dimanche 1 mai 2011

Un chroniqueur de Boston compare Subban à Bozo le clown

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/un-chroniqueur-de-boston-compare-subban-a-bozo-le-73488.html

(CKAC Sports) - Les Bruins de Boston ont beau s'être sortis du piège tendu par les Canadiens de Montréal, qui menaient 2-0 dans leur série de première ronde avant de s'incliner 4-3, un chroniqueur n'en a visiblement pas encore fini avec P.K. Subban et le Tricolore.
Kevin Paul Dupont, chroniqueur au Boston Globe, explique d'entrée avoir beaucoup de respect pour le talent de Subban. Mais pas pour sa façon de l'exploiter.

« P.K. Subban est déjà un joueur spécial à seulement 21 ans. Des habiletés d'un niveau élite. Rapide comme l'éclair. Un tir façonné par Raytheon. Celui qu'il a envoyé pour égaler la marque (3-3) sur une passe de Tomas Plekanec avait quelque chose de foudroyant, comme une page déchirée dans le livre de la mythologie du hockey. Si le théâtre de son exploit avait été le Centre Bell et non Causeway Street, je suspecte que le toit se serait effondré, poussant le match à être rejoué ailleurs. Avec ce genre de talent, pas besoin pour Subban d'inclure une méthode d'acteur dans sa trousse à outil bien garnie. Une méthode d'acteur qui plus est honteuse et scandaleuse. »

Il poursuit en comparant Subban à clown, plutôt qu'un acteur.

« Quelqu'un qui se soucie du bien-être de la grande franchise de Montréal, ou peut-être quelqu'un à l'intérieur des quartiers généraux de la LNH, devrait s'asseoir avec Subban et lui expliquer qu'agir comme le clown de la classe entraîne des dommages collatéraux. À force de se comporter comme Bozo à longueur de temps, les gens vont finir par rire de toi, et non avec toi. Pareil pour ceux qui t'entourent et pour l'entreprise qui t'emploie... »

Plus de respect

Cependant, Dupont ne s'arrête pas au cas de Subban. Il va beaucoup plus loin, et se lance dans une grande réflexion sur ce que le jeu de Subban veut dire sur le Canadien.

Dans sa chronique, que vous pouvez retrouver en cliquant ici, Dupont explique qu'il n'a plus d'admiration pour l'organisation des Canadiens, qu'il décrivait pourtant comme « le joyau de la couronne de ce jeu, une présence, un symbole de qualité et de succès qui mérite le respect ».

« Malgré toute la haine pour les Habs dans cette ville, je suspecte que beaucoup seraient d'accord, peut-être à contrecoeur, pour dire qu'il y a toujours eu quelque chose de spécial, de digne, de classe à propos de la franchise de Montréal. J'ai toujours pensé de la sorte, toujours admiré qui ils étaient et ce qu'ils ont fait. Jusqu'à maintenant », écrit Dupont.

La mort de l'héritage de Béliveau ?

Pour le chroniqueur, ce qu'il considère être des plongeons de Subban et de Hamrlik (il les détaille dans son texte) vont jusqu'à ternir l'héritage de Maurice Richard et Jean Béliveau.

« À ce jour, Jean Béliveau est un visiteur régulier du Centre Bell, et Le Gros Bill, âgé de 79 ans, a toujours une aura indéniable autour de lui, similaire à celle de Joe DiMaggio quand il visitait le Yankee Stadium lors des dernières années de sa vie.

Ce n'est pas juste Béliveau, mais toutes les choses qu'il a faites alors qu'il portait l'uniforme du CH, le nombre de fois que cette équipe a remporté la Coupe, à quel point les Canadiens était exceptionnels et talentueux et uniques en leur temps, dans leur sport, dans leur société.

Aujourd'hui, de voir Subban et Hamrlik agir comme des bouffons, ça n'enlève pas ce que Béliveau a fait, pas plus que ce que Maurice Richard, Guy Lafleur, Ken Dryden, Patrick Roy et les autres grands Canadiens ont accompli. Mais malheureusement, ça fait de la plus grande franchise de l'histoire de la LNH une équipe comme les autres, dans une ville comme les autres, et tire vers le bas les 29 autres équipes et villes. »

Dupont conclut avec une formule. « Il est temps pour les Habs de choisir : sont-ils classes ou des acteurs sans classe ? »

Devils : Lou Lamoriello voudrait engager Ken Hitchcock

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/devils-lou-lamoriello-voudrait-engager-ken-hitch-73489.html

(CKAC Sports) - Jacques Lemaire parti à la retraite, Lou Lamoriello aurait déjà un entraîneur dans sa mire pour diriger l'équipe la saison prochaine : Ken Hitchcock.
C'est Larry Brooks, du NY Post, qui relaie l'information, citant plusieurs sources.

Hitchcock, qui est actuellement derrière le banc d'Équipe Canada aux Championnats du monde de hockey, aurait un profil presque parfait pour les Devils du New Jersey : il a déjà remporté le Coupe (1999 avec Dallas) et possède une philosophie de jeu axée sur la défense.

« Cela fait parfaitement du sens, écrit Brooks, car le directeur général des Devils, qui a engagé durant les six derniers étés depuis le lock-out Larry Robinson, Claude Julien, Brent Sutter, Jacques Lemaire et John MacLean, doit effectuer un choix prudent cette fois-ci, avec un coach qui aura l'attention de chacun des joueurs et obtiendra le respect de tous dès qu'il entrera dans la chambre au premier jour du camp d'entraînement. »

Rappelons que les Devils n'ont pas gagné une ronde en séries depuis quatre ans, ni dépassé la deuxième ronde depuis la victoire en finale de la Coupe Stanley en 2003. De plus, 2011-2012 est la dernière saison aux contrats de Martin Brodeur et Zach Parise.

Lemaire pas désiré ?

Larry Brooks croit savoir que Lemaire a pris la décision de ne pas revenir derrière le banc des Devils parce qu'il n'était tout simplement pas désiré. Selon le chroniqueur, deux éléments seraient allés en défaveur du Québécois :

« A) Il aurait coûté un énorme montant d'argent, alors que la franchise est actuellement en manque de cash (cependant, il serait idiot de penser que Hitchcock viendra pour peu de sous); B) Il est l'un des entraîneurs qui a le moins bien réussi dans un passé récent lors des séries éliminatoires, ses équipes n'ayant gagné qu'un total de trois séries en l'espace de 12 saisons complètes derrière le banc depuis la victoire à la Coupe en 1995. »

Muller aurait pu être candidat

Si « l'expérience John MacLean » n'avait pas été un échec au New Jersey, Kirk Muller aurait sans aucun doute été en tête de la liste de Lou Lamoriello, selon Larry Brooks. Mais, note-t-il, il n'y a aucune chance pour que le d.g. n'engage un deuxième entraîneur néophyte en deux saisons, surtout que Muller et MacLean sont de très bons amis.

Bilan de la première ronde : l'instinct du tueur existe-t-il encore?

http://www.fanatique.ca/lnh/bilan-de-la-premiere-ronde-linstinct-du-tueur-existe-t-il-encore-+8500.html

publié le 1 mai 2011 à 12h52 par Guillaume Claude  (Guillaume Claude)


Dans l'Est

Dans trois des quatre séries de cette première ronde, l'affrontement aurait pu se solder beaucoup plus tôt. La faute à qui? La parité entre les équipes certes, mais aussi ce fameux manque d'"instinct du tueur" qui fait la marque des grands champions.

Prenez Buffalo, qui aurait pu en finir lors du sixième match qu'il menait devant ses partisans. Prenez Montréal qui revient devant son public avec une avance de deux matchs à zéro et qui laisse filer cette avance pour ensuite regarder les Bruins finir leur saison. Pour finir, prenez les Penguins qui se laissent bêtement remonter alors qu'ils menaient 3 victoires à 1 dans leur série.

Non, l'instinct du tueur n'est plus... dans l'Est en tout cas.
Prenez l'exemple de Detroit, une équipe avec une culture de la victoire, formée du même noyau de joueurs depuis des années. Ces joueurs l'ont, cet instinct du tueur. Prenant les devants 3 parties à 0 dans leur série, ils ne se sont pas fait prier pour infliger une correction 6-3 aux pauvres Coyotes et s'en aller se reposer en attendant leurs futurs adversaires.

Voici les enseignements de cette première ronde... Savoir en finir rapidement!

Série Washington-New-York
Victoire des Capitals de Washington par 4 victoires à 1.

Dans la même situation de favoris que l'an passé, les coéquipiers d'Alex Ovechkin n'ont pas flanché cette fois et ont facilement disposé de leurs rivaux new-yorkais en cinq parties. La grosse évolution avec les Capitals de 2011 par rapport à l'équipe qui s'était effondrée en première ronde l'an passé face au Canadien, c'est la défensive. 
Cette année, coach Boudreau a fait le nécessaire pour vendre un système défensif aux jeunes canons offensifs de Washington, habituellement plus intéressés par leur fiche de production offensive que par la dévotion et le sacrifice à un système défensif d'équipe.

