mardi 26 avril 2011

Bouillon : «C'est difficile mentalement»

(CKAC Sports) - Les Prédateurs de Nashville ont franchi la première ronde des séries éliminatoires pour la première fois de leur jeune histoire. Le défenseur Francis Bouillon doit à contrecoeur jouer le rôle de spectateur.

L'ancien du Canadien n'est toujours pas remis de sa commotion cérébrale subie le 16 janvier dernier contre les Blackhawks de Chicago. Il n'a pas joué depuis.

Du haut de la galerie de la presse, le numéro 51 se réjouit des succès de ses coéquipiers. «Nous avons quatre trios qui travaillent. Chaque joueur peut faire la différence. Nous avons de la profondeur et une équipe combative», a commenté Bouillon lundi à l'émission Les Amateurs de sports.

Le petit défenseur admet qu'il est difficile pour lui de rester à l'écart du jeu et de ne pas contribuer aux victoires des Prédateurs. «J'ai eu des maux de tête depuis ma blessure en février, mais ça va mieux depuis une semaine et demie. Je fais du vélo stationnaire plus intensément», explique Bouillon.

Pour le moment, il ne veut rien précipiter. Son objectif est de se remettre en forme. Aucune date n'a été avancée pour un retour au jeu en séries.

Bouillon a salué l'implication des 20 joueurs en uniforme à chaque match. Il a eu de bons mots pour Jordan Tootoo, qui a été a l'écart du jeu une partie de la saison pour régler quelques problèmes personnels. «Il a changé son style de vie, a mentionné Bouillon. En ce moment, il joue du hockey inspiré.»

Les Prédateurs ne seront pas intimidés en deuxième ronde, peu importe l'identité de leurs adversaires. «Nous avons une équipe robuste et équilibrée. Je crois que nous pouvons aller loin en séries cette année», ajoute le défenseur.

Avec l'absence de Bouillon, le groupe de défenseurs fait du bon travail. Nashville compte sur un défenseur de premier plan en Shea Weber et un autre sous-estimé en Ryan Suter. C'est sans compter le candidat au trophée Vézina, Pekka Rinne...

Chris Conner se déjoue lui-même !

(CKAC Sports) - Il y a certains joueurs qui se spécialisent dans les tirs de barrage. D'autres ne sont pas aussi habiles seul à seul avec un gardien de but.
L'attaquant des Penguins Chris Conner avait une occasion en or de créer l'égalité dans le sixième match de la série qui oppose son équipe au Lightning de Tampa Bay.

Le pointage était 2-1 pour le Lightning en milieu de deuxième période quand Conner s'est vu accorder un tir de pénalité.

En faisant passer la rondelle de part et d'autre de sa palette, le joueur des Penguins a perdu la rondelle. À sa défense, la pièce de caoutchouc a bondi sur une glace inégale.

Les Sharks passent au deuxième tour

(CKAC Sports) - Les Kings de Los Angeles ont bien bataillé, mais Joe Thornton et les Sharks de San Jose ont scellé l'issue de cette série en prolongation. Ils ont remporté le match 4-3.
Les Kings sont revenus de l'arrière trois fois dans le match, mais ce ne fut pas suffisant.

Les Sharks ont connu un fort début de match, dominant leurs adversaires 16-5 au chapitre des tirs au but. Le gardien des Kings Jonathan Quick a été impeccable, tandis que Antti Niemi était peu occupé devant le filet des Sharks.

Il a fini par céder en début de deuxième période, alors que Kyle Wellwood a ouvert la marque.
Avec leur dixième tir du match, les Kings ont créé l'égalité. Justin Williams a enfilé son troisième des séries en avantage numérique.

Avec un peu plus de trois minutes à faire au deuxième engagement, les Sharks ont repris les devants. Le défenseur Jason Demers a marqué son deuxième des séries.

Les Kings ont rattrapé peu à peu leur retard au niveau des lancers. Ryan Smyth a ramené les deux équipes à égalité à 18 secondes en début de troisième période. Il s'agit du but le plus rapide marqué en série en troisième période par Los Angeles depuis 1969 contre les Seals d'Oakland !

À mi-chemin au dernier tiers, Dany Heatley a refroidi les partisans des Kings en marquant pour redonner l'avance aux Sharks pour la troisième fois du match.

L'attaquant des Kings Trevor Lewis a trouvé le bon moment pour marquer son premier but en carrière en séries éliminatoires. Il a déjoué Niemi en avantage numérique pour ramener tout le monde à la case départ.

Jamie McGinn des Sharks a reçu une pénalité majeure en fin de troisième période pour une charge à l'endroit de Brad Richardson. Il a été expulsé du match.

Les Sharks ont écoulé la pénalité au début de la période de prolongation. Quelques instants plus tard, Joe Thornton a mis fin au match et à la série avec son deuxième but des séries.

Ne pas tomber devant ses partisans

(CKAC Sports) - Les Bruins sont devenus samedi la première équipe à remporter un match à domicile depuis le début de leur série face au Canadien qui doit maintenant faire de même afin de prolonger sa saison.

Les hommes de Jacques Martin tirent de l'arrière 3-2 dans la série après avoir offert une performance digne de mention dans un revers de 2-1 en deuxième période de prolongation, en fin de semaine à Boston.

Les Bruins tentent de disposer du Tricolore pour une neuvième fois en 33 tentatives dans l'histoire de l'équipe en séries.

Sous la loupe

Canadiens: Deux nuages sont installés au dessus de la tête des joueurs: le manque d'opportunisme dans défaite crève-coeur en deuxième période de prolongation et l'incapacité de tirer profit d'une priorité de 2-0 dans la série en balayant les deux premiers matchs à l'étranger.

«On ne peut s'apitoyer sur notre sort, philosophe le vétéran Hal Gill. Nous avons travaillé fort, mais nous sommes sortis les mains vides. Il faut maintenant gagner.»

Pour réussir l'exploit de forcer la tenue d'un match ultime, Carey Price devra faire aussi bien que samedi dernier alors qu'il avait réussi 49 arrêts.

Bruins: «Ce ne sera pas facile à Montréal, a insisté un des héros de la série pour Boston, Michael Ryder. Nous avons bien joué ici depuis le début de la série, mais je sais comment c'est difficile de gagner au Centre Bell. Nous devons nous présenter comme nous l'avions fait alors que nous tirions de l'arrière 0-2.»

Les Bruins se réjouissent de l'éveil de leur premier trio composé de David Krejci, Milan Lucic et Nathan Horton. Ce dernier a marqué son deuxième but de la série samedi, un "gros" but, celui faisant la différence en deuxième prolongation.

«Nous avons bataillé tous le match et cela a finalement payé, a résumé Lucic, qui récoltait son premier point de la série sur le but vainqueur. Ça faisait du bien de pouvoir contribuer. Personnellement, depuis 15 matchs, on dirait que je suis incapable de toucher la cible.»

En feu


Même si Horton a marqué deux fois lors des derniers matchs, où seraient les Bruins sans Patrice Bergeron ? Le patineur de l'Ancienne-Lorette a été le véritable meneuret il domine les marqueurs des Bostoniens avec six points, dont deux buts.

Même s'il a été blanchi une première fois dans la série samedi, Michael Cammalleri a été le plus prolifique des deux clans avec deux buts et cinq passes en six matchs. Pour prolonger leur saison, les Montréalais devront compter sur sa production.

À l'infirmerie

Alors que les Bruins voguent sur une mer sans blessés notoires, même si Zdeno Chara ne semble pas tout à fait à l'aise, le Tricolore traîne quelques blessés, dont David Desharnais (genou) et James Wisniewski. Benoit Pouliot pourrait réinsérer la formation en attaque.

En chiffres
Les Bruins ont repris le contrôle de la série malgré leur inefficacité en avantage numérique (0 en 14). «Il faut trouver un moyen de marquer. Nous avons vécu le même problème en saison régulière», admet l'entraîneur Claude Julien.


Le mot de la fin


«La dernière victoire est toujours la plus difficile à obtenir. On a qu'à penser à l'an dernier contre les Flyers» - Brad Marchand

Avec NHL.com

Ça va passer ou casser à Philly et Vancouver

(CKAC Sports) - Roberto Luongo jouera sa qualité de vie, ce soir à Vancouver. Et la tenue du gardien aura une grande incidence sur l'avenir d'Alain Vigneault.
Chicago à Vancouver, 22h
(La série est égale 3-3)

Au moment où il a été cloué au banc au début du sixième affrontement, Luongo avait déjà l'assurance qu'il retournerait devant le filet pour un match 7, s'il s'avérait nécessaire.

Armé d'un contrat béton avec les Canucks, Luongo pourrait devenir le bouc-émissaire d'une nouvelle sortie hâtive de son équipe en séries.

Quoi qu'il en soit, la brillante saison des Canucks sera balayée du revers de la main s'ils s'inclinent ce soir, mardi, dans le septième match de leur série face aux Blackhawks de Chicago. En fait, la campagne pourrait se terminer par la pire déconfiture de l'histoire de la concession.

Les Hawks sont revenus de l'arrière pour niveler la série après avoir perdu les trois premiers matchs. L'ultime rencontre sera présentée à Vancouver.

Buffalo à Philadelphie, 19h30
(La série est égale 3-3)

Un septième match sera aussi présenté du côté de Philadelphie entre les Flyers et les Sabres de Buffalo.

Les Sabres pourraient miser sur le retour de l'attaquant Derek Roy. Blessé à la jambe, Roy n'a pas joué depuis le 23 décembre. Tim Connolly ratera l'affrontement après une blessure à la tête, résultat d'une mise en échec de Mike Richards, coup qualifié de sournois par les Sabres.

