mardi 15 mars 2011

Saison terminée pour Hemsky. Arnott blessé pour quelques semaines

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8285/manchettes/tslh/nhl/2011-03-15/saison-terminee-pour-hemsky-arnott-blesse-pour-quelques-semaines/

TSLH : L'attaquant des Oilers de Edmonton, Ales Hemsky, ratera le restant de la saison dû à une chirurgie qu'il devra subir à l'épaule. Son rétablissement pourrait prendre de quatre à six mois.

À Washington, les Capitals ont subi une lourde perte alors que Jason Arnott à une blessure non dévoilée. Son état sera réévalué à la semaine. Il n'a pas accompagné l'équipe qui débute un voyage à l'étranger.

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Beaucoup d'action à prévoir à St. Louis d'ici le premier juillet prochain

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8283/rumeurs/de/transactions/tslh/st.%20louis%20blues/2011-03-15/beaucoup-daction-a-prevoir-a-st-louis-dici-le-premier-juillet-prochain/



Bnd.com : Norm Saunders rapporte que le président de l'équipe John Davidson pourrait grandement améliorer son équipe au cours de l'entre saison. Avec les transactions envoyant Brad Boyes, Eric Brewer et Erik Johnson sous d'autres cieux, l'équipe a récoltée des choix au repêchages en plus d'obtenir les services de l'attaquant Chris Stewart et du défenseur Kevin Shattenkirk.

Saunders note que l'équipe pourrait être très active lors du prochain repêchage afin d'ajouter des éléments à la formation actuelle via transaction.

Un bémol par contre, le journaliste note que 75% des parts de l'équipe sont à vendre, ce qui pourrait avoir un impact majeur sur la signature de joueur autonome à long terme avec l'équipe.

Note : Les Blues seront probablement à la recherche d'un attaquant de premier plans, eux qui ont manqués d'offensives tout au cours de l'année. Or, il y a eu les blessures qui ont marquées l'équipe cette saison mais le manque de profondeur a fait mal aux Blues, chose que Davidson voudra probablement remédier au cours de l'entre saison.

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Ouch!

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2616:ouch&Itemid=18

Mardi, 15 Mars 2011
Par HOCKEY30.com
Message à tous les joueurs de hockey: Toujours bien attacher son casque...
 
 

Rater sa mise en échec

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2617:rater-sa-mise-en-échec&Itemid=18

Mardi, 15 Mars 2011
Par HOCKEY30.com
 

Shero vs Burke, Bettman sucks, les Monikers du Manitoba et Bergeron se fait engueuler

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2614:shero-vs-burke-bettman-sucks-les-monikers-du-manitoba-et-bergeron-se-fait-engueuler&Itemid=18

Mardi, 15 Mars 2011
Par HOCKEY30.com

- Ray Shero s'est énervé hier à la réunion des DG. Le directeur général des Penguins, qui veut éliminer tous les coups à la tête, a eu une vive altercation avec Brian Burke à ce sujet. LE DG des Leafs trouve que l'on exagère et que le hockey reste un sport de contact. Selon Burke, Shero ne fait que "chialer" parce qu'il a perdu Crosby, mais est resté bien silencieux quand Matt Cooke a mis fin à la carrière de Marc Savard. Un bon coup d'épaule doit demeurer légal, même si le geste est porté à la tête selon le dirigeant des Leafs.

- Lou Lamoriello est aussi du bord de Burke. Shero était tellement énervé qu'il a failli sortir de la salle selon notre source au Pittsburgh Post Gazette.

- Les Justiciers Masqués n'ont pas fini de faire parler d'eux dans l'histoire Chara-Pacioretty. Les humoristes ont prévu distribuer plus de 400 affiches avec la mention « Bettman sucks » aux partisans qui assisteront au match de ce soir.

- On attend au moins 1000 personnes à la manifestation ayant pour but de critiquer la décision de la LNH de ne pas suspendre Chara. Le rassemblement aura lieu à 18h devant le Centre Bell.

- On raconte que si les Coyotes déménagent à Winnipeg, le concession ne s'appellerait pas les Jets, mais bien les Monikers du Manitoba. Bizarre...

- Marc-André Bergeron s'est fait enguirlander par son entraîneur Guy Boucher hier, malgré la victoire de 6-2 contre les Maple Leafs. Le défenseur a eu un entretien de plus de 20 minutes avec son coach. L'équipe entière attendait les deux individus dans l'autobus. Boucher, un maniaque de la responsabilité défensive, n'a pas accepté que Bergeron finisse le match à -2. Pourtant, le coach du Lightning devait s'y attendre: Bergeron est tout simplement le pire défenseur de la LNH au sein de son territoire.

- Chris Pronger est un être bizarre. Lorsqu'il a appris qu'il devait s'absenter pour une période de 3 à 4 semaines, le défenseur s'est mis à rire. À n'y rien comprendre...

- Les Blues seront à la recherche d'un attaquant de premier plan cet été. En santé, cette équipe fera bientôt peur...

- Mauvaise nouvelle pour les Leafs. La saison de Colby Armstrong est terminée, lui qui s'est fracturé le pied.

- Mauvaise nouvelle pour les Hurricanes. Le défenseur recrue Jamie McBain s'est blessé à une épaule et devra s'absenter entre 3 et 4 semaines.

- Chris Osgood a été retiré de la liste des blessés. Le vétéran en est sûrement à sa dernière saison dans la LNH.

- Les Maple Leafs de Toronto ont signé le défenseur universitaire, Jake Gardiner, pour une période de 3 ans.

- Nicklas Bergfors, tout juste arrivé en Floride, veut signer un contrat avec sa nouvelle équipe. Joueur autonome avec compensation, l'attaquant a amassé 4 points en 8 matchs depuis que les Panthers l'ont acquis des Thrashers à la date limite des transactions.

Boudreau se moque des partisans du CH

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2618:boudreau-se-moque-des-partisans-du-ch&Itemid=18

Mardi, 15 Mars 2011
Par HOCKEY30.com

La Presse Canadienne: Le Canadien n'a sûrement pas eu une oreille attentive des Capitals de Washington dans la croisade qu'il a amorcée, dans la foulée de l'accident de Max Pacioretty, afin d'enrayer les coups à la tête, ou les blessures au cerveau.

Un peu plus, mardi matin, et l'entraîneur-chef des Caps, Bruce Boudreau, et la supervedette de l'équipe, Alexander Ovechkin, qualifiaient le Tricolore et ses partisans de mauviettes.

Boudreau a tourné en dérision l'initiative d'amateurs de venir manifester leur opposition à la violence sur glace devant le Centre Bell, avant la rencontre de mardi.

«Ah oui, super...», a-t-il lancé, quand on a abordé le sujet.
Invité à préciser sa pensée, Boudreau a pouffé de rire, avant de s'adresser directement aux amateurs revendicateurs.

«Ne venez pas (Don't come). Si vous n'appréciez pas, ne venez pas assister aux matchs.

«Je ne veux pas partir de controverse, a-t-il ajouté, mais si ç'avait été Hal Gill qui avait frappé David Krejci, la semaine dernière, il n'y aurait pas de manifestation ce soir (mardi).»

Boudreau a mentionné que les joueurs réalisent qu'ils existent un danger et qu'ils ne font pas par exprès pour se blesser.

«Vous devez avoir joué et constaté à quelle vitesse se déroule l'action. Sinon, vous ne pouvez pas débattre de cela.»

«Rien à faire»

Ovechkin, lui, a banalisé la problématique sur laquelle les directeurs généraux de la LNH se sont penchés cette semaine, en allant même jusqu'à affirmer qu'il n'y avait rien à faire!

«Il y a déjà eu des changements de règlements, a-t-il commencé par dire. Le hockey est un sport de contact. Vous ne voulez pas appliquer des mises en échec sournoises, mais ça arrive. Il y a des fois où le rival que vous tentez de mettre en échec se déplace au dernier moment, et vous ne pouvez pas vous arrêter.

«Tout le monde souhaite rester en santé, mais il y aura toujours des blessures.»

Interrogé à son tour au sujet de la manifestation, Ovechkin a répondu qu'une mise en échec ne fait jamais l'unanimité, en évoquant celle que Zdeno Chara a servie à l'endroit de Pacioretty.

«À toutes les fois que vous frappez quelqu'un, il y a des amateurs qui aiment et d'autres qui détestent. Les amateurs veulent voir de l'action, ils veulent voir des bagarres. Ils ne veulent pas assister à des matchs ennuyants sans mise en échec.»

