mercredi 9 mars 2011

Une mise en échec difficile à défendre

http://www.rds.ca/hockey/chroniques/316299.html

Dans son édition de jeudi, le journaliste du Boston Globe Tony Massarotti analyse la mise en échec qu’a servie le défenseur Zdeno Chara à l’endroit de Max Pacioretty. Selon lui, aucun doute que le grand défenseur des Bruins mérite une suspension de plusieurs matchs pour son geste.

Massoretti affirme que les intentions de Chara étaient claires, mais précise que ce dernier ne voulait pas que son adversaire frappe le poteau aussi violemment en plus de quitter sur une civière.

Le journaliste de Boston rajoute qu’il est honteux de s’attarder aux conséquences plutôt que de porter une attention particulière sur les événements qui ont mené au geste de Chara. "Il mérite une suspension de plusieurs matchs".

Massoretti cite en exemple P.K. Subban et Patrice Bergeron. « Si P.K. Subban avait asséné cette mise en échec à Patrice Bergeron, nous demanderions tous justice. Nous traiterions le père de Gregory Campbell d’incompétent. Nous nous lamenterions d’avoir perdu un autre joueur. »

Le journaliste précise que Chara n’est pas un joueur salaud. Il exprime que le défenseur a pris une mauvaise décision à un mauvais moment et met en perspective l’historique entre les deux joueurs.

Rappelons que Chara n’avait pas apprécié avoir été quelque peu bousculé par Pacioretty après que celui-ci eut inscrit le but vainqueur en prolongation, le 8 janvier dernier. Le défenseur format géant avait réagi fortement à la suite de cet événement. Tirant de l’arrière 4-0, mardi, Chara et les joueurs des Bruins étaient évidemment frustrés de la tournure des événements

Massoretti termine en exprimant le souhait que Pacioretty puisse être de retour sur la glace dans un avenir rapproché et que Chara retienne une leçon.

Eller garde les deux pieds sur terre

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/34668-eller-bruins

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Mercredi, 09 mars 2011 00:34
Mise à jour le Mercredi, 09 mars 2011 00:54
La blessure subie par Max Pacioretty a relégué au second plan une autre belle performance du jeune Lars Eller, qui prend de plus en plus d’assurance.
Le jeune attaquant danois a inscrit les deux premiers buts du Canadien, le deuxième avec une belle habileté alors qu’il a tourné sur lui-même pour se mettre en position devant le filet pour ensuite déjouer Tuukka Rask avec un bon tir dans la partie supérieure.
Eller s’affirme vraiment à sa position naturelle de centre depuis qu’il est utilisé aux côtés d’Andrei Kostitsyn et Travis Moen.


Travis Moen, Lars Eller et Andrei Kostitsyn semblent s'entendre comme larrons en foire depuis qu'on les a réunis. Photo Olivier Jean
On se rappellera qu’il avait signifié sa préférence pour ce poste au camp d’entraînement, tout en ajoutant qu’il jouerait là où on voudrait bien recourir à ses services.
«Mais je me rappelle avoir dit aussi que je m’attendais à connaître des hauts et des bas et qu’il me faudrait un certain temps avant de commencer à me sentir à l’aise», a ajouté Eller après le match contre les Bruins.
«J’ai commencé à prendre du galon, mais il m’arrivera encore de traverser des périodes difficiles.»
Une ouverture s’est crée au centre lorsque Jeff Halpern a été mutée à l’aile droite aux côtés de Tomas Plekanec et Mike Cammalleri.
«Eller a développé ses habiletés offensives depuis le début de la saison», a indiqué Jacques Martin.
«Il déplace la rondelle beaucoup plus rapidement. En la donnant plus vite à ses coéquipiers, il peut foncer en territoire offensif. Ses deux ailiers ont de bonnes capacités défensives.
Plus d’arrêts que Price
À cet égard, les joueurs du Canadien ont accordé une bonne protection à Carey Price.

En fait, ils ont bloqué plus de tirs que leur gardien avec un grand total de 35. Les défenseurs ont fait plus que leur part en bloquant 27 lancers des Bruins.
Roman Hamrlik, Hal Gill,, James Wisniewski et Paul Mara en ont repoussé cinq chacun, P.K. Subban, quatre et Brent Sopel, trois.
White louangé
Ryan White a reçu les éloges de son entraîneur à la suite de son combat avec Johnny Boychuk. Photo Olivier Jean

Par ailleurs, Martin a eu de bons mots pour Ryan White qui a livré un furieux combat de boxe à Johnny Boychuk après que le défenseur des Bruins eut appliqué une mise en échec dangereuse à Subban au centre de la patinoire au premier engagement.
«White a fait beaucoup de progrès depuis l’an dernier», a-t-il dit.
«Il a amélioré sa vitesse. C’est un combattant, c’est un guerrier.»

Chara est pourtant un si bon gars…

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/34666-chara-pacioretty

Sports - Canadien
Écrit par Martin Leclerc   
Mardi, 08 mars 2011 23:49
Mise à jour le Mercredi, 09 mars 2011 00:59
Son équipe tirait de l’arrière par 4 à 0, il ne restait que quelques secondes à écouler au deuxième vingt et Claude Julien avait dépêché plusieurs joueurs «d’énergie » sur la patinoire pour provoquer quelque chose.
Et soudain, Zdeno Chara a vu apparaître « son » homme, Max Pacioretty, qui longeait le banc des Bruins après avoir placé la rondelle en territoire adverse.
L’occasion était trop belle…
Pacioretty n’avait plus la rondelle depuis quelques secondes déjà, mais Chara en a profité pour lui appliquer une sévère mise en échec qu’il a terminée en soulevant le joueur du Canadien, dont le visage s’est violemment écrasé dans la partition vitrée qui sépare les deux bancs des joueurs.


