mardi 5 avril 2011

Jesus Price, seul espoir du Canadien

http://www.danslescoulisses.com/site/

Lundi, 04 Avril 2011 20:14
Voici un autre article de Ken Platenpouich, un nouveau collaborateur qui est en train de devenir, petit à petit, un indispensable...
Jesus Price, seul espoir du Canadien

Qu’est-ce qu’on se répète années après année à Montréal?

Il me semble que depuis le début des années 90 le discours officiel des fans et des médias à l’aube des séries est le même : « On va se faire sortir vite.  Mais, sait-on jamais, si le goaler est hot… ».

Saint-Patrick a su enduré cette pression pendant un bon bout.


Thibault, on oublie ça (ça a pris Andy Moog!)

Théodore a fait son possible avec des équipes épouvantables, mais n’a jamais gagné une deuxième ronde.

Huet n’a pas été à la hauteur après que son équipe ait pris une avance de 2-0 contre les Hurricanes au retour du lock-out.

Puis, deux excellents gardiens ont fait leur entrée.

En 2007-2008, le tout jeune Price a éliminé les Bruins avant de s’écrouler contre les Flyers.

Puis, un an plus tard, comme l’annonçait la désastreuse fin de saison 2008-2009, et comme le reste de l’équipe, il n’a jamais été dans le coup contre les Bruins.

Ensuite, Halak lui ravit la pole et mena les nouveaux petits et fringants Canadiens de 2009-2010 en finale de conférence avec des performances dont on parlera encore dans 20 ans.

Un public à reconquérir On s’en rappellera, c’est dans la colère presque généralisée que Gauthier a échangé Halak l’été dernier. Du coup, il misait tout sur Price, un jeune de 23 ans dont le niveau de maturité et de confiance était pour le moins questionnable.

Dès le premier match hors concours, Price était attendu avec une brique et un fanal par un groupe de partisans plus fébriles qu’un troupeau de jeunes préadolescentes sur le coke aux cerises en attente d’un concert de Justin Bieber.


Mais les émotions bipolaires des gougounes en fleurs étant ce qu’elles sont, Price les aura pour la plupart reconquis avant même que le mois d’octobre se termine.

Avec une semaine à faire en saison et les séries pratiquement assurées grâce à lui, le voici maintenant à un doigt de battre le record de Patrick Roy pour le plus de victoires en une saison.

Dans l’opinion publique, rien n’est joué pour autant. Price se fera comparer à Halak dès le début des séries et il ne sera toujours qu’à une contreperformance de recevoir les foudres refoulées de la brave meute assoiffée de sang qui diront en cœur : « Sous presssion, Halak était bien meilleur! ».

Si le Canadien ne franchi pas la première ronde et que Price se contente d’être ordinaire, c’est lui qui recevra immanquablement le pot, malgré la saison de rêve qu’il aura connue.

Il est donc condamné à l’excellence.

Un défi gigantesqueAu moment d’écrire ses lignes le Canadien a plus de 50% de chances de terminer 6e et les Bruins ont plus de 75% de chances de terminer 3e. Donnez-vous aux Canadiens plus de 25% de chance de gagner contre Boston?

Et si jamais c’était Washington ou Philadelphie qu’il affrontait? Y’aurait-il plus d’espoir?

Même s’il terminait 6e, le Canadien sera exactement dans la même position que l’an dernier et combien d’autres avant celle-là : il occupera le rôle de négligé.

Mais force est d’admettre qu’au cours des 15 dernières années il a souvent étonné en première ronde.

On se rappellera des victoires sur Pittsburgh en 98’, sur Boston en 2002 et 2004 et bien évidemment celles de l’an dernier contre Washington et Pittsburgh. Ça fait toujours bien 5 victoires surprises en 15 ans. C’est énorme. Aucune équipe négligée ne peut en dire autant au cours de la même période.

Les fantômes ont semblent-ils déménagé au Centre Bell.

Mais la réalité les rattrape toujours, ces petits Canadiens.

Dans le meilleur des cas, après une ronde ou deux, l’énergie se fait aussi rare que les buts marqués et la fatigue s’empare tôt ou tard du gardien de but qui cesse alors de faire des miracles.

Puis c’est la mort.

Peut-on s’attendre à autre chose cette année?

« Oui, si Carey Price devient véritablement Jesus Price! »

On s’en sort pas

À lundi prochain, alors que nous connaîtrons l’identité de l’adversaire de la Flanelle, cette très sainte!

Blanchis, les Bulldogs perdent le premier rang

ABBOTSFORD, C.B. - Leland Irving a repoussé 22 tirs pour enregistrer son deuxième jeu blanc d'affilée, lundi soir, dans la victoire de 1-0 du Heat d'Abbotsford aux dépens des Bulldogs de Hamilton.
Tandis que le Heat évoluait en supériorité numérique en troisième période, Tyler Ruegsegger a fait dévier un tir sur réception d'Ales Kotalik derrière Drew MacIntyre, à 4:29.

Il s'agissait du premier filet de Ruegsegger dans l'AHL, à son neuvième match en carrière avec le Heat (37-29-9).

Le Heat s'est donc rapproché à seulement trois points du dernier rang donnant accès aux séries éliminatoires dans l'Association Ouest.

La défaite des Bulldogs (41-27-9) a permis au Moose du Manitoba de s'emparer seul du premier rang de la section nord. Il s'agissait du septième jeu blanc d'Irving cette saison, un sommet personnel, et de sa troisième victoire d'affilée, après qu'il eut raté cinq matchs de suite en raison d'une blessure à
l'aine.

MacIntyre a réalisé 24 arrêts à son 17e départ consécutif.

Deux équipes à la porte des séries

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/deux-equipes-a-la-porte-des-series-68712.html

(CKAC Sports) - Joueur de l'année du CH, Carey Price battra ce soir un record d'équipe avec 71 matchs disputés en une saison.
BLACKHAWKS (42-28-8) / CANADIENS (42-30-7)

Séquence

Chicago : 5-4-1 / Montréal : 4-6-0

Cette saison


Il s'agit du seul duel de la saison entre les deux équipes. En 2009-2010, les Blackhawks avaient remporté le rendez-vous annuel 3-2, au United Center de Chicago.

En manchette

Peu de matchs entre des rivaux d'association différente prennent autant d'importance que durant la dernière semaine du calendrier. Souvent reliés par des affrontements historiques en tant qu'équipes du groupe des six originales, le Canadien et les Hawks influenceront encore le parcours de l'autre avec le match de la soirée au Centre Bell.

Sous la loupe

Blackhawks
: Avec quatre matchs à disputer, le titre de champions en titre pourrait s'évanouir avant même le début des séries. Les Blackhawks pourraient devenir la première équipe depuis les Hurricanes de la Caroline en 2007 à ne pas se qualifier pour les séries la saison suivant la conquête de la Coupe Stanley.

Actuellement huitièmes dans l'Ouest, les Hawks ne l'auront pas facile. Après l'escale montréalaise, ils accueilleront les Blues de St. Louis avant de se taper un programme double face aux Red Wings de Detroit lotrs du dernier week-end de la saison..

Les Flames de Calgary soufflent dans le dos des champions, avec un point de retard, mais deux matchs de plus de disputés. Les Stars de Dallas sont à trois points avec le même nombre de parties disputées et un calendrier plus favorable (Columbus, Colorado (2) et Minnesota).

Canadiens: Les Rangers de New York ont rejoint le CH (91 points) avec un gain improbable lundi soir contre les Bruins de Boston qui menaient 3-0. le Tricolore n'a remporté que deux de ses six derniers matchs.

Une victoire contre Chicago assurerait une place en séries aux hommes de Jacques Martin pour une quatrième saison d'affilée.

En feu

Patrick Kane a inscrit quatre points en autant de matchs. Mathieu Darche connait une heureuse séquence avec trois de buts à ses trois dernières rencontres.

À l'infirmerie

Le défenseur Jaroslav Spacek pourrait tenter un retour au jeu. La présence d'Alexandre Picard (pied) est incertaine tout comme celle de Jeff Halpern (bas du corps). Patrick Sharp (bas du corps) manque cruellement aux Hawks depuis deux semaines.

Mot de la fin

«Je dois maintenant prouver que je mérite de rester là» -Mathieu Darche à propos de sa présence aux côtés de Scott Gomez et Brian Gionta

«Oubliez Québec, il n'y a que Winnipeg en lice» -Gary Lawless, animateur de radio à Winnipeg

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/oubliez-quebec-il-n-y-a-que-winnipeg-en-lice-g-68722.html

(CKAC Sports) - Si vous croyez que les amateurs de Winnipeg ont été bouleversés par les récents sondages favorisant Québec dans la course pour une équipe de la LNH, détrompez-vous.

Les joueurs de la LNH, dont ceux des Coyotes de Phoenix, ont dit ne pas être entichés à l'idée d'élire domicile à Winnipeg.

«C'est de l'histoire ancienne, indique Gary Lawless, un animateur de radio sportive de la capitale manitobaine. On parle en mal de nous depuis la nuit des temps et souvent par des gens qui ne sont jamais venus en ville. S'ils venaient ici et y demeuraient un moment, ils apprécieraient la ville.»

Sur les ondes de CKAC Sports, Gary Lawless a tenu avec assurance un discours qui refroidirait même le maire de Québec, Régis Labeaume.

Winnipeg, point final

«Québec n'est pas prêt pour avoir une équipe. Québec n'a ni aréna, ni propriétaire. Le printemps dernier, quand la franchise de Phoenix était à vendre, qui Gary Bettman a-t-il appelé? Winnipeg. Tout était prêt. Si l'équipe de Phoenix redevient disponible, le commissaire ne fera qu'un appel et ce sera ici. Je vous le dis une fois pour toutes: il n'y a pas de compétition entre Québec et Winnipeg. Il n'y a qu'une équipe en lice pour la prochaine équipe dans la LNH et c'est Winnipeg. Point final.»