Ovechkin ne favorise pas, de toute évidence, l'adoption de règlements ayant plus de mordant.

«C'est dur de changer quoi que se soit, de dire que vous ne pourrez plus faire ceci ou cela. Le hockey est un jeu physique, que peut-on y faire? Rien.»

Par ailleurs, un porte-parole du Canadien a confirmé, mardi, qu'on n'avait apporté aucune modification aux rebords coussinés des tiges des baies vitrées depuis l'accident de Pacioretty.
Au moins un joueur des Capitals a dénoncé la situation, l'attaquant Eric Fehr.

«Je ne peux pas croire qu'on n'ait rien fait. On a eu une semaine pour le faire.»
Rappelons que Paciorrety a subi une commotion cérébrale, en plus d'une fracture de la quatrième vertèbre cervicale, mardi dernier, après avoir été mis en échec par le géant Chara des Bruins de Boston, près du banc des Bruins.

Boudreau se moque de la manifestation des partisans du CH

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/15/01-4379509-boudreau-se-moque-de-la-manifestation-des-partisans-du-ch.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B20_en-manchette_403_section_POS1

Robert Laflamme
La Presse Canadienne
Montréal

Le Canadien n'a sûrement pas eu une oreille attentive des Capitals de Washington dans la croisade qu'il a amorcée, dans la foulée de l'accident de Max Pacioretty, afin d'enrayer les coups à la tête, ou les blessures au cerveau.

Un peu plus, mardi matin, l'entraîneur-chef des Caps, Bruce Boudreau, et la supervedette de l'équipe, Alexander Ovechkin, qualifiaient le Tricolore et ses partisans de mauviettes.

Boudreau a tourné en dérision l'initiative d'amateurs de venir manifester leur opposition à la violence sur glace devant le Centre Bell, avant la rencontre de mardi.

«Ah oui, super...», a-t-il lancé, quand on a abordé le sujet.
Invité à préciser sa pensée, Boudreau a pouffé de rire, avant de s'adresser directement aux amateurs revendicateurs.

«Ne venez pas (Don't come). Si vous n'appréciez pas, ne venez pas assister aux matchs.

«Je ne veux pas partir de controverse, a-t-il ajouté, mais si ç'avait été Hal Gill qui avait frappé David Krejci, la semaine dernière, il n'y aurait pas de manifestation ce soir (mardi).»

Boudreau a mentionné que les joueurs réalisent qu'ils existent un danger et qu'ils ne font pas par exprès pour se blesser.

«Vous devez avoir joué et constaté à quelle vitesse se déroule l'action. Sinon, vous ne pouvez pas débattre de cela.»

«Rien à faire»

Ovechkin, lui, a banalisé la problématique sur laquelle les directeurs généraux de la LNH se sont penchés cette semaine, en allant même jusqu'à affirmer qu'il n'y avait rien à faire!

«Il y a déjà eu des changements de règlements, a-t-il commencé par dire. Le hockey est un sport de contact. Vous ne voulez pas appliquer des mises en échec sournoises, mais ça arrive. Il y a des fois où le rival que vous tentez de mettre en échec se déplace au dernier moment, et vous ne pouvez pas vous arrêter.

«Tout le monde souhaite rester en santé, mais il y aura toujours des blessures.»

Interrogé à son tour au sujet de la manifestation, Ovechkin a répondu qu'une mise en échec ne fait jamais l'unanimité, en évoquant celle que Zdeno Chara a servie à l'endroit de Pacioretty.

«À toutes les fois que vous frappez quelqu'un, il y a des amateurs qui aiment et d'autres qui détestent. Les amateurs veulent voir de l'action, ils veulent voir des bagarres. Ils ne veulent pas assister à des matchs ennuyants sans mise en échec.»

Ovechkin ne favorise pas, de toute évidence, l'adoption de règlements ayant plus de mordant.

«C'est dur de changer quoi que se soit, de dire que vous ne pourrez plus faire ceci ou cela. Le hockey est un jeu physique, que peut-on y faire? Rien.»

Par ailleurs, un porte-parole du Canadien a confirmé, mardi, qu'on n'avait apporté aucune modification aux rebords coussinés des tiges des baies vitrées depuis l'accident de Pacioretty.
Au moins un joueur des Capitals a dénoncé la situation, l'attaquant Eric Fehr.

«Je ne peux pas croire qu'on n'ait rien fait. On a eu une semaine pour le faire.»
Rappelons que Paciorrety a subi une commotion cérébrale, en plus d'une fracture de la quatrième vertèbre cervicale, mardi dernier, après avoir été mis en échec par le géant Chara des Bruins de Boston, près du banc des Bruins.

Colby Armstrong perdu pour le reste de la saison

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/colby-armstrong-perdu-pour-le-reste-de-la-saison-64765.html

(CKAC Sports) - Les Maple Leafs de Toronto se sont inclinés face au Lightning de Tampa Bay lundi soir et ils pourraient aussi avoir perdu l'attaquant Colby Armstrong pour la balance du calendrier régulier.
Armstrong s'est fracturé un pied lorsqu'atteint par un tir de Mike Lundin en deuxième période.

Il a effectué quelques présences par la suite, mais on ne l'a pas revu en troisième période.

L'entraîneur des Maple Leafs, Ron Wilson, a confié dans son point de presse suivant le match qu'il ne s'attendait pas à revoir Armstrong cette saison.

En 49 matchs cette saison, l'attaquant a inscrit 8 buts et 15 passes avec une fiche de -1.

Les Leafs sont à six points du huitième et dernier rang donnant accès aux séries dans l'Association est.

André Benoit obtient une autre chance à Ottawa

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/andre-benoit-obtient-une-autre-chance-a-ottawa-64800.html

(CKAC Sports) - OTTAWA - Les Sénateurs d'Ottawa ont rappelé mardi le défenseur André Benoît et l'attaquant Jim O'Brien de leur filiale de la Ligue américaine de hockey, les Senators de Binghamton.
Benoît, âgé de 27 ans, effectuera un deuxième séjour à Ottawa cette saison. En trois parties, il n'a pas récolté de point. Il est le meneur chez les défenseurs des Senators de Binghamton dans la Ligue américaine avec sept buts et 38 aides pour un total de 45 points.

C'est la cinquième fois que les Sénateurs rappellent O'Brien, qui est âgé de 21 ans. Comme Benoît, O'Brien n'a pas obtenu de point en cinq rencontres jusqu'ici. En 60 matchs dans l'AHL, il a inscrit 18 buts et ajouté 26 mentions d'assistance et vient au deuxième de l'équipe avec une fiche de +15.

Michael Cammalleri en uniforme ce soir; Jason Arnott absent

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/michael-cammalleri-en-uniforme-ce-soir-jason-arno-64806.html

(CKAC Sports) - Malgré un entraînement dit optionnel, 12 joueurs du Canadien, dont Michael Cammalleri, ont sauté sur la glace en préparation au match de la soirée face aux Capitals de Washington.
Absent la veille pour soigner une grippe, Cammalleri sera à son poste, mardi soir, au Centre Bell.

Les joueurs à l'entraînement : Cammalleri, Benoit Pouliot, David Desharnais, Ryan White, Tom Pyatt, P.K. Subban, Hal Gill, Alexandre Picard, Yannick Weberm Paul Mara, Lars Eller et les gardiens Alex Auld et Carey Price.

Picard sera laissé de côté pour le match face aux Capitals.

Du côté des Caps, le joueur de centre Jason Arnott ratera vraisemblablement le match contre le Tricolore, lui qui a subi une blessure de nature indéterminée et qui pourrait lui faire rater au moins une semaine de jeu.

«Vous n'aimez pas ça, ne venez pas aux matchs alors!» - Bruce Boudreau

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/vous-n-aimez-pas-ca-ne-venez-pas-aux-matchs-alor-64852.html

MONTRÉAL - Le Canadien n'a sûrement pas eu une oreille attentive des Capitals de Washington dans la croisade qu'il a amorcée, dans la foulée de l'accident de Max Pacioretty, afin d'enrayer les coups à la tête, ou les blessures au cerveau.
Un peu plus, mardi matin, et l'entraîneur-chef des Caps, Bruce Boudreau, et la supervedette de l'équipe, Alexander Ovechkin, qualifiaient le Tricolore et ses partisans de mauviettes.

