Visiter la page Face Book de benhur88 "CLIQUER ICI":
http://www.facebook.com/#!/profile.php?id=100000278320881
http://www.facebook.com/#!/profile.php?id=100000278320881
Blogues - Martin Leclerc sur le trottoir | ||||
Mardi, 04 janvier 2011 13:44 | ||||
La remise des bulletins de mi-saison est sur le point de se mettre en branle alors que le Canadien traverse (en termes de résultats) sa pire séquence depuis près de deux ans et qu’il sent derrière son cou le souffle chaud des Hurricanes de la Caroline, détenteurs du neuvième rang dans l’Est. À première vue, ce n’est pas très compliqué. Le CH a participé aux séries par la peau des fesses la saison dernière et les seuls changements notables qu’on a apportés à la formation furent l’ajout de P.K. Subban à la ligne bleue et le retrait du joueur le plus utile de la dernière saison, Jaroslav Halak, qu’on a expédié à Saint Louis. Je vais laisser le soin à mes collègues Marc de Foy et Pierre Durocher d’évaluer les performances individuelles de chacun. Mais chose certaine, au cours des 40 derniers matchs, cette équipe a vraiment bien démontré qu’elle a beaucoup de difficulté à rivaliser avec les 15 meilleures formations de la LNH. Sur les 21 victoires remportées par l’équipe, seulement sept ont été obtenues aux dépens de formations qui participeraient aux séries éliminatoires si elles commençaient aujourd’hui. Contre les formations exclues des séries, la fiche des hommes de Jacques Martin est de 14-9. Contre les équipes participant aux séries, leur dossier est de 7-10. Et encore! Plus le calendrier avance, moins le CH semble capable de suivre le rythme des meilleures formations. À ses dix derniers duels contre les équipes participant aux séries, le Canadien présente une fiche de 2-8… D’autres symptômes inquiétants: Parmi les 16 formations qualifiées pour les séries éliminatoires le printemps dernier, le Canadien figurait en 15e place en attaque avec une production de 217 buts. Si la tendance se maintient, la production offensive de l’équipe sera inférieure à cette marque cette saison. Par contre, l’équipe a progressé en défense et elle accordera probablement une vingtaine de buts de moins que l’an passé. Bref, le Canadien se dirige vers une saison de plus ou moins 200 buts marqués et de plus ou moins 200 buts accordés. Au hockey, quand on marque autant de buts qu’on en accorde, peu importe la ligue ou le niveau, on présente une fiche d’à peu près ,500 à la fin de l’année. C’est ça, le bulletin du Canadien. Ce n’est pas le bulletin d’un surdoué qui laisse son talent dormir. C’est le bulletin d’un élève ordinaire qui pioche quand on lui soumet des examens difficiles.
Des rumeurs de plus en plus persistantes veulent que l’entraîneur des Sénateurs d’Ottawa, Corey Clouston, soit sur le point de se faire congédier. En coulisses, on entend même que son successeur sera nul autre que… Bob Hartley. Je suis sceptique sur celle-là, mais bon, on verra bien. Pauvre Clouston! Voilà un brillant jeune entraîneur qui n’a jamais connu une saison perdante depuis le début de sa carrière (Ligue junior de l’Ouest, Ligue américaine et LNH). Et malgré le fait que les Sénateurs aient maintenu une fiche de 63-43 sous sa gouverne au cours des deux campagnes précédentes (alors que l’alignement était assez ordinaire merci), le directeur général Bryan Murray l’a laissé entreprendre la présente saison sans prolonger son contrat (qui vient à échéance cette année). Le message lancé aux joueurs est assez clair: «Votre bouc émissaire est là. Ce sera lui le coupable si vous ne fournissez pas l’effort souhaité.» Ce n’est pas Clouston qui devrait être congédié. C’est Murray! La qualité du groupe de joueurs des Sénateurs n’a cessé de décliner depuis qu’il a succédé à John Muckler, en 2007, au lendemain de la participation de l’équipe à la finale de la coupe Stanley. Ce qui devait arriver… arriva Dans cette chronique, pas plus tard que dimanche dernier, on pouvait lire que la transaction qui a fait passer le vétéran gardien Dwayne Roloson des Islanders de New York au Lightning de Tampa Bay n’avait aucun bon sens d’un point de vue sportif. Avec un gardien numéro un comme Rick DiPietro, qui est aux prises avec des blessures chroniques aux genoux et qui s’est fait opérer aux hanches plus souvent que n’importe quel vieillard de 85 ans, comment le directeur général des Islanders, Garth Snow, pouvait-il échanger son deuxième gardien avant de franchir le cap de la mi-saison? Moins de 48 heures après cette transaction, DiPietro a dû quitter le match que les Islanders disputaient aux Flames de Calgary en raison d’une blessure «au bas du corps» et c’est Nathan Lawson, qui était récemment le troisième gardien de leur club-école de Bridgeport (!) qui a été appelé en renfort pour compléter le match. Si DiPietro devait - encore une fois - rester sur la touche pour quelques matchs, sa blessure pourrait signifier le rappel du gardien québécois Kevin Poulin. L’ancien porte-couleurs des Tigres de Victorialville connaît une saison extrêmement solide jusqu’ici comme en témoignent sa moyenne de buts accordés de 2,31 et sa moyenne d’efficacité de ,931. |
Sports - Canadien |
Écrit par Marc de Foy |
Vous voulez savoir ce que Carey Price a fait lundi pour briser sa routine? Il est allé faire des emplettes chez Costco. Il semble que ça lui ait fait le plus grand bien car il était de meilleure humeur après la séance d’entraînement du Canadien, mardi à Brossard, qu’après sa contre-performance contre les Thrashers d’Atlanta dimanche. «Je n’en revenais pas de voir autant de monde!» Il faut croire que les gens ont encore des sous pour dépenser. Cette rare journée de congé a permis au gardien du Tricolore de décompresser et de se replacer les idées. Ainsi va la vie dans le merveilleux monde du sport.