Cette métamorphose est d'ailleurs portée en premier lieu par la superstar russe et capitaine de cette formation, Alex Ovechkin. De par le fait même, il tire dans son sillage toute la bande de jeunes joueurs des "Caps" et les Backstrom, Johansson ou Semin de ce monde se mettent à jouer ensemble en défense, regroupés devant le jeune Neuvirth qui multiplie les arrêts, ce qui donne une redoutable équipe de séries éliminatoires.

De plus, dans cette première ronde, on n'a pas eu l'impression que ce groupe de jeunes joueurs que forment les Capitals ait laissé beaucoup de force dans la bataille. Ne perdant qu'une partie aux "Blue Shirts", les joueurs de la capitale américaine n'ont jamais semblé devoir accélérer la machine pour se défaire de leurs rivaux du premier tour. Pour la deuxième ronde, face aux joueurs du Lightning qui ont dû batailler sept parties pour se défaire de Pittsburgh, cela pourrait s'avérer payant, car comme chacun sait que pour gagner la coupe, il faut jouer le moins de matchs possible.

Série Philadelphie-Buffalo

Victoire des Flyers de Philadelphie par 4 victoires à 3.
Une fois encore, les gardiens des Flyers ont causé des maux de tête aux dirigeants de la formation. Brian Boucher, Sergei Bobrovsky ou encore Michael Leigthton ont dû être utilisés par Peter Laviolette pour se défaire de l'équipe ayant terminé au septième rang dans l'Est, les Sabres de Buffalo.

Malgré les déboires de leurs derniers remparts, les joueurs de Flyers ont su s'appuyer sur leur formidable attaque pour arriver à bout de l'équipe du coach Lindy Ruff en sept parties, mais ça a été dur. De plus, les Flyers auraient bien pu voir leurs rêves de grandeur être réduits à néant, alors que tirant de l'arrière 2 matchs à 3 dans la série, ils se retrouvaient en prolongation dans la 6e partie à Buffalo, un but des Sabres aurait pu envoyer "Philly" en vacances, et cela, bien plus tôt qu'on ne l'attendait.

Le sort a voulu que Ville Leno marque après cinq minutes dans la prolongation et envoie tout le monde dans un septième affrontement à Philadelphie. Ultime affrontement qui se révéla à sens unique (victoire 5-2) pour finir, les Flyers jouant à la hauteur d'une équipe ayant fini au deuxième rang de l'Est en saison régulière.

Les Flyers, qui ont laissé passablement de force dans la bataille, se préparent à affronter les Bruins de Boston qui ont aussi eux à batailler longtemps pour arriver à bout de leurs rivaux de première ronde. Cette série entre deux équipes robustes s'annonce explosive.
Reste à savoir si les deux équipes auront les réserves suffisantes pour nous offrir le spectacle espéré. Le retour au jeu du général Pronger en défense pourrait faire pencher la balance du côté des Flyers.

Série Boston-Montréal

Victoire des Bruins de Boston par 4 victoires à 3.
Dans une série au scénario digne des meilleurs films à suspense, les Bruins de Boston ont finalement réussi à éliminer leurs éternels rivaux de section en sept parties interminables (trois se sont soldées en prolongation). Après avoir perdu les deux premières rencontres à leur domicile, les joueurs de Claude Julien ont réussi à se regrouper et aller battre deux fois les Canadiens devant leurs partisans.

Malgré un premier trio absent, un Chara encore blessé ou malade qui n'était que l'ombre d'un défenseur candidat au trophée Norris et un avantage numérique improductif (0 en 21 occasions) les Bruins ont su se sortir du piège montréalais en s'appuyant sur leurs deuxième et troisième trios (trio de Ryder et trio de Bergeron).
Toutefois, les Bruins auront de gros ajustements à faire s'ils veulent pouvoir rivaliser avec l'équipe qui les avait éliminés l'an dernier alors qu'ils menaient la série 3 matchs à 0. Le traumatisme de la remontée historique de l'an dernier, jumelé aux déboires de certains de leurs meilleurs éléments (Lucic, Kaberle et Chara) pourraient parler en défaveur des Bruins dans l'affrontement face aux Flyers.

Série Pittsburgh-Tampa Bay

Victoire du Lightning de Tampa Bay par 4 victoires à 3.

L'absence prolongée de deux de leurs meilleurs joueurs (Crosby et Malkin) aura fini par rattraper les Penguins de Pittsburgh qui ont finalement dû s'avouer vaincu face à l'armada offensive de Tampa Bay. Grâce au meilleur avantage numérique des présentes séries, les joueurs de Guy Boucher ont réussi à combler un déficit de 3 victoires à 1 pour finalement remporter cet affrontement de première ronde face à Pittsburgh. La victoire de 8 à 2 dans le cinquième match de la série aura certainement été un point tournant dans cette confrontation de quart de finale d'association.

Les jeunes canons du Lightning (Hedman et Stamkos) qui en étaient à leurs premières expériences des séries ont profité de cette cinquième rencontre pour exploser et enfin jouer à leur plein potentiel (Stamkos : 2 buts, 1 passe). Cette large victoire, abstenue sur la route de surcroit, permit à toute l'attaque floridienne de se libérer dans les matchs suivants.
En deuxième ronde, l'affrontement contre Washington risque d'être prometteur, entre deux superbes attaques, les défenses auront du boulot plein les bras.

Dans l'Ouest

Série Vancouver-Chicago

Victoire des Canucks de Vancouver par 4 victoires à 3.
Bourreau des Canucks au cours des deux derniers printemps, Chicago a bien failli rejouer le même tour à l'équipe de l'heure dans la LNH. Toutefois, les Canucks d'Alain Vignault se sont sauvés avec les honneurs de la série et ont, du même coup, exorcisé leurs vieux démons, mais que ça a été dur!

Après trois parties ponctuées de trois victoires sans histoire, Vancouver s'en allait tranquillement vers la deuxième ronde et poursuivant ainsi les promesses faites tout au long de sa glorieuse saison. Toutefois, une mise en échec douteuse et non sanctionnée assénée par Raffi Torres au défenseur Brent Seabrook des BlackHawks allait avoir des conséquences inimaginables pour les vainqueurs du trophée du Président (trophée remis à l'équipe qui remporte le calendrier régulier).
 Cette injustice aux yeux des joueurs de Chicago (Torres n'a pas été suspendu pour ce coup vicieux) allait être un élément rassembleur pour une équipe de champions piqués dans leur orgueil, Torres, sans le savoir, venait de réveiller la bête...

Cette équipe, qui n'allait nulle part avant "l'incident Seabrook", allait enchaîner trois victoires de suite de façon spectaculaire (7-2, 5-0 et victoire en prolongation) et forcer la présentation d'un septième et ultime match dans lequel elle faillit régler le cas des Canucks dans une prolongation de tous les dangers.
Morale de l'histoire : ne jamais réveiller la bête qui dort... surtout quand celle-ci est l'équipe championne en titre. Les Canucks et Alain Vignault, sur lequel on fonde beaucoup d'espoirs à Vancouver, et Roberto Luongo, ont eu chaud... Prochaine étape : Nashville!

Série Détroit-Phoenix

Victoire des Red Wings de Détroit par 4 victoires à 0.
S'il y a un endroit à travers la ligue où on sait ce que ça prend pour gagner, c'est bien ici à Detroit. L'équipe participe aux séries chaque année depuis près de 10 ans : elle a atteint la série finale trois fois dans les années 2000 et en a remporté 2. Et si elle ne s'y rend pas, elle atteint presque à chaque fois le dernier carré. Formidable stabilité qu'est cette franchise de Detroit.

Detroit, une équipe vieillissante est toujours là quand ça compte et, à l'image d'un grand vin, ces vétérans ont l'air de se bonifier avec le temps. À 40 ans passés, Nicklas Lidstrom est toujours dans le top-5 des meilleurs défenseurs de la Ligue. À 32 ans, Pavel Datsyuk domine ses jeunes coéquipiers au chapitre des points, alors que l'infatigable Holmstrom (38 ans) se défend pas trop mal avec ses 4 points en 4 matchs en ces débuts des séries.
Une fois de plus, il faudra compter sur Detroit cette année. La facilité avec laquelle les Wings se sont débarrassés des Coyotes en première ronde nous prouve qu'eux, ils l'ont cet "instinct du tueur" qui fait tant défaut chez certaines équipes de l'Est. Les vieux sages que forme l'équipe de Mike Babcock savent mieux que quiconque combien il est important de jouer le moins de matchs possible pour se rendre loin en séries.
Au tour de San Jose maintenant!

Série San Jose-Los Angeles

Victoire des Sharks de San Jose par 4 victoires à 2.
Dans une série qui fut, selon moi, l'une des plus spectaculaires à suivre, les Sharks de San Jose ont disposé des Kings de Los Angeles au terme d'une bataille qui aura duré 6 matchs. Comme un signe du destin, celui qui vint clouer le cercueil des Kings lors de la prolongation du sixième affrontement fut l'emblématique capitaine des Sharks, Joe Thornton, qui, si souvent par le passé, a déçu lors des séries de fin de saison. Il n'y avait qu'à voir se réaction après son but pour voir combien ce but l'avait libéré d'un poids qui devait lui peser sur les épaules depuis longtemps.
Après la finale de conférence perdue l'an dernier, cette saison pourrait bien être celle de ses Sharks libérés.