Zdeno Chara était responsable de son geste, mais chez les Bruins, on plaide la malchance. Photo Olivier Jean

Il y a des flamèches entre Pacioretty et Chara depuis que le jeune joueur du Canadien a poussé le capitaine des Bruins à la fin d’un match disputé au Centre Bell il y a plusieurs semaines. Et le jeu ne se déroule pas à 400 km/h sur une patinoire de la LNH. Chara, honnêtement, ne pouvait pas ignorer que Pacioretty allait entrer en contact avec la baie vitrée lorsqu’il l’a littéralement assommé.
C’est de cette manière que tous les partisans du Canadien ont vu le geste qui a valu une sérieuse commotion cérébrale et un voyage en ambulance à Pacioretty.
Mais dans le vestiaire des Bruins, on parlait plutôt d’un incident malheureux, survenu au mauvais endroit et impliquant un joueur qui ne traîne certainement pas la réputation d’un joueur salaud.
« Nous étions engagés dans une course pour la rondelle et on bataillait pour obtenir la meilleure position possible. Quand la rondelle a poursuivi sa course dans notre territoire, j’ai voulu sortir Pacioretty du jeu», a dit Chara.
«C’est très malheureux. Quand je l’ai frappé, il a été légèrement soulevé, sa tête a été projetée vers l’intérieur et elle a heurté la baie vitrée », a expliqué le leader des Bruins.

Chara a plaidé qu’il savait que Pacioretty se trouvait près du banc des joueurs.
« Mais, a-t-il ajouté, ce n’était évidemment pas mon intention de le pousser sur le poteau qui délimite le coin vitré entre les bancs. Les choses arrivent rapidement dans ces situations. Je n’avais pas planifié un tel résultat.
«Ceux qui me connaissent comme joueur savent que ce n’est pas mon style de blesser nos adversaires. Je joue tout le temps avec ardeur et je pratique un style physique, mais je n’essaie jamais de blesser personne. J’espère que Pacioretty se porte bien. »
Aucune suspension
Chara ne voit pas comment il pourrait être suspendu suite à ce jeu.
« Ce sont des choses qui surviennent dans le cours d’un match », dit-il.
Patrice Bergeron, dont la carrière a presque pris fin quand un joueur des Flyers l’a projeté tête première dans la baie vitrée il y a quelques années, tenait étrangement les mêmes propos que les coéquipiers de ses agresseurs, à l’époque. Ah! la solidarité.
« Nous devrons attendre, mais je ne vois pas comment cela pourrait se terminer avec une suspension. C’est un événement malheureux. Ce sont des choses qui surviennent dans le cours d’un match.
«Que puis-je dire d’autre ? Sa tête a heurté un prolongement de la baie vitrée », a-t-il analysé.

« L’arbitre a appelé une pénalité d’obstruction sur le jeu. C’était une situation de «un-contre-un» et Chara a poussé Pacioretty. Si ça s’était passé de l’autre côté de la patinoire, les choses ne se seraient pas déroulées de cette façon. Pacioretty a heurté le bord de la baie vitrée entre les deux bancs. Il a perdu conscience et j’espère qu’il va se porter mieux. On ne souhaite jamais voir des choses comme celles-là », de renchérir Bergeron.

Julien parle d'un geste malheureux

L’entraîneur des Bruins Claude Julien est aussi venu à la rescousse de son capitaine. Pour lui, ce n’est certainement pas le temps de perdre un joueur de cette trempe à ce stade de la saison.
« Quand je regarde la reprise, c’est certainement un geste que j’aurais puni comme étant une obstruction. Je pense qu’il faut garder en tête que n’importe où ailleurs sur la patinoire, ce geste valait deux minutes de pénalité.
«Ce qui est malheureux, a jouté Julien, c’est qu’il (Pacioretty) a heurté la baie vitrée qui sépare les deux bancs. On voit cela survenir assez régulièrement et on essaie de protéger davantage les joueurs en rajoutant des coussinages.
«On peut parler de la rivalité tant qu’on voudra, mais on ne veut jamais voir survenir de tels incidents et je crois que tout le monde se sent mal par rapport à cela.

À la défense de Chara

Julien est venu à la rescousse de son capitaine.
« Ceux qui connaissent la carrière de Zdeno savent qu’il n’est pas un joueur salaud. Il est grand, gros et fort. Mais il n’a pas posé ce geste intentionnellement. Nous espérons que le joueur blessé s’en remettra et qu’il n’y aura rien de grave de son côté », de plaider l’entraîneur des Bruins.
Julien dit s’en remettre aux autorités de la ligue quant à l’absolution de son joueur ou de l’imposition de mesures disciplinaires.
On critique toujours Collin Campbell lorsqu’il rend ses décisions. Encore cette fois, il sera certain de faire des mécontents. Les versions des deux côtés se tiennent.
Et au milieu de tout cela, il y a un jeune joueur dont la saison est peut-être terminée...

Le Canadien ébranle les Bruins; Chara assomme Pacioretty

http://www.ruefrontenac.com/sports/34658/34658

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Mardi, 08 mars 2011 22:18
Mise à jour le Mercredi, 09 mars 2011 00:59

Comme ça arrive la plupart du temps après un match mouvementé entre deux équipes données, le match revanche entre le Canadien et les Bruins n’a pas donné lieu à des débordements mardi soir au Centre Bell. Mais il y aurait bien pu y avoir un mort !
Une violente mise en échec de Zdeno Chara à l’endroit de Max Pacioretty dans les dernières secondes de la deuxième période a jeté une douche froide sur une brillante victoire de 4 à 1 du Tricolore sur ses grands rivaux bostonniens.
La marque était déjà de quatre buts en faveur de la troupe de Jacques Martin lorsque Chara a expédié Pacioretty durement dans la bande devant le banc des Bruins. La tête du joueur du Canadien a frappé violemment le coussin de protection placé sur le côté de la baie vitrée.

