoins, on ne peut juger la valeur de Brygalov en une seule série et celui-ci est sans aucun doute le meilleur gardien de but qui sera disponible sur le marché des joueurs autonomes si jamais celui-ci n'est pas sous contrat avec les Coyotes au premier juillet prochain.

DG visé

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2779:dg-visé&Itemid=18

Mercredi, 20 Avril 2011
Par HOCKEY30.com

Ça joue dur dans la série Vancouver-Chicago, même dans les gradins. Le directeur général des Canucks, Mike Gillis, s'est fait insulter par des partisans des Hawks. Le DG a confié à notre informateur qu'il ne voulait pas répéter les choses qu'on lui a adressées, car c'était trop vulgaire. Gillis avait toutefois cela à dire: "Je n'ai jamais vu des partisans avec aussi peu de classe".

Max Pacioretty : la guérison va bon train

http://www.fanatique.ca/canadiens/max-pacioretty-la-guerison-va-bon-train+8406.html

publié le 18 avril 2011 à 15h25 par Stormy  (Joanie P.-Dumoulin)


Max Pacioretty, qui a subi une sévère commotion cérébrale en plus d'avoir une vertèbre fracturée, mais non déplacée, vient de franchir un pas important dans sa guérison. Le jeune attaquant du Canadien peut désormais s'entraîner avec intensité au gymnase.

Pacioretty est sur la touche depuis le 8 mars dernier, après avoir subi une violente mise en échec de la part du défenseur format géant des Bruins de Boston, Zdeno Chara. Sa tête avait violemment frappé le coin de la baie vitrée après le banc des joueurs. De longues minutes s'étaient écoulées alors que l'attaquant gisait, inconscient, sur la glace. Il a été escorté hors de la glace par l'équipe médicale sur civière et transporté à l'hôpital.

Pacioretty a chaussé de nouveau les patins à la toute fin du mois de mars, après que les étourdissements et les maux de tête aient cessé.

Cette nouvelle tombe au même moment où l'Université de Calgary a publié une étude dans le Canadian Medical Association Journal démontrant que 27% des joueurs de la Ligue nationale de Hockey jouant avec les symptômes d'une commotion cérébrale non diagnostiquée finissent par manquer plus de dix jours d'action.

« Les joueurs qui ignorent les symptômes et continuer à jouer risquent de se retrouver avec une blessure plus sévère, qui prendra plus de temps à guérir », explique le Dr. Brian Benson, chercheur au Sport Medecine Centre du département de kinésiologie de l'Université de Calgary. 

Même si Pacioretty va mieux, ceux qui s'attendaient à le revoir dans l'alignement pendant les séries devront plutôt patienter jusqu'à la saison prochaine.

Quelques mots sur la série CH-Bruins...

http://www.fanatique.ca/canadiens/quelques-mots-sur-la-serie-ch-bruins+8419.html

publié le 19 avril 2011 à 17h43 par Rémi Villemure  (Rémi Villemure)


La logique a été respectée hier dans le troisième match de la série entre le Canadien et les Bruins. Personne ne s'attendait à un balayage montréalais et ceux qui y avaient songé après la deuxième victoire du CH à Boston ont été ramenés sur terre dans la soirée de lundi. Les Bruins ont été très agressifs en zone centrale – de fait, ils ont copié-collé la stratégie de Jacques Martin à Boston – en forçant les défenseurs (P.K Subban surtout) à commettre des erreurs à la ligne bleue du Tricolore.
Le but rapide de David Krejci en première était semblable aux buts de Gionta et de Cammalleri lors des matchs 1 et 2. C'est à se demander si l'équipe qui remportera les matchs restants sera celle qui aura marqué le premier but. En tout cas, jusqu'à présent c'est le phénomène qu'on remarque.

À Montréal jeudi, il est inutile de mentionner que le Canadien devra rehausser son niveau d'intensité et batailler de manière plus significative le long des rampes. Après tout, les Bruins sont beaucoup plus lents et beaucoup moins énergiques que le Tricolore. Ils sont plus gros, mais les deux équipes semblent avoir laissé la robustesse de côté pour la série. Ce sera donc une guerre basée sur la rapidité et l'intensité et c'est tout à l'avantage du Canadien de Montréal. Les Bruins devront prendre les bouchées doubles.
Certains parlaient d'avantage de la glace en début de série. Dans le cas des Bruins, ils ont été plus productifs à l'étranger qu'à la maison cette saison. Le Canadien a enregistré quatre victoires de plus à domicile, mais semble tout simplement meilleur sur les patinoires adverses en séries. En séries l'année dernière, les hommes de Jacques Martin avaient remporté cinq de ses onze matchs à l'étranger.
Les Bruins sortiront forts jeudi, mais le Canadien sera prêt. Le premier but aura-t-il la même importance? Tim Thomas sera-t-il aussi chancelant en début de rencontre? Qui des Bruins et du Canadien l'emportera?
C'est beau les séries…

Le vent tourne?

