| Sports - Hockey | ||||||||
| Écrit par Dominic Fugère | ||||||||
| Mercredi, 13 avril 2011 19:34 | ||||||||
| Mise à jour le Mercredi, 13 avril 2011 22:36 | ||||||||
Ils sont gros, ils sont forts et, surtout, ils jouent tard ! Avec les séries de la coupe Stanley qui débutent, la tradition du hockey de fin de soirée se poursuit avec quatre séries dans l’ouest dont les trois équipes de la Californie. Et c’est sur la côte Ouest que les champions de la saison régulière, les Canucks de Vancouver, règnent. Petit portrait des quatre séries de l’Association de l’Ouest.
Les Blackhawks sont peut-être les champions défendants de la coupe Stanley mais la pression, grosse pression, est plutôt sur les hommes d’Alain Vigneault. Beaucoup de séries éliminatoires ratées, d’espoirs déchus à se faire pardonner. L’an dernier, les Blackhawks, beaucoup plus menacants que ceux de cette année, avaient envoyé les Canucks en vacances en demi-finale d’Association en six matchs, exactement comme en 2008. Alain Vigneault semble avoir finalement réussi à arrimer les deux phases de jeu, soit dit en passant excellentes, de son équipe. Sur papier, y’a pas photo. Avec ses 262 buts pour, 185 buts contre, Vancouver devrait démolir Chicago. Ils comptent après tout sur le meilleur marqueur de la ligue en Daniel Sedin qui, avec ses 104 points, a suivi son frère Henrik comme gagnant du trophée Hart. Ce dernier a quand même obtenu 94 points, donnant aux Canucks une excellente puissance à l’attaque. Côté défensive, Roberto Luongo a dominé au chapitre des victoires avec 38 tout en se tapant la deuxième meilleure moyenne de buts alloués de la ligue (2,11) et la quatrième moyenne d’efficacité (,928). Ça fait changement des Blackhawks dont le gardien, le vert Corey Crawford, n’a même pas joué une période complète en séries. Il a toutefois démontré de belles choses en fin de saison, notamment contre le Canadien, et personne n’est à l’abri d’une surprise en séries. Ça en prendra cependant une méchante grosse... Le choix de Rue Frontenac : les Canucks en QUATRE
Les deux équipes ont trois victoires chacune dans leur série de six matchs en saison régulière. Le duel pourrait sembler plus égal que le classement ne le suggère mais les Kings ont mal à leur attaque. La preuve ? Seulement onze buts lors de leur sept derniers matchs. Justin Williams, deuxième chez les marqueurs des Kings, reviendra au jeu à temps pour le premier match mais Anze Kopitar, qui a marqué 73 points en 75 matchs, demeure sur la touche. Ça devrait coûter cher à leur attaque massive, une de leurs armes de prédilection contre les Sharks. C’est sans compter que ces derniers peuvent compter sur Antti Niemi dans les buts, celui-là même qui a mené les Hawks à la conquête de la coupe Stanley l’an dernier. Le choix de Rue Frontenac : les Sharks en SIX Les Red Wings (3e – 104 points) contre les Coyotes (6e – 99 points) Les vielles jambes des Red Wings sont toujours à leur meilleur en séries de fin de saison. Henrik Zetterberg ratera le premier match mais fait tout ce qu’il peut pour revenir vite. Lidstrom, Datsyuk, Franzen, Holmstrom et Rafalski savent exactement quoi faire pour gagner. Sans compter que Valeri Filippula et Patrick Eaves arrivent dans leur meilleur à 26 ans. Ça fait beaucoup de menaces à neutraliser pour les Coyotes. Surtout que ces derniers ne sont pas énormément portés sur la défense. Shane Doan, absent des séries l’an dernier, voudra sans doute faire un coup d’éclat mais beaucoup des espoirs des Coyotes reposent sur les épaules du gardien Ilya Bryzgalov, des épaules qui semblent malheureusement bien frêles pour un tel défi. Le choix de Rue Frontenac : les Red Wings en CINQ