Boudreau a tourné en dérision l'initiative d'amateurs de venir manifester leur opposition à la violence sur glace devant le Centre Bell, avant la rencontre de mardi. «Ah oui, super...», a-t-il lancé, quand on a abordé le sujet.

Invité à préciser sa pensée, Boudreau a pouffé de rire, avant de s'adresser directement aux amateurs revendicateurs. «Ne venez pas. Si vous n'appréciez pas, ne venez pas assister aux matchs. Je ne veux pas partir de controverse, a-t-il ajouté, mais si ç'avait été Hal Gill qui avait frappé David Krejci, la semaine dernière, il n'y aurait pas de manifestation ce soir (mardi).»

Boudreau a mentionné que les joueurs réalisent qu'ils existent un danger et qu'ils ne font pas par exprès pour se blesser.

«Vous devez avoir joué et constaté à quelle vitesse se déroule l'action. Sinon, vous ne pouvez pas débattre de cela.»

Rien à faire
Ovechkin, lui, a banalisé la problématique sur laquelle les directeurs généraux de la LNH se sont penchés cette semaine, en allant même jusqu'à affirmer qu'il n'y avait rien à faire!

«Il y a déjà eu des changements de règlements, a-t-il commencé par dire. Le hockey est un sport de contact. Vous ne voulez pas appliquer des mises en échec sournoises, mais ça arrive. Il y a des fois où le rival que vous tentez de mettre en échec se déplace au dernier moment, et vous ne pouvez pas vous arrêter. Tout le monde souhaite rester en santé, mais il y aura toujours des
blessures.»

Interrogé à son tour au sujet de la manifestation, Ovechkin a répondu qu'une mise en échec ne fait jamais l'unanimité, en évoquant celle que Zdeno Chara a servie à l'endroit de Pacioretty.

«À toutes les fois que vous frappez quelqu'un, il y a des amateurs qui aiment et d'autres qui détestent. Les amateurs veulent voir de l'action, ils veulent voir des bagarres. Ils ne veulent pas assister à des matchs ennuyants sans mise en échec.»

Ovechkin ne favorise pas, de toute évidence, l'adoption de règlements ayant plus de mordant.

«C'est dur de changer quoi que se soit, de dire que vous ne pourrez plus faire ceci ou cela. Le hockey est un jeu physique, que peut-on y faire? Rien.»

Par ailleurs, un porte-parole du Canadien a confirmé, mardi, qu'on n'avait apporté aucune modification aux rebords coussinés des tiges des baies vitrées depuis l'accident de Pacioretty.

Au moins un joueur des Capitals a dénoncé la situation, l'attaquant Eric Fehr. «Je ne peux pas croire qu'on n'ait rien fait. On a eu une semaine pour le faire.»

Rappelons que Paciorrety a subi une commotion cérébrale, en plus d'une fracture de la quatrième vertèbre cervicale, mardi dernier, après avoir été mis en échec par le géant Chara des Bruins de Boston, près du banc des Bruins.

«C'est la seule façon d'avoir du succès» - Jacques Martin

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/c-est-la-seule-facon-d-avoir-du-succes-jacques-64858.html



(CKAC Sports) - À quelques heures d'affronter l'une des meilleures équipes de la LNH, l'entraîneur-chef Jacques Martin réitère l'importance de jouer selon le système défensif établi.

«On se doit de bien jouer en défensive, de bloquer des lancers, de se replier. Nos avants (doivent) revenir pour aider nos défenseurs. C'est la seule façon qu'on peut avoir du succès. »

Pas besoin de grandes déclarations de la part de Jacques Martin pour convaincre ses joueurs d'adhérer à son système, il suffit de leur rappeler leurs performances lors des dernières séries.

«On a joué très bien en défensive contre des équipes qui avaient plus de frappe (offensive) que nous autres, mais les joueurs ont fait du très bon travail en équipe et en sacrifiant leur corps.»

En l'absence de nombreux joueurs blessés, Jacques Martin a vanté le travail de ses vétérans.

«Lorsqu'on regarde le match contre les Penguins samedi, nos gros joueurs nous ont donné un gros match. Cammalleri, Plekanec, Gionta, Gomez ont levé leur jeu d'un cran. Et aussi à la défensive, des gars comme Hamrlik et Wisniewski ont fait du très bon travail.»

Prêt à affronter HoltbySi plusieurs amateurs étaient peu familiers avec Braden Holtby, le jeune gardien de 21 ans des Capitals de Washington, Jacques Martin affirme que son équipe est fin prête à l'affronter.

«C'est un jeune gardien de but qui a d'excellentes habiletés à déplacer la rondelle. Notre placement de rondelle va être très important pour établir notre échec avant. Il est très actif devant ses buts, alors, il va falloir une bonne présence devant lui pour prendre les rebonds.»

Les d.g. suggèrent d'ajuster certaines règles

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/les-d.g.-suggerent-d-ajuster-certaines-regles-64900.html

BOCA RATON, Fla. - Le public a été entendu par la Ligue nationale de hockey.Même sans avoir reçu une invitation officielle à la réunion annuelle des directeurs généraux de la LNH, les partisans ont joué un rôle dans les mesures adoptées par le circuit Bettman pour rendre le sport plus sécuritaire et diminuer les risques de commotion cérébrale.
Les d.g. ont emboîté le pas au commissaire Gary Bettman, qui a lancé mardi un plan en cinq étapes pour tenter d'enrayer les commotions cérébrales, en annonçant qu'ils aimeraient voir une
application plus serrée des règles concernant les pénalités pour assaut et pour avoir donné de la bande.

Ils n'ont pas recommandé d'éliminer tous les coups à la tête, ce que plusieurs amateurs réclamaient, mais ils ont clairement décidé d'adopter une attitude plus proactive sur le sujet.

La prochaine décision à la suite de ces réunions sera prise par le comité de compétition. C'est ce comité, ainsi que le bureau des gouverneurs de la ligue, qui devront approuver ou non une application plus stricte des règles sur les pénalités pour assaut et pour avoir donné de la bande de la part des arbitres.

Il s'agit d'un processus similaire à celui mis en branle au retour du lock-out, en 2005, quand la ligue avait décidé de s'attaquer aux gestes d'accrochage et d'obstruction. Les directeurs généraux croient que des règles plus strictes sur ces aspects feront une grande différence.

«Faut se rappeler que nous sommes des collègues de travail» - Matt Hendricks

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/faut-se-rappeler-que-nous-sommes-des-collegues-de-64862.html

(CKAC Sports) - Contrairement à son entraîneur-chef Bruce Boudreau et son coéquipier vedette Alex Ovechkin qui ne semblent pas être en faveur d'une règlementation plus sévère à l'endroit des coups à la tête, le joueur de centre des Capitals de Washington, Matt Hendricks, estime pour sa part qu'il est important de préserver la carrière des joueurs de la LNH.
«Je suis définitivement pour le fait de sauver des carrières et la tête des joueurs. Chaque fois qu'un joueur est aux prises avec une commotion cérébrale, on doit figurer comment les épargner afin de prolonger la carrière de nos coéquipiers. Il faut se rappeler que nous sommes des collègues de travail et on doit trouver une façon de jouer nos matchs (de façon plus sécuritaire), ne serait-ce que pour le bien être de nos familles», a mentionné le joueur américain de 29 ans.

Gill en faveur de la manifestation
Contrairement à Bruce Boudreau qui a ridiculisé les manifestants québécois dans leur désir d'exprimer leur ras-le-bol vis-à-vis la violence au hockey, le défenseur Hal Gill s'est plutôt rangé derrière les partisans de la Sainte-Flanelle, réunis devant le Centre Bell.

«Je crois que c'est une très bonne idée, du moment que c'est fait de façon respectueuse. Nous jouons un jeu physique et les accidents font toutefois partie du jeu. Mais nous voulons aussi que notre voix soit entendue. Lorsque nous pouvons contrôler certaines choses, nous devons le faire afin d'améliorer notre sport», a indiqué Hal Gill.

Canadiens - Cammalleri aidera la jeunesse

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110314-194646.html

 
MONTRÉAL - Une quarantaine de jeunes hockeyeurs canadiens auront la chance de participer au camp spécial «Nouvelle génération», du 3 au 6 août à Toronto, en compagnie de Michael Cammalleri et quelques autres joueurs de la Ligue nationale de hockey.
 
Si la sélection des jeunes athlètes n’a toujours pas été officialisée, on devine que les heureux élus, âgés d'environ 15 ans, représentent les futurs espoirs de la LNH.
 
