samedi 23 avril 2011

Michael Frolik et Chris Campoli

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8525/rumeurs/de/transactions/tslh/chicago%20blackhawks/2011-04-23/michael-frolik-et-chris-campoli/

Chicago Tribune : Brian Hamilton rapporte que les agents libres avec restriction Chris Campoli et Michael Frolik, souhaiteraient être de retour avec les Hawks dès l'an prochain. Rappelons que les deux joueurs ont été acquis en février dernier et ont très bien joué depuis leur arrivée avec l'équipe.

Frolik a touché un salaire de 1,275$ M cette saison tandis que Campoli a touché 1,4$ M.

Note : À un salaire semblable, je crois que les Hawks auront les moyens de garder ceux-ci avec l'équipe à long terme. Les deux joueurs sont de jeunes vétérans et leur présence à long terme avec l'équipe pourrait être bénéfique pour les Hawks. De plus, ils pourraient être ouverts à l'effet de signer un contrat qui leur rapportera moins d'argent afin de demeurer à Chicago.

De grandes décisions attendent les Coyotes de Phoenix

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8522/rumeurs/de/transactions/tslh/phoenix%20coyotes/2011-04-23/de-grandes-decisions-attendent-les-coyotes-de-phoenix/

FoxSport Arizona : Craig Morran rapporte que plusieurs décisions attendent les Coyotes de Phoenix d'ici le premier juillet prochain. Il note que Keith Yandle, Radim Vrbata, Kyle Turris ainsi que Ilya Brygalov seront tout à la recherche d'un nouveau contrat d'ici là. Seul Keith Yandle ainsi que Kyle Turris parmi ce groupe seront joueurs autonomes avec restriction.

Le journaliste note que les performances de Brygalov en séries éliminatoires lors des deux dernières années suscitent un doute à savoir si celui-ci est apte à mener l'équipe vers les grands honneurs. Il soulève la question à savoir si Don Maloney ne devrait pas investir dans un autre gardien de but.

Il y a également le cas de Shane Doan, le capitaine de l'équipe, qui entrera dans la dernière année de son contrat la saison prochaine. Le chroniqueur croit que l'équipe devrait prolonger son contrat, mais pas à n'importe qu'elle prix.

Eric Duhatschek du Globe and mail, mentionne que l'attaquant Shane Doan ainsi que le défenseur Adrian Aucoin, ont mentionnés qu'ils souhaitent de tout coeur demeurer à Phoenix qualifiant la ville comme leur domicile.

Note : Ilya Brygalov a d'ailleurs porté des propos concernant la ville de Winnipeg cette semaine mentionnant même qu'il préférait jouer dans la KHL plutôt qu'a Winnipeg. Tout semble indiquer que plusieurs joueurs partagent cette opinion à travers la LNH. La ville de Winnipeg semble être un endroit où les joueurs veulent tout sauf y jouer dû aux nombres d'activités et l'ambiance que cette ville propose. Reste à voir si la franchise des Coyotes se transfert à cet endroit si les propos tenus par Brygalov se concrétiseront. Il est certain que partir de Phoenix ou il fait beau, ou les joueurs peuvent jouer au golf pratiquement à longueur d'année et dans un tout autre contraste, se diriger vers Winnipeg ou les activités sont restreintes en plus que l'hiver, la température y est plutôt hostile, on peut comprendre l'opinion de certains joueurs qui sont plutôt retissant à un tel déménagement.

Ryder le battant, Julien gagne la bataille des coachs et grossier mensonge

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2788:ryder-le-battant-julien-gagne-la-bataille-des-coachs-et-grossier-mensonge&Itemid=18

Vendredi, 22 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- Michael Ryder revient de loin.
- Imaginez. Tout le monde affirmait que l'attaquant allait être rétrogradé dans la ligue américaine afin que les Bruins respectent le plafond salarial.
- Les rumeurs ont plané dès le premier jour du camp d'entraînement.
- Malgré les millions. les joueurs de hockey restent des êtres humains. Entendre de la bouche de tous que tu seras rétrogradé dans la ligue américaine doit être plus que difficile.
- Se lever le matin pour aller travailler lorsque tu sais très bien qu'une épée de Damocles plane sur ta tête doit être horrible.
- Ryder a fait fi de cette dur réalité et a continué de vivre d'espoir.
- Finalement, les blessures ont fait en sorte que les Bruins puisse garder Ryder et son salaire sur la masse salariale.
- Résultat? 2 buts, 1 passes hier dont le filet vainqueur en prolongation. Tout ça, lors du match le plus important de la saison.
- Ce matin, nous devons lever notre chapeau à l'ancien attaquant du Canadien. Plusieurs joueurs à sa place se seraient écroulés.
- Claude Julien mérite aussi des fleurs.
- En appelant un temps d'arrêt alors que le pointage de 3-1 en faveur du Canadien, Julien a changé le match.
- Calme, ne levant pas le ton, le coach a simplement dit à ses joueurs de se calmer et qu'il restait encore 30 minutes au match.
- Jacques Martin, lui, a manqué l'occasion d'appeler un temps d'arrêt pour calmer son équipe. Alors que c'était 4-3 en 3e période, on voyait très bien que le Canadien commençait à reculer et être nerveux dans son territoire. Martin aurait dû tout faire pour couper le momentum des Bruins.
- Bref, Julien a gagné la bataille derrière le banc hier soir.
- Le vestiaire des Bruins était très calme après la victoire. On aurait pu penser à une euphorie tellement le match avait été émotif. Mais non...
- Les joueurs de Boston savent que le travail n'est pas encore fini. Claude Julien a dû leur répéter d'apprécier cette victoire, mais de passer à autre chose aussitôt.
- Lorsque les journalistes sont rentrés dans la chambre, l'attention des joueurs était déjà porté sur le match de samedi.
- Andrew Ference, lui, regrettait son doigt d'honneur. "Mon doit est resté coincé" a -t-il osé nous dire. Ces joueurs de hockey nous étonneront toujours...

Amour, émotion et famille

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Samedi, 23 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- C'est impressionnant de voir à quel point les joueurs des Bruins aiment leur entraîneur-chef.
- J'ai rarement vu un groupe aussi tissé serré.
- Affectés par les rumeurs de congédiement qui planent sur Claude Julien, les joueurs des Bruins n'ont pas hésité à le défendre corps et âme.
- "Les gars seraient tellement tristes de le voir partir. Claude n'est pas seulement un entraîneur pour nous. Il est comme un père. Ils nous traitent comme ses enfants. Il a une relation particulière avec chacun de nous. Dans toute ma carrière, je n'ai jamais vu un coach aussi proche de ses joueurs. Il pourrait mourir pour nous." nous a confié Patrice Bergeron.
- Beau à entendre n'est-ce pas?
- Julien est peut-être la cible de moqueries faciles des partisans de Montréal, que ce soit à cause de la façon qu'il s'exprime ou à quoi il ressemble physiquement, n'empêche que le Canadien aurait besoin d'un entraîneur comme lui.
- Le but ici n'est pas de jeter la pierre à Jacques Martin, mais ce dernier aurait avantage à se rapprocher de ses joueurs, à essayer de développer une relation humaine avec eux. On le sait, ce travail est confié à Kirk Muller. Voilà l'erreur selon nous...
- Le travail d'un coach n'est pas simplement stratégique. Il a aussi une notion humaine si importante.
- Lorsque nous avons vu Claude Julien appeler un temps d'arrêt alors que le score était de 3-1, on a tout de suite senti que le vent allait tourner.
- Vous auriez dû le voir parler à ses troupes.
- "Il nous a juste dit de relaxer. Il nous a dit que s'il pouvait, il viendrait nous aider sur la glace, mais que pour l'instant, tout ce qu'il pouvait faire était de nous dire à quel point il était fier de nous et qu'il croyait en nous. Après cela, on voulait juste la gagner pour lui..." a dit Bergeron à notre informateur.
- Tout athlète, qu'il soit professionnel ou non, a besoin d'être stimulé au niveau des émotions pour aller chercher son plus haut niveau d'intensité.
- Jacques Martin n'a tout simplement pas cette capacité humaine qui lui permettrait de toucher ses joueurs au coeur.
- Claude Julien, lui, a compris le côté primordial de la notion de famille...