Pacioretty s’est écroulé comme une poche. Il est demeuré inconscient un bon moment. Le docteur David Mulder a sauté sur la glace pour porter secours au joueur blessé. Secondé des thérapeutes des deux équipes, il a stabilisé le cou et la tête de Pacioretty dans un collet cervical, puis le jeune attaquant a été placé délicatement sur une civière.
En troisième période, on apprenait avec soulagement que Pacioretty pouvait bouger ses membres et qu’il avait été transporté à l’hôpital.
Il est à noter, par ailleurs, qu’aucune pénalité n’a été signalée sur le coup. Pourtant, Pacioretty n’était plus en possession de la rondelle au moment de l’impact. Chara a finalement reçu une pénalité majeure pour obstruction en plus d’une inconduite de partie.
Les 15,8 secondes restantes au deuxième engagement ont été écoulées avant la troisième période.
D’autre part, les amateurs ont accordé la troisième étoile à Pacioretty, décision accueillie par un tonnerre d’applaudissements.
Martin s’en remet à la ligue
Lors de son point de presse, Jacques Martin a fait savoir que Pacioretty serait gardé en observation à l’hôpital pour la nuit.
S’il était calme, ses commentaires ne laissaient aucun doute sur ses impressions. « Vous avez vu le geste autant que moi, a-t-il dit. Chara a écopé d’une pénalité majeure, ce qui démontre la gravité de l’incident. »
Qui plus est, les parents de Pacioretty étaient sur place. On dit que sa mère est en état de choc.
Il semble que Colin Campbell, vice-président des opérations hockey, de qui incombent les dossiers disciplinaires, assistait au match, lui dont le fils Gregory porte les couleurs des Bruins.
Par ailleurs, Martin a dit ne pas avoir remarqué que les officiels n’avaient pas levé le bras pour indiquer une pénalité lors de l’impact.
« Mais ils ont ajusté la pénalité en rapport avec la gravité de la blessure », a-t-il ajouté.
Pour sa part, Carey Price disait avoir observé que Pacioretty avait fait deux ou trois enjambées après avoir placé la rondelle dans le territoire des Bruins quand il a été frappé par le mastodonte des Bruins. On peut ajouter que Chara s’est amené latéralement pour pousser Pacioretty dans la baie vitrée.
« Quand un joueur est blessé dans un incident de la sorte, la ligue doit y voir, elle doit prendre ses responsabilités », a déclaré Martin.
Une période difficile à jouer
Le ton du match a changé à la suite de cet événement. La foule a baissé le volume de beaucoup. Plusieurs spectateurs sont partis plusieurs minutes avant la fin de la rencontre, comme s’ils en avaient assez vu.
Pour leur part, les joueurs du Tricolore ont dû retrouver leurs esprits et jouer de façon à préserver leur avance.
« L’émotion était forte dans le vestiaire durant le deuxième entracte, a-t-il raconté. C’était difficile de retourner sur la glace. Le plus important était d’empêcher les Bruins d’effectuer une remontée. »
Milan Lucic a inscrit son 29e but de la saison avec moins de sept minutes à faire dans le match, mais les Bruins se sont arrêtés là. Cette victoire a permis au Canadien de s’approcher à trois points du sommet de la division Nord-Est occupé par les Bruins, qui ont toutefois un match de plus à disputer.
Du même coup, il a augmenté à sept points sa priorité au sixième rang de l’Association de l’Est sur les Rangers de New York, tout en ayant une rencontre de plus à jouer que ses plus proches poursuivants.
EN QUELQUES LIGNES...
• Le trio d’Andrei Kostitsyn, Lars Eller et Travis Moen a encore bien fait les choses en inscrivant les deux premiers buts du Canadien, les deux étant réussis par Eller, qui a obtenu la première étoile. Les trois joueurs totalisent 19 points en sept matchs depuis qu’ils ont été réunis dans une victoire à Vancouver, il y a deux semaines. Kostitsyn montre une fiche de trois buts et six mentions d’aide au cours de cette séquence.
• Brian Gionta et James Wisniewski ont pour leur part marqué en supériorité numérique.
• Ryan White a servi une correction à John Boychuk après que ce dernier eut frappé P.K. Subban au centre de la patinoire en première période. Le défenseur des Bruins semble s’être retenu à la dernière seconde, mais il aurait pu faire prendre toute une culbute au jeune défenseur.
• Brad Marchand a raté un tir de pénalité après avoir été accroché par Roman Hamrlik au début de la troisième période.
• Tim Thomas s’est blessé à une main durant l’entraînement matinal, mais il ne devait pas jouer de toute façon en raison de ses insuccès contre le Canadien. Tuukka Rask était donc devant le filet des Bruins.
• Le Canadien tiendra une séance d’entraînement en fin de matinée mercredi à Brossard avant de reprendre la route pour une série de deux matchs à Saint Louis et à Pittsburgh. On pourrait assister à un duel entre Carey Price et Jaroslav Halak jeudi soir.
Lire aussi:
Chara est pourtant un si bon gars...
Eller garde les deux pieds sur terre
Sommaire du match
Boston : 1
Montréal : 4
Première période
1- MON: Lars Eller [6] (Moen et Mara), 8:21
2- MON: Lars Eller [7] (Moen et Kostitsyn), 17:37
Punitions : Boychuk (Bos) (maj.) et White (Mon) (min., maj. et inc.) 3:11; Seguin (Bos) 5:51.
Deuxième période
3- MON: Brian Gionta [24] (Gomez et Plekanec), AN, 7:15
4- MON: James Wisniewski [8] (Cammalleri et Desharnais), AN, 15:09
Punitions : Plekanec (Mon) 0:55; Kelly (Bos) 6:41; Hamrlik (Mon) 9:26; Pacioretty (Mon) 11:34; Boychuk (Bos) 14:31; Chara (Bos) (maj. et inc. de partie) 19:44.
Troisième période
5- BOS: Milan Lucic [29] (Krejci), 13:21
Punitions: Tir de pénalité raté: Marchand (Bos) 4:08; Lucic (Bos) 17:34.
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Tirs au but
Boston : 11 - 7 - 13 – 31
Montréal : 9 - 11 - 6 – 26
Gardiens
Boston : Tuukka Rask (P, 9-12-1)
Montréal : Carey Price (G, 32-21-6)
Avantages numériques
Boston : 0 en 4
Montréal : 2 en 5
Arbitres : Eric Furlatt et Bill McCraery
Juges de lignes : Tony Sericolo et Mark Shwewchyk
Assistance : 21 273.
Les trois étoiles selon NHL.com
1- Lars Eller (Mon)
2- Carey Price (Mon)
3- Max Pacioretty (Mon)
Sommaire compilé par Robert Amiot

Plus de danger, mais une commotion pour Pacioretty

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110309-004652.html

MONTRÉAL – L’attaquant des Canadiens de Montréal, Max Pacioretty, serait hors de danger. Cependant, il a été victime d’une commotion cérébrale, mardi soir.
 