«Nous avons une solide équipe de dépisteurs qui ont parcouru le pays d’un bout à l’autre pour dénicher les plus beaux talents», d’indiquer Mike Ouellet, chef des affaires commerciales pour l’Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey.
 
Profitant d’un vaste réseau de contacts à travers le Canada, les dépisteurs ont également visité certains tournois afin de vérifier les prouesses de certains joueurs déjà ciblés. Au Québec, ce fut le cas notamment lors du tournoi Midget espoir de Sainte-Foy/Sillery en novembre, mais aussi lors du tournoi Midget espoir de Drummondville, au début du mois de février. Plusieurs joueurs comptaient aussi parmi les participants aux récents Jeux du Canada, à Halifax.

Si votre enfant, votre neveu ou votre petit frère était à l’une ou l’autre de ces compétitions, il se retrouvera peut-être bientôt sur la même patinoire que Cammalleri. D'abord, au camp du programme Étoiles canadiennes Allstate à Toronto. Ensuite, dans la LNH...

LNH | Canadiens de Montréal - Cammalleri donne au suivant

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110314-195345.html

 
Lui-même inspiré par Wayne Gretzky quand il était gamin, l’attaquant des Canadiens de Montréal Michael Cammalleri prend bien soin, aujourd’hui, de redonner aux plus jeunes.
 
«Je devais avoir 9 ou 10 ans quand j’ai eu la chance de rencontrer Gretzky au Maple Leaf Gardens, raconte-t-il, dans une entrevue téléphonique accordée à l'Agence QMI. C’était après un match entre les Leafs et les Kings de Los Angeles. Le père d’un ami le connaissait un peu. On m’avait invité, en compagnie de mon propre père, à assister au match.»
À l’époque, Gretzky était blessé et n’avait pas disputé la rencontre. Mais ce qui est davantage important aux yeux de Cammalleri, c’est que la grande vedette de la LNH avait pris la peine de lui serrer la main lors de cette partie.
 
«Pour moi, c’était comme faire la connaissance d’un superhéros», se souvient Cammalleri, originaire de Richmond Hill, en Ontario.
 
«Ce héros venait toutefois de la même région que moi, ce qui me permettait de croire en mes rêves, poursuit-il. Même si la rencontre avait été brève, deux ou trois minutes environ, c’est clair que ce moment a été très important dans ma vie.»
 
Dans cette logique, le joueur des Canadiens signale qu’il tente, autant que possible, de satisfaire ses jeunes partisans quand il est sollicité à l’extérieur de la patinoire.

«Dans un marché comme Montréal, j’essaie de répondre positivement aux demandes d’autographes et de photos, note l’athlète de 28 ans. Je sais à quel point ça peut être plaisant pour un jeune de partager un moment avec un joueur de la LNH.»

Un camp pour la relève
 
Au mois d’août prochain, c’est lors d’un camp de hockey, à Toronto, que Cammalleri fera vivre une expérience autrement plus marquante qu’une poignée de main, une signature ou un cliché à une quarantaine de jeunes de partout au Canada.
 
Tout comme Eric Staal, John Tavares, Jordan Eberle, Shea Weber et le gardien québécois Jean-Sébastien Giguère, Cammalleri fait partie des ambassadeurs du programme Étoiles canadiennes Allstate. Pendant quelques jours, du 3 au 6 août précisément, l’attaquant du Tricolore donnera ainsi des conseils aux futurs espoirs de la LNH, pour la plupart âgés de 15 ans.
 
«Quand on m’a demandé de prendre part à l’aventure, je n’ai pas hésité longtemps avant d’accepter, d’indiquer Cammalleri. Je pense que l’occasion est belle afin d’avoir un impact positif sur ces adolescents.»
 
En plus de conseiller les hockeyeurs sur la patinoire, le joueur des Canadiens entend bien faire profiter de sa vaste expérience hors glace.
 
«On a parfois tendance à oublier l’importance de certains éléments à l’extérieur de la patinoire, comme la préparation physique et la nutrition, par exemple.»
 
Et puisque la porte était ouverte, il était tout naturel de lui demander d'identifier les aliments qui composent son menu d’athlète. Ainsi, Cammalleri se nourrit particulièrement de poulet, de saumon, de riz brun, de pâtes et de salade lors des jours de matchs…
 
Un futur entraîneur?
 
S’il éprouve un certain plaisir à côtoyer les jeunes et à prodiguer des conseils, Cammalleri se garde une certaine réserve face à un avenir possible comme entraîneur.
 
«Disons que je veux d’abord poursuivre ma carrière de joueur encore quelques années, affirme-t-il, dans un éclat de rire. Un jour, peut-être, je pourrais devenir entraîneur, je ne sais pas trop.»

En attendant, en tant que bon ambassadeur, Cammalleri invite les gens à consulter le site web du programme de mentorat Étoiles canadiennes au http://www.allstate.etoilescanadiennes.com/.

Coups à la tête - La Ligue nationale contre-attaque

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110314-195659.html

La Ligue nationale a connu une semaine difficile sur le plan des relations publiques, mais lundi, elle a dévoilé un plan en cinq points afin d’accroître la sécurité des joueurs.
 
Le commissaire Gary Bettman a dû composer avec l’insatisfaction des commanditaires à la suite du coup encaissé par Max Pacioretty, qui s’est fracturé une vertèbre lorsqu’il a été plaqué violemment par Zdeno Chara. La ligue n’a pas cru bon pénaliser le défenseur des Bruins de Boston. En plus de certains commanditaires, quelques joueurs et au moins un propriétaire ont fait entendre leur mécontentement.
 
Bettman a contre-attaqué lundi, lors de la première journée de la rencontre des directeurs généraux, tenue à Boca Raton. Il a présenté un plan qui vise à améliorer la sécurité des joueurs, spécialement en ce qui a trait aux commotions cérébrales.
 
Aucune de ces étapes – qui seront adoptées aussitôt que possible – ne modifie un règlement en tant que tel.
 
Toutefois, il existe une chance qu’une règle soit changée alors que les directeurs généraux poursuivront leurs discussions au cours des deux prochains jours.
 
«Une chose est certaine: les commotions cérébrales ne sont pas le résultat d’une seule action. En fait, la cause principale de ce phénomène n’est pas ce à quoi la plupart des gens pensent», a expliqué Bettman.
 
Selon le commissaire, 70% des quelque 80 commotions survenues cette saison se sont produites lors de collisions ou de mises en échec légales. Seulement 17% d’entre elles ont eu lieu lors de coups considérés comme illégaux.
 
«Ceci prouve que les personnes affirmant que les joueurs ne se respectent pas et se frappent à la tête sur une base régulière ont tort», a ajouté Bettman.
 
«Ces statistiques démontrent qu’il n’existe pas de formule magique. Je sais que le sujet est émotif, intense, spécialement pour les amateurs. Nous comprenons la situation, mais il faut la gérer la tête froide. La réunion de ce matin (lundi) a donné aux directeurs généraux des conseils afin de mieux réagir dans pareille situation.»
 
Alors, mettre en place de plus longues suspensions ou établir un règlement qui pénaliserait automatiquement tout contact à la tête ne ferait qu’enrayer certaines commotions cérébrales.
 
Parmi les mesures préconisées, la ligue a annoncé que les joueurs seront examinés par le médecin dans une pièce tranquille après avoir subi ce qui semble être une commotion cérébrale. Il est difficile de croire que cette règle n’était pas déjà en vigueur, qu’un soigneur pouvait renvoyer un joueur dans le feu de l’action après avoir subi un coup à la tête.

Coïncidence: pendant ce temps, à des milliers de kilomètres de Boca Raton, le capitaine des Penguins de Pittsburgh, Sidney Crosby, a patiné pour la première fois en deux mois, lundi. Le meilleur joueur de la ligue demeure loin d’un retour au jeu, mais cela reste, aussi, un pas dans la bonne direction.

«On sera en mesure d’améliorer notre sport» -Pierre Gauthier

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110314-200041.html

 
Comme Geoff Molson l’avait promis aux partisans, Pierre Gauthier a fait valoir le point de vue de l’organisation des Canadiens de Montréal auprès des 29 autres directeurs généraux de la Ligue nationale de hockey, lundi. Et il est ressorti de la rencontre affichant un bel optimisme.
 
