lundi 7 mars 2011

Lapierre le "chicken", Laviolette en furie et l'actualité

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Lundi, 07 Mars 2011
Par HOCKEY30.com

- Après Pierre McGuire, c'est au tour de PJ Stock de critiquer Maxim Lapierre. Le journaliste de CBC a affirmé que le Québécois avait de plus en plus la réputation d'un joueur peureux, qui insultait l'adversaire, mais qui s'enfuyait toujours quand venait le temps de jeter les gants.

- Un joueur a le droit d'être baveux. Mais s'il n'est pas capable de supporter ses paroles avec ses poings de temps en temps, il est normal qu'on le traite de "chicken" (expression employée par Stock).

- Stock a le droit d'être critique envers Lapierre. Lorsqu'il jouait dans la LNH, cette petite peste avait l'habitude de narguer ses adversaires, mais il jetait souvent les gants malgré sa petite taille.

- On en profite pour vous dire que Lapierre a joué 9:15 hier dans une victoire des Canucks 3-0 contre les Ducks. Le Québécois a été invisible...

- Alors que tout le monde voit les Rangers remporter le course pour l'obtention de Brad Richards cet été, le journaliste du New York Post, Larry Brooks, croit que ce n'est pas gagné d'avance. Les Stars n'ont pas dit leur dernier mot et les Kings comptent aussi offrir un contrat que Richards ne pourra refuser. Les Maple Leafs, quant à eux, prévoient soumettre une offre au clan Richards, mais tout indique que le centre ne veut pas jouer à Toronto.

- Peter Laviolette était tellement en furie hier après la défaite de 7-0 des Flyers contre les Rangers qu'il a brisé une vingtaine de bâtons de hockey dans le vestiaire. Oui, oui, UNE VINGTAINE! Les préposés à l'équipement ont dû l'arrêter tellement le coach était hors de contrôle.

- Laviolette fait peur lorsqu'il est fâché. C'est ce qu'on appelle un coach d'émotion. Différent de Jacques Martin n'est-ce pas?

- Steven Stamkos, joueur autonome avec compensation cet été, devrait signer une entente de 3-4 ans avec le Lightning de Tampa Bay dès que la saison prend fin.

- Drew Doughty, lui aussi joueur autonome avec compenation cet été, devrait signer une entente de la même durée avec les Kings à la fin de la saison.

- Les Hurricanes prévoient faire jouer Cam Ward à tous les matchs d'ici la fin de la saison. Espérons que Jacques Martin ne fasse pas de même avec Carey Price. Nous le répétons. Un gardien fatigué n'est jamais le même en séries éliminatoires...

L'effet Sopel ; Gill, le héros de l'ombre

http://monhockey.com/lnh/leffet_sopel_gill_le_heros_de_lombre/750b1da5



(CKAC Sports) - Si Carey Price a endossé le costume du sauveur depuis le début de la saison au sein du Canadien, Hal Gill est devenu cette semaine le héros obscur.
Lundi dernier, Gill présentait une fiche de 0 but et 6 passes en 59 matchs, séquence durant laquelle il avait maintenu un différentiel de moins-7.

Mais cette semaine, le #75 s'est improvisé des talents en attaque pour mener le Canadien à trois victoires en autant de rencontres. Jeudi, contre les Panthers (marque finale de 4-0), Gill a inscrit le but gagnant en première période, mettant ses coéquipiers sur le chemin d'un blanchissage. Il marquait alors son premier but en 100 matchs !

Samedi, il a récidivé face au Lightning, inscrivant à nouveau le premier but du match, d'un tir puissant de la pointe.

Au cours de cette semaine, Gill a maintenu une fiche de plus-4.

Héros providentiel, c'est aussi une expression que l'on pourrait employer concernant Brent Sopel.

Si le nouveau #55 n'a pas autant brillé sur la glace que son collègue défenseur, il s'est distingué d'une toute autre manière : en agissant comme porte-bonheur !

Sopel, un vétéran de 12 saisons dans la Ligue nationale, s'est amené avec toute son expérience dans le vestiaire du Canadien. Hasard ou coïncidence, son arrivée a amené une embellie du côté du Tricolore.

Avant l'arrivée de Sopel à Montréal, le Canadien se trouvait dans une mauvaise passe, ayant perdu sept de ses neuf derniers matchs. Mais depuis que l'Albertain s'est amené, le Canadien n'a plus perdu (4-0).

Au cours de cette séquence, les hommes de Jacques Martin ont marqué 15 buts et n'en ont alloué que 6.

Alors, y a-t-il un effet Brent Sopel ?

Price peut être fier de lui

http://sport.sympatico.ca/blogues/price_peut_etre_fier_de_lui/1a81b6e0


Price peut être fier de lui
Price peut être fier de lui

Une saison ne fait pas une carrière, mais le moment est venu d'accorder le mérite qui revient à Carey Price. En remettant sa carrière sur les rails, Price a donné raison à Pierre Gauthier de lui avoir fait confiance et, surtout, d'avoir pris l'audacieuse décision d'échanger Jaroslav Halak après ses prodiges dans les séries du printemps dernier.




Comme tout le monde, j'ai été renversé lorsque Gauthier a cédé Halak aux Blues de Saint Louis en retour de Lars Eller et Ian Schultz.

Pour tout dire, j'ai failli passer par-dessus bord du paquebot sur lequel je me trouvais dans la mer du Pacifique!

Je pensais que le directeur général du Canadien se donnerait jusqu'au milieu de la présente saison pour trancher. Gauthier estimait quant à lui que les deux jeunes gardiens ne pouvaient cohabiter plus longtemps.

Je n'ai pas condamné son choix car je n'avais pas lancé l'éponge avec Price. Il avait montré trop de belles choses à son arrivée dans l'organisation du Tricolore pour avoir perdu soudainement tous ses moyens.

Mes nombreuses années passées sur la couverture du hockey m'ont appris qu'il faut faire montre de patience avec les jeunes joueurs.

Price était toutefois arrivé à un carrefour important. Il devait remplir ses promesses.  Halak parti, le ballon lui revenait et il ne pouvait se permettre de l'échapper.

Price savait qu'il devait se prendre en main. En apprenant à se comporter comme un vrai professionnel, il s'est donné la chance de renouer avec le succès.

Comme les gardiens qui sont passés à Montréal depuis une quinzaine d'années, il s'affirme maintenant comme le joueur le plus utile à son équipe.

Le sort du Canadien repose en grande partie sur ses épaules.

Trophée Vézina? 

Mon confrère Benoît Brunet en fait son choix au trophée Vézina attribué au gardien par excellence de la Ligue nationale, titre décerné par les directeurs généraux du circuit.

Pourquoi pas?

Price peut prétendre à cet honneur, mais il n'est pas seul. Tim Thomas va recevoir plusieurs votes, et pour cause.

Après avoir connu, lui aussi, une saison désastreuse l'an dernier, le vétéran gardien des Bruins présente une moyenne de buts accordés inférieure à deux buts par match (1,95), et un formidable pourcentage d'arrêts de ,940!

Si vous voulez mon avis, c'est presque dans la poche pour Thomas. Ça n'enlève quand même rien au brio de Price.

Le temps se chargera de l'histoire

Depuis sa plus récente victoire contre les Panthers de la Floride, il reçoit quantité d'accolades.

Les passionnés de statistiques mêlent son nom aux grands gardiens qui ont marqué l'histoire du Canadien comme Jacques Plante et Ken Dryden.

Ça fait partie du jeu.

Price est le premier gardien de l'équipe depuis José Théodore en 2003-2004 à franchir le cap des 30 victoires en une saison. Il s'agit d'une première pour lui.

Le dernier gardien du Tricolore à avoir inscrit sept jeux blancs au cours d'une même saison avant lui fut Cristobal Huet, lors de la saison 2006-2007.

Aucun gardien ne s'est rendu à huit depuis 1976-77 alors que Ken Dryden en avait totalisé 10. C'était deux de plus que le nombre de défaites subies par le Canadien cette saison-là.

Il est trop tôt pour statuer sur la place que Price occupera dans l'histoire du Tricolore.

Le jeune homme est le premier à rejeter toutes comparaisons, mais il peut être fier de ce qu'il accomplit cette saison.

Il a réalisé qu'un athlète ne peut se fier uniquement à son talent pour connaître du succès.

«Le Canadien ne peut rivaliser avec les Bruins s'il joue aux «tapes-sur-la-gueule» - Bob Hartley

http://monhockey.com/les-canadiens/contentposting_ch/«le_canadien_ne_peut_rivaliser_avec_les_bruins_sil_joue_aux_«tapes-sur-la-gueule»_-_bob_hartley/e9a01dac

(CKAC Sports) - Lors du duel Bruins-Canadien en février dernier, en plus de l'emporter 8-6, on se souviendra que les Bruins avaient intimidé et brassé allègrement les petits joueurs du CH. Après la rencontre, Jacques Martin avait affirmé que le Canadien aurait la mémoire longue.
Écoutez plus haut les commentaires de Bob Hartley à l'émission Sports du lit, lundi matin.