«On sait tous qu’on va traverser des périodes difficiles au cours d’une longue saison», a continué Price. «Mais le moment est venu de tourner la page.» Deux points à améliorer Price mise sur la trêve de trois jours sans match pour retrouver ses repères dans les entraînements. «On n’a pas eu beaucoup de temps pour le faire dernièrement», a-t-il rappelé. «Je dois peaufiner mes déplacements à l’intérieur de mon rectangle afin d’être en position pour que la rondelle me frappe et de guider mes coéquipiers dans leur positionnement autour du filet. «Il faut aussi que j’améliore mon jeu avec la rondelle.» La période creuse de la saison Bien que les joueurs n’aiment pas discuter du facteur fatigue, Price avoue que le temps fait son œuvre. «Tous les joueurs passent par là», a-t-il dit. «Le segment des matchs 30 à 60 est la période creuse de la saison. Nous ne voyons plus la ligne de départ et nous n’apercevons pas encore le fil d’arrivée.» C’est comme frapper ce qu’on appelle le mur dans un marathon. Le traditionnel périple des fêtes n’aide pas. «Je suis sûr que plusieurs joueurs de notre équipe aimeraient disputer quelques matchs à domicile durant cette période, mais nous n’avons aucun contrôle là-dessus», a mentionné Price. C’est l’argent qui parle. Les deux dernières semaines de décembre sont propices pour présenter des spectacles familiaux. Les caisses enregistreuses du Centre Bell sonnent à plein régime. Ce sera encore le cas, jeudi soir, puisque les prix sont plus élevés pour voir les équipes les plus populaires de la Ligue nationale à Montréal. Mais business ou pas, Price et ses coéquipiers feront mieux d’être frais et dispos face à Sidney Crosby et sa bande. «Nous jouons toujours bien contre Pittsburgh et Boston (qui suivra au Centre Bell samedi)», a rappelé Price. «Nous devons bien jouer contre les bonnes équipes, sinon nous allons subir des raclées. Plus l’enjeu est grand, mieux nous jouons.» Faudrait peut-être que quelqu’un rappelle aux joueurs du Canadien qu’ils ne peuvent se permettre de lever le pied contre personne. EN QUELQUES LIGNES... • Josh Gorges et Roman Hamrlik ne se sont pas entraînés avec l’équipe. Gorges est toujours ennuyé par une blessure au genou droit qui l’a tenu à l’écart des quatre derniers matchs. Hamrlik était pour sa part en journée de traitements. • Le congé des fêtes n’étant pas terminé pour certains, notamment les jeunes, plusieurs centaines de personnes étaient massées sur la mezzanine donnant sur la patinoire d’entraînement du Canadien à Brossard. Tout un contraste pour James Wisniewski qui était habitué de disputer des matchs devant des gradins fortement dégarnis avec les Islanders. • Les trios étaient les mêmes que lors du match de dimanche contre les Thrashers, c’est-à-dire Cammalleri-Plekanec-Kostitsyn, Pacioretty-Gomez-Gionta, Pouliot-Desharnais-Darche et Pyatt-Halpern-Moen. Lars Eller alternait avec Pouliot et Darche aux côtés de Desharnais. • Les Penguins montrent une fiche de 4-4-0-1 depuis la fin de leur série de 12 victoires récoltées entre le 17 novembre et le 11 décembre. Ils recevront la visite du Lightning de Tampa Bay mercredi soir avant de s’amener à Montréal. |
Marc Tougas La Presse Canadienne Brossard |