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| Sports - Hockey | |||
| Écrit par RueFrontenac.com | |||
| Mardi, 26 avril 2011 22:23 | |||
| Mise à jour le Mardi, 26 avril 2011 23:16 | |||
| Après avoir tiré de l'arrière 3-2 dans leur série quart-de-finale 4 de 7 de l'Association de l'Est puis avoir évité l'élimination en sortant vainqueusr en prolongation du sixième duel à Buffalo, dimanche, les Flyers de Philadelphie ont gagné par le pointage à sens unique de 5 à 2 le septième et dernier round, mardi soir au Wells Fargo Center, éliminant du même coup des Sabres désorientés, démunis et amochés. Tout comme les Capitals de Washington qui sont en congé depuis samedi, les Flyers connaîtront l'identité de leurs rivaux en demi-finale d'association à la suite des résultats du septième et dernier match des séries Tampa Bay à Pittsburgh et Montréal à Boston présentés mercredi soir. L'étrangeté du triomphe des Flyers a surtout trait au fait que Peter Laviolette a eu à jouer au jeu de la chaise musicale avec les gardiens Sergei Bobrovsky, Brian Boucher et Michael Leighton à compter de la deuxième rencontre. L'entraîneur en chef de la formation de la cité de l'amour fraternel a toutefois eu la main heureuse tandis que le toujours fiable gardien des Sabres, Ryan Miller, a connu des ratés, ce qui est très inhabituel dans son cas. Par contre, il n'a jamais gagné la septième partie d'une série. Pis encore. Malgré qu'il ait blanchi les Flyers par des pointages identiques de 1 à 0 lors des première et quatrième rencontres, il a concédé pas moins de 21 buts lors des cinq autres affrontements. Boucher aura donc été crédité des quatre gains des siens dont deux en relève. Bobrovsky était son adjoint pour ce match sans lendemain tandis que Leighton a agi comme spectateur. Au chapitre des lancers, Philadelphie a nettement dominé, 36-28, au cours de cette ultime rencontre.
Par contre, Jeff Carter et Andreas Nodl manquaient toujours à l'appel. Ils sont blessés. Brière et Giroux ont sonné la charge Il ne restait que 19 secondes à égrener en première période lorsque les Flyers ont enregistré le seul but de l'engagement, le tir du point d'appui du défenseur Braydon Coburn se faufilant entre les jambières de Ryan Miller après avoir dévié sur le gant de l'attaquant Mike Grier. Ce filet a eu son origine après que Daniel Brière eut enlevé la mise en jeu à Paul Gaustad à la gauche du gardien des Sabres. Mieux encore. Brière est venu remplacer Claude Giroux qui avait été chassé par le juge de lignes. Domination outrageante des Flyers, 16-2, dans la colonne des tirs. En début de deuxième, les Flyers ont doublé leur avance en avantage numérique. Tout comme en fin de première, Brière a arraché une autre mise en jeu à Gaustad, toujours à la gauche de Miller. Cette fois, Brière a lui-même fait scintiller la lumière rouge après s'être emparé du retour d'un tir du point d'appui de Giroux. James van Riemsdyk est revenu à la charge une autre fois en supériorité numérique au cours de la 11e minute, encore une fois avec la complicité de Giroux. Dès les premiers instants de la troisième, Ville Leino a ajouté à l'avance des éventuels vainqueurs, ce qui aura du même coup signifié le chant du cygne de Ryan Miller qui, après avoir permis quatre buts sur 28 tirs en 41 min 59 s de boulot, a été remplacé par Jonas Enroth. Le défenseur Tyler Myers a finalement brisé la glace pour les Sabres pendant la septième minute. Daniel Carcillo, pour les gagnants, et Brad Boyes, à cinq contre quatre pour les perdants, ont échangé des buts avant la fin de la reprise. Retour au jeu futile de Roy, Hecht et Sekera Privés des services des attaquants Jason Pominville, Tim Connelly et Patrick Kaleta ainsi que du défenseur Steve Montador, le retour au jeu des attaquants Derek Roy et Jochen Hecht ainsi que de l'arrière-garde Andrej Sekera aura été futile dans le camp des Sabres. Roy était tombé au combat le 23 décembre à cause d'une déchirure du quadriceps qui avait nécessité une intervention chirurgicale et qui lui avait fait rater 53 rencontres. Quant à Hecht, sa dernière sortie remontait au 29 mars. Pour ce qui est de Sekera, il n'en était qu'à sa deuxième partie de la série. Roy a finalement fait plus de 20 présences et a passé plus de 15 minutes dans le feu de l'action. Le sommaire du match est disponible ici. |
| La chronique de Martin Leclerc | |||||
| Mardi, 26 avril 2011 11:55 | |||||
À la fin de janvier, alors que le Canadien se préparait pour sa deuxième portion de calendrier, j’avais signé cette chronique qui faisait état des nombreuses critiques que les partisans de l’équipe formulaient à l’endroit de RDS et de sa façon de diffuser les matchs.
