samedi 1 octobre 2011

L'option russe

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/09/30/003-khl-quebecois-russie.shtml


Plusieurs joueurs québécois jouent dans la Ligue continentale en Europe de l'Est. Malgré la mauvaise réputation de la KHL, ces hockeyeurs venus d'Amérique du Nord se plaisent dans leurs équipes.
Quatre francophones portent notamment les couleurs du Dynamo de Minsk, le club de la capitale bélarussienne : les Québécois Charles Linglet, Daniel Corso, Danny Groulx et le Franco-Ontarien Kevin Lalande.
La deuxième ligue au monde
Alors qu'ils n'ont pas forcément réussi dans la Ligue nationale, cet exil en Russie leur permet de se faire une place intéressante.
« C'est quand même la deuxième meilleure ligue au monde, derrière la Ligue nationale. Je pense qu'ils sont en train d'essayer de tout faire ici pour compétitionner avec la LNH », a expliqué le gardien Kevin Lalande, au collaborateur de l'émission Sports Extra de Radio-Canada Sports en Russie, Alexandre Pouliot-Roberge.
Pour le joueur originaire de Kingston, en Ontario, la KHL offre une très bonne expérience : « Même si tu ne fais pas une croix sur la LNH, tu viens jouer ici quelques années, tu améliores certains aspects de ton jeu et tu auras des chances de retourner en Amérique du Nord. »
Un bon niveau de vie
Le Montréalais Charles Linglet, qui a joué auparavant dans la Ligue américaine, est venu avec toute sa famille à Minsk.
Il ne regrette absolument pas son choix : « C'est un moyen de gagner notre vie. Ce n'est pas semblable à ce qu'on a en Amérique du Nord, mais c'est faisable. Je ne me plains pas, j'ai ma femme et mes chiens avec moi. Je suis heureux. Je joue au hockey, c'est ma vie. »
Les partisans du Dynamo de Minsk
Photo: Site officiel
Les partisans du Dynamo de Minsk

Les joueurs aiment également l'ambiance des arénas russes et la ferveur des partisans.
« C'est incroyable. Il y a de 10 000 à 15 000 personnes par partie. [...] Dans la ville, quand on va souper, les gens nous reconnaissent. C'est vraiment le fun comme ville », raconte Kevin Lavande.
Sécurité des vols
Après l'écrasement de l'avion de l'équipe du Lokomotiv de Yaroslavl début septembre, les critiques ont été nombreuses à propos de la sécurité sur les vols russes.
Mais pour le défenseur Danny Groulx, la vie en Russie n'est pas plus dangereuse qu'ailleurs : « Je n'ai jamais senti qu'on était dans de mauvais avions. La semaine passée avant de partir, on a eu une réunion avec le président de la compagnie qu'on utilise. Il nous a rassurés en expliquant que tous ses avions viennent du Canada et des États-Unis. »
Deux autres joueurs franco-ontariens font partie de la KHL. Le défenseur André Benoit, 27 ans, joue pour le Spartak de Moscou, tandis que Raymond Giroux, 35 ans, porte le chandail du Traktor de Chelyabinsk.

La fin des bagarres?

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/09/30/001-lnh-discipline-bagarres.shtml


Après des décennies de déni, la Ligue nationale se penche finalement sur la possibilité d'éliminer les bagarres.
C'est du moins ce que laisse entendre le nouveau préfet de discipline de la LNH, Brendan Shanahan, dans une entrevue accordée au journaliste de la CBC Peter Mansbridge. L'entretien sera diffusé samedi à l'antenne de CBC News Network à 17 h 30 (HAE).

Répondant à la question à savoir si les bagarres font à ce point partie intégrante du jeu qu'elles ne peuvent plus être enrayées, Shanahan émet cet avis :

« Je pense que nous devons examiner la question. Au fur et à mesure que nous progressons et que nous en apprenons plus au sujet des traumatismes crâniens, nous devons prendre les bagarres en considération. Je ne sais pas quel sera notre verdict, mais je peux vous dire que nous allons étudier la situation de près. Nous ne pouvons pas nier qu'il s'agit là d'un sujet que nous regardons de près. »
Cet aveu constitue un changement de cap majeur pour la LNH. Il y a deux ans à peine, à l'occasion d'une visite à Montréal, le commissaire Gary Bettman y allait d'une affirmation diamétralement opposée.

Réagissant à la mort d'un jeune hockeyeur qui avait reçu un coup à la tête dans les rangs juniors, Bettman déclarait :
« Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il en va de la survie de notre sport, mais les bagarres en font partie intégrante. »

L'adoption de la règle 48 contre les coups à la tête, la quantité (huit jusqu'à présent) et la sévérité (huit matchs à James Wisniewski) des suspensions imposées par Shanahan pendant le calendrier présaison témoignent du désir d'inculquer un changement de mentalité, tant aux joueurs qu'aux dirigeants.

« J'ai été directeur général pendant trois ans et on a discuté de cet élément-là. Il y a toujours eu une résistance de la part de la Ligue de changer, a déclaré l'entraîneur du Canadien Jacques Martin. Peut-être que maintenant, avec les événements qui se sont produits durant l'été, la Ligue est peut-être plus ouverte à regarder l'impact des batailles dans notre Ligue. »
En connaissance de cause
Brendan Shanahan
Photo: La Presse Canadienne /John Bazemore
Brendan Shanahan parle en connaissance de cause.

Shanahan était reconnu comme un joueur qui ne reculait devant rien. Capable de contribuer aux succès de son équipe de plus d'une façon, il a tout de même été impliqué dans un total de 97 bagarres durant sa carrière de 21 ans dans la LNH.

Celui qui attribue aujourd'hui les peines aux fautifs a lui-même été suspendu à quatre reprises, par quatre préfets différents : Brian O'Neil, cinq matchs en 1990; Gil Stein, six jours en 1993; Brian Burke, un match en 1996; Colin Campbell, deux matchs en 1999).
Mais c'était à ses premières saisons dans les rangs professionnels. Shanahan n'a pas été tenu à l'écart du jeu pour des motifs disciplinaires dans ses 10 dernières saisons. Preuve que le message finit toujours par passer.

Dans la foulée des décès en série de trois hommes forts reconnus du circuit (Derek Boogaard, Rick Rypien et Wade Belak), la LNH veut être vue dans un rôle proactif.
Lui-même ancien « Père Fouettard » du circuit, le directeur général des Maple Leafs de Toronto, Brian Burke, a parlé le 24 septembre à Hockey Night in Canada d'une inévitable période d'ajustement dans l'application de la règle no 48.

« La difficulté est d'éliminer les gestes bêtes tout en conservant intact le caractère physique du jeu. Tel est notre défi et les arbitres devront aussi y faire face. Nous ne croyons pas que tout sera parfait en matchs préparatoires. C'est un nouveau règlement et nous devrons nous y adapter ».