Le coloré animateur radiophonique connait bien Québec pour y avoir séjourné plusieurs fois. Celui qui est originaire de Toronto n'a rien contre la candidature québécoise.

«Québec n'a que des plans, pas d'aréna, dit-il. Gary Bettman a tellement de problèmes qu'il a besoin d'une solution pour demain, pas des plans. Bettman a aussi dit "Ne construisez pas un aréna en pensant que vous obtiendrez une concession".»

Il se dit tout aussi conscient que rien n'est joué pour le retour d'une équipe au Manitoba.

«Il n'y a pas de garanties pour Winnipeg ou ailleurs. Nous avons déjà vécu cette situation le printemps dernier. Nous étions à quelques heures près d'une entente, mais la ville de Glendale a réagi avec un règlement de 25 millions annulant la transaction avec David Thomson, l'homme le plus riche au Canada et son partenaire Mark Chipman, qui sont propriétaire du MTS Center de Winnipeg.»

Pas besoin de la LNH

Selon Lawless, la LNH ne veut pas déménager ses équipes, mais il reste moins d'options.

«Le MTS Center va très bien merci. C'est le quatrième amphithéâtre le plus occupé au Canada et il est parmi les 10 premiers en Amérique du Nord avec des revenus supérieurs à 50 millions. Le complexe a amélioré la qualité de vie ici.»

Le MTS Center a été complété à un coût de 130 millions de dollars en 2004. Il attire en moyenne
8 800 spectateurs pour les matchs de saison régulière du Moose du Manitoba de la Ligue américaine. L'amphithéâtre est plein (15 000) durant les séries.

«On souhaite la meilleure des chances à Québec, mais si elle obtient une équipe de la LNH avant Winnipeg, je vous promets de revenir sur vos ondes et je ferai amende honorable», a conclu l'animateur.

Arrêt sans casque

Lundi, 04 Avril 2011
Par HOCKEY30.com

Une vraie famille

Par HOCKEY30.com
- Tiens, tiens. Alors que Hockey30 se faisait critiquer par un certain blogue pour avoir affirmé que l'esprit d'équipe était excellent chez le Canadien (contrairement à toutes les rumeurs faciles disant le contraire), plus personne ne semble mettre en doute la bonne ambiance dans le vestiaire.
- Vous auriez dû voir le dernier entraînement de l'équipe.
- Des sourires, des rires, des blagues entre coéquipiers...une vraie famille...
- Même Jacques Martin a été surpris en train de sourire. C'est tout vous dire.
- La conclusion? Ne jamais croire les rumeurs qui mettent en doute l'unité d'une équipe quand celle-ci se retrouve dans une séries de défaites. Trop facile. Peu professionnel.
- Dans un autre ordre d'idée, nous avons eu la confirmation de notre informateur que Roman Hamrlik sera de retour avec le Canadien la saison prochaine. Pierre Gauthier a assuré le défenseur qu'il faisait partie de ses plans pour 2011-2012.

Price et Hamrlik récompensés
La Presse Canadienne: - Carey Price et Roman Hamrlik, les deux joueurs récipiendaires d'un trophée de prestige remis par le Canadien, lundi, pourraient connaître des cheminements bien divergents au cours des prochains mois.
Price, qui a été couronné joueur de l'année chez le Tricolore à titre de lauréat de la Coupe Molson, est l'un des principaux joyaux de l'organisation. S'il poursuit dans la même veine, il devrait connaître une longue et fructueuse carrière avec le club montréalais.
Hamrlik, qui s'est vu décerner le trophée Jacques-Beauchamp à titre de joueur ayant eu un impact dans les succès de l'équipe sans en retirer d'honneur particulier, pourrait ne plus être là la saison prochaine. Le Tchèque de 36 ans risque fort de devenir joueur autonome sans compensation cet été.
«C'est peut-être ma dernière saison (à Montréal) mais j'espère que non», a indiqué Hamrlik, lundi, à la veille du match que le Canadien disputera aux Blackhawks de Chicago au Centre Bell. «Ceci est mon deuxième chez-moi, je me sens très à l'aise ici. Dans ma tête, je n'ai aucun désir d'aller ailleurs.
«J'espère montrer (d'ici la fin) que je suis en mesure de jouer quelques années encore.»
Hamrlik a déjà montré que c'est le cas, mais les affaires sont les affaires. Le directeur général du Canadien, Pierre Gauthier, devra évaluer différents scénarios au cours de la saison morte puisque pas moins de six défenseurs deviendront libres: Hamrlik, Andrei Markov, James Wisniewski, Hal Gill, Paul Mara et Brent Sopel. Josh Gorges, lui, pourrait devenir joueur autonome avec compensation.

«Roman nous a donné du très bon hockey. Il a été une très bonne acquisition lorsque l'équipe a obtenu ses services (à l'été 2007), a souligné Jacques Martin. À la fin de la saison, on va s'asseoir avec Pierre (Gauthier) et évaluer notre personnel. Il y aura plusieurs joueurs autonomes, on va décider en temps et lieu.»
Martin a toutefois reconnu que Hamrlik, malgré son âge, reste un joueur qu'il apprécie au plus haut point.
«C'est un joueur que tu aimes avoir dans ta formation, c'est sûr, a indiqué l'entraîneur du CH. C'est un joueur intéressant à diriger. Il se prépare très bien mentalement. Il est toujours l'un des premiers arrivés à l'aréna. Il prend soin de son corps. C'est pourquoi il est aussi efficace.»
Hamrlik a été efficace en dépit du fait qu'il a dû jouer un rôle de premier plan chez les défenseurs du Canadien, une tâche qui devait revenir à Andrei Markov. Mais comme il l'avait fait à l'hiver 2009-2010, Hamrlik a assuré la relève en l'absence du défenseur russe.
Joueur du Canadien le plus utilisé cette saison avec une moyenne de 22:19 minutes par match, Hamrlik a joué en avantage et en désavantage numérique, en plus d'affronter souvent les meilleurs attaquants de l'équipe adverse à cinq contre cinq. Il a très bien su adapter son jeu dans ce contexte, lui qui présente un différentiel de plus-6, le meilleur chez les arrières du CH.
«Roman est un gros morceau de notre équipe et il a très bien répondu à l'appel en l'absence des blessés», a souligné Martin.
«J'essaie de faire mon travail comme tout le monde, a simplement commenté Hamrlik, l'un des six joueurs à avoir atteint le cap des 75 matchs disputés jusqu'ici cette saison chez le Tricolore. «La saison a été différente parce que tellement de bons joueurs sont absents, comme Andrei Markov et Josh Gorges. Dans ma tête, je me devais de faire quelque chose pour combler le vide.»

L'esprit en paix
Pendant que Hamrlik se maintient malgré l'âge, Price en est encore au début de sa courbe de progression. Le choix de premier tour du Canadien en 2005 a reconnu que le fait de ne plus avoir de rivalité à l'interne avec Jaroslav Halak et d'être officiellement reconnu comme le gardien no 1 de l'équipe, au début de la présente saison, a aidé sa cause.
«C'est sans doute plus facile quand tu t'amènes au camp d'entraînement en sachant quel est ton statut au sein du groupe. Je voulais simplement m'amener et connaître un bon début de saison, a indiqué Price, lundi. Mais ce n'est pas juste moi. Les gars ont bien joué devant moi, et j'en ai été le bénéficiaire.»
«Il y avait beaucoup de pression sur lui en début de saison, mais on a vu quel genre d'individu il est, a noté Martin. On a vu qu'il était bien préparé à faire face au défi, et il a bien répondu à l'appel.
«Ce qui s'est produit la saison dernière (la rivalité avec Halak) a contribué à son développement personnel, a ajouté l'entraîneur du CH. Lorsqu'il a fait face à l'adversité, il nous a montré ses vraies couleurs.»
«Sa maturité et son éthique de travail ont vraiment porté leurs fruits. Il est beaucoup plus constant», a noté le capitaine Brian Gionta.
Price loin devant
Price a décroché la Coupe Molson après avoir récolté 27 630 votes auprès des partisans au fil de la saison régulière. Il a devancé Tomas Plekanec (11 893) et Brian Gionta (8862).
Price a aussi remporté la coupe Molson pour le dernier segment de la saison (mars-avril) en obtenant 7434 votes. Lars Eller (2389) et Max Pacioretty (2320) ont suivi au scrutin populaire.
Hamrlik, lui, a succédé à Josh Gorges à titre de lauréat du trophée Jacques-Beauchamp. Il a obtenu un total de 114 points au scrutin, réalisé auprès des journalistes affectés à la couverture du Canadien. Il a devancé le défenseur Hal Gill (80 points) et l’attaquant Mathieu Darche (79 points).

Alex Auld et Mathieu Darche de retour l’an prochain

http://www.gohockeygo.com/site/?p=651

Pierre Gauthier a déjà une partie de son bureau consacré à sa formation de l’an prochain. Je vous ai déjà mentionné que Andrei Markov et Josh Gorges seront de retour avec l’équipe. Aujourd’hui, je peux vous confirmer que vous pouvez ajouter les noms de Alex Auld et de Mathieu Darche à cette liste. Les 2 joueurs signeront un contrat d’un an une fois la saison terminée.

Alex Auld disputera donc 2 saisons consécutives dans la même ville pour une première fois depuis 2004!

On verra également plusieurs joueurs, dont peut-être Plekanec, Darche, Halpern et Sopel passer sous le bistouri une fois l’équipe éliminée.

James Wisniewski ne sera pas de retour avec le CH l’an prochain, tout comme Brent Sopel et Paul Mara… À moins qu’un de ces 2 défenseurs accepte de jouer le rôle du 7e défenseur, soir après soir.