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/04/19/009-canucks-blackhawks-match4.shtml



Les Blackhawks ont évité de subir l'affront d'un humiliant balayage, mardi, à Chicago, 10 mois après leur conquête de la Coupe Stanley.

Ils ont empêché les Canucks de leur infliger une élimination hâtive avec une écrasante victoire de 7-2 dans le quatrième match de leur série de premier tour. Ils ont ainsi réduit à 3-1 l'avance des Vancouvérois.

Conscients de l'enjeu, les Blackhawks ont entamé l'affrontement avec l'énergie du désespoir. Ils ont mis à peine 1 min 43 s avant d'ouvrir la marque.

Bryan Bickell a habilement déjoué le défenseur Kevin Bieksa avant de réserver le même traitement au gardien Roberto Luongo, battu dans le petit interstice entre sa jambière droite et le poteau. Il s'agissait d'un premier but pour Bickell à sa septième rencontre éliminatoire.

Mais les visiteurs ont aussitôt refroidi la foule, survoltée après avoir vu ses favoris prendre l'ascendant tôt dans cet important match. Trois minutes plus tard, les Canucks ont profité de leur première occasion en supériorité numérique pour créer l'égalité 1-1.

Le tir de la pointe du défenseur Sami Salo a ricoché sur deux joueurs adverses avant d'arrêter sa course derrière Corey Crawford.

Les spectateurs ont repris vie par la suite grâce à six buts sans réplique des Hawks, dont deux dans un bref intervalle de 17 secondes en début de deuxième engagement.
Les arrières Brian Campbell et Duncan Keith ont marqué successivement pour porter le pointage à 3-1.
Campbell a ainsi racheté sa déviation involontaire qui a conduit au premier but des Canucks.

Revigorés par ces 2 buts, les Hawks en ont ajouté 2 autres avant la fin de l'engagement médian pour se forger une confortable avance de 5-1. Dave Bolland, d'un tir vif des poignets en provenance de l'enclave, et Michael Frolik, en échappée, en ont été les auteurs.

Même s'il a accordé 5 buts en 26 tirs dans les 40 premières minutes, Luongo était de retour devant le filet des Canucks pour le troisième vingt.

Le gardien originaire de Saint-Léonard a toutefois cédé sa place à Cory Schneider après le sixième but des Hawks, oeuvre de Patrick Sharp avec l'avantage d'un homme après seulement 2 min 49 s d'écoulées.
Sharp a enfoncé le dernier clou contre Schneider.

C'était déjà peine perdue quand Daniel Sedin s'est mêlé au débat en fin de troisième.

Le malheur des uns...
Sonné par la sévère mise en échec de Raffi Torres dans le précédent duel, le défenseur des Hawks Brent Seabrook n'était pas en uniforme.

L'entraîneur-chef Joel Quenneville a eu la main heureuse en insérant Bolland dans la formation pour combler la perte de Seabrook.

À son premier match depuis le 9 mars, le centre à caractère défensif a saisi l'occasion de se faire valoir avec 1 but et 3 passes. Une commotion cérébrale, conséquence d'un coup de coude de Pavel Kubina, du Lightning de Tampa Bay, a tenu Bolland à l'écart du jeu.

Par ailleurs, les mauvaises langues diront que Corey Crawford peut se targuer d'avoir récolté autant de points que Marian Hossa depuis le début de la série. Le gardien des Hawks s'est fait complice sur le but de Campbell, tandis que Hossa a participé à la deuxième réussite de Sharp. Hossa avait été blanchi dans les trois premières rencontres.

La série se transportera à Vancouver pour le cinquième affrontement, jeudi.

Julien respire l'air des montagnes

LAKE PLACID - Caché dans le décor enchanteur de Lake Placid, Claude Julien a retrouvé son calme. Pour une première fois depuis le début des séries, l'entraîneur-chef a répondu longuement aux questions des médias.

Julien n'a pas simplement respiré l'air des montagnes, il a aussi poussé un soupir de soulagement après le premier triomphe des Bruins, un gain de 4-2, lundi, au Centre Bell.

« Oui, j'ai bien dormi la nuit dernière, mais je dormais bien depuis le début des séries, a précisé Julien, encerclé par une poignée de médias francophones à l'aréna de Lake Placid. En séries, tu dois rester calme et positif, tu ne peux pas paniquer. Dans ma tête, je sais que nous avons une bonne équipe. »

Pour les deux premiers matchs de la série à Boston, Julien n'a pas toujours conservé son calme. Il a notamment enguirlandé les arbitres à plusieurs reprises, en plus de piquer une colère contre Nathan Horton après une punition inutile en première période du deuxième match.

Julien a reconnu qu'il travaille sous haute tension depuis le début des séries.

« C'est toujours plus facile pour l'équipe négligée, on a beaucoup de pression à Boston, a reconnu l'entraîneur-chef. Les gens voient des équipes championnes à Boston tous les ans que ce soit au baseball, au football ou au basketball. Il y a donc beaucoup de pression sur notre équipe et nous devons composer avec cet élément. Il faut se servir de cette pression du bon côté. Dans les deux premiers matchs, certains joueurs ont senti trop de pression et ils se sont éloignés de leur jeu. »

Toujours à la recherche de son premier point des séries, Milan Lucic fait partie des joueurs qui tentaient d'en faire trop.