Richards a évité les foudres de la LNH et sera en uniforme pour Philadelphie.

Jochen Hecht pourrait aussi recevoir le feu vert du côté des Sabres pour l'ultime duel de la série. L'attaquant est à l'écart du jeu depuis le 29 mars en raison d'une commotion.

Le "septième joueur" se fera encore entendre...

(CKAC Sports) - Les joueurs des Bruins de Boston continuent de soutenir qu'il est extrêmement difficile de gagner un match au Centre Bell. Et on a de solides preuves qu'ils disent vrai.
Le Canadien pourra de nouveau compter sur ses fidèles partisans, mardi soir, dans le sixième match de la série face aux Bruins.

Encore une fois, le public pourra faire sentir sa présence comme il l'a fait depuis le début de la série. Si vous n'avez pas la chance de vivre un jour sur place la frénésie des matchs éliminatoires au domicile du Canadien, la prochaine séquence vidéo vous y rapprochera un peu.

La KHL n'est pas dans la mire de Radek Martinek

(CKAC Sports) - Radek Martinek a nié l'information qui circulait comme quoi il allait tenter sa chance dans la Ligue continentale russe, la saison prochaine.
Radek Martinek, qui a disputé les sept dernières saisons dans l'uniforme des Islanders de New York, deviendra joueur autonome sans compensation le premier juillet.

Un site internet russe annonçait que l'arrière de 34 ans s'était entendu avec une équipe de la KHL, information que le principal intéressé a niée au quotidien new-yorkais Newsday.

Martinek portera les couleurs de la République tchèque au Championnat mondial.

Avec Isles files

Sans Crosby et Malkin, le jeu de puissance des Penguins en panne

(CKAC Sports) - À l'instar des Bruins de Boston, l'avantage numérique des Penguins de Pittsburgh est en panne. Souvent en séries, ça ne pardonne pas. Dans le cas de ces deux équipes, on verra si la sécheresse sera fatale.
1 en 30 !

Les Penguins n'ont pas marqué en cinq occasions lors du sixième match, portant leur fiche à 1 en 30 pour la série.

La troupe de Dan Bylsma disputera un septième match, mercredi, au Consol Energy Center de Pittsburgh après que le Lightning de Tampa Bay eut créé l'égalité dans la série, lundi soir à Tampa.

Les Penguins obtiennent des chances de marquer dans leur série face au Lightning de Tampa Bay, mais elles surviennent à forces égales. Maxime Talbot et Pascal Dupuis ont tous deux obtenu des chances en or de niveler la marque alors que la marque était 2-2 en troisième période.

«Ce fut le moment-clé. On a raté nos chances et peu de temps après Downie marquait le but vainqueur, analysait Talbot. C'est comme ça en séries. Tu rates une chance d'un côté et l'adversaire en profite aussitôt.»

Problèmes à domicile ?

Les Penguins montrent un dossier de 7-5 lors des matchs ultimes, mais étrangement leur fiche est déficitaire à domicile (2-5). On se souvient de leur plus récente défaite lors d'un match 7 à Pittsburgh. C'était la saison dernière, en demi-finale d'Association face au Canadien de Montréal.

Qui plus est, le Lightning a remporté deux des trois duels à Pittsburgh au cours de la série.

«On regardera les détails qui pourraient nous aider à faire mieux lors du prochain match, a conclu Bylsma.

Avec le Pittsburgh Post-Gazette

Wisniewski et Desharnais manquent encore à l'appel

(CKAC Sports) - Une demi-douzaine de vétérans du Canadien ont choisi de ne pas sauter sur la glace, mardi matin, à quelques heures du sixième match de la série face aux Bruins.
Parmi les absents, on notait aussi deux joueurs qui pourraient rater l'affrontement en raison de blessures, James Wisniewski et David Desharnais.

Carey Price avait aussi décidé de profiter d'un repos supplémentaire.

P.K. était là

Plusieurs seront surpris de la décision de Jacques Martin d'offrir l'option à ses joueurs de ne pas patiner en matinée, précédant ce qui pourrait être le dernier match de son club en 2010-2011.

Les Bruins pourraient en finir dès ce soir au Centre Bell, eux qui mènent la série 3-2.


Même s'il est utilisé près de 30 minutes en moyenne par match, P.K. Subban menait la troupe à l'entraînement, mardi.

Subban a dominé les joueurs des deux équipes en étant utilisé durant 40 minutes 38 secondes en 50 présences, samedi soir.

Joueurs présents à l'entraînement

P.K. Subban
Lars Eller
Yannick Weber
Paul Mara
Benoit Pouliot
Jaroslav Spacek
Ryan White
Hal Gill
Mathieu Darche
Travis Moen
Tom Pyatt
Jeff Halpern
Alex Auld

L'entraînement était dirigé par Kirk Muller, Perry Pearn et Pierre Groulx sous l'oeil attentif de Max Pacioretty.

Avec l'élimination hâtive des Kings, Dean Lombardi procèdera-t-il à des changements?

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8535/rumeurs/de/transactions/tslh/los%20angeles%20kings/2011-04-26/avec-lelimination-hative-des-kings,-dean-lombardi-procedera-t-il-a-des-changements/

TSLH : Avec encore une fois une élimination hâtive en série éliminatoire, il est à se demander si des résultats concrets viendront un jour à Los Angeles. Les Kings n'ont pas remporté une seule série d'après saison depuis 1993 et pourtant, avec une jeune équipe remplie d'autant de potentiel cette saison, il demeure très attristant de voir cette formation s'éteindre aussi rapidement.

Le directeur général des Kings de Los Angeles, Dean Lombardi, aura tout de même bien du boulot d'ici le premier juillet prochain entre autres dans le dossier du joueur autonome avec restriction, Drew Doughty. Le défenseur sera forcément à la recherche d'un lucratif contrat, lui qui a touché un salaire de 3,475$ M cette saison. Son compatriote à la défense, Jack Johnson, a quant à lui paraphé une extension de contrat de plusieurs années au salaire annuel moyen de 4,357$ M. Doughty touchera-t-il plus d'argent que son coéquipier?

Outre le défenseur étoile, les attaquants Wayne Simmonds, Trevor Lewis, Oscar Moller, Brad Richardson ainsi que le défenseur Alec Martinez auront le même statut au premier juillet prochain, joueur autonome avec restriction. Il est à se demander également si Lombardi offrira une extension de contrat aux joueurs autonomes en devenir en Michal Handzus (4$ M) ainsi que Alexei Ponikarovsky (3,2$ M) d'ici la date butoir.

Les Kings ont approximativement 48$ M de dépensés pour la prochaine saison pour seize joueurs ce qui laisse environ 14$ M pour signer tout ce beau monde. Il semble assez évident que l'avenir de Handzus et Ponikarovsky avec les Kings semble être en jeu.

Ça grogne en Californie

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2800:ça-grogne-en-californie&Itemid=18

Mardi, 26 Avril 2011
Par HOCKEY30.com

- Ça grogne dans les médias de Los Angeles. Au début de la saison, le DG Dean Lombardi nous racontait que cette année, c'était la coupe ou rien. Disons que l'objectif est raté...

- Les Kings auraient-ils été affectés par la saga Ilya Kovalchuk? Tout l'été, les journalistes n'ont fait que parler de la course pour l'obtention de l'attaquant vedette. La plupart des journalistes disaient qu'il était pratiquement assuré de voir Kovalchuk débarquer à Los Angeles. Lorsque les Devils ont annoncé qu'il avait mis le Russe sous contrat, Lombardi était dévasté paraît-il.

- Il faut dire que le directeur général commence à avoir la réputation d'un homme qui n'arrive pas à atteindre ses objectifs.

- Ce dernier doit faire fi de ce qu'on raconte sur sa personne et se concentrer car il y a un travail énorme devant lui.

- Il doit d'abord s'entendre avec le joueur autonome avec compensation, Drew Doughty. Ce dernier serait à la recherche d'un contrat à long terme à un salaire annuel de 5,5 M$.

- Les attaquants Wayne Simmonds, Trevor Lewis, Oscar Moller, Brad Richardson et le défenseur Alec Martinez deviendront aussi agents libres avec restriction.

- Michal Handzus et Alexei Ponikarovsky ne devraient pas être de retour.

- Les Kings seront très agressifs dans le dossier Brad Richards. Le problème est que les Rangers ont fait du joueur de centre leur priorité.

- Si Lombardi rate encore sa mission, on racontera une fois de plus que le DG n'est pas capable d'aller chercher de gros noms sur le marché.

- Du côté d'Anaheim, on affirme que la défensive poreuse de Ducks est la principale raison de l'élimination de l'équipe.

- François Beauchemin n'est pas épargné par les journalistes d'Anaheim. LE vétéran se fait notamment traité de joueur fini.

- On raconte que le contrat du vétéran sera racheté cette été, tout comme celui d'Andreas Lilja.

- Andy Sutton, lui, ne sera pas de retour. En fait, le joueur autonome sans compensation n'intéressera aucune équipe.

- Ed Jovanovski sera la priorité du DG Bob Murray sur le marché des agents libres.

«On ne veut pas que ça finisse ce soir»

Si le Canadien ne veut pas se retrouver en vacances dès ce soir, ce serait une très bonne idée que le duo Brian Gionta – Scott Gomez produise à l’attaque.
Après avoir connu un départ fulgurant, Gionta marquant les deux buts de l’équipe sur de belles passes de Gomez lors du premier match à Boston, les deux vétérans et anciens champions de la coupe Stanley ont été limités chacun à une mention d’aide depuis, tout en présentant un piètre différentiel de moins 5.
 