Série Anaheim-Nashville

Victoire des Prédateurs de Nashville par 4 victoires à 2.
L'absence de Jonas Hiller, gardien numéro un de l'équipe californienne, aura finalement coûté cher aux Ducks. Malgré la présence dans leurs rangs du meilleur marqueur de la saison (Corey Perry, 50 buts) et probablement du meilleur trio offensif de la ligue (Perry-Getzlaf-Ryan), les Ducks, composés des Suisses Sbisa et Hiller, ne purent rien faire face au collectif des joueurs de Barry Trotz. Dans cette série physique, les joueurs de Nashville prirent le dessus sur la fragile défensive d'Anaheim.
Le prochain défi pour les Prédateurs sera d'affronter les puissants Red Wings.
Guillaume Claude

Les plans de Pierre Gauthier sont…

http://www.gohockeygo.com/site/?p=691



Est-ce que le Canadien sera éliminé ce soir? Peut-être!
Le sera-t-il d’ici le week-end? Probablement! Les joueurs du Canadien ont 4 chances sur 5 d’être en congé, jeudi matin.
Que compte faire Pierre Gauthier avec son équipe par la suite?
Oui, il nous dira que le toît coulait depuis fort longtemps… Mais il sait très bien que le Canadien a des lacunes, des carences!
Voici pourquoi il a ces 3
priorités sur sa to do list:
1. Offrir un contrat rapidement aux joueurs qu’il souhaite garder à Montréal : Markov, Gorges, Weber, Kostitsyn, Pacioretty, White, Desharnais et Darche.
Bye bye Gill, Hamrlik, Sopel, Wisniewski, Mara, Pouliot et Halpern.
Dans les cas de Pyatt et Picard, tout dépendra de leur acception ou non de jouer les rôles de 13e/14e attaquant et de 7e/8e défenseur.
2. Échanger Scott Gomez et grossir son attaque!
Pierre Gauthier tentera du mieux qu’il le peut de se défaire de Gomez et de son contrat. Réussira-t-il? Ça reste à voir. Mais il essaiera…
Si Gauthier fait des miracles avec le #11, il mettra la main sur un gros attaquant capable de marquer des buts et de s’impliquer physiquement. Martin et Gauthier aiment également la progression de Lars Eller. Ce dernier pourrait obtenir plus de responsabilités…
3. Mettre sous contrat le jeune Alexei Emelin.
Pierre Gauthier aimerait bien former une paire avec Markov et Emelin. Ce dernier a mentionné qu’il quitterait la Russie (et la KHL) si on lui assurait une place dans la LNH. Gauthier, qui tente tout de même de lui faire signer un contrat à 2 volets pour l’instant, pourrait plier…
Les autres paires seraient formées de Subban et Gorges, de même que de Spacek et Weber.
* Vous aurez compris que ce n’est pas une priorité de mettre la main sur un substitut à Carey Price. Les chances sont excellentes de voir Alex Auld demeurer à Montréal.
Vous ne me croyez pas? On s’en reparle cet été!

Wisniewski a joué son dernier match à Montréal

http://www.gohockeygo.com/site/?p=699

Oui, le #20 a donné du bon hockey lors de son passage avec le Canadien, mais il n’a pas non plus viré la ville à l’envers. Il a rendu de bons services à une équipe qui était décimée par les blessures, mais son agent et lui voudront faire sauter la banque, le 1er juillet prochain!
51 points en 71 matchs, ça se paye!
Mais pas à Montréal!
Pierre Gauthier doit faire un choix : Markov ou Wisniewski?

Peut-être vit-il dans le passé… Peut-être est-il encore dans un rêve… Ou peut-être a-t-il la même vision qu’il a eu le jour où il a échangé Halak… Toujours est-il que Pierre
Gauthier fera tout en son possible pour retenir les services de Andrei Markov, et non de
Wisniewski. Reste à savoir si ce sera pour 2 ou 3 campagnes!

Ainsi, James Wisniewski enfilera, encore une fois, un nouvel uniforme l’automne prochain. Mais c’est toujours plus facile de vivre comme un nomade quand on a des millions dans le compte en banque!

On risque donc de trouver des chandails du #20 à rabais dans les prochains jours, à la boutique des Canadiens. Wiz a déjà quitté la ville et n’y reviendra que pour y affronter le Canadien…

Les Flyers: un party comparé au CH, Boucher énerve les Caps et les infos

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2823:les-flyers-un-party-comparé-au-ch-boucher-énerve-les-caps-et-les-infos&Itemid=18

Dimanche, 01 Mai 2011
Par HOCKEY30.com

- Patrice Bergeron a lancé des fleurs au Canadien après la victoire des Bruins 7-3 contre les Flyers lors du premier match de la 2e ronde.
- "Oh my god, c'était plus facile que contre Montréal. J'en reviens pas comment il y avait de l'espace sur la glace. Avec le Canadien, la zone neutre était bouchée, il n'y avait rien à faire. Là, c'était le party" a confié Bergeron à notre informateur.

Muller vs Martin, Dany Dubé pressenti? Carbo espère encore et fausse rumeur

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2822:muller-vs-martin-dany-dubé-pressenti?-carbo-espère-encore-et-fausse-rumeur&Itemid=18



Dimanche, 01 Mai 2011
Par HOCKEY30.com
- L'une de nos sources proches de l'entourage du Canadien nous affirme que ce n'était pas l'amour fou entre Jacques Martin et Kirk Muller.

- Certes, les deux hommes se respectaient, mais sans plus. Martin trouvait-il que Muller prenait trop de place? Je ne crois pas. Ce n'est pas le style de Martin, qui est trop honnête et intègre pour agir de la sorte. Je pense simplement qu'il y avait deux entraîneurs-chef dans l'âme derrière le banc, ce qui pouvait créer parfois un certain malaise.

- Il faut aussi rappeler que Muller n'était pas l'homme de Martin. L'entraîneur-chef avait décidé de garder Kirk uniquement parce qu'il ne pouvait faire autrement, l'homme étant tellement aimé des joueurs et des partisans.

- Le journaliste de CKAC, Alain Sanscartier, affirme même que que Muller semblait isolé au sein du groupe d'entraîneurs chez le Canadien. «Je n'ai pas perçu une unité de quatre. J'observais une relation personnelle entre Jacques Martin, Pierre Groulx et Perry Pearn, mais une relation professionnelle avec Muller.» Intéressant...

- Maintenant. Qui sera le remplaçant de Muller?
- Certaines rumeurs raconte que l'analyste de CKAC, Dany Dubé, serait pressenti. Il s'agirait d'un beau coup de marketing! Malheureusement, cela n'arrivera pas. Dubé a déjà affirmé qu'il allait rester à la radio.

- Dans tous les cas, un Québécois francophone serait apprécié par les partisans.
- Est-ce que Carbo suivra Muller à Dallas? Peut-être, mais uniquement en cas de plan B.
- Carbo est toujours confiant de se trouver un poste d'entraîneur-chef. Il fait partie de la liste des candidats à Ottawa avec Peter DeBoer, Scott Gordon, Kurt Kleinendorst et d'autres noms qui n'ont pas encore été dévoilés.

- Parlant de Peter DeBoer, ce dernier pourrait-il venir remplacer Muller à Montréal, lui qui connaît très bien Jacques Martin pour avoir entraîneur sous ses ordres en Floride?

- Oubliez les rumeurs de CBC qui affirment que Scott Gomez pourrait être rétrogradé dans la ligue américaine la saison prochaine afin que son salaire ne soit pas comptabilisé. Selon notre source, il est assuré que ce scénario catastrophe ne se déroulera pas.

- De toute façon, nous le répétons. Le Canadien a besoin du talent de Scott Gomez, quoiqu'on en dise. Nous vous parions que ce dernier rebondira la saison prochaine...

Les rumeurs de Steve Simmons (2011-05-01)

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8563/rumeurs/de/transactions/tslh/nhl/2011-05-01/les-rumeurs-de-steve-simmons-(2011-05-01)/

Toronto Sun : Steve Simmons se demande si ça vaut la peine que les Maple Leafs de Toronto offrent quatre choix de première ronde pour obtenir Drew Doughty, Steven Stamkos ou Shea Weber, sachant que ce serait le prix à donner si jamais un de ces trois joueurs accepterait de jouer à Toronto. Simmons reconnait le fait que ces trois joueurs resteront probablement avec leurs équipes respectives, mais "si jamais ça n'arriverait pas"?

Le journaliste croit que Dominic Moore est le meilleur joueur de centre à un million de dollars de la LNH et se demande qu'avec des solides performances à Toronto, Montréal et maintenant Tampa Bay, pourquoi ne peut-il jamais recevoir plus que son salaire actuel?

De plus, selon lui, les pauvres performances de Tomas Kaberle avec les Bruins de Boston ne font que diminuer sa valeur sur le marché des joueurs autonomes. Kevin Paul Dupont rapporte sur le Boston Globe que les Bruins ont admis dans leur tête que c'était une mauvaise transaction et qu'en plus de probablement le laisser partir le 1er juillet, ils devront vivre avec la conséquence, qui est la perte d'un jeune prospect de qualité en Joe Colborne et d'un choix de première ronde.