L'exploit du CH refait surface dans la série Rangers-Caps

WASHINGTON - C'est lors du cinquième match l'an dernier que les Capitals de Washington ont commencé à s'effondrer. Ils ont entamé la rencontre sans énergie et accusaient un déficit de 2-0 avant même que la barre des 10 minutes soit franchie durant le premier vingt, donnant le coup d'envoi à un autre effondrement spectaculaire - qui est venu s'ajouter à la longue tradition perdante de cette concession.
Incapables d'éliminer des adversaires acculés au pied du mur, les Capitals ont laissé filer une avance de 3-1 contre le Canadien et ont été éliminés dès le premier tour éliminatoire dans l'Association Est. Régler les choses rapidement est une chose plutôt rare dans la capitale fédérale américaine - les Capitals n'ont pas remporté une série en moins de sept matchs depuis 1998.

« Nous sommes conscients de cela, a dit l'attaquant des Caps Eric Fehr vendredi. C'est difficile d'aller chercher la dernière victoire. »

C'est le genre d'histoire qui revient hanter une équipe, même si les entraîneurs et les joueurs rappellent sans arrêt que chaque formation est différente de celle de l'année précédente et n'est pas assujettie aux échecs du passé.

À l'aube du cinquième affrontement de la série contre les Rangers de New York - de nouveau installés dans le siège du conducteur avec une avance de 3-1 dans la série -, les Capitals ont fait leur choix entre leur volonté d'oublier leur déconfiture de l'an passé et la nécessité d'apprendre de leurs erreurs.

« Je ne me souviens de rien, j'ai tout oublié, a lancé le capitaine des Capitals Alexander Ovechkin. C'est une nouvelle année, une nouvelle série, une nouvelle équipe. Je pense que si vous devez vous souvenir de quelque chose de mauvais, alors ce sera mauvais pour vous. »

Ce n'est pas tout le monde qui a adopté la philosophie du capitaine. Certaines leçons peuvent être tirées, dont celle de reconnaître qu'il y a un prix à payer si vous êtes trop confiants.

« Je crois que nous étions un peu au-dessus de nos affaires par rapport à ce groupe-ci », a confié l'attaquant Mike Knuble, qui ratera un deuxième match d'affilée samedi en raison d'une mystérieuse blessure.

Pour leur part, les Rangers ont été mis au parfum de l'histoire. Les Capitals ont perdu quatre de leurs cinq dernières séries au meilleur de sept matchs après qu'ils eurent pris les devants 2-0. Ils ont aussi laissé filer trois séries, alors qu'ils menaient 3-1.

« Vous avez vu ce qui s'est passé l'an dernier, et cette année... ça peut changer si rapidement, a commenté le gardien des Rangers Henrik Lundqvist. La différence entre les équipes est si mince. Peut-être que dans le passé, alors que vous meniez 3-1, ça signifiait qu'une équipe était bien meilleure que l'autre. Mais je crois que ce n'est plus le cas. »

Le fils de Ron Hextall signe avec les Coyotes

GLENDALE, Ariz. - Les Coyotes de Phoenix se sont entendus avec l'attaquant recrue de l'Université North Dakota Brett Hextall, vendredi.
Hextall, le fils de 23 ans de l'ancien gardien de la LNH Ron Hextall, a inscrit 13 buts, récolté 16 aides et écopé de 63 minutes de pénalité en 39 matchs la saison passée avec les Fighting Sioux. En 115 matchs répartis au cours des trois dernières saisons à North Dakota, il a marqué 39 buts et obtenu 42 passes - en plus de passer 242 minutes au cachot.

Les Coyotes ont repêché l'attaquant de cinq pieds, 11 pouces et 195 livres originaire de Manhattan Beach, en Californie, au sixième tour de l'encan de 2008.

Les Coyotes ont été balayés par les Red Wings de Detroit en quarts de finale de l'Association Ouest.

Les Olympiques surprennent les Remparts à Québec

(CKAC Sports) - Les Olympiques de Gatineau ont pris les devants 1 à 0 dans la série les opposant aux Remparts, grâce à un gain de 2 à 1 vendredi soir, au Colisée Pepsi de Québec.
Jacob Conrad a marqué le but décisif au début du troisième vingt.

Adam Janosik a également trompé la vigilance de Louis Domingue. Le portier des Remparts a alloué deux buts sur 26 tirs dans la défaite.

Martin Lefebvre a été l'unique buteur des hommes de Patrick Roy.

Maxime Clermont a été solide dans la victoire, repoussant 28 des 29 tirs dirigés vers lui.

Les Remparts pourront se reprendre dans le deuxième match de la série qui aura lieu samedi à 19h.

Le premier match aux Sea Dogs

Stephen MacAulay a marqué à 2 m 59 s de la première prolongation et Saint John a vaincu les MAINEiacs de Lewiston, 5 à 4, vendredi soir. Ils prennent ainsi les devants 1 à 0 dans la série demi-finale.

Tomas Jurco et Steven Anthony ont chacun marqué un but en plus d'ajouter une aide dans la victoire.

Le gardien Nicholas Champion a alloué cinq buts sur 31 tirs dans la défaite.

Dans une cause gagnante, Jacob DeSerres a été déjoué quatre fois sur 17 lancers.

Le prochain match aura lieu samedi, toujours à Saint John.

De « Sid the Kid » à « Sid the Coach » !

PITTSBURGH - Il n'y a pas si longtemps, Sidney Crosby était surnommé « Sid the Kid ». Maintenant, c'est « Sid the Coach ».
En dépit d'une commotion cérébrale qui l'a écarté du jeu depuis le 6 janvier, Crosby a quand même eu son mot à dire dans les récents succès des Penguins de Pittsburgh, qui mènent leur série 3-1 face au Lightning de Tampa Bay. Les Penguins tenteront d'éliminer la troupe de Guy Boucher dès samedi, lors du match no 5 de la série quarts de finale dans l'Est.

Tout comme il le fait depuis des années maintenant, Crosby arrive à l'aréna quelques heures avant chaque rencontre, vêtu d'un complet haut de gamme parfaitement repassé. La seule différence avec sa routine d'il y a quelques mois, c'est qu'il n'échange plus son complet pour l'uniforme des Penguins.

Il se dirige plutôt vers l'ascenseur du Consol Energy Center, puis monte au septième étage pour s'installer dans un siège en compagnie des hauts dirigeants des Penguins. Quelques minutes avant le début du match, il se coiffe d'un casque d'écoute, qui lui permet de communiquer avec l'entraîneur adjoint Tony Granato derrière le banc des Penguins.

Les Penguins n'ont pas voulu révéler à quel point leur stratégie dépendait des conseils de leur joueur étoile, mais Dan Bylsma a assuré qu'il ne s'agissait pas d'une façade pour Crosby ou d'une manière de combler ses temps libres lorsqu'il est forcé de rater des matchs.

Pour Bylsma, Crosby est un atout très important, même s'il n'arbore pas son no 87 habituel. Au lieu de piloter un trio avec James Neal et Alex Kovalev, Crosby travaille avec Granato, Bylsma, le directeur général Ray Shero et son adjoint Tom Fitzgerald, entre autres.

Crosby parle aussi directement à certains de ses coéquipiers.