«Ce sont des choses que tu te rappelles», avait prévenu Jacques Martin au terme de la rencontre du 9 février dernier.



Mais voilà que le prochain affrontement entre les deux équipes a lieu mardi soir au Centre Bell. Est-ce que le Canadien doit rappeler des «hommes forts» de sa filiale à Hamilton pour régler des comptes ou doit-il tout simplement se concentrer à remporter la partie en tenant compte de ses forces?



Selon Bob Hartley, si le Canadien veut remporter ce match, il devra faire preuve de discipline, profiter de son avantage numérique et espérer que son gardien Carey Price continue de briller.



«Même si Jacques Martin a déclaré en fin de match qu'ils (les Canadiens) allaient s'en souvenir, je pense que Jacques Martin va tout faire, aujourd'hui dans les médias, pour ne même pas aborder le sujet. Il va dévier la question, car le Canadien ne peut pas rivaliser avec les Bruins si on veut jouer aux «tapes-sur-la-gueule », a affirmé le coloré analyste sur les ondes de Sports du lit, lundi matin.



Même son de cloche du côté de l'ancien entraîneur Jacques Demers qui rappelle que le Canadien a déjà battu les Bruins à trois occasions cette saison et que même lors de la défaite du mois de février dernier, le Tricolore avait réussi à marquer six buts contre eux.



«Moi si j'étais encore entraîneur, je dirais ceci aux gars : nous, on va se servir de ce qui nous a permis de battre les Bruins par le passé. On va se servir de notre rapidité, de (l'efficacité) notre jeu de puissance et l'arme numéro un de toute l'équipe, c'est Carey Price», soutient Jacques Demers.



Du renfort de Hamilton?

Plusieurs observateurs espèrent que Pierre Gauthier rappellera certains hommes forts des mineures spécifiquement pour ce match, notamment l'ailier gauche de 6'3'', Jimmy Bonneau. Mais selon Jacques Demers, si le Canadien opte pour cette stratégie, il va envoyer un message aux Bruins qu'il ne veut pas jouer au hockey, mais qu'il veut plutôt se battre.



«Ils ne gagneront pas, même en rappelant Bonneau ou le défenseur Alex Henry. Les Bruins sont équipés pour aller à la guerre à ce niveau-là », affirme Jacques Demers qui croit tout de même que l'ajout de Paul Mara dans l'alignement pourrait être bénéfique pour le CH.



Et si les Bruins optent pour le brasse-camarade?

Si les Bruins adoptent les mêmes tactiques qui leur ont permis de vaincre le Canadien lors du dernier match, que devrait faire l'équipe de Jacques Martin? Tendre l'autre joue?



«Le but premier du Canadien, c'est de remporter des victoires pour se rapprocher le plus possible de la quatrième place et du même coup, éviter d'affronter les Bruins de Boston ou les Flyers de Philadelphie en séries. Même Pierre Gauthier l'a dit à la fin de la période des échanges : ''on n'a pas une grosse équipe, on n'a pas une équipe robuste.'' Et là-dessus, il ne nous a rien appris. Tout le monde est au courant de ça», explique Hartley qui précise toutefois que le Canadien n'est pas la seule équipe de la LNH à être trop frêle pour affronter les Bruins ou les Flyers.



Sopel et Mara à la rescousse?

«Paul Mara va aller à la guerre, il n'y a aucun doute, de dire Hartley. Mais il n'est pas dans la classe des Thornton, Lucic ou Chara. Sopel, c'est pas un gars qui est robuste, c'est pas un tough. Il tue les pénalités. Il a peut-être un brin plus de robustesse que Hal Gill, il va jeter les gants s'il faut, mais je ne pense pas que le Canadien ait été le chercher pour la robustesse.»

Aujourd'hui chez le Canadien | Top Liens | En vrac

http://www.danslescoulisses.com/site/sources/dlc/1001-aujourdhui-chez-le-canadien-top-liens-en-vrac.html

Lundi, 07 Mars 2011 09:10
Bon lundi matin à tous! Nettoyez vos lunettes et servez-vous un bon café chaud car il y a du stock au menu, ce matin!

AUJOURD’HUI CHEZ LE CANADIENLes joueurs des Bruins seront les visiteurs au Centre Bell, demain soir. Ces derniers ont récolté 15 points à leurs 8 derniers matchs (possibilité de 16). Sont-ils dus pour en perdre une cependant?

Ce sera le seul match du Tricolore à domicile, cette semaine, alors que l’équipe affrontera les Blues à St-Louis, jeudi et les Penguins à Pittsburgh, samedi.

Jacques Martin a convié ses troupes à Brossard, en fin d’avant-midi aujourd’hui. J'ai hâte de voir si White et Mara prendront les places de Weber et Pyatt, en vue de l'affrontement physique de demain soir...

Scott Gomez représente le plus beau coup de Bob Gainey, à l’été 2009… C’est du moins ce qu’en pense l’équipe de CJAD : LIEN

Hal Gill bénéficie de l’ajout de Sopel, à la formation du CH : LIEN

Qui serait la compagne idéale pour défiler sur le tapis rouge, selon les joueurs du Canadien? Leur mère? LIEN

Les Bulldogs ont battu les Marlies en prolongation hier soir, pour prendre leur revanche face à cette équipe qui les avait blanchis la veille.

Nigel Dawes suit les traces de Dustin Boyd : Après avoir rempli le filet lors des premiers matchs qu’il a disputés avec l’équipe, le voilà qui a ajouté 2 mentions d’assistance à sa fiche, hier.

Puisqu’il est question des Bulldogs, les 2 Randy pourraient-ils prendre la place de Capitaine Kirk et Perry Pearn, la saison prochaine? Reposez-moi la question au mois de juin ou juillet prochain!

TOP LIENS1. Jason Demers a frappé un juge de ligne samedi soir, lors d’une bagarre avec Steve Ott. Vous en conviendrez que la stratégie de Demers devait être de frapper sans arrêt… Le juge de ligne n’étant même pas près de Ott! À noter que le défenseur des Sharks n’a pas été puni ni suspendu pour ce geste.

Semaine émotive à venir pour le CH

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/34568-canadien-emotions-semaine
Écrit par Jonathan Bernier   
Dimanche, 06 mars 2011 12:35
Mise à jour le Dimanche, 06 mars 2011 16:18
Fort d’une séquence de quatre victoires à ses cinq derniers matchs, le Canadien amorce une semaine qui risque d’être fertile en émotions.

Au cours des sept prochains jours, le Tricolore accueillera d’abord les Bruins mardi, avant de rendre visite aux Blues jeudi et aux Penguins samedi.

La visite des Bruins marquera le premier affrontement entre les deux formations depuis les disgracieux événements du 9 février. On se rappellera que les hommes forts des Bruins avaient fait un mauvais parti aux joueurs du Canadien.

Plusieurs avaient d’ailleurs terminé la rencontre avec le visage tuméfié. Un total de 182 minutes de punition avaient été décerné au cours de ce match où même Carey Price et Tim Thomas en étaient venus aux coups.

« Va falloir qu’on se mette du foil », a lancé Price sur les ondes de CKAC au terme de la victoire à Tampa Bay.

Le gardien du Canadien faisait bien sûr référence à la célèbre citation des frères Hanson dans le film Slap Shot.

En plus d’être capable de se débrouiller au bout du poing, la troupe de Claude
Julien sait jouer au hockey. Sa séquence de sept gains consécutifs, avant le revers subi en prolongation samedi, lui a permis de garder le Canadien à distance. Les Bruins ont toujours cinq points de priorité sur leurs éternels rivaux au sommet de la division Nord-Est.
Carey Price et Tim Thomas en sont venus aux coups lors du dernier match entre le Canadien et les Bruins. Photo Reuters

Un rendez-vous manqué ?

On l’attendait depuis l’annonce de la transaction avec les Blues, il se pourrait que l’on doive s’en passer. Le seul duel de la saison entre Jaroslav Halak et Carey Price pourrait ne pas avoir lieu.

Blessé à la main droite lors d’un entraînement, Halak n’a participé à aucun match des siens depuis le 14 février.

Après un début de saison du tonnerre au cours duquel il a remporté huit de ses 10 premiers départs, le Slovaque a connu une baisse de régime.

Tant et si bien qu’il affiche présentement un dossier de 19 gains contre 17 revers et 10 revers en bris d’égalité en 43 sorties. Il montre une moyenne de buts alloués de 2,63 et un taux d’efficacité de ,907.

Avec 11 points de retard sur la huitième place, Saint Louis est menacé de rater les séries éliminatoires pour la cinquième fois en six saisons.

Pendant ce temps, Price connaît la saison de sa carrière. Ses 31 victoires lui confèrent le premier rang de la LNH, ex aequo avec Jimmy Howard, des Red Wings, dans chacune de ces colonnes. Ses sept jeux blancs, sa moyenne de buts alloués de 2,34 et son taux d’efficacité de ,923 sont ses meilleurs depuis son entrée dans le circuit Bettman.