Oh ! La belle série ! Deux équipes qui se suivent au classement et qui ont exactement le même nombre de points. Cela dit, Nashville avait visiblement le numéro des Ducks avec trois victoires en quatre rencontres cette saison. Corey Perry, seul marqueur de 50 buts cette saison, voudra faire des flammèches, lui qui sait allumer le feu rouge derrière le filet des adversaires lorsqu’il travaille avec les excellents Ryan Getzlaf et Bobby Ryan. Deux plus deux fait peut être quatre avec trois joueurs qui se complètent et se devinent aussi bien que ces trois-là, un plus un plus un donne beaucoup plus qu’un trio. Beaucoup moins de punch chez les Preds où le meilleur buteur est… Sergei Kostitsyn et ses 23 filets ! En revanche, grosse question dans les buts pour Anaheim. Jonas Hiller continue d’être affligé de sales vertiges tandis que Ray Emery s’est blessé dans le dernier droit de la saison. Dan Ellis comme numéro un en séries ? Iiiiichhhheee… De l’autre côté ? Pekka Rinne qui profite certes d’un excellent système mis en place par l’indécrottable Barry Trotz mais qui fait le boulot comme le premier de classe qu’il est. Ajoutez le duo Shea Weber-Ryan Suter à la ligne bleue et force est d’admettre que le trio de Perry-Getzlaf-Ryan aura besoin de toutes ses pirouettes pour traverser les Trotzkistes… Ce sera une longue série entre deux équipes de puissance égale mais au portrait diamétralement opposé. Belle, belle série en perspective… Le choix de Rue Frontenac : les Predators en SEPT |
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jeudi 14 avril 2011
Association de l’Ouest — Rue Frontenac favorise Vancouver, San Jose, Detroit et Nashville
Deux anciens du Canadien coulent le Lightning en 18 secondes
| Sports - Hockey | |||
| Écrit par RueFrontenac.com | |||
| Mercredi, 13 avril 2011 21:48 | |||
| Mise à jour le Mercredi, 13 avril 2011 23:24 | |||
| Deux anciens du Canadien ont permis aux Penguins de Pittsburgh de disposer du Lightning de Tampa Bay par le pointage de 3 à 0, mercredi soir, à l'occasion du premier round de leur série quart-de-finale 4 de 7 de l'Association de l'Est. Il s'agissait du premier match éliminatoire présenté au Consol Energy Center, les Penguins qui ont fait salle comble pour une 207e rencontre consécutive, saison régulière et séries de fin de saison confondues. Cette incroyable séquence a commencé le 14 février 2007 alors que le Mellon Arena, anciennement l'Igloo, était le domicile du club de Mario Lemieux. La deuxième rencontre sera jouée à Pittsburgh vendredi soir. La fiche des Penguins est de 13-4-0-0 à leurs 17 dernières sorties, dont cinq victoires de suite, tandis que le dernier triomphe du Lightning dans l'autre saison remonte aussi loin qu'au 16 avril 2007. Après un premier et un deuxième vingt sans but, les Penguins ont frappé vite et fort en début de troisième, Alex Kovalev puis Arron Asham faisant scintiller la lumière rouge dans un intervalle de seulement 18 secondes au cours de la septième minute. Ce fut tout ce dont la formation de Dan Bylsma avait besoin, bien que Chris Kunitz eut fermé les livres dans un filet désert à 19 min 18 s. Asham, qui célébrait en ce jour son 33e anniversaire de naissance, fut un choix de troisième ronde (71e) du Canadien en 1996. Il a joué 121 parties pour le Tricolore entre les saisons 1998-1999 et 2001-2002 avant d'être échangé aux Islanders de New York. Quant à Kovalev, il avait été acquis des Rangers de New York, le 2 mars 2004. Il a évolué durant quatre campagnes et demie pour le Bleu-Blanc-Rouge.
Les Penguins ont été zéro en six en avantage numérique, comparativement à zéro en un pour le Lightning. Crosby absent Et contrairement à ce qu'envisageait l'entraîneur en chef du Lightning, Guy Boucher, sans doute pour faire diversion, Sidney Crosby n'était pas de l'alignement des Penguins qui ont une fiche de 24-13-3-2 sans le «87» qui ratait le premier match éliminatoire de sa carrière. Evgeni Malkin était lui aussi absent. Sa saison est terminée à cause d'une blessure à un genou. Enfin, Matt Cooke a poursuivi sa suspension qui lui a fait manquer les 10 dernières rencontres du calendrier régulier et qui le tiendra à l'écart pour toute la durée de la première ronde, peu importe le nombre de matchs qu'elle nécessitera. |
Bryzgalov trop «généreux» à l'égard des Red Wings
| Sports - Hockey | ||
| Écrit par Dominic Fugère | ||
| Mercredi, 13 avril 2011 22:54 | ||
| Mise à jour le Mercredi, 13 avril 2011 23:32 | ||
Les vieilles jambes des Red Wings ont retrouvé des airs de jeunesse avec le début des séries et les Coyotes de Phoenix n’ont rien pu pour stopper les hommes de Mike Babcock qui l’ont emporté par la marque de 4 à 2, mercredi à Detroit.
