vendredi 7 janvier 2011

Lemaire n'a jamais eu un aussi grand défi

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/archives/2011/01/20110107-192350.html

Agence QMI 
07/01/2011 19h23 - Mise à jour 07/01/2011 19h40

NEWARK – Jacques Lemaire a laissé tomber ces quelques mots. Ensuite, il a toussé. Il a pris une pause, regardé le reporter directement dans les yeux et a prononcé de nouveau les mêmes mots, les découpant lentement. La question était la suivante : s’agit-il du plus grand défi de votre carrière d’entraîneur ?

«BY… A… MILE», a dit Lemaire. Avant d’ajouter : «And a plus.»
Traduction : «PAR… UN… MILLE. Et plus encore.»
C’est Dan Rosen, de NHL.com, qui raconte l’histoire. Venant de Lemaire, la confession est énorme.
 
Rosen poursuit son reportage en traçant ce bilan de la carrière de Jacques
Lemaire. «Il a été un joueur vedette à l’époque de Guy Lafleur. Il a été entraîneur des Canadiens de Montréal. Il a mené les Devils du New Jersey à la conquête de la Coupe Stanley avant de voir sa troupe exclue des séries la saison suivante. Il a pris la tête d’une nouvelle concession, le Wild du Minnesota, en 2000, et trois ans plus tard l’équipe atteignait la finale de l’Ouest.»
 
Rosen poursuit et avance que jamais avant ce jour Lemaire a senti qu’obtenir la moindre victoire s’avérait un obstacle impossible à surmonter.
 
«Il y a tellement à faire, a avoué Lemaire. Nous avons des jeunes qui ne connaissent pas les rudiments du hockey. D’autres ne sont pas en forme. Nous devons amener l’équipe à former un tout. Nous devons retrouver nos gardiens de but, retrouver nos marqueurs, retrouver ceux qui ont la responsabilité d’appliquer des mises en échec.»
 
Lemaire n’avait pas terminé.
 
«On a besoin d’un jeu de puissance pour compter, des unités spéciales pour empêcher l’adversaire de marquer. Et on doit s’améliorer à cinq contre cinq.»
 
Depuis que l’ancien joueur étoile des Canadiens a accepté d’assumer la relève de John MacLean, congédié, la fiche des Devils est de 1-6. L’attaque massive n’a trouvé le fond du filet qu’une fois en 20 occasions.
 
Au sujet du prochain capitaine, Lemaire, dans sa rencontre avec les médias, a dit ne pas savoir quelle décision il va prendre, exposant que les vrais meneurs n’ont pas besoin d’une lettre sur leur chandail pour assumer leur rôle.
 
Pas de vente de feu
 
Par ailleurs, l’échange du capitaine Jamie Langenbrunner ne serait que la première étape d’une vente de feu, un phénomène de plus en plus populaire dans le sport professionnel, selon bien des experts. Le patron des Devils, Lou
Lamoriello, a réagi ainsi sur le site de l’équipe : «Nous allons prendre chaque décision en fonction de faire progresser notre formation. Oui, il pourrait y avoir d’autres changements.»
 
Aux journalistes, Lamoriello a aussi déclaré : «Ne me parlez pas du mot reconstruction, je n’aime pas cette expression-là.»
 
Martin Brodeur a indiqué de son côté au quotidien «Star-Ledger» qu’il y aura assurément d’autres mouvements de personnel, qu’il ne s’attend toutefois pas à déménager.
 
«Je ne pense pas que je serai échangé même si, en fin de compte, ce sera la décision de la direction. Je leur ai fait savoir que je souhaite terminer ma carrière ici. Je veux gagner et j’ai l’impression que nous aurons de grandes chances de gagner l’an prochain, autant que je croyais en nos chances pour cette saison. On souhaite toujours obtenir une autre occasion de célébrer un championnat.»

À l'image des Devils, Brodeur connaît de sérieux ennuis cette saison.

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Ducks d'Anaheim - Lapierre «Ici, tu peux te reposer un peu»

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/lnh/archives/2011/01/20110107-193823.html

Agence QMI 
Curtis Zupke
07/01/2011 19h38 

Il n’y avait pas une horde de journalistes qui attendaient Maxim Lapierre devant son casier dans le vestiaire des Ducks d’Anaheim, vendredi, après l’entraînement matinal.
Seulement les représentants de deux journaux locaux étaient là, et Lapierre a ensuite fait comme la majorité de ses coéquipiers : il a marché vers sa voiture sans être remarqué par qui que ce soit, sauf les quelques partisans qui attendaient pour un autographe.
 
C’est une toute nouvelle expérience pour le Québécois.
 
«À Montréal, partout où tu vas, les gens savent qui tu es, a expliqué Lapierre. Il y a toujours quelqu’un pour te poser une question ou te faire un commentaire. Quand tu perds, c’est difficile.
 
«Ici, c’est bien. Il arrive souvent que personne ne te reconnaisse, et ça te permet de te reposer un peu.»
 
Lapierre aura beaucoup plus d’intimité à Anaheim. Les Ducks ont des partisans dédiés, mais leur nombre est plus restreint qu’à Montréal. Surtout, ils sont beaucoup moins intenses qu’au Québec.
 
Non seulement le nouveau numéro 14 pourra sortir souper sans être le centre de l’attention, mais il pourra le faire en «shorts«. Il faisait 16 degrés Celsius à Anaheim vendredi, et -3 à Montréal.
 
Le soutien de Koivu
 
Peu après l’échange qui l’a envoyé à Anaheim, le 31 décembre, Lapierre a fait une promenade sur la plage et a visité le Angel Stadium, où les Angels de Los Angeles, du baseball majeur, évoluent.
 
Il s’est établi à Newport Beach, là où plusieurs autres joueurs des Ducks résident. Il n’a pas eu le temps de découvrir les bons restaurants, toutefois.
 
«J’ai été un adepte du service à l’auto depuis mon arrivée», a-t-il rigolé.
Bien sûr, il peut bénéficier de l’aide de ses anciens coéquipiers à Montréal, Saku Koivu et Kyle Chipchura, pour le guider dans cette transition.
 
«Je pense que jouer ici est bon pour un hockeyeur qui veut retrouver ses marques, a commenté Chipchura. C’est toujours bon d’avoir du temps pour nous en dehors de la patinoire. Le hockey demeure le plus important, mais c’est un meilleur endroit pour relaxer.»
 
L’entraîneur-chef des Ducks, Randy Carlyle, reconnaît qu’il s’agit d’un changement radical pour un Québécois comme Lapierre.
 
«C’est le jour et la nuit, a convenu Carlyle. À Montréal, si vous allez acheter du lait au dépanneur, c’est certain que quelqu’un vous reconnaîtra. Surtout si vous êtes un francophone. C’est toute une transition pour Maxim.»
 