« Ce n'est pas très différent de la routine, a mentionné Bylsma. Sid a toujours eu une bonne vision du jeu, qui apporte beaucoup à notre équipe et qui nous aide dans nos avantages numériques. C'est un joueur intelligent, un joueur intellectuel. Il a souvent de bonnes idées. Certaines sont cependant basées sur son talent sur la glace, et pourraient ne pas fonctionner pour d'autres joueurs. Il nous parle aussi de ce qu'il voit de là-haut entre les périodes. »

Palushaj et Dawes guident les Bulldogs

(CKAC Sports) - Aaron Palushaj et Nigel Dawes ont chacun marqué un but et amassé une aide, Drew MacIntyre a été parfait sur les 20 tirs dirigés vers lui et les Bulldogs ont blanchi les Barons, 2 à 0, vendredi soir à Oklahoma City.
Hamilton prend du même coup une avance de 3 à 2 dans la série.

Dustin Boyd a récolté deux mentions d'aide dans la victoire.

Martin Gerber a alloué deux buts sur 25 tirs dans une cause perdante.

Palushaj avait raté le dernier match des siens en raison de symptômes grippaux. Il a souligné son retour au jeu de belle façon...

Le sixième match aura lieu dimanche à Hamilton. Advenant une victoire, les hommes de Randy Cunneyworth affronteraient le vainqueur de la série entre le Moose du Manitoba et les Monsters de Lake Erie.

Les Ducks en danger d'extinction


(CKAC Sports) - Jerred Smithson a choisi le bon moment pour marquer le premier but de sa carrière en séries éliminatoires.
L'attaquant a déjoué le gardien Ray Emery avec moins de deux minutes d'écoulées en prolongation et les Predators de Nashville ont vaincu les Ducks d'Anaheim, 4 à 3, vendredi soir.

Les hommes de Barry Trotz prennent ainsi les devants 3 à 2 dans la série.

Les Ducks semblaient se diriger vers la victoire, mais le prolifique défenseur Shea Weber a fait taire la foule au Honda Center en marquant le but égalisateur alors qu'il ne restait que 36 secondes à faire dans le match.

Nommé au titre de gardien de l'année, Pekka Rinne a stoppé 23 tirs devant la cage des Preds. À l'autre bout de la glace, Ray Emery a alloué quatre buts sur 37 lancers.

Joel Ward et Kevin Klein ont été les autres buteurs des Predators. Nick Spaling et Jordin Tootoo ont chacun amassé deux aides dans le triomphe.

Le plus beau but des séries !

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/le-plus-beau-but-des-series-72165.html

(CKAC Sports) - Bobby Ryan a salué son retour au jeu de belle façon.

En début de troisième période, l'attaquant a tout d'abord réussi un beau jeu défensif dans sa zone, il a ensuite traversé toute la patinoire, en se moquant pas une, mais bien deux fois de David Legwand pour finalement déculotter le grand Pekka Rinne d'une feinte magistrale.

Les Ducks ont cependant dû s'avouer vaincus, 4 à 3, en prolongation.

Ryan avait été suspendu lors des matchs 3 et 4 pour avoir donné un coup de patin à Jonathon Blum.

HockeyLNH - Canadien - Garder le moral

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/04/22/006-habs-preview-vendredi.shtml


Le Canadien a goûté à la même médecine qu'il avait servie aux Bruins en gagnant les deux matchs chez eux à Boston.

Jeudi, au Centre Bell, le Tricolore a laissé filer trois fois une avance lors du quatrième match. Résultat : la série est maintenant égale 2-2.

Malgré cette défaite crève-coeur en prolongation, l'ambiance n'était pas à la panique vendredi matin lors de l'entraînement optionnel auquel ne participaient que cinq joueurs (Pouliot, Mara, Weber, Eller et Auld).

« Il n'y a pas de message particulier à passer. Tout le monde sait ce qu'il a à faire », a insisté le capitaine Brian Gionta, sur la patinoire pour quatre des cinq buts des Bruins jeudi.

D'ailleurs, Jacques Martin connaît les points sur lesquels il devra faire travailler ses hommes. Mais il a fallu lui délier la langue avant qu'il précise sa pensée!

« On a nos forces, mais on doit travailler sur nos faiblesses », a-t-il d'abord lancé. Avant d'ajouter : « Il faut miser sur la vitesse. Je suis satisfait de notre robustesse, des gars comme White et Moen. Mais il faudra resserrer notre défense, elle n'est pas la plus mobile de la Ligue. »

Mathieu Darche, lui, a peut-être un début de solution : jouer avec intensité pendant 60 minutes.

« Ce n'est pas cool. On a eu une bonne fin de troisième période dans le troisième match, un bon début dans le quatrième. Il faut mettre les deux ensemble pour jouer tout un match. On a trop été sur les talons en deuxième moitié, on a arrêté de jouer », a constaté Darche.

LAH – MacIntyre, Palushaj, Dawes et Boyd tracent la voie aux Bulldogs

Sports - Hockey
Écrit par RueFrontenac.com   
Vendredi, 22 avril 2011 22:33
Mise à jour le Vendredi, 22 avril 2011 22:53
À leur troisième et dernier essai au Cox Convention Center d'Oklahoma City, vendredi soir, les Bulldogs de Hamilton sont finalement parvenus à arracher une victoire aux Barons après y avoir perdu à leurs deux premiers tests.
Les Bulldogs l'ont finalement emporté par le pointage de 2 à 0 pour prendre les devants 3-2 dans leur série demi-finale 4 de 7 de la division Nord de l'Association de l'Ouest de la LAH.
Les protégés de Randy Cunneyworth tenteront maintenant d'éliminer le club école des Oilers d'Edmonton, dimanche après-midi, lors de la présentation de la sixième rencontre au Copps Coliseum.
Ayant raté la quatrième partie de mercredi parce que blessé, Aaron Palushaj (2e) a inscrit le premier but du duel en avantage numérique au cours de la huitième minute de la première période. Il fut aidé de Nigel Dawes et de Dustin Boyd.
En deuxième, Dawes, avec la complicité de Palushaj et Boyd, a doublé l'avance des Bulldogs alors qu'il ne restait que 43 secondes à égrener au tableau indicateur.


Aaron Palushaj a conclu sa soirée avec une fiche d'un but et une mention d'aide. Photo d'archives Pascal Ratthé

Il n'y a pas eu de but en troisième. Les Barons ont retiré leur gardien à la faveur d'un sixième patineur avec environ deux minutes à jouer. Ils ont ensuite bénéficié d'une supériorité numérique pour compléter la rencontre à six contre quatre. En vain.

Les unités en infériorité numérique des Bulldogs ont par ailleurs excellé, tuant avec succès les sept missions auxquelles elles ont fait face. Hamilton a pour sa part été un en six en supériorité numérique.
À son 26e départ consécutif et à son 25e match complété, le gardien Drew MacIntyre a effectué 20 arrêts pour être crédité de son premier blanchissage de la saison en séries. Il en avait réussi un au cours du calendrier régulier. Les Bulldogs ont pour leur part testé Martin Gerber à 25 reprises

Les Flyers au bord du gouffre

Sports - Hockey
Écrit par RueFrontenac.com   
Vendredi, 22 avril 2011 23:00
Mise à jour le Vendredi, 22 avril 2011 23:22
L'histoire se répète pour les Flyers de Philadelphie. Depuis les beaux jours de Bernard Parent qui les a conduits à leurs deux seules conquêtes de la coupe Stanley et ce, de façon consécutive en 1973-1974 et 1974-1975, eux qui ont fait partie de la première expansion de la LNH en 1967-1968, les Flyers ont toujours éprouvé des problèmes d'inconstance avec leurs gardiens, même du temps de Pelle Lindbergh et de Ron Hextall qui ont été de très pâles imitations de «Bernie».