Rumeurs – ESPN – 1er mai 2011

http://www.hockeyexpress.ca/rumeurs-%e2%80%93-espn-%e2%80%93-1er-mai-2011/

Pierre LeBrun de Espn.com rapporte que l’attaquant Sidney Crosby, des Penguins de Pittsburgh, n’était pas près d’un retour au jeu ce printemps. Il a ressenti encore des maux de tête quand il a recommencé à pratiquer. Il devrait être en santé pour recommencer à jouer lors du prochain camp d’entraînement. L’attaquant Evgeni Malkin était plus près d’un retour au jeu pour les prochaines rondes des séries éliminatoires que Crosby. On parlait d’un retour probable dans 3 semaines. Les Penguins auront quelques attaquants agents libres sans compensation : Pascal Dupuis, Maxime Talbot, Mike Rupp, Aaron Asham et Craig Adams. Alexei Kovalev deviendra lui aussi agent libre sans compensation, mais il s’agissait d’un joueur de location et ne devrait pas être de retour la saison prochaine avec les Penguins.

Le gardien de but Ryan Miller, des Sabres de Buffalo, a confirmé après la série contre les Flyers qu’il avait subi une commotion cérébrale en fin de saison.

Une rumeur veut que les Rangers de New York placent l’attaquant Chris Drury et son salaire de 7 millions de dollars dans les mineurs la saison prochaine. Cette rumeur serait non fondée. Les Rangers ne peuvent pas faire ceci, car il a une clause de non-mouvement dans son contrat. Les Rangers pourraient racheter son contrat. Les Rangers devraient soumettre une offre à Brad Richards s’il devient agent libre. Pendant ce temps, ils devront resigner Brandon Dubinsky et Ryan Callahan qui deviendront agent libre avec restriction.

La situation des propriétaires à Buffalo pourrait faire en sorte que la direction pourra être plus agressive sur le marché des joueurs autonomes ou sur le marché des transactions. Les Sabres aimeraient ajouter un peu plus d’attaques et un défenseur d’expérience. Tim Connolly deviendra agent libre sans compensation et Drew Stafford sera agent libre avec restriction. Les Sabres aimeraient garder Connolly, mais le prix et la durée du contrat devra convenir aux Sabres.

Le directeur général des Sénateurs d’Ottawa a commencé la recherche d’un nouvel entraîneur. Il y a 6 candidats sur la table.

Muller et Carbo à Dallas? | Subban blessé à l'épaule | Jagr ou Laich à Montréal? | Top Liens | En vrac

http://www.danslescoulisses.com/site/sources/dlc/1210-muller-et-carbo-a-dallas-subban-blesse-a-lepaule-jagr-ou-laich-a-montreal-top-liens-en-vrac.html

Samedi, 30 Avril 2011 09:52
Bon samedi matin à tous! J’espère pour vous que vous vous êtes levés un peu plus tard que moi si vous n’avez pas de sieste prévue à l’horaire… Et si vous souhaitez regarder le combat de Georges St-Pierre ce soir. À noter que la diffusion du UFC 129 débutera à 21:00 et que le combat GSP vs Jake Shields n’est pas prévu avant 23:30.

AUJOURD’HUI CHEZ LE CANADIENLa rumeur de la journée revient à Pat Hickey, un journaliste sportif du quotidien montréalais The Gazette. Selon lui, Kirk Muller aurait accepté il y a quelque temps déjà, le poste d’entraîneur-chef des Stars de Dallas. Joe Nieuwendyk en ferait l’annonce une fois que Tom Gaglardi aura officiellement oris le contrôle de l’équipe, soit durant le mois de mai.

Ça fitte avec toutes les informations que nous avons obtenues depuis plusieurs semaines.


Guy Carbonneau ira-t-il à Dallas avec Kirk Muller?

Cependant, une rumeur persiste de mon côté : Guy Carbonneau pourrait bien agir en tant qu’adjoint à Muller, un scénario inverse à celui que l’on a connu à Montréal. Intéressant…

Yannick Weber a reçu un appel du sélectionneur de l’équipe Suisse hier, suite à la blessure de Thomas Déruns. Weber ira rejoindre les siens en Slovaquie et devrait être en uniforme lundi, face au Canada.

Coup de balai avait 4 informations intéressantes pour moi, hier soir :

1. Les demandes de Wisniewski sont beaucoup trop élevées au goût de Pierre Gauthier. Markov veut un contrat de 3 ans et Gauthier lui a offert 1 seule saison. On peut donc spéculer sur la fait que Markov acceptera un contrat de 2 ans bientôt et que Wiz a fait son temps... Gauthier commencera également la saison prochaine avec Gomez et Spacek dans l’alignement… À moins de trouver un DG intéressé (ce qui n’arrivera pas).

2. P.K. Subban a aggravé une blessure à l’épaule lors du 7e match, mercredi soir. C’est pourquoi il a décliné l’invitation d’Équipe Canada.

3. Zdeno Chara a eu peur quand il a vu Max Pacioretty étendu sur la glace, après l’avoir frappé solidement. Il s’en est voulu pendant plusieurs jours et c’est un peu la raison de son jeu moins physique depuis…

4. Pierre Gauthier adore Brooks Laich et Eric Fehr. Laich deviendra joueur autonome sans restriction le 1er juillet et gagnait 2,067 millions $ cette saison. Fehr, quant à lui, possède toujours un contrat avec les Capitals et ne sera pas sur le marché des transactions, selon Georges McPhee.

Pierre Gauthier offrira donc sans doute un contrat à Laich, le 1er juillet prochain. Mais il ne sera pas seul dans ce derby. Un joueur de centre de 27 ans mesurant 6 pieds 2 pouces et marquant une cinquantaine de points par saison, ça ne court pas les rues… Surtout lorsque tu as marqué ces points en étant en compétition directe avec Backstrom, Johansson et Arnott…

Ah oui… Jaromir Jagr, qui aura 40 ans le 15 février prochain, a confié à 2 journalistes tchèques qu’il souhaite se trouver un nouveau contrat dans la KHL, avec une nouvelle formation cependant. Par contre, il n’exclut pas encore un retour dans la LNH… Devinez quoi? S’il revient en Amérique, il aimerait porter l’uniforme des Oilers… Ou du Canadien! J’espère qu’il n’a pas Montréal sur sa liste à cause de son casino! Pourrait-il faire pire que Scott Gomez et ses 11 buts à égalité numérique, en 2 ans?

Jaromir Jagr aimerait jouer à Montréal ou Edmonton...
Mais risque de poursuivre sa carrière dans la KHL


Je vous pose la question : Si Andrei Markov effectue un retour fructueux la saison prochaine, peut-on immédiatement graver son nom sur le trophée Bill Masterton?

TOP LIENS1. Charles Prévost-Linton a chanté l’hymne national à quelques reprises durant les séries, à la Taverne Chez Normand. Un peu moins glamour qu’au Centre Bell… Voyez ce que ça a donné! C’était la première fois que je l'entendais parler, et non seulement chanter!

Les Canadiens de Montréal sont-ils intéressés à Jaromir Jagr ?

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8557/rumeurs/de/transactions/tslh/montreal%20canadiens/2011-04-30/les-canadiens-de-montreal-sont-ils-interesses-a-jaromir-jagr-/

Too Many Men On The site : Les Canadiens de Montréal pourraient être intéressé à l’attaquant de la KHL, Jaromir Jagr. Il a joué ses trois dernières saisons dans l’organisation de l’Avangard Omsk et a accumulé 108 points en carrière dans la KHL, dont 51 cet dernière saison

Note : Je serais très très très surpris si cela arrive. Le Canadien a besoin d’ajouter un attaquant, mais je ne crois pas que Jagr va signer un contrat à avec l’équipe.

Les Hawks doivent-ils échanger Patrick Kane?

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8560/rumeurs/de/transactions/tslh/chicago%20blackhawks/2011-04-30/les-hawks-doivent-ils-echanger-patrick-kane/

Chicago Daily Herald : Après une élimination des Blackhawks en première ronde par les Canucks, l'heure des bilans est en cours à Chicago et on se demande si l'attaquant Patrick Kane devrait être considéré à échanger. En effet, un certain nombre des partisans de l'équipe voudrait que les Blackhawks échange Kane en raison de sa performance contre les Canucks (1 but et 5 passes).

Tim Sassone garantit que Patrick Kane est à Chicago pour y rester et qu'il contribue grandement aux succès de l'équipe à un âge quand même jeune (22 ans). Cette saison, il est troisième au chapitre des points des Blackhawks avec 73 points, sont 27 buts en 73 parties.

Note : Si vous aviez Patrick Kane dans votre équipe et que vous receviez un offre très intéressant (ex: deux choix de première ronde, un bon prospect et un attaquant top 6), est-ce que vous le considéreriez? Le feriez-vous?

Faudrait-il envoyer Gomez dans les mineurs?


Montreal Gazette : Stu Cowan se demande comment le joueur de centre Scott Gomez peut-il encore mieux jouer à ce stade-ci de sa carrière. Rappelons qu'il reste trois ans à son contrat de plus de 7 millions de dollars. Pierre Gauthier pourrait lui donner une chance pour la saison, mais si ça ne fonctionne toujours pas, envoyer Scott Gomez dans les mineurs pourrait être une solution, afin que les Canadiens signent un meilleur joueur avec cet argent disponible.