Lapierre accueille bien ce changement et a Koivu de son côté. Lorsque la maison de l’ancien numéro 40 a été décorée dans le cadre d’une émission télévisée, la femme de Koivu, Hanna, agissait à titre d’assistante à Marie-Christine Lavoie. Cette dernière est la conjointe de Mathieu Dandenault, un autre ancien coéquipier de Lapierre à Montréal.
 
Lapierre et Koivu n’ont pas eu le temps de blaguer à ce sujet, mais les deux joueurs étaient heureux d’être réunis. «C’est spécial, a admis le Québécois. Il a été mon premier capitaine dans la LNH. Il a été le premier joueur à prendre soin de moi lorsque je suis arrivé dans la ligue, alors c’est génial de le retrouver.»
 
Les Ducks aimeraient se retrouver dans la colonne des victoires plus souvent et Lapierre devrait remplir le poste de centre au sein du troisième trio, en plus de jouer en désavantage numérique. Il remplira aussi le rôle d’agitateur.
 
«Vous aimez voir ce genre de joueur dans votre équipe et je sais que Max va nous aider, a déclaré Koivu. Il peut être utile en avantage et en désavantage numérique, ainsi qu’aux mises au jeu.»
 
«Un nouveau départ
 
Carlyle a donné presque 16 minutes de temps de glace à Lapierre mercredi. Il affirme que le nouveau venu jouera plus souvent qu’à Montréal.
 
C’est donc un nouveau départ pour le Québécois, même si Lapierre sera rapidement retour au Centre Bell. Les Ducks seront de passage dans la métropole le 22 janvier.

«Ce sera spécial, c’est évident, a conclu Lapierre. Ça arrive vite. Je vais jouer comme je le fais toujours et rester concentrer sur le résultat de l’équipe. Je suis certain que je vais être un peu nerveux, mais ça devrait aller.»

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Tricolore Besoin d'une étoile de plus

http://www.hockeybuzz.com/blog/Steven-Hindle/Habs-Need-One-More-Star/139/32459

Tracdaction de l'anglais au francais pas google

Deal Pour Wisniewski que le début?

Les étages des Canadiens de Montréal se sont donné un coussin de glorieux dans le classement en ayant par exemple un bon début de leur saison et même s'ils sont au milieu de leur plus grand toboggan de la saison, la direction n'a pas renoncé à l'espoir sur l'idée que cette équipe est capables d'améliorer leurs résultats depuis le printemps dernier.

Dans cet esprit, c'était plutôt agréable de noter que la gestion n'était pas intéressé par l'espace résultant bouchon disponibles, mais de combler un trou. Maintenant.

L'acquisition d'un défenseur jeune, fort et capable comme James Wisniewski donne tout ce qu'ils voulaient Canadiens de Ryan O'Byrne et plus. Il ne peut se vanter le courant Avalanche bleu-liners taille, mais il a définitivement un avantage à son jeu et un penchant beaucoup plus de rigueur dans l'offensive de O'Byrne, sans parler de son tir en plein essor et sa capacité à jouer 20 minutes par nuit - tous les éléments que Montréal a un besoin urgent de remplacer en raison de la perte de leur meilleur défenseur Andrei Markov en.

Bien que l'équipe avait plutôt bien sans Markov, la vérité est qu'ils sont tout simplement retomber dans les modèles et les mauvaises habitudes qui ont vu la lutte équipe au milieu de la saison dernière.

Parmi ces modèles: trop de temps beaucoup de glace pour les défenseurs des anciens combattants, principalement Hamrlik et Spacek.

Bien que les deux ont joué remarquablement bien, la ligne de fond était que le retour de Markov était censé faire mieux parce qu'ils seraient de patinage moins du temps de glace, quelque chose qui ne se produisent au cours d'Andrei bref retour 7 jeu, pourtant, depuis seconde absence de Markov de la saison, le vétéran Dmen ont été contraints à jouer les minutes supplémentaires que l'essentiel éroder leur jeu d'ensemble. En apportant Wisniewski le Tricolore n'ont en aucune façon remplacer # 79, mais ils ont certainement donné leur corps de défense qu'il restait beaucoup d'appoint (capable) organisme qui aidera à équilibrer les temps de glace. Avec moins de charges sur Hamrlik et Spacek, cette équipe Canadiens n'aura probablement pas de problème pour renvoyer dos à la façon dont ils jouaient en Octobre et Novembre; comme l'une des meilleures équipes défensives de la LNH.

Mais assez parlé de la défense et Wisniewski, le point de cette pièce est que les Canadiens de Montréal ont l'occasion de faire quelque chose qu'ils n'ont pas fait dans plus de 2 décennies, ajouter une étoile de bonne foi qui peut les pousser dans la catégorie des prétendante vrai.

Bien que la discussion du Tricolore est un des prétendants était réaliste seulement il ya quelques semaines, une période difficile à Décembre a exposé les défauts que cette équipe aura besoin de corriger avant qu'elles aller de l'avant dans les séries éliminatoires.

La vérité, c'est que Montréal est sur le point de la grandeur, mais il leur manque un je ne sais quoi ... certains

À mon avis, que certains je-ne-sais-quoi qui se passe juste à Jarome Iginla.

Yup, que Jarome Iginla.

Bien que Iggy est et a été le visage de la franchise des Flames de la dernière décennie, la vérité est que Calgary a un besoin urgent de reconstruire de fond en comble. Ajoutez à cela le fait que leurs chances de trouver le succès d'après-saison sont de plus en plus mince et plus mince avec chaque jour qui passe et il peut très bien correspondre à des jours à Calgary Jarome étant numérotés.

Ce n'est que spéculation de ma part, mais avec Jay Feaster prendra les rênes à (quelque chose que je prédit depuis longtemps se passerait-il à Calgary), c'est ma conviction qu'ils seront l'avant avec un ménage complet et, bien qu'il / ne / Si la douleur Les partisans des Flames Jarome à perdre, il peut finir par être dans leur meilleur intérêt.

Lorsque les Canadiens jouent dans ce scénario est le fait qu'ils sont dans une position où ils ont des actifs qu'ils peuvent paquet ensemble (très probablement) inciter M. Feaster et les Flames de se séparer de leur capitaine.

Andrei Kostitsyn, Lars Eller, Max Pacioretty, James Wisniewski, Alex Picard, Yannick Weber, choix au repêchage (beaucoup de premier ...), les perspectives et beaucoup, beaucoup plus, Montréal ne sera pas en mesure de trouver une maison pour tous de ces joueurs dans le futur. Et même s'il est loin d'être fort à parier que Feaster serait même à distance intéressée à faire affaire avec ce que Pierre Gauthier peut avoir à offrir, elle n'aurait certainement pas nuire à la GM Tricolore à coup les pneus un peu.