Dans leur actuelle série quart-de-finale de l'Association de l'Est, pendant que Ryan Miller est plus que fiable devant le filet des Sabres de Buffalo, les Flyers ont déjà lancé trois gardiens dans la mêlée. Avec comme résultat qu'ils tirent de l'arrière 3-2 dans leur série 4 de 7 à la suite d'une embarrassante défaite de 4 à 3 en prolongation devant leurs partisans du Wells Fargo Center, vendredi soir.
Le deuxième but du duel de Tyler Ennis, marqué à 5 min 31 s de la première période supplémentaire, a fait la différence.
Les Flyers feront donc face à l'élimination lors du sixième round qui sera joué à 15 heures, dimanche, au HSBC Arena.
Tyler Ennis a joué les héros en déjouant Michael Leighton en prolongation. Photo Reuters
Après avoir été lancé dans la mêlée à 54 reprises au cours du calendrier régulier, le gardien recrue d'origine russe de 22 ans Sergei Bobrovsky, qui a été acquis en tant que joueur autonome le 6 mai 2010 et qui était considéré comme la plus belle invention depuis les boutons à quatre trous, a cédé sa place au vétéran de 34 ans Brian Boucher après 12 min 30 s de la deuxième partie face aux Sabres. À compter de la troisième rencontre, Michael Leighton a agi comme adjoint de Boucher tandis que Bobrovsky a été retiré de l'alignement.
Vendredi soir, Boucher a joué au père Noël, donnant trois mauvais buts sur 11 tirs en seulement 15 min 36 s de boulot, dont les deux premiers au cours des quatre premières minutes. Michael Leighton a alors été lancé dans la fosse aux lions. Au cours du calendrier régulier, Leighton a été limité à une seule rencontre avec les Flyers, une victoire de 7 à 4 à Los Angeles, le 30 décembre. Il a surtout effectué 30 sorties avec le club école des Phantoms d'Adirondack, de la LAH.
Leighton a été débité de la défaite après avoir servi un juteux retour de tir à Ennis à la suite d'un tir du point d'appui du défenseur Mike Weber. Il a été testé à 21 reprises.
Plus ça change et plus c'est pareil à la position de gardien au sein des Flyers de Philadelphie. Pas plus tard que l'an dernier, l'entraîneur en chef Peter Laviolette avait une fois de plus joué à la chaise musicale avec Boucher et Leighton, menant tout de même les Flyers en finale, les Blackhawks de Chicago l'emportant 4-2. Auparavant, lors de la finale de l'Association de l'Est, les Flyers avaient éliminé le Canadien, 4-1, grâce surtout aux trois blanchissages de Leighton.
Gragnani marque; Pominville blessé
Le duel n'avait donc pas encore atteint la quatrième minute que les Sabres s'étaient déjà donné une priorité de 2 à 0, Tyler Ennis et Tomas Vanek marquant dans un intervalle de 87 secondes. Le défenseur québécois Marc-André Gragnani a ajouté un troisième filet à quatre contre trois au cours de la 16e minute.
Les Flyers n'allaient toutefois pas s'avouer vaincus sans faire montre de fierté. Ils ont rétréci la priorité des visiteurs à un but avec deux filets en l'espace de 1 min 45 s durant les neuvième et dixième minutes de la deuxième reprise. Ils sont allés à James van Riemsdyk et Andrej Maszaros. Claude Giroux s'est fait complice des deux filets des siens.
En troisième, Daniel Brière a ramené les deux clubs à la case départ avec le but égalisateur réussi dès la quatrième minute.
Le gain pourrait toutefois être coûteux pour les Sabres. Après avoir récolté une passe sur le troisième but des siens, Jason Pominville a été blessé. Sa courte soirée de travail aura consisté en sept présences et en 4 min 29 s de temps de glace.
Ryan Miller a fait face à 39 lancers devant le filet des Sabres qui ont été un en trois en avantage numérique, comparativement à zéro en cinq pour les Flyers.
En direct du Wells Fargo Center
Inactif depuis le 9 mars à cause d'une fracture puis d'une opération à la main droite, le défenseur Chris Pronger a raté une 21e partie consécutive, une cinquième en séries éliminatoires.
Pour ajouter l'insulte à l'injure, l'attaquant Jeff Carter est tombé au combat après seulement neuf présences et six minutes d'utilisation lors de la quatrième rencontre, mercredi soir, à Buffalo. Il est blessé à un genou et sa saison pourrait être terminée.
Pour remplacer Carter dans l'alignement, l'entraîneur en chef Peter Laviolette avait fait appel au dur à cuire Zac Rinaldo, qui a du même coup vécu son baptême dans la LNH. Avec le club école des Phantoms d'Adirondack, de la LAH, il a affiché un dossier de 3-6-9 en 60 parties, tout en passant 331 minutes au banc des punitions. Il a notamment été impliqué dans 37 bagarres. Il n'a efffectué que trois présences et n'a bénéficié que d'une minute et 56 secondes de temps de glace.
Du côté des Sabres, Derek Roy était lui aussi toujours absent. Blessé à un quadriceps depuis le 27 décembre après s'être façonné une fiche de 10-25-35 en 35 parties, il est au rancart depuis maintenant 52 parties.
Le gardien de concession Ryan Miller a égalé un vieux record d'équipe avec deux blanchissages dans une même série. Robert Sauvé a été le premier à réussir l'exploit en 1982-1983. Dans une série demi-finale d'association 3 de 5, il avait blanchi le Canadien lors des deux premiers matchs présentés au Forum, 1 à 0 et 3 à 0. Dominik Hasek a de son côté réalisé pareil tour de force en 1993-1994 lors des matchs un et six d'une série quart-de-finale 4 de 7 d'association face aux Devils du New Jersey.
En passant, 14 gardiens de la LNH ont emmagasiné trois jeux blancs au cours d'une même série. Martin Brodeur demeure le seul à avoir accompli ce genre de miracle en deux occasions, alors que Michael Leighton est le dernier à avoir été aussi avare envers un adversaire, soit lors des matchs un, deux et quatre de la finale de l'Association de l'Est face au Canadien en mai 2010.
Le sommaire du match est disponible ici.

Prolongation payante pour les Predators: victoire de 4 à 3 contre Anaheim

Sports - Hockey
Écrit par Dominic Fugère   
Samedi, 23 avril 2011 01:30
Mise à jour le Samedi, 23 avril 2011 02:13
Vous vouliez du serré, du compétitif, du dramatique? Tel que prévu, c’est exactement ce que la série Nashville-Anaheim sert comme le démontre la victoire en prolongation des Predators 4 à 3 rendu possible par un but avec six secondes à faire en temps réglementaire!

Une fois en prolongation, tout peut arriver. Vendredi soir, c’est un but de Jerred Smithson qui est arrivé après 1 :57 d’écoulé au cadran pour permettre aux Predators de prendre l’avance trois matchs à deux dans cette série âprement disputée.
Pourtant, en fin de troisième période, le gardien Ray Emery n’avait qu’à tenir un petit six secondes de plus pour donner la victoire aux Ducks. C’est Shea Weber qui forçait la tenue d’une période de surtemps en battant Emery d’un tir frappé alimenté par Mike Fisher et Cody Franson.
Jason Blake des Ducks avait, cinq minutes auparavant, donné les devants aux siens avec son deuxième du match sur des passes de Teemu Selanne et Saku Koivu. C’est le même Blake qui avait effacé, en deuxième période, l’avance que Kevin Klein donnait aux Predators en étant le seul à marquer au premier vingt.
Bobby Ryan propulsait les Ducks en avant par la marque des 2 à 1 après 40 secondes au troisième tiers-temps sur une magistrale démonstration d'attaque à l'emporte-pièce coifée par beau revers qui battait le candidat au trophée Vezina Pekka Rinne.



Joël Ward renivelait la marque à deux partout un peu plus de dix minutes plus tard mettant la table pour l’enfilade de buts de Blake et de Weber susmentionnée.

Les Predators retournent à la maison dimanche pour tenter d’éliminer les Ducks qui se battront pour leur survie.