Arrêt miraculeux

Dimanche, 01 Mai 2011
Par HOCKEY30.com

Si les Predators de Nashville éliminent les Canucks de Vancouver, il faudra se rappeler cet arrêt miraculeux de Pekka Rinne en prolongation. Kevien Bieksa fera assurément des cauchemars! Majestueux, le gardien finlandais a permis à son équipe de revenir à Nashville à égalité dans la série. Il faut dire que les Preds méritaient amplement cette victoire, eux qui ont dominé les 3 périodes de temps réglementaire de bout en bout.

Pauvre Gagné

Samedi, 30 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
 

Laich avec le CH? Muller à Dallas? Jagr aime Edmonton et Montréal

Samedi, 30 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- Le CH prévoit soumettre une offre de contrat à Brooks Laich. L'attaquant des Capitals cadre parfaitement avec les besoin de Pierre Gauthier.
- Centre de 27 ans, 6 pieds 2, capable de marquer des buts, le profil est attirant.
- L'une de mes très bonnes amies a fréquenté Laich pendant quelques mois il y a deux ans et ce dernier a toujours adoré Montréal. À suivre...
- Kirk Muller aurait-il déjà accepté le poste d'entraîneur-chef des Stars de Dallas? Supposé rencontrer la direction des Stars et des Devils avant de prendre une décision, on raconte que Muller sera nommé coach des Stars dès que la vente de l'équipe aura été officialisée à  Tom Gaglardi.
- Certaines rumeurs affirment même que Guy Carbonneau pourrait le rejoindre en tant qu'entraîneur adjoint. La situation serait donc inversée de l'époque montréalaise. Intéressant...
- Même s'il adore Montréal, James Wisniewski n'est pas prêt à baisser ses exigences salariales. Il veut un minimum de 4 M$ par saison, ce qui semble beaucoup trop cher pour Gauthier. Ah, l'argent aura toujours le dernier mot...
- Jaromir Jagr affirme qu'il aimerait bien revenir dans la LNH. Cela fait des lunes que le joueur tchèque affirme une telle chose. À presque 40 ans, on finira pas ne plus le croire.
- Fait intéressant, Jagr a déclaré qu'il aimerait revenir avec les Oilers d'Edmonton ou le Canadien de Montréal. Tiens, tiens...
- Les Sharks sont impressionnants. Perdant 1-0 tout le match, ils ont fini par égaliser et encore remporter une partie en prolongation pour mener la série 1-0 contre les Wings. On raconte que Joe Thornton est en mission à San Jose et veut prouver à tout le monde qu'il peut supporter cette équipe sur ses épaules. En le voyant jouer, on se demande vraiment comment les Bruins ont pu échanger ce joueur contre Wayne Primeau, Marco Sturm et Brad Stuart. Ridicule...
- Nous espérons de tout coeur que le Lighnting l'emporte contre les Capitals. Nous détestons Bruce Boudreau et son attitude arrogante. Perdre contre un entraîneur recrue et une équipe moins forte que la sienne pourrait lui donner une bonne dose d'humilité. Ça commence bien! Victoire de 4-2 de Tampa Bay hier pour prendre les devants 1-0.
- Go Lightning go! Go Guy Boucher go!!

Célébration bizarre

Samedi, 30 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
L'Étoile noire de Strasbourg a fêté à sa façon sa qualification pour la finale de la ligue française (ligue magnus). Bizarre...

Les Predators soutirent le deuxième match


VANCOUVER – Matt Halischuk a inscrit le but décisif avec un peu plus de cinq minutes à faire à la deuxième période de prolongation, samedi, et les Predators de Nashville ont vaincu les Canucks de Vancouver 2-1, dans le deuxième match de la demi-finale de l’association Ouest.
 
La série est maintenant égale 1-1 et se poursuivra mardi à Nashville.
 
Peu après une mise en jeu remportée par les Predators en zone neutre, Halischuk a complété un beau jeu de passes en décochant un tir qui s’est retrouvé dans la partie supérieure du filet.
 
Après avoir été chancelant –et critiqué- en première ronde des séries, le gardien Roberto Luongo, des Canucks, se dirigeait vers un deuxième blanchissage d’affilée lorsqu'il a accordé un «cadeau» aux Predators.
 
Le but facile, sur un faible tir dirigé depuis l’arrière du filet, a été marqué alors qu’il ne restait que 1:07 à écouler à la troisième période. C’était donc le premier but des Predators dans cette série. C’est Ryan Suter qui l’a réussi.

Le Québécois Alexandre Burrows avait marqué le seul filet de la rencontre jusque-là, son quatrième des séries, lors d’un désavantage numérique en période médiane.

Pekka Rinne, des Predators, a fait face à 33 tirs, dont seulement 15 en temps réglementaire. Luongo, lui, a été bombardé de 46 rondelles.
Vancouver avait remporté le premier duel 1-0, jeudi.

Lightning - Gagné pourrait jouer

WASHINGTON | Simon Gagné se sent mieux. Victime d'une sévère mise en échec qui l'a empêché de terminer la rencontre, vendredi, il pourrait même participer au deuxième affrontement de la série entre le Lightning et les Capitals, aujourd'hui, au Verizon Center.
L'attaquant québécois a donné la frousse à ses coéquipiers, dans le premier match de la série.
Après avoir reçu un solide coup d'épaule du défenseur Scott Hannan, il a perdu l'équilibre et, dans sa chute, s'est frappé la tête sur la glace.
Inconscient, il est resté étendu pendant de longues minutes, dans le coin de la patinoire. On a demandé une civière, mais il s'est finalement relevé pour quitter la rencontre à l'aide de deux soigneurs.
Simon Gagné semble toutefois avoir évité le pire.
Souriant, il a tenu à rassurer ses coéquipiers, hier matin, quand il les a rencontrés dans le vestiaire du Lightning, avant l'entraînement.
« On l'a vu ce matin ; il était de bonne humeur et ne souffrait pas de maux de tête. On ne sait pas ce qui l'attend, dans les prochains jours, mais c'est positif », a expliqué le capitaine Vincent Lecavalier.
Simon Gagné, qui n'a toutefois pas pris part hier à l'entraînement des siens, peut se compter chanceux.
Après l'incident de vendredi, ses coéquipiers s'inquiétaient pour lui.
« J'ai vu la reprise du jeu. Ce n'était pas beau, de le voir immobile, sur la glace. On pensait tout de suite à une commotion grave... », a ajouté Vincent Lecavalier.

« On n'aime jamais voir un coéquipier sur la glace. Il avait l'air de bien aller, ce matin. Je suis content pour lui », a dit Martin St-Louis.
Pour sa part, l'entraîneur Guy Boucher s'est dit soulagé par l'état de santé de son attaquant. Selon lui, celui-ci pourrait même ne pas rater le deuxième match de la série.
« Avec la civière, ce n'était pas rassurant. On sait, maintenant, qu'il va mieux. Il doit encore passer des tests et être suivi par les médecins. Si les résultats sont positifs, il pourra jouer », a expliqué l'entraîneur Guy Boucher, hier, après l'entraînement des siens.
Kubina est moins rassurant
Le Lightning a aussi perdu les services de son défenseur Pavel Kubina, lors du premier match.
De son côté, il a reçu un coup de coude à la tête, gracieuseté de Jason Chimera, tard en deuxième période. Ébranlé, le défenseur n'est pas revenu dans la rencontre.
En apparence illégal, ce geste n'a pas été puni par les autorités de la LNH.
Son cas semblait moins encourageant qu'en ce qui a trait à Simon Gagné.
« Un des deux joueurs pourrait revenir au jeu aujourd'hui. Il faudra réévaluer les deux cas avant le match », a expliqué Guy Boucher.
Un deuxième affrontement

Sans deux joueurs d'expérience, le Lightning pourrait éprouver de la difficulté à réitérer son exploit de vendredi.
Dans un affrontement digne des séries, la troupe de Guy Boucher a alors servi une leçon de hockey défensif aux puissants Capitals.
Après avoir pris les devants dans le match, le Lightning est parvenu à fermer le jeu avec une « trappe » aussi efficace que « frustrante », selon le mot utilisé par l'entraîneur des Capitals Bruce Boudreau.
« Ce style de jeu a fonctionné, pour nous, toute la saison. Si on frustre nos adversaires, c'est tant mieux », a expliqué Vincent Lecavalier.
Un peu fatigué, après sa série contre les Penguins, le Lightning a trouvé l'énergie pour vaincre les Capitals, bien reposés, après leur courte série contre les Rangers.
« On a joué un bon match. On sortait d'un gros duel qui comportait beaucoup d'émotion. Quand on joue un septième match, on peut parfois s'en ressentir. Contre les Capitals, on a bien réagi et disputé un bon match défensif ; mais rien n'est encore joué. On sait que Washington a beaucoup de talent », a conclu le capitaine du Lightning.