Avec la gamme actuelle de l'équipe, et à venir UFA / RFA situations, il ya beaucoup de gestion à envisager, mais en dehors de l'avenir et le budget, une chose qui doit passer avant tout le reste est le désir de gagner. Et à Montréal ces jours-ci, les Molson et à leur personnel de confiance qui courent les Canadiens semblent être laisser sur ce qu'ils sont intéressés à pousser à la poursuite de la Coupe.

Si cela ne fonctionne en effet s'avérer être vrai, qu'il n'aurait de sens que pour Gauthier et compagnie pour obtenir de très graves sur la mise à niveau de l'équipe. Et pour ce faire, eh bien ... ils vont devoir aller BIG.

Considérez le fait que pour les Canadiens de la pousser pour les meilleures équipes de l'Est et à la conquête d'une équipe dans l'Ouest, ils vont avoir besoin de beaucoup plus que James Wisniewski.

Leur top 6 est sans cette arme supplémentaire et, tout en abordant leur ligne bleue est la clé, la surface réelle qui doit être adressée en vue pour le Tricolore à franchir dans le peloton de tête est la nécessité d'un autre ailier d'élite.

Et dans cette mesure, je suggère Jarome Iginla.

Poursuivre et éventuellement d'atterrissage Iginla serait la chose la plus proactive et productive la direction des Canadiens pourraient faire depuis la remise naufrage d'un navire Tricolore Bob Gainey au début de la décennie.

Bien entendu, pour obtenir un Iginla cette équipe devra se séparer avec un peu, mais cela devrait être une balle, ils sont prêts à mordre.

Feaster sait que son travail devant lui, à Calgary, à reconstruire un gagnant et des actions de la canalisation.

Gauthier est sur une voie complètement différente en ce moment et dans le but de pousser le Tricolore sur le bord, ses intentions peuvent être tranquillement la queue avec ceux des Flames de GM neuf.

Pierre Lebrun et d'autres savants de hockey ont chuté de conseils au cours de l'année que Montréal serait très intéressé par un Iginla et je ne doute pas de leur validité pendant une seconde.

Les éclaireurs ont été sortent et ses pas de secret Montréal veut ajouter.

Sont-ils porté sur Calgary et Iginla en particulier? Je n'ai aucune confirmation de ce que je peux partager, mais ce que je peux dire, c'est que cette équipe est très grave de faire mieux que la finale de la Conférence de l'Est, et pour ce faire, ils vont avoir besoin d'ajouter une personne grande, quelqu'un le long des lignes d'un Jarome Iginla.

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Vous souvenez-vous de Ryan McDonagh ?

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/vous-souvez-vous-de-ryan-mcdonagh-53189.html

(CKAC Sports) - Le premier choix du Canadien en 2007, impliqué dans la transaction amenant Scott Gomez à Montréal en juin 2009, dispute son premier match en carrière dans la LNH vendredi soir.
McDonagh, 21 ans, remplace le défenseur Michal Rozsival, blessé à la cage thoracique alors que les Rangers visitent les Stars à Dallas. Le gaucher de 6' 1" et 213 lb a confié au Bergen Record qu'il n'essaiera pas d'en faire trop.

« Tu dois continuer de faire ce qui t'a permis d'arriver ici », a indiqué celui que le Tricolore avait repêché au 12e rang il y a trois ans. « Un des points forts de cette équipe est de faire preuve d'intensité et de bloquer des tirs. C'est en plein moi. C'est excitant. J'ai dû travailler très fort pour en arriver là. Je suis heureux d'avoir l'occasion d'aider cette équipe à continuer sur sa lancée. »

Depuis le début de la saison - sa première dans la Ligue américaine - McDonagh a marqué un but et récolté huit points en 38 matchs avec le Wolf Pack de Hartford. Défenseur peu porté sur l'attaque, il y a toutefois joué en moyenne 25 minutes par match.

L'entraîneur John Tortorella n'a pas voulu dévoiler à quelle sauce il allait utiliser le jeune défenseur dans le cadre de son baptême dans la LNH.

« Ryan est un excellent patineur, a dit l'entraîneur. On verra comment le match va, on ne sait jamais ce qui va arriver. On essaie de remporter le match et on ne veut pas faire obstacle à son progrès et le placer dans des situations où il n'est pas à l'aise. On analysera le tout au fur et à mesure de la rencontre. »

Cliquez ici afin de suivre les résultats de la rencontre et des six autres présentées vendredi soir dans la LNH.

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Ne pas abuser

http://fr.canoe.ca/sports/chroniques/yvonpedneault/archives/2011/01/20110105-001144.html

Yvon Pedneault
05/01/2011 00h11 

C’était sans doute l’euphorie dans les bureaux de la Ligue nationale, sur l’île de Manhattan, lundi, alors que le réseau NBC a révélé que le match entre les Capitals de Washington et les Penguins de Pittsburgh avait attiré un nombre record de téléspectateurs.
 
Bravo.
 
Depuis le temps que la LNH tente de percer le marché américain. Elle y était parvenue en 1994 avec la victoire des Rangers de New York face aux Canucks de Vancouver dans la grande finale pour l’obtention de la coupe Stanley. On racontait même que le hockey supplanterait le basketball.
Sauf que Gary Bettman a bousillé une telle opportunité, décrétant un lockout… ou si on préfère, le commissaire fut incapable d’éviter un conflit de travail. Bye, bye, l’ascension de la LNH.
 
Le hockey professionnel demeure toujours le sport le moins courtisé par les grandes chaînes sportives des États-Unis. Le hockey vit selon la vitesse des tourniquets. À chaque année, c’est un gros risque. Le football américain, par exemple, n’a pas à s’inquiéter, puisque les grandes chaînes sportives déposent des milliards de dollars à tous les ans sur le bureau du commissaire.
 
Je ne sais pas si la Ligue nationale a réussi à changer le momentum mais si elle agit intelligemment, elle pourra faire d’une pierre deux coups. Le football de la NFL se prépare à un lockout. Le basketball, c’est clair, n’est pas en bonne santé; le commissaire David Stern soutient que les joueurs devront réduire de 800 millions $ les revenus destinés à leurs salaires. Pas 80 millions $… 800 millions $. Peut-on croire qu’on pourrait là aussi se retrouver devant un conflit de travail?
 
Si le dernier match entre les Capitals et les Penguins s’est avéré un succès inespéré, la partie étant toutefois disputée en soirée plutôt qu’en après-midi en raison des conditions météorologiques, il ne faudrait surtout pas que la Ligue nationale abuse du concept de la classique hivernale. Il devrait y avoir qu’un seul match en plein air par saison. Les Canadiens et les Flames qui s’affronteront au stade McMahon en février ne font que jeter ombrage à l’événement du 1er janvier.
 