Est-ce que ça vous surprend si je vous dis que Jacques Martin sera l’entraîneur-chef de l’équipe lors du prochain camp d’entraînement? À moins d’une surprise incroyable, Kirk Muller laissera sa place à l’un des 2 Randy de Hamilton, à titre de communicateur avec les joueurs!

Scott Gomez sera également magasiné par Pierre Gauthier, mais à moins de connaître des séries du tonnerre, il débutera la prochiane campagne à Montréal.

Dîtes-moi, selon vous, quels seront les trios du Canadien la saison prochaine!

«On doutait de Price, il n’était pas sérieux»

http://lematch.tvanouvelles.ca/general/%c2%abon-doutait-de-price-il-netait-pas-serieux%c2%bb/

Plusieurs joueurs doutaient du sérieux de Carey Price la saison passée, a raconté lundi son ancien coéquipier Georges Laraque.

«Il y a plein de joueurs qui doutaient de lui, parce qu’il n’était pas assez sérieux, a souligné Laraque dans le cadre de l’émission « Le Match » de TVA et LCN. L’an dernier, quand il a voulu le devenir, il était trop tard… il était fatigué.»

Price a compilé des statistiques décevantes en 2009-2010, à un point tel que Jaroslav Halak était peu à peu devenu le gardien numéro un de la formation. En 41 rencontres, Price a présenté une fiche de 13-20-5, un pourcentage d’arrêts de ,912 et une moyenne de buts alloués de 2,77.

La situation a grandement changé cette saison. D’ailleurs, Price s’est vu décerner, lundi, la coupe Molson, remise au joueur s’étant le plus illustré chez les Canadiens.

Puisque le trophée récompense le joueur ayant récolté le plus de votes lors du choix des trois étoiles, cela signifie que ce sont les partisans qui ont permis à Price de mettre la main sur la coupe. Il s’agit d’un revirement de situation considérable, car ces mêmes amateurs conspuaient le gardien du Tricolore il y a quelques mois à peine.

«À Montréal, quand tu vis sur le party tous les jours, tu ne peux pas être performant sur la glace, a ajouté Laraque. Les amateurs le savaient, il y avait des photos partout sur internet. L’entraîneur et le directeur général nous en parlaient. Il y avait des interdictions de sortir.»

«Cette année, il est arrivé mentalement reposé au camp. Il reste avec sa blonde à la maison et ça fait une grosse différence. Il est discipliné et on voit tout son potentiel.»

Plus reposé et plus sérieux, Price est devenu cette saison un élément essentiel aux succès de son équipe, comme en témoignent son pourcentage d’arrêts de ,921 et sa moyenne de 2,39 en 70 rencontres.

Le rêve de «petit gars» de Corey Crawford

http://lematch.tvanouvelles.ca/

En direct de Châteauguay, là où il a grandi, le gardien de but Corey Crawford, des Blackhawks de Chicago, s’est dit fort excité, lundi soir, à l’idée d’affronter les Canadiens de Montréal.

L’une des révélations dans la Ligue nationale de hockey cette saison, le Québécois s’est avoué «nerveux» devant la possibilité de se mesurer au Tricolore devant famille et amis.

«C’est un gros match, les deux équipes se battent pour une place en séries éliminatoires, a expliqué le gardien de 26 ans à nos invités lundi soir. C’est aussi une rencontre importante pour moi, parce que je viens d’ici.»

Crawford ne s’en cache pas : comme plusieurs gardiens de sa génération, il avait pour idole Patrick Roy lorsqu’il était enfant.

«C’est un rêve pour moi de jouer à Montréal, a-t-il confié. Quand j’étais plus jeune, je voulais être comme Patrick.»

Patience, patience
Considéré comme l’un des favoris pour l’obtention du trophée Calder, remis à la recrue de l’année, Crawford a patienté longtemps avant d’obtenir sa chance chez les champions en titre de la coupe Stanley.

«J’ai passé beaucoup de temps dans la Ligue américaine, a-t-il relaté. Il y a des soirs où je me suis dit que je serais peut-être mieux ailleurs. Sauf que j’ai travaillé fort et finalement, j’ai obtenu ma chance.»

L’attente en aura valu la peine et les Blackhawks sont certainement heureux que le Montréalais ne soit pas parti sous d’autres cieux. Crawford revendique un dossier de 31-17-5 en 53 matchs, ainsi qu’un pourcentage d’arrêts de ,918 et une moyenne de buts alloués de 2,27.

Crawford est particulièrement heureux d’évoluer au sein de la même formation que Jonathan Toews, le meilleur joueur des dernières séries éliminatoires. «Ce gars-là peut tout faire, croit Crawford. Il peut jouer défensif, il peut passer, il peut marquer. Il fait tout!»

Les Blackhawks sont rarement de passage au Centre Bell et Crawford se réjouit, car il n’a pas eu à acheter trop de billets pour ses proches. «Mes amis et ma famille ont acheté leurs billets il y a longtemps, a rigolé le gardien. J’avoue que j’ai été chanceux là-dessus!»

Darche, l'employé modèle

BROSSARD - « Il faut vraiment un joueur spécial pour me faire passer pour un grand passeur. »

Brian Gionta a décrit avec humour son récent compagnon de trio, Mathieu Darche.
Artisan principal de la victoire de 3-1 au New Jersey avec ses deux buts, Darche a reçu les éloges de ses coéquipiers et de son entraîneur, lundi, après l'entraînement du Tricolore à Brossard.

« Mathieu avait déjà joué avec Scott Gomez et Gionta l'an dernier, s'est souvenu Jacques Martin. Il fait présentement du très bon travail avec eux. Il a manqué pratiquement un mois en raison de sa blessure et je trouve qu'il est revenu au jeu avec plus de vigueur. »
À un salaire de 500 000 $, Darche est le plus petit salarié de l'équipe sur un pied d'égalité avec Tom Pyatt.

« C'est une très bonne signature pour notre équipe, a admis Martin au sujet de Darche. Quand tu regardes pour trouver un attaquant pour ton quatrième trio, tu analyses plusieurs aspects. Tu veux un bon joueur dans le vestiaire et un bon meneur. »

« Mathieu en est le parfait exemple. Il a passé plusieurs saisons dans la Ligue américaine et il a travaillé très fort pour se frayer un chemin dans la LNH. C'est la première saison seulement qu'il joue sur un salaire à un seul niveau. Il devient un très bon modèle pour les plus jeunes joueurs de l'organisation. »

À 34 ans, Darche connaît sa saison la plus productive dans la LNH avec 24 points (12 buts, 12 passes) en 56 matchs. Le Québécois, qui a pris le 3e rang du scrutin pour le trophée Jacques-Beauchamp, a raté 17 matchs aux mois de février et mars en raison d'une blessure à l'aine.

Encore du temps pour Spacek
Jaroslav Spacek a recommencé à s'entraîner avec ses coéquipiers, mais il devra encore patienter avant de renouer avec l'action.

En conférence de presse, Martin a confirmé qu'il n'utilisera pas son vétéran défenseur contre les Blackhawks de Chicago, mardi, à Montréal. Il aimerait miser sur Spacek pour le match de jeudi à Ottawa ou de samedi, à Toronto.
« Je me sens mieux, mais il n'y a rien de nouveau, a répété à plusieurs reprises Spacek. J'ai eu un bon entraînement aujourd'hui. »

Blessé au genou droit, Spacek a manqué les 22 derniers matchs de son équipe.
À l'attaque, Travis Moen, malade, a raté l'entraînement. Jeff Halpern, lui, a quitté la patinoire avant la fin de la séance. On ignore si les deux attaquants joueront mardi soir.

À la recherche de deux points

Avec une victoire contre les Hawks, le CH (91 points) confirmerait sa participation en séries.

Les champions de la Coupe Stanley ne seront toutefois pas une proie facile. L'équipe de Jonathan Toews se bat aussi pour une place à la valse printanière.

Avec 92 points, les Blackhawks se trouvent au 8e rang dans l'Ouest, un seul point devant les Flames de Calgary.

Hamrlik sort de l'ombre

BROSSARD - On ne remplace pas Andrei Markov. Mais il faut suppléer à son absence et pour une deuxième année d'affilée, Roman Hamrlik a admirablement rempli cette tâche.
L'important rôle du vétéran défenseur de 36 ans n'est pas passé inaperçu.
Hamrlik a gravé son nom sur le trophée Jacques-Beauchamp, décerné par les journalistes montréalais au joueur ayant eu un rôle déterminant aux succès de l'équipe durant la saison, sans toutefois en retirer d'honneur particulier.
On pourrait donc décrire cet honneur plus simplement en disant qu'il est la quatrième étoile de l'équipe ou le joueur dans l'ombre.
« C'est un grand honneur pour moi, a dit Hamrlik encerclé d'une dizaine de journalistes. Je veux aussi remercier les journalistes pour leur vote. J'espère pouvoir prouver que je peux encore jouer pour quelques saisons. »
Hamrlik, qui succède au défenseur Josh Gorges, a reçu le plus grand nombre de votes de 1re place. Il a récolté un total de 114 points pour devancer le défenseur Hal Gill (80 points) et l'ailier Mathieu Darche (79 points).
À sa dernière année de contrat à Montréal à un salaire de 5,5 millions, Hamrlik a représenté un bon investissement. Il mène l'équipe avec 1696 minutes et 36 secondes de temps de jeu. En moyenne, il passe 22 min 19 s par rencontre sur la glace. À ce chapitre, seul James Wisniewski (22 min 40 s) a vu plus d'action au sein de l'équipe.
En 76 matchs, Hamrlik a amassé 33 points (5 buts, 28 passes) en plus de maintenir un différentiel de +6. Il a aussi sacrifié son corps plusieurs fois en bloquant 187 tirs, un sommet d'équipe.
Une question de salaire...
Le choix d'Hamrlik a fait sursauter quelques collègues attitrés à la couverture quotidienne du Tricolore. Ils ne remettaient pas en doute l'impact du vétéran défenseur, mais plutôt comment un joueur avec un salaire de 5,5 millions pouvait se retrouver dans la peau d'un héros obscur?
« Oui, c'est un peu étrange, a dit le Tchèque avec le sourire. Je n'y avais pas pensé avant que tu me poses la question. Je n'y peux toutefois rien. »
Darche, qui empoche le salaire minimum de 500 000 $, a tempéré le débat au sujet des salaires avec une analyse intéressante.
« Il n'y a pas un règlement qui dit que si tu gagnes plus qu'un million, tu ne peux remporter ce titre, a jugé Darche. Vous parlez rarement de lui et il obtient rarement une étoile, mais il a un impact énorme sur notre équipe. Roman a un gros salaire, puisqu'il est un défenseur établi dans la LNH depuis plusieurs saisons. »
Price en toute logique
Carey Price arrête Evander Kane.
Photo: Richard Wolowicz/Getty Images/Getty Images/Getty Images
Carey Price arrête Evander Kane.