En début de nuit mercredi, l’agent de Pacioretty, Alec Schall, a spécifié sur son compte Twitter que le père de son client l’avait contacté par téléphone. Il lui a indiqué que son fils allait s’en tirer.
 
Par contre, Schall a aussi mentionné que les examens réalisés au centre hospitalier s’étaient avérés négatifs et que ses signes vitaux sont normaux. Le degré de la commotion demeure inconnu à ce jour.
 
Toutefois, l’athlète de 22 ans demeurait sous observation à l’Hôpital général de Montréal au moment d’écrire ces lignes. L’organisation du Tricolore en dévoilera davantage à ce sujet, mercredi.

Pacioretty a été victime d’une mise en échec du défenseur format géant des
Bruins de Boston, Zdeno Chara, à la fin de la deuxième période du match de mardi. Sa tête a violemment heurté une poutre reliée à une baie vitrée séparant le banc des joueurs des deux formations. Même s’il a été en mesure de bouger ses membres et d’ouvrir les yeux, il a été immédiatement transporté sur une civière afin d’être hospitalisé.

Deux buts pour le jeune attaquant - «L'important, c'est l'état de santé de Max» - Lars Eller

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110309-023926.html

L’état de santé de Max Pacioretty était le grand sujet de conversation à l’issue du match.
Les joueurs du Canadien s’étaient toutefois passé le mot avant l’entrée des journalistes dans le vestiaire : pas question de dénoncer trop vertement sur la place publique le geste de Zdeno Chara.
Pacioretty n’avait plus la rondelle quand le grand défenseur des Bruins l’a expédié au pays des rêves en le poussant le long de la rampe.
La tête de Pacioretty est entrée en contact avec le rebord vitré qui sert de limite au banc des joueurs.
L’attaquant du Canadien est resté étendu de longues minutes, inconscient, devant la foule du Centre Bell, médusée.
Le préfet de discipline de la Ligue nationale, Colin Campbell, était sur place. Ce sera maintenant à lui de décider du sort de Chara.
Toute cette histoire a eu pour effet de reléguer dans l’ombre l’excellente performance du Canadien.
Notamment de Carey Price, qui a mérité sa 32e victoire de la saison, et de Lars Eller, qui a battu les Bruins à lui seul en inscrivant deux buts en première période.
« On nous a dit que Max était capable de bouger ses membres et pour être honnête avec vous, c’est la seule chose qui compte vraiment », a raconté Eller, avec beaucoup d’émotion dans la voix.
« J’espère que Max n’a rien de grave. J’espère aussi que Chara ne répétera plus ce genre de coup... »

Rester focusés
 
Il restait une quinzaine de secondes à écouler au deuxième vingt quand l’incident est survenu.
Les officiels ont préféré stopper l’engagement et reprendre le temps à jouer au début de la troisième période.
Dans le vestiaire, les joueurs ont discuté de ce qui venait de se produire.
« C’est dur de voir un de tes coéquipiers se faire mal comme cela, a poursuivi Eller. Nous nous sommes dit qu’il fallait continuer de jouer en équipe et rester focusés. »
Des propos repris par Brian Gionta et Carey Price.
« C’est pour Max que nous avons joué les 20 dernières minutes », a raconté le capitaine.
« Ça fait quelque chose de voir un de tes coéquipiers se faire frapper comme ça », a poursuivi Price.
« Nous avons tenté de garder notre concentration pour aller chercher la victoire. Il restait encore 20 grosses minutes à jouer et contre les Bruins, tu ne sais jamais ce qui peut survenir durant cette période de temps. »
Price a perdu son blanchissage alors qu’il restait un peu moins de sept minutes à écouler quand il a été déjoué par Milan Lucic.
Un peu auparavant, il avait bloqué un tir de pénalité de Brad Marchand.
Le gardien a préféré donner le mérite de la victoire à ses coéquipiers.
« Les gars ont bloqué pas loin de 40 tirs devant moi (35). Tout le monde a fait du bon travail... »
 

Pacioretty knockouté - Chara sème l'effroi

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110309-022926.html

Le Canadien se dirigeait vers une belle victoire hier soir quand, tout à coup, un géant de 6’9’’ du nom de Zdeno Chara a semé l’effroi dans le Centre Bell. Avec 15 secondes à écouler en deuxième période, le défenseur des Bruins a propulsé Max Pacioretty sur le rebord vitré donnant sur le banc des visiteurs tout près de la ligne rouge.
Chara a-t-il tenté de régler un vieux compte avec le jeune attaquant du Canadien ?
Si c’est le cas, il l’a fait de la plus horrible des façons. Pacioretty patinait à pleine vitesse et n’avait plus la rondelle quand Chara l’a poussé.
Sa tête a heurté la vitre violemment et il ne s’est jamais relevé après ce coup salaud.
En regardant la reprise sur écran géant, la foule du Centre Bell, inquiète, a poussé un lourd soupir à l’unisson.
Aux côtés de Pacioretty, le docteur David Mulder et plusieurs soigneurs tentaient d’éveiller ses sens, sans succès apparent.
Immobile dix minutes
Cela a duré plus de dix pénibles minutes. On l’a vu remuer à peine les paupières, mais pour le reste, il était parfaitement immobile, le visage ensanglanté gisant sur la glace.
On l’a transporté sur une civière, tandis que Chara a été expulsé du match, sous les huées retentissantes d’un public en colère scandant « F… y… Chara ».
Peu importe le dénouement de la situation, le préfet de discipline de la LNH, Colin Campbell, aura un cas lourd sur son bureau.
« Un coup dangereux »
« Vous avez vu le geste autant que moi, il y a eu une pénalité majeure et cela démontre la gravité de l’incident, a réagi le pilote du Canadien, Jacques Martin, après le match.
«C’était un coup dangereux. La ligue doit voir à ces situations, qui semblent empirer avec le temps. La ligue doit prendre ses responsabilités.»
Chara avait une dent contre Pacioretty depuis que le joueur du Canadien avait marqué le but vainqueur à Montréal, le 8 janvier dernier.
Aux dernières nouvelles, on apprenait que Pacioretty, transporté à l’hôpital où il a passé la nuit sous observation, était conscient et que ses membres bougeaient.
En plein contrôle
La blessure de Pacioretty est venue assombrir une excellente perfor mance du Tricolore, qui a contrôlé le match grâce à sa vitesse, pour l’emporter 4 à 1.
Lars Eller a compté les deux premiers buts en première période, puis Brian Gionta et James Wisniewski en ont ajouté deux en avantage numérique, en deuxième période.
Carey Price se dirigeait vers un huitième jeu blanc, mais Milan Lucic l’a déjoué avec 6:39 au cadran en troisième période.
Le gardien du Tricolore venait tout juste de stopper Brad Marchand sur un tir de pénalité.
Cette cinquième victoire consécutive du Canadien le rapproche à trois points des Bruins au sommet de la division Nord-Est.
Le Eller show
Après les événements survenus à Boston le mois dernier, une certaine tension planait en début de match. À peine trois minutes étaient écoulées en première période quand Johnny Boychuk, à la limite de la légalité, a tenté avec son genou de bloquer la route à P.K. Subban qui transportait la rondelle au centre de la glace.
Ryan White s’est aussitôt rué sur l’attaquant des Bruins, et les deux se sont livré un furieux combat.
Ensuite, le Canadien a imposé son rythme. Eller a marqué son premier but en récupérant une rondelle libre dans l’enclave, pour donner l’avance au Tricolore, à 8:21.
L’attaquant danois a remis ça avec 2:23 à écouler à l’engagement. Un beau jeu de Travis Moen (deux passes hier) à la ligne bleue des Bruins, qui a remis le disque à Eller, seul devant le gardien Tuukka Rask ; au lieu de précipiter son geste, Eller a pris son temps, et effectué un joli pivot pour loger la rondelle dans l’enclave à la droite de Rask.
Eller, élu première étoile, n’avait jamais compté deux buts dans un même match dans la LNH. Et voilà qu’il réussissait l’exploit une même période.
Une belle performance reléguée au second plan par la blessure de son coéquipier.
Les partisans ont décerné la troisième étoile à Pacioretty et, à l’annonce de son nom, le public lui a réservé une longue ovation.

