dimanche 30 janvier 2011

*Rumeur* "Montréal, Pittsburgh et Calgary" dans une course pour Stephen Weiss

*Bonsoir à tous!*
*Eklund selon ses sources*, Calgary a l’espace nécessaire sur son plaflond salariale et serait sur le point d'acquérir Stephen Weiss de la Floride.
Ont sais que «Montréal et Pittsburgh » veulent Weiss et les rumeurs se sont précipitées un peu cet après-midi lorsque le nom Weiss pourrait peut être se dirigé à Calgary.
Montréal a maintenant 5080M$ de disponible sur le cap salariale si ont ne tiens pas compte
Des bonus à Weber, Eller et Ryan White qu’ils n’atteindront pas d’ailleurs.
Mais on sait déjà que Montréal veut un défenseur défensif, EX : Robyn Regerh à 4M$ et Weis à
3.2M$  alors si je comprends bien le système, ce dont je ne suis pas sûr, Gauthier devra envoyé dans les mineur Eller 1.271 cap hit et aussi Alexandre Picard .600M$
*(Si quelqu'un peu m'expliquer mieux j'apprécierait)*
Note je ne suis pas sûr que Weis soit le joueur que cherche Gauthier… c’est à suivre!
*Source:* http://www.hockeybuzz.com/blog.php?post_id=33236&blogger_id=1

*Bonne fin de soiréeà vous tous!*

Sergei Gonchar est-il sur le marché des transactions?

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/rumeurs/de/transactions/tslh/

Ottawa Sun : Bruce Garrioch rapporte que les Sénateurs d'Ottawa auraient placé le défenseur Sergei Gonchar sur le marché des transactions. Outre Gonchar, on peut ajouter les noms de Chris Phillips et de Jarkko Ruutu dans les rumeurs de transactions. Plusieurs équipes sont à la recherche de défenseurs (surtout à volet offensif), dont les Sharks de San Jose, les Blue Jackets de Columbus et les Bruins de Boston. Le côté un peu moins attrayant pour les autres directeurs généraux est que Gonchar touche encore 5.5 millions de dollars annuellement jusqu'en 2013 et possède aussi une clause de non-mouvement.

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Quels sont les plans des Blue Jackets à la date limite?

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/7722/rumeurs/de/transactions/tslh/columbus%20blue%20jackets/2011-01-30/quels-sont-les-plans-des-blue-jackets-a-la-date-limite/

The Columbus Dispatch : Michael Arace rapporte que les Blue Jackets devront décider s'ils seront des vendeurs ou des acheteurs à la date limite des transactions. Les douze prochaines parties de l'équipe pourraient répondre à la question. Si jamais l'équipe devient des vendeurs, Kristian Huselius, Jan Hejda, Samuel Pahlsson et Chris Clark pourraient être ceux qui quittent l'Ohio.

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Les rumeurs de Bruce Garrioch (30 janvier 2011)

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/7719/rumeurs/de/transactions/tslh/nhl/2011-01-30/les-rumeurs-de-bruce-garrioch-(30-janvier-2011)/


Toronto Sun : Bruce Garrioch rapporte que les directeurs généraux des équipes canadiennes pourraient être très actifs dans le mois qui suit, plus particulièrement Bryan Murray et Brian Burke.
Toronto : les noms qui refont souvent surfaces dans les rumeurs sont Kris Versteeg, Jean-Sébastien Giguère, Tomas Kaberle et Mike Komisarek. Il y aurait même des chances que Versteeg retourne à Chicago.

Ottawa : À l'exception de Karlsson et d'Alfredsson, tous les joueurs des Sénateurs sont disponibles, mais Bryan Murray se concentre plus sur échanger le défenseur Chris Phillips ainsi que l'attaquant Jarkko Ruutu. Mike Fisher est disponible, mais le prix demandé en retour serait trop grand. Murray espère trouver preneur pour prendre Sergei Gonchar et son salaire.

Calgary : avec l'arrivé de Jay Feaster à la tête de l'équipe, les Flames semblent jouer de mieux en mieux chaque jour et une possibilité de se retrouver en séries est là. Cependant, Feaster pourrait demander au défenseur Robyn Regehr de lever sa clause de non-échange. Oubliez Jarome Iginla ailleurs. Il va demeurer à Calgary cette saison.

Edmonton : Toujours en reconstruction, Steve Tambellini tente encore d'échanger quelques vétérans. Maintenant, il espère trouver un partenaire de danse pour leur donner Sheldon Souray d'ici la fin du mois de février. À ce stade-ci de la saga, Souray, qui est toujours dans la AHL, ne sera pas pris par une autre équipe de la LNH, à moins d'une grosse surprise.

Parise sera-t-il échangé?
Blessé depuis le début de la saison, l'attaquant Zach Parise espère retourner au jeu au mois de février. Garrioch indique que c'est possible que son retour s'effectue dans l'uniforme d'une autre équipe. Si jamais Lou Lamoriello place Parise sur le marché des transactions, plusieurs équipes démontreront leur intérêt envers l'Américain de 26 ans. Parise deviendra joueur autonome avec restriction cet été, mais pourrait décider de signer un contrat d'un an avec les Devils pour obtenir son autonomie complète en 2012. Les Kings, qui ont tenté de l'acquérir cet été, pourraient mettre leur nez dans l'affaire. Si jamais Marc Savard décide de prendre sa retraite en raison de ses multiples commotions cérébrales, les Bruins pourraient même tenter d'obtenir les services de Parise avec assez d'argent disponible sur la masse salariale pour le signer. L’idée d’échanger Parise est peut-être folle, mais les Devils doivent respecter leur propre masse salariale.

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Arnott ne veut pas jouer pour le CH

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Samedi, 29 Janvier 2011
Par HOCKEY30.com

- Mauvaise nouvelle pour le Canadien. Jason Arnott ne voudrait pas lever sa clause de non-échange pour venir jouer à Montréal. Le vétéran des Devils voudrait seulement aller jouer pour une équipe qui aspire à la Coupe Stanley et selon lui, le CH n'a aucune chance.

- De plus, Arnott sait très bien que s'il rejoint le CH. il jouera en tant qu'ailier et n'en a aucune envie. Selon lui, il est un joueur de centre, un point c'est tout. Il n'acceptera pas de changer de position à son âge.

- Pierre Gauthier saura-t-il lui faire changer d'idée?

- Tout semble indiquer que le DG du CH devra passer à ses plans B et C. Kristian Huselius pourrait être une option.

- Nous vous répétons pour une centième fois que Martin Havlat n'est pas sur le marché Nos sources sont claires à ce sujet.
- Yannick Weber serait le candidat choisi par Gauthier pour effectuer une transaction.

- Selon Darren Dreger de TSN, le CH n'est pas seulement à la recherche d'un attaquant, mais aussi d'une défenseur défensif capable de jouer de manière robuste.

- Nous vous rappelons notre concours! Encore une fois, Hockey30 vous donne la chance de gagner une paire de billets pour un match du Canadien. Vous n'avez qu'à devenir fan de notre page Facebook en cliquant sur le bouton LIKE-J'AIME au bas de l'article ou dans le box facebook en bas à droite du site. Tous les fans auront une chance de se mériter l'une des deux paires de billets pour le match du mercredi 2 février contre les Panthers de la Floride.
Bonne chance à tous!!

