Un retour pour combien de temps?

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François Gagnon La Presse

Imaginez une seconde si c'est à Québec et non à Winnipeg que le Canadien débarquait dimanche prochain pour saluer le retour de la LNH au Canada.

Après une trêve de 16 ans, les guerres des clans, des tuques, de clochers et des médias reprendraient là où elles ont pris fin lorsque les armes sont tombées le 25 mai 1995 avec l'exil des Nordiques vers le Colorado.

Pour le meilleur? Pour le pire? Allez savoir! Mais ces hostilités seraient certainement plus passionnantes qu'un autre début de saison face aux Maple Leafs à Toronto.

Les hostilités reprendront. Un jour! J'en suis maintenant convaincu. Pourquoi maintenant? Parce que je ne l'ai pas toujours été.

La construction d'un building hautement subventionné, un compte de taxes qui pourrait ressembler à celui des équipes américaines qui paient plus cher en achat de rondelles qu'en versements de taxes, la présence rassurante d'un empire comme Quebecor avec son réseau de télévision et ses tentacules médiatiques ouvrent toute grande la porte à un tel retour.

Dans la Belle Ville, les amateurs ne demandent d'ailleurs plus si on croit au retour des Bleus, mais quand il sera annoncé. Je ne sais pas. Mais le hockey reviendra.

Comme journaliste, comme amateur, comme simple Québécois qui repart de sa ville le coeur gros chaque fois que j'y pose les pieds, c'est évident que je souhaite ce retour.

Mais après avoir traversé le pont dimanche matin, la même question m'a hanté tout le long de la 20: comment Québec arrivera-t-elle à garder l'équipe?

À moins qu'elle se soit noyée dans la pluie, la réponse n'est pas tombée du ciel. Elle viendra au fil des saisons qui suivront le retour des Nords. Et pour ça, il faut d'abord les avoir. J'en conviens. Mais je demeure convaincu que le défi d'obtenir un club sera bien plus facile à relever que celui de le garder.

Question d'argent

Vendredi après-midi, sur les allées du club de golf La Tempête, deux sympathiques partenaires de jeu m'ont permis de passer un très bel après-midi. Sous le soleil, entre deux, quatre, dix offres toutes refusées de partager une bière ou une rasade de Whisky, le retour des Nordiques était au centre des discussions. Quand on s'est mis à parler d'argent, de masse salariale, de prix des billets, les nuages se sont pointés.

Mes deux partenaires ont de bons emplois et de l'argent à dépenser. Et oui il y a de l'argent à Québec. Assez pour payer le gros prix (125 $) et remplir les 15 176 sièges du Colisée pour un match préparatoire du Canadien face au Lightning.

Et ce sera la même chose pour la première année des Bleus. Pour la deuxième aussi. Il est aussi bien évident que les nouveaux propriétaires jongleront avec des plans de marketing efficaces. Surtout si l'équipe gagne.

En avoir pour son argent

Mais la plate réalité est la suivante : une place de stationnement au Centre Bell coûte 26 $. À Québec, pour 26 $, un couple et deux enfants assistent à un match des Remparts. Ils paieront le même 26 $ pour les 34 matchs de saison régulière. Pas une piastre de plus pour les 16 en séries si les Remparts vont jusqu'au bout. Quant au stationnement: il est gratuit!

Ce qui est vrai pour les Remparts et vrai aussi pour le Rouge et Or et le Challenge Bell. C'est également vrai pour la grande majorité des activités offertes à Québec. Des activités de qualité, en quantité et offertes à prix d'ami.

La LNH offre un bien meilleur spectacle que les Remparts, le Rouge et Or et le Challenge Bell que vous dites. C'est vrai.

Mais Québec, comme Ottawa, comme bien des marchés plus populaires, aura toujours besoin des vrais fans pour remplir les gradins. Sans les compagnies qui détiennent autour de 70% des 21 273 places au Centre Bell, le Canadien serait dans le même problème. Et oui c'est un problème. Car au-delà de sa passion pour son équipe, lorsque le club ne gagne pas, que l'adversaire laisse indifférent, que Sidney Crosby est blessé, que l'économie bat de l'aile et que le quotidien coûte plus cher, le fan ordinaire calcule plus et dépense moins.