Zdeno Chara: mes réactions à chaud…

http://blogues.cyberpresse.ca/lnh/2011/03/08/zdeno-chara-mes-reactions-a-chaud/


Mathias Brunet


Je commence à me remettre de mes émotions. J’ai vraiment eu peur de voir une tragédie sur la glace ce soir. Le pire, c’est que Zdeno Chara avait déjà une dent contre Max Pacioretty. Ses excuses sont d’autant plus difficiles à croire. Heureusement, le pire semble avoir été évité dans le cas de Pacioretty. Mais j’en ai encore des frissons. Il n’est pas loin le jour où nous assisterons à une mort en direct sur la patinoire…

Pacioretty est hors de danger

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/09/01-4377425-pacioretty-est-hors-de-danger.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4377428_article_POS1

Le Canadien devrait offrir une mise à jour sur l'état de santé de Pacioretty mercredi.

Tard mardi soir, les nouvelles semblaient encourageantes dans le cas de Max Pacioretty. Selon son agent Alexander Schall, le joueur de 22 ans est hors de danger; il aurait subi une commotion cérébrale à la suite du coup de Zdeno Chara, en fin de deuxième période.

«Max est à l'hôpital, et les examens qu'il a dû subir se sont avérés négatifs, a écrit l'agent par courriel à La Presse, tard mardi soir. Ses signes vitaux sont normaux. Il va être gardé en observation par mesure préventive. Il s'agit fort probablement d'une commotion cérébrale. Nous devrons attendre encore un peu avant de déterminer le degré de sévérité de la commotion cérébrale.»

Pacioretty était conscient au moment de quitter le Centre Bell sur une civière, et il pouvait bouger tous ses membres.
Le Canadien devrait offrir une mise à jour sur son état de santé mercredi.

En entrevue à RDS, le président du Canadien, Pierre Boivin, a été très direct dans ses propos. «Je trouve ça écoeurant», a-t-il déclaré, au sujet du geste de Chara.

Jacques Martin: «Vous avez vu le geste autant que moi...»

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/09/01-4377428-jacques-martin-vous-avez-vu-le-geste-autant-que-moi.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4d__476072_section_POS4

«On savait très bien ce qu'on avait à faire, et c'était d'aller gagner ce match. Il y avait de l'émotion dans le vestiaire, oui, mais il fallait garder notre concentration.» a déclaré Carey Price après le match.

Évidemment, il n'y avait qu'un seul sujet de conversation dans le vestiaire du CH au terme de la rencontre: Zdeno Chara.
Coup salaud ou non à l'endroit de Max Pacioretty en fin de deuxième période? L'entraîneur Jacques Martin n'a pas hésité avant de répondre. «Vous avez vu le geste autant que moi, a-t-il dit. C'est à vous autres à décider... Il y a eu une pénalité majeure, ça démontre la gravité de l'incident.»
Certains commentateurs à la télé avaient déjà pris la défense de Chara, alléguant que le costaud défenseur des Bruins ne pouvait pas savoir que Pacioretty allait finir par se cogner la tête contre le côté de la baie vitrée, avant de tomber violemment sur la glace.
Carey Price, lui, ne voulait pas du tout entendre cette excuse.
«Je me fous pas mal de ce que tout le monde dit, tous les joueurs sur la glace savent très bien où ils se situent quand ils sont sur la patinoire. On est parfaitement conscients de tout ce qui nous entoure sur la patinoire.»
Le gardien du Canadien, qui a effectué 30 arrêts mardi, a toutefois répété qu'il n'avait pas très bien vu le coup en question.
«D'où j'étais, je n'ai pas vu grand-chose... Chara est un gars imposant qui peut vous faire mal. Tout ce que j'ai vu, c'est Max étendu sur la glace, et ce n'était pas très beau. On peut seulement espérer qu'il va pouvoir récupérer rapidement.»
Le Canadien a laissé savoir que Pacioretty était conscient mardi soir à son arrivée à l'hôpital, et qu'il y avait été transporté avant tout par mesure préventive.
On peut deviner qu'à la deuxième pause, les joueurs du Canadien ont eu à maîtriser leurs émotions. Selon Price, personne n'a eu besoin de prononcer de grands discours.
«On savait très bien ce qu'on avait à faire, et c'était d'aller gagner ce match. Il y avait de l'émotion dans le vestiaire, oui, mais il fallait garder notre concentration.»
Brian Gionta, lui, a juré qu'il n'avait rien vu du coup de Chara.
«Je n'ai pas vu la reprise, a répété le capitaine du Canadien. Il y avait de l'émotion dans l'air, mais nous nous sommes bien assurés de mettre tout ça derrière nous.»
Michael Cammalleri a juré que les gars du Canadien n'ont jamais songé à aller venger leur coéquipier tombé au combat.
«Notre façon de nous venger, c'était d'aller finir la rencontre avec discipline, de s'en tenir à notre plan de match, a-t-expliqué. Je crois que cette troisième période fut probablement notre meilleure période de la saison.»