Shane Doan installe les siens en zone des Wings sur une contre-attaque rapide en compagnie de Turris et Ray Whitney. Ce dernier a sorti la rondelle du coin de la patinoire pour l’envoyer, d’une passe précise, à Turris qui passait par là. Rapide tir du poignet, Jimmy Howard est battu. En fait, pour être honnête, les Coyotes sont sortis comme une intense meute et ils ont complètement dominé le premier vingt. Cependant, leur attaque massive a été blanchie en cinq tentatives par le jeu défensif méthodique des Red Wings (oui, oui…) et ça a coupé les jambes, peut être plus jeunes mais visiblement moins solides, des Coyotes. « Ils avaient toute l’énergie en début de match. Ils étaient en avantage numérique! En fait, je n’ai rien compris! D’habitude, à court d’un homme, tu te fatigues beaucoup plus vite mais on avait autant d’énergie qu’eux comme le démontre nos neuf tirs contre leur 11 » a fait remarquer l’entrâineur en chef des Red Wings, Mike Babcock. Ce dernier a tenu à souligner le sérieux de ses hommes avec ces séries qui débutent. « Les gars sont tellement plus business dans les séries. Ils étaient éveillés lors de notre dernière rencontre, a dit Babcock, en riant. C’est tellement différent de la saison régulière. Toute leur préparation est tellement plus intense. C’est le genre de chose qui rajeunit les vieux bonhommes ! » Gardien affecté ? Curieusement, c’est Ilya Bryzgalov qui a semblé le plus affecté par les ratés offensifs des siens. Pas toujours reconnu pour son avarice devant le filet, le Russe a encore joué les grands cœurs en accordant trois buts en huit tirs au deuxième vingt. Une fois que Pavel Datsyuk ait trouvé la clé de la voûte des Coyotes, Bryzgalov a eu de la difficulté à en refermer la porte. Résultat, trois buts sans riposte en deuxième période (Datsyuk, Johan Franzen et Brian Rafalski) et un quatrième, dans le dernier tiers, de la part de Jiri Hudler, sur une passe de Dew Miller. C’était d’ailleurs le 13e match en séries de suite où Franzen obtenait un but. « C’est vraiment remarquable de voir son trio marquer avec autant de régularité. C’était bien qu’il marque et très bien que Datsyuk en marque un aussi », a ajouté Babcock. Radim Vrabata, sur des aides de Martin Hanzal et Lori Korpikoski, complétait la faible riposte de Phoenix. Les Wings et les Coyotes sont maintenant en relâche jusqu’à samedi ce qui, selon Babcock, pourrait permettre à Henrik Zetterberg de guérir suffisamment pour le prochain affrontement de la série. |
Alexander Semin, le héros des Capitals en prolongation
| Sports - Hockey | |||
| Écrit par RueFrontenac.com | |||
| Mercredi, 13 avril 2011 23:12 | |||
| Mise à jour le Jeudi, 14 avril 2011 03:32 | |||
| Le but de Alexander Semin, enfilé à 18 min 24 s de la première période de prolongation, a permis aux Capitals de Washington de disposer des Rangers de New York par le pointage de 2 à 1, mercredi soir, lors de la rencontre initiale de leur série quart-de-finale 4 de 7 de l'Association de l'Est jouée au Verizon Center. La deuxième sortie sera présentée au même endroit, vendredi soir. Le défenseur Marc Staal doit enfiler le bonnet d'âne pour les Blueshirts. Il a négligemment voulu sortir la rondelle de son territoire le long de la baie vitrée. Elle a été interceptée au point d'appui par Jason Arnott qui a aussitôt repéré Semin dans l'enclave. Ce dernier a tiré de toutes ses forces sur réception, ne donnant aucune chance au gardien ennemi. Il n'y avait pas eu de but en première ni en deuxième. Le défenseur Matt Gilroy avait brisé la glace pour les Rangers dès la deuxième minute du troisième vingt. Les Capitals n'avaient cependant pas dit leur dernier mot, Alexander Ovechkin créant l'égalité à 13 min 44 s. Il avait toutefois fallu attendre le jugement du juge vidéo pour officialiser le but égalisateur.
Chaque club a bénéficié de deux avantages numériques sans toucher la cible. Alors que le défenseur Mike Green a effectué un retour au jeu pour le club de Bruce Boudreau après avoir été absent depuis le 26 février à cause d'une commotion cérébrale, les défenseurs Tom Poti (aine) et Dennis Wideman (phlébite) n'étaient cependant disponibles, tout comme l'attaquant Eric Fehr. Il en était de même pour les attaquants Sean Avery et Ryan Callahan pour l'équipe de John Tortorella tandis que Marian Gaborik a porté à 10 sa séquence de matchs sans but. |
Nashville neutralise l'attaque d'Anaheim
| Sports - Hockey |
| Écrit par Dominic Fugère |
| Jeudi, 14 avril 2011 03:25 |
| Mise à jour le Jeudi, 14 avril 2011 03:37 |
Les Ducks d’Anaheim possèdent un des trios les plus prolifiques de la LNH et les Predators de Nashville sont reconnus pour leur défensive étanche. Qui eut cru que pour le premier match entre les deux équipes, les premiers n’obtiendrait qu’un but en 28 petits tirs tandis que les seconds marqueraient quatre buts pour se donner des airs de puissance offensive. Il faut dire que les gardiens de buts des Ducks étaient le grand point d’interrogation et les doutes se sont avérés valides avec Dan Ellis qui a donné quatre buts en un peu plus de deux période.Le défenseur Shea Weber et Steve Sullivan ont chacun trompé la vigilance d’Ellis tandis que l’ex-Sénateur Mike Fisher a fait mouche deux fois. Il n’en fallait pas plus pour que l’entraîneur Randy Carlyle ne le remplace par Ray Emery avec 19 :04 à faire au match. De l’autre côté, l’impressionnant