Enfin, au lendemain de la mort de Wade Belak, Bettman et le directeur général de l'Association des joueurs Donald Fehr ont publié un communiqué conjoint.
On pouvait y lire : « Nous sommes engagés à examiner, en détail, les facteurs qui ont pu conduire à ces tristes événements, à déterminer si des mesures peuvent être prises pour améliorer le bien-être des joueurs et ainsi minimiser les risques de revoir de telles choses se reproduire. »

Gallagher déçu, mais heureux

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/09/30/005-canadien-gallagher-bournival.shtml


Brendan Gallagher a cogné à la porte du Canadien, mais il n'a finalement pas réussi à l'ouvrir.
Le directeur général Pierre Gauthier a confirmé, vendredi, le renvoi de Gallagher à son équipe junior, les Giants de Vancouver de la Ligue junior de l'Ouest. Michaël Bournival a subi le même sort et il retrouvera ses coéquipiers des Cataractes de Shawinigan.
En entrevue à Radio-Canada Sports, Gallagher a parlé d'un mélange de déception et de fierté pour décrire ses sentiments après l'annonce du CH.
« Je suis déçu c'est évident, a dit Gallagher d'entrée de jeu. Je ne peux pas être content, mais j'ai beaucoup appris. J'ai connu un bon camp et j'ai le sentiment que je suis un meilleur joueur aujourd'hui qu'il y a trois semaines à mon arrivée à Montréal. »
Avant de faire ses bagages pour Vancouver, Gallagher a eu une bonne discussion avec Jacques Martin.
« C'était très positif, Jacques n'avait que de bons mots pour moi, a dit la sensation du camp. Il m'a dit que je pouvais être fier de mon camp. »
Très honnête, Gallagher avait déjà reconnu la veille qu'il n'avait pas connu un grand match contre le Lightning de Tampa Bay.
« J'ai choisi la mauvaise journée pour ralentir, mais le Canadien n'a pas pris sa décision en fonction d'une seule rencontre », a précisé l'ailier de 19 ans.
Gallagher a tenu à remercier deux vétérans pour leur aide au camp.
« Mathieu Darche est très généreux et il était génial avec les recrues. Même aujourd'hui, il voulait me remonter le moral en me disant d'oublier mon match contre le Lightning. Erik Cole m'a aussi aidé, il était mon cochambreur sur la route et il répondait toujours à mes questions. »
En cinq matchs préparatoires, le choix de 5e tour (147e) en 2010 a inscrit une passe. Mais il a surtout généré plusieurs occasions de marquer aux côtés des Scott Gomez, Max Pacioretty, Tomas Plekanec ou Michael Cammalleri.




Deux objectifs précis

Le petit ailier de 19 ans aura des objectifs précis cette saison à Vancouver.
« Je veux connaître une saison encore meilleure que l'an dernier avec les Giants et je veux représenter le Canada au Championnat du monde junior », a-t-il précisé.
En 66 matchs la saison dernière avec les Giants, il a récolté 91 points (44 buts, 47 passes). Il a de fortes chances de battre le record d'équipe pour le plus grand nombre de buts en une saison.
Evander Kane, des Jets de Winnipeg, détient la marque avec 48 buts en 2008-2009.

Bournival et Nattinen aussi retranchés

Le Canadien a également cédé Michaël Bournival et le Finlandais Joonas Nattinen.
Bournival, 19 ans, va retrouver sa formation junior de Shawinigan dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec.
De son côté, Nattinen, 20 ans, a été cédé aux Bulldogs de Hamilton.
Il reste encore 32 joueurs au camp d'entraînement, dont neuf joueurs blessés : Andrei Markov, Travis Moen, Hunter Bishop, Brendon Nash, Lars Eller, Olivier Fortier, Louis Leblanc, Ryan White et Ian Schultz.

Autre essai: Erik Cole avec David Desharnais

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/autre-essai-erik-cole-avec-david-desharnais-99449.html


(98,5 Sports) - Aucune mauvaise nouvelle n'attendait les jeunes joueurs du Canadien toujours en lutte pour un poste au camp du Canadien.
Écoutez les propos de Carey Price

Le seul absent à l'entraînement, vendredi, était Max Pacioretty, pour des raisons familiales.

Le Québécois Michael Bournival s'était entraîné aux côtés de Scott Gomez et de Brian Gionta, mais il a été cédé à Shawinigan, en milieu d'après-midi vendredi.

Brendan Gallagher a subi le même sort, lui qui ira rejoindre les Giants de Vancouver.


De son côté, Yannick Weber devrait évoluer à l'attaque.

Price n'est pas inquiet

Carey Price disputera tout le match demain soir et il n'est pas inquiet du rendement de l'équipe en match pré-saison.

«Nous sommes le même groupe de gars depuis quelques années, a mentionné Price après l'entraînement, vendredi. Parfois, nous sommes peut-être un peu trop confiants.»

Pour sa part, Hal Gill a affirmé que l'entraînement soutenu qu'a dirigé Jacques Martin était nécessaire pour reprendre le rythme.

Les trios à l'entraînement, jeudi

Kostitsyn-Plekanec-Cammalleri
Gionta-Gomez-Bournival
Darche-Desharnais-Cole
Eller-Blunden-Gallagher
Palushaj-Engqvist-Weber

Les défenseurs

Gill-Subban
Yemelin-Woywitka
Campoli-Gorges
Diaz-Spacek

Entraînement public

Bonne nouvelle pour les partisans de Québec, les entraînements du Lightning et du Canadien au Colisée samedi matin seront ouverts au public gratuitement. Tampa Bay sera sur la patinoire dès 10h et Montréal suivra à 11h.

Les Islanders satisfaits de Staios; les Kings, de Hunter

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/les-islanders-satisfaits-de-staios-les-kings-de-99447.html


(98,5 Sports) - Les Islanders de New York ont signé pour un an le défenseur Steve Staios, qui était avec l'équipe comme invité.
Staios s'est amené avec les Islanders au début du camp d'entraînement dans l'espoir de signer un contrat. Il empochera 800 000$ et pourrait toucher quelques bonis.

Le vétéran a joué 936 matchs en carrière dans la LNH, marquant 56 buts et amassant 156 passes.

En 15 saisons avec les Bruins, les Canucks, les Oilers, les Thrashers et les Flames, Staios a accumulé 1269 minutes de pénalité.

Il a été repêché en deuxième ronde, 27e au total, en 1991.

Hunter imite Staios

Lui aussi en période d'essai au camp des Kings de Los Angeles, l'attaquant Trent Hunter a convaincu ses patrons de lui accorder un contrat d'un an, d'une valeur de 600 000$.