Claude Julien: «Chara n'est pas un joueur salaud»

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Scott Gomez a confronté Zdeno Chara après son coup à l'endroit de Max Pacioretty.

«À n'importe quel autre endroit sur la patinoire, on aurait seulement parlé d'une infraction pour accrochage. C'est malheureux que cela se soit produit au mauvais endroit. Mais je peux vous dire avec franchise que Zdeno Chara n'est pas un joueur salaud qui tente de blesser intentionnellement un adversaire», a dit l'entraîneur des Bruins de Boston, Claude Julien.

«Est-ce que cela mérite une suspension? Je ne peux pas répondre parce que la décision appartient aux dirigeants de la LNH. Mais ce genre d'infractions se produit à tous les matchs. Si le jeu s'était déroulé du côté opposé devant le banc de punitions, Pacioretty n'aurait pas été blessé», a ajouté Julien.

«On peut parler de la rivalité Boston-Montréal, mais il n'y a pas un joueur qui souhaite voir ce genre d'incident. D'ailleurs, vous avez vu la réaction de nos joueurs (ils ont frappé sur la bande avec leur bâton) lorsque Pacioretty a quitté la patinoire. J'espère qu'il prendra du mieux rapidement», a conclu Julien sur le sujet.
Du match proprement dit, Julien n'a pas aimé la performance de son équipe en première période lorsque le Canadien s'est donné une avance de 2-0 grâce aux deux buts de Lars Eller.

«Dans les deux cas, on leur a fait un cadeau. Tout d'abord, on laisse aller un gars au filet sans le ralentir. Ensuite, on perd une rondelle à la ligne bleue avec un joueur laissé seul avec notre gardien», a analysé Julien.

«On a eu des chances en deuxième période, mais leur gardien a effectué les arrêts clés aux moments importants. De plus, leurs joueurs ont bloqué un nombre imposant (35) de lancers», a précisé Julien.

En deuxième période, le Canadien a doublé son avance avec deux buts en avantage numérique, deux buts que Tuukka Rask n'a pas appréciés. «Disons que je me devais de faire ces arrêts.»

Rask avait pris la place de Tim Thomas devant le filet des Bruins.

«Thomas n'est pas au sommet de son art contre le Canadien et Rask venait de gagner quatre matchs de suite?», a expliqué Julien.

Finalement, lors du deuxième entracte, Julien a demandé à ses joueurs de se concentrer sur le hockey: «J'ai dit aux gars qu'on devait jouer au hockey et finir le match en force.»

D'autre part, Patrice Bergeron, qui a vécu des moments sombres en raison d'une commotion cérébrale, n'a pas aimé voir Pacioretty inanimé sur la patinoire. «Cela rappelle certes de mauvais souvenirs. C'est malheureux, mais il n'y avait pas d'intention de blesser de la part de Zdeno. Et cela n'a rien à voir avec une vengeance. C'est tout simplement un jeu qui s'est produit au mauvais endroit sur la patinoire.»

Pacioretty: «Les Bruins savent à quel point on les hait»

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L'effervescence qui régnait chez le Canadien à quelques heures du match très attendu face aux Bruins de Boston ne laissait aucun doute: on n'a jamais été aussi proches d'une atmosphère de séries éliminatoires qu'aujourd'hui.

«On sait à quel point ils nous haïssent, ils savent à quel point on les hait. C'est peut-être la raison pour laquelle j'ai eu autant de succès contre eux», a confié Max Pacioretty, qui s'est placé au centre de la rivalité avec les Bruins cette saison.

«Je suis gonflé à bloc en vue de ce soir, c'est dur à décrire, a ajouté l'Américain de 22 ans. Ce qui s'est arrivé auparavant est du passé, ce qui a été dit a été dit, et là c'est le temps de faire tout ce qu'il faut pour gagner.»

En trois matchs face aux Bruins cette saison, Pacioretty a inscrit quatre buts et ajouté deux mentions d'aide, ce qui le place au sommet des marqueurs de son équipe face aux éternels rivaux.

Mais l'ailier de puissance s'est également retrouvé au centre des hostilités en jouant du coude avec Zdeno Chara, tout juste après avoir marqué le but vainqueur en prolongation lors de la dernière visite des Bruins au Centre Bell, au début janvier.

«J'ai toujours bien joué contre eux et je sais que j'ai un peu une cible dans mon dos», a souligné Pacioretty, qui croit que certains adversaires ayant voulu s'en prendre à P.K. Subban ont aussi mis le feu aux poudres cette saison.

La rivalité entre le Canadien et les Bruins a beau être qualifiée d'historique, les joueurs qui enfilent l'un des deux uniformes ne se mettent pas à vivre cette rivalité comme par magie.

«Ce n'est pas un automatisme car à ma première saison, je ne le ressentais pas autant, a décrit Pacioretty. Mais à mesure que l'on a disputé des parties rudes contre eux, ça a nourri ma haine envers eux. C'est la même chose pour les autres joueurs de l'équipe.

«La rivalité ne vient pas autant des discussions qui l'entourent que de notre propre expérience.»

Prélude aux séries

Ce n'est pas encore un match de séries, mais c'est clairement en pensant au printemps que le Tricolore se prépare à affronter les Bruins. L'avantage de la glace en séries a déjà été établi comme un enjeu de cette rencontre, et Jeff Halpern y voit aussi le possible prélude à un rendez-vous entre ces deux équipes le mois prochain.