Les coups à la tête sont le sujet de l’heure dans la LNH. L’incident ayant impliqué Max Pacioretty et Zdeno Chara est certes à l’origine de ce phénomène. Jeudi dernier, deux jours après le violent coup asséné par le défenseur des Bruins de Boston, le propriétaire des Canadiens avait écrit une lettre aux partisans.
 
«Je peux vous assurer que nous avons clairement fait connaître notre position au commissaire Gary Bettman, qui a accepté de faire de cet enjeu une priorité lors de la prochaine réunion des directeurs généraux, qui se tiendra du 14 au 16 mars prochain, en Floride», avait-il alors assuré.
 
«Je crois que la rencontre de ce matin (lundi) était excellente, a mentionné Gauthier, lundi. Je vois un réel intérêt de la part de la ligue et des directeurs généraux pour rendre le jeu plus sécuritaire.»
 
Gauthier estime que ses collègues ont à cœur la sécurité des joueurs. Le directeur général n’a pas voulu entrer dans les détails, par respect pour la ligue.
Il a cependant précisé que les discussions ont porté sur «ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas».

«Nous pouvons changer quelque chose et apporter des changements, a-t-il souligné. Le hockey est un sport magnifique et il ne faut pas le dénaturer, mais on doit tout de même protéger les joueurs. La façon la plus simple de le faire, c’est vraiment de juger ce qui devrait être accepté et ce qui ne devrait pas l’être.»

Selon Gauthier, les directeurs généraux comptent s’attarder au cours des prochains jours à la longueur et la sévérité des punitions.
 
«Le problème est suffisamment majeur pour que l’on se penche sur cette question. Je crois que l’on va en discuter, mais l’important, c’est de s’ajuster.
On s’en va dans la bonne direction. C’est tout ce que je peux rapporter pour l’instant.»
 
Gauthier ne sait pas si des gestes concrets seront apportés au terme de la réunion de trois jours. Toutefois, le directeur général des Canadiens est convaincu que ses homologues et lui font un pas dans la bonne direction.

«Je ne sais pas s’il y a une date qui est déjà déterminée ou s’il devrait y en avoir une, mais ce qui est important, c’est d’améliorer la situation. Avec tout ce que j’ai entendu ce matin (lundi), je suis convaincu que l’on sera en mesure d’améliorer notre sport pour qu’il soit plus sécuritaire tôt ou tard.»

Canadiens - Des attentes élevées pour améliorer la sécurité

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110314-215443.html

MONTRÉAL - Avec la blessure dont a été victime leur coéquipier Max Pacioretty, les joueurs des Canadiens de Montréal s’attendent à beaucoup de la réunion des directeurs généraux qui se déroule actuellement à Boca Raton en Floride.
 
Leur principale préoccupation demeure évidemment les coups portés à la tête.
«On veut des règlements clairs, a exprimé Scott Gomez lorsque rencontré lundi dans le vestiaire de l’équipe. Pour l’instant, les joueurs se retrouvent dans une espèce de zone grise et personne ne sait vraiment ce qui est accepté et ce qui est illégal.»
 
Chose certaine, tous s’entendent pour dire que l’avenir de la LNH passe par la santé de ses membres.
 
«Personne ne veut voir Sidney Crosby dans les gradins, a ajouté Carey Price.
 
Ce n’est pas bon pour la ligue, pour les partisans et pour le spectacle. La santé des joueurs devrait être une priorité lors de cette rencontre».
 
Quelques solutions
 
Bien qu’ils n’aient aucun pouvoir décisionnel, certains joueurs ont émis leur opinion sur la façon dont le hockey devrait être joué. Le vétéran Hal Gill a d’ailleurs surpris lorsqu’il a laissé sous-entendre qu’on devrait peut-être revenir au style de jeu qui était pratiqué avant le lock-out.
 
«À l’époque où l’accrochage était encore permis, les joueurs étaient considérablement ralentis dans leur échec avant. Les contacts étaient donc forcément moins violents.»

Bien qu’il n’ait pas l’habitude de se mettre le nez dans les affaires de la ligue, l’entraîneur-chef Jacques Martin a suggéré de son côté qu’on «impose des sanctions plus sévères» aux joueurs fautifs.

Une visite du propriétaire
 
Bien qu’il n’ait pas été possible de lui parler, Geoff Molson était lui aussi de passage lundi au complexe d’entraînement à Brossard. Le propriétaire de l’équipe a tenu à faire le point avec les joueurs et les entraîneurs sur les incidents survenus la semaine dernière.
 
«Il a simplement voulu nous informer de sa position», s’est contenté de mentionner Jacques Martin à ce sujet.
 
On se rappellera que M. Molson a fait une sortie en règle la semaine dernière contre la LNH, condamnant dans une lettre aux partisans l’inaction des dirigeants du circuit dans le dossier Pacioretty.
 
La direction des Canadiens étudierait d’ailleurs la possibilité de se munir de nouvelles bandes et baies vitrées. Le nouveau produit, beaucoup plus souple, réduirait le risque de blessure lors de l’impact.

Impossible de savoir pour le moment si ces achats se feront avant la fin de la saison.

Canadien c. Capitals Un défi de taille

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110315-013549.html

 
Le Tricolore se méfie de la bande d’Alex Ovechkin.
 
En quête d’une septième victoire à leurs huit dernières rencontres, les hommes de Jacques Martin affrontent les Capitals aujourd’hui au Centre Bell à l’occasion de leur troisième affrontement de la saison.
Ils savent bien qu’ils n’auront pas la tâche facile.
 
« Les Capitals sont la formation de l’heure en ce moment. C’est une équipe bien équilibrée, plus consciencieuse de son jeu en défensive. C’est une grosse équipe contre laquelle on devra utiliser notre vitesse », a expliqué l’entraîneur Jacques Martin, hier, après l’entraînement des siens au complexe sportif de Brossard.
Des Capitals confiants
 
En difficulté dans la première moitié de la saison, les Capitals ont retrouvé leurs moyens. En confiance, ils ont profité d’une série de huit victoires à leurs huit derniers matchs pour reprendre la tête de la section Sud-Est.
 
Dans cette séquence, le capitaine Ovechkin a récolté quatre buts et onze points.
Comme ses coéquipiers, le gardien Carey Price se méfie de l’attaquant russe.
« C’est la force centrale des Capitals. Quand il va bien, toute l’équipe s’en ressent. Si on trouve une façon de le neutraliser, c’est bon pour nous », a-t-il expliqué.
 
Le défenseur P.K. Subban reconnaît le brio d’Ovechkin, mais ne craint pas l’affrontement.
« Jouer contre lui, c’est toujours un gros défi. Il est vraiment dans une classe à part. Mais j’aime ce genre de défis. C’est en les relevant qu’on peut s’améliorer », a-t-il dit.
 
De son côté, le capitaine Brian Gionta croit que le Canadien ne peut se laisser intimider par de tels adversaires à un moment crucial du calendrier.
« Les Capitals vont bien en ce moment, mais on va continuer de se battre pour obtenir l’avantage de la glace en séries d’ici la fin de la saison. On veut rattraper les équipes à notre portée, comme Tampa ou Boston », a-t-il dit.
 
Toujours sixième

Toujours sixième dans l’Est, le Tricolore étonne.

Encore sous le choc de la perte de Max Pacioretty, les hommes de Jacques Martin ont conclu une semaine fort émotive en récoltant une sixième victoire en sept rencontres samedi à Pittsburgh.
Sans les services d’Andreï Markov, Josh Gorges, Jaroslav Spacek, Max Pacioretty, Mathieu Darche et Brent Sopel, la formation montréalaise maintient le cap.
 
« Plusieurs facteurs expliquent nos succès : l’engagement, le caractère des individus, notre système, notre gardien de but, nos unités spéciales. Ce n’est pas une chose, mais une combinaison d’éléments », a expliqué Jacques Martin.
 
Avec ses 83 points, le Canadien se trouve à deux points des Bruins et à quatre points du Lightning qui a remporté une victoire de 6-2, hier, contre les Leafs.
Avec une victoire contre les Capitals, le Canadien pourrait réduire l’écart avec ces deux formations.

Les joueurs montréalais ont reçu la visite du propriétaire de l’équipe Geoff Molson, hier, au complexe sportif de Brossard. Après avoir dénoncé l’inaction de la LNH à la suite de l’accident de Max Pacioretty, Monsieur Molson a partagé son opinion avec ses joueurs. « Ça a été une visite appréciée », a expliqué Jacques Martin.
 