C'est sans surprise que le gardien Carey Price a remporté l'édition 2010-2011 de la Coupe Molson remise au joueur s'étant le plus illustré dans le cadre de la sélection des trois étoiles tout au long de la saison.
Vainqueur des tranches d'octobre, novembre, décembre et février ainsi que mars-avril, Price a complètement dominé le scrutin populaire avec un total 27 630 votes exprimés par les partisans eux-mêmes.
Price, qui a disputé 70 matchs jusqu'à présent cette saison, a devancé son plus sérieux poursuivant, l'attaquant Tomas Plekanec, par près de 16 000 votes.
Price a aussi été choisi la première étoile dans la LNH pour la semaine du 14 novembre, troisième pour la semaine du 6 mars, et deuxième étoile du circuit au courant du mois de novembre.

Toute une remontée des Rangers!

Les Rangers ne sont pas du genre à se laisser abattre. Ils ont réalisé une remarquable remontée, lundi à New York, dans un gain de 5-3 aux dépens des Bruins de Boston.
Grâce à cette victoire, la troupe de John Tortorella rejoint le Canadien avec 91 points. Le Tricolore a cependant un match en main.
Les Bruins ont pourtant amorcé la rencontre sur les chapeaux de roues. Ils ont pris d'assaut le territoire ennemi en dirigeant une canonnade de 18 tirs, dans le seul premier vingt.
Daniel Paillé (5e) et Nathan Horton (25e) ont permis aux Bostoniens de regagner leur vestiaire avec une avance de deux buts.Les Bruins ont poursuivi leur travail de destruction au deuxième vingt. À mi-chemin, Chris Kelly (13e) déjouait Lundqvist avec un puissant tir des poignets.
Les Rangers ne lâchent pas
Mais au lieu de s'apitoyer sur leur sort, les Rangers ont redoublé d'ardeur. Vinny Prospal a inscrit deux buts (7e et 8e) avant la fin de l'engagement pour réduire l'écart à un but.
Le troisième engagement a donné lieu à de belles poussées des Rangers. Leurs efforts ont été récompensés, alors qu'ils ont réussi trois buts en moins de trois minutes, en fin de période.
Brandon Dubinsky (24e), oublié à l'embouchure du filet, a créé l'égalité. Puis une cinquantaine de secondes plus tard, Michael Sauer (3e) procurait les devants aux Rangers. Derek Stepan (21e) a mis fin aux espoirs des Bruins en marquant dans une cage déserte.
Tim Thomas a connu une soirée ordinaire devant le filet des perdants. Souvent pris hors position, il accordé 4 buts sur 25 tirs.

Darche: meilleur rapport qualité-prix

 
MONTRÉAL - Pour le commun des mortels, 500 000 $ représentent une somme d’argent considérable. Cependant, dans le milieu du hockey professionnel, ce sont de vraies «peanuts». C’est pourtant tout ce que coûte Mathieu Darche à l’organisation des Canadiens de Montréal.
 
«C’est un joueur très utile lorsqu’il joue à l’intérieur de ses limites», a reconnu l’entraîneur-chef Jacques Martin, lundi, en conférence de presse.
En plus de son indéniable ténacité, le vétéran de 34 ans a impressionné avec une récolte de trois buts à ses trois derniers matchs. «Il y a des choses pires que de jouer en compagnie de Brian Gionta et Scott Gomez, a-t-il mentionné après l’entraînement de son équipe.
 
«Je sens qu’ils m’apportent plus que l’inverse. D’un autre côté, ils sont conscients de ce que j’apporte et savent où me trouver sur la patinoire.»
 
Dans son bureau
 
Si vous cherchez Darche sur la patinoire, vous avez des chances de le trouver tout près du filet adverse. «C’est là que se marquent les trois quarts des buts. Je n’ai peut-être pas le talent de mes partenaires de trio, mais en fonçant au filet, j’augmente mes chances de réussite.»

C’est d’ailleurs de cette façon qu’il a battu Martin Brodeur deux fois plutôt qu’une, samedi soir au New Jersey. Auteur de 12 buts depuis le début de la saison, Darche représente peut-être le meilleur rapport qualité-prix chez les Canadiens. Amené à bord pour son expérience et ses aptitudes de travailleur, le numéro 52 a quand même récolté jusqu’à maintenant cinq buts de plus que Gomez, cinq de plus que Lars Eller et deux de plus que James Wisniewski. C’est également un seul de moins que P.K. Subban. Et il en coûte pourtant une fraction du prix.

Le Tricolore osera-t-il lui faire une offre à la fin de la présente saison? «C’est mon souhait le plus cher, a-t-il conclu. J’éprouve un énorme sentiment de fierté à porter ce chandail.» Vous en conviendrez que des vrais comme ça, il ne s’en fait plus beaucoup.

Jacques Martin à deux victoires du plateau des 600

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Lundi, 04 avril 2011 18:37
Mise à jour le Lundi, 04 avril 2011 18:50
Jacques Martin et ses joueurs ont plusieurs raisons de vouloir gagner cette semaine. En premier lieu, ils ne sont plus qu’à deux points d’une participation aux séries. Et, sur un plan personnel, Martin n’est plus qu’à deux victoires du plateau de 600 dans la Ligue nationale.
Seulement huit entraîneurs ont franchi ce cap dans l’histoire de la LNH.
Scotty Bowman domine bien sûr avec 1 244 triomphes, suivi d’Al Arbour avec 782, Dick Irvin avec 692, Pat Quinn avec 684, Mike Keenan avec 672, Bryan Murray avec 620, Ron Wilson avec 619 et Jacques Lemaire avec 615.
Dure saison pour les champions
Le Canadien aura fort à faire à son dernier match local du calendrier régulier. Les champions en titre de la coupe Stanley, les Blackhawks de Chicago, qui ne sont pas assurés d’une participation aux séries, seront les visiteurs au Centre Bell mardi.
« Ce match sera un gros défi, a dit Martin après la séance d’entraînement des siens lundi.
« Les Blackhawks ont perdu leur dernier match et ils seront affamés. »
À deux pas des 600 victoires, Jacques Martin reconnaît que la première occasion qui s'offre à lui représente un lourd défi.
Photo d'archives Olivier Jean
Les Hawks ont subi une défaite de 2 à 0 aux mains du Lightning de Tampa Bay, dimanche soir, devant leurs partisans.
Installés au huitième rang de l’Association de l’Ouest avec 92 points, ils ont toutefois deux matchs de plus à jouer que les Flames de Calgary, qui les suivent avec 91 points.
Les Stars de Dallas, qui occupent le 10e rang avec 89 points, ont encore quatre rencontres à jouer, tout comme les Hawks.
Ces derniers suivent par un point les Ducks d’Anaheim, qui ont trois matchs à disputer.
« Les Hawks possèdent une attaque explosive », a continué Martin.
« Ils misent sur des joueurs de premier plan comme Jonathan Toews, Patrick Kane et Marian Hossa. Patrick Sharp est toutefois blessé.
«Ils comptent également sur une bonne brigade défensive.»
Grosse soirée pour Crawford
Le match de mardi devrait permettre aux amateurs de voir à l’oeuvre le gardien d’origine montréalaise Corey Crawford.
Âgé de 26 ans, l’ancien porte-couleurs des Wildcats de Moncton s’est approprié le poste de gardien titulaire à Chicago, reléguant au deuxième plan le vétéran Marty Turco, qui a été embauché à titre de joueur autonome l’été dernier.
Utilisé dans 53 matchs, Crawford présente une fiche de 31-17-5, un taux d’arrêts de ,918 et une moyenne de 2,27 buts accordés.
À noter qu’il est parfaitement bilingue.
Spacek pas tout à fait prêt
Pour ce qui est du Canadien, on devrait connaître sa formation lors de la séance d’entraînement de mardi matin.
Travis Moen manquait à l’appel, lundi, pour cause de maladie.
Jeff Halpern, qui n’a pas joué contre les Devils, a patiné avant ses coéquipiers.
Quant à Jaroslav Spacek, il prenait part aux exercices avec contact, mais il formait le quatrième duo de défenseurs avec Yannick Weber.
« Je sens une amélioration, a indiqué le vétéran défenseur, qui relève d’une arthroscopie à un genou.
« La séance d’entraînement s’est déroulée sous le signe de l’intensité et ça allait bien. Je verrai mardi matin comment je me sens. »
Or, les indications permettent de croire qu’il reviendra au jeu lors du match de jeudi à Ottawa, sinon lors de la dernière rencontre du calendrier régulier qui sera disputée samedi à Toronto.
Par ailleurs, Andrei Markov et Alexandre Picard ont patiné sous la supervision d’un thérapeute de l’équipe sur l’autre patinoire du complexe d’entraînement, à Brossard.

Price reporté sur son trône par les amateurs...