«Il y a plusieurs rencontres au fil d'une saison où tu te dis «ça passe ou ça casse», mais ce match-ci met vraiment la table pour les séries, a expliqué Halpern. En regardant le classement, on voit que les Bruins sont une équipe que l'on pourrait vraiment affronter en première ronde.

«Le match de ce soir à une énorme incidence sur notre saison, mais je pense que notre façon de répondre à la suite du dernier match contre eux est encore plus importante. Ça pourrait signifier beaucoup une fois rendu en séries.»

Cammalleri et Sopel seront là

Michael Cammalleri et Brent Sopel étaient de retour à l'entraînement, mardi, et même s'ils ont subi des traitements à l'issue de l'exercice matinal, ils seront du match de ce soir.

Sopel sera jumelé au vétéran Paul Mara, dont le style de jeu se prête à un affrontement Canadien-Bruins.

«Je vais jouer mon match, c'est-à-dire faire des jeux simples, jour de façon robuste et défendre mes coéquipiers si c'est nécessaire», a décrit Mara.

Le vétéran de 31 ans a laissé sa place à Alexandre Picard puis à Yannick Weber lors des deux derniers matchs. Il est heureux de retrouver le nouveau venu Sopel, qui change de partenaire comme il change de chaussettes ces jours-ci.

«Sopel a été très bon jusqu'ici, a décrit Mara. C'est un vétéran contre lequel il est difficile de jouer. Il est solide défensivement, il excelle en infériorité numérique, il bloque des lancers et il est tout ce dont cette équipe a besoin.»
Outre Picard et Weber, Tom Pyatt sera également laissé de côté. Avec le retour de Cammalleri sur la patinoire, Benoit Pouliot est retourné à la gauche de David Desharnais et Ryan White.

Une blessure dramatique à Pacioretty assombrit le gain du Canadien

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Max Pacioretty est demeuré inconscient sur la patinoire durant de longues minutes après avoir été poussé par Zdeno Chara contre le montant de la bande se trouvant au bout du banc des Bruins.


Peu de gens, tant chez les Bruins de Boston que chez le Canadien, prévoyaient que le match de mardi ne présente les mêmes débordements que le 9 février dernier à Boston.
C'était le cas... jusqu'à ce qu'une mise en échec dangereuse de Zdeno Chara à l'endroit de Max Pacioretty, en toute fin de deuxième période, ne vienne porter ombrage à la belle victoire de 4-1 du Canadien.
Alors que le Tricolore était en avance 4-0 avec 15,8 secondes à jouer au deuxième tiers, Chara a propulsé Pacioretty sur la bordure de la baie vitrée, à l'extrémité du banc des Bruins, ce qui a plongé l'attaquant du Canadien dans le noir.
Pacioretty est resté étendu sur la glace sans bouger pendant de longues minutes, incitant l'arbitre Bill McCreary à renvoyer les deux équipes au vestiaire pour que soient jouées les dernières secondes de l'engagement en début de troisième.
Réagissez sur nos blogues :
«C'est le pire cauchemar d'un hockeyeur», a laissé tomber Lars Eller, le héros offensif de la soirée avec deux buts.
«Nous étions préoccupés et, à vrai dire, nous avions un peu peur pour lui. Ça nous a soulagé de savoir qu'il parlait et qu'il bougeait lorsqu'il a été transporté à l'hôpital.»
Pacioretty passera la nuit sous observation à l'Hôpital Général et le directeur général Pierre Gauthier se croise les doigts pour que son jeune attaquant s'en sorte indemne.
«Ce n'était pas beau, a dit Gauthier à La Presse. Mais j'aime mieux ne rien dire. Si je dis quelque chose, ça va me coûter l'argent de mes enfants... »
Pacioretty savait qu'il était visé


Pacioretty avait confié en matinée à quel point il haïssait les Bruins, admettant qu'il était devenu un acteur de premier plan dans la rivalité entre les deux équipes.
«Je sais que j'ai un peu une cible dans mon dos», disait-il en faisant référence à une petite altercation avec Chara lors de la dernière visite des Bruins au Centre Bell, début janvier.
Il ne croyait pas si bien dire....
Le capitaine des Bruins, qui a écopé d'une punition majeure d'obstruction doublée d'une inconduite de partie pour son geste, est sorti de l'autobus où il s'était réfugié pour défendre sa version des faits.
«C'était une course pour la rondelle, a-t-il expliqué. Je savais qu'on était proches du banc, mais je n'ai pas vu la partition de la baie vitrée. Ce n'est pas mon style d'essayer de blesser. Je joue dur, mais c'était un geste accidentel.
«J'espère qu'il est correct.»
Dans le vestiaire du Canadien, les joueurs hésitaient à jeter la pierre à Chara.
«La mise en échec m'apparaissait un peu tardive, mais c'est un jeu tellement rapide, a dit Ryan White. Ces choses-là arrivent vite.»
Encore Eller
La scène a jeté la consternation dans le Centre Bell et a assombri la performance exemplaire du Canadien, qui n'aurait pu faire mieux pour chasser le souvenir du match précédent à Boston.
Lars Eller a présidé à cette victoire aux allures de rédemption en marquant les deux premiers buts de son équipe.
Lars Eller (au centre) a inscrit deux buts... (Photo: André Pichette, La Presse) - image 2.0
Lars Eller (au centre) a inscrit deux buts en première période.
Photo: André Pichette, La Presse
Les succès du trio qu'il forme avec Andrei Kostitsyn et Travis Moen ne cessent de se confirmer. Le jeune Danois a inscrit quatre buts et ajouté une mention d'aide à ses cinq derniers matchs. Quant à Kostitsyn, sa passe sur le deuxième but lui a permis de prolonger à sept sa séquence de matchs avec au moins un point.
«J'ai souvent dit qu'il y avait des hauts et des bas dans une saison et ce qui importe pour moi, c'est de terminer la saison en étant un meilleur joueur. Je suis dans cette direction-là», a indiqué Eller.
White donne le ton
C'était le 40e anniversaire du premier combat Ali-Frazier, mardi. Le Canadien ne prévoyait pas le souligner en jouant du poing, sauf que Ryan White en a décidé autrement dès la quatrième minute. Voyant que Johnny Boychuk avait voulu frapper P.K. Subban avec son genou, il n'a pas hésité à jeter les gants devant le défenseur des Bruins.
Déjà que Boychuk n'avait pas belle réputation dans le vestiaire du CH après la raclée qu'il a servie à Jaroslav Spacek à Boston...
«Johnny cherchait la grosse mise en échec et je tenais à passer le message qu'on ne se ferait pas rudoyer dans notre propre édifice, a convenu l'énergique ailier. J'avais l'opportunité de me porter à la défense d'un coéquipier alors je l'ai fait.»
Malgré leurs nombreuses punitions majeures, les Bruins étaient l'équipe ayant accordé le moins d'avantages numériques à l'adversaire (207) avant d'affronter le Canadien. Le Tricolore, lui, était la deuxième formation en ayant donné le plus (265).
Pourtant, c'est le Canadien qui a capitalisé sur ses chances en supériorité numérique grâce aux buts de Brian Gionta et James Wisniewski, qui ont ainsi mis le match hors de portée des visiteurs.
L'attaque à cinq du Tricolore vient de récolter huit buts en 21 supériorités numériques lors des six dernières rencontres.
À trois points du sommet
Claude Julien aimait bien parler des «petites choses» lorsqu'il dirigeait le Canadien. Et c'est en plein ce qu'il a vu de son ancienne équipe, mardi!
Le Tricolore a bloqué 35 tirs (contre neuf du côté des Bruins), les défenseurs ont systématiquement défait les surnombres des Bruins, et des attaquants comme Jeff Halpern, David Desharnais et Andrei Kostitsyn ont stoppé d'excellentes chances de marquer grâce à de beaux replis.
Milan Lucic a privé Carey Price d'un jeu blanc avec un peu moins de sept minutes à faire en troisième, mais ça n'a pas empêché Price de se hisser au premier rang des gardiens de la ligue avec 32 victoires cette saison.
En signant un cinquième gain consécutif, les hommes de Jacques Martin se sont par ailleurs approchés à trois points des Bruins et du premier rang de la section Nord-Est.
Ils joueront leur prochain match jeudi soir à St-Louis face aux Blues et Jaroslav Halak.
«C'est un match que j'attends depuis longtemps», a confié Lars Eller, qui n'aurait pu trouver son rythme de croisière à un meilleur moment.