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Cammy a du coeur, Subban la vedette et les infos

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Dimanche, 30 Janvier 2011
Par HOCKEY30.com

- On pourra dire ce qu'on veut de Mike Cammalleri. Qu'il ne marque pas assez de buts, qu'il est trop payé (salaire annuel de 6 M$, qu'il est unidimensionnel ou qu'il est inutile quand il ne trouve pas le fond du filet. Mais on ne pourra jamais lui enlever son coeur et sa passion pour le hockey. Pendant que plusieurs joueurs du Canadien sont au Mexique pour faire la fête ou à
Tremblant pour des vacances en familles, Cammy s'entraîne comme un acharné afin de revenir au jeu le plus vite possible. Le consultant en physiothérapie chez le CH, Donald Balmforth, a confié à l'une de nos sources qu'il devait parfois dire à Cammalleri de s'entraîner moins fort. "J'ai rarement vu un joueur avant autant de détermination. Il fait tout pour guérir le plus rapidement possible." a affirmé Balmforth.

- Cammalleri pourrait être de retour vers le 20 février. L'attaquant veut absolument participer à la Classique Héritage qui se tiendra à Calgary.

- PK Subban était déjà une vedette à Montréal. Il est maintenant une superstar aux 4 coins de la LNH pour sa prestation d'hier au concours d'habileté. Le défenseur du Canadien est même la tête d"affiche du site NHL.com ce matin. Rien pour diminuer la jalousie de certains vétérans à son endroit...

- Selon un sondage effectué auprès des joueurs de la LNH, le Canadien est l'une des équipes les plus surestimés de la LNH.

- Mike Komisarek affirme qu'il n'a jamais frappé la femme qui l'accuse dans un bar de Los Angeles. Le défenseur des Leafs déclare qu'il a de nombreux témoins. À suivre...

- Le mauvais garçon, Nazem Kadri, serait sur le marché. L'espoir des Leafs, qui ne cesse d'avoir des problèmes de comportement, a tout de même beaucoup de talent.

- François Beauchemin, Kris Versteeg, Jonas Gustavsson et Jean-Sébastien Giguère sont aussi disponibles, mais personne n'en veut pour le moment.

- Erik Johnson ne quittera jamais les Blues de St-Louis. Malgré les rumeurs, nous avons eu la confirmation que le jeune défenseur des Blues n'était pas sur le marché.

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Murray le clown et rumeurs du marché

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Samedi, 29 Janvier 2011
Par HOCKEY30.com

- Le défenseur des Sénateurs, Sergei Gonchar, a été placé sur le marché des transactions par les Sénateurs. Toutefois, le Russe possède une clause de non-échange et est sous contrat jusqu'en 2013 à un salaire annuel de 5,5 M$.

- Le directeur général des Sénateurs, Bryan Murray, se sera encore trompé sur toute la ligne! Comment peut-il engager un vétéran comme Gonchar en lui promettant qu'il ferait partie du noyau de l'équipe et le placer sur le marché après une seule saison?? Il aurait dû y penser à deux fois avant de lui accorder un faramineux contrat l'été dernier.

- Murray a toujours eu cette réputation: Effectuer des échanges sur le coup de l'émotion, sans recul, sans penser, de manière impulsive. Après le fiasco de Kovalev, voici que le dossier Gonchar vient encore plus ternir la réputation de ce mauvais directeur général. Il est vraiment temps que les Sens tournent la page dans son cas et engage une personne compétente pour ce poste.

- Chris Phillips et Jarkko Ruutu ont aussi été offerts à toutes les équipes de la LNH.

- Malgré les rumeurs, Jason Spezza ne sera pas échangé selon nos infos, du moins pas cette saison.

- Les noms de Tomas Kaberle, Jean-Sébastien Giguère, François Beauchemin et Kris Versteeg circulent toujours aux 4 coins de la LNH. Ça sent le mouvement à Toronto!

- Dustin Penner pourrait-il être échangé par les Oilers? L'attaquant serait le joueur le plus convoité sur le marché. Impossible de savoir s'il est disponible. Nos informateurs se mettront sur le dossier.

- Les Sabres de Buffalo se retrouve dans un dilemme. Doivent-ils effectuer une vente de feu ou garder leur éléments dans l'espoir de se qualifier pour les séries? Après tout, l'équipe n'est qu'à 6 points d'une place en séries. Tim Connolly, Mike Grier, Rob Niedermayer et Steve Montador pourraient représenter des monnaies d'échange.

- Les Rangers ont encore contacté les Stars au sujet de Brad Richards, mais se sont fait dire la même chose: L'attaquant n'est pas sur le marché!

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*RUMEURS* Les noms qui circulent

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Dimanche, 30 Janvier 2011
Par HOCKEY30.com
- Le nom de Kris Versteeg circule à Chicago. Situation bizarre n'est-ce pas? L'attaquant reviendrait déjà avec son ancienne équipe. Disons qu'il ne s'en plaindrait pas, lui qui a de la difficulté à s'intégrer au groupe à Toronto. Tous ses amis sont à Chicago! Parions que son rendement s'améliorera s'il revient avec les Hawks.
- Les Sénateurs veulent absolument se départir de Chris Phillips et Jarkko Ruutu avant la date limite des transactions. Le défenseur et l'attaquant se retrouveront assurément sous d'autres cieux d'ici le 28 février.
- Un assistant directeur général travaillant pour une équipe de LNH a confié à notre source que le DG des Sens, Bryan Murray, était tout simplement ridicule au niveau de ce qu'il demandait en retour de Mike Fisher. Murray voudrait obtenir un choix de première ronde et un bon espoir. Il faudrait lui dire que Fisher n'est pas une vedette et qu'il n'a jamais rien prouvé dans la LNH, sans oublier son faramineux salaire. (4 M$ en 2011-2012, 3M$ en 2012-2013).
- Le directeur général des Flames, Jay Feaster, a encore demandé au défenseur Robyn Regehr de lever sa clause de non-échange.
- Personne ne veut de Sheldon Souray. Les Oilers font tout pour l'échanger depuis des mois, mais sans succès. Le défenseur aura donc payé pour sa réputation de joueur égoïste et individualiste.
- Nous le répétons. Malgré les rumeurs qui envoient Zach Parise à Los Angeles ou à Boston, l'attaquant des Devils restera au New Jersey.
- Plus que quelques jours!! Encore une fois, Hockey30 vous donne la chance de gagner une paire de billets pour un match du Canadien. Vous n'avez qu'à devenir fan de notre page Facebook en cliquant sur le bouton LIKE-J'AIME au bas de l'article ou dans le box facebook en bas à droite du site. Tous les fans auront une chance de se mériter l'une des deux paires de billets pour le match du mercredi 2 février contre les Panthers de la Floride. Bonne chance à tous!!

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Dossier Komisarek: Qui dit vrai ?

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/dossier-komisarek-qui-dit-vrai-57152.html

(CKAC Sports) - Contrairement à ce que les différentes rumeurs le laissaient entendre, le défenseur des Maple Leafs de Toronto Mike Komisarek n'aurait pas frappé une jeune femme dans un bar de Los Angeles.
Du moins, ce que soutient l'ancien du Tricolore.

Selon le site TMZ.com, dans son rapport aux autorités chargées de l'enquête, Komisarek aurait démenti la rumeur voulant qu'il ait frappé une femme en plein visage lors d'une soirée dans un bar à Los Angeles.

Selon un témoin de la scène, toujours selon ce site web américain, Komisarek n'aurait fait que soulever la jeune femme pour lui faire comprendre de le laisser tranquille. Après avoir présumément refusé de la déposer au sol, la demoiselle l'aurait giflé au visage avant de se heurter le nez contre la tête du défenseur format géant, alors que ce dernier la déposait au sol.

La semaine dernière, l'Américain a reçu l'ordre de son patron Brian Burke, de ne pas commenter le dossier. Cependant, le réseau Sportsnet a appris par le service de police de Los Angeles que le défenseur avait bel et bien été questionné sur ce sujet. Pour le moment, les autorités n'ont pas voulu se prononcer davantage sur ces événements.

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Mathieu Darche: la vie en bleu-blanc-rouge

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/32911-darche-canadien-chanceux

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Vendredi, 28 janvier 2011 11:00
Mise à jour le Jeudi, 27 janvier 2011 12:39

Jouer pour le Canadien, ça change pas le monde, sauf que… ça change une vie !