Pekka Rinne est devenu le premier gardien en 17 matchs à limiter les Ducks à moins de deux buts. Le Finlandais a accumulé les miracles et s’est trouvé bien protégé par le jeu étanche de Weber et Ryan Suter, considérés par plusieurs observateurs avertis comme la meilleure paire de défenseurs de la LNH. «Shea a connu un de ses meilleurs matchs depuis un bon bout de temps. Nos meilleurs ont été nos meilleurs, c’est ce que tu veux, a expliqué l’entraîneur des Predators Barry Trotz. Attaque réduite à néant Cependant, quand ton équipe se retrouve à court de deux hommes et que ls cinq gars de l’autre bord sont Ryan Getzlaf Bobby Ryan, Saku Koivu, Lubomir Visnovsky et Teemu Selanne, ça prend plus que des miracles. C’est pourquoi Rinne n’a pas à rougir d’avoir accordé un but à Selanne en milieu de troisième période. Si Rinne a bien joué, ses coéquipiers lui ont permis de briller. Limiter l’électrisant trio de Corey Perry, Bobby Ryan et Ryan Getzlaf à seulement sept tirs dont cinq par Perry tend à aider un gardien à faire le travail. Le duel des forces en présence se déroule comme prévu pour les hommes de Barry Trotz mais il serait surprenant qu’ils n’aient pas à éventuellement affronter une solide réplique offensive de la part de l’équipe qui emploie le seul marqueur de 50 buts cette saison en Corey Perry. Les deux équipes recroiseront le fer dès vendredi à Anaheim. • Pour consulter le sommaire du match, cliquez ici. |
Subban: «Je suis content d'aller à la guerre avec ces gars-là»
| Sports - Canadien | ||||||||
| Écrit par François Foisy | ||||||||
| Mercredi, 13 avril 2011 16:54 | ||||||||
| Mise à jour le Mercredi, 13 avril 2011 17:28 | ||||||||
On n'est pas dans la tête des Bruins de Boston, mais il y a fort à parier que si on mettait la main sur leur livre de stratégie à la veille du premier affrontement de leur série face au Canadien, jeudi soir, le tout s'amorcerait à peu près comme ceci : « Cible #1 : Price. Cible #2 : Subban. »
« Ce ne sera pas l'affaire d'un seul joueur, a simplement dit Subban, contournant habilement le sujet. L'accent doit être mis sur l'équipe, sur ses succès, pas sur moi. C'est comme ça que nous connaîtrons du succès. » Après Carey Price la veille, Subban s'est finalement présenté devant les journalistes avant le départ de l'équipe pour Boston, en début d'après-midi. Du haut de ses 21 ans, le voilà déjà parmi les noms les plus mentionnés à quelques heures de cette 33e série entre les deux organisations ennemies. Il y a à peine un an, Subban n'était qu'un espoir qui dominait à Hamilton. Mais la chute d'Andrei Markov face aux Capitals de Washington, en première ronde, l'a plongé au cœur de l'atmosphère endiablée des séries éliminatoires à Montréal. « Je me suis présenté ici à la hâte, je n'avais qu'un seul veston, j'avais même dû aller m'acheter des sous-vêtements », a lancé en riant le jeune défenseur devant son casier, entouré d'une bonne vingtaine de journalistes. Ç'a été toute une expérience. »
Ces matchs disputés en pleine frénésie printanière, l'an dernier, l'ont toutefois armé pour ce qui s'en vient ces prochains jours, croit Subban. « Ça aide, a-t-il affirmé. Jouer au Centre Bell m'a permis de plonger dans cette atmosphère. Je suis sûr que ça va me sauter dessus à nouveau quand nous allons revenir, mais je pourrai toujours me dire que je l'ai déjà vécu avant. » Souvenir d'un 7e match Subban a beau être au centre de toutes les discussions, il a pris la peine de replacer les projecteurs sur les vétérans de l'équipe, mercredi. « Nous profitons de beaucoup de leadership, a-t-il dit avec insistance. Nous avons confiance en notre équipe. » Le défenseur a notamment parlé du septième et décisif match remporté 5 à 2 par le Canadien en mai dernier à Pittsburgh. « C'était un match tellement émotif, a-t-il rappelé. Nous avions joué une belle série jusque-là, mais personne ne nous accordait une chance de l'emporter. Mais les gars se sont levés, des gars comme Moen, Gionta et Gomez. Ils ont transporté l'équipe. Plusieurs personnes oublient ça, et je ne sais pas comment on peut l'oublier. En tout cas, moi, je suis très content d'aller à la guerre avec ces gars-là. » N'empêche que le rôle qu'occupera Subban cette fois-ci sera bien différent de l'an dernier et constituera certes son plus grand défi jusqu'ici. « C'est du hockey, vous savez, je vais juste jouer, a-t-il lancé en souriant. C'est comme ça que je vois les choses chaque jour. J'ai du plaisir à jouer. Sérieusement, qui n'aimerait pas être dans cette position, en train de jouer dans les éliminatoires ? C'est la période où plusieurs gars se font un nom, se bâtissent une carrière, en ayant du succès dans les séries. C'est une période de l'année extraordinaire et je suis juste content d'en faire partie. » Pour avoir du succès, il faudra toutefois stopper les Lucic, Horton, Bergeron, Krejci, Chara et compagnie, ce qui ne sera pas chose facile. « Ce ne sera pas seulement l'affaire des défenseurs, mais des cinq gars sur la patinoire, a précisé P.K. Subban. Nous devrons bien positionner la rondelle de façon à passer davantage de temps dans la zone offensive que dans la nôtre. » Et, bien sûr, limiter le temps passé au banc des pénalités. « Comme toujours, la discipline sera très importante », a affirmé Subban, le joueur le plus puni des deux équipes cette saison avec 124 minutes de pénalité.