Chara plaide l'innocence

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/chara-plaide-l-innocence-63660.html

(CKAC Sports) - Après avoir été expulsé de la rencontre pour son geste à l'endroit de Max Pacioretty, Zdeno Chara s'était réfugié dans l'autobus en attendant ses coéquipiers. Le capitaine des Bruins de Boston s'est finalement adressé aux médias, clamant qu'il n'a jamais eu l'intention de blesser le joueur du Canadien.
« Nous étions à la poursuite de la rondelle. J'ai tenté de l'écarter du jeu, mais malheureusement, au même moment où je l'ai poussé un peu, il s'est penché, a sauté et s'est frappé contre le bout de la baie vitrée. C'est vraiment malheureux », a-t-il affirmé à la station CJAD.

Je savais que nous étions près du banc, mais mon intention n'était pas de le frapper contre le poteau. Ce genre de situation se produit rapidement. Ce n'est pas mon style que de blesser les autres joueurs. Je joue avec robustesse, mais je n'ai jamais eu l'intention de blesser qui que ce soit. J'espère qu'il est correct », a-t-il ajouté.

Pour plus de détails, cliquez ici.

**Les extraits proviennent de CJAD**

Pacioretty mis K.-O. par Chara !!!!

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/pacioretty-mis-k.-o.-par-chara-63645.html

(CKAC Sports) - Le Canadien détenait une avance de 4-0 lorsque cette soirée, jusqu'ici parfaite pour les joueurs du Tricolore, a tourné au cauchemar. En fin de deuxième période du match face aux Bruins mardi soir, Zdeno Chara a frappé Max Pacioretty le long de la bande et la tête de l'attaquant du Canadien a violemment percuté la baie vitrée au but du banc. Pacioretty s'est écroulé sur la patinoire et ne bougeait plus.
Tout le personnel médical présent au Centre Bell s'est porté à la rescousse du joueur qui était inconscient. Il a été transporté à l'extérieur de la patinoire sur une civière. Il aurait ouvert les yeux et aurait échangé quelques mots avec les médecins présents. Il semblerait qu'il était en mesure de bouger tous ses membres, mais il a tout de même été transporté à l'hôpital, où il passera la nuit. C'est sans grande surprise qu'on lui a diagnostiqué une commotion cérébrale.

« J'ai revu le geste cinq fois. Si je fais un commentaire, ça va me coûter l'argent de mes enfants », a lancé le directeur général du Canadien, Pierre Gauthier.

« Vous avez vu le geste autant que moi. Il y a eu une pénalité majeure et je crois que ça démontre la gravité de l'incident. Quand tu vois une telle blessure, la Ligue doit prendre les choses en main. Ce n'est pas la première fois que ça arrive et la situation semble dégénérer. La Ligue a des responsabilités », a ajouté l'entraîneur-chef Jacques Martin.

Les arbitres ont mis fin à la période avec encore 15 secondes à écouler. Zdeno Chara a été expulsé de la rencontre pour son geste.

L'inquiétude était palpable sur le banc du Canadien lorsque Pacioretty était allongé, inerte, sur la patinoire. Les joueurs étaient très soulagés d'apprendre que leur coéquipier allait bien.

« Je n'ai pas bien vu le geste. J'ai vu que Pacioretty a poussé la rondelle, il a fait trois enjambées et il a ensuite été frappé », a souligné Carey Price.

« C'est le pire cauchemar d'un joueur de hockey. Nous étions inquiets et nous étions un peu apeurés aussi. Nous ne l'avons pas vu bouger. Nous sommes contents de savoir qu'il bouge et qu'il parle. Nous espérons le revoir très bientôt parmi nous », a affirmé Lars Eller.

Malgré la rivalité qui existe entre les deux équipes, Michael Cammalleri croit que les joueurs ont la responsabilité de contrôler leurs émotions.

« Nous sommes des professionnels et nous sommes tous humains. Le niveau d'émotions est très élevé pendant les matchs et parfois, ça éclate. Il faut s'assurer de se contrôler pour ne pas qu'il y ait de blessures. »