Grippé, Michael Cammalleri n’a pas participé à l’entraînement des siens hier à Brossard. Sa participation au match d’aujourd’hui demeure incertaine.
Brent Sopel et Mathieu Darche ont patiné en solitaire hier à Brossard. Blessés, les deux joueurs poursuivent leur réhabilitation.

À la fin décembre, les Capitals ont blanchi 3-0 le Tricolore qui a pris sa revanche en les défaisant 3-2 en prolongation le 1er février. Les deux matchs ont eu lieu à Washington.
 

C'est dans les moeurs, selon Cammalleri

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/10/01-4377888-cest-dans-les-moeurs-selon-cammalleri.php



Le violent coup signé Zdeno Chara sur Max Pacioretty, mardi soir au Centre Bell, va une fois de plus relancer le fameux débat des coups à la tête. Hier midi en tout cas, dans le vestiaire du Canadien, c'est de ça qu'on parlait. De ça et de rien d'autre, ou presque.

Drôle de hasard, tout de même. Cet (autre) incident survient à moins d'une semaine des réunions des directeurs généraux de la ligue qui auront lieu en Floride la semaine prochaine.

Parmi les sujets chauds qui vont être abordés par les DG sous les palmiers, il y aura, bien sûr, l'épineux problème des coups à la tête. Le sujet était déjà prévu à l'horaire avant le coup de Chara. Mais après l'incident de mardi soir, et après la décision de la LNH de n'imposer aucune sanction supplémentaire à Chara, le sujet sera assurément à l'avant-plan chez les dirigeants.

Alors, comment en finir une fois pour toutes avec les coups à la tête? La question a été posée maintes fois dans le vestiaire du Canadien, hier à Brossard, et c'est peut-être Mike Cammalleri qui a offert la meilleure réponse.
Selon lui, la Ligue pourrait fort probablement régler le problème en imposant aux coupables de sévères suspensions sans salaire...

«Je peux vous l'assurer, j'ai été suspendu juste un match sans salaire en début de saison, et j'ai détesté ça, a rappelé Cammalleri. Une suspension sans salaire, c'est quelque chose qui affecte un joueur. On n'est pas là, on attend son tour, et on a l'impression d'avoir laissé tomber ses coéquipiers.»

Selon l'attaquant du Canadien, une LNH plus sévère forcerait les joueurs à y penser à deux fois avant de se permettre un coup déloyal à la tête d'un rival.
«C'est sûr que les gars y penseraient plus... Et il y a aussi la honte qui vient avec ça. Quand on est suspendu, c'est gênant.»
Le problème, selon Mike Cammalleri, c'est que tout ça part de loin. Le problème en est un de culture. La culture du hockey, qui est la même depuis des années et qui ne change jamais.

«C'est comme ça qu'on nous enseigne quand on est jeunes. Dès qu'on est jeunes, on nous enseigne à frapper pour faire mal. Je ne sais pas ce que Chara pensait quand il a frappé Pacioretty, mais souvent, il y a deux types de mises en échec: la première, c'est pour séparer le joueur de la rondelle, c'est stratégique avant tout. Et la deuxième, c'est uniquement pour faire mal.

«C'est une vieille mentalité du hockey; si on frappe, il faut que ça fasse mal.
C'est ce qu'on nous apprend quand on est jeunes. Il faut tuer au lieu d'être tué. Pour changer ça, ça va prendre beaucoup de travail et beaucoup de temps. Et ce ne sera pas facile à faire.»

Cammalleri, qui est aussi un grand fan de football américain, observe de plus en plus ce qui se passe dans la NFL, là où le problème des coups à la tête est aussi une triste réalité. Mais la NFL a déjà établi une politique en matière de coups à la tête, et il estime que les joueurs de la LNH devraient en tirer quelques leçons.

«Au football américain, on connaît de plus en plus les effets à long terme des commotions cérébrales. Je pense que ça devrait nous toucher; après tout, on veut tous vivre vieux et voir nos enfants grandir...»

Chacun son métier...

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/sports/maurice-dumas/201103/11/01-4378613-chacun-son-metier.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4378984_article_POS5

Maurice Dumas, collaboration spéciale
Le Soleil


(Québec) À la demande de Louis Dionne, directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) du Québec, le Service de la police de la ville de Montréal instituera une enquête criminelle à la suite de la mise en échec de Zdeno Chara, des Bruins de Boston, à l'endroit de Max Pacioretty, du Canadien de Montréal.

Même si l'attaquant du Canadien a subi une commotion cérébrale et une fracture d'une vertèbre cervicale, aucune accusation criminelle ne sera ensuite portée contre le capitaine des Bruins. Pacioretty a été sérieusement blessé en entrant en collision avec le montant de la bande se trouvant à l'extrémité du bout du banc des Bruins. Comment prouver hors de tout doute que Chara a délibérément poussé le jeune ailier du Canadien vers cette pièce de métal recouverte d'un coussinet?

J'ai toujours prétendu que la justice ne faisait pas bon ménage avec le sport, notamment le hockey. La justice a beau avoir le bras long, elle ne parvient pas à nous convaincre qu'elle gère bien tout ce qui se passe dans sa cour. Elle a des cas beaucoup plus importants à élucider qu'une mise en échec au hockey.

Les politiciens donnent tellement le mauvais exemple que leur intervention dans le sport ressemble à un coup d'épée dans l'eau. Les bottines suivent rarement les babines dans ce milieu.

On se retrouve avec une histoire très émotive en raison du laxisme de la Ligue nationale de hockey avec les coups à la tête. Le commissaire Gary Bettman s'est mis un pied dans la bouche en déclarant que les commotions cérébrales dans son circuit résultaient d'accidents sur la patinoire. Ce qui est archi-faux.
Trop de coups illégaux n'ont pas été sanctionnés.

Les images de la chute de Pacioretty devant le banc des Bruins vous glacent le sang. Personne ne peut demeurer insensible devant les conséquences de la mise en échec appliquée par Chara.

C'est pourquoi plusieurs réclamaient une sentence sévère envers le grand et gros défenseur des Bruins. Il a été blanchi par les autorités de la Ligue nationale. Ce qui a accru la colère de tous ceux qui s'indignaient de son geste.

Force est d'admettre que la Ligue nationale a déjà eu de meilleurs exemples que la mise en échec de Chara pour passer un message clair en matière de coups à la tête. Elle ne l'a pas fait. Les conclusions de l'enquête policière ne pourront établir la culpabilité de Chara. Et la Ligue nationale demeurera au coeur de la tourmente tant et aussi longtemps qu'elle n'appliquera pas des règles très sévères pour éliminer les coups à la tête.

Sérieux ou pas?

Par la voix de Geoff Molson, le Canadien de Montréal a exprimé son désaccord avec la décision de la Ligue nationale de hockey de ne pas sévir contre Zdeno Chara. On ne voit pas ça souvent dans le circuit Bettman. Les équipes n'ont pas l'habitude de critiquer publiquement leurs dirigeants.

Peut-on vraiment prendre Geoff Molson au sérieux? L'entreprise de sa propre famille vient de signer un contrat de commandite avec la Ligue nationale.

Le débat continue dans cette affaire et les réactions sont beaucoup plus vives à Montréal qu'ailleurs. La santé de Max Pacioretty a-t-elle été mise en danger par la mise en échec de Chara ou la collision avec la tige de la baie vitrée? C'est vrai que le jeune attaquant du CH n'aurait pas été blessé s'il n'avait pas été frappé par le capitaine des Bruins. Mais, les contacts sont permis dans le hockey.

Plus tôt cette semaine, au Colisée, j'ai discuté avec des dépisteurs, des drigeants d'équipes, des anciens joueurs et des analystes. De cette douzaine de personnes, seul Michel Bergeron condamnait le geste de Zdeno Chara. Les autres lui donnaient le bénéfice du doute et concluaient à un déplorable accident.

Au-delà des discussions et des débats, il faut juste souhaiter que Max Pacioretty recouvre une santé complète et redevienne le joueur qu'il était.

Pacioretty victime d'un système inéquitable

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/philippe-cantin/201103/14/01-4378984-pacioretty-victime-dun-systeme-inequitable.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4378968_article_POS1



Le plus étonnant, c'est de penser que la Ligue nationale de hockey et l'Association des joueurs sont dirigées par deux avocats. Des gens qui, normalement, devraient savoir mieux. Et défendre les principes élémentaires d'équité dans l'administration de la justice.