Consultez le sommaire du match ici

Martin: Il faut apprendre, s'adapter... et mieux jouer samedi

Sports - Canadien
Écrit par Léandre Drolet   
Vendredi, 22 avril 2011 14:12
On entend souvent dire que ce n'est pas tellement la défaite qui fait mal, mais plutôt la façon dont une équipe s'incline qui laisse des traces profondes. Jacques Martin a rejeté cette affirmation du revers de la main, un peu plus de 12 heures après avoir vu les Bruins de Boston créer l'égalité 2-2 dans la série quart de finale de l'Association de l'Est.
«Une défaite dans les séries éliminatoires reste une défaite et il faut passer à l'étape suivante, a déclaré Martin. Il faut identifier ce qu'on a fait de bien et corriger ce qu'on a fait de mal. Il faut apprendre et s'adapter pour le cinquième match.»
L'entraîneur en chef n'a pas voulu entrer dans les détails et l'aspect technique, mais il a soutenu qu'il fallait que ses joueurs suivent le plan de match.
«On doit se servir de notre rapidité pour être efficace», a-t-il souligné.
Quelques instants plus tard, l'entraîneur en chef a lancé: «Il y avait des raisons pour lesquelles on dominait, il suffit de les appliquer.»
Martin ne croit pas que ses joueurs se soient assis sur leur avance et se soient traîné les pieds après avoir pris une avance de 3 à 1.
«C'est une question d'exécution. Après avoir inscrit leur deuxième but, les Bruins n'ont pas eu d'autres occasions de marquer avant de créer l'égalité en fin de période», a-t-il analysé.
Il prétend aussi que ses joueurs ont bien fait après avoir pris l'avance au début de la troisième, avant de concéder le quatrième but.
Les Bruins célébrant le but victorieux de Michael Ryder, jeudi soir. Une scène que le Canadien ne veut pas revivre samedi à Boston. Photo d'archives Pascal Ratthé
Ajustements à prévoir
Martin a eu recours à plusieurs combinaisons au cours du quatrième match et selon ses dires, ses protégés doivent s'attendre encore une fois à jouer avec différents coéquipiers, samedi soir à Boston.
«On doit être prêt, on apportera des ajustements, car nous n'aurons pas le dernier changement de trios», a-t-il dit.
L'avantage de la patinoire ne représente justement pas un avantage depuis le début de la série et Martin a sa théorie à ce sujet.
«La parité des équipes explique, selon moi, que l'avantage de la glace n'est pas si important que cela, a déclaré Martin. Les joueurs ont tendance à être un peu trop fancy devant leurs partisans au lieu de faire les rudiments de base.»
Martin considère que l'expérience acquise lors des séries éliminatoires de l'année dernière aidera les siens samedi soir.
Martin: Price gagnera le Vézina un jour
L'entraîneur du Tricolore aurait bien aimé que Price soit en lice pour l'obtention du trophée Vézina, mais selon lui, ce n'est que partie remise.
«Il est jeune et avec tout le talent qu'il a, il le remportera un jour», a-t-il avancé.
Martin a également eu de bons mots pour David Desharnais.
«David a certainement disputé son meilleur match des séries éliminatoires. Il a été celui qui a préparé le but de Sopel et il a très bien joué à la troisième période», a louangé Martin.
Côté robustesse, Martin prétend que les siens se défendent très bien depuis le début de la série. «Des gars comme White et Moen se débrouillent fort bien sur cet aspect», a-t-il dit.
Pas au bord du précipice
Comme tous ses coéquipiers, Mathieu Darche est loin d'avoir concédé la série aux Bruins.
«On n'est pas encore au bord du précipice, a tenu à rectifier Darche quand un journaliste l'a abordé. Il faut en gagner une à Boston.»
Selon l'attaquant, les Bruins n'ont pas dominé le Tricolore depuis le début de la série, loin de là.
«Nous avons fort probablement disputé notre meilleure période de l'année lors du premier engagement hier soir (jeudi)», a indiqué Darche, qui a admis que le Canadien s'était peut-être un peu trop replié défensivement.
«Bien jouer défensivement, ça ne veut pas dire ne plus attaquer», a-t-il expliqué en espérant que tout le monde l'aura compris et mettra le plan de Martin à exécution pendant 60 minutes lors du sixième match, samedi soir.

Price: «On aurait pu gagner les deux matchs»

Sports - Canadien
Écrit par Léandre Drolet   
Vendredi, 22 avril 2011 13:18
Mise à jour le Vendredi, 22 avril 2011 14:36
Carey Price n'avait pas la tête entre les deux jambes et il ne semblait pas plus affecté qu'il ne le fallait, vendredi midi, après la défaite crève-coeur de 5 à 4 subie en prolongation, jeudi soir au Centre Bell.
Price s'était remis de ses émotions et il a voulu mettre le tout en perspective.
«Il y avait certes un peu de frustration après la défaite et nous n'étions pas contents, mais c'est chose du passé et on ne peut rien y changer. Nous sommes maintenant engagés dans une série deux-de-trois», a déclaré d'entrée de jeu le gardien du Tricolore.
Ce dernier a poursuivi son allocution en relativisant les choses.
«Si, au début de la série, on nous avait dit que nous serions 2-2 après quatre matchs, on l'aurait accepté, a-t-il dit. Mais rien n'empêche que nous devrons retrouver le chemin de la victoire.»

Price n'a rien voulu enlever aux Bruins, mais il a précisé qu'ils avaient profité des moindres chances qui leur avait été offertes.
«Ils ont mérité ce qu'ils ont eu, mais ils ont eu plusieurs bonds favorables qu'ils n'avaient pas eu dans les deux premiers matchs disputés à Boston», a-t-il avancé.
En bon joueur d'équipe, Price n'a pas cherché de coupable pour expliquer que Michael Ryder ait inscrit le but victorieux à la suite d'une montée à trois contre un.
«C'est un sport d'équipe, j'ai moi-même commis des erreurs dans le troisième match», a-t-il admis.
Carey Price après le deuxième but marqué par les Bruins jeudi soir au Centre Bell. Photo d'archives Pascal Ratthé
Le «désavantage» de la glace
Selon lui, le Canadien a mieux joué que les Bruins au cours des deux matchs présentés à Montréal. «On aurait pu gagner les deux matchs», a-t-il dit.
Et le fait que la série se transporte à Boston ne l'inquiète pas trop. «Jouer nos matchs sur les patinoires adverses est maintenant rendu un avantage. On se sent à domicile», a-t-il lancé avec le sourire, en faisant référence au fait que les deux équipes ont perdu les matchs présentés devant leurs partisans.
Justement, la bruyante foule du Centre Bell peut, jusqu'à un certain point, être une source de distraction pour les joueurs du Canadien.à
«Ça ne prend pas grand-chose pour perdre la communication entre les joueurs dans un amphithéâtre aussi bruyant», a dit Price, sans pour autant demander aux amateurs d'être plus tranquilles pour le sixième match qui sera disputé mardi soir.
Pour expliquer les succès des équipes visiteuses depuis le début de la série, Price a indiqué que l'équipe locale est tellement motivée par les encouragements qu'elle devient trop énergique.
«C'est humain, les joueurs deviennent un peu trop fancy dans leur jeu. Lorsqu'on joue sur les patinoires adverses, on se fait huer et c'est plus facile de tirer la rondelle au fond de la zone et d'aller la récupérer», a-t-il expliqué.
Hors-jeu?
Selon certains, le juge de ligne aurait pu appeler un hors-jeu à la ligne bleue lors de la montée à trois contre un qui a mené au but victorieux.
«Je ne sais pas car j'avais d'autres choses à m'occuper, mais si j'avais à prendre des décisions, ils (Bruins) seraient toujours hors-jeu», a-t-il lancé avec le sourire.
Pour Price, une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule. Au moment de la rencontre de presse tenue au complexe sportif Bell de Brossard, vendredi midi, le gardien du Tricolore venait d'apprendre qu'il n'était pas finaliste pour l'obtention du trophée Vézina, remis au meilleur gardien de la LNH.
Les nominés sont Tim Thomas, des Bruins de Boston, Roberto Luongo, des Canucks de Vancouver, et Pekka Rinne, des Predators de Nashville.
Le jeune homme aurait bien aimé faire partie de la courte liste, mais il ne s'en formalisait pas plus que cela.
«Je suis un peu déçu, mais c'est comme cela et ceux qui sont en nomination le méritent», a-t-il humblement déclaré.
Thomas a remporté cet honneur, décerné par les directeurs généraux de la ligue, en 2008-2009.
En quelques lignes
• Lars Eller, Yannick Weber, Paul Mara, Benoît Pouliot et Alex Auld ont été les seuls joueurs à sauter sur la patinoire du complexe sportif Bell de Brossard, vendredi midi. Les cinq joueurs ont patiné sous les ordres de l'entraîneur des gardiens de but, Pierre Groulx. Après l'entraînement optionnel, Jacques Martin a tenu une réunion d'équipe avant le départ pour Boston.
• Andrew Ference a écopé d'une amende de 2500 dollars pour le doigt d'honneur qu'il a fait voir à la foule du Centre Bell après avoir marqué son but au milieu de la deuxième période, jeudi soir. Le défenseur des Bruins a ainsi écopé de l'amende prévue au livre des règlements de la LNH. Quoi qu'on pense de son geste, ça démontre clairement que les joueurs des Bruins sont intimidés par la foule du Centre Bell.