Les Remparts, le Rouge et Or, le Challenge Bell et les autres activités «mineures» deviennent alors bien plus attrayants. Avec les conséquences qu'on connaît puisqu'on les a vécues il n'y a pas si tant longtemps.

Je crois au retour des Nordiques. Non! Je le souhaite. Mais je cherche une réponse qui me convaincra des chances de survie à long terme. Pour l'instant, elle ne vient pas...

Vous rappelez-vous du deuxième gros scandale de l’été 2010?

http://blogues.cyberpresse.ca/lnh/2011/10/04/vous-rappellez-vous-du-deuxieme-gros-scandale-de-lete-2010/

Après avoir échangé Jaroslav Halak pour les Blues de St. Louis, Pierre Gauthier a envoyé le jeune gardien Cédrick Desjardins au Lightning de Tampa Bay en retour d’un autre gardien, Karri Ramo. Plusieurs, dont certains confrères, ont déchiré leur chemise et affirmé que Desjardins viendrait nous hanter dans l’uniforme du Lightning de Tampa Bay et que le Canadien perdait ainsi une belle police d’assurance pour Carey Price, peut-être même son successeur. Nous en avions discuté ensemble.
Je ne veux pas manquer de respect envers Desjardins, mais un an plus tard, il n’est plus avec le Lightning, qui ne l’a pas retenu. Le jeune homme de 25 ans se retrouve désormais dans l’organisation de l’Avalanche du Colorado et il sera le gardien des Monsters de Lake Erie, dans la Ligue américaine, en attendant une blessure à Semyon Varlamov ou à Jean-Sébastien Giguère. Il sera en lutte avec Trevor Cann, un solide espoir de l’organisation, pour le poste de gardien numéro un, mais une blessure pourrait le ralentir dans la course. Ramo est toujours dans la KHL pour ceux qui se le demandent.
C’était un échange mineur il y a un an et ça le demeure. Je vous le rappelle aujourd’hui parce que la mémoire est une faculté qui oublie vite.

Portrait des 15 équipes de l'Association de l'Ouest

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Mathias Brunet La Presse

Voici un portrait des 15 clubs de l'Association de l'Ouest, les principaux changements qui s'y sont opérés et, en prime, une carte cachée par équipe.

DUCKS D'ANAHEIM =

Le gardien Jonas Hiller semble remis de ses problèmes de santé et Teemu Selanne est de retour pour une autre année. Voilà de bonnes nouvelles pour les Ducks, qui seront de nouveau compétitifs grâce à un formidable noyau à l'attaque constitué de Ryan Getzlaf, Bobby Ryan et du plus récent lauréat du trophée Hart, Corey Perry. Il n'y a pas beaucoup de profondeur à l'attaque et quelques blessures importantes pourraient faire mal.

DÉPARTS: Todd Marchant, Ray Emery, Andreas Lilja, Andy Sutton.

ARRIVÉES: Kurtis Foster, Andrew Cogliano, Jean- François Jacques, Jeff Drouin-Deslauriers.

CARTE CACHÉE: Andrew Cogliano. Avait semé beaucoup d'espoir grâce à ses 45 points à sa première saison à Edmonton, mais ça s'est écroulé par la suite. Saura-t-il relancer sa carrière avec les Ducks? De la vitesse à revendre.

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FLAMES DE CALGARY -

Le nouveau DG Jay Feaster a coupé dans le gras tout en essayant de garder son club compétitif. Reste que Jarome Iginla et Miikka Kiprusoff ne rajeunissent pas tandis que la relève demeure suspecte. Calgary devrait vivoter encore cette année avant de connaître un déclin prononcé par la suite. À moins d'un coup providentiel du sort

DÉPARTS: Robyn Regehr, Steve Staios, Frederik Modin.

ARRIVÉES: Scott Hannan, Chris Butler, Lee Stempniak.

CARTE CACHÉE: Brendan Morrison. Discrètement, l'ancien des Canucks de Vancouver est devenu l'an dernier, à 36 ans, le centre numéro un du club.