Autre incongruité
 
Rien contre Kristopher Letang. Il mérite amplement sa place au sein de l’équipe d’étoiles de la Ligue nationale. Duncan Keith? Il connaît une saison ordinaire. Nicklas Lidstrom? Il respecte toujours les standards d’excellence qu’il a lui même établis il y a 12 ans.
 
Mais ce qui me dérange un peu dans le processus de sélection des joueurs, c’est la formule utilisée par la Ligue nationale. Que les partisans participent activement au scrutin, je dis bravo. On veut impliquer les amateurs et c’est tant mieux. Cependant, un joueur comme Dustin Byfuglien est nettement désavantagé.
 
Le joueur des Thrashers d’Atlanta est, selon plusieurs observateurs, un candidat au trophée Norris, remis annuellement au meilleur défenseur de la ligue. Cependant, il évolue devant des gradins vides et les gradins vides ne savent ni lire ni écrire. Par conséquent, quel est le taux de participation des partisans des Thrashers au scrutin comparativement à Montréal, par exemple, où il y a 21 273 personnes à chaque match? Et combien de matchs les Thrashers ont-ils disputés à domicile? Qu’on garde en perspective que les amateurs doivent participer au scrutin, mais la Ligue nationale doit sûrement avoir des penseurs pour se pencher sur une nouvelle formule.
 
La vente des Sabres
 
On devrait confirmer la vente des Sabres de Buffalo à la fin du mois de janvier quand les gouverneurs de la Ligue nationale se réuniront dans le cadre du match des étoiles présenté, cette année, à Raleigh. Terry Pegula, l’acheteur potentiel de l’équipe, était au match à Pittsburgh, dimanche, en compagnie de plusieurs propriétaires de la ligue. Tom Golisano vendra sa concession à Pégula, un milliardaire américain, pour la somme de 175 millions $.
 
C’est tout de même une aubaine pour une concession sportive. Dans le cadre des nombreuses rumeurs circulant dans les corridors de la ligue, les Maple Leafs de Toronto surveillent de près Brad Boyes, des Blues de St. Louis. Les joueurs susceptibles de quitter les Leafs sont John Mitchell et Tyler Bozak.
Autre rumeur : les Blue Jackets de Columbus aimeraient bien accueillir François Beauchemin, un défenseur qu’ils avaient échangé pour Sergei Fedorov. Les Jackets ont besoin de renfort à la ligne bleue. Leur plus haut salarié chez les arrières, Mike Commodore, n’a pas endossé l’uniforme au cours de six des sept derniers matchs de l’équipe. La raison : il n’est pas tellement brillant.
 
Un dur coup pour le Wild du Minnesota : Marek Zidlicky a subi une sérieuse blessure à une épaule. Il sera absent pour une très longue période. On croit même qu’il est perdu pour le reste de la saison. Entre-temps, Guillaume Latendresse souligne qu’il sera en mesure de jouer vers la fin de la saison.
 
L’avenir de Clouston

Brian Murray, le directeur général des Sénateurs d’Ottawa, était de retour à son bureau mardi après avoir passé quelques jours à Buffalo, où se déroule le championnat du monde de hockey junior. Changera-t-il d’entraîneur? Cory Clouston en est à la dernière année de son entente, comme Murray. S’il décide d’effectuer un changement derrière le banc, Murray reviendra-t-il à son ancien rôle? C’est fort possible. Le nom de Bob Hartley, évidemment, meuble également les conversations dans la grande région d’Ottawa et mardi, on disait aussi que le nom de Guy Carbonneau avait été entendu parmi les candidats, si jamais on apportait un changement administratif.

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À couper le souffle

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jeudi, 06.01.2011 / 23 h 00 / Canadiens de Montréal - Nouvelles
canadiens.com
MONTRÉAL – Le stress ultime en saison régulière s’est matérialisé au Centre Bell jeudi soir sous la forme de tirs de barrage.

Revoyez le superbe but de Benoit Pouliot en tirs de barrage
Après avoir vu quatre de ses coéquipiers rater leur chance face au gardien des Penguins Brent Johnson, Benoit Pouliot n’avait qu’une idée en tête, donner la victoire au Tricolore. Si on dit souvent que la visualisation est la clé de la réussite, Benoit Pouliot a réussi à prédire l’avenir, mentionnant à ses compagnons de trio exactement quelle arme il allait utiliser pour battre Johnson.

«J’étais sur le banc et j’ai dit à David et Mathieu que si je devais y aller, j’essaierais cette feinte. Je m’en suis pas mal tiré. Tu y vas doucement et tu essaies d’amener le gardien a faire le premier mouvement vers toi. Ma longue portée rend la chose plus facile. Je suis content avec la victoire », a expliqué Pouliot, qui a également marqué le but égalisateur en deuxième période.

Son compagnon de trio Mathieu Darche ne s’est pas fait prier pour corroborer les dires de Pouliot.

«Benoit nous l’avait dit avant d’embarquer sur la glace pour les tirs. Je lui ai demandé s’il était bon en tirs de barrage. Il m’a répondu : "Il me semble que je suis pas pire. Si j’y vais, je vais faire le one-hander. " C’est ce qu’il a fait et il faut lui accorder du respect pour ça», a mentionné Darche.

Pour réussir son coup, Pouliot a dû ressasser quelques lointains souvenirs de l’époque où il évoluait avec les Wolves de Sudbury.

«Je crois que la dernière fois que j’ai utilisé cette feinte, c’était dans les rangs juniors et ça avait bien fonctionné à l’époque, mais ici c’est différent. On ne sait jamais ce qui peut arriver », a renchéri le héros de la soirée qui a également réussi à mystifier l’autre héros de la soirée à quelques reprises grâce à ces feintes à l’entraînement.

«Il me l’a fait quelques fois à l’entraînement. C’est vraiment une bonne feinte », a avoué Carey Price, qui de son côté a stoppé les cinq tireurs des Penguins. «Quand le gardien sort de sa position et se retrouve par terre, c’est très difficile de revenir, spécialement quand le joueur a une portée comme ça.»

Même s’il s’agissait de la première fusillade de la saison pour le gardien de 23 ans, il n’a pas paru trop rouillé face aux tireurs d’élite des Penguins.

«Nous avons pratiqué seulement trois ou quatre fois cette année, je crois. Habituellement, c’est à la fin d’un entraînement et la glace est horrible, mais on ne peut pas y faire grand-chose. Tu ne veux pas vraiment faire des tirs de barrage comme premier exercice», a renchéri Price.   « Je me sentais bien. Nous n’en avions pas eu de la saison, ce qui est plutôt bizarre en considérant le nombre de matchs que nous avons joué, mais je crois que tout le monde était prêt. »

Vincent Cauchy écrit pour canadiens.com.
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Que pensez-vous de l'échange de Maxim Lapierre?