Une équipe décimée

Le Canadien complétera sa semaine à Pittsburgh, où il affrontera une équipe amochée. Sans les services de Sidney Crosby depuis le 6 janvier et Evgeni Malkin qui n’a disputé qu’un match depuis le 20 janvier, la troupe de Dan Bylsma est méconnaissable.

Les Penguins ont baissé pavillon dans 10 de leur 14 derniers matchs. Malgré tout, ils n’accusent que deux points de retard sur les Flyers et le premier rang de l’Association de l’Est.

Une situation rendue possible grâce à des séquences de 15 gains en 17 matchs (du 6 novembre au 11 décembre) et de 8 victoires en 9 rencontres (du 12 janvier au 4 février).

Toiture qui coule et appels d’offres…

http://ruefrontenac.com/mleclerc/34570-chronique-leclerc-gorges

La chronique de Martin Leclerc
Dimanche, 06 mars 2011 14:08

Je nous revois tous, au début janvier. Monté sur une petite boîte devant son casier pour que tous les journalistes et cameramen puissent le voir, Josh
Gorges expliquait qu’il allait devoir subir une intervention chirurgicale à un genou et que sa saison était terminée. Et il répétait à quel point cela était difficile pour lui.

À cette époque, Andrei Markov avait déjà été renvoyé à la clinique (pour les mêmes raisons que Gorges) après avoir disputé sept rencontres seulement. Et nous nous disions tous que le Canadien venait de perdre ses deux principaux piliers, ses deux éléments les plus stables, et qu’une participation aux séries éliminatoires devenait un objectif hautement hypothétique.

Avec le courageux et efficace Gorges dans l’alignement, le Canadien avait récolté 39 points en 36 rencontre (18-15-3). Depuis que la défense du Canadien a perdu cette « force stabilisatrice », l’équipe a récolté 37 points en 30 matchs (16-9-5) ! Elle accorde un but de plus à tous les deux ou trois matchs, mais elle amasse plus de points au classement.

Les habitués de cette chronique savent que je ne porte pas de pompons aux couleurs du CH pour la rédiger. Mais ce qui se passe à la ligne bleue de cette formation depuis le début de la saison est plutôt impressionnant. Pour ne pas dire intrigant.

Regarnir une brigade défensive dans la LNH est-il un exercice plus facile qu’on ne le croit ? Les véritables piliers du groupe de défenseurs du Canadien avaient-ils été mal identifiés ? Le groupe d’entraîneurs, Perry Pearn en tête, est-il en train de réaliser des miracles avec les moyens du bord ?

Quand Pierre Gauthier raconte qu’il s’est affairé à réparer un toit qui coulait cette année, on se rend compte que les sous-contractants ont été nombreux.
Pas moins de 13 défenseurs ont endossé l’uniforme depuis octobre dernier, et quatre seulement ont disputé environ 90 % des matchs de l’équipe : Roman Hamrlik, Jaroslav Spacek (blessé à un genou, ce dernier sera absent jusqu’aux séries éliminatoires), Hal Gill et P.K. Subban.

On parle de deux défenseurs de 37 ans, d’un défenseur de 36 ans qui est l’un des plus lents patineurs de la LNH et d’une recrue. Ce plan d’affaires n’aurait probablement pas convaincu grand monde avant le début de la saison.

Pour boucher les trous, Pierre Gauthier et Jacques Martin ont fait appel jusqu’ici à une recrue (Yannick Weber) et quatre vétérans (Alexandre Picard, James Wisniewski, Paul Mara et Brent Sopel) qui ont porté les couleurs de 21 formations de la LNH. Et cela ne fait qu’ajouter au mérite du curieux « Big Four » du CH.

Les saisons sont longues, et il ne serait pas surprenant que les « vieux » arrières de l’équipe manquent d’énergie quelque part en avril. Mais il faut avouer qu’ils ont été impressionnants jusqu’ici.

Même chose pour les entraîneurs. Le CH n’a pas été aussi handicapé par les blessures qu’il ne l’avait été au cours des deux saisons précédentes. Mais n’empêche. On parle d’une équipe défensive qui a vu des défenseurs importants tomber au combat. Et comme le lapin d’Energizer, elle marche encore !

Une bien drôle de loi

Dans un autre ordre d’idées, saviez-vous que la Ville de Lévis, dans la région de Québec, publie ces temps-ci un appel d’offres « pour l’entretien ménager de certains bâtiments municipaux » ?

Quel est le rapport avec le monde du sport ? Eh ! bien, cette semaine, à la suite de la conclusion d’une entente de partenariat entre la Ville de Québec et Quebecor pour la gestion et l’exploitation du futur amphithéâtre payé par les contribuables, quelques lecteurs m’ont adressé des questions fort pertinentes.

Par exemple, certains se demandaient comment le contrat de gestion d’un amphithéâtre qui coûtera 400 millions de dollars aux contribuables (on parle d’une entente de 25 ans comportant des frais de loyer et des engagements de plus de 100 millions de dollars) ait pu être conclu un samedi soir derrière des portes closes en échappant à tout processus d’appel d’offres.

Pourquoi la Loi sur les cités et les villes oblige-t-elle Lévis, Drummondville ou Sainte-Annne-des-Plaines à faire un appel d’offres quand elles veulent conclure une entente de 100 000 $ pour faire entretenir les patinoires extérieures de leurs parcs ou un contrat de 800 000 $ pour faire l’entretien ménager de leurs bibliothèques ? Et comment Québec peut-elle octroyer un contrat d’une telle importance sans que l’on puisse savoir quelles étaient les offres formulées par les autres grandes entreprises (le maire Labeaume a dit qu’elles étaient six ou sept) intéressées par ce contrat ?

J’ai fait quelques appels auprès de grands cabinets d’avocats. Voici ce qu’on nous dit :

« Pour ce qui est de l’entente avec Quebecor, il s’agit d’un contrat selon lequel Quebecor paie pour louer les lieux, les exploiter et acquérir les droits quant au nom des futures installations. Il s’agit donc d’un contrat en vertu duquel Quebecor paie la Ville. La Ville ne verse aucun montant à Quebecor.

Les dispositions de la Loi sur les cités et villes quant aux appels d’offres ne visent que les cas où les villes effectuent une dépense. Par exemple, acheter un camion ou construire un bâtiment. En revanche, une Ville peut vendre un terrain lui appartenant sans aller en appel d’offres. Elle peut louer à un tiers un local dans un immeuble appartenant à la Ville sans aller en appel d’offres (par exemple, louer la concession du resto de l’aréna municipal).
Évidemment, rien n’empêche une Ville de demander des soumissions même si elle n’a pas l'obligation légale de le faire. »
Sur 25 ans, cette entente avec Québec pourrait facilement permettre à
Quebecor d’engranger des revenus surpassant le milliard de dollars. Et rien dans la loi québécoise ne permet de superviser l’octroi de tels contrats ! Ça fait penser aux droits d’exploitation du pétrole de l’île d’Anticosti, qui ont été cédés à une entreprise privée dans le plus grand secret. On parle quand même de 30 à 70 milliards de barils de pétrole…

Rien, donc, n’oblige la Ville de Québec à faire preuve de transparence. Mais dormons en paix, les petits entrepreneurs qui arrosent les patinoires extérieures, eux, sont étroitement surveillés.

Cohésion retrouvée - Les unités spéciales vont mieux

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110307-012742.html


 
Premier commandement du Grand Livre de Jacques Martin : les unités spéciales font la différence dans un match.
 
L’entraîneur du Canadien y revient toujours et martèle à ses joueurs cette vérité fondamentale match après match.
 
C’est particulièrement vrai quand il parle de l’efficacité du désavantage numérique.
 
Quand les joueurs montréalais oublient les préceptes de leur entraîneur, ils subissent les conséquences de leur indiscipline.
 
Ça s’est produit à la fin de leur voyage dans l’Ouest, lorsque l’unité spéciale montréalaise a accordé 7 buts en 17 occasions aux Flames, aux Canucks et aux Maple Leafs.
 
Quand ils s’appliquent, ils peuvent toutefois être d’une redoutable efficacité.
 
En exerçant une pression constante sur l’attaque massive adverse, ils parviennent à tuer toutes les menaces dans l’oeuf.
 
Ça s’est produit à répétition lors de la première séquence de quatre victoires du Tricolore cette saison.
 
Contre les Hurricanes, les Thrashers, les Panthers et le Lightning, le désavantage numérique montréalais a accordé un seul but en 18 occasions.
 
Grâce à cette cohésion retrouvée, l’unité spéciale avait neutralisé les attaques massives adverses pendant 11 périodes avant que l’attaquant Dominic Moore ne déjoue le gardien Carey Price en deuxième période, samedi, contre le Lightning.
 
« Nos unités spéciales ont fait du bon travail pendant le voyage », a expliqué Jacques Martin, samedi, après la victoire des siens à Tampa.
 