L'une des nombreuses incongruités de l'affaire Zdeno Chara-Max Pacioretty, outre l'absence de suspension et le cynisme de Gary Bettman, réside dans la façon dont l'audition menant à l'absolution de Chara a été conduite.

Victime du coup, Pacioretty n'a jamais été invité à offrir sa version. Seul le témoignage de Chara, qui a juré n'entretenir aucune intention malicieuse, a eu droit de cité. C'est renversant, mais c'est comme ça.
Entendre toutes les parties impliquées constitue pourtant un principe de base: audi alteram partem, comme répétait l'ancien premier ministre Bernard Landry, adepte du latin à ses heures.

Pacioretty, on le sait maintenant, n'a pas absous Chara de tout blâme. En entrevue aux réseaux RDS et TSN, le jeune ailier du Canadien a exprimé sa colère.

«Je pense qu'il (Chara) tentait de diriger ma tête vers le montant de la baie vitrée. Nous savons tous où il se trouve. Ce n'était pas un coup à la tête comme il y en a tant, mais j'ai l'impression qu'il a visé pour que ma tête heurte la paroi.»

Cette opinion aurait dû alimenter la réflexion de Mike Murphy, préfet de discipline de la LNH dans ce dossier. L'audition a donc bafoué les règles de l'équité. Mais attention avant de blâmer la LNH! L'Association des joueurs (AJLNH) est aussi responsable de cette situation.
Max Pacioretty n'a pas absous Zdeno Chara de... (Photo: Bernard Brault, La Presse) - image 2.0

Max Pacioretty n'a pas absous Zdeno Chara de tout blâme...
Photo: Bernard Brault, La Presse

* * *

Les procédures d'audition encadrant les sanctions additionnelles font partie de la convention collective signée par les deux parties. Sur le plan technique, on ne peut rien reprocher à Mike Murphy. Il n'a fait qu'appliquer les règles en vigueur. Et aucune d'elles ne prévoit le témoignage du joueur lésé. Le cas Chara-Pacioretty a été jugé comme tous les autres depuis 2005.

Voici comment les choses fonctionnent. Après une rapide étude du dossier, la LNH décide si l'incident est susceptible d'entraîner une suspension de six matchs ou plus. Si oui, l'audition du joueur fautif a lieu en personne; si non, une téléconférence est organisée.

Lorsque Mike Murphy a convié les Bruins à une téléconférence mercredi matin, ceux-ci ont tout de suite compris que Chara serait peut-être blanchi. Et que, dans le cas contraire, la suspension ne dépasserait pas cinq matchs.
L'audition téléphonique a réuni cinq personnes: le directeur général des Bruins, Chara, son agent, un représentant de l'Association des joueurs et Mike Murphy.
À l'époque où tous les matchs n'étaient pas télévisés, la victime pouvait aussi faire valoir son point de vue, de façon à ce que le président de la LNH puisse profiter d'un tableau complet avant de trancher. En 1955, par exemple, Hal Laycoe, des Bruins, a témoigné à l'audition ayant conduit à la suspension de Maurice Richard.

Mais aujourd'hui, la technologie permet au préfet de discipline de voir la séquence sous tous les angles, au ralenti et au super ralenti, même s'il n'assistait pas au match. Au fil des années, le processus a donc été simplifié.

L'affaire Chara-Pacioretty met cependant en lumière le burlesque de ces règles.
Tout est pensé en fonction de la défense des intérêts du joueur fautif, puisqu'une suspension lui vaudra une perte de salaire. Si l'Association des joueurs a participé à l'audition de Chara, c'était pour veiller à ce que ses droits ne soient pas bafoués et non pas pour rappeler la terrible blessure à Pacioretty.
Allan Walsh, agent de plusieurs joueurs dont Jaroslav Halak et Marc-André Fleury, estime que ce système n'est pas à point. «Les sanctions additionnelles devraient sans doute relever d'un arbitre ou d'une partie neutre plutôt que de la
LNH, dit-il. Et le joueur lésé devrait être entendu.»

Walsh a entièrement raison. Ce système est archaïque et constitue un déni des règles de justice naturelle.

Un proverbe dit qu'à toute chose, malheur est bon. Dans le cas qui nous occupe, souhaitons que l'affaire Chara-Pacioretty incite notamment la LNH et l'Association des joueurs à établir de nouvelles règles sur les auditions.
Si Murphy avait entendu la version de Pacioretty, Chara aurait-il été pardonné si rapidement? Peut-être pas. Et la LNH aurait évité de se tourner en ridicule.

* * *

Pierre Gauthier s'apprête à vivre une des semaines les plus cruciales de sa carrière. N'en doutez pas: l'influence du directeur général du Canadien dans la décision de Geoff Molson d'écrire sa lettre aux partisans fut prépondérante.

Nouveau membre du Bureau des gouverneurs, Geoff Molson est à bâtir son réseau au sein des propriétaires. Or, pour avoir l'audace d'exiger des changements et d'exprimer son désaccord avec la direction du circuit, le propriétaire du Canadien devait s'assurer d'un minimum d'appuis. Selon mes informations, Pierre Gauthier a joué un rôle essentiel à ce chapitre. Le pari du Canadien, c'est que les directeurs généraux soient prêts à agir pour contrer l'hécatombe sur la patinoire.

Une intéressante enquête de Bob McKenzie, de TSN, démontre que 17 d'entre eux sont disposés à examiner des solutions pour réduire les coups à la tête.

En Floride, le rôle de Gauthier sera de s'assurer que la lettre de son patron provoque une prise de conscience. La LNH étant la LNH, ne nous attendons pas à une révolution instantanée. Avant de cueillir, Geoff Molson et Pierre Gauthier doivent semer.

Trois jours déterminants pour la LNH

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Avec le temps, l'ancien attaquant Keith Primeau est devenu une sorte de symbole. Souvent, quand on parle des commotions cérébrales et des vies qu'elles peuvent changer, on évoque son nom...


(Boca Raton, Floride) Au bout du fil, la voix est hésitante. L'homme cherche ses mots. Il affirme qu'il prend du mieux, mais du même souffle, il ajoute que les symptômes de commotion cérébrale sont encore là. C'est d'ailleurs pourquoi il n'est toujours pas capable de s'entraîner, de mettre un seul pied dans le gymnase. «Dès que je commence à bouger un peu, les étourdissements reviennent, j'ai mal à la tête...»

L'homme au bout du fil est bien connu des fans de hockey. Il se nomme Keith Primeau, et il va suivre avec intérêt l'importante série de rencontres des directeurs généraux de la LNH, qui commence aujourd'hui à Boca Raton, en Floride. D'ici à mercredi, les DG vont tenter de trouver une solution à l'épineux problème des coups à la tête. On dit déjà que Pierre Gauthier, le DG du Canadien, sera l'un des plus actifs dans la salle au cours des trois prochains jours.

Keith Primeau a hâte. Hâte de voir si les choses vont enfin changer. Hâte de voir si les dirigeants de cette ligue vont réussir à s'accorder, à trouver une solution pour mettre fin au problème des coups à la tête. «Ce n'est plus le temps des belles paroles, c'est le temps de passer à l'action», lance-t-il sans détour.

Primeau est bien placé pour comprendre l'importance des trois prochains jours. Un ancien des Red Wings, des Whalers-Hurricanes et des Flyers, il a disputé un total de 909 matchs dans la Ligue nationale de hockey. Il a pris sa retraite lors de la saison 2005-06 parce qu'il n'en pouvait plus. Les commotions cérébrales ont fini par le mettre hors de combat. «C'est cette saison-là que j'ai subi ma dernière, en octobre 2005», se souvient-il.

Avec le temps, Keith Primeau est devenu une sorte de symbole. Souvent, quand on parle des commotions cérébrales et des vies qu'elles peuvent changer, on pense à lui. Il était gros, fort, et avec un peu de chance, il jouerait peut-être encore aujourd'hui, à 39 ans. Mais les commotions cérébrales l'ont marqué.
«J'en ressens encore les effets à chaque jour», confie-t-il.

On a longtemps cru que ça allait prendre un mort pour que la LNH fasse quelque chose. Max Pacioretty n'est peut-être pas mort, mais sa violente collision avec Zdeno Chara a provoqué d'énormes secousses dans l'univers de la Ligue nationale.

Il y a eu l'indignation des partenaires commerciaux (Via Rail, Air Canada), il y a eu la lettre ouverte de Geoff Molson, il y a eu la lettre ouverte de Ken Dryden, un membre du Temple de la renommée et un politicien respecté.
Selon Keith Primeau, le problème est devenu trop gros pour être ignoré.