« Mais je suis encore jeune, j'ai 21 ans, a rappelé Subban en souriant. J'ai encore beaucoup à apprendre. Je ne suis pas Andrei Markov ! » En quelques lignes… • Jeff Halpern s'est entraîné avec ses coéquipiers, mais ne devrait pas disputer le premier match de la série. Il a toutefois fait le voyage à Boston. • Jacques Martin s'est dit confiant de voir ses trois joueurs qui feront leurs débuts en séries éliminatoires (David Desharnais, Lars Eller et Ryan White) bien répondre à l'appel. « Le plus important avec les recrues, c'est qu'il comprennent bien leur rôle, a expliqué l'entraîneur. Mais ils seront guidés par un bon groupe de vétérans qui ont déjà été dans cette situation. » • Jacques Martin n'a pas exclu la possibilité que Yannick Weber soit employé à l'attaque à un moment ou un autre de la série. « Oui, c'est possible. Nous avons 22 joueurs en santé avec nous présentement et chacun d'eux peut être appelé à nous aider. » • Pendant ce temps, à Boston, les Bruins se sont entraînés avec ces trios, selon le site internet du Boston Herald : Lucic-Krejci-Horton Marchand-Bergeron-Recchi Peverley-Kelly-Ryder/Seguin Paille-Campbell-Thornton Et ces paires de défenseurs : Chara-Boychuk, Kaberle-Seidenberg, Ference-McQuaid et Bartkowski-Hnidy |
Les Sharks s'attendent à de grandes choses de Niemi
Maintenant que Niemi a troqué son chandail avec un visage d'indien pour un turquoise avec un requin, les Sharks espèrent qu'il pourra aussi bien jouer à ses deuxièmes séries éliminatoires en carrière qu'il l'a fait lorsqu'il a aidé les Blackhawks à mettre fin à une disette de près de 50 ans sans coupe Stanley.
« Je fais encore des cauchemars où je revois l'arrêt qu'il a fait contre moi dans le match no 1. C'est bien de l'avoir de notre côté, a raconté l'attaquant des Sharks Ryane Clowe. Lorsque tu te butes à un gardien qui gagne la coupe Stanley, qu'il te bat et qu'il se retrouve dans ton équipe l'année suivante, c'est toujours bien. Nous aimons 'Nemo'. Nous aimons sa manière d'être compétitif et nous nous attendons à de grandes choses de sa part. »
Niemi a livré la marchandise en saison, affichant le plus haut total de victoires (32), la troisième meilleure moyenne (2,11) et le cinquième meilleur taux d'efficacité (,927) de la ligue après le 1er décembre. Niemi a obtenu le départ lors de 36 des 37 derniers matchs des Sharks, aidant les siens à passer du 12e au deuxième rang au cours de cette séquence.
Les Sharks affronteront dès jeudi soir les Kings de Los Angeles au premier tour des séries. Les Kings ont également un gardien qui peut dominer une série en Jonathan Quick.
En étant sur la côte Ouest, il n'obtient pas autant de crédit qu'il le devrait, mais nous avons un bon gardien et nous lui faisons pleinement confiance, même s'il n'est pas aussi connu', a indiqué le défenseur des Kings Jack Johnson.
Peu de gens connaissaient Niemi avant le début des dernières séries, alors qu'il a amorcé les 22 matchs des Blackhawks, en remportant 16 avec une moyenne de buts alloués de 2,63. Il a ainsi aidé les Blackhawks à soulever leur première coupe Stanley depuis 1961. Cette performance lui donnera confiance pour les présentes séries.
« Je ne pense pas que ce sera facile, mais c'est différent d'avoir un peu d'expérience. L'an dernier, j'avais joué une trentaine de matchs et c'était la première fois de ma vie que je participais aux séries, a raconté Niemi. C'était vraiment inhabituel. Maintenant, je sais que je peux jouer en séries, alors le scénario est différent. »
L'an dernier, les Blakchawks avaient balayé les Sharks pour atteindre la finale.
« C'est bien de le voir porter la même couleur de chandail que nous. Nous sommes bien placés pour savoir que c'est difficile de jouer contre lui. Nous avons avons hâte de voir ça en séries. C'est bon de savoir qu'il est là pour effectuer le gros arrêt ou un arrêt facile », a conclu l'attaquant Patrick Marleau.