Mathieu Darche ne peut plus se rendre dans un lieu public sans se faire demander de poser avec un partisan ou de laisser sa griffe sur un bout de papier.
Comme le gagnant d’un gros prix à la loterie, il se fait dire régulièrement qu’il est chanceux.

« Il n’y a pas un souper entre amis où on ne me demande pas si je réalise que je joue avec le Canadien de Montréal, que je connais du succès et que les choses vont bien », raconte Darche.

« Je réponds : Croyez-moi, je m’en rends compte et j’apprécie chaque journée. Ce que j’aime le plus, c’est quand je monte sur la glace au Centre Bell avant un match et que Michel Lacroix lance :
Accueillons nos Canadiens de Montréal !

« Je ne me fatiguerai jamais de ça. J’en ai encore chaque fois la chair de poule. Ça fait un peu cucu de dire ça, mais pour moi, c’est un honneur de porter le chandail du Canadien. »
Mathieu Darche est honoré et fier de porter l'uniforme du Tricolore. Photo d'archives Rue Frontenac
Personne n’osera jamais reprocher à Darche de parler comme il le fait, tout au contraire. Bien que les amateurs savent très bien que la Ligue nationale s’est internationalisée, ils souhaitent une plus grande représentativité québécoise parmi les joueurs du Tricolore.

Au tour des garçons d’embarquer

Samuel, sept ans, et Benjamin, cinq ans, ressentent à leur tour l’impact de la présence de leur père chez le Canadien.

« Ils viennent de commencer à jouer au hockey », raconte Darche.

« Quand ils étaient en Ontario (à Hamilton), l’an dernier, on leur demandait s’ils réalisaient que j’avais été rappelé par le Canadien. Ils se sont rendu compte que c’est gros.

« Maintenant qu’ils sont à Montréal, ils capotent sur le hockey. »
Darche vit ces beaux moments grâce à sa persévérance et à l’appui de son épouse Stéphanie, qui l’a appuyé sans réserve malgré les nombreux sacrifices qu’ils ont dû faire durant toutes ces années où ils ont trimbalé leur trousseau un peu partout en Amérique.

Les garçons ont vécu dans une maison différente chaque année depuis leur naissance. Darche aurait eu toutes les raisons de dire à sa femme qu’ils rentraient à la maison.

Son bac en marketing et en gestion internationale des affaires lui donnait une solution de rechange que bien des joueurs n’ont pas.

Expérience décevante en Allemagne

À sa troisième ou quatrième saison professionnelle, l’adjoint au directeur général des Blue Jackets de Columbus lui a suggéré de commencer à regarder du côté de l’Europe. Au retour du lock-out dans la Ligue nationale, il est allé en Allemagne.

« Je n’ai pas apprécié ma saison, je n’aimais pas le système », relate-t-il.

« Ça ne fonctionnait vraiment pas entre moi et l’entraîneur. Il voulait que je plonge sur la glace pour que l’adversaire écope de pénalités. Je me suis toujours bien entendu avec les entraîneurs, mais sa façon de faire était ridicule !

« Ce ne fut pas une bonne année. Au départ, ma femme a senti que j’y allais à reculons. »
L’entraîneur était un certain Dieter Hegen, qui fut sélectionné au 46e rang au repêchage de 1981 par le Canadien. On se rappelle l’avoir vu à l’œuvre lors de tournois de la Coupe Canada. Il avait du talent, mais il avait un peu la forme d’un baril de bière, boisson nationale de son pays.

À l’automne 2006, Darche était de retour dans la Ligue américaine avec les Sharks de Worcester, où il a connu une saison de 35 buts et de 80 points, sa meilleure à vie.

« La raison pour laquelle je continue est simple : j’adore ce que je fais », reprend-il.

« Je gagnais entre 160 000 $ et 200 000 $ à mes dernières saisons dans les ligues mineures. C’est quand même très bien. Je m’intéresse à tout ce qui touche le hockey. Si je n’aimais pas ça, je ferais autre chose. »

Heureux concours de circonstances

Malgré le fait que son séjour en Allemagne ne s’est pas bien déroulé, Darche y était allé avec l’idée d’y terminer sa carrière.

Après avoir passé une première saison entière dans la Ligue nationale deux ans plus tard avec le Lightning de Tampa Bay, il s’attendait enfin à une certaine stabilité. L’arrivée de nouveaux propriétaires a sonné le glas pour le directeur général Jay Feaster et l’entraîneur John Tortorella, et son épouse a refait les valises pour Portland.

Il ne serait peut-être pas avec le Canadien aujourd’hui si Guy Boucher n’avait pas demandé à l’avoir dans son équipe à Hamilton pour son expertise des joueurs professionnels et des ligues mineures, et pour veiller tel un grand frère sur les espoirs de l’organisation.

En définitive, sa présence chez le Tricolore est un concours d’événements fortuits. Mais les circonstances ont bien fait les choses.

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Universitaire canadien : une rareté

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/32869-darche-formations-universitaires

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Vendredi, 28 janvier 2011 11:01
Mise à jour le Jeudi, 27 janvier 2011 12:42

Peu de joueurs atteignent la Ligue nationale de hockey en passant par les rangs universitaires canadiens. Actuellement, il y a Mathieu Darche à Montréal, Darryl Boyce à Toronto, Joel Ward à Nashville et Jody Shelley à Philadelphie.

Dans un passé récent, il y a eu Steve Rucchin, qui a connu un certain succès, mais dont la carrière a été écourtée par des blessures.

Le meilleur a probablement été Mike Ridley, qui a totalisé 758 points en 866 matchs, durant une carrière de 12 ans avec les Rangers, les Capitals, les Maple Leafs et les Canucks.

On a toutefois l’impression que les équipes de la Ligue nationale regardent les circuits universitaires canadiens de haut.

« Aujourd’hui, les formations universitaires canadiennes font l’objet d’une plus grande attention des organisations de la LNH », estime Mathieu Darche.

« La différence entre les systèmes canadien et américain est que les universités américaines gèrent leurs équipes sportives comme une entreprise. Au Canada, on a parfois l’impression que les programmes sportifs sont un fardeau pour les universités.

« J’adore McGill, mais ça prenait tout pour obtenir quelque chose. On recevait une allocation de cinq dollars pour nos dépenses. On nivelle toujours par le bas. »
Mathieu Darche souhaite s'impliquer dans la gestion d'une équipe de hockey, une fois sa carrière de joueur terminée. Photo Chantal Poirier
Darche doit être heureux de savoir que Stephen Molson et son épouse Nancy viennent de faire un généreux don d’un million de dollars au programme de hockey masculin de l’Université McGill.

« Il y a un certain nombre d’années, reprend-il, des universités avaient concocté le projet d’une superligue canadienne. Mais le Sport universitaire canadien (organisme régissant les programmes sportifs universitaires au pays) a menacé ces établissements de leur retirer leur certification. »

Comme le dit Darche, c’est ce qu’on appelle du nivellement par le bas.

Il se voit directeur général

L’attaquant du Canadien pourrait se révéler un bon intervenant pour le hockey universitaire à la fin de sa carrière athlétique. Il projette de demeurer dans le hockey, mais il se voit plutôt comme directeur général ou adjoint.

« J’aime bien lire le Sports Journal et d’autres publications du genre. Gérer une équipe de hockey, c’est stratégique maintenant. Le plafond salarial demande une planification à long terme dans l’élaboration d’une équipe. C’est intéressant. »

Cependant, Darche ne se voit pas vraiment dans le coaching.

« C’est encore beaucoup de déplacements », fait-il valoir.