Lightning - « Je suis fier de notre victoire »

Dans le vestiaire jeune et inexpérimenté du Lightning, le vétéran Martin St-Louis mène par l'exemple.
À sa cinquième participation aux séries, l'attaquant de 35 ans a permis au Lightning de disposer des Penguins en sept matchs.
Du même coup, il s'est assuré que le Lightning passe en deuxième ronde éliminatoire pour la première fois depuis sa longue conquête de la coupe Stanley, au printemps 2004.
Toujours dominant, l'attaquant québécois a sonné la charge contre les Penguins.
Lors des troisième et quatrième matchs, l'attaquant québécois a réveillé ses coéquipiers par son jeu inspiré. Malgré les deux défaites et un retard de 3-1 dans la série, le Lightning a trouvé l'énergie pour remporter trois matchs de suite et éliminer les champions de la Coupe Stanley d'il y a deux ans.
Avec ses quatre buts et quatre passes, en première ronde, le redoutable attaquant a porté sa production printanière à 27 buts et 56 points en 53 matchs éliminatoires.
Son intensité a inspiré les jeunes joueurs du Lightning. Depuis le cinquième match de la série contre les Penguins, ils ont pris en charge le destin du Lightning.
Martin St-Louis s'en réjouit. Il sait que la route des séries est fort longue. Après la victoire de 4-2 contre les Capitals, vendredi, dans le premier match de la demi-finale de l'Est, le Lightning semble sur la bonne voie.
Après l'entraînement des siens, hier, au Verizon Center, l'attaquant québécois a bien voulu répondre à nos questions.


Q

L'entraîneur Bruce Boudreau a vanté la performance du Lightning dans le premier match de la série. Il a parlé de votre patience. Que penses-tu de ce commentaire?


R

Il a raison. C'est de cette façon qu'on a du succès. Je suis tellement fier de notre victoire. On s'est battu tout le match. Jamais on n'a senti qu'on a perdu notre confiance, même si on avait des joueurs blessés. Simon Gagné et Pavel Kubina, ce sont de gros morceaux de notre formation. Toutefois, on a travaillé fort et on est allé chercher le premier match à Washington.



Q

Au début de la série contre les Penguins, vos jeunes ont semblé crouler sous la pression. Ils semblent avoir appris à gérer le stress des séries...


R

Ils ont senti un peu de nervosité dans les premiers matchs. C'est pour cette raison qu'on tirait de l'arrière 3-1 contre les Penguins. Le dos au mur, ils se sont ressaisis. Ils ont été forcés d'apprendre vite, et ils l'ont fait. On avait une dizaine de jeunes sans expérience des séries : Stamkos, Hedman, Bergenheim et les autres ont vite gagné en maturité. Je leur lève mon chapeau.



Q

La dernière fois que vous vous êtes présentés en deuxième ronde des séries, c'était en 2004, lors de votre conquête de la Coupe Stanley. Ça évoque des souvenirs?


R

C'est certain, que ça me rappelle des souvenirs. C'était marquant. J'ai appris que la route est longue avant de mettre la main sur la coupe Stanley. Il faut rester réaliste : nous ne sommes qu'en deuxième ronde. J'ai mes souvenirs, mais, pour cette série, je dois me contenter de me concentrer sur notre prochain match.



Q

Vois-tu des similarités entre cette formation et l'édition de 2004?


R

Nous formons une belle équipe, avec un bon mélange de jeunes et de vétérans. Nous jouons avec beaucoup de confiance. Toutefois, nous essayons de faire notre chemin. Nous ne voulons pas nous comparer à notre ancienne formation. Nous voulons faire notre propre histoire et notre propre chemin.



Q

Pour Vincent Lecavalier et toi, que représente le grand changement qu'a connu votre organisation, cette saison?


R

La persévérance... On a réussi à passer au travers de temps plus durs. On a toujours essayé d'amener du leadership et de créer une atmosphère gagnante, dans notre équipe. Ça n'a pas toujours été facile pour nous... mais l'organisation est parvenue à recréer cette atmosphère, cette saison. Avec succès... On ne mesurera jamais assez le changement d'attitude et de culture qu'a enclenché la nomination de Steve Yzerman à la tête du Lightning. C'est extraordinaire, avoir un homme de son envergure à la tête de notre organisation.


danny.vear@journalmtl.com

Le mystère Ovechkin

WASHINGTON | Leader incontesté de la formidable machine de hockey des Capitals, Alex Ovechkin a encore une ou deux choses à prouver en séries éliminatoires.
Lors du premier match de la demi-finale de l'Est, vendredi, le capitaine des Capitals a connu une soirée très ordinaire, loin d'être à la hauteur de son immense talent.
Avec deux tirs au but, il a été blanchi pour seulement la deuxième fois des séries éliminatoires dans la défaite de 4-2 des siens contre le Lightning.
«Je crois que nous avons bien joué dans les 10 dernières minutes de la première période et dans les 10 premières minutes de la deuxième période. Puis, on a perdu un peu notre rythme quand ils ont marqué leur troisième but. On les a laissés jouer leur match. On a essayé de réaliser de jolis jeux et on a pris trop de pénalités. Ça nous a coûté cher. Le pro-chain match sera différent», a-t-il expliqué.
En mission
Contrairement à son éternel rival Sidney Crosby, le flamboyant capitaine des Capitals n'est pas encore parvenu à unir sa formation autour d'un objectif ultime : la conquête de la coupe Stanley.
Après leur déconfiture du printemps dernier contre le Canadien, les Capitals sont maintenant en mission.
Pendant la saison, Alex Ovechkin et sa bande ont endossé la nouvelle stratégie de jeu de leur entraîneur Bruce Boudreau.
Après une série de défaites à la mi-saison, Bruce Boudreau a rebâti sa formation sur des bases plus solides. Fini l'attaque explosive basée sur le jeu individualiste.
Ses hommes ont plutôt endossé une nouvelle formule : un jeu simple, une attaque patiente et une discipline défensive absolue.
Les résultats sont satisfaisants. Avec 48 victoires et 107 points, les Capitals ont terminé en tête dans l'Est, avec quatre points d'avance devant le Lightning dans la division Sud-Est.

Plus disciplinés, ils n'ont accordé que 197 buts en saison régulière, soit 36 de moins que la saison précédente, la cinquième fiche de la LNH. À l'opposé, ils n'ont marqué que 224 buts, soit 94 de moins qu'en 2009-2010.
Plus coriaces, les nouveaux Capitals remportent maintenant les matchs serrés.
C'est ce qui s'est produit lors de la première ronde des séries.
Grâce à son jeu défensif exemplaire, la troupe de Bruce Boudreau a disposé des Rangers en cinq matchs en arrachant deux victoires en prolongation. Mieux, elle ne leur a accordé que huit buts, la plus faible moyenne de buts par match de toutes les équipes en séries.
«Alex a disputé le meilleur match de séries de sa carrière lors de la cinquième rencontre contre les Rangers», a expliqué son entraîneur.
Une trappe déroutante
Tout se passait bien pour les Capitals avant qu'ils ne tombent dans les pattes du Lightning vendredi.
Après son intense série contre les Penguins, le Lightning a bien joué ses cartes contre ses talentueux rivaux. En fin de deuxième période, il a pris une avance d'un but grâce à Steven Stamkos en avantage numérique.
Pendant que le Lightning protégeait sa mince avance, les hommes de Bruce
Boudreau ont semblé déroutés. «On ne doit pas jouer de cette façon. Ça ressemblait un peu à ce que nous faisions dans le passé. Il faut revenir à notre plan de match: simplifier notre jeu, lancer la rondelle, se placer devant le filet. C'est la recette de notre succès cette saison», a-t-il dit.
Après avoir récolté trois buts et trois passes en première ronde, Alex Ovechkin a semblé perdre ses moyens devant le Lightning.
Son trio a obtenu de belles chances de marquer, mais le jeune capitaine s'est montré impatient devant le jeu hermétique et la trappe du Lightning.

Le capitaine Ovechkin croit toutefois que les Capitals n'ont pas montré leur vrai visage à leurs nouveaux adversaires. Selon lui, ses coéquipiers et son trio ne reproduiront pas les erreurs qui leur ont coûté le premier match.
«On n'a pas marqué, mais on a obtenu de bonnes chances. On a encore le temps de se reprendre», a conclu Alex Ovechkin.
Attaquant le plus occupé des deux formations vendredi soir, le capitaine des Capitals a passé 22:38 sur la patinoire. Depuis le début des séries, il a joué une moyenne de 23:09 par match.
À sa quatrième participation aux séries printanières, Alex Ovechkin a récolté 23 buts et 23 passes en 34 matchs éliminatoires.

Eller a joué avec une épaule disloquée


La recrue Lars Eller a fait écarquiller bien des yeux en séries éliminatoires avec un jeu assuré, discipliné et efficace. Le dur labeur de la saison régulière a fini par porter fruit puisque le jeune Danois, surtout dans les deux derniers matchs de la série, a probablement été le meilleur attaquant des siens.
«J'ai juste trouvé une façon d'être à mon mieux au bon moment», a dit le jeune Danois, un peu gêné.
Mais ce qui ajoute à son mérite, c'est qu'il a disputé ces deux matchs en dépit d'une épaule droite disloquée!
«Ça s'est produit dès ma première présence dans le sixième match», a précisé Eller en faisant référence à une collision avec le défenseur des Bruins Adam McQuaid.