Je vous parle de cela parce que Bell, le nouveau propriétaire de RDS (et copropriétaire du CH), semble avoir entendu les doléances des amateurs de hockey. Selon les informations qui m’ont été confiées, l’expérience télévisuelle des partisans du CH sera considérablement relevée à compter de la prochaine saison. Confiné à des locaux plutôt exigus dans un édifice situé au coin de la rue Papineau et du boulevard René-Lévesque, RDS occupera bientôt un étage supplémentaire à cette même adresse, ce qui permettra d’aménager de nouveaux studios plus modernes et plus vastes. En termes de superficie, RDS comptera dès la rentrée automnale trois studios plus vastes que le plus grand studio que le diffuseur utilise présentement. Un investissement d'une quinzaine de millions L’équipement sera aussi modernisé et les entractes seront diffusés en HD la saison prochaine. Les décors actuels, qui font un peu cheapo avouons-le, seront remplacés par des aménagements dignes des ligues majeures (comme à TSN et ESPN). On parle d’un investissement d’une quinzaine de millions de dollars, ce qui n’est pas rien.
En septembre dernier, BCE avait fait l’acquisition du réseau pancanadien CTV (dont RDS fait partie) pour 1,3 milliard $. Or, il se trouve que RDS est la seule chaîne francophone du groupe, et la direction du conglomérat a jugé important de faire des investissements supplémentaires pour remettre cette station au goût du jour. Une locomotive à protéger de la concurrence On peut aussi conclure que la menace de voir des concurrents apparaître sur le marché (TVA et Radio-Canada ont obtenu des licences du CRTC pour exploiter des stations entièrement dédiées au sport) a aussi incité les nouveaux propriétaires à réagir. Le hockey du Canadien est une locomotive extrêmement importante pour RDS. Par exemple, en semaine durant le calendrier régulier, les auditoires du bulletin d’information Sports 30 de 18 h peuvent passer de 60 000 à 110 000 téléspectateurs les jours où le CH est en action. Les auditoires des matchs, eux, peuvent attirer plus d’un million de téléspectateurs alors que la programmation « normale » n’attire souvent que 50 000 ou 60 000 personnes. Ces changements important, qui surviendront à l’automne, seront suivis au début de l’année 2012 par d’autres améliorations majeures au niveau de la salle de nouvelles de RDS. Les dirigeants de la station sont très satisfaits du niveau de fréquentation de leur site internet et ils ont l’intention de continuer à développer ce créneau, dans lequel ils se sont taillé une place enviable. |
| La chronique de Serge Touchette | |||||
| Mardi, 26 avril 2011 22:10 | |||||
Il y aura un septième match. Attaboy !
Personnellement, je suis bien content. Pourquoi ? Parce que je ne sais jamais quoi faire le mercredi soir. Je suis sérieux. Tu fais quoi le mercredi soir ? Il y a toujours le bowling, diront certains, faut-il encore que le bowling vous allume. Un gros merci donc aux Bruins et au Canadien. Un gros merci également à Milan Lucic, peut-être la plus grosse déception des Bruins dans cette série. C’est un peu beaucoup à cause de lui si les Bruins sont condamnés à disputer un match ultime, mercredi, devant leurs partisans. Non seulement Lucic passe trop souvent inaperçu dans cette série, mais il lui arrive aussi de se faire remarquer pour les mauvaises raisons. Il a placé son équipe dans une situation précaire en deuxième période lorsqu’il a servi une mise en échec à la fois percutante et dangereuse à l’endroit de Spacek. Résultat, il a écopé d’une pénalité de cinq minutes en plus d’être chassé du match. Il s'agissait d'un premier dérapage important dans une série beaucoup plus civilisée que prévu.