« Et puis Guy Boucher a dit à ma femme lors d’un souper avec nos familles l’an dernier qu’il ne me croit pas fait pour être entraîneur. Guy a dit: Dans sa tête, il faudrait que tous ses joueurs se défoncent comme lui. Il pognerait les nerfs ! »
Mathieu Darche, péter les plombs ?
On aimerait voir ça !

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Le concours d’habiletés de la LNH – Un spectacle sur mesure pour les amateurs

http://www.ruefrontenac.com/sports/33056/33056

Sports - Hockey
Écrit par RueFrontenac.com   
Samedi, 29 janvier 2011 22:05
Mise à jour le Samedi, 29 janvier 2011 22:32

Après l’énorme succès du tout premier repêchage de l’histoire de 58 ans du match des étoiles de la LNH, tenu vendredi soir au centre des congrès de Raleigh, les 42 meilleurs joueurs et les 12 meilleures recrues du circuit Bettman se sont déplacés au RBC Center, le domicile des Hurricanes de la Caroline, pour le concours d’habiletés, samedi soir. Une salle comble de 18 680 spectateurs était présente dans les gradins.
Six épreuves étaient au programme de cette manifestation faite sur mesure pour les spectateurs. Chaque test regroupait de 3 à 24 attaquants ou défenseurs. Les six gardiens ont de leur côté vu de l’action lors du tour le plus rapide, de la compétition du défi des échappées et de la fusillade, qui a été le clou du happening.

Au cours de la journée, les capitaines Eric Staal, des Hurricanes, et Nicklas Lidstrom, des Red Wings de Detroit, aidés de leurs assistants, avaient identifié leurs différents coéquipiers qui ont été lancés dans la mêlée pour les différents concours.

Le clou de la soirée est survenu lors du concours du tir le plus rapide. Vainqueur pour la quatrième fois, le défenseur Zdeno Chara, des Bruins/Équipe Staal, a établi une nouvelle marque avec un tir qui a été chronométré à 105,9 milles à l’heure. Il détenait l’ancien record de 105,5 milles à l’heure, qu’il avait réalisé au Centre Bell de Montréal en janvier 2009.

Zdeno Chara a remporté le populaire concours du tir le plus rapide avec une frappe de 105,9 milles à l'heure. Admiratifs, ses coéquipiers de l'Équipe Staal étaient agenouillés devant lui. Photo Reuters

Au bout du compte, Équipe Staal a défait Équipe Lidstrom par le pointage de 33-22.
1 — Le patineur le plus rapide

Chaque équipe a misé sur six représentants qui devaient effectuer chacun un tour de patinoire. Dans chaque camp, un joueur a du parcourir la distance à reculons, soit Kristopher Letang, des Penguins/Staal, et Duncan Keith, des Blackhawks/Lidstrom.

Un gardien a aussi concouru avec son lourd équipement, soit Cam Ward, des Hurricanes/Staal, et Tim Thomas, des Bruins/Lidstrom.

En bout de ligne, la recrue Michael Grabner, des Islanders/Staal, a devancé tous ses pairs avec un temps de 14,061 secondes. Il était très loin du temps record de 13,3 secondes, qui appartient depuis déjà un bon moment à Mike Gartner, des Capitals.

Résultat : Équipe Staal 5; Équipe Lidstrom 3

2 — Le défi des échappées

Chaque club était représenté par trois patineurs. Chaque joueur a bénéficié de quatre essais. De son côté, le public a été appelé à voter pour son hockeyeur le plus créatif.

Le défenseur P.K. Subban, du Canadien/Staal, mais avec sur le dos le chandail de Jeff Skinner, des Hurricanes, a été impliqué dans cette compétition. Il en fut de même pour le gardien Carey Price, du Tricolore/Staal, qui s’est fort bien tiré d’affaire.

Au décompte final, Alexander Ovechkin, des Capitals/Staal, a obtenu la faveur populaire. P.K. Subban a pris le deuxième rang.  

Résultat : Équipe Staal 7 (12) ; Équipe Lidstrom 1 (4)

3 — Les Tirs de précisions

Encore une fois, chaque formation a compté sur six délégués. D’une distance de 25 pieds, chaque participant s’est vu octroyer autant d’occasions qu’il avait besoin pour faire voler en éclats les quatre cibles qui étaient placées aux quatre coins du filet.

En finale, Daniel Sedin, des Canucks/Staal, a complètement éclipsé Patrick Kane, des Blackhawks/Lidstrom.  

Résultat : Équipe Staal 6 (18) ; Équipe Lidstrom 2 (6) 

4 — La course à relais

Chaque constellation a envoyé deux équipes de huit joueurs dans le feu de l’action. Cinq épreuves étaient à l’affiche : le tir sur réception, la passe, le contrôle de la rondelle à travers des bornes, le maniement du bâton, la précision des tirs sur cibles et quoi encore ! Celui qui a conçu ce nouveau jeu a fait preuve de beaucoup d’imagination.

Résultat : Équipe Staal 3 (21) ; Équipe Lidstrom 5 (11)

5 — Le tir le plus puissant

Là aussi, chaque club a fait appel à six joueurs qui ont bénéficié chacun de deux tirs.

Lors de la phase préliminaire, Shea Weber, des Predators/Lidstrom, a décoché un tir qui a été chronométré à 104,8 milles à l’heure. Il a eu le meilleur sur Zdeno Chara, qui a arrêté le chrono à 104,1 milles à l’heure.

Chara s’est repris en finale avec son tir à 105,9 milles, comparativement à 103,4 pour Weber.  

Résultat : Équipe Staal 4 (25) ; Équipe Lidstrom 5 (15)  

6 — La fusillade

Les 36 attaquants et défenseurs des deux constellations ainsi que les 12 recrues ont été enrégimentés dans cette dernière épreuve.

Pour leur part, chacun des six gardiens a cédé sa place après avoir affronté huit adversaires consécutifs en première ronde, où chaque équipe a marqué à six reprises.

Seul Corey Perry, des Ducks/Staal, a survécu, tout comme Martin St-Louis, du Lightning/Lidstrom, au deuxième tour.

En troisième ronde, Perry a trouvé le fond du filet pour la troisième fois en autant de tentatives pour être couronné champion, tandis que St-Louis a été stoppé.

Chez les gardiens, Henrik Lundqvist, des Rangers/Staal, a réalisé 10 arrêts sur 11 tirs, comparativement à 9/11 pour Marc-André Fleury, des Penguins/Lidstrom, et Jonas Hiller, des Ducks/Lidstrom, 8/11 pour Carey Price, du Canadien/Staal, 6/9 pour Cam Ward, des Hurricanes/Staal, et 5/9 pour Tim Thomas, des Bruins/Lidstrom.

Résultat : Équipe Staal 8 ; Équipe Lidstrom 7

Résultat final : Équipe Staal 33 ; Équipe Lidstrom 22

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La technologie est en train de tuer le hockey (et ses joueurs) !

http://ruefrontenac.com/mleclerc/33062-gary-bettman-technologie-

Blogues - Martin Leclerc sur le trottoir
Dimanche, 30 janvier 2011 10:14

J’écoutais Gary Bettman samedi et je me disais que les dirigeants de la LNH ont parfois l’air tellement déconnectés du monde qu’il faut se pincer pour s’assurer qu’ils ont effectivement prononcé les paroles qu’on vient d’entendre.


Dans son habituel point de presse à la « nation » dans le cadre du week-end du Match des étoiles, le commissaire de la LNH a expliqué que selon les données compilées par la ligue, moins de joueurs se font frapper à la tête cette saison lorsqu’ils se trouvent dans une position vulnérable (ce qui est bien, avouons-le). Mais voilà, le nombre de commotions cérébrales est quand même à la hausse !



Mais ce n’est pas aussi grave, a laissé entendre Bettman, parce que les commotions (de plus en plus nombreuses) que subissent les joueurs découlent de collisions « accidentelles » ou surviennent par « inadvertance ».