À l’issue de la séance d’entraînement d’hier matin à Brossard, peut-être la dernière de la saison pour le Canadien, Gionta et Gomez attendaient les journalistes dans le vestiaire.
Ils ont patiemment répondu à toutes les questions, et ce, même si elles se répétaient souvent, tellement les reporters sont nombreux à couvrir les séries.
 
L’affaire de tous
« C’est certain que notre trio doit en donner plus, mais c’est le cas pour toute l’équipe, s’est défendu Gionta. Nous sommes meilleurs quand tout le monde fait sa part. J’ai pleinement confiance en notre club. Nous sommes capables de gagner les deux prochaines rencontres. »
Le capitaine reste calme, même s’il n’a pas trouvé le fond du filet lors des quatre derniers matchs.
 
« J’ai tout de même obtenu d’excellentes occasions de marquer, comme celle de samedi en deuxième période de prolongation », a-t-il rappelé, en grimaçant.
« Tim Thomas a été excellent sur ce jeu et j’en ai rêvé au cours de la nuit qui a suivi le match. Depuis, j’ai mis ça de côté. »
Gionta et Gomez ont connu un regain de vie en troisième période samedi soir lorsque Jacques Martin a inséré David Desharnais au sein de leur ligne d’attaque.

Ce dernier s’est toutefois blessé à un genou en prolongation et il représente un cas fort incertain pour le sixième match.
 
L’appui de la foule : un atout ? Gomez a beaucoup parlé de l’esprit d’équipe qui règne chez le Canadien et de l’appui de la foule au Centre Bell, que le CH devra utiliser à son avantage.
On sait que l’équipe a perdu ses deux parties à domicile dans cette série par des pointages de 4 à 2 et de 5 à 4, ce qui n’était pas prévu dans le scénario.
 
« Il y a une très bonne gang de gars dans ce vestiaire, a souligné Gomez. On a du plaisir ensemble et on ne veut pas que notre saison prenne fin demain (ce soir). On ne veut pas retourner chacun à la maison.
Montréal est une trop belle ville.
 
« Nous, les vétérans, n’aurons pas de discours de motivation à faire, a-t-il poursuivi. L’appui de la foule, l’ambiance électrisante qui régnera dans le Centre Bell et l’enjeu de la rencontre suffiront pour nous stimuler au maximum afin de forcer la présentation d’un septième match à Boston. C’est facile de se motiver pour ce genre de match. »
 
Le facteur chance
 
Gomez croit que l’équipe saura tirer profit de l’expérience acquise l’an dernier dans les séries lorsque le Canadien a gagné cinq fois alors qu’il faisait face à l’élimination. «
C’est évident que ça peut nous servir, a-t-il dit. Ce groupe a beaucoup appris l’an passé. On sait ce qu’on doit faire pour gagner.
Mais j’aimerais que la chance nous sourie plus souvent.
 
« Les parties sont tellement serrées. La ligne est si mince entre la victoire et la défaite. Je ne veux rien enlever aux mérites des Bruins, mais ils ont joué de chance sur certains buts, ce qui a fait pencher la balance en leur faveur. »
Dire qu’il y a une semaine, tout baignait dans l’huile pour le Canadien. Maintenant, ce sont les Bruins qui occupent le siège du conducteur et ça ne sera pas facile de leur arracher le volant des mains.

« J’ai de l’énergie à revendre ! » - Subban

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/04/20110426-013828.html

P.K. Subban brûle d’impatience de disputer ce sixième match au Centre Bell. Il a été employé durant plus de 40 minutes samedi soir à Boston et il n’était même pas épuisé après la rencontre !
Le spectaculaire défenseur adore jouer au hockey et ça paraît. On a l’impression que Subban ne veut jamais quitter la patinoire tellement il est tout feu tout flamme.
C’est le jour et la nuit avec un autre défenseur fort talentueux qui a évolué pour le Canadien dans les années 1990, soit le ténébreux Vladimir Malakhov…
C’est beau, la jeunesse…
Subban a longuement conversé hier midi avec les journalistes présents au complexe d’entraînement à Brossard, qui était d’ailleurs rempli à craquer en ce lundi de Pâques.
Lorsqu’on lui a demandé s’il était crevé après avoir été sur la glace durant 40 minutes et 38 secondes samedi, Subban a répondu, sourire en coin : « Pas du tout. Je me suis fait un bon breuvage rempli de protéines après la rencontre. Vous savez, à 21 ans, j’ai de l’énergie à revendre ! »
En mode survie
Il se dit très confiant que le Canadien parviendra à renverser la vapeur ce soir afin de forcer la présentation d’un septième match le lendemain à Boston.
« Ça fait toujours mal de perdre deux parties de suite en prolongation, deux matchs que nous aurions pu remporter », a reconnu Subban.
« Je suis cependant confiant de voir l’équipe rebondir, surtout devant nos partisans. Il faudra jouer avec l’énergie du désespoir. On sera en mode survie. »
Subban a ensuite parlé de son bon ami Carey Price.

« C’est notre meilleur joueur et on ne le laissera pas tomber, a-t-il promis. Carey a gagné tellement de matchs pour nous cette année qu’on va tout faire pour l’appuyer adéquatement. »
Lorsqu’un scribe lui a fait remarquer que Price a perdu ses sept derniers matchs en séries au Centre Bell, Subban a rétorqué : « Ça n’a aucun rapport. Carey aurait sûrement remporté des victoires si on avait fait appel à ses services dans les séries l’an dernier.
« À mes yeux, il est le meilleur gardien de la ligue et je suis convaincu qu’il sera à la hauteur mardi (ce soir). »
Toutes les équipes ont des blessés
Il ne s’en faisait pas outre mesure avec les blessures subies par James Wisniewski et David Desharnais, qui s’ajoutent à celles qui tiennent à l’écart du jeu Andrei Markov, Josh Gorges et Max Pacioretty.
« Toutes les équipes déplorent des pertes durant les séries, a fait remarquer Subban. On a dû composer avec des absences de joueurs clés durant toute la saison et l’équipe est tout de même parvenue à terminer au sixième rang au classement.
« Les blessures font partie du jeu. C’est la responsabilité des autres joueurs de faire le travail lorsqu’on subit des pertes. »
De bons leaders
Subban estime qu’il sera important d’obtenir la contribution de tout le monde si le Canadien veut remporter cette série.
« Vous me parlez de Gomez et de Gionta, mais on a besoin de buts aussi de la part des membres qui composent les troisième et quatrième trios, de même que de la part des défenseurs. Ça importe peu de savoir qui va marquer les gros buts pourvu qu’on les obtienne. »
Au sujet de ces deux vétérans, il a précisé que Gomez et Gionta exercent beaucoup de leadership au sein de l’équipe.
« Vous devriez être là, dans le vestiaire, pour réaliser toute l’importance du leadership qu’apportent Gionta et Gomez. »

Yannick Weber « Je suis prêt à assumer les deux rôles »


Yannick Weber n’attend que le signal de Jacques Martin pour affronter les Bruins.
 
Et cet appel pour rait arriver à quelques minutes seulement du sixième affrontement de la série ce soir au Centre Bell.
 
« Je n’ai aucune idée des intentions de mon entraîneur, mais je me suis efforcé de lui démontrer que j’étais reposé et prêt à sauter dans la mêlée. »
 
Le défenseur suisse n’a pas été revu depuis la deuxième victoire du Canadien à Boston.
 
Appelé à combler l’absence d’Andrei Kostitsyn, il avait fait bonne impression et surtout… marqué l’un des trois buts de son équipe.
 
À la pointe avec Subban Weber a été utilisé sur deux fronts pendant la séance d’entraînement du Canadien, hier, à Brossard.
 
On l’a vu accompagner P.K. Subban sur la première vague de l’attaque massive, puis alterner avec Benoît Pouliot, comme attaquant au sein du quatrième trio.
 
« J’ai apprécié mon expérience contre les Bruins à l'aile droite, mais si on me demande, en plus, de jouer à la pointe en supériorité numérique, je serais très comblé. Je m’entends bien sur glace avec P. K. Je suis prêt à assumer les deux rôles. »
 
Du déjà-vu
Frais et dispo, Yannick Weber accepterait volontiers de disputer un match aussi crucial.

« J’aime vivre cette adrénaline.
L’ambiance et la tension sont uniques.
J’avoue que je serais très excité de participer à cet affrontement. Aussi excité, j’imagine, que les amateurs qui assisteront au match », reconnaît-il.
« J’étais prêt lors du deuxième match de la série, et je le suis encore aujourd’hui. Je suis en excellente forme. Je mérite une autre chance, mais la décision ne m’appartient pas… »

Bettman doit rire dans sa barbe

Mardi, 26 Avril 2011 07:01
Bon début "officiel" de semaine pour la plupart d'entre-vous... Voici un billet de Ken Platenpouich. Bonne lecture... Et bon match ce soir!
Bettman doit rire dans sa barbe... Des séries!

La parité est grande dans la LNH, dit-on.


On peut critiquer Bettman et ses bozos pour leur manque de rigueur en matière de discipline et leur entêtement à vouloir conserver des équipes dans des marchés moribonds, le spectacle est enlevant dans la plupart des séries et plusieurs s’allongeront même jusqu’à la limite.

Ça fait plus d’argent dans les poches de tout le monde.

Deux p’tites vites…

Seuls les Red Wings sont venus à bout des Coyotes en quatre alors que ceux-ci ont paru dépassés et peu motivés. Ils ont peut-être été dérangés par toutes les rumeurs entourant l’équipe. Du côté des Wings, Datsyuk, Filpula, Franzen, Holmstrom et la brigade défensive des Wings ont facilement palier à l’absence de Zetterberg.

Les Capitals, meneurs au classement dans l’est, ont tout de même trimé dur pour sortir les Rangers en cinq. On notera la série décevante de Gaborik et l’excellente tenue défensive des Caps et de leur jeune gardien Neuvirth.