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/01/05/001-dube14-martin-echanges.shtml

Hockey | Chronique de Dany Dubé

Que pensez-vous de l'échange de Maxim Lapierre?

Q : Que pensez-vous de l'échange de Maxim Lapierre? Un Québécois de moins ou un trouble de moins?
Gervais Bernard
R : Ni l'un ni l'autre. Lapierre n'avait pas d'avenir avec le Canadien, son temps de glace diminuait, et un joueur en fin de contrat mérite d'obtenir une chance de succès. Chez le Canadien, on ne pouvait pas lui offrir ça. On l'a donc laissé partir avant que ça ne devienne un problème.
Son départ coïncide aussi avec l'arrivée d'un autre Québécois, David Desharnais. Je ne sais pas si c'est important pour vous, mais pour moi, c'est surtout un joueur à caractère offensif qui donnera un peu plus de mordant à l'attaque du Canadien.
Q : Avec l'ajout de James Wisniewski et de Brett Festerling, je me demande si on a bien fait de laisser aller Ryan O'Byrne. Aussi, quels étaient les choix dont Pierre Gauthier disposait en échange de Maxim Lapierre, selon vous?
Benoît Lemire
James Wisniewski
Photo: La Presse Canadienne /AP Photo/Steve Mitchell
James Wisniewski

R : Au risque de me répéter, j'aimais bien O'Byrne et je crois que lorsqu'on l'a laissé partir, on n'anticipait certainement pas la tournure des événements avec Andrei Markov. Si on avait donné la chance à O'Byrne de jouer régulièrement, il aurait fait sa place dans l'équipe. L'urgence de gagner à Montréal a eu raison de son développement.
Les options de Gauthier n'étaient pas nombreuses, car Lapierre est en fin de contrat, donc la valeur est toujours moins grande. Ses statistiques empêchaient le Canadien d'avoir des demandes très élevées.
Et le Canadien ne voulait pas d'autres joueurs en échange. L'idée de la transaction était de céder un joueur qui n'avait pas d'avenir chez lui et de faire une place pour un jeune sur qui on devra statuer bientôt, j'ai nommé David Desharnais.
Q : Pourquoi semble-t-il évident que les défenseurs du Canadien atteignent toujours les couvreurs adverses lors d'un lancer de la ligne bleue?
Gilles Lalonde
R : La réponse est en deux volets. Plus c'est difficile de protéger l'enclave, plus les ailiers en défense doivent descendre. Une fois installés profondément dans leur territoire, ils délaissent le point d'appui. Lorsque la rondelle remonte à la ligne bleue, les défenseurs offensifs ont donc plus de temps et d'espace pour se déplacer vers le centre et s'ouvrir des lignes de tir.
Les attaquants du Canadien ne sont pas lourds et sont plus faciles à couvrir homme à homme, ce qui libère les ailiers de l'équipe adverse et les rapproche des défenseurs du Tricolore. Résultat : il faut être plus rapides et plus vifs en possession de la rondelle lorsqu'on est défenseur du Canadien. Quand vous regardez des gars comme Jaroslav Spacek, Roman Hamrlik et Hal Gill, le dernier qualificatif que vous allez utiliser, c'est rapide.
Yannick Weber
Photo: AFP/Getty Images/Bruce Bennett
Yannick Weber

Q : Pour la prochaine saison, supposons le retour de Markov, est-ce que d'autres défenseurs de Hamilton peuvent prendre la relève de la défense vieillissante du Canadien (Gill, Spacek, Hamrlik)?
Stéphane

R : La question est très hypothétique, car on ne connaît pas encore la situation de Markov. Je crois qu'à Hamilton, le seul défenseur qui peut aider le CH à court terme est Yannick Weber. Festerling est un joueur qui ajoute de la profondeur, qui pourra aider l'équipe en cas de blessures. Pour le reste, il va couler bien de l'eau sous les ponts avant qu'on puisse se prononcer.

Q : Repêchage 2009 : John Tavares ou Matt Duchene?

Léo Labine du Centenaire (nom d'usager)
R : Duchene sans hésiter. C'est un meilleur patineur, il possède une meilleure vision du jeu et il est collectivement plus efficace. Si on envoie Duchene aux Islanders, ils forment une meilleure équipe, et l'inverse n'est pas nécessairement vrai.

Q : Les médias montréalais parlent de Jacques Martin en bien quand ça va bien et en mal quand ça va mal. J'aimerais que vous nous parliez du travail de l'équipe d'entraîneurs du CH. Quelles sont, en toute objectivité, ses forces et ses faiblesses?
David Allard

R : C'est un groupe qui est organisé et qui sait faire la part des choses entre son côté émotif et son côté rationnel. Ils comprennent très bien les lois du milieu. Dans cette mesure, ils travaillent bien avec leurs vétérans, dont ils tirent le maximum.

Dans un autre ordre d'idées, n'oubliez jamais que le niveau de jeu augmente périodiquement dans la Ligue nationale et que l'adaptation à ce phénomène n'appartient pas seulement aux entraîneurs. Les joueurs aussi doivent monter leur jeu d'un cran, environ tous les 20 matchs.

J'aimerais que les entraîneurs consacrent un peu plus de temps à l'entraînement individuel (développement) des jeunes. Mais la réalité du calendrier commande le peu de temps investi pour cette facette du développement.

De plus, j'aimerais à l'occasion voir Martin être plus agressif dans l'utilisation de son personnel. Je termine avec cette question : pourquoi utiliser régulièrement un joueur à l'effort irrégulier?

Q : Se pourrait-il que Martin, à cause de certains joueurs, dont Scott Gomez, ait perdu son vestiaire? J'ai bien l'impression que plusieurs joueurs mettent son leadership et sa façon de « coacher » en doute.

Richard Lavallée

R : Pas du tout. Quand l'équipe ne gagne pas, il y a de la pression. Gomez fait certainement partie des joueurs qui ressentent le plus cette pression. Que lui et Martin aient levé le ton, effectivement, c'est surprenant, puisque que ça s'est produit sur la patinoire. Mais pour le reste, qu'il y ait des discussions et de l'argumentation autour de la façon de jouer, c'est normal.

Quand les joueurs analysent ce qui se passe, ils remettent rarement en question leur propre performance. Ils parlent souvent de la performance des autres ou du système de jeu. C'est pour ça qu'il y a un entraîneur.