«Des commotions sont survenues cette saison quand des joueurs ont trébuché près de la bande ou lorsqu’il n’y avait pas du tout de contact entre deux joueurs », a-t-il expliqué.

« Il y a eu des joueurs atteints à la tête par la rondelle, des collisions entre coéquipiers ou encore des joueurs qui se sont fait frapper légalement, mais dont la tête a ensuite heurté la glace ou la baie vitrée. C’est majoritairement par ce genre de contacts, qui surviennent accidentellement ou par inadvertance, que s’explique la hausse du nombre de commotions. »

Gary Bettman dit ne pas trop savoir quelles sont les causes exactes de toutes ces commotions.

« C’est peut-être la pleine lune, c’est peut-être la vitesse du jeu, c’est peut-être un tas de choses. Mais nous voulons vraiment trouver une manière de mieux protéger la tête de nos joueurs », dit-il.
Euh ?

Comme des dinosaures

Vous voyez comment raisonnent ces gens ?
Depuis la nuit des temps, la LNH est la seule ligue sportive du monde à différencier les « bonnes » des « mauvaises » commotions cérébrales.

Il y a 20 ans, servir un double échec au visage d’un adversaire était une mauvaise façon de réduire le cerveau d’un joueur adverse en Jell-O. Mais il était tout à fait acceptable de le pincer au centre de la patinoire – lorsqu’il n’était pas en possession de la rondelle – en surgissant d’un angle mort et en lui étampant son épaulière sur le menton.
Gary Bettman peut bien sourire : les joueurs sont interchangeables, c’est bien connu !
Photo Reuters

Il y a dix ans (et jusqu’à tout récemment), il était tout à fait correct de servir un coup d’épaule à la tête d’un adversaire si ce dernier était en possession de la rondelle. C’était même le joueur qui quittait la patinoire sur une civière qui était déclaré coupable ! « Il n’avait qu’à lever la tête », disaient les dirigeants de la ligue.

Depuis la fin de la dernière saison, à la suite à d’incroyables pressions populaires et médiatiques, les dirigeants de la LNH trouvent que ce n’est plus très « éthique » de heurter un joueur à la tête quand il regarde dans une autre direction. Mais s’il se dirige vers vous en ligne droite et que vous avez suffisamment de coordination pour le pincer en pleine face : bingo ! Il n’avait qu’à relever la tête !

Wow !

Dans cette échelle de valeurs dont Gary Bettman est le gardien, à quel endroit (d’après vous) se situent les commotions cérébrales qui surviennent quand des joueurs reçoivent une mise en échec dite légale et que leur tête heurte la baie vitrée ? Ou lorsqu’ils jettent les gants et qu’ils reçoivent « par inadvertance » un coup de poing sur le museau ? Ou lorsque des coéquipiers se frappent accidentellement au centre de la patinoire ?

Il s’en sacre complètement !

Les coupables : les fabricants d’équipement

Le seul passage du point de presse de Bettman avec lequel je suis d’accord, c’est ce petit bout de phrase qu’il a laissé échapper en suggérant que la cause de toutes ces terribles blessures « est peut-être la vitesse du jeu ».
Tout le monde sait que c’est la vitesse du jeu qui est en cause !

Tout le monde sait que le jeu est de plus en plus rapide parce que les joueurs sont de plus en plus gros et forts. Mais, surtout, la game est plus rapide parce que les manufacturiers d’équipement ne cessent de produire des patins ou des bâtons plus performants qui rendent le jeu encore plus rapide. Dites à Sidney
Crosby de retirer ses patins Reebok et de chausser des Bauer fabriqués en 1977. Vous verrez la différence…

Technologiquement, la LNH est hors de contrôle ! Les manufacturiers y font ce qu’ils veulent, et tant pis pour la santé des joueurs.

Prenez les bâtons de composite, que les équipementiers ne cessent de perfectionner. Quelques heures après le point de presse de Bettman samedi, un communiqué de la ligue annonçait fièrement que Zdeno Chara avait pulvérisé un record au concours du tir le plus puissant avec une frappe de 105,9 milles à l’heure ! Il y a 20 ans, ce concours avait été remporté par Al Iafrate, dont le meilleur tir avait atteint 96 milles à l’heure (avec un bâton de bois).

Nous en sommes rendus au point où les gardiens ont peur de se faire atteindre à la tête par un tir semblable. Et ils portent des masques ! De plus en plus d’attaquants et de défenseurs portent des protecteurs en carbone par-dessus leurs patins parce qu’ils sont tannés de se faire casser les pieds à tout bout de champ ! Les entraîneurs doivent maintenant supplier leurs joueurs pour qu’ils aillent se poster devant le filet…

Quelqu’un va-t-il finir par se réveiller ? Un jour, un joueur perdra la vie après avoir reçu une rondelle gelée (à 106 milles à l’heure) en plein visage. Dira-t-on qu’il est mort par inadvertance ?

Même chose pour les patins. Le jeu est rendu à ce point rapide que les joueurs subissent des commotions cérébrales à répétition à la suite de simples mises en échec « épaule contre épaule ». Il y a quelques semaines, un vétéran de la LNH me confiait qu’il avait subi un grand nombre de commotions à la suite de mises en échec tout à fait légales.

« Les coups à la tête ne sont que la pointe de l’iceberg, disait-il. Si tu ne veux pas subir de commotion, il n’y a qu’une solution : ne pas jouer au hockey. »
Pourquoi ne pas « ralentir » le jeu ? Il suffirait peut-être d’élargir les lames de patins de quelques millimètres ou de modifier leur configuration pour freiner la vitesse des joueurs et la ramener à ce qu’elle était il y a 25 ans.

Nous en sommes rendus là. La technologie des équipementiers – à cause de la vitesse qu’elle engendre – est en train de transformer le hockey en boucherie.

Un grand nombre de sports majeurs ont obligé les manufacturiers d’équipement à freiner leurs innovations technologiques pour préserver leur intégrité et celle de leurs athlètes au cours des dernières années : le tennis, le golf, la natation et la course automobile en sont de bons exemples.

Pourquoi pas le hockey ?

Des fois, je me dis que si la F-1 était dirigée par Gary Bettman, les monoplaces seraient aujourd’hui équipées de moteurs de 2000 chevaux, seraient chaussées de gommes ultra-adhérentes et fileraient à 800 km/h en ligne droite.

Chaque écurie aurait peut-être besoin d’un alignement de 23 pilotes par année, mais bon, il faudrait bien accepter la fatalité. À part de dire aux pilotes de lever la tête (!), Bettman n’aurait sans doute aucune solution pour contrer tous ces malencontreux accidents.


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LNH | Coups à la tête «Des résultats encourageants»

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/lnh/archives/2011/01/20110129-222951.html

Le nombre de commotions cérébrales dans la Ligue nationale de hockey a augmenté cette saison, mais le commissaire du circuit, Gary Bettman, se dit tout de même encouragé par certains résultats.
 
Lors d’une conférence de presse tenue samedi, en marge du concours d’habiletés du match des étoiles, Bettman a affirmé que la plupart des traumatismes subis cette saison résultaient de contacts accidentels, et non de coups intentionnels à la tête.
 
«Plusieurs joueurs ont souffert de commotions après avoir été atteints par une rondelle, ou encore, lorsqu’ils ont chuté au sol à la suite d’une mise en échec légale», a expliqué le commissaire, dans une vidéo disponible sur le site officiel de la LNH.
 
Bettman a affirmé que la mise en place de la règle 48, qui punit les mises en échec «dans l’angle mort», a permis de réduire le nombre de coups à la tête.
 
Les commotions cérébrales sont le sujet de l’heure dans la LNH, surtout que l’étoile du circuit, Sidney Crosby, est sur la touche depuis le début du mois de janvier en raison d’un traumatisme.
 