« J'ai changé mon style dans les deux premiers matchs et je ne me reconnaissais pas sur la glace, a dit le grand ailier des Bruins. Je voulais tellement marquer un but que je n'étais pas à mon mieux. J'ai connu un meilleur match hier et j'ai le sentiment de me retrouver sur le bon chemin. »

Un choix idéal

Avec une pause de deux jours entre les troisième et quatrième matchs de la série, en raison du concert du groupe Rush, mercredi, au Centre Bell, les Bruins ont choisi de mettre le cap sur Lake Placid. Pour Julien, il s'agissait de la meilleure décision.

« On ne voulait pas retourner à Boston et on cherchait une place où on pouvait s'entraîner et se reposer, a expliqué Julien. Ici, c'était l'endroit idéal. Un de nos physiothérapeutes passe ses étés dans la région et il avait de bons contacts pour nous.

En plus, nos joueurs apprécient l'expérience. »

Ironiquement, les Bruins ont opté pour la ville du « miracle sur glace » pour s'entraîner. Après deux défaites sur leur propre glace, c'est possiblement ce qu'ils recherchaient...

Hockey | Chronique de Jean-François Jacques - Quelques mots sur Torres

Je connais Raffi Torres depuis longtemps, pour avoir joué avec lui jusqu'en 2008 à Edmonton. Je sais à quel point il est intense et rapide. Et Brent Seabrook aussi le sait...

J'ai pu le constater une fois de plus quand il a plaqué durement mon coéquipier Jordan Eberle, le 5 avril dernier. Étant donné qu'il avait battu Eberle dans sa course vers la rondelle, je crois que sa mise en échec était tout à fait gratuite.

On voit souvent des joueurs, en course pour la rondelle, se plaquer mutuellement. Mais quand un joueur voit qu'il arrivera en avance, il ne peut pas mettre les freins simplement pour sortir l'autre joueur de l'action.

La Ligue nationale avait bien fait de le suspendre pour quatre matchs.

Cette fois, pour le coup sur Seabrook, j'avoue que la situation est moins claire. Le jeu s'est déroulé très rapidement. Si la mise en échec avait été appliquée six pouces plus bas, on parlerait peut-être simplement d'une bonne mise en échec légale.

Cela dit, je crois que la LNH a pris la bonne décision. À mon avis, la décision de le suspendre était politiquement plus facile à défendre que celle de le blanchir. On parle ici de Raffi Torres, pas d'Alexander Ovechkin!

Si la ligue avait jugé que Torres avait commis une faute, elle se serait fait un malin plaisir de le suspendre à nouveau, même s'il en était à un premier match après son autre suspension.

Par contre, si la Ligue veut réellement enrayer les coups à la tête, c'est le genre de jeu qu'elle devra punir.

La profondeur des Canucks

Dans ma chronique précédente, je racontais que la profondeur des Canucks ferait la différence contre les Blackhawks. Les Vancouvérois m'ont fait bien paraître jusqu'ici!
Chris Higgins accomplit tout un travail. Il joue entre 15 et 19 minutes par match, il obtient des tirs au but et des mises en échec. Jannik Hansen, un autre joueur de soutien, compte déjà deux buts, et des buts importants.

Je peux en dire autant de Ryan Kesler, qui excelle contre le premier trio des Hawks, malgré son étiquette de joueur offensif cette saison.

Mais je m'attendais à une série plus serrée. De ce côté, les Hawks ne me font pas bien paraître!

Idem pour la série Coyotes-Red Wings. Je sais que j'avais choisi les Wings en cinq matchs, mais je ne m'attendais pas à les voir gagner les trois premiers matchs.

La force de cette équipe a toujours été son contrôle de la rondelle. Les Wings ne dégagent jamais inutilement. Si le jeu est trop fermé, les joueurs reviennent sur leurs pas, se regroupent avec les défenseurs et recommencent. S'il y avait une statistique pour le temps de possession comme au football, je serais curieux de la voir.

Les Red Wings ont beaucoup trop de talent offensif pour la défense des Coyotes. Ils appliquent à merveille la maxime qu'on entend souvent dans le monde du sport : la meilleure défense, c'est l'attaque.

Hockey - Deux équipes de la LNH à Montréal?


TORONTO – La majeure partie des droits que versent les stations de télévision pour la retransmission des matches de la LNH servent à subventionner les équipes américaines qui éprouvent de la difficulté aux guichets, révèle une étude économique de l'Université de Toronto.

La recherche effectuée par des experts du Mowat Centre for Policy Innovation de l'Université de Toronto indique que les équipes américaines reçoivent de 80 % à 90 % des redevances payées par les réseaux canadiens de télévision TSN, RDS et CBC en raison du partage des revenus.

Parce que ce sont des droits dits nationaux, précise l'étude, les revenus appartiennent à la Ligue nationale de hockey qui les redistribue à toutes les équipes.