Q : J'aimerais voir un autre aréna de la LNH que le Centre Bell, J'aimerais connaître votre top 5 de vos arénas préférés, sauf le Centre Bell.
Dominic Brodeur

  • Minnesota : édifice bien dessiné, foule qui connaît le hockey et qui est animée.
  • Toronto : en plein coeur de la ville. Par contre, un public plus endormi que celui des autres villes canadiennes.
  • Boston : à cause de la rivalité avec le Canadien. Et à l'inverse de Toronto, un public trop partisan. Ils n'ont pas compris que c'est juste un jeu.
  • Philadelphie : Ambiance extraordinaire. J'aimerais simplement que le public soit moins disgracieux à l'extérieur de l'amphithéâtre, et qu'ils laissent les camions de Radio-Canada tranquilles, ainsi que la voiture du collègue Pat Hickey. Je n'ai jamais vu des gens aussi irrévérencieux et impolis. Évidemment, ça n'implique pas l'organisation et les joueurs des Flyers, qui se sont toujours comportés avec beaucoup de classe. Ironique, n'est-ce pas?
  • Pittsburgh : J'aime bien leur nouvel amphithéâtre. Moderne, bien pensé. On a utilisé les récentes expériences pour avoir ce qui se fait de mieux dans la LNH.



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David Desharnais : le prochain Martin St-Louis?

http://www.fanatique.ca/canadiens/david-desharnais-en-a-fait-du-chemin+7847.html

publié le 7 janvier 2011 à 16h48 par Rémi Villemure  (Rémi Villemure)


Le plus récent rappel de David Desharnais est-il le finalement le bon? Seul l'avenir le dictera, mais d'ici là, il nous est permis de constater à quel point ce joueur à fait du chemin depuis l'année de son repêchage. Son ancien entraîneur, Chuck Weber qui l'a dirigé durant la saison 2007-08 à Cincinnati se rappelle comme d'hier de ce petit joueur de centre de 5 pieds 7 pouces. Il en avait beaucoup à dire lorsque rejoint sur son cellulaire en début d'après-midi aujourd'hui.

David Desharnais : sur les traces de Martin St-Louis?

Il était impossible de passer sous le silence les comparaisons nombreuses entre David Desharnais et le lauréat aux trophées Hart, Art-Ross, Lady Bing et Lester B. Pearson. Chuck Weber, qui œuvre dans le milieu du hockey depuis la saison 2000-01 voit bien des différences entre les deux Québécois : « Martin a choisi la ECAC tandis que David a opté pour la LHJMQ. Martin est devenu professionnel un peu plus tard que David qui l'est devenu à 20 ans. Le jeu de David est plus concentré en termes d'espace alors que celui de Martin est davantage basé sur la vitesse. La vision du jeu de David est fantastique et son éthique de travail est incroyable.»

Et l'entraîneur-chef actuel des Americans de Rochester dans la Ligue Américaine sait de quoi il parle. Au cours de la saison 2007-08, David Desharnais a dominé le circuit de la ECHL comme peu de joueurs l'ont fait dans les dernières années. En 68 parties, l'ancien des Saguenéens de Chicoutimi a enfilé 29 buts ainsi que 77 mentions d'aide pour un grand total de 106 points.

Il n'a pas chômé en séries éliminatoires en y allant d'une récolte de 33 points en seulement 22 parties. Les Cyclones ont remporté la Coupe Kelly cette saison-là grâce à une fiche de 55-12-1 en saison régulière.

A-t-il ce qu'il faut pour la LNH?


Après être passé par la ECHL, Desharnais a eu droit à une seconde chance dans la LAH, lui qui n'avait pas cassé grand-chose en 2006-07 à Bridgeport (deux points en sept parties). Il s'est joint aux rangs des Bulldogs de Hamilton avec qui il aura passé près de trois saisons. En 176 parties avec les Bulldogs, le joueur de centre a revendiqué 182 points. Quand il a quitté Hamilton le 31 décembre dernier, il trônait au sommet des marqueurs de la ligue avec 45 points en 35 parties. Sa domination était telle qu'il n'a été devancé au classement des marqueurs que cette semaine par l'ancien du CH, Corey Locke.

Après des succès dans la LHJMQ, dans la ECHL et dernièrement au niveau de la Ligue Américaine, Chuck Weber estime-t-il que son ancien joueur a ce qu'il faut pour faire sa niche dans la LNH? Il se rappelle de Desharnais et une seule réponse lui vient à l'esprit : « Oui, il était toujours l'un des premiers à sauter sur la glace à l'entraînement et l'un des derniers à la quitter. Sous ma tutelle, David savait qu'il avait beaucoup à apprendre et même s'il dominant la ligue, il continuait à travailler fort défensivement. Il faut qu'il trouve un entraîneur capable d'exploiter le maximum de son potentiel. Je crois qu'il peut jouer un rôle offensif dans la LNH, je ne sais pas s'il pourra produire entre 70 et 80 points. Cela dépendra des ailiers avec qui il sera jumelé. Il faut qu'il y ait du poids sur son trio.»

Et en tant qu'instructeur aguerri et compétent, Weber a pris la peine de regarder le match d'hier face aux Penguins : « Il a fait du très bon travail. Il a écoulé les punitions et a joué sur l'avantage numérique. Ça va l'habituer à jouer ses rôles plus fréquemment.»

Rappelons que David Desharnais n'a jamais été repêché, mais parions toutefois que 29 équipes se mordent aujourd'hui les doigts en regardant aller ce jeune homme, qui monte tranquillement, mais sûrement les marches du succès.

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Gauthier n'a pas l'intention de «magasiner»

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/32168-canadien-gauthier

Sports - Canadien
Écrit par Jonathan Bernier   
Jeudi, 06 janvier 2011 19:46
Mise à jour le Jeudi, 06 janvier 2011 22:21
Avec une récolte de 45 points en 40 matchs, le Canadien se retrouve sensiblement au même point qu’à pareille date l’an dernier. Voilà qui a de quoi inquiéter.

Au moment d’amorcer la deuxième portion de son calendrier, en janvier 2010, la troupe de Jacques Martin affichait 41 points au compteur. Il aura fallu une récolte de 47 points (20-14-7) dans la seconde portion du calendrier pour permettre au Tricolore de se qualifier pour les séries éliminatoires lors de la toute dernière journée du calendrier régulier.

Il aura également fallu une séquence de sept gains en huit matchs au mois de mars pour parvenir à trouver refuge au sein du groupe des huit.

La tâche s’annonce d’autant plus ardue que le Canadien n’affrontera que très peu d’équipes en difficulté au cours des prochaines semaines. Ce qui fera contraste avec la première moitié du calendrier, au cours de laquelle il n’a remporté que 6 de ses 21 victoires contre des formations qui, en date d’aujourd’hui, prendraient part aux séries éliminatoires.

Un constat avec lequel le directeur général du Canadien, Pierre Gauthier, n’est pas entièrement d’accord.