Crosby est d’ailleurs le grand absent du week-end des étoiles.
 
«Comme tous les amateurs de hockey, je suis déçu que des joueurs ratent la rencontre des étoiles en raison d’une commotion cérébrale, a mentionné Bettman, faisant sans doute référence à son joueur-vedette. D’ailleurs, je suis déçu quand des joueurs doivent s’absenter au cours de la saison.

«Bien sûr, l’objectif serait que le nombre de commotions soit réduit à zéro, mais nous cherchons présentement des moyens d’améliorer la sécurité des joueurs sans changer les fondements du sport.»

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Match des étoiles | LNH - «Une attention absurde»

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/archives/2011/01/20110130-055200.html

Brian Burke estime que trop d’attention a été porté au fait que Phil Kessel a été choisi en dernier lors du repêchage.

RALEIGH, Caroline du Nord | La poussière retombée sur la toute première séance de repêchage de l'histoire du match des étoiles, à peu près tout le monde sur la planète LNH s'entend pour dire que la formule est intéressante et mérite d'être à l'agenda des prochaines années.

Le directeur général des Maple Leafs, Brian Burke, apporte toutefois quelques bémols.

À ses yeux, il y avait trop de caméras tournées vers l'attaquant Phil Kessel, seul sur sa chaise, à la toute fin.

«C'est absurde de porter autant d'attention au fait qu'un joueur soit choisi dernier», a lancé Burke en sortant de la réunion des gouverneurs de LNH, qui se tenait hier dans un chic hôtel en banlieue de Raleigh.

On peut comprendre cet inconfort du grand manitou des Leafs. Le plan de relance de l'équipe ne se passe certainement pas comme il l'aurait souhaité, et Kessel a été obtenu au détriment d'un choix au repêchage qui s'est avéré Tyler Seguin, des Bruins.

«Ça ne change rien qu'il ait été choisi dernier, dit Burke. C'est toujours une vedette de la LNH et dans les circonstances, il s'est comporté avec classe.»

«Mais pour les prochaines éditions, on devra trouver une autre façon de faire.
Peut-être en pigeant au hasard les cinq derniers noms, quelque chose du genre.»

Avec un grain de sel

Ses homologues ne le voient pas ainsi. «C'est sûr que si tu dois attendre pour gagner une voiture, cela te rend un peu nerveux», ironise le directeur général des Hurricanes, Jim Rutherford.

«Personnellement, la formule actuelle me plaît beaucoup. Kessel a beau avoir été choisi le dernier, ça ne veut rien dire. Tout d'abord, il faut comprendre qu'il y a plus de 600 joueurs qui sont à la maison pendant qu'à peine une quarantaine sont au match des étoiles. Et puis, c'est bien possible que Kessel soit choisi le joueur plus utile dimanche après avoir marqué trois ou quatre buts.»

Robitaille emballé

Luc Robitaille, président des opérations affaires des Kings, ne fait pas de cas non plus du fait qu'un joueur doive poireauter jusqu'à la fin sur son siège.

«L'année prochaine, bien des joueurs vont se dire: je veux être dernier si j'ai la chance d'avoir un char! lance-t-il. C'est ce que j'ai dit à Brendan Shanahan quand on a annoncé la nouvelle à Kessel.»

Robitaille a adoré la nouvelle formule. «Ma mère m'en a parlé, elle a trouvé ça super divertissant! Les joueurs peuvent se rencontrer dès le vendredi et ça crée une belle ambiance. Auparavant, les joueurs étaient obligés de participer à une séance d'entraînement le samedi ma-tin et ça ne servait à rien dans le fond.»

«C'est sûr que la première année, les gars sont plus gênés, mais d'ici deux ou trois ans, ils auront encore plus de fun. Moi, personnellement, j'ai bien aimé de voir les frères Sedin être séparés. Ça ajoute du piquant à l'événement.»

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Match des étoiles | LNH - Un marché fragile

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/01/20110130-053500.html
Quand le match des étoiles sera chose du passé, le hockey redeviendra secondaire dans le marché de la Caroline du Nord où le basket est roi.

La LNH a mis le paquet pour ce match des étoiles se déroulant dans la région métropolitaine dotée du plus haut taux de croissance aux États-Unis.

De plus en plus de familles choisissent de s'établir dans le «Triangle», comme on appelle le territoire formé par les villes de Raleigh, Durham et Chapel Hill, en Caroline du Nord.

Un endroit idéal pour élever des enfants et les conduire dans une université de réputation internationale comme Duke, où le basket des Blue Devils tient toute la population en haleine 12 mois par année.

C'est sans compter les Tar Heel de University of North Carolina, une autre puissance de la NCAA, ou les Wolfpack de Carolina State.

Du basket, on en mange. Du hockey, un peu moins.

À la baisse

Nos données sur les assistances publiées hier montrent que les Hurricanes se situent dans le dernier tiers de la LNH.

Pas mauvais, pas excellent non plus.

L'équipe a perdu quelques plumes dans la vente de billets depuis la dernière conquête de la coupe Stanley.

Le Triangle forme pourtant une région riche, capable de soutenir une équipe de hockey. On le voit ces jours-ci.

«Nos partisans sont incroyables, dit Jim Rutherford, directeur général des Hurriances. L'ambiance ces jours-ci me rappelle celle qui prévalait dans la région lorsque nous avions remporté la coupe, en 2006. Je ne suis pas surpris de l'engouement.»

On a fermé la rue Fayetteville aux automobiles ce week-end au centre-ville, et des milliers de partisans s'y amusent au son d'une musique tonitruante, sous un beau soleil et 13 degrés. Un peu comme l'été indien (les nombreux chênes ont encore des feuilles qui pendouillent), mais... en janvier.

Quand le match des étoiles sera chose du passé, le hockey redeviendra secondaire dans ce marché où le basket est roi.

La situation illustre toute la précarité de la LNH dans de nombreux marchés américains. Celui de la Caroline demeure fragile.

Et cela, dans la région peut-être la plus dynamique aux États-Unis, en ce moment.

Le défi de Bettman

Le commissaire Gary Bettman s'est montré imaginatif sur plusieurs plans depuis son arrivée à la barre de la LNH; tirs de barrage, Classique hivernale, match des étoiles revampé, etc.

Son plus grand défidemeure toutefois de trouver une solution à l'essoufflement de nombreuses concessions américaines.

Publiquement, Bettman répète qu'une relocalisation n'est pas à l'ordre du jour.

La game politique est ainsi faite: le commissaire ne mettra jamais les dirigeants de son circuit dans l'embarras.

Normal, plusieurs le sont déjà.

Si le marché de la Caroline est fragile, que dire de ceux d'Atlanta, Uniondale et de Phoenix?

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Bettman ne veut rien promettre à Québec

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201101/29/01-4365111-bettman-ne-veut-rien-promettre-a-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_hockey_194509_section_POS1




«Nous avons de très bons fans (à Québec), je n?ai jamais douté de ce fait un seul instant, a déclaré Gary Bettman. Nous avons dû déménager le club il y a 15 ans parce qu?il n?y avait pas de nouvel aréna, et parce que nous avons été incapables de trouver un propriétaire. Mais je le répète, on ne peut pas faire de promesses, ni à Québec et ni à Winnipeg.»

Richard Labbé
La Presse
(Raleigh) Le message de Gary Bettman aux gens de Québec est on ne peut plus clair: ce n'est pas parce que vous décidez de bâtir un nouveau Colisée qu'on va vous donner une équipe.

Voilà, en substance, ce qu'a fait savoir le commissaire de la LNH lors de son point de presse du match des Étoiles, samedi soir au RBC Center de Raleigh.

Bettman a discuté de plusieurs sujets chauds, incluant le dossier des coups à la tête, mais c'est la question des équipes en difficulté qui a retenu l'attention.
Ce qui a mené aux inévitables questions entourant le retour possible des Nordiques.