Hunter avait été échangé des Islanders aux Devils du New Jersey dans la transaction qui amenait Brian Rolston à Long Island. Les Devils ont racheté le contrat de l'attaquant de 31 ans.

En huit saisons dans la LNH avec les Islanders, Hunter a marqué 99 buts et 130 passes.

Hunter a été repêché en sixième ronde, 150e au total, en 1998 par les Ducks d'Anaheim.

Il devrait jouer sur le troisième trio en compagnie de Jarret Stoll et de Scott Parse.

Excès de confiance pour Desharnais ?

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/exces-de-confiance-pour-desharnais-99508.html


BROSSARD - David Desharnais ne connaît pas son meilleur camp et il a en quelque sorte fait son mea culpa, vendredi.
Peut-être a-t-il baissé la garde et a-t-il tenu un peu trop les choses pour acquises. Peut-on lui en vouloir?

Lui qui a toujours dû se battre avec acharnement à chacun des échelons qu'il devait gravir, il s'est présenté au camp du Canadien pour la première fois cette année, avec un contrat de la LNH de deux saisons en poche.

«J'ai toujours été en mode survie, jamais je ne pouvais me permettre le moindre relâchement. J'abordais chacune des journées, chacun des matchs avec la crainte d'être rétrogradé», a-t-il rappelé.

«J'avais perdu quelque peu cet instinct de survie en arrivant au camp cette année et je dois le retrouver, a-t-il admis. Le match de jeudi a été positif pour moi parce qu'il m'a fait réaliser qu'on n'est jamais assuré d'un poste.»

«À chaque match, je dois me défoncer et donner mon 100 pour cent, a-t-il repris. Même pas 98 pour cent, c'est insuffisant pour moi. Ce qui s'est passé jeudi a été une bonne chose», a-t-il répété.

Desharnais a été sur la glace pour trois des quatre buts du Lightning de Tampa Bay, jeudi. Blanchi au score, il montre une piètre fiche de moins-6 en défense, en deux matchs seulement.

«Pas besoin de me le dire, je le sais», a-t-il répondu, quand on a abordé le sujet.

À sa décharge, l'ancien des Saguenéens de Chicoutimi a été incommodé par une légère blessure et il a vu moins d'action.

Le patineur natif de Laurier-Station, sur la rive-sud de Québec, aura l'occasion de se racheter devant parents et amis, samedi, au Colisée Pepsi.

Il y a deux ans, l'entraîneur Jacques Martin avait permis à Desharnais d'évoluer devant les siens, quand le Canadien s'était mesuré aux Bruins de Boston, à Québec. L'an dernier, il avait raté le rendez-vous face aux Islanders de New York, ayant déjà été retranché.

Darche doute encore

Le vétéran Mathieu Darche ne s'était pas gagné des admirateurs à Québec, l'an dernier, en exprimant des réserves quant à un éventuel retour des Nordiques dans la LNH.

Un an plus tard, Darche entretient encore des doutes.

«Le dossier a progressé et on va construire l'amphithéâtre, mais c'est loin d'être réglé, a affirmé le vétéran attaquant, qui a déjà confessé avoir beaucoup détesté les Nordiques à l'époque. Qu'on me comprenne bien, je souhaite revivre la rivalité Canadien-Nordiques. Ce serait le fun. Mais ça n'arrivera pas si facilement qu'on le croit. La Ligue nationale est conservatrice. Elle sera très réticente de transférer deux concessions en peu de temps, voire en deux ans.»

Tinordi nommé capitaine des Knights de London

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/tinordi-nomme-capitaine-des-knights-de-london-99543.html


(98,5 Sports) - Récemment retranché par le Canadien de Montréal, Jarred Tinordi n'a pas manqué son retour dans la Ligue de hockey de l'Ontario.
Aujourd'hui, les Knights de London ont annoncé que le défenseur, premier choix du CH au repêchage de 2010 (22e au total), serait le capitaine de l'équipe pour la saison 2011-2012.

Tinordi, âgé de 19 ans, va participer à sa deuxième saison dans la LHO. Il a déjà servi comme capitaine auparavant, auprès de l'équipe U18 américaine.

Oilers : Fedun quitte sur une civière

http://www.985sports.ca/hockey/nouvelles/oilers-fedun-quitte-sur-une-civiere-99553.html


(98,5 Sports) - Taylor Fedun, le défenseur des Oilers d'Edmonton, a été transporté en dehors de la glace sur une civière, à l'occasion d'un match disputé vendredi soir face au Wild du Minnesota.
Fedun semblait souffrir d'une blessure à la jambe. Dans la soirée, les Oilers ont confirmé qu'il avait subi d'une fracture complexe du fémur droit.

Tôt dans la deuxième période, Fedun et Eric Nystrom, du Wild, chassaient la rondelle près de la bande quand le dernier nommé a envoyé son bâton afin de toucher le disque en premier et éviter ainsi une pénalité pour un dégagement interdit.

La reprise vidéo a montré que le patin de Fedun s'est pris dans le bâton de son adversaire, avant que le joueur n'aille frapper durement la bande. Le jeu a été immédiatement arrêté.

Nystrom a reçu une pénalité majeure de cinq minutes en plus d'une inconduite de match.

Originaire d'Edmonton, Fedun a signé un contrat avec les Oilers au printemps dernier, après avoir complété des études universitaires à Princeton.

Les Capitals l’emportent en fusillade

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/archives/2011/09/20110930-221601.html


WASHINGTON – Nicklas Backstrom a inscrit le but décisif en fusillade, vendredi, alors que les Capitals de Washington ont vaincu les Sabres de Buffalo 4-3.
Backstrom a marqué en temps réglementaire, tout comme Matt Hendricks et le défenseur Mike Green. La vedette russe Alexander Ovechkin et Troy Brouwer ont chacun amassé deux mentions d’aide. L’ex-joueur des Canadiens de Montréal, Roman Hamrlik, a été blanchi, terminant la soirée avec un différentiel de -1. Tomas Vokoun a bloqué 21 rondelles.
La réplique des Sabres est venue notamment de Thomas Vanek, qui a récolté deux buts et une passe. Jason Pominville a ajouté un but et une mention d’assistance. Luke Adam a participé à deux filets des siens. Ryan Miller a repoussé 29 lancers, mais il a été déjoué trois fois durant la séance de tirs de barrage.


Saint-Pierre donne la victoire aux Blue Jackets

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/archives/2011/09/20110930-222245.html

Agence QMI 
30/09/2011 22h22 

RALEIGH, Caroline du Nord – Martin Saint-Pierre a compté avec la complicité de David Savard et Derick Brassard en troisième période, vendredi, et les Blue Jackets de Columbus ont défait les Hurricanes de la Caroline 3-2.
Alexandre Giroux et R.J. Umberger ont marqué les autres buts des gagnants. Celui de Giroux était son deuxième du calendrier préparatoire de la LNH.
Jussi Jokinen, avec l’avantage d’un homme, et Patrick Dwyer ont répliqué. Les Hurricanes ont manqué d’opportunisme, puisqu’ils n’ont compté qu’une fois en six supériorités numériques.
Steve Mason a été bombardé de 37 rondelles devant le filet des Jackets. Son vis-à-vis Cam Ward a effectué 29 arrêts.
Il n’y avait que 8000 spectateurs à la rencontre, en Caroline du Nord.