Les Canadiens profitent de la manne

MONTRÉAL - Avec une liste d’attente de plus de 9000 personnes pour l’achat de billets de saison, les Canadiens de Montréal peuvent se payer le luxe de dicter leurs termes aux «fans» qui lorgnent ces billets. Ils maximisent leur encaisse à court terme et reportent au plus tard possible le remboursement de l’argent dû.
 
Un coup d’œil sur les conditions de l’achat de billets révèle que la gestion du paiement de ces abonnements assure un véritable fonds de roulement à la direction de l’équipe tricolore, qui évite ainsi de devoir puiser dans ses goussets pour payer des dépenses courantes.
 
D’entrée, le club réclame à l’aspirant acquéreur de billets des frais de 239 $ pour s’inscrire sur la liste d’attente.
 
De cette somme, 200 $ représentent un dépôt qui sera remboursé au moment de l’achat effectif des billets, lequel peut survenir plusieurs années plus tard.
 
Il n’a pas été possible vendredi de s’entretenir avec Donald Beauchamp, le responsable des communications des Canadiens, mais un préposé au Centre Bell a signalé que l’attente pour des billets de saison variait entre cinq et huit ans.
 
C’est donc dire qu’un aspirant acheteur de l’abonnement peut s’attendre à payer entre 200 $ et 320 $ en seuls frais administratifs pour sa patience.
 
Une paire: 17 000 $
 
Une fois qu’il obtient le droit d’acquérir des billets, l’acheteur doit prendre au minimum deux billets de saisons.

La paire la moins chère, pour la section des bleus, se vendait cette année 2426 $, alors que la plus chère, de catégorie platine, coûtait un peu moins que 17 000$.

Cela exclut le prix des billets de saison pour les séries, dont le coût est environ la moitié du prix payé pour la saison régulière. Dès le mois de mars, les acheteurs d’un abonnement pour les séries doivent se procurer des billets couvrant la totalité des séries éliminatoires, soit au maximum 16 matchs au Centre Bell.
 
En cas d’élimination précoce, les Canadiens mettent quelques semaines à rembourser ses partisans du paiement effectué en trop. Il est aussi possible de se faire créditer l’argent dû sur l’achat des billets de saison pour l’année suivante.
 
Le renouvellement est à faire obligatoirement en deux paiements à la mi-juin et au début août, soit bien avant le début de la saison régulière, ce qui a encore une fois pour effet de maximiser l’encaisse de l’équipe.
 
Risqué
 
En entrevue à Argent, le professeur de marketing sportif à l’Université Laval, André Richelieu, a jugé risquée cette stratégie de prépaiement exploitée au maximum, jumelée à des prix très élevés.
 
«C’est le propre des grands clubs de pouvoir imposer leurs conditions. Mais le danger est qu’à mettre autant de barrières financières, on atteigne un point de saturation», a-t-il dit.

M. Richelieu craint que les Canadiens au Centre Bell ne se déconnectent de leur base de partisans traditionnels pour devenir l’apanage d’une minorité fortunée.

LNH | Coyotes - «Dieu bénisse la LNH» - Don Maloney


GLENDALE, Arizona – Le directeur général des Coyotes de Phoenix, Don Maloney, est confiant de voir la concession qu’il dirige demeurer en Arizona.
«Je sais que le hockey fonctionnera à Phoenix», a mentionné Maloney, qui a dressé un bilan de la dernière campagne de son équipe lors d’un point de presse, vendredi.
 
Au cours des dernières semaines, l’homme d’affaires Matthew Hulsizer a tenté d’acquérir les Coyotes. Toutefois, le Goldwater Institute, chien de garde des contribuables de l’État, s’est opposé à la vente d’obligations pour financer un prêt de 100 millions $ qui serait fait à Hulsizer.
 
«Je crois en Matthew Hulsizer, a confié le directeur général. J’ai appris à le connaître au cours des derniers mois. Il est dévoué et travaille très fort.
 
«Ça me fait toujours sourire d’entendre des gens dire qu’il obtient l’équipe pour un rien. Il investit beaucoup de ses propres ressources pour que cette entente fonctionne.»
Maloney est convaincu que la municipalité de Glendale, et par extension le grand Phoenix, forme une ville des ligues majeures, une vraie ville de sport professionnel.

«Dieu bénisse la LNH. Merci de nous donner une opportunité, a ajouté Maloney. Je dis cela sans discrimination envers les autres villes qui seraient susceptibles d’accueillir cette concession.
«J’aimerais qu’on puisse travailler sans se faire frapper dans le ventre tous les jours. C’est ce que nous avons vécu à l’aube des séries éliminatoires. Tous les jours, dans les médias, il y avait des nouvelles au sujet de l’avenir de cette concession et non pas au sujet de l’équipe sur la patinoire. Ça vous rend malade.»
 
Pas une excuse

Le grand manitou des Coyotes se garde cependant de faire une corrélation entre le balayage subi aux mains des Red Wings de Detroit en quart de finale de l’association de l’Ouest et tout le tapage médiatique entourant l’avenir de l’équipe.

Ovechkin a tout oublié...

 
PHILADELPHIE – Alex Ovechkin souffre d’amnésie sélective. En d’autres mots, il choisit de ne pas se souvenir.
 
Il préfère oublier le cinquième match de la série de premier tour de l'an passé, qui a opposé ses Capitals de Washington aux Canadiens de Montréal.
 
À ce moment, les Capitals menaient cette série par 3-1, comme c’est le cas présentement contre les Rangers de New York. Ils avaient l’opportunité d’envoyer le Tricolore en vacances, comme c’est le cas présentement contre les Rangers de New York.
 
Voilà où Ovechkin et sa bande voudraient que les comparaisons s’arrêtent.
 
Dans ce qui a été le début de la fin des séries éliminatoires 2010 des Capitals, les Canadiens ont entamé le cinquième match en lions, marquant deux fois au cours des 10 premières minutes de jeu en route vers une victoire lors de cette partie, puis de la série deux rencontres plus tard.
 
Samedi, les Capitals se retrouveront dans la même position, en avant 3-1 avec la possibilité d’éliminer les Rangers à la maison.
 
À la blague, vendredi, Ovechkin a raconté ne pas se rappeler ce qui était survenu un an plus tôt.
 
«Je ne me souviens de rien. Je l’ai oublié, a mentionné le numéro 8. C’est une nouvelle année, une nouvelle série, un nouvel adversaire. Si vous gardez de mauvais souvenirs, tout ira mal pour vous. Je crois que les 10 premières minutes seront cruciales pour les deux équipes samedi.»
 
L’entraîneur-chef des Capitals a jugé qu’il n’était pas nécessaire de présenter des séquences des événements des dernières séries.

«Ils savent ce qui s’est produit dans les 10 premières minutes de ce cinquième match. Nous en avons parlé plusieurs fois au cours de la saison.»