Un excellent duo
 
Bon signe à l’aube des séries éliminatoires, les défenseurs Hal Gill et P. K. Subban forment un excellent duo en désavantage numérique.
 
Encore une fois, Jacques Martin a utilisé les deux joueurs à profusion samedi contre le Lightning. Joueurs les plus utilisés du Tricolore, Gill et Subban ont passé plus de 23 minutes sur la patinoire, incluant plus de 5 minutes en désavantage numérique. Et ils n’ont pas été pris en défaut depuis quatre matchs.
 
Quand l’attaque massive du Lightning a finalement marqué samedi, le duo composé de Yannick Weber et Brent Sopel était sur la glace.
Lentement, le vétéran Gill poursuit l’apprentissage du talentueux Subban. Sous son aile, la recrue devient lentement un spécialiste du jeu à court d’un homme.
 
Jacques Martin se paie même le luxe d’utiliser un peu moins son jeune défenseur lors de l’attaque massive montréalaise.
 
Dans les quatre derniers matchs, P. K. Subban a joué à peine trois minutes en avantage numérique.
 
Le Canadien n’a pas semblé trop en souffrir contre le Lightning puisqu’il a marqué deux buts grâce à son attaque massive.
 
Après son inquiétante torpeur lors de son voyage dans l’Ouest, l’attaque massive montréalaise a marqué 4 buts en 10 occasions dans les 4 derniers matchs.
 
Avec ses unités spéciales qui vont mieux, Jacques Martin n’a pas tort d’envisager la fin du calendrier avec optimisme.

 
En dépit de ses ratés occasionnels, le désavantage numérique montréalais demeure un des plus efficaces dans la LNH. Il affiche un taux d’efficacité de 83,8 % et se place au huitième rang des formations de la LNH.

L’attaque massive montréalaise présente un taux de réussite de presque 20 %. Elle a inscrit 47 buts en 236 occasions. C’est la huitième attaque à cinq de la LNH.

Lightning: Roloson et Brewer n'ont pas tout réglé

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/07/01-4376756-lightning-roloson-et-brewer-nont-pas-tout-regle.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_hockey_194509_section_POS3


(Tampa) Vincent Lecavalier et ses coéquipiers du Lightning louangeaient Dwayne Roloson et Eric Brewer quelques heures avant leur duel contre le Canadien. Acquis en cours de saison par le DG Steve Yzerman, les vétérans gardien et défenseur colmataient des brèches importantes, donnant ainsi une nouvelle dimension au Lightning qui sera de retour en séries après une absence de trois longues années.

Roloson et Brewer devront toutefois être meilleurs qu'ils ne l'ont été samedi si le Lightning tient à faire bonne figure en séries au lieu de simplement y accéder.

Pendant que Carey Price multipliait les arrêts (43) à l'autre bout de la patinoire, Roloson s'est montré généreux en concédant quatre buts sur 23 tirs pour aider le Canadien à l'emporter 4-2. Roloson a fait cadeau du premier but du Tricolore en laissant un tir de la ligne bleue de Hal Gill lui filer entre les jambières. Sur le quatrième du Tricolore, un but qui minait les chances de remontée des «Bolts», Roloson a défié Scott Gomez en sortant 10 pieds devant son but. Gomez, dont le tir n'a rien à voir avec celui d'Alexander Ovechkin et qui fait des passes 99 fois sur 100 en pareille circonstance, a simplement remis la rondelle à Max Pacioretty qui a tiré sur réception dans une cage déserte.

Roloson a eu un impact positif immédiat lorsqu'il est arrivé à Tampa. Il a signé un blanchissage dès sa première partie et en a ajouté deux depuis. Il affiche 12 victoires en 21 matchs (12-8-1) disputés dans l'uniforme du Lightning. Mais le plus vieux gardien de la LNH à 40 ans gaspille des kilowatts d'énergie en mouvements inutiles. Il a aussi offert des retours coûteux samedi face au Canadien. Rien pour convaincre les preneurs de paris de la valeur réelle du Lightning en vue des séries.

Quant à Brewer, il s'est fait discret avec un seul tir au but et une perte de rondelle au cours de ses 24 présences totalisant près de 20 minutes de jeu. Ses quatre mises en échec ont donné raison à Vincent Lecavalier, qui voit en ce «pan de mur» le nouvel ancrage de la défense de son équipe, et un parrain de premier plan pour Viktor Hedman qui a été le défenseur le plus utilisé (22: 28) samedi par Tampa. Mais la défense du Lightning est encore suspecte.
Imputer le blâme du revers aux mains du Canadien à Roloson et Brewer serait toutefois injuste. Car dans l'ensemble, le Lightning n'a pas offert la performance que les partisans attendaient de leurs favoris de retour au Forum après des défaites consécutives de 2-1 encaissées au New Jersey et à Boston.

Une période bousillée

L'entraîneur-chef Guy Boucher s'attendait lui aussi à beaucoup mieux. «Ce lent départ ne m'a pas seulement surpris, il m'a renversé. Contre Boston et New Jersey, nos gars ont tout donné. Ils étaient beaucoup plus intenses et affamés que nous en première. Nous avons attaqué avec force lors des 40 dernières périodes, mais nous en avions gaspillé une complète», a dit Boucher.

«Carey Price a été très bon, mais il faut capitaliser sur nos occasions. On a perdu par deux buts. Difficile donc d'être satisfaits. Mais quand tous les joueurs de cette équipe offrent un effort soutenu du début à la fin de la partie, nous formons une bien meilleure équipe que celle que vous avez vu jouer ce soir», a ajouté Martin St-Louis qui, avec son jeune et talentueux joueur de centre Steven Stamkos, a été blanchi de la feuille de pointage pour une rare fois cette année.

Pendant que le Canadien profitait d'un congé à son retour à Montréal après une tournée parfaite dans le sud des États-Unis, le Lightning était à l'entraînement hier. Boucher préparait sa troupe en vue de l'affrontement crucial de ce soir alors que les Capitals de Washington feront escale au Forum.

Bulletin du CH: une semaine où les cancres sont rares

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/06/01-4376632-encore-39-jours-et-241-matchs-de-suspense.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_canadien_427188_section_POS1

Au cours de cette semaine faste, le meilleur trio a été celui de Max Pacioretty (3-1=3 plus 5), Brian Gionta (1-3=4 plus 5) et Scott Gomez (0-2=2 plus 4). Cette ligne a amassé quatre buts et fourni six passes tout en présentant un cumulatif de plus 14.


Tout au long de la semaine, que ce soit à Atlanta (3-1), en Floride (4-0) ou même à Tampa (4-2), le Canadien a été à son meilleur en première période ce qui lui a permis de se donner une avance dans tous les matchs.

Par la suite, les hommes de Jacques Martin ont placé leur sort entre les mains du meilleur joueur de l'équipe, Carey Price. Ce dernier ne leur a pas fait faux bond puisqu'il a arrêté 113 des 116 rondelles dirigées vers son filet pour un pourcentage d'efficacité de .974.

Avec un tel gardien, on comprendra que le Canadien a gagné la bataille des unités spéciales en écoulant 13 des 14 infériorités numériques, accordant un seul but en 24:14 minutes en désavantage, incluant 91 secondes à court de deux hommes contre le Lightning.

Dans cette phase du jeu, on dit toujours que le gardien est le joueur le plus important. Or, on ne doit pas passer sous silence le travail de P.K. Subban et Hal Gill qui n'ont rien concédé en désavantage.

D'ailleurs, Gill est notre deuxième de classe cette semaine. On n'a plus à vanter son travail en défensive. Lors de ce voyage, il a mis fin à une disette de 100 matches sans marquer en déjouant Tomas Vokoun en Floride. Il doit avoir aimé la sensation, puisqu'il a récidivé à Tampa. Le tandem Gill (+4) et Subban (+2) a terminé la semaine avec un rendement de plus 6.

Le duo James Wisniewski (+3) et Roman Hamrlik (+2) a également offert du jeu solide. Si vous jetez un coup d'oeil au temps d'utilisation, vous serez peut-être surpris de voir qu'ils ont été les arrières les plus sollicités par Jacques Martin.

L'autre paire d'arrières a varié à chacun des matches puisque Brent Sopel (+1) a travaillé avec des partenaires différents. Dans le match le plus robuste, Paul
Mara a offert une belle prestation à Atlanta où il a joué avec efficacité en désavantage. Alexandre Picard a eu droit au match le plus facile contre les
Panthers et il n'a pas raté son retour. Quant à Yannick Weber, il a récolté la pire note des trois partenaires de Sopel. Mais il faut souligner qu'il a affronté la meilleure des trois équipes sur ce voyage.

Le réveil de Gomez

Au cours de cette semaine faste, le meilleur trio a été celui de Max Pacioretty (3-1=3 +5), Brian Gionta (1-3=4 +5) et Scott Gomez (0-2=2 +4). Cette ligne a amassé quatre buts et fourni six passes tout en présentant un cumulatif de +14.