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Lundi, 04 avril 2011 16:18
Mise à jour le Lundi, 04 avril 2011 18:51
Le Canadien a annoncé lundi ses lauréats aux titres de joueur de l’année et de héros obscur pour la saison qui s’achève. Carey Price a été confirmé comme vainqueur de la coupe Molson, dont la sélection revenait pour la première fois aux amateurs depuis sa création lors de la saison 1972-1973.
Le gardien de 23 ans en est à son deuxième titre depuis les trois dernières années. Son ancien coéquipier Jaroslav Halak l’avait emporté l’an dernier.

Pour sa part, Roman Hamrlik a été le choix des journalistes affectés à la couverture de l’équipe au trophée Jacques-Beauchamp, qui est remis au joueur dont la contribution est peu souvent reconnue à sa juste valeur.

On peut parler d’un juste retour des choses dans le cas de Price.

Pris en aversion par un groupe de partisans après l’échange qui a envoyé Halak à Saint Louis l’été dernier, il avait été hué
copieusement lors d’une contre-performance à l'occasion du premier match préparatoire, en septembre dernier.

Price avait été déjoué à quatre reprises sur un total de seulement 10 tirs dirigés contre lui dans une défaite de 4 à 2 contre les Bruins de Boston, au Centre Bell.

Une partie de la foule s’était mise sur son dos en le conspuant et en réagissant avec sarcasme au moindre arrêt facile qu’il réalisait.

Interrogé le lendemain à savoir s’il avait un message pour ces amateurs, Price avait saisi l’occasion pour leur dire de respirer par le nez.

Plus de cinq mois plus tard, Price a participé à 70 des 79 matchs des siens à ce jour.

Carey Price a retrouvé sa place dans le cœur des amateurs.
Photo d'archives Benoit Pelosse
Gardien le plus utilisé de la LNH, il vient au quatrième rang au chapitre des victoires avec 36, ce qui est une de moins que le meneur Roberto Luongo.

Ses huit jeux blancs le placent troisième derrière Henrik Lundqvist (11), des Rangers, et Tim Thomas (9), des Bruins.

Son taux d’arrêts de ,921 lui confère la neuvième place tandis qu’on le retrouve 10e au chapitre de la moyenne de buts accordés (2,39).
Pas revanchard
Son rendement a été reconnu du public, qui lui a accordé 38 mentions au scrutin des trois étoiles, pour un total global de 27 630 votes. Pas trop mal pour un joueur que certains voulaient sortir de Montréal.

Par contre, Price s’est abstenu de revenir sur les événements survenus durant le camp d’entraînement.

« Ce fut une longue saison parsemée de hauts et de bas », s’est-il limité à dire à cet égard.

« J’ai du plaisir à jouer,
c’est tout »

Price ne s’est pas perdu dans de longues explications non plus quand on lui a demandé la différence entre le gardien qu’il était l’an dernier et celui qu’il est cette saison.

« J’ai du plaisir à jouer, c’est tout, a-t-il répondu. Mes coéquipiers me facilitent la tâche quand ils sont à leur mieux. »

Par ailleurs, Price n’a pas caché que le fait de se présenter au camp d’entraînement comme titulaire du poste de premier gardien l’a aidé dans son cheminement.

« C’est plus facile quand tu connais ton rôle, a-t-il continué. Je voulais connaître un bon début de saison. Je me compte aussi chanceux
que notre brigade défensive ait aussi bien joué. »
Une victoire pour la direction

La victoire de Price en est une aussi pour les dirigeants de l’équipe, qui ont joué gros en le préférant à Halak.

« Carey a été un joueur clé pour notre équipe cette saison, a commenté Jacques Martin. Il avait beaucoup de pression sur lui au début de la saison et on a vu quel genre d’individu il est. Il était préparé à faire face au défi qui l’attendait et il a très bien répondu à l’appel.

« Ce qui s’est produit l’an dernier a contribué à son développement. »

Plus tôt cette saison, Price avait fait son acte de contrition en avouant qu’il avait cessé de faire les choses nécessaires pour connaître du succès l’an dernier.

Il a eu le mérite de se reprendre en main avant qu’il ne soit trop tard.

Jaroslav Spacek, un cas douteux

Absent depuis le 15 février dernier en raison d’une blessure à un genou, le défenseur Jaroslav Spacek se rapproche de plus en plus d’un retour au jeu. Il serait cependant surprenant de le voir en action mardi contre les Blackhawks de Chicago.
 
«On verra comment je me sens demain (mardi), mais je préférerais faire mes débuts de façon progressive, a-t-il confié lundi, une fois que la meute de journalistes s’est éloignée. Comme l’équipe lutte toujours pour une place en séries, il serait peut-être préférable pour moi d’attendre un peu.»
 
Même si l’organisation des Canadiens a été très discrète à son sujet, le principal intéressé a avoué être passé sous le bistouri le mois dernier. «L’opération a été un succès. Les médecins ont fait un travail exceptionnel. Le ligament croisé antérieur est comme s’il était neuf», a-t-il ajouté.
 
Avant de se blesser, le défenseur tchèque présentait une fiche d’un but et 15 passes en 57 rencontres. Il mène l’équipe avec un différentiel de +8.
 
Brève présence d’Halpern

Absent samedi soir au New Jersey, Jeff Halpern était lui aussi de retour à l’entraînement avec ses coéquipiers. Bien qu’il ait pris part à quelques exercices, le numéro 15 a cependant rapidement dû quitter l’entraînement. Ennuyé par une blessure au bas du corps, il devrait normalement rater un deuxième match de suite.

Il pourrait bien être accompagné de Travis Moen. Le robuste attaquant a raté le rendez-vous de lundi en raison d’un mauvais virus. Son cas sera évalué dans les heures menant au match.
 
Alors que le Tricolore lutte toujours pour une place en séries, l’entraîneur-chef Jacques
Martin se serait bien passé de telles absences. «Comme nous, les Blackhawks se battent pour les séries. C’est donc un match d’une haute intensité auquel nous nous attendons mardi. Avec leur attaque, nous avons intérêt à bien jouer sans la rondelle.»
 
Pour donner suite à cette chronique médicale, les défenseurs Andrei Markov et Alexandre Picard ont été aperçus pendant qu’ils patinaient en solitaire sur la glace adjacente du Complexe Bell de Brossard. Victime d’une blessure à un pied lors d’une séance d’entraînement, le Québécois semble encore loin d’un retour au jeu. Ses enjambées n’avaient aucune réelle intensité.

Du côté de Markov, le mystère plane toujours. Les plus réalistes le voient de retour à la compétition en octobre prochain.

Plus de peur que de mal pour Lecavalier

Agence QMI 
04/04/2011 11h15 - Mise à jour 04/04/2011

ST. PETERSBURG – L’attaquant du Lightning de Tampa Bay, Vincent Lecavalier, a eu une bonne frousse, dimanche, alors qu’il a été atteint par le bâton de l’attaquant des Blackhawks de Chicago, Michael Frolik, près de l’œil droit.
 
Selon le site du «St. Pete’s Time», les médecins ont diagnostiqué une légère contusion à l’œil. Toutefois, il n’y a eu aucun saignement à l’intérieur, ni de dommages à la cornée. Lecavalier prévoit prendre part à l’entraînement de son club, mardi matin. Il décidera ensuite de sa participation au match contre les Sabres de Buffalo à partir des progrès réalisés.
 
Par ailleurs, il portera une visière jusqu’à la fin de la saison régulière. Il envisage aussi d’y faire appel au cours de l’été et il a maintenant l’intention de l’utiliser à plein temps à compter de la prochaine campagne.
 
Le Québécois avait également subi une coupure qui a nécessité trois points de suture. Le porte-parole du Lightning a mentionné que Lecavalier éprouve des problèmes de vision. Sa vue s’est améliorée, mais il ressent de la douleur lorsqu’il circule dans des endroits ayant une luminosité différente. De plus, il portait des lunettes de soleil, lundi.

L’incident impliquant Frolik est survenu à 4:42 de la deuxième période. Sur le jeu, le patineur des Blackhawks a écopé d’une punition de quatre minutes pour bâton élevé.

Une autre ronde sans Hertzberg

Le Junior de Montréal a dû se débrouiller sans Viktor Hertzberg contre les Mooseheads de Halifax et tout indique qu’il devra faire de même contre les MAINEiacs de Lewiston, en deuxième ronde des séries éliminatoires.
Victime d’une troisième commotion cérébrale en l’espace de quatre mois le 18 mars dernier, l’attaquant suédois est toujours au repos complet et tarde à prendre du mieux.
«Il a encore des symptômes. On doit attendre», a sèchement résumé l’entraîneur-chef du Junior Pascal Vincent, qui a visiblement fait une croix sur Hertzberg pour cet affrontement quart de finale.
Comme si ce n’était déjà pas assez de composer sans un membre du premier trio, les joueurs du Junior ont failli perdre un autre soldat dimanche, lors de leur retour à l’entraînement.
Trébuchant sur le bâton de son coéquipier Louis-Marc Aubry derrière le filet, le défenseur Jonathan Narbonne a alors chuté contre la rampe et a dû quitter la patinoire, victime d’une douleur au cou.
Par mesure préventive, Narbonne s’est ensuite rendu à l’hôpital, mais son état de santé ne semble pas inquiéter le général du Junior.
«On l’a retiré par mesures préventives. Jonathan est très dur envers son corps et il sera sans doute à son poste vendredi pour le début de la série», assure Vincent. Si le Junior a évité le pire cette fois, la situation est non moins frustrante.

«Depuis le jour 1 de la saison, nos joueurs ne cessent de se blesser, même dans le vestiaire!» lance le pilote en faisant référence à Jean-Christophe Laflamme, coupé au pied par la lame de patin d’un de ses coéquipiers.
Le tendon du gros orteil sectionné, Laflamme a passé les deux derniers mois sur le carreau et devrait chausser les patins à nouveau sous peu. Il serait toutefois très étonnant que la recrue renoue avec l’action au cours de cette série qui s’amorce vendredi, à Verdun.
Le deuxième duel aura lieu samedi après-midi. La série se transportera par la suite à Lewiston pour les matchs 3 et 4, les 12 et 13 avril prochains.