Fleury vole le premier match
Il ne manque qu'un blanchissage au Québécois pour égaler le record d'équipe, appartenant à Tom Barrasso.
« Je suis prêt à faire n'importe quoi pour accomplir le travail, a déclaré Fleury aux médias après la rencontre. J'ai simplement tenté d'accomplir ma tâche, et les joueurs devant moi ont marqué des buts importants. »
Après deux périodes sans but, les Penguins ont ouvert la machine en troisième, marquant deux fois en l'espace de 18 secondes.
Posté à son endroit favori - sur l'aile droite près du gardien - Alex Kovalev a ouvert la marque grâce à son 45e filet de sa carrière en éliminatoires.
Puis, quelques secondes plus tard, Arron Asham a pris le gardien Dwayne Roloson de vitesse avant de contourner rapidement le filet, pour donner les devants 2 à 0 aux siens.
Avec 41 secondes à faire, Chris Kunitz est venu clouer le cercueil du Lightning.
Dans une cause perdante, le vétéran Roloson a accordé deux buts sur 39 lancers.
Les Penguins prennent les devants 1 à 0 dans la série. Le deuxième match aura lieu vendredi, toujours à Pittsburgh.
Les Wings n'ont pas besoin de Zetterberg
Les Coyotes avaient pourtant bien entamé la rencontre, prenant les devants 1 à 0 avec moins de trois minutes d'écoulées, grâce au tout premier but de la carrière du jeune Kyle Turris.
Les hommes de Mike Babcock ont toutefois répliqué avec quatre buts par la suite. Outre Franzen, Pavel Datsyuk, Brian Rafalski et Jiri Hudler ont également touché la cible.
Radim Vrbata a redonné un peu d'espoir aux Coyotes au troisième vingt, en réduisant l'écart à deux buts, mais il était déjà trop tard.
Ilya Bryzgalov a accordé quatre buts sur 36 tirs dans la défaite.
Le prochain duel aura lieu samedi après-midi, à 13h.
Le Junior fait face à l'élimination
Il s'agissait d'une troisième victoire de suite pour Lewiston, qui mène la série 3 à 1.
David Rose a été l'unique buteur du côté des hommes de Pascal Vincent. Louis Leblanc a récolté une mention d'aide dans la défaite.
Nicholas Champion a été solide dans la victoire redirigeant 31 des 32 tirs auxquels il a fait face. À l'autre bout de la patinoire, Jean-François Bérubé a accordé trois buts sur 30 tirs.
Les MAINEiacs pourraient envoyer le Junior en vacances, dès vendredi, dans le cadre du cinquième match présenté à Verdun.
Les Remparts à un gain des demi-finales
Jonathan Audy-Marchessault a marqué deux buts en plus d'ajouter une aide et les Remparts ont vaincu les Cataractes, 5 à 1, mercredi soir.
Louis Domingue a stoppé 23 tirs dans la victoire. La réplique de Shawinigan a été assurée par Anton Zlobin.
Les Remparts pourraient mettre fin à la série devant leurs partisans, vendredi, au Colisée Pepsi.
Huberdeau...encore !
Jonathan Huberdeau a marqué le but décisif en début de première prolongation et les Sea Dogs ont infligé un revers crève-coeur de 5 à 4 aux Tigres de Victoriaville, mercredi soir.
Dans une cause perdante, le portier David Honzik a accordé cinq buts sur 44 lancers. À l'autre bout de la glace, Jacob DeSerres a repoussé 24 des 28 tirs dirigés vers lui.
Saint John mène la série 3 à 1. Le prochain match aura lieu vendredi, au Colisée Desjardins.
Les Olympiques en confiance
Les Olympiques ont créé l'égalité 2 à 2 dans la série les opposant aux Voltigeurs de Drummondville grâce à un gain de 6 à 1, mercredi soir.
Jean-Gabriel Pageau a été exceptionnel, marquant deux buts et récoltant cinq points dans la victoire.
Dure soirée pour l'attaquant Sean Couturier (moins-4) et les gardiens Domenic Graham et Guillaume Nadeau qui ont respectivement accordé deux et quatre buts.
Le cinquième affrontement sera présenté vendredi soir au Centre Marcel Dionne.
Soulagement pour Semin et les Caps
Avec moins de deux minutes à faire à la première période de prolongation, le Russe a trompé la vigilance du gardien Henrik Lundqvist d'un foudroyant tir frappé, et les Capitals de Washington ont remporté le premier duel de la série, 2 à 1, mercredi soir.
Il s'agissait d'une première victoire en quatre matchs éliminatoires pour les hommes de Bruce Boudreau, eux qui avaient perdu leur trois dernières rencontres, le printemps dernier, face au Canadien.
Sur un jeu controversé, alors qu'il restait 6 m 16 s à jouer au match, Alex Ovechkin avait forcé la tenue de la prolongation avec le 21e but de sa carrière en séries. Les arbitres ont dû aller à la reprise vidéo afin de déterminer si la rondelle avait bel et bien pénétré avant que le filet quitte ses amarres.