«C'est un fait qu'il y a des histoires qui circulent, des histoires qui laissent entendre qu'un nouvel amphithéâtre à Québec, c'est déjà fait, a fait savoir le commissaire. Mais personne ne m'a appelé pour me dire que quelqu'un allait bâtir un nouvel aréna à Québec. On ne veut pas que les gens s'emportent pour rien en pensant qu'ils vont avoir une équipe.»

Ce n'est pas la première fois que Gary Bettman insiste pour calmer l'ardeur des partisans québécois, mais samedi soir, il a insisté encore plus qu'à l'habitude.

«Ce n'est pas parce qu'une ville fait construire un aréna qu'elle obtient ensuite une équipe, a-t-il ajouté. On ne fait pas ces promesses-là. Je le rappelle, nous n'avons aucunement l'intention de déménager une équipe, et nous ne songeons pas non plus à procéder à une expansion.

«C'est vrai que ce serait bien de revenir à Québec. Nous avons de très bons fans dans cette ville, je n'ai jamais douté de ce fait un seul instant. Nous avons dû déménager le club il y a 15 ans parce qu'il n'y avait pas de nouvel aréna, et parce que nous avons été incapables de trouver un propriétaire. Mais je le répète, on ne peut pas faire de promesses, ni à Québec et ni à Winnipeg.»

Quand on lui a demandé ce qu'il pensait de Pierre Karl Péladeau, le commissaire de la LNH a répondu d'une seule phrase: «Je l'ai rencontré, et je l'apprécie sur le plan personnel.»

Avant de parler du dossier de Québec, Bettman avait passé plusieurs minutes à discuter du cas des équipes qui éprouvent des difficultés.

Il a reconnu que le cas des Coyotes de Phoenix n'est pas encore réglé. La ligue est toujours confiante de pouvoir garder le club en Arizona, mais il commence à se faire tard, selon le commissaire. «Il n'y a pas de date butoir. Nous allons nous accrocher tant que le dossier s'en va dans la bonne direction. Mais si le train déraille, nous allons devoir réévaluer notre position. Le temps commence à presser.»

En plus des Coyotes de Phoenix, deux autres équipes doivent se trouver un nouveau propriétaire, soit les Stars de Dallas et les Sabres de Buffalo. Une troisième équipe, les Thrashers d'Atlanta, aimerait dénicher de nouveaux investisseurs.

Le processus de vente des Stars est déjà commencé, et environ six acheteurs potentiels se sont déjà manifestés, selon Gary Bettman.

Les Sabres auraient quant à eux trouvé un sauveur en Terry Pegula, un milliardaire qui a déjà l'appui des gouverneurs de la LNH. Peluga a rencontré les gouverneurs samedi matin en banlieue de Raleigh, mais aucun vote n'a été pris. On raconte que le prix de vente des Sabres a été fixé à 189 millions.

Enfin, Bettman n'a pas trop voulu se prononcer sur le sort des Thrashers d'Atlanta. «Je ne connais pas tous les détails, mais je crois comprendre que la situation des propriétaires là-bas est un peu plus claire», s'est-il limité à dire.


Possession de rondelle, vraiment?

http://blogues.cyberpresse.ca/lnh/2011/01/29/possession-de-rondelle-vraiment/

Pour ceux qui s’intéressent aux tactiques collectives et aux aspects plus techniques du hockey, ma chronique d’aujourd’hui dans La Presse…

Possession de rondelle: une expression galvaudée?


Mathias Brunet
La Presse

«Possession de rondelle.» Les entraîneurs de la Ligue nationale de hockey emploient cette expression à outrance. À les écouter, on croirait que les 30 clubs de la LNH jouent comme les Red Wings de Detroit.

Pourtant, la presque totalité des clubs envoient systématiquement la rondelle en fond de territoire adverse lors des changements de trio, et trop souvent lors des entrées de zone. Pourquoi insister sur l'importance de posséder la rondelle et de remporter ses mises au jeu quand on donne si souvent le disque à l'adversaire?

«Peu de clubs peuvent prétendre pratiquer un style de possession de rondelle, admet l'entraîneur en chef du Lightning de Tampa Bay, Guy Boucher. Il y en a trois ou quatre au maximum parce que les autres ne possèdent pas suffisamment de joueurs assez habiles pour le faire.»

Boucher ne veut pas les nommer mais il fait probablement référence aux Red Wings de Detroit, aux Canucks de Vancouver et aux Flyers de Philadelphie.

L'entraîneur du Lightning affirme que l'expression «possession de rondelle» peut prendre plusieurs formes. «Il y a différentes façons de voir le concept. Est-ce qu'on veut conserver la rondelle longtemps ou la posséder souvent? J'opte pour la deuxième notion. La pression adverse est très forte dans le hockey d'aujourd'hui. Plutôt que de perdre la rondelle dans la zone dangereuse, on préfère l'envoyer en fond de territoire et tenter de la récupérer avec un échec-avant soutenu. Ça ne veut pas dire s'en débarrasser pour autant, parce que je déteste la notion de dumping. On fait parfois des regroupements en zone défensive pour nos changements de trio, mais on risque de se faire coincer près de notre filet par un ou même deux adversaires en échec-avant. On préfère donc larguer la rondelle loin en zone adverse plutôt que dans une zone à risque.»

L'entraîneur de l'Océanic de Rimouski, Clément Jodoin, adjoint d'Alain Vigneault chez le Canadien à l'époque, abonde dans le même sens. «Il n'y a plus d'espace pour manoeuvrer. Beaucoup d'équipes utilisent désormais la super trappe. Les cinq joueurs attendent à la ligne rouge. La seule façon d'entrer en zone adverse, c'est d'envoyer la rondelle en fond de zone adverse. Pour les changements de trio, on ne pourrait jamais utiliser notre quatrième trio si on n'envoyait pas la rondelle en fond de zone. Plusieurs équipes européennes contournent le problème en effectuant un changement de joueur à la fois. On l'a vu au Championnat mondial de hockey junior. Mais contrôler la rondelle pour la contrôler, sans attaquer, ça sert à quoi?»

Pour l'analyste à CKAC Dany Dubé, ancien entraîneur de l'équipe olympique canadienne, la possession de rondelle s'est muée en placement de rondelle. «On parle désormais de possession du jeu. Si tu as la rondelle, que tu l'envoies derrière un défenseur et que ton coéquipier converge vers la rondelle libre, c'est un placement, un endroit où l'adversaire ne peut aller. Même si tu ne possèdes pas la rondelle, tu possèdes le jeu, c'est toi qui presses. Tu emmènes l'adversaire où tu veux. Ce n'est pas du dumping. C'est une notion qui se développe de plus en plus, une stratégie inévitable tellement la pression est devenue forte sur le porteur du disque en raison de la vitesse des joueurs.»

Mauvais spectacle

En fait, le hockey a trop évolué, croit Guy Boucher. «Les tactiques sont tellement développées qu'il devient difficile de créer de l'attaque. On arrive tous les trois ou quatre ans à trouver de nouvelles formules mais les défenses s'ajustent rapidement. C'est beaucoup plus facile de défaire quelque chose que de le créer. Le bonhomme de neige se détruit en un seul coup de pied, mais il a fallu du temps pour le fabriquer. Ce n'est pas pour rien que la moyenne d'efficacité en infériorité numérique est supérieure à 80% tandis que le taux de succès en supériorité numérique avoisine les 20%.»

Le fan est perdant parce que le spectacle en souffre, estime Georges Larivière, professeur honoraire en éducation physique à l'Université de Montréal et entraîneur avec l'équipe nationale junior au début des années 80. «La parité est réellement atteinte dans la Ligue nationale. Garde cinq ou six des meilleurs joueurs par club et échange tous les autres, ça ne modifierait pas grand-chose. Mais le hockey est un sport-spectacle et lancer la rondelle au fond, ce n'est pas un spectacle. Tous les joueurs sont bons, ça patine bien, mais le jeu n'a pas évolué plus qu'il faut.»