Pacioretty a impressionné par son intensité à attaquer le filet ainsi qu'à gagner ses batailles individuelles. Gionta a mis à profit sa vitesse et il a bien travaillé en désavantage. Quant à Gomez, il a finalement justifié la confiance et surtout la patience de son entraîneur.

L'autre trio productif a certes été celui de Lars Eller (1-1=2 +1), Andrei Kostitsyn (1-3=4 +2) et Travis Moen (0-2=2 +1) pour un cumulatif de deux buts, six passes et un rendement de +4.

En attaque, la clé a certes été le réveil de Kostitsyn. Dans son cas, on sait qu'il connaîtra des périodes fastes entourées de disettes. Il faut vivre avec ses humeurs. Quant à Moen, il fait du travail honnête. Contrairement à Kostitsyn, il a rarement des creux de vagues, mais les explosions offensives sont aussi rares.

Dans le cas d'Eller, il a connu sa meilleure semaine de la saison avec du jeu solide. Martin s'est même permis de l'employer fréquemment contre Vincent
Lecavalier à Tampa. Le Danois nagerait en eaux profondes. Lecavalier en a même profité pour marquer un but. Dans l'ensemble, toutefois, cela a été une belle expérience.

Le troisième trio le plus productif a été celui de David Desharnais (2-1=3 +1),
Benoit Pouliot (0-1=1 +1) et Tom Pyatt ou Ryan White. Dans le cas de Desharnais on comprend pourquoi Pacioretty avait déclaré qu'il était le meilleur fabricant de jeu avec lequel il avait eu la chance de jouer.

Dans le cas de Pouliot, cela demeure une énigme. Il devrait regarder attentivement le travail de Pacioretty. Cela représente l'exemple à suivre pour lui. Quant aux deux autres, on ne peut pas dire qu'ils provoquent trop d'étincelles.

Non, non, on n'a pas oublié l'autre trio, celui de Tomas Plekanec (0-2=2), Michael Cammalleri (-1) et Jeff Halpern. Mis à part, leur travail en désavantage, on doit parler d'une mauvaise semaine. Ils ont été discrets, trop discrets. Toutefois, quand l'équipe gagne trois fois sur trois, cela passe mieux!
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LE BULLETIN DU 6 MARS
NOMS - NOTE - TEMPS - MATCHES
1-Carey Price            9,2    60:00    3
2-Hal Gill            7,9    21:32    3
3-Brian Gionta                7,7    18:41    3
Max Pacioretty        7,7    15:43    3
5-PK Subban            7,6    21:47    3
Scott Gomez            7,6    19:20    3
7-Andrei Kostitsyn        7,4    14:01    3
8-James Wisniewski        7,2    22:05    3
Paul Mara            7,2    14:52    1
10-Tomas Plekanec        7,1    18:33    3
Lars Eller          7,1    11:54  3
David Desharnais        7,1    10:53  3
13-Travis Moen          7,0    14:37    3
14-Roman Hamrlik        6,9    22:09    3
15-Brent Sopel                 6,8    15:28  3
Benoit Pouliot        6,8     8:50    3
Tom Pyatt            6,8     9:24    2
Alexandre Picard            6,8    17:57  1
19-Michael Cammalleri        6,7    17:35    3
Ryan White                  6,7     8:08  1
21-Jeff Halpern            6,6    14:42    3
Yannick Weber        6,6    10:28    1
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LE BULLETIN GLOBAL (20 SEMAINES)
NOMS - NOTE - TEMPS - MATCHES
1-Carey Price        7,8    59:19    58
2-Tomas Plekanec    7,7    20:32    65
3-Brian Gionta            7,4    19:28    66
4-PK Subban        7,3    22:04    61
Josh Gorges        7,3    21:10    36
6-Max Pacioretty    7,2    16:03    36
7-Roman Hamrlik    7,1    22:13    63
Hal Gill        7,1    19:48    61  
Michael Cammalleri    7,1    18:05    51
10-Scott Gomez        7,0    18:22    64
Jaroslav Spacek    7,0    19:17    57
James Wisniewski    7,0    22:24  27
David Desharnais    7,0    12:08  27
14-Andrei Kostitsyn    6,9    15:35    65
Jeff Halpern        6,9    12:44  64
Mathieu Darche      6,9    11:06  51
17-Travis Moen        6,8    12:46    65
Benoit Pouliot    6,8    11:49    63
Maxim Lapierre    6,8    11:41    38
20-Tom Pyatt       6,7    10:52    51
Alexandre Picard    6,7    16:19  36
22-Yannick Weber    6,6    17:11    35
23-Lars Eller          6,5    10:45  61
NB: Seuls les joueurs ayant disputé un minimum de 17 matches sont inclus dans le bulletin.

Encore 39 jours et 241 matchs de suspense

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/06/01-4376632-encore-39-jours-et-241-matchs-de-suspense.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_canadien_427188_section_POS1



(Tampa) Rentré triomphant de Tampa Bay où il a complété, samedi, avec sa victoire de 4-2 aux dépens du Lightning, le balayage de sa virée dans le sud des États-Unis, le Canadien a bonne mine aujourd'hui.

Bien meilleure mine que le 10 février dernier. Au lendemain de sa défaite de 8-6 et des raclées encaissées aux poings des Bruins, à Boston, le Tricolore s'était fait surprendre par les pôvres Islanders à son retour au Centre Bell. Ces revers et les quelques autres qui les ont suivis ont ravivé les doutes.

Mais voilà! Après s'être offert des victoires contre Vancouver et Tampa et évité de gaspiller des points à Atlanta et Sunrise comme il l'avait bêtement fait lors de la dernière visite des Maple Leafs, à Montréal, le
Canadien pourra prouver qu'il est d'équerre pour les séries en tenant tête aux Bruins mardi.

Jacques Martin n'a pas le personnel pour rivaliser aux poings avec les Bruins.
Ça non!

Mais avec un Carey Price au sommet de son art, avec un bel équilibre au sein des quatre trios, une attaque à cinq qui a marqué deux fois en trois occasions samedi, à Tampa, six fois en 16 occasions lors des cinq derniers matchs (37,5%) et une défensive honnête, le Canadien, avec une victoire, mousserait à neuf gains sa fiche aux dépens des Bruins lors des 11 derniers duels entre ces deux grands rivaux.

Et s'il perd?

Les doutes renaîtront. Comme d'habitude.

Et s'il se fait sortir de la patinoire comme ce fut le cas à Boston il y a près d'un mois déjà? Les doutes se transformeront en brise de panique.
Comme d'habitude.

Avec 16 matchs à disputer, il faudra alors rappeler aux partisans les plus nerveux que le Canadien, après 66 rencontres, affiche cinq victoires et 11 points de plus que l'an dernier. Sans Markov, Gorges et Spacek.

En bonne position

Bien installé au sixième rang de l'Association, le Canadien ne peut toutefois s'asseoir sur cette simple statistique et prétendre qu'il franchira les deux premières rondes encore cette année.

Mais de sa sixième place, il est en mesure de voir les coups venir de l'arrière et de voir piquer du nez des adversaires qui le devancent. Pour l'instant...
Avec encore 39 jours à écouler et 241 matchs à disputer, la saison régulière est loin, très loin d'être terminée. D'un lundi à l'autre, d'une journée à l'autre, d'une période à l'autre le classement sera chambardé.

Tenez: si les séries s'étaient mises en branle dimanche midi, le Canadien aurait croisé le Lightning en première ronde.

À 19h35, Washington est devenu l'adversaire du Tricolore en raison de sa victoire en prolongation de 3-2 aux dépens des Panthers de la Floride.

Une victoire qui a fait glisser le Lightning de la 3e à la 5e place. Et s'il fallait que la troupe de Guy Boucher encaisse un quatrième revers de suite lundi, alors que les Caps les visiteront au Forum, le Canadien pourrait à son tour bientôt passer devant.

Montagnes russes

Des blessures, des passages à vide, des éclosions offensives, des tas de choses entraineront des fluctuations au classement d'ici dimanche le 10 avril.

Même les Flyers de Philadelphie, à qui bon nombre d'observateurs concèdent depuis longtemps le premier rang et le titre de favoris pour se rendre en grande finale une deuxième année de suite, battent de l'aile.
Écrasés 7-0 par les Rangers de New York qui avaient bien besoin de cette victoire pour souffler un peu, les Flyers viennent d'en perdre quatre de suite. Soudainement, les doutes reliés à leurs gardiens refont surface...

Des doutes du genre se succéderont jusqu'au 10 avril.

Si l'on peut prédire sans le moindre risque que le 1230e et dernier match de la saison, un duel opposant les Oilers d'Edmonton et l'Avalanche, au Colorado, n'aura aucune répercussion sur le tableau des séries, il en va tout autrement des cinq autres matchs au programme.

Les Devils, qui ont poursuivi dimanche leur ascension magistrale au classement avec une 20e victoire (20-2-2) à leurs 24 derniers matchs, pourraient accéder aux séries en battant les Bruins. Un exploit qui assurerait Jacques Lemaire d'un troisième titre d'entraîneur-chef de l'année.