«La situation a atteint son paroxysme... C'est presque rendu qu'on voit un gars étendu sur la glace à chaque soir. J'entends dire que les joueurs ne pourront pas s'ajuster à de nouveaux règlements, mais les joueurs s'ajustent toujours. S'il y avait des nouvelles règles claires et précises, je crois que ça aiderait grandement à enrayer le problème. Il faut tout analyser; le comportement des gars sur la glace, mais aussi les surfaces de jeu, l'équipement et les règlements.»

S'attaquer au portefeuille

Primeau reconnaît que la solution passe peut-être par le portefeuille des patineurs. Autrement dit, des suspensions plus sévères... et des amendes plus sévères aussi.

«C'est certain, ça ferait une différence. Personne n'aime perdre de l'argent. J'ai déjà été suspendu pendant deux matchs sans salaire, et j'ai détesté ça. Au bout du compte, la perte de salaire pourrait changer des choses.»

Il y a aussi que la ligue est prise avec un problème de culture, selon Primeau. Depuis toujours, elle encourage les joueurs à régler leurs problèmes entre eux sur la glace. «Quand je jouais, il y avait toujours cette peur... On savait que si on allait frapper quelqu'un, il allait y avoir des comptes à rendre. Tu frappais un gars, et c'est sûr qu'un de ses coéquipiers allait te sauter dessus par la suite.
Mais les bagarreurs sont presque tous disparus, et aujourd'hui, vous avez tous ces joueurs qui se permettent de jouer du bâton et de plaquer par derrière, parce qu'ils savent qu'ils n'auront pas à en subir les conséquences.»

Aucun doute, les trois prochains jours vont être déterminants pour le futur de la ligue. Ou bien les DG vont quitter avec une solution détaillée, qu'ils soumettront ensuite aux gouverneurs de la ligue. Ou bien ils vont quitter sans avoir pu s'entendre, et si ça arrive, on dira que la réunion de Boca Raton aura été une énorme perte de temps. Une occasion ratée.

Keith Primeau insiste: le temps des promesses et des belles paroles est terminé.
«Ils doivent sortir de là avec une solution», conclut-il.  

Tout le monde s'entend là-dessus. Reste à voir si les DG de la ligue, eux, vont pouvoir s'entendre.
L'Association des joueurs n'est pas particulièrement ouverte à... (Photo: André Pichette, La Presse) - image 2.0
L'Association des joueurs n'est pas particulièrement ouverte à l'idée de pénaliser les joueurs plus sévèrement afin d'éliminer les coups à la tête.
Photo: André Pichette, La Presse

L'étonnant discours de l'Association des joueurs

J'ai été un peu renversé en lisant le communiqué émis par Don Fehr, le président de l'Association des joueurs, en réaction à l'incident Chara-Pacioretty. Pas un mot sur le geste. Pas un mot sur Chara. S'il faut en juger par le communiqué de Fehr, cette triste affaire n'est pas la faute à Chara... mais plutôt la faute de la baie vitrée.

«Nous allons inspecter l'aréna à Montréal, et les autres aussi, afin de s'assurer que le bon rembourrage est en place», a écrit Fehr, entre autres.

Coup de fil à l'Association des joueurs pour en savoir plus. Mathieu Schneider, ancien joueur et assistant de Don Fehr, m'a confirmé au téléphone que l'Association n'est pas particulièrement ouverte à l'idée de pénaliser les joueurs plus sévèrement afin d'éliminer les coups à la tête.

«Il y a d'autres solutions que d'imposer des amendes et des suspensions plus sévères», a-t-il commencé par dire.

Et quelles seraient ces solutions?

«Deux choses en particulier: les baies vitrées trop rigides, un problème dans six des arénas de la LNH (dont au Centre Bell), et un rembourrage plus adéquat des tiges métalliques près des baies vitrées.»

Voilà. Encore une fois, pas un mot sur le comportement des joueurs.
Pourtant, lors de la réunion des DG en 2009, l'Association des joueurs avaient proposé de pénaliser tout coup à la tête. L'un des représentants de l'Association à l'époque, Glenn Healy, avait même fait savoir que plus de 80% des joueurs étaient en faveur d'une telle mesure.

J'aimerais bien savoir si c'est encore plus de 80% aujourd'hui... Malheureusement, l'Association des joueurs n'est pas été invitée à Boca Raton cette fois-ci.
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David Perron
Photo: André Pichette, La Presse

Fin de saison pour David Perron?

C'était le 4 novembre à St.Louis. David Perron venait de conclure son 10e match de la saison. Dans le vestiaire, il était souriant et volubile, même s'il avait reçu une percutante mise en échec de Joe Thornton, des Sharks, au cours du match.

Après le coup du gros Thornton, Perron avait retraité au vestiaire, avait été vu par l'équipe médicale des Blues, et avait pu revenir sur la glace pour terminer le match. Il avait même marqué un but!

Mais David Perron n'a pas remis les patins depuis. On chuchote maintenant que sa saison est terminée.

Cette histoire illustre bien le côté insidieux des commotions cérébrales. Ce soir-là après le match, Perron m'avait l'air d'un gars en pleine forme. Il m'avait dit qu'il se sentait bien, même s'il avait eu peur sur le coup. En tout cas, il n'avait pas l'air d'un gars qui n'allait plus jouer de l'année.

Peut-être que  les DG devraient un peu jaser de David Perron cette semaine en Floride. Peut-être qu'ils devraient penser à une nouvelle règle: un joueur qui subit un coup à la tête ne peut pas revenir dans le match. Même s'il jure qu'il se sent bien, même s'il insiste pour revenir.

De plus en plus, les médecins de la NFL refusent de donner le feu vert à un joueur qui vient tout juste de recevoir un coup à la tête et qui insiste pour retourner sur le terrain. Les médecins de la LNH devraient penser à faire la même chose.

Au fait, si quelqu'un avait dit à Sidney Crosby de prendre une semaine de repos après le coup de David Steckel, peut-être que son histoire serait différente.
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Marian Gaborik
Photo: Reuters

Marian Gaborik le plombier

Des fois, j'aimerais être dans la même pièce que Glen Sather et John Tortorella. Quand ces deux-là s'assoient pour jaser hockey, ça doit brasser, et pas à peu près.

J'imagine un peu la discussion quand ils parlent de Marian Gaborik.
L'attaquant slovaque est le «projet» de Glen Sather. C'est lui qui a échangé Scott Gomez au Canadien en juin 2009, libérant ainsi une petite fortune pour mettre la main sur Gaborik, qui allait être joueur autonome cet été-là. Sather lui a donc accordé un gros contrat de cinq ans pour 37,5 millions.

Mais voici que l'entraîneur John Tortorella, un type qui aime bien marcher au rythme de son propre tambour, veut faire de Gaborik un «grinder», comme on le dit dans le milieu. Un plombier, si vous voulez. Au point de le faire parfois jouer au sein du quatrième trio.

J'imagine un peu la face de Sather quand il voit son homme de 37,5 millions faire les petites choses au sein d'un quatrième trio. Mettons que ça doit brasser un peu dans la loge.

Évidemment, on ne verse par 7,5 millions de dollars par saison à un gars pour qu'il patine sur le quatrième trio, mais ça, John Tortorella a l'air de s'en foutre pas mal.

Vrai, Gaborik ne connaît pas sa meilleure saison (souvent blessé, il a tout de même 40 points en 50 matchs), mais depuis quand demande-t-on à un gars talentueux comme lui d'être bon sans la rondelle?

«De toute évidence, ce fut une année difficile», a-t-il dit au New York Post la semaine dernière.
Si jamais les Rangers ratent les séries, ça risque de brasser pas mal au Madison Square Garden...

Le chiffre de la semaine

8
Le nombre de victoires consécutives récoltées par les Capitals de Washington.

La dégringolade

L'Avalanche du Colorado, qui ne gagne plus... et qui pourrait bien finir au dernier rang du circuit. Finalement, Peter Forsberg a bien fait de ne pas s'embarquer là-dedans...

Le prochain vainqueur du trophée Vézina

Tim Thomas
Meilleure moyenne, meilleure pourcentage d'arrêts. Fin de la discussion.

La déclaration de la semaine

«Notre sport est un sport de contact, il va y avoir des blessés»
Ron Wilson, entraîneur des Maple Leafs de Toronto, cité par la Presse canadienne, dimanche.