Matt Gilroy avait ouvert la marque pour les Rangers, en début de troisième période, sur des passes de Wojtek Wolski et Brandon Prust.
Le prochain match entre les deux formations aura lieu vendredi soir à 19h30
*VIDÉO* Bienvenue en séries jeune homme !
Il n'y avait pas deux minutes de jouées que l'attaquant du Lightning se faisait littéralement étamper dans la bande par le vétéran défenseur des Penguins.
La mise en échec a peut-être eu pour effet de calmer les ardeurs de Stamkos, lui qui a été limité à un seul tir au but en 16 minutes et 32 secondes de temps de glace...
Voir la vidéo cliquer ici
http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/vid-o-bienvenue-en-series-jeune-homme-70485.html
Luongo ne veut rien savoir
Roberto Luongo a repoussé les 32 rondelles dirigées vers lui, Chris Higgins et Jannik Hansen ont marqué en l'espace de 3 m 20 s au premier vingt et les Canucks ont défait les Hawks, 2 à 0, dans le cadre du premier match entre les deux équipes mercredi soir.
Le défenseur Kevin Bieksa, ainsi que les attaquants Ryan Kesler et Mikael Samuelsson ont chacun récolté une mention d'aide dans la victoire des siens
Le Montréalais Corey Crawford, qui disputait un deuxième match de séries en carrière, a bien fait devant la cage des perdants, stoppant 31 des 33 tirs auxquels il a fait face.
Il s'agit du deuxième jeu blanc de Roberto Luongo en carrière dans les séries éliminatoires.
Le deuxième match aura lieu vendredi, à 22h.
Mike Fisher se fait des amis
Le centre de 30 ans a fait un pas dans la bonne direction mercredi soir, lui qui a marqué deux buts et récolté trois points, menant les Predators à une victoire de 4 à 1 aux dépens des Ducks d'Anaheim.
La seule réplique des Canards est venue du vétéran Teemu Selanne.
Le défenseur Shea Weber et l'attaquant Steve Sullivan ont été les autres buteurs des Predators.
Après avoir accordé quatre buts sur 24 tirs, Dan Ellis a été chassé de la rencontre. En relève, Ray Emery a été parfait sur six tirs.
Le grand Pekka Rinne a été excellent pour Nashville, lui qui a bloqué 27 tirs.
Corey Perry, le meilleur buteur du circuit Bettman au cours de la saison régulière, a été blanchi de la feuille de pointage en plus de terminer la rencontre avec un différentiel de moins-3.
Le prochain match aura lieu vendredi soir à 22h30.
Prédictions: les Canucks rapatrieront la coupe Stanley au Canada
Ça veut dire que si tu te plantes dans quatre des huit premières séries, tu es mort et les prochaines semaines seront longues…
Mais comme ce n’est qu’un jeu, que je ne gagerais pas deux sous noirs sur mes prédictions, pas plus que sur celles de mes collègues, mais je tends à croire que cette année ce sera l’année des Canucks et qu’ils vont rapatrier la coupe Stanley au Canadien après un trop long exil de 18 ans aux USA.
Pourquoi les Canucks de Vancouver vont gagner la coupe Stanley?
Non! Pas en raison du hasard de calendrier qui a permis au Canadien et aux Flames de soulever le précieux trophée l’année qui a suivi la tenue des Jeux olympiques à Montréal en 1976 et Calgary en 1988.
Ça non. Ils vont gagner pour la raison toute simple qu’ils forment la meilleure équipe de la LNH.
Les Canucks ont terminé la saison avec 117 points. Dix de plus que leurs plus proches rivaux : les Capitals de Washington. Ils sont premiers avec une moyenne de 3,15 buts marqués par match, premiers avec une moyenne de 2,20 buts accordés, premiers en avantage numérique avec une efficacité de 24,3 % et… troisièmes avec une efficacité de 85,6 % à court d’un homme.
Leur plus gros obstacle, les Cancuks devront le relever dès la première ronde alors qu’ils croiseront les champions en titre, les Blackhawks de Chicago qui les ont évincés en deuxième ronde l’an dernier après leur avoir joué le même vilain tour il y a deux ans.
En fait non! Leur plus gros obstacle, c’est au sein même de leur vestiaire que les Canucks devront le combattre alors que cette équipe, si bonne en saison régulière depuis quelques années, s’est affaissée trop rapidement une fois en séries.
Le temps est venu pour les Sedin, Kesler et Roberto Luongo de se débarrasser de cette étiquette de perdant avant qu’elle ne soit à jamais tatouée sur leur peau.
Vrai que depuis 2003, seul Detroit, en 2009, a ajouté la coupe Stanley au trophée du Président. Vrai aussi que des surprises, petites et grosses, agréables ou désagréables, feront mentir des prédictions pourtant fondées sur des assises solides.
Mais après deux tentatives infructueuses en 1982 et 1994, la troisième sera la bonne pour les Canucks.