Dallas et Minnesota pourraient se sortir des séries avec un revers ou y accéder avec une victoire. L'issue des matchs Pittsburgh-Atlanta et Detroit-Chicago sera tout aussi importante. Même un point accordé en marge d'une défaite en fusillade ou en prolongation pourrait envoyer une équipe en vacances, une autre en séries.

Tout, vraiment tout, pourrait arriver d'ici là.

Même l'exclusion du Canadien!

Vers un troisième Jack Adams pour Jacques Lemaire

http://blogues.cyberpresse.ca/gagnon/2011/03/07/vers-un-troisieme-jack-adams-pour-jacques-lemaire/

Jamais encore depuis que le titre d’entraîneur de l’année a été créé, en 1974, n’a-t-on remis le trophée Jack Adams à l’entraîneur d’une équipe qui ne s’est pas rendu en séries éliminatoires.
 

Sa victoire, en fusillade, dimanche, aux dépens des Islanders à Uniondale, était la 20e de son équipe en 24 matchs. Mieux, les Devils ont récolté des points dans 22 de ces 24 parties (20-2-2).
Et c’est un peu normal.

Mais à cause de Jacques Lemaire et du renversement de situation complet qu’il a orchestré depuis qu’il a repris le contrôle d’une équipe en pleine dérive au New Jersey, on pourrait vivre une première cette année.
Lemaire a hérité des Devils le 23 décembre dernier. Ils étaient 29es au classement général avec une récolte de 20 points seulement après 33 matchs (9-22-2).

Limité à une seule victoire après ses huit premières parties (1-7-0), Lemaire ne semblait pas en mesure de sortir les Devils de chez le diable.
Et bien non!

D’une fiche de 10-29-2 après les 41 premiers matchs de la saison, les Devils sont passés à une fiche de 20-2-2 jusqu’ici en deuxième portion de calendrier.
Renversant!

Comme quoi, il est bon d’avoir des bons joueurs de hockey, mais il est mieux encore d’avoir un coach pour les bien diriger. Martin Brodeur est meilleur depuis que les Devils jouent autrement qu’un club de ligue de garage.

Même Ilya Kovalchuk tire profit des responsabilités défensives imposées par son coach. Car si bien du monde rit de Jacques Martin, de Jacques Lemaire et des autres coachs qui insistent sur l’importance de bien jouer sans la rondelle, c’est qu’il faut d’abord être bon en défensive pour récupérer la petite noire et marquer des buts lorsqu’on l’a.

Kovalchuk, un magicien lorsqu’il est en possession de la rondelle, a d’ailleurs qualifié de magique l’intervention de Lemaire dans les plans de match qu’il impose à son équipe.

Mais bon! C’est tellement plus facile de rire du monde…

Les séries : un rêve possible

Quoi? Vous dites que les Devils ont encore des chances d’accéder aux séries?
Mathématiquement c’est vrai puisqu’ils ne sont qu’à huit points des Sabres de Buffalo qui ont chassé les Hurricanes de la Caroline du huitième rang hier.
Des Sabres à qui on ne donnait pas beaucoup de chance, pour ne pas dire aucune chance, d’accéder aux séries. Et avec 17 matchs à disputer, les Devils peuvent combler l’écart qui les sépare des séries. C’est un fait.

Mais, et c’est un gros mais, les Devils doivent non seulement rejoindre et dépasser les Sabres, ils doivent aussi rejoindre et dépasser Atlanta, Toronto et la Caroline.

Rejoindre et dépasser un adversaire, c’est possible. Surtout quand tu joues et gagnes comme les Devils jouent et gagnent depuis deux mois.
Pour y arriver, il faut que ton rival casse. Et il arrive qu’un rival casse dans le dernier droit.

Mais dans le cas des Devils, il faudrait que quatre clubs cassent en même temps. Et comme ils joueront l’un contre l’autre de temps en temps, ça minera les chances du New Jersey.

Si les Devils n’y accèdent pas aux fichues séries, Lou Lamoriello n’aura que lui à blâmer. Car s’il avait été aussi impatient avec John McLean qu’il ne l’a été avec Claude Julien, Jacques Lemaire aurait eu le temps pour remonter jusqu’au sein du groupe des huit…

L’exception confirmant la règle

Cela dit, si les Devils n’accèdent pas aux séries, est-ce que les collègues descripteurs et analystes des matchs de la LNH, ceux qui votent pour l’entraîneur de l’année, pourraient faire de Jacques Lemaire la première exception de l’histoire.

Des candidats intéressants se signalent autour de la LNH.

Guy Boucher à Tampa vient certainement en tête de liste, tout comme Peter Laviolette à Philadelphie. Si Dan Bylsma garde les Penguins la tête hors de l’eau sans Sidney Crosby et Evgeni Malkin, il prouvera hors de tout doute que ses talents de coach n’étaient pas redevables seulement à ces deux surdoués.
À l’autre bout du spectre, Alain Vigneault compte sur une équipe de premier plan. Mais il a su garder le contrôle de son équipe et surtout faire face à des blessures en séries. Il pourrait obtenir le trophée lui aussi.
Jacques Martin a beaucoup de détracteurs à Montréal, mais il a aussi beaucoup de supporteurs aux quatre coins de la LNH qui reconnaissent la valeur du système qu’il impose à une équipe privée de son meilleur joueur, Andrei Markov, et de deux défenseurs importants, afin de maximiser le travail de son gardien.

Mais ce ne sera pas assez pour faire contrepoids aux autres candidatures, dont celle de Lemaire.

Si les Devils accèdent aux séries, il est déjà acquis que Lemaire obtiendra un troisième trophée Jack Adams. Pas mal comme cadeau de retraite…

Il rejoindrait ainsi Pat Burns qui est le seul autre coach de l’histoire à l’avoir soulevé trois fois. Burns l’a fait avec trois équipes différentes : Montréal, Toronto et Boston. Et il a gagné le plus important des trophées, la coupe Stanley, avec les Devils.

Lemaire a gagné ses deux premiers trophées à Jersey et au Minnesota.
Il deviendrait aussi le troisième entraineur à mettre la main sur cet honneur après être entré en scène au cours de la saison.
Jacques Demers à la barre des Red Wings de Detroit.
Jacques Demers à la barre des Red Wings de Detroit.

Bruce Boudreau, en 2007-2008, venu en relève à Glen Hanlon, a privé Guy Carbonneau d’un premier titre de Jack Adams en complétant une remontée qui a permis aux Caps de se rendre en séries.

Bill Barber, en relève à Craig Ramsay, à Philadelphie en 2000-2001, est le seul autre à avoir réalisé l’exploit.

Jacques Demers est aussi le seul à avoir soulevé le Jack Adams deux années de suite.

De fait, quand on regarde le tableau, on se rend compte que 11 titres ont récompensé des entraineurs du Québec, car aux Demers, Lemaire, Vigneault, Burns et Bowman, il faut ajouter le nom de Bryan Murray qui est originaire de Shawville, une petite localité du Pontiac dans le nord-ouest de l’Outaouais.
Et il ne faudrait pas oublier les noms de Claude Julien et Jacques Martin qui sont de l’Est-ontarien.
Bobby Kromm
Bobby Kromm

Dans la liste des récipiendaire, on remarque le nom de Bobby Kromm qui, en 1977-1978, a causé l’un des plus gros renversement de situation de l’histoire. Kromm a guidé les Red Wings de Detroit en séries après une absence de sept années consécutives. Mais les Wings n’y sont pas retournés cinq ans de suite après la victoire de Kronn.

Et vous, vous lui donnez à Jacques Lemaire le Jack Adams? Peu importe que les Devils accèdent ou non aux séries? Quels sont vos autres candidats?

L’échange de Scott Gomez disséqué…

http://blogues.cyberpresse.ca/lnh/2011/03/07/lechange-de-scott-gomez-disseque/

Bon coup du collègue Richard Labbé, qui a réussi à joindre le DG des Rangers, Glen Sather, pour lui parler de l’échange de Scott Gomez, dans une chronique publiée aujourd’hui dans La Presse.
Richard offre aussi son analyse de la transaction et parle d’un coup de maître de la part de Sather, et peut-être de l’un des pires échanges de l’histoire du Canadien.

Je ne suis pas aussi tranchant. Sather a en effet réussi à se débarrasser d’un salaire imposant tout en obtenant quelques espoirs en retour. Il voulait avant tout libérer de l’argent pour acquérir Marian Gaborik sur le marché des joueurs autonomes. Sauf que malgré la présence de Gaborik, les Rangers ont raté les séries éliminatoires la saison dernière. Ils ont peiné à marquer des buts parce qu’ils n’avaient pas de centre offensif digne de ce nom. Ça viendra éventuellement parce que le jeune Derek Stepan semble bien vouloir se développer. Mais Sather s’est débarrassé de Gomez l’an dernier sans réelle solution de rechange. Cet hiver, les Rangers s’accrochent au septième rang. Ils détiennent trois points d’avance sur les Hurricanes, neuvièmes, mais ceux-ci ont deux matchs de plus à disputer.