La ténacité de Mathieu Darche

MONTRÉAL - Pour le commun des mortels, 500 000 $ représentent une somme d’argent considérable. Cependant, dans le milieu du hockey professionnel, ce sont de vraies «peanuts». C’est pourtant tout ce que coûte Mathieu Darche à l’organisation des Canadiens de Montréal.
«C’est un joueur très utile lorsqu’il joue à l’intérieur de ses limites», a reconnu l’entraîneur-chef Jacques Martin, lundi, en conférence de presse.
 
En plus de son indéniable ténacité, le vétéran de 34 ans a impressionné avec une récolte de trois buts à ses trois derniers matchs. «Il y a des choses pires que de jouer en compagnie de Brian Gionta et Scott Gomez, a-t-il mentionné après l’entraînement de son équipe.
«Je sens qu’ils m’apportent plus que l’inverse. D’un autre côté, ils sont conscients de
ce que j’apporte et savent où me trouver sur la patinoire.»
 
Dans son bureau

Si vous cherchez Darche sur la patinoire, vous avez des chances de le trouver tout près du filet adverse. «C’est là que se marquent les trois quarts des buts. Je n’ai peut-être pas le talent de mes partenaires de trio, mais en fonçant au filet, j’augmente mes chances de réussite.»

C’est d’ailleurs de cette façon qu’il a battu Martin Brodeur deux fois plutôt qu’une, samedi soir au New Jersey. Auteur de 12 buts depuis le début de la saison, Darche représente peut-être le meilleur rapport qualité-prix chez les Canadiens. Amené à bord pour son expérience et ses aptitudes de travailleur, le numéro 52 a quand même récolté jusqu’à maintenant cinq buts de plus que Gomez, cinq de plus que Lars Eller et deux de plus que James Wisniewski. C’est également un seul de moins que P.K. Subban. Et il en coûte pourtant une fraction du prix.

Le Tricolore osera-t-il lui faire une offre à la fin de la présente saison? «C’est mon souhait le plus cher, a-t-il conclu. J’éprouve un énorme sentiment de fierté à porter ce chandail.» Vous en conviendrez que des vrais comme ça, il ne s’en fait plus beaucoup.

Les Bruins s’effondrent, les Rangers jubilent

NEW YORK – Les Rangers de New York ont inscrit cinq buts sans réplique pour l’emporter 5-3 aux dépens des Bruins de Boston, lundi, et rejoindre les Canadiens de Montréal au classement de l'association Est.

 
Grâce à cette victoire quasi inespérée, les Rangers revendiquent maintenant 91 points au classement général, soit le même nombre que le Tricolore, qui occupe le sixième rang. La formation new-yorkaise a cependant disputé 80 rencontres, une de plus que les Canadiens.
 
La troupe de John Tortorella dépasse ainsi en septième place les Sabres de Buffalo, qui étaient en congé lundi. Ceux-ci ont obtenu 90 points en 79 parties, jusqu’à présent. Les Bruins avaient pris les devants 3-0 par l’entremise de Daniel Paille, Nathan Horton et Chris Kelly. Les Rangers ont cependant renversé la vapeur, notamment grâce à deux buts de Vaclav Prospal en deuxième période.
 
Brandon Dubinsky a créé l’égalité avec moins de quatre minutes à disputer à la rencontre. Michael Sauer a ensuite donné les devants aux Rangers pour la première fois de la rencontre moins d’une minute plus tard, tandis que Derek Stepan a cloué le cercueil des Bruins en marquant dans un filet désert.
 
Stepan a terminé le match avec un but et une mention d’aide. Wojtek Wolski a récolté deux passes sur les filets de Prospal.

Tim Thomas a cédé quatre fois en 25 lancers. Son vis-à-vis, Henrik Lundqvist, s’est montré un peu plus solide, accordant trois buts en 29 tirs.

Crosby : oui ou non?

Yvon Pedneault
05/04/2011 01h03 

Ray Shero, le directeur général des Penguins de Pittsburgh, a fourni une première réponse.

«Sidney (Crosby) ne participera à aucun match de la saison régulière. Et on verra par la suite.»
 
Sidney Crosby, victime de deux commotions cérébrales en l’espace de quelques jours, devrait-il disputer un autre match cette saison? Ne serait-il pas préférable pour les Penguins d’inviter leur joueur étoile à ranger son uniforme et de penser en fonction du prochain camp d’entraînement?
Le débat est lancé.
 
Plusieurs soutiennent que les Penguins ont très mal géré le dossier Crosby en lui permettant de revenir dans le feu de l’action, le 1er janvier, après avoir été sonné par David Steckel, alors avec les Capitals de Washington. On se demande encore pourquoi les Penguins ne sont pas intervenus, deux jours plus tard, alors que l’équipe accueillait, à Pittsburgh, le Lightning de Tampa Bay. Une solide mise en échec du défenseur Victor Hedman et le meilleur joueur de la Ligue nationale est sur le carreau depuis cette séquence.
Ne serait-il donc pas préférable pour Shero et Mario Lemieux de convaincre Crosby d’oublier la compétition pour cette année?
Sans doute.
 
Mais, un athlète ne réagit pas comme ça. Encore moins Crosby, animé par une grande passion pour son sport. Il dit publiquement qu’il n’exposera pas sa santé à des conséquences dangereuses pour les prochaines années en effectuant un retour au jeu précipité ou encore, un retour au jeu qu’on pourrait difficilement justifier. Toutefois, dans son for intérieur, pour tous ceux qui le connaissent bien, il veut jouer. Il aime jouer. Il adore la compétition. Et c’est ça qui complique les choses.
 
Un athlète se présente dans le bureau de l’entraîneur et lui dit : «Coach, j’ai obtenu le feu vert des médecins. J’ai franchi toutes les étapes requises après avoir été tenu à l’écart par une commotion cérébrale. Je me sens bien, je n’ai plus de symptômes, je suis prêt. Je veux jouer.»
 
Votre nom est Dan Bylsma, vous vous apprêtez à affronter le Lightning de Tampa Bay pour la première ronde des séries éliminatoires. Subitement, vous rêvez. En principe, les Penguins avaient fait un «X» sur la participation du joueur de centre au tournoi printanier. Les préparatifs étaient basés sur la formation actuelle avec comme joueur identifié au poste de centre numéro un, Jordan Staal.
 
C’est certain que Bylsma ne s’opposerait pas au retour de Crosby. On lui fournit l’assurance que le joueur est en pleine forme. La saison dernière, Marc Savard avait effectué un retour au jeu pour la deuxième ronde des séries éliminatoires. À son retour au jeu, il avait marqué un but en prolongation pour donner la victoire aux Bruins de Boston face aux Flyers de Philadelphie.
 
Cependant, dans les rencontres qui ont suivi ce retour spectaculaire – Savard ayant raté plusieurs matchs en raison d’une commotion cérébrale –, le joueur des Bruins a manqué de cohésion. Il était clair qu’il ne réagissait pas comme auparavant.
Donc, l’exemple de Savard indique que les Penguins affrontent l’inconnu. Ils ne savent pas comment réagira Crosby. Ce dernier ne sait pas comment il réagira. Les médecins ne peuvent dire comment un athlète réagit après une longue absence provoquée par une commotion cérébrale. Risquerait-on la carrière de Crosby si on lui fournissait l’opportunité de reprendre le collier?
Personne ne le sait.
 
Crosby est le seul juge. Son corps lui donne des indications. Il est le seul à pouvoir composer avec ce que lui dit son corps. Les médecins peuvent lui donner des conseils. Ils peuvent lui expliquer quelles seront les conséquences si jamais il subissait une autre commotion cérébrale.
Par contre, Crosby veut savoir.
 
Quand? Dans quelques jours et l’an prochain?
Je suis convaincu que la haute direction préférerait que leur joueur de concession déclare forfait jusqu’à l’an prochain, même si son absence signifiait un manque à gagner important au chapitre des revenus. L’important, c’est la carrière du jeune homme. C’est son avenir.
D’un autre côté, Crosby veut tester ses capacités.
Et le plus vite possible.
La réponse lui appartiendra.

Alfredsson ne reviendra pas cette saison

OTTAWA – Le capitaine des Sénateurs d’Ottawa, Daniel Alfredsson, a décidé, lundi, qu’il ne reviendrait pas au jeu cette saison.
À l’écart depuis le 7 février dernier en raison d’une blessure au bas du dos, Alfredsson espérait renouer avec l’action d’ici la fin de la campagne. Ayant pris part à quelques séances d’entraînement de son équipe, l’attaquant s’est toutefois aperçu qu’il n’était pas suffisamment à l’aise pour disputer l’un des trois derniers matchs des Sénateurs.
«Il y a des progrès (dans ma guérison) et les choses se déroulent très bien, a déclaré Alfredsson au site internet de l’équipe. Mais le fait de patiner fut la seule chose qui me troublait. Je me sentais bien sur la glace, mais pas assez pour justifier une participation dans un match.»
Le patineur suédois compte maintenant se préparer pour la prochaine campagne, qui sera sa 16e dans la Ligue nationale de hockey.
En 54 rencontres cette saison, l’ailier droit de 38 ans a marqué 14 buts et ajouté 17 passes, pour 31 points. Il a présenté un différentiel de -19.

Brière sera absent contre les Sénateurs

L’attaquant québécois Daniel Brière ratera un deuxième match consécutif, mardi, alors que les Flyers de Philadelphie visiteront les Sénateurs d’Ottawa.
 
Le joueur natif de Gatineau ne pourra donc évoluer devant ses proches, lui qui a également manqué la rencontre de dimanche contre les Rangers de New York. Il ressent de la douleur au bas du corps, mais son absence pourrait être temporaire.
 