Komisarek donne la victoire aux Leafs

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/archives/2011/09/20110930-222855.html


DETROIT – L’ancien défenseur des Canadiens de Montréal, Mike Komisarek, a marqué le but vainqueur après 2:21 de jeu en prolongation, vendredi, et les Maple Leafs de Toronto ont disposé des Red Wings de Detroit 4-3.
Komisarek et Jake Gardiner ont chacun totalisé un filet et une passe. Mike Brown a fait scintiller la lumière rouge à deux occasions. Jonas Gustavsson a fait face à 29 lancers.
Pour Detroit, Todd Bertuzzi, Gustav Nyquist et Johan Franzen ont touché la cible. Tomas Holmstrom a ajouté deux passes. Brad Stuart et Niklas Kronwall ont connu une soirée difficile, terminant tous deux avec un différentiel de -3.
Jimmy Howard a réalisé 15 arrêts.

Gagnez votre pool de hockey!

http://fr.canoe.ca/sports/dossiers/archives/2011/09/20110901-095320.html


Pour plusieurs, le début d’une nouvelle saison de la LNH correspond à la folie des pools de hockey. Que ce soit avec la famille, les amis ou les collègues de bureau, rien ne doit être écarté pour s’assurer d’effectuer un bon repêchage. Une question d’honneur, et parfois de quelques dollars…
Un pooler expérimenté sait toutefois qu’une saison est fructueuse lorsque des choix judicieux sont effectués lors des rondes les plus tardives. Il peut être aussi important d’établir une certaine stratégie, selon la formule de votre pool. Attendre à la toute fin pour repêcher un gardien ou sélectionner un bon défenseur dès les premières rondes, par exemple, permettent souvent de faire des prises intéressantes.
Dans le but de vous outiller davantage en vue du repêchage, nous vous fournissons également une liste des 30 meilleurs gardiens.

Les plus sérieux amateurs seront par ailleurs ravis de consulter différents palmarès. Recrues à surveiller, cartes cachées, joueurs à éviter, autant d’informations à découvrir d’ici votre soirée de repêchage…
Des conseils, à prendre ou à laisser. Car en bout de ligne, ce sera à vous de jouer!
Le principal est de se tenir au courant des dernières nouvelles pouvant influencer votre repêchage.

Projection des
150 meilleurs marqueurs

Top 30: gardiens
TOP 10:
Joueurs à éviter
Cartes cachées
Meilleures recrues
Le Pool des pros


Pour vous aider à mieux profiter de la prochaine saison et à éviter les plaisanteries de votre entourage, l'Agence QMI vous offre cette année son guide des poolers.
Dans ce dossier, vous y trouverez d’abord notre fameuse liste de contrôle gratuite, regroupant les prévisions des 150 meilleurs marqueurs de la prochaine saison.

«Terminez sur une note positive» - Jacques Martin

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2011/10/20111001-023004.html


BROSSARD - « On voudrait gagner chaque match, mais ça n’arrivera pas. Ce qui importe, c’est notre façon de jouer. Oui, j’aimerais bien terminer notre série de rencontres préparatoires sur une note positive. »
Au lendemain d’une défaite plutôt gênante face au Lightning de Tampa Bay, Jacques Martin n’a pas tenu un entraînement punitif, même si les joueurs du Canadien ont sué pendant une bonne heure sur la glace du complexe de Brossard.
« Je leur ai surtout rappelé qu’ils devaient améliorer leur exécution et leur jeu d’ensemble, a dit l’entraîneur en chef du Tricolore. Ils savent comment devenir meilleurs. »
 
Un fait demeure, Martin n’acceptera pas ce soir, au Colisée de Québec contre ce même Lightning, que ses joueurs se limitent à un rôle de figuration une nouvelle fois.
Jeudi, au Centre Bell, le gardien adverse, Dwayne Roloson, n’a fait face qu’à deux maigres lancers du Tricolore en troisième période.
Quitter le domicile est probablement une bonne nouvelle pour l’équipe qui n’a inscrit que trois buts (tous marqués par Michael Cammalleri) à ses trois dernières présences devant ses partisans.
Le Canadien n’a remporté qu’une seule victoire en sept affrontements en matchs préparatoires. Son seul succès a été acquis à Ottawa, il y a huit jours, en tirs de barrage.
 
Gallagher ramené sur terre
 
À la veille du dernier match préparatoire de l’équipe, le Canadien a retranché trois autres espoirs de son organisation, dont l’ailier droit Brendan Gallagher, qui poursuivra son apprentissage avec sa formation junior des Giants de Vancouver.
Son renvoi n’est pas une surprise en soi. On le savait vulnérable, malgré sa belle tenue au camp.
Le couperet est tombé par communiqué, après la conférence de presse de Jacques Martin.
Un peu plus tôt, l’entraîneur en chef du Canadien avait affiché ses couleurs, sans toutefois divulguer le nom des joueurs visés.
 
« On a souvent tendance à s’exciter avec les jeunes, a-t-il affirmé. Ils ont l’habitude de bien performer au début de camp, mais ils finissent par s’essouffler. Le calibre de jeu est dilué par la présence de joueurs de circuits inférieurs, ce qui permet à certains joueurs de se démarquer.
 
« Les coupures sont plus faciles à faire parce que les joueurs se... coupent eux-mêmes.»
C’est exactement ce qui est arrivé à l’attaquant de 19 ans, moins visible jeudi face à des rivaux qui semblaient prêts à commencer la saison régulière.
 
Une expérience enrichissante
Gallagher s’est pointé dans le vestiaire avant même que les journalistes soient avisés de son départ.
 
La direction du Canadien a sans doute préféré taire la nouvelle pour éviter qu’il ne commente son départ. Ou peut-être que le principal intéressé le savait déjà...
Tout souriant, il se disait alors heureux d’être encore avec le grand club.
« Vous ne savez jamais quand votre dernier jour viendra, a-t-il reconnu. Je vis chaque moment intensément, dans l’espoir de combler les attentes de mes patrons.
« J’ai beaucoup appris depuis le début du camp, je sais davantage ce que ça prend pour faire le saut, a-t-il poursuivi. Je suis conscient que je dois améliorer certaines facettes de mon jeu, ma vitesse notamment, pour atteindre la Ligue nationale.
 