Le manque de jugement du gros ailier des Bruins lui a redonné de la vigueur. Et peu de temps après, une double supériorité numérique lorsque Patrice Bergeron a péché. On connaît la suite. Brian Gionta a brisé l’égalité de 1-1. Le duo dynamique Gionta, c’est presque la moitié de l’attaque du Canadien. Mike Cammalleri et lui totalisent six des 14 buts de l’équipe depuis le début de cette série. C’est tout dire. À la chasse à l’ours, le Canadien, avouons-le, connaît un succès surprenant avec seulement deux cartouches ! Maintenant, que nous réserve le septième match ? Bonne question. Parce que Carey Price a connu une excellente troisième période, mardi soir, le Canadien comptera sur un gardien confiant. Et depuis le début de cette série, Price joue mieux à Boston qu’à Montréal. Je choisis donc le Canadien. Je suis même prêt à gager une de mes cartes de hockey de… Charlie Hodge là-dessus. |
| Sports - Canadien | ||
| Écrit par Martin Leclerc | ||
| Mardi, 26 avril 2011 23:07 | ||
| Mise à jour le Mardi, 26 avril 2011 23:20 | ||
Les joueurs des Bruins avaient de toute évidence reçu la consigne du silence quant au travail des officiels, qui leur a valu de se retrouver deux fois dans des situations de 3 contre 5 durant ce match crucial. Sans doute une première dans la LNH cette saison en séries. Même s’il y avait de la frustration dans l’air, tout le monde semblait déjà se concentrer sur le septième match qui devait être disputé 20 heures plus tard.
« Nous avons déjà remporté trois matchs dans cette série et si nous jouons comme nous l’avons fait lors de nos trois victoires, nous allons remporter la série. Nous n’avons pas le choix. Nous gagnons ou bien c’est fini. » Le gardien des Bruins a ironisé en indiquant que les deux situations de 3 contre 5 auxquelles il avait fait face étaient probablement « les deux premières de toute la saison ». « Mais mon mandat n’était pas différent. Il fallait garder la rondelle en dehors du filet », a-t-il calmement répondu. Zéro en 19... Patrice Bergeron et plusieurs de ses coéquipiers se sont dits préoccupés par la tenue de leur avantage numérique, qui a été blanchi à chacune des 19 occasions obtenues depuis le début de la série. « Nous devrons nous assurer d’être meilleurs que cela, a-t-il opiné. C’est un gros problème. Nous devons trouver une façon de garder les choses simples, de prendre des tirs et d’assurer une présence au filet. » « Ce sixième match a été assez égal de mon point de vue. Le Canadien a marqué deux fois avec l’avantage de deux hommes mais à 5 contre 5, c’était assez partagé. Je n’ai rien à dire à propos des arbitres. Ils font de leur mieux et n’ont pas accès aux reprises comme tout le monde. Et malgré ce qui est arrivé, nous sommes restés dans le match. « Nous sommes maintenant impliqués dans une série d’un match », de conclure le meilleur attaquant des Bruins. « Nous nous sommes battus toute la saison pour avoir l’avantage de la patinoire. Et bien maintenant, nous l’avons !, de rétorquer Mark Recchi. Il s’est passé plusieurs choses étranges mardi soir mais ça fait partie du jeu. Allons nous reposer, faisons quelques ajustements et arrangeons-nous pour bien jouer devant nos partisans dans une vingtaine d’heures. » |
| Sports - Canadien | ||||||||
| Écrit par Léandre Drolet | ||||||||
| Mardi, 26 avril 2011 22:53 | ||||||||
Les partisans du Canadien devraient peut-être remercier le père de Michael Cammalleri. Si ce dernier a offert une si belle performance en marquant un but en plus de se faire complice du but victorieux de Brian Gionta, il le doit selon lui à son paternel.
Cammalleri, qui a été choisi la première étoile du match, a obtenu cinq tirs sur le but de Tim Thomas, et il a été l'attaquant le plus utilisé (25 min 13 s). Pour ce qui est de Carey Price, il semblait exténué après le match, lui qui a fait face à 32 tirs, dont plusieurs étaient de qualité comme en fait foi la douzaine de chances de marquer des Bruins. « J'ai l'impression d'avoir joué un septième match, même si cette rencontre ultime sera disputée seulement demain (mercredi) », a déclaré Price.