«J'ai senti la dislocation au moment où mon épaule a touché la baie vitrée, et non lorsque je suis tombé sur la glace. Mais j'ai remboîté moi-même mon épaule pendant que j'étais par terre. C'était vraiment douloureux.
«J'ai déjà eu une blessure semblable à l'épaule gauche et ça avait nécessité une opération, a noté l'attaquant de 21 ans. Je saurai davantage ce qui en retourne la semaine prochaine lorsque je passerai mon examen d'imagerie par résonance magnétique.»
Un bon développement
Avec sept buts et 17 points en 77 rencontres, on ne pourra pas dire qu'Eller a remué ciel et terre à sa première saison complète dans la LNH.
Par contre, son jeu n'a cessé de s'améliorer, surtout à compter de la fin février, alors que Jacques Martin l'a jumelé à Andrei Kostitsyn et Travis Moen. 

Eller dit s'être ajusté au rythme de la LNH et d'avoir amélioré la vitesse avec laquelle il prend ses décisions.
«Je suis confiant de la direction que prennent les choses, a indiqué le Danois en faisant le bilan de sa saison.
«Je n'avais pas d'objectifs précis en termes de buts et de points, mais je voulais m'établir en tant que joueur de la LNH. À ce niveau-là, j'ai réalisé mon objectif.»
Eller n'a pas à chercher bien loin pour trouver un modèle. Il aimerait bien devenir un joueur complet comme Tomas Plekanec, qui joue sur les deux unités spéciales, qui est toujours sur la glace dans les moments importants et vers qui l'entraîneur se tourne souvent pour des mises en jeu en zone défensive.

«J'aime le développement d'Eller, a commenté Martin. C'est un bon patineur, un joueur intelligent qui a une bonne compréhension du jeu et quelqu'un de très responsable.
«On ne connaît pas encore l'étendue de son potentiel offensif, mais c'est un jeune qui va continuer à s'améliorer.»

Trois francophones en quête d'un contrat


Mathieu Darche, Benoit Pouliot et Alexandre Picard sont dans la même situation: ils font partie des rares francophones occupant le vestiaire du Canadien - David Desharnais et Yannick Weber sont les autres - et ils patinent vers l'inconnu quant à leur chance de revêtir l'uniforme tricolore l'automne prochain.

Au terme de sa meilleure saison en carrière (12 buts, 26 points), Mathieu Darche espère que ses performances et son implication remarquée au cours de la saison lui vaudront un nouveau contrat. «Je ne rêve pas en couleurs. J'ai 34 ans, je touche le salaire minimum dans la LNH (500 000 $) et je suis un joueur d'utilité. Ça ne m'a pas empêché de fournir une contribution que j'aimerais vraiment répéter l'an prochain», a indiqué Darche.
S'il a rempli des rôles au sein de tous les trios et aussi en attaques massives en fin de saison, Darche a raté 17 matchs en raison d'une blessure à la paroi abdominale. Une blessure qui devrait contraindre le candidat du Canadien au trophée Bill-Masterton à subir une intervention chirurgicale au cours des prochaines semaines.

Picard: tibia fracturé
Si Mathieu Darche a pu contribuer au succès du Canadien après sa blessure, c'est sur la touche que le défenseur Alexandre Picard a terminé la saison.
Atteint à un genou par un puissant tir frappé de Benoit Pouliot le 23 mars dernier, lors d'un entrainement qui précédait un voyage à Boston, Picard a subi une fracture au tibia gauche. Une fracture que les médecins du Canadien ont mis du temps à déceler. «Après l'envolée vers Boston, j'avais le genou gros comme ma tête. Les premiers examens n'ayant rien dévoilé, je suis retourné sur patins. Lors d'un entrainement au cours duquel j'ai poussé à fond que la douleur s'est faite plus vive encore. Les nouveaux examens ont alors confirmé la fracture», racontait le Gatinois qui est au repos complet.
Après une première saison à Montréal, saison au cours de laquelle il a été rayé de la formation à 29 reprises en plus de rater les 8 derniers matchs de la saison et les sept parties de séries, Picard espère avoir fait la preuve de son utilité. «J'ai donné le maximum à chaque fois qu'on a fait appel à mes services. Ce n'était pas toujours évident, mais je ne me suis jamais plaint. J'espère que les négociations avec le Canadien aboutiront sur un nouveau contrat», a conclu le Picard qui, en 43 matchs disputés, a marqué trois buts et récolté huit points. Il a encaissé un salaire de 600 000 $.
Pouliot s'est caché
Seul joueur du Canadien à refuser les demandes d'entrevues jeudi, Benoit Pouliot a raté une belle occasion de démontrer sa force de caractère. Contrairement à Scott Gomez qui a fait face à la musique après une saison qu'il a qualifiée de misérable, Pouliot est demeuré loin des caméras et des critiques. Malgré des sommets personnels de 79 matchs disputés, de 17 mentions d'aide et 30 points, Pouliot projette l'image d'un joueur talentueux, mais sous productif. Obtenu du Wild du Minnesota en retour de Guillaume Latendresse, Pouliot touchait cette année un salaire de 1,3 million $.
Écarté de la formation une seule fois en saison régulière par Jacques Martin, Pouliot qui s'est contenté d'une récolte de six points (trois dans un même match au Minnesota) lors de ses 24 dernières parties de saison régulière. Après avoir disputé les quatre premiers matchs de la série opposant le Canadien aux Bruins, il a été confiné à la galerie de presse. Une contribution offensive nulle combinée à une mauvaise pénalité écopée lors du troisième match de la série a entrainé sa mise au rancart par Jacques Martin. Une mise à l'écart qui laisse poindre des doutes quant aux chances que Pouliot ne reçoive une offre de contrat de la part du Canadien avant l'ouverture du marché des joueurs autonomes le premier juillet prochain.

Subban a saisi les messages



P.K. Subban n'avait qu'un seul objectif cette saison: s'améliorer de jour en jour, de match en match. Après une première saison qui lui a permis de se hisser parmi les leaders et les meilleurs joueurs de son équipe, le jeune défenseur aura un objectif clair la saison prochaine: s'améliorer de jour en jour, de match en match...

C'est avec ce principe en apparence bien banal que Subban a mis un terme à une saison qu'il aurait bien sûr voulu prolonger.

Profitant des blessures subies par Andrei Markov et Josh Gorges, P.K. Subban a vu son rôle devenir de plus en plus important au fil de la saison. Une saison qu'il a complétée avec une récolte de 14 buts et 38 points. Loin de ralentir une fois les séries venues, Subban a marqué deux fois en plus d'obtenir deux passes.

Des résultats et un impact qui tranchent avec les très contestés retraits de la formation que Jacques Martin lui a fait subir en décembre dernier. L'entraîneur-chef l'avait alors confiné à la galerie de presse pour des séquences de trois et de deux matchs consécutifs. 

«Ce fut certainement l'un des moments importants de ma saison. J'ai eu des conversations importantes avec mon entraineur qui m'ont permis de mieux comprendre la réalité de la LNH. J'ai entendu toutes sortes de choses reliées à cet épisode de la saison: que mon coach ne me parlait pas, que les autres joueurs m'avaient mis à l'écart.

Tout ça était farfelu. J'ai grandi lors de ces moments plus difficiles. Et j'entends bien les garder bien en mémoire, car c'est dans l'adversité qu'on grandi», a expliqué Subban.

Des leçons de Hal Gill

S'il a rendu hommage à Hal Gill pour le travail qu'il a accompli à ses côtés, Subban s'est aussi assuré de relever deux épisodes au cours desquels le vétéran défenseur lui a fait comprendre la réalité d'un hockeyeur professionnel.

«J'ai toujours eu l'habitude de revêtir mon équipement 10 minutes avant de sauter sur la patinoire. Un matin d'entraînement, lorsque je suis arrivé devant mon casier, la moitié de mon équipement avait disparu. Hal avait un message à passer. Il m'a dit qu'il faudrait peut-être que je sois sur la patinoire 10 minutes avant les autres au lieu de m'habiller en vitesse 10 minutes avant les entrainements», j'ai compris.

Subban a aussi saisi un autre message: «Au lendemain d'une mauvaise partie, Jacques nous faisait patiner à fond. Hal m'avait battu de vitesse dans tous les exercices. Il m'a servi toute une leçon en rentrant au vestiaire. Il m'a apostrophé en me disant que cela n'avait aucun sens qu'il finisse les exercices devant moi. Il avait encore raison. C'est de ça dont je parle quand j'assure que je suis encore au stage d'apprendre sur une base quotidienne. Je crois que c'est ce que j'ai réalisé de plus important cette année», a conclu le défenseur.

Blessure mystérieuse

S'il est satisfait de sa saison, P.K. Subban est très déçu de ne pouvoir la prolonger d'abord en raison de l'élimination du Canadien, mais aussi à cause d'une blessure qui l'empêchera de porter les couleurs du Canada au Championnat du monde de hockey.