«Ce n’est pas tout à fait exact. Je considère que l’on a connu du succès contre des formations qui, au moment où nous les avons affrontées, se trouvaient devant nous au classement, a-t-il souligné. Ce qui a peut-être faussé les données, c’est l’important nombre de matchs que nous avions disputés à la maison comparativement à ceux disputés sur la route. Le dernier voyage est venu rééquilibrer tout ça.»

Solutions à linterne

Un voyage qui a fait ressortir les défauts de cette formation. Soudainement, les jambes de Roman Hamrlik, Jaroslav Spacek et Hal Gill ont révélé leur âge véritable, les léthargies des gros canons de l’équipe se sont fait ressentir davantage, et Carey Price a semblé prendre un coup de fatigue.


Pierre Gauthier est à l’aise avec les joueurs en place. Photo Benoit Pelosse

Malgré tout, Gauthier garde confiance au groupe de joueurs qu’il a sous la main.

«Lorsque nous traversons des difficultés comme ce fut le cas récemment, il faut trouver des solutions en équipe. Il n’est pas question de pointer des individus ou de tout chambarder. Il faut regarder à l’intérieur de l’équipe de quelle façon nous pouvons résoudre les problèmes.

«Après avoir passé beaucoup de temps sur la route avec l’équipe au cours des dernières semaines, je suis heureux de constater que tout le monde semble prêt à faire partie de la solution», a-t-il ajouté.

Pas de joueur de location

Souvent la cible des amateurs et des experts pour sa production offensive inversement proportionnelle à son salaire, Gomez demeure tout de même dans les bonnes grâce de son DG.

«Même Gomez, qui ne connaît pas les succès qu’il devrait connaître, est totalement dévoué à l’équipe. Avec des gens comme ça, j’ai confiance que nous allons trouver des solutions», a répété Gauthier à propos de celui qui a finalement donné signe de vie au cours des trois derniers matchs.

À l’entendre parler de solution à l’interne, on comprend que le directeur général du Canadien n’a pas l’intention de se lancer dans la chasse au gros gibier lorsque la date limite des transactions (le 28 février) approchera.

«Il ne faut jamais fermer la porte. Cependant, je trouve qu’offrir de bons choix de repêchage en retour d’un joueur qui disputera 15 ou 20 matchs, c’est un prix très élevé. À moins de réussir à s’entendre avec ce joueur pour plusieurs saisons», a-t-il soutenu.

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Au tour de Price d’en remettre à Gauthier

http://www.ruefrontenac.com/marioleclerc/32178-mario-leclerc-chronique-carey-price-pierre-gauthier-dette



Blogues - Mario Leclerc sur le trottoir
Vendredi, 07 janvier 2011 07:24
Je suis parfois cynique. Même que ça m’arrive trop souvent malheureusement.


Tenez. Jeudi soir, lorsque j’ai vu Pierre Gauthier annoncer la perte du défenseur Josh Gorges pour le reste de la saison, j’ai cru déceler chez lui un léger soupir de satisfaction, malgré la gravité du moment.

Pour dire vrai, Gauthier ne m’était pas encore apparu aussi bien dans ses bottines de DG du Canadien. Il me semblait soulagé. J’ai senti dans sa nouvelle contenance une certaine aisance. Il apparaissait décadenassé de son carcan. Celui portant sur l’obligation de participer aux séries.

L’objectif de participer aux séries reste le même certes, mais désormais, Gauthier a trouvé son alibi si jamais l’actuelle descente se poursuit trop longtemps. Il saura sur qui se tourner pour expliquer l’exclusion des séries.

Un langage qui parle

Jeudi, le langage non verbal du directeur général du Tricolore parlait. Il disait tout de la tonne de pression qu’il n’a maintenant plus à supporter sur ses frêles épaules. Gauthier, qui traîne d’ordinaire un air de condamné à mort, était calme, voire radieux.

Je n’irais pas jusqu’à prétendre qu’il était heureux de la tournure des événements. Ce serait malhonnête. Mais disons que la situation l’arrange un peu. Il a désormais dans sa poche arrière une raison valable pour justifier un éventuel échec.
Avec la perte de deux de ses défenseurs, Pierre Gauthier a trouvé son alibi si jamais l’actuelle descente se poursuit trop longtemps. Photo d'archives Olivier Jean
En bon homme de hockey qu’il est, Gauthier sait que son équipe souffre et souffrira encore de la perte d’Andrei Markov, tout autant que celle de Gorges et peut-être même celle de Roman Hamrlik.

Au moment où l’on se parle, le Canadien n’a plus de défenseur régulier stable au sein de sa brigade, sauf peut-être le nouveau venu James Wisniewski.
Jaroslav Spacek et Hall Gill sont lents comme des tortues et ils sont au seuil de la retraite, pendant que P.K. Subban, Alexandre Picard et Yannick Weber sont jeunes, inexpérimentés et représentent un risque dans les moments critiques d’un match. Gauthier est conscient de tout cela.
Conséquemment, il sait que la tâche sera très exigeante pour terminer parmi les huit premières places donnant accès aux séries dans l’Est.

À Price de jouer

Mais Gauthier a encore un atout dans son jeu. Son gardien Carey Price.
C’est sur lui que le patron du département hockey du Canadien a tout misé à l’été, malgré les grandeurs de Jaroslav Halak et les misères de Price au cours de la saison précédente.

Dans la controverse, Gauthier est allé au front pour son gardien cowboy et lui a laissé toute la place. Il s’est même débarrassé de Cédric Desjardins dans les rangs mineurs pour ne pas créer de distraction dans l’esprit de Price. Gauthier lui a même adjoint un auxiliaire de deuxième catégorie en Alex Auld pour éviter tout grenouillage. Bref, Gauthier a mis sa bûche sur le billot pour Price.

La deuxième moitié de saison s’amorce samedi face aux Bruins de Boston, et c’est maintenant au tour de Price de retourner l’ascenseur à Gauthier. Le temps ne pourrait être mieux choisi. Sa mission est identique à celle de son prédécesseur Halak en seconde demie l’an dernier. Halak n’avait subi que sept défaites en 28 décisions dans le dernier droit de la saison (Price n’avait remporté que quatre victoires en 13 décisions).
Grâce au brio de Halak, le Canadien avait terminé au 8e rang et avait participé à la « grande danse » du printemps.
Carey Price a plus que répondu aux attentes depuis le début de la présente saison. Photo Benoit Pelosse
Du prestige et des responsabilités

Malgré un léger passage à vide, reconnaissons que Price a plus que répondu aux attentes depuis le début de la présente saison. Il a été exceptionnel devant son filet et exemplaire dans sa vie d’athlète. Mais cela ne veut pas dire pour autant que sa dette est remboursée envers Gauthier.