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BLACKHAWKS DE CHICAGO +

Saison plus difficile l'hiver dernier pour les Hawks, qui avaient eu moins de tempspour panser leurs plaies à la suite de leur conquête de la Coupe Stanley. Les pertes sont moins importantes cette saison, ou du moins elles sont mieux comblées, et le gardien Corey Crawford a acquis une bonne année d'expérience à titre de numéro un. Avec de jeunes leaders tels Jonathan Toews, Patrick Kane, Duncan Keith et Brent Seabrook, sans compter Marian Hossa et Patrick Sharp, les Hawks seront encore redoutables pour plusieurs saisons.

DÉPARTS: Brian Campbell, Troy Brouwer, Marty Turco, Chris Campoli, Tomas Kopecky.

ARRIVÉES: Andrew Brunette, Dan Carcillo, Steve Montador, Sean O'Donnell, Rostislav Olesz, Jamal Mayers.

CARTE CACHÉE: Nick Leddy. Obtenu en retour de Cam Barker, qui n'est même plus au Minnesota. Quel échange! Leddy a déjà une maturité étonnante pour un défenseur de 20 ans. Et quelle mobilité. À suivre de près!

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AVALANCHE DU COLORADO +

Cette équipe n'allait pas si mal aux Fêtes l'an dernier. Puis les rumeurs du retour de Peter Forsberg ont commencé à circuler et on a assisté à un spectaculaire écroulement collectif, qui a forcé le DG Greg Sherman à frapper fort. La transformation s'est poursuivie au cours de l'été et l'Avalanche a deux nouveaux gardiens, dont le jeune Semyon Varlamov, un nouveau défenseur numéro un, Erik Johnson, et une bande de jeunes loups à l'attaque. L'hiver sera peut-être difficile, mais l'avenir est prometteur.

DÉPARTS: John-Michael Liles, Adam Foote, Peter Budaj, Tomas Fleischmaan.

ARRIVÉES: Semyon Varlamov, Jean-Sébastien Giguère, Jan Hejda, Chuck Kobasew.

CARTE CACHÉE: David Jones. Il a compté 27 buts en 77 matchs l'an dernier et personne ou presque n'en parle. Il a seulement 27 ans. Il pourrait atteindre le plateau des 30 s'il évite les blessures.

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BLUE JACKETS DE COLUMBUS +

Fidèles à leurs habitudes, les Blue Jackets ont encore pris des raccourcis pour gagner, mais ils ont apporté des améliorations notables à leur club à court terme. Le centre numéro un tant espéré s'appelle Jeff Carter et le club s'est trouvé un défenseur offensif, James Wisniewski. Si cette équipe ne participe pas aux séries, elle ne sera pas trop loin du huitième rang. Mais il faudra que Steve Mason redevienne le gardien d'il y a deux ans. À ne pas sous-estimer, la perte de Jan Hejda, un arrière défensif de qualité.

DÉPARTS: Jakub Voracek, Anton Stralman, Craig Rivet, Nikita Filatov, Mike Commodore, Mathieu Garon, Scottie Upshall.

ARRIVÉES: Jeff Carter, Vaclav Prospal, Radek Martinek, James Wisniewski.

CARTE CACHÉE: Ryan Johansen. Quatrième choix en 2009. La direction du club espère qu'il parviendra à se tailler un poste dès cette saison. Il ajouterait une belle profondeur à l'attaque.

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STARS DE DALLAS -

Rumeurs de vente, départ du centre numéro un, Brad Richards, l'été n'a pas été facile pour l'organisation des Stars. L'équipe compte néanmoins sur des jeunes de talent, dont Jamie Benn, à l'aube d'une glorieuse carrière, et Mike Ribeiro peut assumer le poste de centre numéro un. Leur gardien Kari Lehtonen n'est pas vilain, le défenseur Alex Goligoski donne du punch à l'attaque, bref, ne soyez pas surpris si les Stars sont encore dans le coup cet hiver malgré tout.

DÉPARTS: Brad Richards, Jamie Langenbrunner, Karlis Skrastins.