Une première!

Les Predators ont remporté une première série en plus de 10 ans d’histoire en défaisant les Ducks pourtant favorisés par plusieurs pour remporter cette bataille. Le bon vieux Selanne a été merveilleux pour les Ducks, mais la profondeur des Preds, leur solide défensive et Pekka Rinne les auront bien servi au bout du compte. Nashville a eu besoin de 6 matchs pour la plupart âprement disputés.

Les jeux sont faits, rien ne va plus!

Mais au moment d’écrire ces lignes, rien n’est fini dans les cinq autres séries. C’est donc dire que six séries sur huit auront nécessité six matchs ou plus!

Les Sharks ont mis un terme à la saison des Kings il y a quelques heures à peine. Pavelski et Clowe se sont montrés très solides pour les Sharks. Thornton a été égal à lui-même en séries, c'est-à-dire ordinaire…

Le Lightning de Guy Boucher et Steve Yzerman nous montre que leur saison n’étaient pas un mirage et que les années broche à foin des Koules, Barrie, Melrose et Tocchet sont révolues. Le Lighnting a joué avec aplomb ce soir et ainsi forcé la tenue d’un septième match à Pittsburgh.

Les Penguins ont semblé manquer de munitions dans les deux derniers matchs eux qui menaient la série 3-1.  Mis à part pour le cinquième match, Stamkos a été tranquille jusqu’ici. Du côté des Penguins, Letang joue comme la réincarnation de Scott Niedermeyer.

Les Canucks et les Hawks se livrent une série épique pour une troisième année consécutive. On croyait bien que les Canucks étaient dû pour en gagner une hier, mais Crawford et les Hawks n’ont rien voulu savoir. S’ils perdent, les Canucks et Roberto Luongo ne feront que donner de l’eau au moulin de leurs détracteurs qui les accusent de crouler sous la pression.

On croyait pourtant au début de la série que les Hawks sans les Byfuglien, Ladd, Versteeg et Eager auraient de la misère à faire le poids contre les Canucks. Mais les Keith, Sharp, Kane, Seabrook, Hossa et Toews ont su élever leur jeu d’un cran, alors que des Ben Smith et autres nouveaux cols bleus ont marqué des buts cruciaux.

Les Flyers, qui ont terminé l’année en queue de poisson, continuent d’éprouver des difficultés en se montrant inconstants face au Sabres. Les Flyers n’ont toujours pas régler leurs difficultés devant le filet. De son côté, Ryan Miller a été très solide dans deux matchs en blanchissants la puissante attaque des Flyers, mais s’est montré plus généreux lors des matchs #2 et #6  en concédant cinq  buts à chaque fois.

À l’image des Canucks, une sortie hâtive des Flyers représenterait une surprise et changerait drastiquement le portrait anticipé des présentes séries.

De son côté, la série Bruins-Canadiens, qui s’annonçait longue au départ, tient finalement ses promesses, elle se terminera en six ou en sept. Le Canadien n’a pas eu l’instinct du tueur lors des matchs trois et quatre alors qu’il avait les Bruins dans les câbles. Depuis, ces derniers, menés par Bergeron et Marchand, ont retrouvé de leur aplomb et profité de quelques bons favorables.

Thomas et Price ont été généralement solides sans être nécessairement parvenus à faire la différence dans les 6 rencontres serrés que ce sont livrés les deux équipes. Le facteur déterminant jusqu’ici aura été le manque d’opportunisme des Gomez, Plekanec et Gionta dans les trois derniers matchs.

Si on s’est habitué à la perte de Markov et de Gorges parce que Martin et Gauthier ont su les remplacer du mieux qu’ils ont pu avec le rôle accru de Subban, les acquisitions pertinentes de Wisnewski, Mara et Sopel et le rappel de Weber, la perte de Pacioretty, elle, a laissé des traces.

Le Canadien présente une fiche négative de 12 défaites en 20 matchs depuis la perte de son ailier de puissance numéro un.

Combien Pacioretty aurait été utile à son équipe lors des deux dernières parties qui se sont soldées en prolongation à la faveur des Bruins? Pas à dire, malgré la contribution honnête de Kostitsyn, la production de Pacioretty n’a jamais été remplacée.

Pour sa part, au grand dam de son coach et des partisans, Benoît Pouliot a continué de décevoir comme on l’avait anticipé. En voilà un qui a manqué une belle occasion de se faire valoir…

Le désespoir du Canadien, la détermination des Bruins



(Boston) Claude Julien et les Bruins s'attendent à ce que le Canadien soit propulsé par l'énergie du désespoir, mardi, alors que le Tricolore fera face à l'élimination au Centre Bell. Pour contrer cette énergie, les Bruins entendent afficher de la détermination. Beaucoup de détermination.

«Le désespoir permet parfois de réaliser de grandes choses. La détermination aussi. Le Canadien sera désespéré demain. Ce club est bon à la maison, il retrouvera ses partisans et on sait ce que cette équipe est capable d'accomplir. Il faudra donc arriver préparés et s'assurer d'être plus déterminés que le Canadien sera désespéré», a indiqué l'entraîneur-chef des Bruins avant d'effectuer l'envolée vers Montréal.

Au terme d'un entrainement soutenu d'une quarantaine de minutes, Claude Julien a réuni ses joueurs au centre de la patinoire pour leur servir une série de mises en garde.
L'entraîneur-chef n'a pas eu besoin de revenir sur l'élimination désolante subie aux mains des Flyers de Philadelphie le printemps dernier. Il n'a pas non plus cru bon utiliser la remontée des Blackhawks de Chicago, qui viennent de pousser leur série à la limite des sept matchs après avoir perdu les trois premiers aux mains des Canucks, comme source de motivation.

«Je n'ai pas besoin de faire appel à ces souvenirs ou à ce qui se passe ailleurs. Nos gars savent très bien que ce ne sera pas facile demain. Ils savent aussi ce qu'on doit accomplir pour gagner. L'important sera d'empêcher le Canadien de prendre rapidement le contrôle du match. Nous l'avons fait lors du match 3 et sommes revenus lors du match 4. Il faut être prêts à disputer notre meilleur match de la série», a conclu Claude Julien.

Sentiment d'urgence

Un sentiment d'urgence flottait d'ailleurs dans le vestiaire des Bruins malgré les deux chances dont ils profitent pour éliminer le Canadien.
«Nous avons notre sort entre nos mains. À nous de ne pas l'échapper. Ils voudront gagner. Nous devrons donc le vouloir plus qu'eux si on veut les éliminer et éviter la tenue d'un septième match», a lancé le capitaine Zdeno Chara.
Parce que lui et ses coéquipiers ont su effacer les deux défaites encaissées en début de série avec trois victoires de suite aux dépens du Canadien, Patrice Bergeron assure que son équipe doit aborder le match de mardi avec confiance.

«Il faut afficher de la confiance, tout en respectant le Canadien qui forme une équipe qui ne lâche jamais. Ce sera serré, c'est évident. Mais depuis trois matchs, tous nos trios ont contribué. C'est le fun de voir ça et ça nous aidera à nous sentir en confiance», a indiqué le Québécois qui domine son équipe avec deux buts et six points en cinq rencontres. Bergeron domine aussi les Bruins avec une efficacité de 63,9% au cercle de mises en jeu. Un cercle qu'il a occupé 119 fois en cinq matchs.

Apprendre du présent et du passé

Bien qu'il assure avoir tiré un trait sur les déboires du printemps dernier, Patrice Bergeron reconnaît qu'il suit les autres séries en cours et qu'il s'en inspire un peu. Il a bien sûr vu les Flyers éviter l'élimination à Buffalo, dimanche, et a été témoin de la remontée des Blackhawks aux dépens des Canucks.

«Des fois je voudrais me couper un peu des autres séries, mais j'en suis incapable. On apprend toujours de ce qui se passe autour. Comme on a appris de ce qui est arrivé l'an dernier. Mais il ne faut pas trop y penser. Surtout que l'équipe a changé: Seidenberg - tout comme Kelly, Peverley et Kaberle - n'était pas avec nous. Tim (Thomas) et David (Krejci) étaient blessés et on avait aussi perdu Marco Sturm. C'est vraiment une situation différente cette année», a conclu Bergeron.

Chris Kelly, qui a donné beaucoup de mal au Canadien avec ses compagnons de trio Rich Peverley et Michael Ryder, ne craint pas que les Bruins sombrent dans un dangereux excès de confiance. «Tous les matchs ont été serrés depuis le début de la série et celui de demain le sera sans doute davantage.»

Le Canadien en mode survie


Dans moins de 36 heures, il pourrait bien ne plus y avoir d'équipes canadiennes en lice dans les séries de la Coupe Stanley.
Pendant que les puissants Canucks de Vancouver tentent désespérément d'endiguer la remontée des Blackhawks de Chicago, le Canadien, lui, rame à contre-courant  afin de niveler les chances face aux Bruins de Boston, favoris dans cette série.

Mais la comparaison s'arrête là.
Car il n'y a pas à Montréal le même sentiment de panique que celui émanant de la Colombie-Britannique. Il n'y a pas ici de catastrophe annoncée. Il n'y a qu'un honnête effort de déjouer les pronostics de tous ceux qui voyaient en les Bruins une équipe supérieure.