«Ceci a comme résultat que seulement 20 millions $ des 100 millions $ que verse la CBC - propriété des contribuables canadiens - sont retournés aux équipes canadiennes. Les 80 autres millions $ sont envoyés aux États-Unis», expliquent les experts.

L'étude indique aussi que le Canada a la capacité de faire vivre 12 équipes de la Ligue nationale de hockey, dont une à Québec et même une deuxième à Montréal.

Une analyse approfondie de 10 régions métropolitaines canadiennes conclut que le nombre d'équipes de la LNH au pays pourrait doubler avec deux nouvelles formations dans la grande région de Toronto, l'addition d'une équipe dans les régions de Montréal et Vancouver, ainsi que le retour du hockey professionnel à Québec et Winnipeg.

«Même si les nouveaux Nordiques jouaient dans le vieux Colisée, avec ses 15 200 sièges, ils pourraient vraisemblablement obtenir de meilleures foules qu'environ le tiers des équipes américaines», avance l'étude.

Les experts ont basé leur recherche comparative sur le marché d'Edmonton avec ses Oilers.
Selon l'étude, les équipes dans ces agglomérations pourraient générer des revenus plus élevés qu'une équipe américaine dans un marché moyen.

«Edmonton, Calgary et Ottawa figurent parmi les trois plus petits marchés de la LNH, mais ces franchises profitent de revenus aux guichets qui dépassent la presque totalité des équipes américaines», indique l'étude.

L'analyse avance qu'une équipe canadienne est en mesure de générer 23 millions $ de plus en recettes par année qu'une formation américaine dans une ville de même envergure.
«L'intérêt plus élevé des gens au nord de la frontière fait en sorte que les petits marchés canadiens sont de plus grands marchés de hockey que la plupart des grandes villes américaines», souligne l'étude.

Le rapport d'une quarantaine de pages soutient cependant que la
LNH préfère se comporter comme un cartel qui contrôle où jouent les équipes au lieu de laisser le libre marché déterminer les endroits où la demande pour le hockey est la plus grande.

L'analyse indique aussi que les gouvernements locaux aux États-Unis sont plus enclins à verser des subventions pour la construction d'un nouveau stade ou offrir un loyer à prix réduit pour les équipes que le sont les gouvernements au Canada.

Les Bruins dans la cour des miracles

Marc Antoine Godin
La Presse
(Lake Placid) Ce qui surprend en entrant dans vestiaire numéro 5 de la patinoire olympique de Lake Placid, c'est à quel point il est humble. En plein ce qui convenait à l'équipe qui l'occupait, le 20 février 1980.
Ce soir-là, l'équipe olympique américaine a réalisé le Miracle sur Glace en battant l'Union Soviétique en ronde des médailles.
Tim Thomas avait cinq ans, mais il s'en souvient.
«J'avais déjà en tête de devenir gardien, mais c'est en voyant Jim Craig en action que ça s'est confirmé», a expliqué le seul Américain en uniforme chez les Bruins de Boston.
«Je voulais imiter Craig. De 5 à 20 ans, mon rêve était d'abord et avant tout d'aller aux Jeux olympiques, plus encore que d'atteindre la LNH.»
Thomas a déjà disputé un match à l'aréna de Lake Placid alors qu'il portait les couleurs de l'Université du Vermont. Mais ça s'est passé si vite qu'il en a gardé un souvenir flou.
«Voilà pourquoi c'est si agréable que les Bruins soient ici aujourd'hui, a confié le gardien de 37 ans. Je n'ai pas la pression de penser à un match, je suis relaxe, et ça me permet de m'imprégner des lieux et de voir où l'histoire s'est écrite.
«Car ça a été un moment énorme pour notre pays, a-t-il rappelé. On sortait de la stagflation des années 70 (stagflation: un ralentissement de l'économie qui se produit en même temps qu'une inflation), nous étions en guerre froide avec la Russie... L'équipe russe était supposément imbattable et c'est alors qu'un groupe d'universitaires américains a connu un tournoi miraculeux.»
Un rare congé
Il serait facile de tomber dans le mélo. De lire dans le choix des Bruins de passer deux jours à Lake Placid le souhait de se fondre à la magie qui a opéré en 1980.
Mais la réalité est plus terre à terre.
«On ne voulait pas vraiment retourner à Boston et l'on cherchait une place où l'on pouvait avoir de bons entraînements et en même temps se reposer, a expliqué Claude Julien. L'un de nos physiothérapeutes passe ses étés ici et il avait de bons contacts.
«Je ne suis pas sûr que les gars se seraient reposés autant en restant à Montréal ou à Boston...»
L'attaquant recrue Brad Marchand - qui, à l'instar de 14 coéquipiers en uniforme lundi, n'était pas né lors du Miracle sur Glace - était heureux de vivre l'expérience.
«Ça n'arrive pas souvent qu'une équipe s'offre ce genre de pause en séries, a-t-il observé. On se sent un peu comme au camp d'entraînement. Mais être en groupe comme ça, ça nous fait toujours passer de bons moments.»
Une inspiration, mais...
Claude Julien, lui, avait 19 ans et portait l'uniforme des Spitfires de Windsor quand il a regardé le match opposant les Américains aux Soviétiques.
«Ce qui m'avait frappé, c'était la motivation des Américains, s'est souvenu le coach des Bruins. On le sentait ne serait-ce que dans les changements de trios. On voyait qu'ils voulaient gagner.
«Mais ils étaient les négligés, ils n'avaient rien à perdre et tout à gagner. Je ne suis pas sûr que de l'autre côté, les Russes étaient prêts pour ce match...»
Selon Julien, c'est là une histoire inspirante à partir de laquelle les Bruins peuvent bâtir.
Mais on serait mal venu de tisser un lien trop serré avec la situation de son équipe, qui est toujours en déficit 2-1 face au Canadien. Ou de croire que ce pèlerinage les mettra nécessairement en état de grâce.
«Le Miracle est une bête à part, ça s'est vraiment passé à un tout autre niveau qu'une série Boston-Montréal, a insisté Tim Thomas. Ce serait peut-être différent si l'on était en finale de la Coupe Stanley, mais nous ne sommes qu'en première ronde...
«Ce ne sera pas un miracle si l'on gagne jeudi à Montréal.»