« Je me sens privilégié de m’être rendu aussi loin, peu importe les décisions qui seront prises. Je n’avais jamais disputé un match préparatoire et je réalise qu’il ne me manque pas grand-chose. L’expérience que j’ai vécue n’a pas de prix… »
En cinq matchs préparatoires, la fiche de Gallagher montre une mention d’assistance, un différentiel de -2 et quatre minutes de pénalités.
Il occupe le deuxième rang de l’équipe pour les tirs dirigés vers le filet adverse (14), derrière Max Pacioretty (17).
Notons enfin que le Canadien devait lui faire signer un contrat avant midi, aujourd’hui, pour le garder au sein de sa formation.
 
Bournival et Nattinen écopent aussi
 
Le Canadien a aussi signifié son renvoi à l’ailier gauche Michaël Bournival, qui rejoindra les Cataractes de Shawinigan, de la LHJMQ, et de Joonas Nattinen, affecté à l’équipe-école des Bulldogs de Hamilton.
Blessé, le Finlandais de 20 ans n’a pas participé au camp d’entraînement.
Bournival a compensé, hier, l’absence de Max Pacioretty (retenu à la maison pour des raisons familiales) en jouant aux côtés de Brian Gionta et Scott Gomez.

Weber brise le silence...

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2011/10/20111001-023826.html


BROSSARD - Après avoir évité les journalistes pendant trois jours, Yannick Weber est finalement sorti de son mutisme, hier matin à Brossard.
Le défenseur, qui connaît un camp d’entraînement difficile a été muté à l’aile par Jacques Martin.
« C’est frustrant, j’ai passé un bel été et je me sentais bien au début du camp. Je ne pense pas que ce soit une question de condition physique », a d’abord avancé le Suisse de 23 ans.
 
Weber fait contre mauvaise fortune bon coeur quand il analyse sa situation.
« Avec les blessures et tous les défenseurs que nous avons, jouer à l’avant me donne une chance d’être dans l’alignement.
« Je préfère jouer comme ailier que d’être le huitième défenseur dans les gradins. »
Jacques Martin n’a pas voulu lancer la pierre à son jeune protégé, se contentant de préciser que c’était par nécessité qu’il l’avait muté à l’aile.
« Avec les blessures à Travis Moen et Ryan White, nous avons des besoins à l’attaque. Je vais aussi l’employer en avantage numérique demain (ce soir). »
 
Déplacé par Campoli
 
Si Weber est frustré par la mise sous contrat de Chris Campoli, plus tôt cette semaine, il le cache assez bien derrière sa diplomatie tout helvétique.
« C’est un bon défenseur, on l’a vu jeudi. Je suis sûr qu’il va aider l’équipe. C’est un gars de plus devant moi et c’est un défi que je dois relever », a dit celui qui a amassé 11 points en 41 matchs avec le Canadien la saison dernière.
Weber reconnaît sans hésitation que son camp d’entraînement n’est pas à la hauteur des attentes.
« Je ne peux pas dire que j’ai été bon, mais je n’ai pas été mauvais.
« Je sais que je peux jouer et que je suis meilleur que certains des gars, je dois faire face au défi. »
 
À l’aise à l’avant
 
Cela dit, Weber se sent à l’aise comme ailier, rôle qu’il a rempli surtout en séries éliminatoires le printemps dernier.
« Je me sentais bien comme ailier à l’entraînement ce matin tout comme l’an passé dans les séries.
« Je pense toutefois avoir connu une bonne saison comme défenseur »
Pas question pour lui de passer à l’avant de façon permanente.
« Je n’ai jamais considéré devenir un attaquant. C’est une situation particulière. »
 
L’aide de Streit
 
Weber s’est tourné vers son compatriote Mark Streit pour trouver un peu d’encouragement.
Le capitaine des Islanders s’est lui aussi promené entre la ligne bleue et l’attaque pendant son séjour montréalais.
« J’ai eu une longue conversation téléphonique avec Mark l’autre jour, a relaté Weber. Il a été dans la même situation et regardez où il est maintenant. Il est l’un des meilleurs défenseurs de la ligue et le capitaine de son équipe.
« Il m’a encouragé et m’a donné plusieurs conseils pour rester motivé.»

«Il est temps de se réveiller» - Mathieu Darche

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2011/10/20111001-024353.html


BROSSARD - Mathieu Darche veut, lui aussi, faire oublier la contre-performance du Canadien face au Lightning jeudi.
 
« Il nous reste un match pour se replacer, avoue-t-il. Une seule victoire en sept matchs, c’est moche, mais c’est surtout notre façon de perdre qui dérange. On souhaite vraiment la gagner cette dernière rencontre à Québec.»
« On n’a plus le choix, il est temps de se réveiller et de prouver que nous formons une bien meilleure équipe que ne le démontre notre fiche.»
Darche a retenu un message de la dernière défaite de son équipe.
 
« La présence de la plupart des joueurs réguliers n’est pas un gage de succès, reconnaît- il. L’effort va toujours battre le talent.
« Tampa a su exploiter ces deux aspects, pas nous...»
Darche a d’ailleurs tenu le même discours que son entraîneur en chef, Jacques Martin.
« Perdre est une chose, mais c’est la manière de le faire. En matchs préparatoires, la fiche n’est pas aussi importante qu’en saison régulière. On peut toujours accepter une défaite à condition de bien jouer.»
 
Quel accueil à Québec ?
Darche a hâte de renouer avec Québec.
« J’ai apprécié mes expériences du passé et je m’attends à un bel accueil des amateurs de hockey là-bas, dit-il.
 
« Des gens se sont convertis au... Canadien, prétend-il. D’autres pas. Mais, ce qui ne change pas, c’est l’ambiance incroyable qui règne dans le Colisée.»
Darche en a parlé à Guy Boucher, qui a apporté un tout autre son de cloche.
« Nous arborerons notre uniforme bleu, alors je m’attends à ce que les partisans de Québec nous appuient », s’est exclamé l’entraîneur en chef du Lightning !
 
Markov : rien de nouveau...
 
Andrei Markov est passé en coup de vent dans le vestiaire du Complexe d’entraînement de Brossard.
Le temps de saluer rapidement quelques coéquipiers, il s’est éclipsé le temps de le dire.
 
Jacques Martin a fait le point sur la condition du grand blessé de l’équipe en affirmant que « sa rééducation se poursuivrait normalement, qu’il continuait de progresser.
Comme prévu, le défenseur russe a été examiné par un médecin hier après-midi, mais aucune information n’a découlé de cette consultation.
« Markov patine en solitaire et son statut reste, pour l’instant, inchangé », a répété Martin.
 