LNH | Séries éliminatoires Les Sabres, en prolongation

 
PHILADELPHIE – Les Sabres de Buffalo sont en voie de causer une forte surprise. Ils ont défait les Flyers de Philadelphie, en prolongation, 4-3, vendredi, pour ainsi prendre l’avance 3-2 dans cette série de la LNH.
 
Tyler Ennis a marqué deux fois, dont le filet victorieux à 5:31 de la première période de surtemps, pour Buffalo.
 
Pourtant, les Sabres ont terminé au septième rang de l’association de l’Est en saison régulière, alors que les Flyers, deuxièmes, avaient échappé de justesse le championnat. Voilà que ces derniers se retrouvent au bord du gouffre.
 
Buffalo a cependant choisi un chemin difficile. La bande de Lindy Ruff a marqué trois buts sans riposte dès la période initiale, ceux de Tyler Ennis, Thomas Vanek et du Montréalais Marc-André Gragnani, ce dernier avec l’aide d’un autre Québécois, Jason Pominville.
 
Mais des buts de James van Riemsdyk et Andrej Meszaros, chacun aidé de Claude Giroux, ont permis aux Flyers de rebondir au deuxième vingt. En troisième, Daniel
Brière a compté son troisième des séries (un 91e point en 91 matchs éliminatoires en carrière) et a forcé la prolongation.
 
Pour le défenseur montréalais Gragnani, le conte de fées continue. Celui qui vient de disputer quatre saisons dans la Ligue américaine, qui ne comptait que 15 rencontres d’expérience dans la LNH, se révèle le meilleur pointeur des Sabres en séries avec cinq points en autant de parties.

Ryan Miller a réalisé 36 arrêts pour Buffalo tandis que Brian Boucher a été chassé du match après avoir alloué trois buts en seulement huit tirs. Michael Leighton est venu en relève et n’a permis qu’un but – celui de la victoire - sur 21 lancers.

Commotion cérébrale: la LNH satisfaite du nouveau protocole

Ira Podell
Associated Press
New York

Le nouveau protocole servant à évaluer l'état de santé des joueurs qui ont potentiellement subi une commotion cérébrale n'est peut-être pas parfait, mais la ligue est satisfaite de ses premiers balbutiements.

Lors de la réunion des directeurs généraux de la LNH en mars, les nouvelles lignes directrices du plan ont été adoptées, forçant ainsi un joueur qui démontre les symptômes d'une commotion cérébrale à être examiné par un médecin dans le vestiaire, ou dans une salle silencieuse. Auparavant, un examen sommaire était réalisé, sur le banc, par un thérapeute de l'équipe.

Le commissaire de la LNH Gary Bettman et son adjoint Bill Daly ont déclaré durant une rencontre avec les rédacteurs sportifs de The Associated Press vendredi qu'ils étaient satisfaits de la façon dont les équipes avaient mis en place le processus, qui n'est en vigueur que depuis un mois seulement.

Les nouvelles lignes directrices de ce plan s'inscrivent dans la volonté affichée par la ligue de réduire le nombre de commotions cérébrales. La saison passée, les directeurs généraux avaient banni les coups à la tête, dans l'angle mort d'un joueur. Le groupe a récidivé le mois dernier en bannissant à l'unanimité tous les coups à la tête.

«Nous voulons conscientiser les clubs et le personnel sportif sur les signes qu'ils devraient observer, et sur la façon dont les joueurs devraient être évalués, a dit Daly. L'attention, malheureusement, a été concentrée sur le fait que c'était un mandat de la ligue, et si ç'avait l'air de quelque chose qui s'était produit, quelle pénalité aurait été appelée?

«Ce n'est pas de cette façon que nous abordons cet enjeu. Nous ne sommes pas la police des commotions cérébrales. Nous tentons de sensibiliser tout le monde à cet enjeu. Nous avons reçu une réponse vraiment incroyable.»

La LNH, comme la NFL, doit constamment juger ce qui est prépondérant entre la sécurité des joueurs et la nature rapide et violente du sport -les raisons pour lesquelles ces disciplines sont si populaires.

«Nous adorons les grosses mises en échec, mais n'aimons pas les gros coups à la tête, a commenté Bettman. Il y a une importante nuance à faire, parce que nous aimons les mises en échec.»

Les combats ne seront pas éliminés de sitôt non plus, du moins tant que des études ne démontrent pas hors de tout doute que les coups de poing sont un facteur majeur dans les commotions cérébrales au hockey.

La LNH a d'ailleurs rappelé des statistiques qui démontrent que les commotions cérébrales sont principalement causées par des contacts accidentels, et non par des coups à la tête.

Rebondissement dans le “dossier Atlanta”


Tom Glavine, l’ancienne gloire des Braves d’Atlanta, au baseball majeur, veut tout mettre en oeuvre pour garder les Thrashers à Atlanta.

Cet ancien lanceur n’a pas les reins assez solides pour acheter l’équipe, mais il tente de réunir des investisseurs et sa notoriété ne devrait pas nuire au dossier.
Sa sortie publique constitue un rebondissement intéressant dans cette histoire. Avant d’opter pour le baseball, Glavine excellait au hockey, au point où il a été repêché en quatrième ronde par les Kings de Los Angeles en 1984, une centaine de rangs avant un certain… Luc Robitaille.

Les Sharks veulent en finir avec les Kings

Josh Dubow
Associated Press
SAN JOSE

D'une remontée spectaculaire à deux victoires importantes sur la route qui leur ont permis de prendre le contrôle de leur série, en passant par deux performances de six buts, les Sharks de San Jose peuvent dire qu'ils ont connu un beau séjour à Los Angeles.

Le prochain défi des Sharks consistera à montrer la porte de sortie aux Kings à Los Angeles, samedi, lors du match no 5, et ainsi d'éviter un autre séjour dans le sud de la Californie.

«Quand tu réussis à gagner le quatrième match, il faut absolument que tu en profites, a mentionné le défenseur Dan Boyle. Nous sommes à domicile, et nous n'avons pas du tout l'intention de reprendre l'avion et de livrer une autre performance de 60 minutes ou plus à Los Angeles.

«Nous devons en finir puisque nous en avons l'occasion, et pour avoir la chance de prendre du repos avant la prochaine série. Quand tu peux éliminer une équipe, élimine-la.»

La plupart des joueurs des Sharks ont profité d'une journée de congé, vendredi, après avoir pris les devants 3-1 dans leur série quarts de finale dans l'Ouest à la suite d'un gain de 6-3 au Staples Center.

Tout le monde a mis l'épaule à la roue du côté des Sharks, qui ont vu 12 de leurs joueurs récolter au moins un point lors des deux dernières rencontres. Le premier trio avait permis aux Sharks de l'emporter mardi après que Devin Setoguchi eut inscrit le filet gagnant en prolongation sur une belle passe de Patrick Marleau, comblant ainsi le quatrième déficit de quatre buts de l'histoire des séries éliminatoires. Le trio avait également joué un rôle clé dans la victoire de jeudi, quand Joe Thornton a marqué un but important tôt en troisième période.

Ryane Clowe, qui évolue sur le deuxième trio, a pour sa part fait bouger les cordages à deux reprises lors des deux derniers matchs, et la recrue Logan Couture a participé à la remontée de mardi. Joe Pavelski et son compagnon de trio Torrey Mitchell ont également rendu de bons services aux Sharks à l'attaque.

La défensive a elle aussi contribué avec un but et 11 mentions d'aide en deux matchs, ce qui fait des Sharks une équipe très difficile à défier défensivement.

Mais malgré les deux défaites encaissées par son gardien partant, l'entraîneur des Kings Terry Murray fera de nouveau confiance à Jonathan Quick pour le match no 5.

Les Canucks prennent péniblement la route de Chicago

Jim Morris
La Presse Canadienne
Vancouver

C'est avec la confiance ébranlée et leur volonté d'en finir au plus vite remises en question que les Canucks de Vancouver ont pris l'avion en direction de Chicago, vendredi, pour affronter les Blackhawks dans un match qu'ils espéraient ne pas avoir à disputer.