Le Centre Bell déborde de partisans, mais aussi de journalistes...

François Gagnon
La Presse
Il n'y a pas que les partisans du Canadien, des Bruins et de simples amateurs de hockey qui s'arrachent les dernières places disponibles au Centre Bell pour assister à la série Boston-Montréal.
Les représentants des médias, qu'ils soient de Montréal, de Boston, ou d'ailleurs dans la LNH, donnent des casse-tête aux responsables des relations de presse du Canadien alors que plus de 300 accréditations seront distribuées jeudi pour satisfaire les demandes des journalistes et des équipes de diffusion. La galerie de presse déborde sans compter qu'il n'y a plus la moindre place dans les garages où sont alignées les remorques servant de centre nerveux de la mise en ondes des parties.
«Des quelque 300 accréditations émises jeudi, plus de la moitié seront remises aux membres des équipes techniques de RDS, CBC, NESN (le réseau des Bruins) et le réseau américain Versus qui assurera la diffusion du match numéro quatre entre le Canadien et les Bruins à l'échelle nationale aux États-Unis. Les détenteurs de droits de diffusion et les autres réseaux de télévision doublent leurs équipes de reportage afin de ne rien manquer de ce qui se passe dans les vestiaires des deux équipes. Ça fait du monde», indiquait hier Dominick Saillant, directeur des relations de presse chez le Canadien.
Outre les techniciens et personnel à l'antenne des quatre réseaux présents au Centre Bell, près de 150 journalistes de toutes les sphères médiatiques sont débarqués au Centre Bell. Des quotidiens sportifs européens ont réclamé et obtenu des places réservées, autant à Boston qu'à Montréal, mais leurs représentants brillent pour l'instant par leur absence.
Localement, des médias comme La Presse ou Le Journal de Montréal qui dépêchent normalement deux ou trois journalistes pour les matchs de saison régulière ont des équipes gonflées à six, sept, voire huit représentants. Le Boston Herald et le Boston Globe sont aussi représentés par des équipes de quatre reporters et columnists. Sans oublier les journaux des villes en périphérie de Boston qui couvrent sur une base régulière les activités des Bruins. La multiplication des sites internet se répercute aussi par une augmentation massive des demandes d'accréditation dans le monde des nouveaux médias.
Le fait que les Sénateurs et les Maple Leafs soient éliminés de la danse du printemps se traduit par la présence de journalistes d'Ottawa et de Toronto.
Après les entrainements matinaux lundi et le match numéro trois, les vestiaires étaient tellement bondés que certaines entrevues ont dû être effectuées à l'extérieur des vestiaires où l'on peinait à bouger et à se comprendre.
«La demande est telle que nous avons aménagé une salle de travail sous les gradins afin de satisfaire les demandes des journalistes. Nous ne sommes qu'en première ronde, mais on se sent en finale d'association», expliquait pour sa part Donald Beauchamp, le vice-président communications et relations communautaires.
En plus de loger et de nourrir les journalistes et membres des équipes techniques des quatre réseaux présents au Centre Bell, le Canadien doit aussi s'assurer que les dépisteurs des équipes encore en lice en séries éliminatoires qui sont dépêchés à Montréal puissent suivre les matchs.
Qu'est-ce que ce serait en finale de la coupe Stanley?

La galerie de presse du Centre Bell, la plus spacieuse de la LNH avec ses 300 places ne suffirait plus à la demande. Car en dépit du fait que la finale soit boudée depuis quelques années par de plus en plus de médias américains, la présence du Canadien, avec son histoire et les «charmes» particuliers de Montréal, assurerait une hausse du taux de couverture. Les responsables du Canadien pourraient toutefois souffler un peu. Car en finale de la coupe Stanley, c'est la LNH qui prend la relève et s'occupe de toute la logistique entourant les accréditations reliées aux journalistes et équipes techniques.