C’est un secret de polichinelle : Markov, opéré au genou droit en mai dernier, doit retarder sa rentrée de quelques semaines, tout au moins.
«On savait dès le début du camp d’entraînement qu’il raterait le début de la saison, a dit Martin, hier. On sera fixé quand on l’autorisera à s’entraîner avec le reste de l’équipe.»
L’absence de Markov pourrait confirmer la promotion de Raphael Diaz. Le Suisse de 25 ans a de nouveau été préféré, hier, au Russe Alexei Yemelin pour compléter la troisième paire de défenseurs avec Jaroslav Spacek.

«Une victoire ferait du bien» - Brian Gionta

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2011/10/20111001-024943.html


BROSSARD - Brian Gionta a réitéré hier ses propos tenus la veille dans le vestiaire des siens, après la défaite du Canadien face au Lightning de Tampa Bay.
 
« Je n’en peux plus de perdre, a-t-il répété. Nous devons nous regrouper et apprendre à nous compléter davantage. »
« C’est simple, nous n’avons pas travaillé suffisamment fort pour gagner. Pas seulement en troisième période, mais dès le début de la rencontre.
«On se complique la tâche sur la patinoire, il faut s’appuyer davantage et repérer le bon coéquipier pour créer des ouvertures.»
 
Le capitaine du Canadien se dit néanmoins confiant pour le match de ce soir.
« Nous avons tenu une bonne séance d’entraînement. Le rythme était soutenu, j’ai déjà vu une amélioration.
« Une victoire, ça ferait du bien. Pour secouer le moral de l’équipe, c’est la meilleure chose qui peut nous arriver. »
Le Canadien devrait se présenter dans la Vieille Capitale avec une formation qui, à une ou deux exceptions près, affrontera les Maple Leafs jeudi prochain à l’occasion du premier match de la saison régulière.
 
Pas de panique
À commencer par le gardien Carey Price, qui n’aura aucune misère à faire oublier un Peter Budaj plutôt chancelant il y a deux jours.
 
« Il faut se retrousser les manches », a indiqué le gardien numéro un du Canadien, qui reprend ses moyens petit à petit après avoir raté sa rentrée (trois buts en dix minutes) contre les Stars de Dallas le 20 septembre dernier.
« Notre fiche en matchs préparatoires n’est pas reluisante, mais tout le monde sait qu’on peut faire mieux. Or, il nous reste du temps pour s’ajuster. Il n’y a aucune raison de paniquer… »
 
Price est, par ailleurs, venu à la défense de ses nouveaux coéquipiers, ceux qui en sont à leurs premières armes avec le Canadien, dont les défenseurs Alexei Yemelin et Chris Campoli.
« Ces joueurs doivent s’adapter à un système de jeu auquel ils ne sont pas habitués, il faut leur donner du temps », a-t-il insisté.
Enfin, Price se dit fébrile de disputer un match à Québec.
« C’est plaisant de se retrouver dans un endroit où l’on joue rarement », a-t-il conclu.

La société évolue... mais pas la LNH

http://fr.canoe.ca/sports/chroniques/yvonpedneault/archives/2011/09/20110929-074318.html


Yvon Pedneault
29/09/2011 07h43 

En principe, selon ce qu’on raconte, Wayne Simmonds, des Flyers de Philadelphie, aurait qualifié Sean Avery, des Rangers de New York, de faggot lors d’un match entre les deux équipes, lundi soir dernier.
L’événement a fait le tour de la Ligue nationale parce qu’il soulève une question d’éthique, mais surtout parce qu’il soulève aussi un problème de société. Ce que Simmonds aurait dit à Avery se traduit par « tu es une tapette ».
La Ligue nationale, par le biais de Colin Campbell, a publié un long communiqué pour insister sur le fait qu’elle ne tolérera jamais qu’un joueur insulte un rival de la sorte et qu’il n’y avait aucune excuse pour qu’on tienne un tel langage. Qu’a-t-on fait alors ?
Campbell avoue avoir regardé la vidéo du match et saute à la conclusion qu’il est difficile de lire sur les lèvres et de conclure que Simmonds avait été irrespectueux envers son rival.

Mardi soir, j’étais à Ottawa quand Brian Burke a tenu à préciser que dans la société d’aujourd’hui – entre autres parce qu’on cherche à éliminer les préjugés –, ce qui s’est passé l’autre soir n’avait aucune raison d’être. Burke, on s’en souvient, a perdu son fils Brendan, qui était gai, dans un accident d’automobile il y a deux ans.
Le directeur général des Maple Leafs participe chaque année au défilé gai de Toronto et il n’accepte pas que des joueurs de la Ligue nationale se comportent comme des homophobes.
« Je ne vois aucune différence entre une personne raciste et une personne homophobe. Il n’y a pas de place pour ces gens dans notre sport. »

MANQUE DE LEADERSHIP

Burke n’a jamais eu peur de ses opinions, sauf qu’il s’est abstenu de commenter la décision de la Ligue.
C’est Colin Campbell, le vice-président des opérations hockey pour la Ligue nationale, qui a été saisi du dossier. C’est sa responsabilité de prendre des décisions et de voir à ce que la Ligue nationale et le sport du hockey respectent les gens, quelles que soient leurs différences.
Or, comme il l’avait fait lorsqu’il était préfet de discipline de la Ligue nationale, il a raté une belle occasion de faire preuve de leadership.
Qu’on ne vienne pas nous dire qu’il faut banaliser de tels propos parce que le sport, c’est le sport et que, dans le feu de l’action, on n’est pas toujours conscient de ce qu’on peut dire sur la patinoire.
D’ailleurs, Simmonds avoue qu’il ne se souvient pas des propos qu’il a tenus. Ce qui n’est pas une excuse.

AVERY: UN DRÔLE DE PHÉNOMÈNE
Le problème, dans ce dossier – et ça ne devrait pas être une porte de sortie pour prêcher le statu quo –, c’est que Sean Avery est l’un des joueurs les plus irrespectueux de la Ligue nationale et qu’il est celui qui porte les accusations.
Même Burke reconnaît qu’Avery est un drôle de phénomène.
Malheureusement, Campbell joue une fois de plus les Ponce Pilate. À partir du moment où Simmonds avoue qu’il ne se souvient plus des propos tenus lors de l’altercation, un doute plane.
Le joueur des Flyers soutient qu’il se dit des choses pas très catholiques dans le feu de l’action, mais que la société évolue et que le sport doit évoluer également.
Dans le doute, on s’abstient, mais dans le cas qui nous intéresse, Campbell doit pousser son enquête plus loin. Qu’il interroge les athlètes, qu’il prenne position plutôt que de ne rien faire.
La NBA n’avait pas hésité à sévir contre des joueurs qui avaient tenu des propos homophobes.
Je pense que Campbell vient de rater une autre occasion de prouver qu’il est un homme de décision. Il a loupé son mandat comme préfet de discipline et il vient de louper la chance de démontrer que le hockey doit évoluer.
La société évolue, le hockey doit emboîter le pas.
Mais encore faut-il des décideurs qui ne manquent pas de courage.