«Je ne crois pas qu’il jouera la prochaine partie. Nous allons le garder à l’écart par mesure préventive. Je prévois le revoir vendredi (à Buffalo)», a déclaré le directeur général des Flyers, Paul Holmgren, sur le site internet du Philadelphia Inquirer.
Cette saison, le patineur de 33 ans a récolté 32 buts et 31 mentions d’aide en 75 affrontements, tout en écopant de 87 minutes de punition. Son différentiel est de +18.

«C’est l’autre trophée qui m’intéresse» - Carey Price

C’est sans surprise que le gardien Carey Price a remporté, lundi, la coupe Molson remise au joueur s’étant le plus illustré chez les Canadiens de Montréal cette saison.
Le gardien originaire d’Anahim Lake, en Colombie-Britannique, a récolté 27 630 votes des partisans durant la saison régulière, devançant facilement les attaquants Tomas Plekanec (11 893 votes) et Brian Gionta (8862 votes).
«C’est toujours plaisant de voir son travail être reconnu, mais je ne suis pas du genre à me laisser emporter par un tel honneur», a-t-il confié, lundi, lorsque rencontré au Complexe Bell de Brossard.
Le gardien de 23 ans semblait avoir en tête d'autres visées. «C’est l’autre trophée qui m’intéresse», a-t-il ajouté, faisant bien évidemment référence à la précieuse coupe Stanley.
Une saison occupée
Price a jusqu’ici disputé 70 matchs au cours de la saison régulière, égalant un record pour le nombre de rencontres en une campagne par un gardien des Canadiens. Il a, jusqu’à présent, conservé une fiche de 36 victoires (à égalité au deuxième rang dans la LNH), 28 revers et six défaites en prolongation, maintenant une moyenne de 2,39 et un pourcentage d’efficacité de,921.
«Carey a l’âge, la taille, la puissance et la force mentale pour faire face à autant d’action. C’est un cheval ce gars-là», a mentionné l’entraîneur-chef Jacques Martin pour justifier une telle utilisation.
Jaroslav qui?
Les performances de Price ont également contribué à faire oublier aux partisans le départ de Jaroslav Halak, favori de la foule à pareille date l’année dernière. Pourtant, les partisans étaient montés aux barricades l’été dernier lorsque la direction de l’équipe avait décidé de l’échanger aux Blues de St. Louis.
«J’ai senti un énorme appui de la part de l’organisation. Le fait d’arriver au camp préparatoire et de connaître mon rôle à l’avance m’a immédiatement mis dans une zone de confiance», a avoué le principal intéressé.
«La saison dernière a contribué à forger sa personnalité, a ajouté le pilote de l’équipe à ce sujet. Les difficultés qu’il avait connues ont simplement fait de lui un meilleur gardien.»
Les chiffres sont d’ailleurs là pour le prouver. Price a réalisé huit jeux blancs cette saison, le troisième plus haut total parmi les gardiens de la LNH. Il se classe au deuxième échelon dans la LNH grâce à 1913 arrêts et au troisième rang avec 4085 minutes de jeu. Il a été choisi parmi les étoiles de la semaine dans la LNH à deux reprises et une fois pour les honneurs mensuels.

«Price n’était pas assez sérieux» - Georges Laraque

Plusieurs joueurs doutaient du sérieux de Carey Price la saison passée, a raconté lundi son ancien coéquipier Georges Laraque.

À LIRE AUSSI : Price remporte la coupe Molson
«Il y a plein de joueurs qui doutaient de lui, parce qu’il n’était pas assez sérieux, a souligné Laraque dans le cadre de l’émission Le Match de TVA et LCN. L’an dernier, quand il a voulu le devenir, il était trop tard… il était fatigué.»
Price a compilé des statistiques décevantes en 2009-2010, à un point tel que Jaroslav Halak était peu à peu devenu le gardien numéro un de la formation. En 41 rencontres, Price a présenté une fiche de 13-20-5, un pourcentage d’arrêts de ,912 et une moyenne de buts alloués de 2,77.
La situation a grandement changé cette saison. D'ailleurs, Price s’est vu décerner, lundi, la coupe Molson, remise au joueur s’étant le plus illustré chez les Canadiens.
Puisque le trophée récompense le joueur ayant récolté le plus de votes lors du choix des trois étoiles, cela signifie que ce sont les partisans qui ont permis à Price de mettre la main sur la coupe. Il s’agit d’un revirement de situation considérable, car ces mêmes amateurs conspuaient le gardien du Tricolore il y a quelques mois à peine.
«À Montréal, quand tu vis sur le party tous les jours, tu ne peux pas être performant sur la glace, a ajouté Laraque. Les amateurs le savaient, il y avait des photos partout sur internet. L’entraîneur et le directeur général nous en parlaient. Il y avait des interdictions de sortir.»
Plus reposé et plus sérieux, Price est devenu cette saison un élément essentiel aux succès de son équipe, comme en témoignent son pourcentage d’arrêts de ,921 et sa moyenne de 2,39 en 70 rencontres.

Corey Crawford est «nerveux»

En direct de Châteauguay, là où il a grandi, le gardien de but Corey Crawford, des Blackhawks de Chicago, s’est dit fort excité, lundi soir, à l’idée d'affronter les Canadiens de Montréal.
À LIRE AUSSI : De Châteauguay à Chicago
L’une des révélations dans la Ligue nationale de hockey cette saison, le Québécois s’est avoué «nerveux» devant la possibilité de se mesurer au Tricolore devant famille et amis.
«C’est un gros match, les deux équipes se battent pour une place en séries éliminatoires, a expliqué le gardien de 26 ans à l’émission Le Match de TVA et LCN. C’est aussi une rencontre importante pour moi, parce que je viens d’ici.»
Crawford ne s’en cache pas : comme plusieurs gardiens de sa génération, il avait pour idole Patrick Roy lorsqu’il était enfant.
«C’est un rêve pour moi de jouer à Montréal, a-t-il confié. Quand j’étais plus jeune, je voulais être comme Patrick.»
Patience, patience
Considéré comme l’un des favoris pour l’obtention du trophée Calder, remis à la recrue de l’année, Crawford a patienté longtemps avant d’obtenir sa chance chez les champions en titre de la coupe Stanley.
«J’ai passé beaucoup de temps dans la Ligue américaine, a-t-il relaté. Il y a des soirs où je me suis dit que je serais peut-être mieux ailleurs. Sauf que j’ai travaillé fort et finalement, j’ai obtenu ma chance.»
L’attente en aura valu la peine et les Blackhawks sont certainement heureux que le Montréalais ne soit pas parti sous d’autres cieux. Crawford revendique un dossier de 31-17-5 en 53 matchs, ainsi qu’un pourcentage d’arrêts de ,918 et une moyenne de buts alloués de 2,27.
Crawford est particulièrement heureux d’évoluer au sein de la même formation que Jonathan Toews, le meilleur joueur des dernières séries éliminatoires. «Ce gars-là peut tout faire, croit Crawford. Il peut jouer défensif, il peut passer, il peut marquer. Il fait tout!»
Les Blackhawks sont rarement de passage au Centre Bell et Crawford se réjouit, car il n’a pas eu à acheter trop de billets pour ses proches. «Mes amis et ma famille ont acheté leurs billets il y a longtemps, a rigolé le gardien. J’avoue que j’ai été chanceux là-dessus!»

Les Sharks remportent le titre de la section Pacifique

Agence QMI 
05/04/2011 04h15 

SAN JOSE, Californie (Sports Network) – Kyle Wellwood a marqué une fois en plus de récolter deux mentions d’assistance pour aider les Sharks de San Jose à vaincre les Kings de Los Angeles 6-1, lundi soir, au HP Pavilion. San Jose est maintenant assuré de terminer au premier rang de la section Pacifique, et ce, pour une quatrième saison d’affilée.
Joe Thornton, Joe Pavelski, Dan Boyle, Marc-Édouard Vlasic et Devin Setoguchi ont également compté pour les Sharks, tandis que le gardien Antti Niemi a réalisé 31 arrêts. San Jose devance maintenant Detroit par un point au deuxième rang de l’association de l’Ouest.
Michal Handzus a marqué l’unique but des Kings, alors que Jonathan Quick a été chassé de la rencontre en deuxième période après avoir alloué quatre buts sur 16 lancers. Il a été remplacé par Jonathan Bernier, qui a bloqué 17 des 19 tirs dirigés vers lui.
Avec une récolte de 96 points, Los Angeles demeure à égalité avec les Coyotes de Phoenix au quatrième rang dans l’Ouest. Les deux équipes ont chacune trois matchs à disputer d’ici la fin de la saison, incluant la partie de mercredi au cours de laquelle elles croiseront le fer.

Les Red Wings espèrent que Franzen retrouvera sa touche

Associated Press
Detroit

L'attaquant Johan Franzen soutient qu'il n'a pas perdu confiance en ses moyens. Les Red Wings de Detroit espèrent qu'il dit vrai.
Franzen a marqué seulement son deuxième but en 24 matchs dans la victoire de 4-2 des Red Wings aux dépens du Wild du Minnesota, dimanche, un gain qui les a assurés du championnat de la section Centrale.
Le Suédois a enfilé cinq buts le 2 février à Ottawa, devenant le premier joueur de la LNH à connaître pareil succès depuis Marian Gaborik avec le Wild en 2007.
Depuis, il est plongé dans une léthargie qui suscite l'inquiétude chez les Wings à une semaine du début des séries éliminatoires.
Franzen a été blanchi pendant un mois à la suite de sa récolte de cinq buts et il avait connu une autre disette de huit matchs avant le match de dimanche contre le Wild.