Au terme d'un court entraînement de 40 minutes - «on veut conserver nos énergies, on va en avoir besoin», a dit Jacques Martin - les joueurs du Canadien avaient la mine sereine.
«Ce serait plus difficile si nous étions en déficit 3-2 et que l'on ne méritait même pas nos deux victoires, a noté Ryan White. Or, nous avons bien joué. Il s'agit juste de trouver une façon de rester en vie.»
«Si notre attitude est de jouer chaque partie comme si c'était un septième match et qu'il nous faut chaque soir assurer notre survie, lorsque ces matchs-là se présentent, ça devient facile de les jouer», a expliqué P.K. Subban.
Le bon plan de match
Le Tricolore a eu beau avoir vu les Bruins effacer son avance de deux matchs pour prendre les commandes, il table sur le fait qu'il a toujours été dans le coup.
«C'est dommage pour samedi parce qu'en prolongation, on a eu la majorité des bonnes de chance de marquer, a convenu Mathieu Darche. Mais ce n'est pas le temps de tout changer. On a joué cinq bonnes parties et notre plan de match est le bon.»
«À 2-0 dans la série, on savait que ce ne serait pas facile de fermer les livres», a souligné Yannick Weber, qui risque d'être réinséré dans la formation mardi.
«On a maintenant le dos au mur, mais notre groupe en a vu de toutes les couleurs l'an dernier et je suis sûr qu'il saura bien gérer la situation.»
Deux absents de taille
Privé de trois éléments importants depuis longtemps déjà (Markov, Gorges et Pacioretty), le Canadien risque de repartir à la guerre avec des troupes encore plus diminuées.

David Desharnais et James Wisniewski, qui se sont blessés lors du cinquième match à Boston, étaient absents de l'entraînement, lundi. On dit qu'ils ont bénéficié d'une journée de traitements, mais leur présence mardi n'a pas été confirmée.
On ignore encore la nature de la blessure de Wisniewski ainsi que les circonstances exactes ayant mené à son retrait du jeu, samedi. Mais le fait qu'il soit réapparu en première période de prolongation et qu'il ait terminé le match en force donne lieu d'espérer.
Quant à Desharnais, il se serait blessé au genou gauche au cours de la première période de prolongation.
«On verra comment ils se sentent demain, s'est limité à dire Jacques Martin. À ce temps-ci de l'année, on évalue la situation tous les jours en fonction des soldats qui sont à notre disposition.»
Retour probable de Weber

En leur absence, Paul Mara et Yannick Weber ont comblé le vide durant l'entraînement. Mara a été jumelé à Brent Sopel sur le troisième duo défensif alors que Weber alternait avec Benoit Pouliot sur le quatrième trio, à la gauche de Tom Pyatt et de White.
Signe que le jeune Suisse tenait le haut du pavé par rapport à Pouliot: on lui a également demandé de participer à la première vague d'avantage numérique aux côtés de Subban.
«Je suis habitué à faire un peu de tout, a admis Weber. Je peux jouer à l'avant et si l'on a besoin de moi à la pointe, je le ferai. On verra demain. Tout ce qui je sais, c'est que je suis prêt.»
L'avantage des Bruins tient à peu de choses, fait valoir le Canadien. Les unités spéciales n'ont pas joué de rôle crucial jusqu'ici, chaque équipe a inscrit 12 buts et les deux gardiens ont fait le travail.
Il est temps que la chance penche du côté du Tricolore, croit Scott Gomez.

«Tous les matchs ont été serrés jusqu'ici, mais il va falloir que certains rebonds aillent de notre côté, a dit le vétéran.
«Les Bruins ont trouvé le moyen de gagner à domicile, c'est à nous de faire de même. Parce que tout le monde ne pense qu'à retourner à Boston.
«On a eu nos occasions, maintenant il faut que les choses se passent.»

Les Sharks envoient les Kings en vacances

Sports - Hockey
Écrit par RueFrontenac.com   
Mardi, 26 avril 2011 00:59
Mise à jour le Mardi, 26 avril 2011 02:05
MIS À JOUR - Les Sharks de San Jose ont survécu à un désavantage numérique de cinq minutes en fin de troisième période et en début de prolongation pour venir éliminer les Kings par la marque de 4 à 3 au Staples Center de Los Angeles.
Le capitaine Joe Thornton a réglé le cas des Kings après 2 :22 en surtemps en marquant son deuxième but des séries en reprenant un retour laissé dans l’enclave par Jonathan Quick suite à un tir de Patrick Marleau alimenté par Devon Setoguchi.
Quick avait stoppé 31 des 34 tirs dirigés vers lui avant le but de Thornton. Ce dernier a même tenu à souligner l’excellent travail des Kings et de leur gardien.
«Jonathan Quick a vraiment été solide tout au long de cette série, a dit Thornton au micro de TSN. Les Kings ont vraiment travaillé fort pour tenter de forcer un match sept.»
Le capitaine des Sharks, Joe Thornton, marque le but de la victoire en prolongation. Photo Reuters
Ça n’allait cependant pas arriver. Les troupiers de Terry Murray ont eu une occasion en or de se faire justice quand Jamie McGinn se voyait décerner une majeure et une inconduite de partie pour avoir catapulté Brad Richardson dans la bande tète première.
Les Sharks et, surtout, leur gardien Antti Niemi tenaient cependant bon ouvrant la porte pour le but en prolongation de Thornton.
«On a dû passer ce désavantage numérique présence par présence, minute par minute, gagnant de petites bagarres, gagnant des mises au jeu, » a ajouté Thornton.
La logique a quand même été respectée avec les Sharks qui ont remporté un match et une série où ils n’ont jamais tiré de l’arrière.
Kyle Wellwood a été le premier à s’inscrire au pointage en début de deuxième période tandis que Justin Williams profitait d’une attaque massive des Kings pour niveler la marque. Jason Demers permettait quand même aux Sharks de rentrer au vestiaire en avant par un but.
Ryan Smyth répliquait avec seulement 18 secondes d’écoulées au troisième vingt mais Dany Heatley redonnait l’avance aux Sharks huit minutes plus tard. C’est finalement Trevor Lewis, lui aussi en avantage numérique, qui forçait la prolongation.
Advenant une victoire des Blackhawks de Chicago mardi, ils seront les prochains adversaires de Sharks. Sinon, San Jose affrontera les Red Wings de Detroit en deuxième ronde.
Vous pouvez consulter le sommaire de la rencontre ici.

Mathieu Darche – La chance d’avoir sa chance

Sports - Sport universitaire
Écrit par Serge Vleminckx   
Lundi, 25 avril 2011 17:07
Mise à jour le Lundi, 25 avril 2011 20:58
Comme il en a été un peu question cette semaine, j’aimerais, si vous le permettez, partager avec vous mon point de vue sur la carrière de Mathieu Darche. Plus précisément comment tout a commencé. J’ai la profonde conviction que n’eût été l’existence du programme olympique canadien à l’époque, jamais Mathieu n’aurait eu l’occasion d’attirer l’attention des recruteurs du hockey professionnel.
C’était en janvier 2000. À l’époque, l’équipe nationale du Canada avait affronté une équipe d’étoiles du hockey universitaire québécois dont faisait partie Darche.
Le match avait été présenté à l’aréna Ed Meagher du campus Loyola. Ce soir-là, Mathieu avait mené le Québec à un gain de 5 à 2 avec une soirée de deux buts et une passe. Peu de temps après, on a constaté la présence de plusieurs dépisteurs aux matchs des Redmen de McGill, équipe avec laquelle évoluait Mathieu. Même le directeur général des Devils du New Jersey, Lou Lamoriello, avait été aperçu, discret, dans un coin de l’aréna McConnell de l’Université McGill.
Quelques mois plus tard, Mathieu obtenait un contrat avec l’organisation des Blue Jackets de Columbus. Le reste lui appartient. Année après année, il s’est battu férocement pour demeurer dans le circuit de hockey professionnel nord-américain et le voici aujourd’hui membre du Canadien de Montréal.
Mathieu Darche a fait son chemin à force de persévérance. Photo Rue Frontenac
Depuis toujours, le hockey universitaire, québécois comme canadien, n’a jamais joui de fenêtres importantes pour mieux faire connaître son produit. En fait, seule une participation au championnat canadien, au mois de mars chaque année, attire parfois l’attention des dépisteurs de la Ligue nationale de hockey. Dans les années de Mathieu, les Redmen ne se rendaient jamais au gros tournoi national. Darche, un jeune homme exceptionnel, doté d’une incroyable force de caractère, aurait-il eu la chance de se faire valoir sans ce fameux match de janvier 2000 ? On dit souvent que dans la vie, faut être au bon endroit au bon moment. Encore faut-il que l’occasion se présente.
Voilà ce qui me chagrine le plus. Le hockey universitaire, plus que jamais, évolue dans l’anonymat. Combien de Mathieu Darche n’auront pas cette petite chance ?
Retour spectaculaire de Jean-Philippe Darche
Restons dans la même famille. Dix ans après avoir mis fin à ses études en médecine pour se lancer dans l’aventure du football professionnel, d’abord avec les Argonauts de Toronto puis dans la NFL avec les Seahawks de Seattle et les Chiefs de Kansas City, Jean-Philippe Darche les a reprises en septembre dernier.
Jean-Philippe Darche Photo d'archives
Quel « retour au jeu » spectaculaire pour le frère de Mathieu ! Fin de l’été 2010. Jean-Philippe, s’il veut être accepté en médecine à l’Université de Kansas City, doit passer un examen de pré-admission. Il s’agit d’un test obligatoire pour tout étudiant voulant être accepté en médecine dans une université américaine. Il obtient une note de 92 pour cent. Ce résultat, s’il l’avait souhaité, lui aurait ouvert les portes de la prestigieuse faculté de médecine de l’Université Harvard.
Il a complète sa première année à Kansas City et ses notes se promènent de 94 à 100 pour cent.

Chapeau au futur doc !