Les Bruins de Boston resigneront-ils Tomas Kaberle ?

http://www.hockeyexpress.ca/

Kevin Paul Dupont du Boston Globe rapporte que le défenseur Tomas Kaberle, des Bruins de Boston, devra élever son jeu d’ici la fin des séries éliminatoires. S’il ne parvient pas a le faire, les Bruins pourraient décider de le laisser aller sur le marché des joueurs autonomes sans compensation.



Quel but!

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2778:quel-but&Itemid=18

Mardi, 19 Avril 2011
Par HOCKEY30.com

Commentateur haineux

Mardi, 19 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
L'analyste pour les matchs des Bruins, Jack Edwards, est le commentateur le moins objectif de l'histoire. Sa haine pour le Canadien peut se sentir à des kilomètres...
 
 

Manque de respect et excès de confiance

Mardi, 19 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- Les partisans du Canadien n'ont pas été respectés hier soir.
- Comment Carey Price a-t-il pu avouer que l'équipe s'était mal entraînée??
- "Je pense que tout a débuté à l’entraînement ce matin. Nous n’étions pas assez prêts pour ce match. Je pense que nous avons eu ce que nous méritions en première période." a affirmé le gardien.
- « Une chance qu’on n’a pas disputé le match ce matin, parce que de la façon dont on s’est entraîné, c’est certain qu’on n’aurait pas gagné.» a répété Jacques Martin.
- C'est une blague ou quoi?
- Est-on en train de nous dire que le CH était trop confiant?
- Cette équipe qui ne peut espérer gagner qu'en travaillant de manière acharnée?
- Cette formation qui affronte les Bruins de Boston, ô combien plus talentueux qu'ils ne l'ont laissé paraître lors des deux premiers matchs?
- Comment peut-on ne pas être concentrés en séries éliminatoires???
- Comment ne pas tout faire pour bien se préparer avant le premier match devant ses partisans survoltés?
- Comment mal s'entraîner avant la partie la plus importante de la saison???
- Celle-là, je ne la comprends pas...
Espérons que:
- L'erreur de Price sur le 3e but des Bruins ne l'affectera pas pour le reste de la série.
- Jacques Martin réinsérera Yannick Weber dans la formation et laisser enfin de côté Benoît Pouliot. Nous avons rarement vu un joueur aussi peu motivé que Pouliot en séries.
- Jeff Halpern viendra aider les jeunes à être moins stressés.
- Tim Thomas continuera à être chancelant. Qu'on ne me raconte pas de bananes. Ceux qui affirment que Thomas a volé le match devraient regarder la reprise vidéo des deux buts du Canadien.
Attendons nous à ce que:
- Les Bruins soient en feu lors des premières minutes du match jeudi soir.
- Boston égalise la série jeudi soir.
- Le Canadien soit très nerveux jeudi soir.
- Mais comme on dit, mieux vaut être nerveux que non-préparé.
- Ridicule...

L'aventure de Carey Price

Mardi, 19 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
Carey Price a dû surmonter plusieurs obstacles depuis 1 an. TSN a réalisé un excellent reportage sur cette aventure difficile...
 
 

En arrière 4 à 0, les Sharks battent les Kings 6 à 5 en prolongation

Sports - Hockey
Écrit par Dominic Fugère   
Mercredi, 20 avril 2011 02:38
Mise à jour le Mercredi, 20 avril 2011 03:10
Effondrement des Kings ou effort surhumain des Sharks? Un peu des deux, peut-être? Toujours est-il que San Jose a surmonté un déficit de 4 à 0 pour finalement vaincre Los Angeles par la marque de 6 à 5.
Après avoir marqué trois fois sur neuf tirs en première période (des buts de Willie Mitchell, Kyle Clifford et Michal Handzus), les Kings envoyaient le gardien des Sharks Antti Niemi aux douches quand Brad Richardson n’avait besoin que de 44 secondes au 2e vingt pour marquer.
«Je n’ai pas gueulé entre la première et la deuxième période, a expliqué l’entraîneur des Sharks Todd McLellan. Ça aurait été la pire chose à faire, selon moi. Ce sont des pros, ils savaient qu’ils perdaient par trois buts. J’ai simplement dit aux gars que je croyais en eux et que j’aimais beaucoup mieux leur niveau d’effort et d’engagement que lorsqu’on a perdu 4 à 0. Visiblement, ça a marché! »


Le gardien change, le vent tourne
Antero Niittymaki remplaçait un Niemi qui avait perdu toute la superbe qui lui a permis de remporter la coupe Stanley avec les Blackhawks de Chicago l’an dernier.
«Niitty a attendu longtemps pour avoir sa chance et il l'a bien saisi,» a ajouté McLellan dont les troupes se sont retrouvées fouettées par le changement de gardien
Le vent a rapidement tourné et les Sharks ont inscrit à leur tour trois buts sans riposte. Patrick Marleau faisait dévier un tir frappé de Dan Boyle derrière le gardien Jonathan Quick.
Ryan Clowe profitait d’un avantage numérique et d’une grande générosité de Quick qu’il battait d’un faible tir. C’était ensuite le candidat au titre de recrue de l’année Logan Couture qui marquait en envoyant une passe transversale de Ian White derrière le gardien des Kings.
Quinze secondes plus tard, Ryan Smyth redonnait une avance de deux buts à Los Angeles avec son premier des séries en faisant dévier un tir de Jarrett Stoll, fraîchement revenu de sa suspension d’un match pour avoir frappé White lors du premier match de la série.