Pas vraiment d’accord avec Brodeur
Martin Brodeur n’est pas d’accord avec la politique de Brendan Shanahan. Il prétend que le vice-président responsable de la sécurité des athlètes nuit au sport du hockey en imposant autant de suspensions. Ah bon?
Il appert que Shanahan est loin de faire l’unanimité.
Qu’il ne fasse pas l’unanimité, je comprends. Mais qu’on l’accuse d’imposer trop de suspensions, il n’y a plus rien à comprendre.
Je suis persuadé que Sidney Crosby endosse les actions de Shanahan. Je suis convaincu que plusieurs grandes vedettes de la Ligue nationale applaudissent aux décisions du vice-président. Depuis le temps qu’on souhaitait voir un décideur imposer sa philosophie et inviter les joueurs à emboîter le pas!
Je cite Brodeur : « Il n’y a pas beaucoup de gens qui s’attardent à ce qui se passe lors des matchs préparatoires. Ce qu’on retiendra donc, ce sont les 12 suspensions décernées. Je ne connais aucun autre sport qui agit de la sorte. »
Aurait-il fallu que Shanahan ferme les yeux sur le geste de Pierre-Luc Létourneau- Leblond, des Flames de Calgary ?
Aurait-il fallu que Shanahan ferme les yeux sur le coup porté par Jody Shelley ?
Aurait-il fallu que Shanahan ferme les yeux sur le coup sournois de James Wisniewski ?

QUE DE QUESTIONS
Brodeur ajoute: « Que se passera-t-il si un joueur étoile atteint par malchance un adversaire à la tête? Sera-t-il suspendu?
Le vainqueur de la coupe Stanley sera-t-il déterminé à la suite d’une décision du préfet de discipline? »
Il s’agit d’une hypothèse.
Le gagnant de la coupe Stanley peut également être déterminé à la suite d’un bâton élevé, d’une pénalité de quatre minutes, pourtant, le coup était accidentel.
On est toujours responsable de son bâton comme on doit aussi être responsable de ses actes.
Et n’affirme-t-on pas que les arbitres devront faire preuve de jugement ?

PAS DES AMIS
La sortie de Brodeur ne m’étonne pas. Martin a toujours été un athlète qui cherche à promouvoir son sport.
C’est un homme très influent auprès de Gary Bettman. Sauf que, dans le cas présent, je ne suis pas convaincu qu’il gagnera beaucoup de points. Je retiens également que les deux hommes n’ont pas toujours été sur la même longueur d'onde.
Lors du lock-out, Shanahan avait créé un comité pour relancer le hockey avec des règlements plus sévères relativement à l’obstruction et à l’accrochage.
Martin Brodeur était un intervenant important au sein de ce comité.
Quelques années plus tard, si je me souviens bien, Brodeur a quitté le comité.
Il n’était pas heureux du tout de son rôle et ne semblait pas tellement aimer que ses interventions tombent parfois dans les oreilles d’un sourd.
Ce n’est pas d’aujourd’hui que les deux hommes ne partagent pas la même philosophie.

Chronique - Gros prix, petits matchs

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/encoreplus/archives/2011/10/20111001-025822.html


Brian Gionta n’est pas le seul qui est fatigué de voir le Canadien subir défaite par-dessus défaite en matchs préparatoires. Plusieurs spectateurs ont affiché leur mécontentement dans les dernières secondes du revers par jeu blanc subi par le Tricolore aux mains du Lightning de Tampa Bay, jeudi soir. Comment les en blâmer?
 
Le Canadien ne réduit pas ses prix durant le calendrier préparatoire. Le coût des billets, de la nourriture, de la bière et du stationnement sont les mêmes qu’en saison régulière.
Déjà que les amateurs paient le gros prix pour un sous-produit, leurs favoris n’ont même pas été fichus de leur offrir une victoire en cinq matchs au Centre Bell.
 
De son côté, le disc-jockey de l’amphithéâtre a pu ménager son enregistrement de Vertigo, chanson de U2 qui salue chaque but du Tricolore. Il n’a eu qu’à peser sur le piton sept fois, dont une fois seulement lors des deux derniers matchs contre les Bruins et le Lightning.
 
Que plusieurs abonnés saisonniers s’abstiennent d’assister à ces rencontres ne changent rien à la situation.
 
Les gens qui profitent de leur générosité se rendent au Centre Bell dans l’espoir de voir les troupiers de Jacques Martin triompher.
C’est l’aspect le plus navrant de l’histoire.
 
Le Canadien, comme toutes autres équipes sportives professionnelles, est là pour réaliser des profits. C’est l’essence du capitalisme.
Les matchs préparatoires sont imposés aux détenteurs de billets de saison.
C’est à prendre ou à laisser.
 
Les gens qui achètent des abonnements de quelques matchs n’y échappent pas non plus. Une rencontre préparatoire est incluse dans le forfait.
La meilleure alternative, donc, est de regarder ces matchs à la télévision. On n’a qu’à changer de poste quand ça ne nous plaît pas.
C’est moins coûteux.
 
Cammalleri ne s’en fait pas
C’est peut-être que Gionta aurait fait lui-même s’il avait été dans son salon l’autre soir.
 
Ce n’était vraiment pas beau à voir en troisième période. Accusant un déficit de trois buts après 40 minutes de jeu, le Tricolore aurait dû normalement tirer de tous les côtés en direction de Dwayne Roloson en troisième, mais le vétéran gardien de 41 ans n’a eu qu’à arrêter deux lancers.
 
On comprend Gionta d’être en furie.
Son coéquipier Michael Cammalleri compose avec la situation plus légèrement. On n’ira pas jusqu’à dire qu’il s’en balance, mais il n’en fait pas une maladie.
Auteur des trois derniers buts des siens, il préfère voir les choses dans une perspective qui lui paraît plus appropriée.
 
« On voudrait tous gagner maintenant, mais tout le monde vous dira que les saisons sont longues », rappelle-t-il.
« Ce n’est pas tant le résultat que la manière de jouer qui compte à ce stade-ci.
« Si on gagne la coupe en juin, je ne pense pas qu’on se rappellera de nos défaites subies en septembre. »
 
C’est un point de vue, mais avant de parler de conquête, il faut commencer à jouer.
Une équipe qui ne joue pas vraiment bien dans les premières semaines d’une saison peut toujours s’en sortir, mais les événements finissent par la rattraper, tout le monde sait ça.
 
Cole plus prudent
Pendant que Cammalleri estime qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer, Erik Cole pense qu’une mauvaise fiche en matchs préparatoires peut avoir des effets néfastes sur le début d’une saison.
 