Penguins et Lightning iront eux aussi à la limite

Sports - Hockey
Écrit par RueFrontenac.com   
Lundi, 25 avril 2011 21:58
Mise à jour le Lundi, 25 avril 2011 22:28
Pour une deuxième fois en autant de rencontres, le Lightning de Tampa Bay a résisté à l'élimination grâce à une victoire de 4 à 2 aux dépens des Penguins de Pittsburgh, lundi soir, au St. Pete Times Forum. Comme cette série quart-de-finale 4 de 7 de l'Association de l'Est est maintenant égale avec trois gains dans chaque camp, il y aura donc une septième et ultime rencontre au Consol Energy Center, mercredi soir.
L'an dernier, lors d'une demi-finale 4 de 7 de l'Est entre le Canadien et les Penguins, Pittsburgh avait perdu la septième et dernière rencontre à domicile, 5 à 2. Au fait, depuis qu'il a succédé à Michel Therrien en février 2009, l'entraîneur en chef des Penguins, Dan Bylsma, a gagné cinq des six séries disputées par son équipe, ses cinq triomphes ayant été acquis à l'étranger.
Pour ce qui est du Lightning, sa dernière victoire en séries remonte à la finale de 2004 alors qu'il avait gagné la seule coupe Stanley de son histoire en éliminant les Flames de Calgary lors de la septième et dernière partie à Tampa.
Au cours des cinq premiers rounds, le club qui a inscrit le premier but l'a emporté. Ce ne fut toutefois pas le cas lors du sixième assaut alors que Pascal Dupuis (1er) a donné les devants aux Penguins au cours de la neuvième minute. Derrière son filet, le gardien du Lightning, Dwayne Roloson a cafouillé avec la rondelle qui a été récupérée par Maxime Talbot qui l'a fort habilement refilée à son coéquipier bien posté dans l'enclave.
Le Lightning a créé l'égalité à 16 min 36 s par l'entremise de Teddy Purcell (1er). Il a logé la rondelle dans la partie supérieure du filet avec un Marc-André Fleury à plat ventre sur la patinoire. Le gardien des Penguins venait de concéder deux retours de tir pendant que Kristopher Letang dont la pénalité était terminée n'avait toutefois pas encore eu le temps de s'immiscer dans le jeu.
Tampa Bay a pris les devants pour la première fois au cours de la sixième minute du deuxième vingt. Efficace en échec-avant derrière le filet de Fleury, Dominic Moore a attiré l'attention du côté droit avait de remettre le disque du côté gauche à Sean Bergenheim (2e) qui a marqué dans une cage désertée.
Chris Conner rate un tir de pénalité
Les Penguins ont eu une chance en or de créer l'égalité au cours de la 10e minute après que le défenseur Pavel Kubina eut fait trébucher Chris Conner alors qu'il était en échappée. Mais l'attaquant de 27 ans a complètement bousillé ce privilège unique en perdant le contrôle de la rondelle en route vers le filet de Roloson. Comme porteur du bonnet d'âne, il ne se fait pas mieux.
Alors que le Lightning a entrepris la troisième période timidement, les Penguins avaient la pédale au plancher. Ce qui devait arriver arriva. Jordan Staal (1er) créant l'égalité durant la quatrième minute à l'aide d'un tir d'angle voilé de l'enclave qui n'a donné aucune chance à Roloson. À peine quelques secondes plus tard, Roloson s'est distingué en deux occasions face à Maxime Talbot et une fois aux dépens de Pascal Dupuis et ce, sur la même séquence.
Et comme cela se produit trop souvent, la contre-attaque a été productive pour le Lightning, le défenseur Zbynek Michalek poussant sous Fleury et dans son propre filet un tir anodin de Steve Downey (1er) . Un natif de Pittsburgh et un ancien Penguin, Ryan Malone (1er) , a ajouté un but d'assurance à mi-chemin dans l'engagement. Après avoir accepté une passe style bombe du défenseur Mattias Ohlund en zone neutre, il a ensuite filé seul vers Fleury qu'il a pris en défaut avec un foudroyant tir des poignets dans la partie supérieure du côté de la mitaine.
Ryan Malone (6) a ajouté le but d'assurance en troisième période, son premier filet des séries. Photo Reuters
La tenue de Fleury et le jeu d'impuissance des Penguins
Pour un sixième match de suite, Pittsburgh a eu l'avantage au chapitre des tirs, 29-21. Au total pour la série, les Penguins ont déjà obtenu 221 lancers, comparativement à seulement 157 pour le Lightning.
Jusqu'à nouvel ordre, Dwayne Roloson a nettement éclipsé Marc-André Fleury et Brent Johnson.
En avantage numérique, Tampa Bay a été zéro en trois, contre zéro en cinq pour Pittsburgh. En six rencontres, l'attaque massive du Lightning a marqué 8 buts en 25 chances alors que celle des Penguins a été 1 en 30.
Une autre statistique révèle qu'en l'absence de Sidney Crosby et d'Evgeni Malkin au cours du calendrier régulier, les Penguins ont maintenu une anémique fiche de 2 en 48 face aux 15 autres équipes actuellement impliquées en séries éliminatoires.
Bien que Crosby et Malkin manquent de plus en plus aux Penguins, ils ne seront pas disponibles pour le match sans lendemain de mercredi.
Vous pouvez consulter le sommaire de la rencontre ici.
En quelques lignes
• Les arbitres de ce sixième match étaient les Québécois Marc Joannette et Eric Furlatt. Un des deux juges de lignes était leur concitoyen Jean Morin. Un autre officiel de la belle province, François St-Laurent, a agi comme arbitre suppléant.
• Matt Cooke complètera mercredi sa suspension à la suite de son geste gratuit et stupide qu'il a porté avec son coude à la tête du défenseur recrue Ryan McDonagh lors de la visite des Rangers de New York à Pittsburgh, le 20 mars. Sa période de réflexion aura duré 17 parties, soit les 10 dernières rencontres du calendrier régulier et l'entièreté de la première ronde des séries éliminatoires.
• Evgeni Malkin a raté une 44e rencontre pour les Penguins. Sa saison 2010-2011 aura été limitée à seulement 43 parties (15-22-37) à cause d'une sérieuse blessure à un genou. Sa dernière sortie a eu lieu le 4 février.

Le Canadien va-t-il mourir dans les tranchées ?

La chronique de Martin Leclerc
Dimanche, 24 avril 2011 12:30
Si les Bruins de Boston étaient militaires, ils formeraient un bataillon de fantassins qu’on enverrait se battre au corps à corps dans les tranchées, pour éliminer les soldats ennemis un à la fois, à grands coup de baïonnettes.
Le Canadien, lui, serait un peu plus sophistiqué : invasion rapide du terrain, attaque surprise ou embuscade, et retour à la maison avant même que le message contenant tous les détails de la mission s’auto-détruise.
Le problème du Canadien depuis deux matchs, c’est que les hommes de Jacques Martin sont pris dans les tranchées. Claude Julien et les Bruins sont parvenus à les emmener sur leur terrain et à leur imposer un style de jeu qui n’est pas le leur, particulièrement devant le filet de Carey Price.
Si on additionnait la distance parcourue par la rondelle lors des cinq derniers buts marqués par les Bruins dans cette série (les trois derniers filets du quatrième match et les deux buts du cinquième match samedi soir) nous n’atteindrions probablement pas un total de dix pieds.
– Jeudi soir au Centre Bell, Chris Kelly a échappé à la surveillance de Brent Sopel alors que ses patins touchaient presque au demi-cercle de Price. Kelly a créé l’égalité de 3-3 en poussant le disque sans être inquiété.
– Après le but de Kelly, toujours dans le match 4, Patrice Bergeron a été mal couvert par Scott Gomez alors qu’il était posté au pied du filet. Price n’a rien pu faire.
– Et en prolongation, Michael Ryder était fin seul devant le filet lorsqu’il a capté la passe de Kelly pour mettre fin au match.
– Samedi soir, Brad Marchand était posté à la droite de Carey Price, suffisamment près pour que le gardien sente son haleine, quand Tomas Plekanec a décidé de bifurquer au lieu de rester à ses côtés pour le surveiller. Laissé seul, le jeune attaquant des Bruins a inscrit un but facile.
– Puis en deuxième prolongation, c’est Nathan Horton qui a été échappé par Roman Hamrlik alors que ses deux lames de patins étaient tachées de peinture bleue. Price n’a rien pu faire quand Horton s’est emparé d’un retour.
L'action se déroule tout près de Carey Price depuis quelques matchs. Photo Pascal Ratthé
Investis totalement
Ironiquement, après la défaite de samedi soir (qui procurait l’avance aux Bruins pour la première fois dans cette série), tout le monde ne parlait que des arrêts effectués par Michael Ryder (du gant droit, alors qu’il s’était transformé en gardien de fortune) aux dépens de Tomas Plekanec et de Zdeno Chara (qui a bloqué un tir avec une jambe dans la zone du gardien) en prolongation contre Michael Cammalleri.
Ces deux jeux inusités illustrent à quel point les Bruins sont désormais plongés et totalement investis dans leur guerre de tranchées. Et aux deux extrémités de la patinoire.
Depuis son arrivée dans la LNH, Ryder est considéré comme une plaie quand son équipe se retrouve en défense. C’est un franc-tireur nettement au-dessus de la moyenne. Mais en défense, c’est franchement so-so. Que faisait-il dans le demi-cercle de son gardien en position de gardien en première période ?
Ryder n’est pas le seul à se comporter de cette façon. Plus le match de samedi soir avançait, particulièrement en prolongation, plus les joueurs du CH avaient de la difficulté à s’aventurer dans l’enclave pour s’emparer de la rondelle sans être repoussés par trois ou quatre joueurs des Bruins.
Le Canadien, qui vit de finesse et de vitesse et qui aime profiter des prouesses de ses unités spéciales, est maintenant plongé dans une série abrasive.
L’espace et le temps de réaction sont réduits au minimum et les arbitres, soudainement, n’ont plus d’hélium dans les bras. Pas moins de 18 pénalités mineures ont été décernées dans les six périodes des matchs 2 et 3. Et seulement dix mineures ont été appelées dans les sept périodes et demie des matchs 4 et 5.
Il n’y a rien de surprenant là-dedans. C’est le hockey de la LNH. Quand l’élimination d’une équipe est en jeu, les arbitres y pensent par deux fois avant d’appeler une pénalité. C’est ancré dans leur code génétique. Ils préfèrent laisser les joueurs régler la question mano a mano.
Les joueurs du Canadien font preuve d’une extraordinaire détermination et d’une admirable combativité dans cette série. La question est maintenant de savoir s’ils sont capables, aussi amochés soient-ils, de remporter deux matchs de suite dans les tranchées.
« Il va falloir se regrouper », disait Hal Gill samedi soir.
Si regroupement il doit y avoir, je propose qu’il se fasse dans un rayon de deux pieds autour de Carey Price.