« Je suis bien content, mais nous devons prendre l'autobus dans quelques instants en direction de l'aéroport pour se rendre à Boston », a-t-il lancé. Selon Price, il faudra s'attendre au même genre de match à Boston. « Ce sera l'adrénaline à l'état pur. Le match se décidera fort probablement par un but comme ce soir, a-t-il indiqué. Nous devrons jouer le même style de jeu. » « Quand on a de l'espace, ça rapporte » Le gardien du Tricolore a encore une fois vanté le travail de ses coéquipiers. « Tous les gars ont donné ce qu'ils pouvaient donner, ils ont fait tout ce qu'ils ont pu pour l'emporter », a analysé le favori de la foule. Price a indiqué que ses coéquipiers avaient respecté le système de jeu de Jacques Martin, comme ils l'avaient fait si souvent pendant la saison régulière. Pour expliquer les succès de l'unité en avantage numérique qui a inscrit deux buts, Price n'a pas hésité. « Nous avons du talent et quand on a de l'espace, ça rapporte », a-t-il dit. Spacek trouvait le moyen d'en rire... Jaroslav Spacek a bien voulu commenter la mise en échec de Milan Lucic qui a écopé d'une majeure et d'une inconduite de match après avoir frappé le défenseur du Canadien contre la rampe par derrière. « Je ne l'ai jamais vu venir, si je m'étais tourné, j'aurais pu éviter le contact mais ce ne fut pas le cas », a fait valoir Spacek.
« Avec toutes les blessures que j'ai depuis un bout de temps, mon corps commence à être habitué », a-t-il dit en lâchant un sourire. Darche et le rêve du septième match Pour sa part, Mathieu Darche savourait la victoire. « Tout le monde a contribué, on ne peut aspirer l'emporter dans un match comme ce soir si tu donnes seulement 75 pour cent, a analysé Darche. Carey a effectué de gros arrêts en troisième et à part le quatrième match, nous avons toujours bien préservé nos avances. »' Darche a tenu à vanter lui aussi les unités spéciales, car si le Tricolore a inscrit deux buts en supériorité numérique, il a été parfait en quatre désavantages numériques. Il se disait aussi ravi d'avoir à disputer un septième match. « Quand j'étais jeune, je rêvais de disputer un septième match, ce sera intéressant », a-t-il dit. |
| Photos Pascal Ratthé |
| BOSTON : 1 | ||
| MONTRÉAL: 2 | ||
| Première période | ||
| 1- MON : Michael Cammalleri [3] (Subban et Plekanec), AN, 10:07 | ||
| Punitions : Banc (Bos) (servie par Thornton) 8:54; Seidenberg (Bos) 8:58; Kostitsyn (Mon) 19:39; Bergeron (Bos) 19:52. | ||
| Deuxième période |
| 2- BOS : Dennjis Seidenberg [1] (Kelly et Peverley), 0:48 | |
| 3- MON : Brian Gionta [3] (Gomez et Cammalleri), AN, 5:48 |
| Punitions : Lucic (Bos) (maj. Servie par Thornton et inc de match) 4:37; Bergeron (Bos) 4:53; Hamrlik (Mon) 10:23; Darche (Mon) 13:49; Spacek (Mon) 16:26; Horton (Bos) 16:48. |
| Troisième période |
| Aucun but |
| Punition : Kelly (Bos) 16:50. |
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| Tirs au but | |
BOSTON : 10 - 11 - 11 – 32 | |
| MONTRÉAL : 11 - 10 - 6 – 27 | |
| Gardiens | |
BOSTON : Tim Thomas (P, 3-3) | |
MONTRÉAL : Carey Price (G, 3-3) |
| Avantages numériques | |
BOSTON : 0 en 4 | |
MONTRÉAL : 2 en 7 |
| Arbitres : Kevin Pollock et Chris Lee | |
| Juges de lignes : David Brisebois et Derek Amell | |
| Assistance : 21 273 |
| Les trois étoiles (selon NHL.com) |
1- Michael Cammalleri (Mon) | |
2- Carey Price (Mon) |
3- Brian Gionta (Mon | |
| Sommaire compilé par: Eric D'Argenzio |
| Sports - Canadien | |||||
| Écrit par Martin Leclerc | |||||
| Mardi, 26 avril 2011 21:47 | |||||
| Mise à jour le Mercredi, 27 avril 2011 01:25 | |||||
Le sixième match de la série Canadien-Bruins nous aura appris une chose. Le CH est nettement supérieur à ses adversaires… à 5 contre 3.