C’est du moins ma prétention.
L’été dernier, j’avançais que les Bruins de Boston seraient les finalistes face aux Canucks. Je maintiens cette prédiction. Ce club est l’un des plus équilibrés à l’attaque. Il est très solide en défensive et Tim Thomas, malgré son âge et son style peu orthodoxe, fait le travail aussi bien que n’importe quel gardien cette année.
Surtout lorsqu’il joue contre un autre adversaire que le Canadien.
Si les Bruins passe Montréal, et je crois bien qu’ils y arriveront, ils se rendront jusqu’au bout.
Dans l’Est, le croyais que les Rangers pourraient causer une surprise en première ronde et peut-être en deuxième…
Sans Ryan Callaghan qui est l’un des leaders silencieux, mais ô combien importants, de cette équipe, je ne vois pas comment les BleuShirts peuvent maintenant surprendre.
Les blessures mineront les chances des Kings dans l’Ouest, peut-être aussi celles des Flyers dans l’Est si Chris Pronger ne peut assumer son rôle de grand égalisateur à la ligne bleue.
On verra!
Nashville? Phoenix? Des belles équipes qui ne peuvent à mes yeux rivaliser avec les meilleures.
Chicago? Une très belle équipe, comptant sur des leaders de premier plan et un jeune gardien qui mérite une place au sein des finalistes au titre de recrue de l’année.
Mais elle a perdu trop d’effectifs au sein de ses 3e et 4e trios pour rivaliser avec les Canucks en première ronde. À moins qu’ils ne gagnent une des deux parties à Vancouver et que les Canucks paniquent et se laissent hanter par leurs deux dernières éliminations aux mains des Hawks, Chicago devrait sortir rapidement.
Mais aie! Si les Canucks se rendent jusqu’au bout, je composerai avec plaisir avec toutes les erreurs commises dans le reste du tableau.
Et il faudrait aussi que les Bruins gagnent, sinon je risque d’en entendre parler pas mal tout l’été…
Première ronde : Est
New York – Washington : Washington
Buffalo – Philadelphie : Philadelphie
Montréal – Boston : Boston
Tampa – Pittsburgh : Tampa
Première ronde : Ouest
Chicago – Vancouver : Vancouver
Los Angeles – San Jose : San Jose
Phoenix – Detroit : Detroit
Nashville – Anaheim : Nashville
Deuxième ronde
Philadelphie – Washington : Washington
Tampa – Boston : Boston
Nashville – Vancouver : Vancouver
Detroit – San Jose : San Jose
Troisième ronde
Boston – Washington : Boston
San Jose – Vancouver : Vancouver
Finale de la coupe Stanley
Boston – Vancouver : Vancouver
C’est ça qui est ça…
Fleury, vole la première
PITTSBURGH - S’il est une série dont l’issue est difficile à prévoir, c’est bien celle mettant aux prises le Lightning et les Penguins. Et comme c’est souvent le cas une fois le printemps venu, la réponse risque de se trouver devant le filet.
Marc-André Fleury s’est assuré de marquer à sa façon le premier match de séries éliminatoires à être disputé au Consol Energy Center.
Dans une forme splendide, le gardien originaire de Sorel a repoussé 32 rondelles en route vers une victoire de 3 à 0.
Des buts d’Alex Kovalev et d’Arron Asham, inscrits à 18 secondes d’intervalle à mi-chemin en troisième période, ont fait la différence.
Chris Kunitz a complété la marque dans un filet désert.
Grâce à cette victoire, Dan Bylsma devient l'entraîneur des Penguins le plus victorieux en séries d'après-saison. Ses 24 gains lui permettent de devancer le légendaire Scotty Bowman.
Quant à l’Artiste, il n’est plus qu’à un point du plateau des 100 à vie en séries éliminatoires.
Quelques miracles
Fleury fut époustouflant, particulièrement au cours des 10 premières minutes de jeu au cours desquelles il a eu à faire face à un barrage de 12 tirs. Le gardien de 26 ans est demeuré de glace en effectuant des arrêts dans toutes les positions imaginables... même de dos.
D’ailleurs, Ryan Malone a dû en faire des cauchemars toute la nuit.
« Ce fut comme ça toute l’année. Quand les matchs sont serrés, il est à son meilleur. Ses gros arrêts nous ont gardés dans le match», a louangé Kristpher Letang à propos de la première étoile du match.
Pendant que Fleury multipliait les arrêts spectaculaires, Brooks Orpik s’efforçait de ralentir les élans des rapides patineurs du Lightning.
Parlez-en à Steven Stamkos qui s’est retrouvé les quatre fers en l’air dès sa première présence sur la patinoire, résultat d’un contact tout aussi bruyant que percutant. Une belle façon de l’initier au hockey des séries..
« Je ne crois que cette mise en échec ait eu la moindre influence que ce soit sur le déroulement de la rencontre. Nous les avons dominés pratiquement toute la première période. C’est notre manque de discipline qui nous a fait le plus mal », a souligné Steven Stamkos,
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