Martin : « Mon groupe a du caractère et du leadership »

Sports - Canadien
Écrit par Léandre Drolet   
Lundi, 25 avril 2011 13:54
Mise à jour le Lundi, 25 avril 2011 16:47
Jacques Martin considère que les épreuves vécues et surmontées par les siens au cours de la dernière saison ont préparé ses joueurs à faire face au genre de défi qu’ils auront à relever mardi soir au Centre Bell.
Martin semble avoir une confiance inébranlable en ses joueurs et il l’a souligné après l’entraînement du Tricolore, tenu au complexe sportif Bell lundi midi.
« On a fait face à des situations difficiles pendant toute la saison et je sais que mon groupe de joueurs a du caractère et du leadership », a mentionné l’entraîneur en chef du Tricolore, qui était serein malgré le fait que son équipe fera face à l’élimination.
Le « coach » a également fait remarquer que bien que les saisons soient différentes, l’expérience acquise l’an dernier sera certes utile mardi soir.
Faut-il rappeler que le Canadien a fait face à l’élimination à six reprises l’an dernier, mais qu’il a remporté cinq de ses matchs sans lendemain, avant de finalement subir la défaite contre les Flyers de Philadelphie ?
Les joueurs de l'édition actuelle du Tricolore se sont déjà retrouvés dans de telles situations. Photo Pascal Ratthé
Le leitmotiv de Martin
Le leitmotiv de Martin depuis qu’il dirige le Canadien, c’est qu’il est important de demeurer concentré sur le processus et non pas sur le résultat. Ses joueurs auront donc l’occasion de démontrer une autre fois s’ils ont retenu la leçon dans le premier match décisif qu’ils auront à disputer cette année.
Martin a dirigé un léger entraînement, après avoir tenu une réunion avec ses joueurs, lundi midi.
« On a travaillé quelques aspects, mais on veut surtout garder l’énergie pour demain (mardi) », a-t-il précisé.
David Desharnais et James Wisniewski n’ont pas participé à l’exercice et comme il fallait s’y attendre, Martin n’a pas voulu confirmer ou infirmer leur présence dans le sixième match.
« On va voir quels seront les soldats disponibles », a-t-il dit.
Sa réponse évasive a amené un journaliste à lui poser la question : « Possible ou probable ? »
« Les deux », a-t-il répondu après une pause.
Mais s’il y a une chose qui est possible et fort probablement probable, c’est que Yannick Weber renouera avec la compétition face aux Bruins de Boston.
On a vu le défenseur suisse prendre part aux exercices de l’avantage numérique, en plus d’alterner avec Benoît Pouliot sur le quatrième trio, complété par Tom Pyatt et par Ryan White.
Jacques Martin est demeuré évasif sur les éclopés du Canadien. Photo d'archives Rue Frontenac
Petits ajustements
À la veille du sixième match, Martin ne considère pas que les siens ont beaucoup de choses à changer pour espérer l’emporter et mettre fin à la séquence de trois défaites. Il a encore une fois rappelé que tous les matchs de la série avaient été serrés et que les deux équipes avaient chacune marqué 12 buts.
« On a démontré au cours de la saison que notre base était solide, on a certes quelques petits ajustements, mais rien de bien substantiel, a-t-il fait remarquer. Notre avantage numérique aurait pu être plus productible, mais on a fait du bon travail en infériorité numérique. »
En bon capitaine de bateau, Martin est allé à la défense de ses vétérans Brian Gionta et Scott Gomez.
Le premier n’a récolté qu’une seule assistance en quatre matchs après avoir inscrit deux buts lors de la première rencontre, alors que Gomez a lui aussi amassé une aide, après avoir aidé son coéquipier à marquer ses deux buts lors de la rencontre initiale.
« Ils ont joué avec différents ailiers et demain, tout le monde sans exception devra élever son jeu d’un cran », a conclu Martin.
Il est à espérer pour lui et pour les partisans du Tricolore, car le printemps, qui tarde à se pointer le nez à l’extérieur, n’aura duré que le temps d’une rose pour le Bleu-Blanc-Rouge.

Les Hawks à un match du miracle

La recrue Ben Smith a profité d’un retour de lancer pour déjouer Roberto Luongo avec moins de cinq minutes à écouler en prolongation, dimanche, pour permettre aux Blackhawks de Chicago de l’emporter 4-3 contre les Canucks de Vancouver.

Grâce à cette troisième victoire consécutive, Chicago a créé l’égalité 3-3 dans cette série quart de finale de l’association Ouest.
La troupe de Joel Quenneville tentera, mardi à Vancouver, de devenir la quatrième équipe de l’histoire de la LNH à remporter une série après avoir tiré de l’arrière 3-0. Les Flyers de Philadelphie ont réalisé cet exploit l’an dernier aux dépens des Bruins de Boston, au deuxième tour éliminatoire. Cela constituait une première en 35 ans.
«Tout peut arriver désormais, a commenté le héros de la soirée, sur les ondes du réseau CBC. Personne n’a abandonné et maintenant, nous serons à Vancouver mardi pour le septième match.»
Devant le filet, les Canucks avaient décidé de faire confiance à leur gardien substitut, Cory Schneider, qui a bloqué 17 des 20 lancers dirigés vers lui. Par contre, il s’est blessé après avoir été déjoué par Michael Frolik lors d’un tir de punition au début du troisième vingt. Il a immédiatement cédé sa place à Luongo, qui a complété la rencontre.
L’entraîneur-chef Alain Vigneault avait donné une soirée de congé à son gardien étoile, qui avait accordé 10 buts au cours des deux parties précédentes, étant chassé de celles-ci à chaque fois.
Les deux formations ont passé la soirée à s’échanger des buts, dimanche. Daniel Sedin a ouvert la marque après seulement 2:06 de jeu. Il a contourné le filet pour surprendre le gardien québécois Corey Crawford avec un tir faible. Les Hawks ont créé l’égalité avec un peu plus de cinq minutes à faire. Bryan Bickell a profité du cafouillage de Schneider et de ses défenseurs dans le territoire des Canucks pour toucher la cible.

Cependant, Vancouver a répliqué moins de quatre minutes plus tard, par l’entremise d’Alexandre Burrows. Celui-ci a obtenu son premier but des séries en décochant un tir vif des poignets en provenance de l’enclave.
Dave Bolland a ramené le match à la case départ à la fin du deuxième engagement en effectuant un lancer sur réception, après que Patrick Kane eut intercepté une mauvaise passe de Schneider. Au début du troisième vingt, le défenseur Kevin Bieksa a saisi un retour de lancer donné par Crawford lors d’une descente à deux contre un pour propulser les Canucks en avant. Frolik a ensuite capitalisé sur son tir de pénalité pour créer de nouveau l’impasse.
Au chapitre des performances individuelles, Burrows s’est démarqué avec un but et deux mentions d’aide. Crawford a réalisé 32 arrêts.

LNH | Canucks de Vancouver - Le pire naufrage de l'histoire du hockey?

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/lnh/archives/2011/04/20110425-173237.html




VANCOUVER – La ville de Vancouver n’a pas ressenti pareil frisson depuis les Jeux olympiques d’il y a un peu plus d’un an. Quatorze jours, six matchs et un revirement catastrophique plus tard, les Canucks sont de retour sur les rives du Pacifique, en Colombie-Britannique, pour l’affrontement numéro 7 face aux Blackhawks de Chicago.