Cependant, deux buts rapides par Ryane Clowe et Joe Pavelski dans les deux dernières minutes de la période nivelait la marque à cinq partout. Impossible de faire un maître au troisième vingt alors que Niittymaki repoussait neuf tirs et que Quick stoppait les cinq rondelles dirigées vers lui.
Setoguchi le héros
Une fois en temps supplémentaire, il ne suffit que d’un but et c’est exactement ce que Devin Setoguchi a donné aux Sharks, sur des passes de Marleau et Niclas Wallin, après 3:09 d’écoulé à la prolongation.

Vidéo cliquer ici

http://www.ruefrontenac.com/sports/hockey/36559-sharks-kings-match-trois

«Ce sont les meilleurs matchs à remporter, a dit Setoguchi. Spécialement quand tu perds 4 à 0. Nous n’étions pas mal préparé, nous n’avons pas mal joué. C’est simplement quelques rondelles qui ont mal rebondi et qui nous ont mis en arrière. Nous allons célébrer ce soir et revenir travailler demain. »
San Jose remportait ainsi un deuxième en surtemps et se donnait les devants deux parties contre une dans cette série qui se poursuivra au Staples Center de Los Angeles jeudi soir.
Le sommaire du match est disponible ici

Darche ne s’imaginait pas l’emporter en quatre matchs

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/36523-sports-hockey-lnh-canadien-bruins-mathieu-darche

Écrit par Léandre Drolet   
Mardi, 19 avril 2011 15:32
Mise à jour le Mardi, 19 avril 2011 16:18
Mathieu Darche a fait ses études en commerce à l’Université McGill, il a donc une analyse cartésienne quand vient le temps d’expliquer des événements.
Darche est souvent l’un des premiers joueurs entourés par les journalistes dans le vestiaire du Canadien que ce soit après un entraînement ou après un match.
Bien sûr, le fait qu’il soit l’un des cinq joueurs du Tricolore à s’exprimer en français représente un atout important, mais il y a plus, la qualité de ses propos justifient une telle demande médiatique.
Après la défaite de 4 à 2 du Canadien lundi soir, Darche, toujours aussi calme et posé, a exprimé en quelques mots les raisons qui ont permis aux Bruins de Boston de revenir dans la série et de réduire l’écart 2-1.
« Nous avons eu nos chances de marquer dès le départ, mais on ne les a pas prises, a déclaré Darche. Nous avons profité de trois avantages numériques (un total de cinq minutes) dans les 15 premières minutes de la rencontre, mais on en n’a pas profité. »
« On savait qu’ils allaient sortir en force et c’est ce qu’ils ont fait », a indiqué Mathieu Darche à l'issue du match de lundi soir. Photo d'archives Rue Frontenac
Les joueurs de Claude Julien ont tenu le coup pendant le premier avantage numérique du Canadien survenu à 1 min 8 s, et Milan Lucic, qui purgeait la punition d’équipe, venait à peine de sortir du banc des pénalités que David Krejci a saisi une longue passe transversale de Patrice Bergeron pour déjouer Carey Price.
Les Bruins savaient qu’ils devaient tout faire pour empêcher le Canadien de marquer dès le début du match. Ils souhaitaient également refroidir l’ardeur des partisans et les faire taire.
Ils étaient nerveux et comble de malheur pour eux, ils ont écopé d’une pénalité pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire.
Ça démontrait une nervosité évidente de leur part. S’il avait fallu que le Tricolore marque encore dès les premières secondes, on aurait commencé à clouer le cercueil.
Les Bruins n’auraient pas seulement eu à créer l’égalité au tableau indicateur, ils auraient été obligés de continuer d’endurer les bruyants encouragements de la foule et leur concentration aurait définitivement été affectée.
Mais ce n’est pas ce qui survenu.
Pas une proie facile
Même si le Canadien menait la série 2-0, Darche et ses coéquipiers savaient que les Bruins ne seraient pas une proie facile et qu’ils n’allaient pas se laisser abattre sans lutter.
« On n’a jamais pensé que ce serait facile et qu’on l’emporterait automatiquement en quatre matchs parce qu’on avait gagné les deux premières rencontres à Boston. On savait qu’ils allaient sortir en force et c’est ce qu’ils ont fait », a indiqué l’attaquant qui a obtenu trois tirs au buts, mais qui a terminé le match avec une fiche de moins 2.
Selon Darche, le gardien de but des Bruins, Tim Thomas, a excellé au bon moment.
« Il a été critiqué à la suite des deux défaites des siens à Boston, mais je ne crois pas qu’il avait si mal joué que cela », a dit Darche.
Ce dernier a fait remarquer que le Tricolore avait attaqué en force en deuxième moitié de rencontre, principalement en troisième avec 15 tirs, mais que ce ne fut pas suffisant.
« On a poussé, on a poussé, mais.... », a-t-il conclu.
Comme tous ses coéquipiers, Darche devra se remettre au travail dès les premières secondes du match de jeudi soir et ne pas attendre la deuxième partie de la rencontre pour pousser, pousser...