Perry, Iginla et Enroth obtiennent les étoiles de la semaine

La Presse Canadienne
Toronto

Nouvelle semaine et nouvel honneur pour l'attaquant Corey Perry des Ducks d'Anaheim.
Perry a mérité la première étoile de la semaine après avoir dominé tous les marqueurs de la LNH avec huit points (trois buts, cinq passes) en quatre rencontres. Vendredi, il avait été désigné la première étoile du mois de mars.
Perry totalise 47 buts, un sommet dans la ligue, et il occupe le deuxième rang pour le buts victorieux (10) et le troisième pour les points (93). Il a participé à l'offensive des siens à ses neuf derniers matchs, amassant 11 buts et sept mentions d'aide pendant cette séquence.

La deuxième étoile a été décernée à l'attaquant Jarome Iginla des Flames de Calgary. Il a récolté six points (trois buts, trois passes) en trois matchs et il a enregistré son 1000e point en carrière lors d'une victoire de 3-2 aux dépens des Blues de St. Louis, vendredi. Il est devenu le 77e joueur de l'histoire de la LNH à atteindre ce plateau.
Iginla vient au sixième rang des marqueurs de la LNH avec 81 points (39 buts, 42 passes) et il a réussi au moins 30 buts à chacune de ses 10 dernières saisons.
La recrue Jhonas Enroth des Sabres de Buffalo a décroché la troisième étoile. Il a compilé une fiche de 2-0-1, une moyenne de 1,94 et un pourcentage d'efficacité de .936 en plus d'inscrire un jeu blanc en trois présences. Au total cette saison, sa fiche s'élève à 7-2-2, avec une moyenne de 2,53 et un pourcentage de .915.

Hamrlik salué comme héros dans l'ombre



Roman Hamrlik a été choisi lauréat du trophée Jacques-Beauchamp, remis à chaque année par l'ensemble des médias au joueur du Canadien qui s'est le plus distingué au cours de l'année sans en soutirer d'honneur particulier.
Appelé à prendre les bouchées doubles cette année en raison d'une brigade défensive décimée, le Tchèque de 36 ans a été le joueur le plus utilisé par Jacques Martin cette saison avec près de 1697 minutes de jeu et un temps moyen d'utilisation de 22:19 par match.
«Vous aviez le choix entre plusieurs bons joueurs, c'est un honneur que vous m'ayez choisi», a confié Hamrlik.
Avec 114 points, Hamrlik a devancé au scrutin Hal Gill (80 points) et Mathieu Darche (79). Gill a assumé un rôle de leadership et a agi comme grand frère auprès de P.K. Subban tandis que Darche a répondu à la commande sur chaque trio où il a été employé.

«Je constate que je ne suis même pas assez bon pour être un héros dans l'ombre!» a lancé Hal Gill avec le côté pince-sans-rire qu'on lui connaît.
Aux yeux de Darche, le salaire élevé de Hamrlik n'a pas à entrer en ligne de compte dans la sélection d'un récipiendaire.
«Il n'y a pas de règlement spécifiant qu'un joueur doit gagner moins d'un million pour mériter cet honneur-là, a plaidé l'attaquant québécois.
«Vous parlez rarement de lui et il obtient rarement une étoile dans un match, mais il a un impact énorme sur notre équipe.»
Hamrlik mène le Tricolore avec 187 lancers bloqués, ce qui lui vaut le quatrième rang à l'échelle de la Ligue nationale. Par ailleurs, avec ses cinq buts et 28 mentions d'aide, le vétéran défenseur a surpassé le cap des 30 points pour la 10e fois dans sa carrière.

Il succède à Josh Gorges comme titulaire du trophée Jacques-Beauchamp.
Jaroslav Spacek... (Photo: Bernard Brault, La Presse) - image 2.0
Jaroslav Spacek
Photo: Bernard Brault, La Presse
Des nouvelles de l'infirmerie
Hamrlik pourrait voir sa tâche un peu allégée en séries éliminatoires puisque Jaroslav Spacek semble vraiment sur la voie du retour. Spacek ne portait plus le chandail blanc de non-contact qu'il arborait ces derniers jours. Toutefois, il s'entraînait toujours en compagnie de Yannick Weber sur le quatrième duo de défenseurs lundi.
Verra-t-on Weber face aux Blackhawks? Le défenseur suisse a participé à des répétitions à la pointe en avantage numérique.
Mais si l'on se fie aux habitudes de Jacques Martin, il est rare que l'entraîneur procède à des changements à sa formation à la suite d'une victoire...
Les blessés Andrei Markov et Alexandre Picard, pour leur part, s'entraînaient sur la seconde patinoire du Complexe Sportif Bell de Brossard. Aucune trace de Max Pacioretty.
Ennuyé par un virus, Travis Moen était le seul absent parmi les joueurs actifs du Tricolore. Quant à Jeff Halpern, qui a raté le dernier match en raison d'une blessure au bas du corps, il est sauté sur la glace en compagnie d'un thérapeute mais n'a pas été en mesure de faire tout l'entraînement en compagnie de ses coéquipiers. Il a dû quitter à mi-chemin.
Le Canadien, qui est à deux points de confirmer sa présence en séries éliminatoires, reçoit demain la visite des Blackhawks de Chicago.
Les trios à l'entraînement:
Darche-Gomez-Gionta
Kostitsyn-Plekanec-Cammalleri
Pouliot-Desharnais-Halpern
Pyatt-Eller-White
En défense:
Gill-Subban
Hamrlik-Wisniewski
Sopel-Mara
Spacek-Weber

Price a fait du chemin pour regagner le coeur des partisans

«C'est sûr que ça a été plus facile pour moi d'arriver au camp d'entraînement en sachant exactement quelle était ma place dans l'équipe», a noté Carey Price, qui s'est vu adjoindre un vétéran de longue date en la personne d'Alex Auld.


Réglons tout de suite un truc: le fait que Carey Price ait remporté la Coupe Molson n'est pas une grosse nouvelle en soi. D'abord, on voyait venir ça de loin, un peu comme l'échec du Crystal Pepsi.

Et puis, ce n'est pas exactement le trophée qui émoustille le plus les joueurs.
Cela dit, la Coupe Molson - qui est remise au joueur ayant récolté le plus de points au scrutin des trois étoiles - est depuis cette année entre les mains des partisans. Et c'est là où ça cesse d'être anodin.

Car le fait que Carey Price ait été plébiscité de la sorte prouve tout le chemin qu'il a parcouru pour regagner la confiance et l'estime des amateurs.

«Je dois les remercier parce qu'ils m'ont démontré beaucoup de soutien cette année», a indiqué Price.

Ça n'avait pourtant pas démarré de cette façon!

Le public s'était entiché de Jaroslav Halak le printemps précédent. Price, lui, tardait à répondre aux attentes, et sa première sortie au camp d'entraînement avait été un fiasco sans nom.

«Chill out», avait suggéré Price aux amateurs qui l'avaient conspué à la suite de cette première contre-performance.

«Il y avait beaucoup de pression sur lui en début de saison, a reconnu Jacques Martin. Or, on a vu le genre d'individu qu'il était vraiment, quelqu'un de bien préparé au défi qu'il devait affronter et qui a su bien répondre à l'appel.»

La confiance d'un poste assuré

Price aurait très bien pu être honni par la foule et rester un éternel mal aimé à la suite de l'échange de Halak. Mais ses performances ont eu tôt fait de faire oublier le gardien slovaque.

«C'est sûr que ça a été plus facile pour moi d'arriver au camp d'entraînement en sachant exactement quelle était ma place dans l'équipe», a noté le gardien de 23 ans, qui s'est vu adjoindre un vétéran de longue date en la personne d'Alex Auld.

«Auldie et moi on s'entend à merveille. Il me fait rire à tous les jours et c'est plaisant de travailler avec un partenaire semblable, a confié Price. C'est un gars qui a énormément d'expérience et qui est en mesure de me la partager de temps à autre.»

Avec un poste de numéro un qui ne faisait aucun doute, Price a vite su à quoi s'attendre. Jacques Martin l'a employé à profusion, tant et si bien que Price battra mardi soir un record en participant, face aux Blackhawks de Chicago, à une 71e rencontre cette saison.

«Son âge, son gabarit, sa force et ses aptitudes mentales sont tous des critères qui nous mettaient en confiance et qui nous laissaient croire qu'il pouvait assumer une grosse charge de travail», a indiqué Martin.
Une vraie saison de 82 matchs!
Price a spontanément répondu qu'il n'avait jamais disputé autant de matchs en une campagne. Mais en y repensant bien, il a reconnu qu'à sa dernière année chez les Americans de Tri-City, en 2006-2007, il avait vu énormément d'action.
Price avait disputé 46 rencontres régulières avec les Americans, de même que six autres en séries. Il avait ensuite joué deux matchs avec les Bulldogs de Hamilton avant de mener le club-école du Tricolore à la Coupe Calder en prenant part à 22 rencontres en séries.
Et c'est sans compter ses six présences devant le filet du Canada aux Mondiaux juniors!
«Ça a dû être mon année la plus occupée», a-t-il convenu.
On parle d'un total de 82 matchs... que Price ne pourra surpasser cette année à moins qu'il ne transporte le Tricolore loin en séries.
Rare visite des Hawks
Malgré sa charge de travail soutenue, ce n'est pas le temps pour Price de prendre conscience de sa fatigue. D'ailleurs, il n'a pas encore discuté avec son coach d'un éventuel repos à la veille des séries.
«Il faut d'abord qu'on finisse le travail et qu'on trouve le moyen d'assurer notre place pour la vraie saison, a-t-il indiqué. Nous aurons le temps ensuite de nous pencher sur ces questions-là.»
La présence du Tricolore en séries pourrait être confirmée dès mardi soir advenant une victoire face aux Blackhawks de Chicago.
Une confrontation dont on se méfie chez le Canadien.
«Les Hawks sont huitièmes dans leur Association, ils se battent comme nous pour une place en séries et, à la suite de leur revers de dimanche, ils vont être affamés», a soutenu Jacques Martin.