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(CKAC Sports) - Le vétéran joueur de centre Éric Bélanger pourra s'installer à Edmonton après avoir roulé sa bosse au cours des dernières années dans la Ligue nationale de hockey.
Bélanger, 33 ans, vient tout juste de signer une nouvelle entente de trois saisons avec les Oilers d'Edmonton et se dit très heureux de trouver enfin un peu de stabilité. « Je connais la réalité de la ligue, mais maintenant, je suis très heureux de pouvoir enfin m'installer », lance-t-il d'emblée.
Grand voyageur
Après un séjour de six ans avec les Kings de Los Angeles, il aura fait des arrêts en Caroline, à Atlanta avant trois saisons avec le Wild du Minnesota.
Par la suite, il a complété son parcours avec les Capitals de Washington et les Coyotes de Phoenix avant de se déplacer vers le Canada pour la première fois de sa carrière. « Je suis très excité à l'idée de m'aligner pour une équipe canadienne. J'ai très hâte », a mentionné Bélanger, qui avait déjà planifié son déménagement avant le 1er juillet. « Plusieurs équipes avaient manifesté un intérêt pour moi et je savais donc que j'allais bouger à l'ouverture du marché (des joueurs autonomes). »
Meilleure saison en carrière
Après une controverse entourant la signature de son contrat l'an dernier, le joueur originaire de Sherbrooke a voulu tourner la page lorsqu'est venu le temps de négocier. « J'ai tenté d'oublier cet événement, mais quand ça touche la famille, c'est dur à accepter, a-t-il confié. Cependant, ç'a été l'un des meilleurs tournants dans ma carrière. »
En effet, le choix de quatrième ronde des Kings en 1996 a connu l'une de ses meilleures saisons dans la LNH, inscrivant 13 buts et 40 points, un de moins que la saison précédente avec deux formations.
De l'intérêt venu de Montréal
Présentant de belles statistiques, c'est donc sans surprise que plusieurs équipes se sont manifestées vendredi dernier lorsqu'il est devenu libre comme l'air. Joueur de centre polyvalent, efficace sur les mises en jeu, il a confié avoir reçu un appel de Pierre Gauthier.
« Mon agent (Pat Brisson) a bel et bien reçu un coup de fil du Canadien. Il y avait de l'intérêt de leur part, mais l'offre n'est pas venue. Comme il y avait déjà quatre ou cinq équipes intéressées, je ne pouvais pas attendre trop longtemps », a-t-il expliqué.
Cependant, si l'offre avait été envoyée à son agent, il n'aurait pas hésité à se joindre au Tricolore. « Je l'ai toujours dit, j'aurais aimé me joindre aux Canadiens. Au point où j'en suis rendu dans ma carrière, j'aurais été prêt à faire face à la musique. »
Un rôle de mentor
Avec les Oilers, il est conscient du rôle qu'il aura à accomplir. « Ils ont eu de la difficulté sur les mises en jeu et je pourrai donc combler un besoin. Ils comptent sur plusieurs bons jeunes ailiers et l'équipe pourra compter sur mon expérience et sur mon leadership. »
Bélanger espère donc pouvoir contribuer au sein d'une équipe qui lui a démontré une belle marque de confiance, en lui octroyant un contrat à long terme, comme il le désirait.