Ce match ultime aura lieu mardi soir entre les gagnants du trophée du Président, remis à la meilleure équipe de la saison régulière, et les Blackhawks, champions en titre de la coupe Stanley, qui avaient terminé au huitième et dernier rang donnant accès à ces séries.
Le milieu du hockey a les yeux rivés sur Vancouver. Qu’allez-vous faire, Vancouver, pour envoyer Chicago en vacances et faire taire ceux qui se moquent de vos déconfitures en séries depuis trois ans? Allez-vous signer votre nom dans le registre des humiliations notables, à côté de l’étiquette «Le plus grand naufrage de l’histoire du hockey»?
Soyons clairs : les Canucks se débattent actuellement non seulement avec les Hawks, mais aussi avec ce qui constitue une farce ridicule. Comment ont-ils pu se mettre les pieds dans un tel pétrin?
Nous avons là la troupe de première position au classement général de la LNH, avec deux champions compteurs, un gardien médaillé olympique; un club qui menait 3-0 et qui vient pourtant d’être dominé 16-5 au chapitre des buts marqués lors des trois derniers matchs… qu’ils ont perdus! Des défaites contre un clan qui a obtenu exactement 20 points de moins au classement, qui est de surcroît décimé par les blessures.
Que demander de plus comme cerise sur le sundae? C’est bien simple : perdre cette confrontation ultime devant ses partisans. Si la catastrophe se concrétisait, pariez que des bandes dessinées – et dessins animés comme «Les Simpsons» - vont l’écrire. Pire. Déroute. De tous les temps.
Mardi sera un moment déterminant dans l’histoire de la concession des Canucks de Vancouver qui se débat comme un diable dans l’eau bénite avec la réputation d’une équipe décevante, qui croule sous la pression, qui ne répond pas aux attentes.
«Il ne faut pas devenir trop émotifs, enjoint le joueur étoile Daniel Sedin. Nous devons demeurer confiants. Nous allons réussir.» Pour ajouter au scénario, on craint fort de voir le téléroman se terminer dans le mélo-drame en ce qui a trait au dossier des gardiens de but. Qui utiliser? La recrue ou le vétéran?
«Ça ne tourne pas rond actuellement, de confesser l’ailier Mikael Samuelsson. Mais, nous avons encore une chance de disputer une bonne partie. C’est une véritable épreuve qu’on vit là, mais il faut demeurer positif.»
Le positivisme. Voilà un élément avec lequel les Hawks n’ont aucun problème. Comme l’indiquait un commentateur de la télé après le cinquième match, «les Blackhawks mènent la série avec deux victoires et trois défaites». Quel sarcasme! Un sarcasme qui tend à se confirmer.
«On se sent tellement en contrôle, de noter le joueur de centre Dave Bolland. Nous sommes dans le siège du conducteur.»
«Nous avons démontré tout le caractère qui nous anime. Par contre, ce n’est pas terminé», ajoute Michael Frolik.
Voilà, les Canucks! La table est mise. Vous avez la plume entre les mains. À vous d’écrire la conclusion de l’histoire. C’est 3-3 dans la série. Et on sent l’odeur du sang…

Le CH en quête de chance

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Malgré de solides performances lors des deux derniers matchs, la formation montréalaise fut incapable de consolider la victoire. Avec un peu de chance, le scénario aurait cependant pu être bien différent.

« C’est tout ce qui nous a manqué, a même souligné Scott Gomez lorsque rencontré lundi au Complexe Bell de Brossard. Les occasions de marquer sont venues à nous, mais la chance n’a pas joué en notre faveur ».
Le vétéran du Canadien faisait en autres référence à l’arrêt miraculeux de Tim Thomas lors de la deuxième période de prolongation. Cette séquence fut d’ailleurs à l’origine du but gagnant de Nathan Horton quelques instants plus tard. « Je ne veux rien enlever aux Bruins, mais je crois que nous aurions très bien pu remporter ce match ».
Pas de panique
Hélas, la réalité est que le Canadien tire de l’arrière 3 à 2 dans cette série. Un faux pas mardi et c’est terminé pour cette saison. « Nos avons la ferme intention de retourner à Boston », a-t-il répondu lorsque nous lui avons rappelé la précaire situation dans laquelle l’équipe se trouve.
Gagnant de la coupe Stanley en 2003, Gomez sait très bien qu’il faut éviter de paniquer dans une telle situation. « Je me rappelle m’être retrouvé dans une position similaire à l’époque avec les Devils du New Jersey. Il faut éviter de voir trop loin et se dire que le prochain match est la seule chose qui importe ».
Un vent de confiance
Malgré l’urgence de la situation, un vent de confiance soufflait lundi dans l’entourage du Canadien. Signe qu’il a confiance en son plan de match, l’entraîneur-chef Jacques Martin a tenu à préciser « qu’il n’y aura pas beaucoup de changement à apporter en vue de la prochaine rencontre ».
Prenant part à son point de presse quotidien, le pilote de l’équipe a également tenu à saluer le courage de ses hommes au cours des derniers matchs. « Je sais que mon groupe a énormément de caractère et de leadership ».
On l’a d’ailleurs aperçu prendre part lundi matin à une longue discussion avec le capitaine Brian Gionta. Même si le contenu de celle-ci est bien évidemment resté secret, le numéro 21 a tout de même reconnu « avoir à en donner un peu plus ».
Soulignons qu’après avoir marqué deux buts en ouverture de rideau, il n’a récolté qu’un petit point à ses quatre derniers matchs.

Teemu Selanne sera-t-il de retour avec les Ducks l'an prochain?

Orange Country Register : rapporte que l'attaquant des Ducks de Anaheim, Teemu Selanne, devra prendre une décision au cours de la prochaine été à savoir si celui-ci sera de retour avec l'équipe ou prendra sa retraite. Selanne a mentionné qu'aucune date limite n'a été fixée jusqu'à maintenant par rapport à quand il rendra sa décision. La date du premier juillet pourrait par contre être visée par la haute direction de l'équipe.

Jovanovski aurait joué son dernier match dans l'uniforme des Coyotes

Edmonton Journal : Jim Matheson rapporte qu'il a le présentiment que les Capitals de Washington miseront leur avenir devant le filet avec le jeune gardien de but, Braden Holtby. Il note que l'équipe pourrait se départir de Semyon Varlamov ou Michael Neuvirth au cours de l'été.

Le journaliste mentionne également le défenseur et vétéran, Ed Jovanovski, aurait disputé son dernier match dans l'uniforme des Coyotes de Phoenix. Il note que les jeunes David Schlemko et Oliver Ekman-Larsson devraient prendre la relève.

Matheson souhaite également que les Rangers de New York se départissent de l'attaquant vedette, Marian Gaborik. Mais avec ses 7,5$ M par saison, il sera difficile de l'envoyer sous d'autres cieux.

Le chroniqueur y va d'une proposition d'échange entre les Blue Jackets de Columbus ainsi que l'Avalanche du Colorado. Il suggère un échange envoyant Derek Brassard ainsi que le jeune gardien de but, Steve Masion, au Colorado en retour du joueur de centre Paul Stastny.

Quelques propositions pour Glen Sather

NorthJersey.com : Andrew Gross y va de quelques suggestions d'éventuelles acquisitions que le directeur général des Rangers, Glen Sather, pourrait effectuer au cours de la saison morte. Le chroniqueur suggère que la meilleure option que dispose Sather est de parapher une entente avec le joueur de centre, Brad Richards. Il note que l'équipe devra s'améliorer en zone offensive et que des joueurs tels que Jason Arnott, Brooks Laich et Tim Connolly pourraient tous être de candidats de choix.

La priorité numéro un de Sather d'ici le premier juillet prochain sera sans aucun doute d'offrir un contrat au joueur autonome avec restriction, Ryan Callahan. L'attaquant a touché un salaire de 2,3$ M cette saison.

Pas de suspension pour Richards

(CKAC Sports) - Après avoir perdu un match crève-coeur 5-4 en prolongation contre Philadelphie dimanche soir qui forcera la tenue d'un septième match, les Sabres de Buffalo ont appris que le capitaine des Flyers Mike Richards ne sera pas suspendu pour son geste aux dépens de Tim Connolly.
Richards sera donc du septième match contre les Sabres, mardi.

Alors que la marque était 3-3 avec un peu plus de six minutes à faire en deuxième période, le capitaine des Flyers Mike Richards a envoyé Tim Connolly tête première sur la bande dans le coin de la patinoire. Le joueur de centre de 29 ans est resté deux minutes allongé sur le ventre avant de rentrer péniblement au vestiaire. Il n'est jamais revenu au jeu par la suite. Sur le jeu, Richards s'en est tiré avec une pénalité de deux minutes pour avoir donné de la bande.

Après le match, les Sabres ont malheureusement appris que Connolly - qui a des antécédents de commotions cérébrales - ne serait pas en mesure de disputer le septième et ultime match de cette série. Pas surprenant qu'ils exigent que Richards soit suspendu pour son geste à l'endroit du vétéran des Sabres.

«Si Mike Richards pense que nous nous en sortons avec un meurtre, alors je me demande bien avec quoi il s'en sort, lui? Un meurtre en série? a questionné le gardien des Sabres, Ryan Miller après la rencontre. Est-ce qu'on vient de dépasser la ligne? Incroyable. On vient de perdre un joueur pour le reste des séries. C'est exactement le même genre de mise en échec dangereuse que la Ligue veut bannir. Ils devraient absolument évaluer ce jeu, c'est incroyable.»

Rappelons ici que Mike Richards, après le match #4, avait accusé les Sabres de «s'en sortir avec un meurtre» après qu'on lui eut décerné une pénalité majeure pour un coup de coude qu'il a asséné à Patrick Kaleta.

«Tim ne va vraiment pas bien. La Ligue devrait absolument réévaluer ce jeu. C'est un manque flagrant de respect pour un autre joueur sur la glace. C'est une mise en échec par-derrière, la tête première sur la bande. C'est un jeu inacceptable. On a perdu un joueur et si la Ligue regarde bien le jeu, ils (Flyers) devraient aussi perdre un bon joueur. On sera quitte », a commenté l'entraîneur des Sabres, Lindy Ruff.

Lorsque le chef de la directio des Flyers, Ed Snider, a appris les propos tenus par l'entraîneur des Sabres au sujet de Richards, il a eu cette réaction: «Oh, il se plaint encore?»

Un retour inattendu
Aussi surprenant qu'inattendu, le joueur de centre Derek Roy devrait être en mesure d'effectuer un retour au jeu lors du septième match de cette série qui sera disputé mardi prochain à Philadelphie. Le joueur canadien de 27 ans n'a joué que 35 matchs cette saison. Il a subi une chirurgie à la fin du mois de décembre dernier afin de réparer des muscles déchirés de sa cuisse.

Voyez ici le geste de Mike Richards aux dépens de Tim Connolly en deuxième période.

(Source: BuffaloNews.com)