À long terme, par contre, c’est une transaction qui lui servira puisque Ryan McDonagh semble bien se développer et deviendra sans doute un top quatre, peut-être mieux, comme l’avait prédit Trevor Timmins. Après 26 matchs, McDonagh a amassé six aides et montre une impressionnante fiche de +12.

Du point du vue du Canadien, il faut remettre les choses dans leur contexte. Saku Koivu allait quitter l’équipe parce que Bob Gainey voulait changer la dynamique au sein de l’équipe. Tomas Plekanec venait de connaître une affreuse saisons, seulement 39 points. Il n’y avait pas de centre numéro un, et on se demandait s’il y en avait un numéro deux. Il y avait un sérieux vide à combler. Gainey a obtenu Gomez, puis embauché Mike Cammalleri et Brian Gionta. Cammalleri a déclaré lors de son embauche qu’il était venu à Montréal entre autres parce que l’équipe avait montré son sérieux en acquérant Gomez.
Il est impossible de prouver hors de tout doute si Cammalleri parlait avec son coeur ou s’il cherchait seulement la bonne formule pour plaire à ses nouveaux patrons.

Gomez a connu un lent départ l’an dernier, mais en deuxième moitié de saison, il a été l’un des centres les plus productifs de la Ligue. Libéré d’une pression qui aurait pu l’accabler dans un rôle de premier centre, Tomas Plekanec a connu sa meilleure saison en carrière. En séries par contre, le chef de file s’appelait Gomez. Halak a été magistral, mais le Canadien aurait eu de la difficulté à atteindre la carré d’as sans Gomez, qui a joué comme un premier centre, autant offensivement que défensivement.

L’ancien centre des Rangers connait une saison difficile cette année à Montréal. Dur de le défendre. Et c’est vrai qu’il traine un lourd contrat. Mais les centres offensifs ne courent pas les rues, et je me demande bien qui occuperait son poste s’il n’y était pas. Il ne produit pas comme les fans le souhaiteraient, mais il n’est pas une nuisance comme certains le pensent. Il peut encore se ressaisir à temps dans le dernier droit comme il l’a fait l’an passé. Bref, c’est mieux que rien parce que malgré tout, le Canadien est à sept points du premier rang de son Association avec une fiche de 36-23-7.

Par contre, je cherche encore à comprendre comment Bob Gainey a pu offrir un son choix de première ronde en 2007 (McDonagh) alors que Glen Sather cherchait à larguer un salaire pour libérer de l’espace au sein de sa masse salariale. C’est plutôt le contraire qu’on observe généralement en de telles circonstances. Du point de vue extérieur, Bob Gainey semble avoir très mal négocié.

Bryzgalov sera-t-il de retour avec les Coyotes?

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8213/rumeurs/de/transactions/tslh/phoenix%20coyotes/2011-03-06/bryzgalov-sera-t-il-de-retour-avec-les-coyotes/

ESPN : Pierre LeBrun rapporte qu'avec la situation des propriétaires à Phoenix qui est plutôt incertaine, cela à pour effet de retarder les négociations de contrat de plusieurs joueurs chez les Coyotes dont le gardien de but étoile, Ilya Bryzgalov.

Note : Si on lit entre les lignes, si la situation des propriétaire ne se règle pas à Phoenix, les chances de revoir Bryzgalov à Phoenix sont plutôt minces.

Stamkos et Doughty seront-ils sous contrat avant la fin de la présente saison?

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8218/rumeurs/de/transactions/tslh/rumeurs%20d'echanges/2011-03-07/stamkos-et-doughty-seront-ils-sous-contrat-avant-la-fin-de-la-presente-saison/

Calgary Sun : Eric Francis rapporte qu'il ne croit pas que les agents libres avec restriction, Steven Stamkos du Lightning de Tampa Bay et Drew Doughty des Kings de Los Angeles signeront une nouvelle entente avec leur équipe respective avant la fin de la présente saison.

L'agent Don Meehan, qui représente les deux joueurs, a mentionné n'avoir pas eu de discussions très importantes avec les hauts dirigeants des Kings concernant la venue d'un nouveau contrat tandis qu'il a mentionné être confiant d'en arriver à une entente de trois à quatre saisons concernant son autre client, Steve Stamkos.

Les Rangers auront de la compétition dans l'obtention des services de Brad Richards...

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8217/rumeurs/de/transactions/tslh/dallas%20stars/2011-03-07/les-rangers-auront-de-la-competition-dans-lobtention-des-services-de-brad-richards/

New York Post : Larry Brooks rapporte qu'il n'est pas certain de voir arriver l'attaquant Brad Richards l'été prochain avec les Rangers de New York si jamais celui-ci devient joueur autonome passé le premier juillet prochain. Le journaliste mentionne que les Rangers ne pourraient être en mesure de compétitionner monétairement avec d'autres formations du circuit Bettman. Les Stars si jamais la situation des propriétaires est résolue ainsi que les Kings et les Maple Leafs pourraient être des formations très agressives dans l'obtention des services du joueur de centre.

Brook croit que Richards pourrait toucher environ un salaire annuel situé entre 7 et 7,5$ M par saison sur un contrat d'une durée d'environ huit ans. Il croit que les Rangers sont en mesure de seulement lui offrir un salaire annuel de 6 à 6,5$ M.

Note : Je continue à croire que la priorité de Richards est de terminer sa carrière avec les Stars de Dallas. Le seul bémol à prévoir est à savoir si la situation des propriétaires se règlera à Dallas et si celle-ci est réglée, les nouveaux propriétaires seront-ils prêts à investir autant d'argent dans un seul joueur? Si Richards touche le marché des agents libres, les Rangers sont sans doute une équipe avec laquelle il aura des discussions mais le joueur de centre pourrait bien scruter le marché avec d'autres formations. Je termine en disant, l'argent ne change pas le monde sauf que...

Attention au 1er trio des Bruins

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/attention-au-1er-trio-des-bruins-63297.html

(CKAC Sports) - Malgré une défaite de 3-2 en prolongation samedi contre les Penguins de Pittsburgh qui a mis fin à leur séquence de sept victoires consécutives, les Bruins de Boston s'amènent à Montréal avec beaucoup de confiance pour y affronter le Tricolore, mardi, au Centre Bell.
Au cours des huit derniers matchs, les Bruins ont récolté 15 points sur une possibilité de 16. Et l'entraîneur Claude Julien peut dire merci à son premier trio - composé de Milan Lucic, David Krejci et Nathan Horton - pour cette exceptionnelle séquence.

Pressenti durant la saison morte pour devenir le joueur de centre numéro un de l'équipe, notamment en raison de ses performances en séries l'an dernier, David Krejci, 24 ans, a plutôt connu une difficile saison, offrant des performances en deçà des attentes de l'organisation.

Selon le journaliste Fluto Shinzawa, du Boston Globe, Krejci n'a pas joué avec détermination. Il trichait et ne revenait pas dans sa zone pour venir chercher la rondelle, ce qui l'empêchait de générer de la vitesse en zone neutre. Sans sa vitesse, il n'était plus une menace pour la défensive adverse.

Mais voilà que tout cela a changé récemment. Au cours des huit derniers matchs, le joueur tchèque a marqué deux buts et récolté neuf mentions d'aide. Dans la défaite des siens, samedi, contre les Penguins, il a été impliqué dans les deux buts des Bruins.

Krejci qui a marqué dix buts, obtenu 40 mentions d'aide pour un total de 50 points cette saison, est maintenant à égalité avec Patrice Bergeron au sommet des pointeurs des Bruins.

«Actuellement, David Krejci joue de la façon dont nous avions espéré, a indiqué Claude Julien. C'est ce que nous attendons de lui. Il est capable de faire des jeux extraordinaires, il a une très bonne vision du jeu. Ses deux compagnons de trio sont également de très bons joueurs. Ils forment un excellent premier trio.»

Tout aussi important que sa production offensive, Krejci a un effet positif sur le reste de l'équipe. Milan Lucic a inscrit cinq buts, obtenu six passes et a jeté les gants à deux reprises au cours des huit derniers matchs. Il mène les Bruins avec 28 buts.

Mais la plus grande surprise au sein de ce trio est sûrement Nathan Horton. Après une arrivée remarquée avec les Bruins, l'ailier droit est rapidement tombé dans l'anonymat. Mais au cours de la dernière séquence, Horton semble avoir repris vie. Il a marqué quatre buts et obtenu quatre mentions d'aide en plus de s'être battu deux fois, chose qu'il n'avait jamais fait au cours des deux dernières saisons avec les Panthers de la Floride.

Autre avantage de l'efficacité de ce premier trio? Les entraîneurs adverses leur opposent leurs meilleurs joueurs, ce qui laisse plus de latitude aux trois autres trios des Bruins. À ce moment-ci de l'année, l'éclosion du premier trio des Bruins arrive à point!