Clément Jodoin acquiesce. «C'est un peu plate pour le spectateur, en effet.
Dans la NBA, ils ont enlevé la couverture de zone parce que les joueurs ne pouvaient plus entrer dans la bouteille. Ils lançaient toujours de l'extérieur.
Est-ce qu'on pourrait copier le basket? On verrait beaucoup plus d'ouvertures, il y aurait plus d'espace. Ça pourrait être plus compliqué pour les arbitres.
Mais c'est une autre affaire. Est-ce qu'il y a trop d'arbitres? Si on les assoit dans un siège, à chaque extrémité, ils pourraient tout voir...»

Dany Dubé a d'autres solutions. «On est tous d'accord avec le principe énoncé par Clément. Mais comment l'appliquer? On arrête le jeu et on remet la rondelle à l'autre club? Ça dénaturerait le hockey. Pour avoir plus d'attaque et de spectacle, il faudrait réduire les formations à onze attaquants. Le quatrième trio perdrait sa vocation de trio énergique. Les joueurs offensifs seraient plus en valeur. Ça ouvrirait le jeu.»

On est encore loin d'une révolution au plan tactique. Mais de grâce, qu'on cesse de nous parler d'un style de possession de rondelle quand ce n'est pas le concept qu'on a sous les yeux.


LNH: deux équipes en difficulté

http://blogues.cyberpresse.ca/philippecantin/2011/01/29/lnh-deux-equipes-en-difficulte/

Raleigh - La santé financière de la LNH est excellente, soutient Gary Bettman, le commissaire de la LNH.

Lors d’un point de presse tenu en début de soirée samedi, M. Bettman a déclaré que malgré la récession économique des trois dernières années, son circuit affiche des résultats encourageants. “Nos revenus de commandite sont en hausse de 32 p. cent, a-t-il déclaré. Et pour une sixième année consécutive, nous atteindrons un niveau record de revenus.”

Les revenus de la LNH sont estimés à 2,7 milliards annuellement. Cela dit, même si M. Bettman a dressé un portrait positif de la situation, il est clair que deux concessions sont toujours en difficulté: les Coyotes de Phoenix et les Thrashers d’Atlanta.

Depuis décembre dernier, on croyait le cas des Coyotes réglé. L’acheteur intéressé, Matthew Hulsizer, doit devenir propriétaire de l’équipe grâce à une entente avec la ville de Glendale, où est situé l’aréna des Coyotes. Le conseil municipal a autorisé le versement d’une somme de  197 millions à l’intention de M. Hulsizer afin qu’il puisse acheter la formation. Ce montant sera en partie réuni grâce à une vente d’obligations d’une valeur de 100 millions,  qui devait être complétée le 31 décembre dernier. La Ville compte se rembourser en prélevant les frais de stationnement à l’aréna.

En retour de cette énorme subvention, M. Hulsizer assumera les risques financiers considérables liés à l’exploitation de cette équipe, qui semble perpétuellement dans le rouge.

Un possible recours judiciaire contre la Ville de Glendale par un groupe voué à la défense des intérêts des contribuables rendrait cependant les investisseurs nerveux. Cette nouvelle a aiguisé l’intérêt des amateurs de hockey de Winnipeg, qui souhaitent le retour des Jets dans la capitale du Manitoba. Bettman a voulu calmer leurs attentes, disant croire que la transaction serait finalisée au cours des deux prochaines semaines et que les Coyotes demeureraient à Phoenix.

“Il n’existe pas de date butoir, a-t-il précisé. Mais ne vous-y trompez pas: le temps presse. Cette situation ne peur avoir une durée indéfinie.”
À Atlanta, les propriétaires des Thrashers ont déposé un recours de 200 millions contre la firme d’avocats les ayant conseillés en 2005. Ils estiment que le libellé d’un contrat rédigé à cette époque les a empêchés de vendre l’équipe au cours des six dernières années.  Durant cette période, les pertes cumulées des Thrashers ont été de 130 millions et la valeur de la concession a chuté de 50 millions, selon la poursuite. La firme d’avocats visée par la plainte estime avoir accompli son travail correctement et entend se défendre vigoureusement en cour.

D’autre part, les Thrashers sont à la recherche de nouveaux investisseurs. Les propriétaires affirment ne pas vouloir déménager l’équipe.

Les querelles mettant en cause les proprios des Thrashers alimentent la chronique depuis plusieurs années. Pendant ce temps, l’équipe peine à attirer des foules considérables.  Cette concession se retrouve dans de bien mauvais draps et l’ampleur des pertes révélée par la poursuite le démontre éloquemment.

Comme l’explique mon collègue Richard Labbé,  Bettman a conseillé la prudence aux gens de Québec et de Winnipeg, répétant qu’il ne pouvait leur promettre une équipe de la Ligue nationale.

À court terme, le dossier des Coyotes de Phoenix est redevenu le plus chaud. Le mois de février s’annonce crucial pour l’avenir de cette concession.  Cette interminable saga devra un jour connaître son aboutissement.

Commentaires:


  • Vrai pour Phoenix et Atlanta. Mais aussi pour les Islanders qui perdent de l’argent à chaque année. Les gradins y sont vides. Idem pour Miami (Panthers). C’est pas le Perou à Nashville. Ca va mieux à Tampa, mais ca demeure fragile. Et surveillez bien Ottawa l’an prochain car avec leur pietre saison, les billets de saison ne se vendront pas. Bref, il y a trop d’équipe dans la NHL. Et à Québec et Winnipeg, ca ne sera pas rentable. Trop petits marchés.
  • si 16 équipes ont profité des redevances et que les 8 équipes canadiennes font leurs frais….. ça veut dire que 8 équipes US font leurs frais…
    qui sont-elles???
    Philadelphie, Pittsburgh, Rangers, Détroit, Chicago, Minessota, San José et Los Angeles?????
    Mettons….
    Québec pourra jaser d’une équipe en 2020… pas avant….
    Fait que, on arrête de virer fou…
  • Monsieur Cantin,
    Il s’agit des THRASHERS d’Atlanta, une espèce d’oiseau, et non Trashers, des éboueurs !
    Merci! Je corrige.
    Philippe.
  • Je mettrais effectivement plus d’espoir dans les Coyotes ou les Thrashers que dans les Islanders ou le Lightning.
    J’ignore s’il s’agit purement d’une coïncidence, mais les équipes qui ont gagné la Coupe Stanley au moins une fois ne déménagent pas. La dernière équipe ayant gagné la Coupe Stanley à avoir soit déménagé soit disparu, c’est l’équipe des Maroons. Et Montréal a toujours une équipe, donc c’est un cas un peu spécial. Aucune ville de la LNH ayant gagné la Coupe Stanley n’a pas d’équipe en ce moment. Il y avait Ottawa, mais ce fut “rectifié” en 1992.
    Québec a gagné la Coupe Stanley et n’a plus d’équipe, mais c’était avant la LNH.
    Coïncidence?… Il y a peut-être un certain élément d’orgueil (pour la ligue) là-dedans…
  • pendant ce temps là Atlanta a droit a sa deuxième concession
  • @morlou
    Je ne saurais dire mieux. Mais en année de folie de campagne électorale, nos politiciens veront-ils cette triste réalité, ou cederont-ils à la folie de ce Colisée Vidéotron pour satisfaire le peuple avec du “pain et des jeux”?
    pas sur, et qui va se prendre les factures du Colisée et de l’équipe déficitaire, oui, nous con-tribuables…
  • Pile ou face.
    Seatle ou Québec?