Toujours en vie, le CH n’a toutefois pas célébré longtemps. Immédiatement après la rencontre, les deux clubs ont pris l’avion pour Boston, où sera disputé le septième match dès ce mercredi. La série Montréal-Boston était jusqu’à présent la plus tranquille des huit duels de la première ronde éliminatoire. Les deux vieux rivaux de la LNH étaient les deux formations les moins punies de la ligue. À un point tel, que seulement deux buts (par le Canadien) avaient été marqués sur un total de 31 avantages numériques. Mais cette fois les Bruins se sont chargés de rendre les choses excitantes… Le point tournant de la rencontre s’est produit en début de deuxième période quand Milan Lucic a reçu une pénalité majeure (il a aussi été expulsé de la rencontre) pour avoir servi une mise en échec par derrière qui a assommé Jaroslav Spacek dans la baie vitrée en face du banc des pénalités. La sanction était toutefois sévère. Quand Lucic avait pris son élan, Spacek était perpendiculaire à la bande mais il s’est retourné vers la baie vitrée au dernier instant sans que l’attaquant des Bruins puisse ralentir. « Je ne veux pas parler du travail des officiels. La ligue nous demande de supporter nos arbitres et c’est ce que je fais, a indiqué Claude Julien. Sur le jeu impliquant Lucic, l’arbitre est venu me dire que la pénalité de 5 minutes et l’extrême inconduite de partie étaient automatiques parce que le joueur du Canadien avait été coupé. » Patrice Bergeron a immédiatement écopé d’une autre pénalité pour avoir tiré la rondelle hors de la surface de jeu. Et en avantage numérique à 5 contre 3, Brian Gionta s’est emparé du retour d’un tir de Mike Cammalleri pour lancer le CH en avant 2 à 1. « Ce fut un bel effort d’équipe dans un match ponctué de plusieurs avantages numériques. Nos unités spéciales ont fait la différence en marquant deux buts », a analysé Jacques Martin, qui semblait déjà avoir la tête au septième match durant son point de presse. Même scénario en première C’était la deuxième fois de la rencontre que le Canadien faisait mouche durant une supériorité numérique de deux hommes. Au premier tiers, les Bruins ont trouvé le moyen d’écoper de deux pénalités (pour avoir dépêché trop de joueurs sur la patinoire et pour avoir cinglé) en l’espace de trois secondes ! L’occasion était trop belle. Mike Cammalleri a profité de ce long avantage à 5 contre 3 pour ouvrir la marque à l’aide d’un puissant tir sur réception. P.K.Subban lui avait servi une belle passe transversale. « Le Canadien a obtenu ses chances à 5 contre 3, a insisté Julien. À 4 contre 5 nous étions capables de les contenir. Et nous avons très bien joué à 5 contre 5. » Cette mince avance du Tricolore avait toutefois été anéantie dès la première minute du second engagement, alors que les deux équipes jouaient à 4 contre 4. Le défenseur Dennis Seidenberg était parvenu à déjouer Carey Price en surgissant de l’arrière du filet et en faufilant la rondelle au-dessus de la mitaine du gardien. Un mauvais but.
En troisième, plus disciplinés, les Bruins ont attaqué avec vigueur et dirigé plusieurs rondelles en direction du filet de Price. Mais le CH s’est montré nettement plus combatif que dans les matchs 4 et 5 autour de son filet, empêchant les Bruins de récupérer bon nombre de retours. Avec deux minutes à faire, Price a toutefois réalisé deux arrêts époustouflants contre David Krejci, alors que le CH jouissait pourtant d’un avantage numérique. Mauvais départ Le match avait très mal commencé pour le Canadien. Dès sa première présence sur la patinoire, Lars Eller a été blessé (présumément à une épaule) lorsque rabattu sur la patinoire par le défenseur Adam McQuaid derrière le filet des Bruins. Le jeune centre du CH n’est revenu au jeu qu’à cinq minutes de la fin de la première période après une longue visite à la clinique. |