MIS À JOUR - Les Blackhawks évitent le balayage avec panache

Sports - Hockey
Écrit par Dominic Fugère   
Mardi, 19 avril 2011 23:30
Mise à jour le Mercredi, 20 avril 2011 01:06
Un retour sur la pointe des pieds? Pas pour Dave Bolland. De retour après 17 matchs sur la touche après une commotion cérébrale, la peste des Blackhawks s’est payé une soirée de quatre points pour aider les siens à rester en vie en battant les Canucks de Vancouver par la marque de 7 à 2.
«Il n’a suffi que de ma première présence pour que je trouve mon rythme, a dit Bolland qui n’avait pas joué depuis le 9 mars alors qu’il avait été assommé par le coude de Pavel Kubina du Lightning de Tampa Bay. Cette victoire est bonne pour la confiance mais nous ne devions pas nous inquiéter car nous avons mieux joué avec chaque match qui a passé, les parties ont été serrées. Genre, nous n’avons pas perdu 7 à 2!»
Avec moins de deux minutes d’écoulées dans le match, Bolland donnait le ton en se joignant à Michael Frolik pour préparer le but en séries de Bryan Bicknell.


Sami Salo répliquait pour Vancouver trois minutes plus tard avec un boulet en avantage numérique alors que, ironiquement, Bolland était au cachot. Les deux équipes retraitaient à leurs vestiaires à égalité mais les Blackhawks explosaient littéralement en deuxième période avec quatre buts sans riposte.
Brian Campbell, Duncan Keith, Bolland et Frolik ont tous marqué pour les champions en titre de la coupe Stanley et Bolland s’est payé le luxe de récolter des mentions d’aide sur les buts de Keith et Frolik. Cette dernière passe était particulièrement savante par la façon où elle a envoyé Frolik en échappée contre Roberto Luongo. Fait à noter, les Hawks ont marqué tous leurs filets en période médiane à forces égales.
Luongo retiré après six buts
Ces quatre buts en une période ont suffi pour rendre le match hors de portée pour les Canucks. Ils n’ont cependant pas suffi pour convaincre Alain Vigneault de sortir son gardien Roberto Luongo du match.
«On a même pas parlé de la possibilité de me sortir du match entre les deux périodes, a dit Luongo après la partie. Si je ne m’étais pas bien senti, si je n’avais pas bien vu la rondelle, on pourrait se demander comment se porte ma confiance mais je me suis bien senti tout au long du match. On va simplement se relever et revenir forts. Et, la dernière fois que j’ai regardé, nous menions la série trois matchs à un! Si vous m’aviez dit que ça me coûterait une partie comme ça pour être en avance 3 à 1 dans la série, j’aurais dit oui.»
Le sixième but des Hawks, signé par Patrick Sharp avec un beau tir sur réception en avantage numérique, allait, par contre, sonner le glas de la soirée de Bobby Lou.

Bryan Bickell a marqué le premier de six buts accordés par Roberto Luongo. Photo Reuters

Cory Schneider venait en relève mais se faisait aussi battre par Sharp. Ce dernier se passait lui-même la rondelle avec le patin après l’avoir reçue de Marian Hossa et il utilisait sa position, juste à la droite de Schneider pour marquer le septième des siens.
Troisième période agitée
Daniel Sedin doublait la marque des Canucks avec son quatrième des séries mais le but, marqué grâce à de passes de Christian Ehrhoff et Ryan Kesler n’avait pas grande conséquence. En fait, les jumeaux Sedin, qui retrouvaient Bolland comme couvreur, terminaient la soirée à -3 pour Daniel et -4 pour Henrik
Il faut dire que les esprits se sont passablement échauffés lors du dernier tiers avec 90 minutes de punition décernées par les arbitres. John Scott des Hawks s’est même vu puni deux fois pour des dix minutes pour mauvaise conduite dont le dernier, simplement pour avoir placoté avec Raffi Torres avant une mise en jeu! L’arbitre, sentant la marmite bouillir, a expulsé l’homme fort et la peste par mesure préventive, sans qu’il y ait contact, sans même que la rondelle ne soit en jeu!

La série retourne à Vancouver ou les Canucks tenteront encore de faire la peau à leur bête noire qui les a éliminés lors des deux dernières séries éliminatoires.
«Nous devons être meilleurs que lors de nos deux matchs là-bas mais j’ai confiance car nous nous améliorons à chaque partie,» a conclu l’entraîneur des Hawks Joël Quenneville.
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