« On ne peut se mettre en marche d’un simple claquement de doigt », avertit-il.
« J’ai joué avec des for mations qui ont connu des camps que je qualifierais de suspects et ce n’est toujours facile de reprendre de bonnes habitudes.
« Notre exécution fait défaut en ce moment.
On doit y voir. Le but de l’exercice est de se donner une chance de gagner à tous les soirs.
 
« On est fortuné de miser sur un gardien (Carey Price) qui nous procure cet avantage, mais encore faut-il que les autres joueurs de l’équipe travaillent fort et effectuent bien leur travail. »
 
Aux leaders de se lever
Pour bien faire, il faudrait que ça commence ce soir à Québec. Chose certaine, les adversaires du Canadien, eux, seront prêts.
On a beau dire que le Lightning misait pratiquement sur sa formation régulière jeudi soir, les hommes de Guy Boucher étaient beaux à voir.
S’ils restent en santé, Steven Stamkos et Martin Saint-Louis vont tous les deux connaître une saison de 100 points.
 
Quel duo ils forment !
À ne pas en douter, ils sont prêts pour la nouvelle saison.
Quant au Canadien, Jacques Martin et ses joueurs ont encore cinq jours pour coller les morceaux.
« La semaine prochaine, les joueurs vont assumer du leadership », reprend Cole en faisant référence à la retraite fermée qui réunira le corps de l’équipe à Collingwood.
On verra vers 19 h 40, jeudi à Toronto, s’ils sont sortis des limbes.

Martin confirme que Markov ne commencera pas la saison

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201109/30/01-4452968-martin-confirme-que-markov-ne-commencera-pas-la-saison.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_canadien_427188_section_POS2



On se doutait bien qu'Andrei Markov n'allait pas être prêt pour l'ouverture de la saison régulière. Eh bien, c'est maintenant confirmé.

«Il poursuit sa progression tel que prévu, a expliqué l'entraîneur Jacques Martin ce midi, au terme de l'entraînement à Brossard. Mais si on regarde le calendrier, ce qui était prévu, on savait qu'il ne serait pas prêt pour le début de la saison. Alors il poursuit sa progression.»

Ces paroles de l'entraîneur laissent croire que l'organisation montréalaise savait depuis un bon moment déjà que le vétéran défenseur, qui se remet d'une blessure au genou droit, n'allait pouvoir reprendre le collier en début de saison.
Markov doit rencontrer un médecin aujourd'hui pour en savoir plus sur la suite des choses.

«Il poursuit son programme de remise en forme, il n'y a rien de changé», a ajouté Jacques Martin de façon laconique.

Le Canadien disputera son dernier match préparatoire demain soir à Québec contre le Lightning de Tampa Bay. «C'est important de finir le calendrier préparatoire sur une note positive», a ajouté le coach.
Yannick Weber s'est une fois de plus entraîné avec les attaquants ce midi, et c'est comme attaquant qu'il jouera demain soir.

Le Canadien retranche Gallagher et Bournival

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201109/30/01-4453003-le-canadien-retranche-gallagher-et-bournival.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_canadien_427188_section_POS1




Le premier a amplement fait jaser depuis l'ouverture du camp d'entraînement. Le second, blessé, a dû tenter de se faire remarquer sur le tard, mais son talent lui permettait d'y croire malgré tout... Au final, toutefois, Brendan Gallagher et Michaël Bournival ont tous deux été retranchés par le Canadien, vendredi après-midi.
Au terme de l'entraînement de vendredi à Brossard, Jacques Martin avait un peu mis la table, en rappelant que plusieurs jeunes patineurs ont l'habitude de s'essouffler après un bon départ. Il faisait manifestement référence à Gallagher et à Bournival.

«À chaque année, on a tendance à s'emporter quand un jeune joue bien au début du camp d'entraînement, a rappelé l'entraîneur. Au début d'un camp, le calibre est dilué, et ça permet à certains d'impressionner. Mais à mesure qu'on avance, il y a des jeunes qui se retranchent eux-mêmes, parce qu'ils ne sont plus capables de suivre.»
D'autres questions?

Ainsi, Gallagher prend le chemin de Vancouver, pour y retrouver ses coéquipiers des Giants, dans la Ligue de hockey junior de l'Ouest. Bournival, lui, s'en retourne chez les Cataractes de Shawinigan.
Le coup a peut-être été plus dur à encaisser pour Gallagher, le chéri des observateurs à ce camp, celui dont les performances laissaient peut-être croire à un début de saison chez les grands.

Même le principal intéressé y a cru... un peu. «Comme tout le monde, j'ai entendu dire que mes chances étaient bonnes de rester avec l'équipe, a-t-il admis en entrevue téléphonique avec La Presse. J'y croyais moi aussi, même si c'était un objectif difficile à atteindre. Il y a tellement de bons joueurs ici, alors j'ai seulement voulu y aller une journée à la fois.

«Le Canadien est heureux de ce que j'ai fait à ce camp. Je comprends mieux comment ça marche dans la Ligue nationale, ce que ça prend. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en arrivant ici. Alors c'est certain que je suis un peu déçu, mais j'ai beaucoup appris, et ça va me servir pour le futur.»
Michaël Bournival... (Photo: Bernard Brault, La Presse) - image 2.0
Michaël Bournival
Photo: Bernard Brault, La Presse
De son côté, Bournival ne semblait pas trop surpris. Il faut rappeler qu'il a été ralenti par une blessure en début de camp.

«Je suis arrivé là en me disant que j'allais essayer de rester le plus longtemps possible, a-t-il expliqué en entrevue téléphonique avec La Presse. Je n'ai pris part qu'à deux matchs préparatoires, alors la réalité, c'était un retour au hockey junior. Ça va être une très grosse année. Il y a la Coupe Memorial, il y a le camp d'entraînement pour Équipe Canada Junior... Je vais être pas mal occupé.»
Gallagher et Bournival partis, il reste maintenant 32 joueurs au camp d'entraînement du Canadien. L'équipe doit prendre la route samedi matin en direction de Québec, afin d'y disputer le dernier match de son calendrier préparatoire, face au Lightning de Tampa Bay.

Et cette fois, Jacques Martin aimerait bien une victoire. «C'est important de finir le calendrier préparatoire sur une note positive», a ajouté le coach.
Il faut ajouter que le Canadien n'a guère été épatant lors de cette rince de 4-0 subie face au Lightning jeudi soir, au Centre Bell. Une rince qui nous laisse croire que le club montréalais n'est peut-être pas prêt à amorcer la saison régulière...

Le capitaine Brian Gionta, lui, trouve qu'il est beaucoup trop tôt pour commencer à s'inquiéter.

«Il est très tôt en effet! Nous en sommes rendus au point où il faut mettre de l'ordre dans nos affaires, par contre. Il n'y a pas de bouton magique sur lequel on doit appuyer. Le Lightning a une très bonne équipe, et il s'agit d'un bon défi en attendant le début de la saison.»