«J'ai été blessé lors du dernier match. Je ne veux pas dévoiler la nature de la blessure, mais elle m'oblige à refuser l'invitation qui m'a été faite. Sans cette blessure, j'aurais sauter sur l'occasion de fièrement défendre les couleurs de mon pays. J'ai vécu cette sensation extraordinaire deux fois avec Équipe Canada junior (deux conquêtes de la médaille d'or) et je l'aurais fait encore avec grand plaisir. Je connais la moitié des joueurs qui sont là-bas. John Tavares (un copain de Subban) m'a d'ailleurs envoyé une invitation personnelle. Mais je ne peux y donner suite. Malheureusement.»

Price: «Nous avons un très bel avenir»


L'an dernier, au lendemain de l'élimination du Canadien en finale d'Association aux mains des Flyers de Philadelphie, Carey Price ne souhaitait qu'une chose: être de retour à Montréal avec le Canadien.

Un an plus tard, Price est non seulement toujours à Montréal, mais il est devenu le visage du Tricolore. Le visage masqué autour de qui cette équipe se regroupera dans sa quête d'une 25e coupe Stanley. Un visage qui n'est pas seul sur l'affiche. Car au terme d'une première saison étincelante, P.K. Subban a rejoint son meilleur copain au sein de l'équipe à titre de principaux piliers de la formation.

Price, comme Subban, malgré qu'ils n'aient que 23 et 21 ans, sont les fers de lance du Canadien. Et s'il n'en tient qu'à lui, le gardien occupera ce rôle encore longtemps.
«Je suis encore sous le choc de la défaite d'hier (mercredi). J'ai passé la nuit entière à revivre ce match à revoir le but en prolongation. Mais au-delà de la déception, c'est l'immense plaisir que j'ai eu au cours de l'année avec cette équipe qui revient à la surface. Dans le vestiaire avant le match sept, j'ai dit aux gars qu'il n'y avait pas un autre endroit au monde où j'aurais préféré me retrouver. La défaite n'a rien changé à tout ça.

Nous avons un très bel avenir ici et je suis fier d'en faire partie», a lancé Carey Price.
S'il est fier de ses performances et des statistiques qui confirment son retour au sein de l'élite de la LNH, Carey Price est surtout fier d'avoir retrouvé le respect de ses coéquipiers. Un respect qui s'était étiolé l'an dernier dans le cadre de sa saison difficile.

«Quand tu profites du respect de tes coéquipiers, ils t'offrent le genre d'appui dont j'ai profité cette année. C'est ce que j'ai réalisé de plus important cette saison», a convenu Carey Price.

Autre signe que Price a pris du galon dans le vestiaire cette année, il s'est assuré de passer des messages clairs sur l'importance de conserver au sein de l'équipe des vétérans comme Scott Gomez et Hal Gill qui sont loin de jouir de la faveur populaire.

«Cette équipe est maintenant celle de Carey», a d'ailleurs reconnu Josh Gorges. Un autre membre du groupe de jeunes vétérans au sein du vestiaire du Canadien.
«Pour gagner une Coupe Stanley, une équipe doit compter sur un excellent gardien et nous l'avons. Et il n'a pas encore atteint son plein potentiel sur la glace. C'est l'une des nombreuses raisons qui m'incitent à croire que nous sommes vraiment sur la bonne voie», a ajouté Gorges.

Une saison longue, un été court

Parce qu'il a vu assez de rondelles au fil de ses 72 matchs de saison régulière et des sept disputés en séries éliminatoires, Carey Price n'a pas l'intention de prolonger sa saison et de mettre le cap sur Bratislava en Slovaquie pour y défendre les couleurs du Canada au Championnat du monde de hockey.

Ça ne veut toutefois pas dire qu'il passera son été à cheval où qu'il ne prendra part qu'à des rodéos dans l'Ouest canadien. «Après quelques années dans la LNH, je réalise que les meilleurs joueurs ne cessent jamais de s'entraîner, de développer leur talent. Si je veux devenir un grand gardien de but, je dois suivre cet exemple. Je profiterai donc de l'été pour travailler et pour m'améliorer», a poursuivi le gardien.

Lorsqu'on lui a demandé s'il passerait des heures en compagnie de l'entraîneur des gardiens Pierre Groulx pour améliorer la qualité de ses sorties autour de son filet, Price s'est mis à rire: «peut-être qu'il aimerait mieux ériger une clôture électrifiée autour du but!»

Quel visage prendra la brigade défensive du CH?


Ça n'aura pas l'ampleur du grand ménage de 2009, mais la brigade défensive du Canadien risque quand même de faire peau cet été.

Les possibilités sont nombreuses pour le DG Pierre Gauthier, qui a sous la main neuf défenseurs à la recherche d'un contrat, dont six deviendront joueurs autonomes sans compensation le 1er juillet.

«Il nous faut prendre du recul, bien analyser la situation et se faire un plan avant de passer à l'action», a résumé Gauthier qui, fidèle à ses habitudes, s'est gardé de dévoiler la moindre de ses intentions.

La perte d'Andrei Markov et Josh Gorges en cours de saison a chamboulé le puzzle de Gauthier, qui a dû mettre la main sur des solutions temporaires ayant pour nom James Wisniewski, Brent Sopel et Paul Mara.

«Nous ne paierons plus 11 défenseurs comme cette année, ce n'est pas quelque chose qui fonctionne dans le contexte du plafond salarial», a blagué Gauthier.

L'heure des choix

Il faudra donc faire des choix.
P.K. Subban s'est imposé comme un général à la ligne bleue en fin de saison, mais l'équipe aura beau jeu d'offrir un contrat à un défenseur offensif d'expérience.

En vertu de l'argent dont il dispose, Gauthier pourrait devoir choisir entre Markov et Wisniewski, à moins qu'il ne tâte le marché auprès d'un Christian Ehrhoff ou d'un Joni Pitkanen.

Le cas de Markov est particulièrement intrigant.

«La durabilité d'un joueur fait toujours partie de son évaluation, même si c'est un plus gros enjeu lorsque le joueur a 39 ans que lorsqu'il en a 31 ou 32», a noté Gauthier.
Markov, 32 ans, se remet bien de sa deuxième opération au genou en un an et la direction de l'équipe veut s'assurer d'avoir toutes les données en main avant de lui soumettre une offre de contrat.

«Nous allons examiner toutes nos options. Markov est avec nous depuis le début de sa carrière, c'est un joueur solide que plusieurs équipes voudraient avoir. On verra ce qu'on peut faire.»

«Évidemment qu'on aimerait le garder», a-t-il plus tard ajouté.

La loyauté ne suffira pas

Un dilemme semblable se pose chez les défenseurs défensifs. Le CH risque de devoir trancher entre Roman Hamrlik et Hal Gill.

«Cela fait quatre ans que je suis ici et, comme je l'a dit souvent, à l'âge où je suis rendu, je ne me vois plus déménager», a insisté Hamrlik.
Hamrlik a réitéré qu'il était prêt à accepter une diminution de salaire afin de conserver son poste avec le Canadien.

Or, sans viser le vétéran défenseur, Gauthier a observé que parfois, des décisions difficiles étaient prises aux dépens de facteurs comme la loyauté.

«L'occasion est belle de restructurer la défense à notre goût, a constaté le DG. Créer un bon mélange est un facteur important, encore plus que de rassembler un groupe d'individus.»

Si Hamrlik a un éventail d'habiletés que Gill n'a peut-être pas, le leadership de ce dernier le garde en très haute estime dans le vestiaire.

«Il y a beaucoup de travail à faire à la ligne bleue et plusieurs défenseurs à mettre sous contrat, mais quoi qu'il arrive, nous avons besoin que Hal revienne», a insisté Josh Gorges.

«J'aimerais continuer de jouer... jusqu'à ce qu'ils me mettent à la porte! a pour sa part répondu Gill, qui a trouvé une place plus prépondérante avec le Canadien qu'avec ses formations précédentes.

«J'ai déjà joué à Toronto où j'avais été hué, et je savais, en m'amenant à Montréal, que je m'exposais à un risque semblable, a raconté Gill. Mais au contraire, ça a été rafraîchissant de venir ici parce que tout le monde a eu l'air de comprendre mon rôle.

«C'est toujours bon signe quand la foule applaudit parce que tu as bien harponné la rondelle. Nos fans comprennent le hockey.»
Jaroslav Spacek... (Photo: André Pichette, La Presse) - image 2.0
Jaroslav Spacek
Photo: André Pichette, La Presse

Spacek veut se racheter

Les chances de revoir Sopel et Mara sont excessivement minces. Quant à Alexandre Picard, qui est joueur autonome avec compensation, sa seule chance de rester avec le Canadien serait d'accepter un nouveau contrat à deux volets. Son statut est encore flou à l'heure actuelle.

En revanche, on peut s'attendre à ce que Gorges et Yannick Weber, eux aussi agents libres avec compensation, signent de nouvelles ententes et comblent l'automne prochain deux postes réguliers.

Reste Jaroslav Spacek, qui écoulera une dernière année de contrat à 3,83 millions. À 37 ans, son salaire n'est plus le reflet de sa contribution. Ou du moins, il ne l'a pas été cette saison.

«Je ne sais pas si mon rôle va changer l'an prochain, ça dépendra du type de joueurs qui s'amène. Mais chose certaine, j'aimerais apporter davantage que ce que j'ai apporté cette année, a confié Spacek. Je suis déçu de ma saison et je veux corriger certaines choses durant l'été.»