(Source: article de Fluto Shinzawa, Boston Globe)

«C'est un de nos meilleurs jeunes» - Glen Sather au sujet de Ryan McDonagh

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/c-est-un-de-nos-meilleurs-jeunes-glen-sather-a-63307.html

(CKAC Sports) - En plus d'une production offensive décevante et d'un salaire faramineux de huit millions de dollars, voilà maintenant que les amateurs du Canadien ont une nouvelle raison de critiquer Scott Gomez et Bob Gainey. Il a pour nom, Ryan McDonagh.
Repêché au 12e rang de la séance de repêchage de 2007 par le Canadien, le défenseur américain Ryan McDonagh avait conquis l'équipe de recrutement du Tricolore. À cette époque, Trevor Timmons, directeur du recrutement amateur, avait vu en ce jeune un futur Chris Chelios comme l'indique le journaliste Richard Labbé dans La Presse de lundi.

Mais les amateurs du Tricolore n'ont pas eu la chance de voir le jeune défenseur se développer puisque le 30 juin 2009, le directeur général Bon Gainey a sacrifié son choix de première ronde pour obtenir les services du joueur de centre Scott Gomez, des Rangers de New York. Dans la transaction, Gomez est passé au CH en compagnie de Tom Pyatt et Mike Busto en retour de Chris Higgins, Doug Janik, Pavel Valentenko et Ryan McDonagh.

Interviewé au téléphone par Richard Labbé, le directeur général des Rangers, Glen Sather confirme qu'il voulait se débarrasser de l'énorme contrat du vieillissant Gomez afin d'aller chercher le joueur autonome Marian Gaborik.

Discutant avec plusieurs équipes, Sather a finalement accepté l'offre du Tricolore parce que l'équipe montréalaise était prête à laisser aller deux de ses espoirs en défensive, soit McDonagh et Valentenko. Et comme les Rangers sont à la recherche de défenseurs, les discussions avec Bob Gainey n'ont pas été très longues.

« Pour nous, c'était très important que Ryan McDonagh soit dans cette transaction, d'expliquer Glen Sather à Richard Labbé. Je vais être franc, je ne le connaissais pas du tout. Mais nos dépisteurs le connaissaient. Plusieurs d'entre eux l'avaient vu jouer, et ils m'ont fortement conseillé d'aller le chercher. J'ai vu Bob Gainey à New York lors d'un souper, je lui ai dit que Gomez était disponible, et je lui ai demandé s'il était intéressé. Bob m'a rappelé la semaine suivante. J'avais besoin de deux jeunes défenseurs. Ça faisait l'affaire de Bob aussi, parce qu'il n'avait pas à toucher à sa formation régulière. C'était une bonne transaction pour les deux équipes.»

Une bonne transaction pour les deux équipes, vraiment?
Pas certaine que c'est le son de cloche des amateurs québécois par les temps qui courent. D'autant plus que depuis son rappel de la Ligue américaine le 3 janvier dernier, Ryan McDonagh, 21 ans, a disputé 26 matchs avec les Rangers de New York, a récolté six points et maintient un différentiel de +12. Il est également fiable puisque l'entraîneur John Tortorella l'utilise abondamment, lui qui obtient en moyenne 18 minutes de temps de glace.

Selon Sather, McDonagh est un meilleur patineur que Chris Chelios.

«C'est un gars qui peut être un des quatre premiers défenseurs d'un club, un bon joueur dans les deux sens qui peut vous donner 19 minutes de jeu par match. C'est certainement un très bon espoir, un de nos meilleurs jeunes. Il a beaucoup de potentiel, et il pourrait jouer dans cette ligue pendant très longtemps», a-t-il confié au collègue Labbé.

Avec la pénurie de défenseurs chez le Canadien en raison des nombreuses blessures, force est d'admettre que le Tricolore aimerait sûrement pouvoir compter sur les services du jeune McDonagh. Mais au moins, les amateurs peuvent se consoler un peu, Scott Gomez a bien joué samedi!!!

(Source : article de Richard Labbé, La Presse)

Elmer Lach va mieux

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/elmer-lach-va-mieux-63229.html

(CKAC Sports) - Le membre du Temple de la renommée et légendaire joueur de centre du Canadien se remet bien de son opération à la hanche droite.
Le seul survivant de la « Punch line » (sur laquelle il évoluait en compagnie de Toe Blake et Maurice Richard) s'est en effet fracturé la hanche il y a neuf jours à son domicile.

Dave Stubbs, le chroniqueur de The Gazette, est allé à sa rencontre et rapporte toutefois de bonnes nouvelles.

À 93 ans, celui dont le chandail #16 a été retiré lors de la soirée commémorant les 100 ans du CH, le 4 décembre 2009, n'en est plus à une blessure près.

Au cours de sa carrière, rappelle Stubbs, Lach s'est fracturé le crâne, brisé le nez à sept reprises et même cassé le bras, le poignet, le coude en plus de se blesser sérieusement au genou et à la cheville.

Pendant les 14 saisons qu'il a passées en tant que joueur professionnel - toutes avec le Canadien - Lach a remporté trois Coupe Stanley (1944, 1946 et 1953), ainsi que le tout premier Art Ross (1948) et le trophée Hart (1945).

Mais l'âge aidant, Lach a quand même confié que cette blessure lui a fait plus mal et s'est fait ressentir plus longtemps que chacun des bobos qu'il a connus durant sa carrière.

Sa réadaptation physique devrait commencer sous peu.
Souhaitons-lui un prompt rétablissement.

Les Caps gagnent et dépassent le Lightning

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/les-caps-gagnent-et-depassent-le-lightning-63242.html

(CKAC Sports) - Alexander Semin a marqué après seulement 28 secondes en prolongation pour donner une victoire de 3-2 aux Capitals de Washington face aux Panthers de la Floride, dimanche.
Grâce à cette victoire, les Capitals - champions de leur division durant les trois dernières saisons - reprennent la première place pour la première fois depuis le 29 décembre. Ils comptent dorénavant 82 points, soit un de plus que le Lightning, défait samedi soir par le Canadien.

Les deux équipes se retrouveront lundi soir, pour un duel au sommet à Tampa.

Les Panthers avaient pris l'avantage dans le match quand Bill Thomas convertissait un 2-contre-1 à la suite d'un service de Michal Repik. Nicklas Backstrom égalisait pour les visiteurs avec moins de trois minutes à faire à la première période, reprenant une passe d'Alex Ovechkin.

Boyd Gordon a ensuite donné une avance de 2-1 aux Caps à mi-chemin du deuxième vingt, inscrivant ainsi son 2e but en 44 matchs cette saison. Mais David Booth emmenait les deux équipes en prolongation en marquant d'un tir du revers avec seulement 2:36 à faire au match.

Semin a alors endossé le costume du héros, marquant le but victorieux en prolongation à Scott Clemmensen, auteur dimanche de 22 arrêts.

Devant le filet des Caps, Michael Neuvirth a repoussé 32 rondelles, améliorant encore son record en tant que recrue à 22 victoires.

C'est un quatrième gain de suite pour Washington, soit la plus longue série victorieuse de l'équipe depuis le 24 novembre-1 décembre.

L'effet Sopel ; Gill, le héros de l'ombre

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/l-effet-sopel-gill-le-heros-de-l-ombre-63247.html

(CKAC Sports) - Si Carey Price a endossé le costume du sauveur depuis le début de la saison au sein du Canadien, Hal Gill est devenu cette semaine le héros obscur.
Lundi dernier, Gill présentait une fiche de 0 but et 6 passes en 59 matchs, séquence durant laquelle il avait maintenu un différentiel de moins-7.

Mais cette semaine, le #75 s'est improvisé des talents en attaque pour mener le Canadien à trois victoires en autant de rencontres. Jeudi, contre les Panthers (marque finale de 4-0), Gill a inscrit le but gagnant en première période, mettant ses coéquipiers sur le chemin d'un blanchissage. Il marquait alors son premier but en 100 matchs !

Samedi, il a récidivé face au Lightning, inscrivant à nouveau le premier but du match, d'un tir puissant de la pointe.

Au cours de cette semaine, Gill a maintenu une fiche de plus-4.

Héros providentiel, c'est aussi une expression que l'on pourrait employer concernant Brent Sopel.

Si le nouveau #55 n'a pas autant brillé sur la glace que son collègue défenseur, il s'est distingué d'une toute autre manière : en agissant comme porte-bonheur !

Sopel, un vétéran de 12 saisons dans la Ligue nationale, s'est amené avec toute son expérience dans le vestiaire du Canadien. Hasard ou coïncidence, son arrivée a amené une embellie du côté du Tricolore.

Avant l'arrivée de Sopel à Montréal, le Canadien se trouvait dans une mauvaise passe, ayant perdu sept de ses neuf derniers matchs. Mais depuis que l'Albertain s'est amené, le Canadien n'a plus perdu (4-0).

Au cours de cette séquence, les hommes de Jacques Martin ont marqué 15 buts et n'en ont alloué que 6.

Alors, y a-t-il un effet Brent Sopel ?