Les Canucks croyaient qu'ils avaient leur laissez-passer pour la demi-finale de l'Ouest en poche après avoir remporté les trois premières rencontres face aux Hawks. Mais après avoir été dominés lors des deux derniers matchs, les Canucks tenteront d'éviter l'une des déconfitures les plus humiliantes que l'organisation n'ait jamais vécue.

«Nous devons nous calmer et nous regrouper en tant qu'équipe, a mentionné le capitaine des Canucks Henrik Sedin, qui a été blanchi de la feuille de pointage lors des troisième et quatrième parties. Nous n'avons pas joué à notre plein potentiel, et nous le savons. Nous allons devoir faire quelques changements.»

Les Canucks mènent toujours la série 3-2 et auront une autre chance d'éliminer les Blackhawks dimanche.

Le joueur de centre Ryan Kesler a souligné que les Canucks devaient absolument en finir avec les Blackhawks à Chicago. Il a ajouté qu'il n'avait aucune intention de revenir à Vancouver pour disputer un match no 7 mardi soir.

«Nous allons jouer comme s'il s'agissait d'un septième match, a dit Kesler, qui n'a pas marqué depuis le début des séries éliminatoires. Nous allons jouer comme si notre vie en dépendait. Nous allons tout donner.»

La confiance qui habitait les partisans des Canucks la semaine dernière a laissé sa place à l'anxiété et à la nervosité, qui se sont installées après les défaites de 7-2 et 5-0 subies respectivement mardi à Vancouver et jeudi à Chicago.

En deux rencontres, les Blackhawks ont dominé les Canucks 12-5 au chapitre des buts inscrits, alors que Roberto Luongo, qui a regardé la fin des deux dernières parties du bout du banc, a alloué 10 filets sur 40 tirs.

Les amateurs n'ont pas perdu de temps après la défaite de la troupe d'Alain Vigneault jeudi pour participer aux tribunes téléphoniques et suggérer de placer Cory Schneider devant le filet des Canucks pour le match no 6.

Vigneault a cependant assuré que Luongo, finaliste pour le trophée Vézina, sera le gardien partant dimanche.

«Roberto est notre homme, a déclaré l'entraîneur. Il a livré de très bonnes performances dans le passé. Nous nous attendons à ce qu'il connaisse de très bons matchs au cours des prochains jours.»

Les Bruins doivent maintenant gagner à la maison


(Boston) Au lendemain de leur victoire de 5-4 en prolongation, victoire qui leur a permis de niveler les chances 2-2 dans la série l'opposant au Canadien, les Bruins se fixent un objectif précis: gagner à domicile.

Après avoir trouvé le moyen de faire contrepoids à la suprématie du premier but en comblant trois reculs plutôt qu'un, jeudi, à Montréal, pour ensuite semer la consternation dans le camp du Tricolore avec le but décisif en début de prolongation, la troupe de Claude Julien aura l'occasion de relever son prochain défi dès samedi alors que la série se poursuivra au TD Garden.

«En séries éliminatoires, l'avantage de la patinoire est beaucoup surévalué. Personnellement, j'y accorde très peu d'importance», a indiqué Andrew Ference.

Quand on lui a fait remarquer qu'il ne franchirait pas la première ronde si lui et ses coéquipiers n'arrivaient pas à gagner au moins un match devant leurs partisans, le défenseur s'est repris. «Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas y arriver», a-t-il contre-attaqué.

Premier but vs avantage de la patinoire

Les statistiques dévoilées par la LNH vendredi démontrent toutefois à quel point l'avantage de la patinoire passe loin derrière le premier but à titre de tremplin vers la victoire.

Le Canadien a perdu ses deux matchs au Centre Bell. Les Bruins: les deux au Garden. Cette tendance se vérifie autour de la LNH où, avant les matchs disputés vendredi, les équipes évoluant devant leurs partisans n'affichaient que 14 victoires en 33 matchs pour une efficacité de 42,4 %. Cette moyenne s'élevait à 51,9 % à la fin de la dernière saison régulière.

En ce qui a trait au premier but, les résultats sont tout à l'opposé. Lors des 33 premières rencontres en séries, 27 ont été gagnées par l'équipe qui s'est inscrite la première au pointage.

«On a fait la preuve que nous avions beaucoup de caractère en revenant comme on l'a fait hier. Le Canadien nous a surpris lors des deux premiers matchs, mais nous ne pouvons commettre les mêmes erreurs de retour devant nos fans demain. On a remporté un très gros match hier. C'est évident que le Canadien voudra prendre le contrôle tôt dans la partie pour reprendre le contrôle de la série», a indiqué Shawn Thornton vendredi à Boston.

Congé d'entraînement

Au lendemain de leur victoire cruciale de jeudi, Thornton et ses coéquipiers profitaient d'un congé d'entraînement bien que la patinoire était belle et lice en raison de l'absence des Celtics qui passent le week-end à New York dans le cadre de la série qui les opposent aux Knicks.

Après sa meilleure saison en carrière avec 10 buts et 20 points, le gros ailier gauche reconnaît que lui et ses compagnons du quatrième trio - Daniel Paillé et Gregory Campbell - devront en donner davantage.

«Nous ne jouons pas mal. On frappe, on provoque, on tient notre bout. Mais notre trio doit contribuer davantage. Je considère que leur quatrième trio a été meilleur que le nôtre et on doit remédier à cette situation», a convenu Thornton.

Questionné sur ce que son équipe devrait faire pour empêcher le Canadien de venir une fois de plus les hanter sur leur patinoire, Tim Thomas a fait rire les journalistes:

«Marquer au moins un but de plus qu'eux nous aiderait pas mal», a-t-il lancé à la blague.

Thomas sera de retour devant le filet des Bruins samedi. Tout comme Michael Ryder qui, après avoir essuyé de vives critiques après les trois premiers matchs, s'est signalé avec une sortie de deux buts et trois points jeudi. Dont le but de la victoire marqué en prolongation.

Claude Julien, critiqué avec véhémence pour avoir gardé Ryder au sein de la formation au lieu de donner le feu vert au jeune Tyler Seguin, refusait de pavoiser vendredi.

«Je ne suis pas au courant de ces critiques. De toute façon, il est impossible de diriger en pensant à ce qui se dit sur toi et ton équipe. Je fais confiance aux joueurs qui sont au sein de notre alignement. Ils ont prouvé leur valeur tout au long de la saison. Rien n'est encore gagné. Mais je sais que si nous revenons devant nos partisans demain (samedi) et que nous jouons comme nous sommes capables de le faire, nous mettrons les chances de notre côté», a conclu Claude Julien.

Les Flyers font déjà face à l'élimination

Associated Press
PHILADELPHIE

Tyler Ennis a touché la cible sur un retour de lancer à 5:31 de la première période de prolongation pour procurer une victoire de 4-3 aux Sabres de Buffalo face aux Flyers de Philadelphie, vendredi soir, donnant du même coup une avance de 3-2 aux siens dans la série quarts de finale de l'Est.
Mike Webber a décoché un lancer frappé de la ligne bleue qui a été repoussé par la jambière gauche de Michael Leighton. Ennis, qui passait au même moment à l'embouchure droite du filet, a cependant sauté sur le retour de lancer et a inscrit son deuxième filet de la rencontre.
Le sixième match de la série sera présenté dimanche au HSBC Arena de Buffalo.
Les Sabres ont survécu après avoir laissé filer une avance de 3-0, qui a chassé le gardien partant des Flyers Brian Boucher du match.
Leighton a été intraitable, jusqu'en prolongation.
Thomas Vanek et Marc-André Gragnani ont trompé la vigilance de Boucher en première période pour les Sabres.
James van Riemsdyk, Andrej Meszaros et Daniel Brière ont riposté pour les Flyers.