Ce n’est pas une demi-saison, fut-elle sans tache, qui justifie une quittance. Maintenant qu’on lui a donné les clefs du job le plus prestigieux du hockey, celui de gardien numéro un du Canadien de Montréal, Price doit assumer ses responsabilités dans le dernier droit, là où, dit-on, on sépare les hommes des enfants.

L’an dernier, Halak a gagné sans Markov et avec devant lui Marc-André Bergeron, l’un des défenseurs les plus à risque dans la LNH.

Price pourra-t-il en faire autant cette année dans des conditions similaires ?
Plusieurs l’en croient capable. Pierre Gauthier le premier. À Price de lui donner raison !

Si toutefois il ne réussissait pas, Gauthier pourra toujours sortir son alibi de sa poche arrière et faire valoir que les pertes de Markov, de Gorges et même de Hamrlik ont été si lourdes pour l’équipe que l’opération était quasi impossible sans eux.

D’une certaine manière, Gauthier aura raison. Mais d’un autre côté, il devra en venir à la conclusion que Price, en bout de ligne, ne s’est pas avéré l’homme des grandes occasions sur qui il avait joué sa réputation. Une telle conclusion pourrait faire mal autant à Price qu’à Gauthier, son plus grand allié.


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Le ligament de Gorges: déchiré depuis… sept ans!

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/32189-hockey-lnh-canadien-blessure-ligament-dechire-josh-gorges-vieille

Le thérapeute en chef du Canadien, Graham Rynbend, utilise souvent l’expression «Chop Shop» (atelier de réparation de voitures) lorsqu’il réfère à la clinique de l’équipe où l’on aide les joueurs à se remettre sur pied après une blessure.


À la surprise générale, ce sera maintenant au tour de Josh Gorges – qui était pourtant l’homme de fer de l’équipe – de passer sous le bistouri et d’écouler les six prochains mois à la «Chop Shop». Au sein de l’équipe, toutefois, plusieurs personnes savaient que Gorges allait tôt ou tard aboutir sur la table d’opération d’un orthopédiste.

Le principal intéressé a révélé vendredi que le ligament antérieur croisé de son genou droit s’était rompu il y a sept ans (!), alors qu’il écoulait sa dernière saison dans les rangs juniors et qu’il avait continué à jouer dans ces conditions comme si rien n’était.

«Au début et à la fin de chaque saison, je subissais des examens médicaux et on me disait que j’étais fonctionnel. C’est le langage que nous utilisions avec les thérapeutes et les médecins. Mon genou était stable et je ne ressentais pas de douleur qui m’empêchait de jouer», a-t-il expliqué.

De pire en pire

La condition de Gorges s’est toutefois détériorée en deux temps cette saison. Il a d’abord subi une déchirure au niveau du ménisque – au même genou – en dépit de laquelle il a persisté à jouer. Il s’en est tiré durant plusieurs semaines en ratant des entraînements pour subir des traitements à la «Chop Shop».
Puis, durant le temps des Fêtes, le niveau d’alarme est passé de orange à rouge durant le match que le Canadien disputait à New York face aux Islanders.

Durant un désavantage numérique à trois contre cinq, il a tenté de contrer un adversaire et son genou a tout simplement bloqué. Gorges, selon sa compréhension des explications qui lui ont été fournies, croit que le ménisque s’est alors inséré dans l’articulation du genou.

«Au sein de l’organisation, je suis entouré de gens qui travaillent pour défendre mes meilleurs intérêts. Je voulais continuer à jouer malgré cet épisode à New York, mais les thérapeutes de l’équipe ont mis un stop à tout ça. Ils m’ont dit que pour ma santé et pour le bien de ma carrière, il fallait cesser de jouer et régler le problème. Nous en sommes au point où, pour éviter de ruiner ma carrière, je dois subir cette opération au ligament croisé antérieur.»
La blessure que «traîne» Josh Gorges depuis sept ans le tiendra à l'écart du jeu pour le reste de la saison. Photo d'archives Pascal Ratthé

Posté sur un petit tabouret, entouré d’une vingtaine de journalistes, Gorges semblait un peu désemparé en racontant son histoire. Jeudi soir sur la passerelle de presse, il était visiblement torturé en regardant ses coéquipiers affronter les Penguins de Pittsburgh.

«J’ai vécu de meilleurs moments, a lancé l’arrière de 26 ans. C’est une situation tellement décevante.»

Pierre Gauthier le rassure

Cette blessure et cette opération surviennent alors que Gorges écoule sa dernière année de contrat et qu’il sera admissible à l’autonomie (avec restrictions) l’été prochain. Ressent-il de l’insécurité face à son avenir?

«Les discussions que j’ai eues avec l’équipe m’ont rassuré, dit-il. Pierre Gauthier m’a assuré que ce que j’avais accompli pour l’équipe ces dernières années n’allait pas être mis dans la balance à cause de cette blessure. Ils (les dirigeants de l’équipe) ont insisté sur l’importance de bien faire les choses pour moi.

«Ça fait du bien à entendre. Je sais que j’ai leur appui et qu’ils vont me supporter (me consentir un contrat valable) pour la saison prochaine.»

Chose certaine, Gorges n’a pas manqué de ressources, de réconfort et de conseils au cours des derniers jours. Chez le Canadien, entre autres, Andrei
Markov vient de subir sa deuxième reconstruction d’un ligament croisé antérieur en moins d’un an. James Wisniewski a subi deux opérations du genre et Roman Hamrlik a été opéré pour la même chose en 1994.

«Andrei et moi deviendrons des compagnons de bain tourbillon, a blagué Gorges. Ça me donnera certainement l’occasion d’apprendre à mieux le connaître!

«Sérieusement, ça fera du bien de pouvoir compter sur quelqu’un qui est passé par là et qui pourra répondre à mes questions. Je sais d'avance que je devrai être patient et ne pas tenter de revenir au jeu trop rapidement. Ce sera le plus difficile parce que la patience n’est pas ma qualité première.»

Hamrlik face aux Bruins samedi

Au lendemain de leur excitante victoire en tirs de barrages aux dépens des Penguins de Pittsburgh, les joueurs du Canadien se sont entraînés en gymnase hier. Seuls les deux gardiens, de même que David Desharnais, Yannick Weber et Roman Hamrlik ont enfilé l’uniforme et sauté sur la patinoire.

Tenu à l’écart depuis le début de la semaine en raison d’une blessure, Hamrlik s’est dit prêt à revenir au jeu face aux Bruins samedi soir au Centre Bell.

Pour les joueurs du Canadien, ce match sera une occasion de reprendre la position de tête de leur division, un objectif que le directeur général Pierre Gauthier a fixé de façon très claire jeudi soir.

«Les Bruins jouent très bien, ils présentent la meilleure défense de la LNH, a insisté Jacques Martin. Ce sera pour nous un match de quatre points et nous devrons être prêts. C’est un match qui a pour nous une importance cruciale.»

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