ARRIVÉES: Michael Ryder, Radek Dvorak, Vernon Fiddler, Adam Pardy.

CARTE CACHÉE: Jamie Benn. Avec le départ de Richards, Benn aura de plus grandes responsabilités à l'attaque. Pourrait devenir la prochaine grande vedette du club.

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RED WINGS DE DETROIT -

Les Wings ont perdu Rafalski, mais ont poussé un soupir de soulagement lorsque Nicklas Lidstrom a annoncé son retour. White sera le défenseur droitier chargé de remplacer Rafalski. L'attaque demeure redoutable grâce à Pavel Datsyuk, Henrik Zetterberg, Johan Franzen et compagnie. Une meilleure production offensive de la part de Valtteri Filppula et Jiri Hudler ne ferait pas de tort. Jimmy Howard a connu une saison plus difficile, mais il s'est repris en séries. Detroit n'est pas imbattable mais demeure un club de premier plan.

DÉPARTS: Brian Rafalski, Ruslan Salei, Chris Osgood, Kris Draper, Mike Modano.

ARRIVÉES: Ty Conklin, Ian White, Mike Commodore.

CARTE CACHÉE: Ian White. Joueur autonome, cet ancien défenseur des Maple Leafs, des Flames et des Sharks a du potentiel à l'attaque. Il comblera le vide laissé par le départ de Rafalski.

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OILERS D'EDMONTON +

La construction est loin d'être terminée là-bas. Le noyau de jeunes attaquants fait rêver, surtout avec l'ajout de Ryan Nugent- Hopkins, mais les gardiens laissent encore à désirer et c'est mince en défense, surtout en raison de l'état de santé de Ryan Whitney, qui ne semble pas complètement remis de sa blessure à une cheville. Les Oilers devraient encore rater les séries cette année, mais constitueront un club excitant à suivre. Le retour de l'ancien capitaine Ryan Smyth aura un effet positif sur les jeunes.

DÉPARTS: Kurtis Foster, Jim Vandermeer, Andrew Cogliano, Sheldon Souray.

ARRIVÉES: Ryan Smyth, Cam Barker, Éric Bélanger, Andy Sutton, Ben Eager.

CARTE CACHÉE: Magnus Paajarvi. Un espoir moins connu que Jordan Eberle et Taylor Hall, Paajarvi a tout de même marqué 15 buts à sa première saison. Il deviendra un attaquant de premier plan.

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KINGS DE LOS ANGELES +

Après une longue reconstruction, les Kings ont un club qui peut aspirer au championnat, surtout avec l'arrivée de Mike Richards, pour qui on a sacrifié le meilleur espoir, Brayden Schenn. Il faudra cependant qu'Anze Kopitar ait recouvré la santé. En défense, les Kings doivent régler le dossier du joueur autonome Drew Doughty, sans qui ils ne peuvent espérer gagner. Il n'y a pas beaucoup de faiblesse au sein de cette équipe et la lutte entre Jonathan Quick et Jonathan Bernier pour le poste de gardien numéro un risque d'être intéressante, pourvu qu'elle ne constitue pas une source de distraction.

DÉPARTS: Ryan Smyth, Michal Handzus, Alexei Ponikarovsky, Wayne Simmonds.

ARRIVÉES: Simon Gagné, Mike Richards.

CARTE CACHÉE: Simon Gagné. Il a terminé la saison en force à Tampa avec 18 points à ses 13 derniers matchs et poursuivi une cadence intéressante en séries avec 12 points en 15 matchs. Il retrouve en Richards son centre à Philadelphie.

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WILD DU MINNESOTA -

Le DG Chuck Fletcher a renfloué son attaque en remplaçant Martin Havlat par Dany Heatley et en ajoutant un attaquant rapide et doué, Devin Setoguchi. Sans oublier le retour de Guillaume Latendresse. Mais Brent Burns n'a pas été remplacé et la défense en souffrira. Et comme la défense gagne souvent les championnats... L'équilibre est donc fragile au Minnesota et l'entraîneur Mike Yeo a tout un défi à relever. Je ne parierais pas sur leurs chances de participer aux séries.

DÉPARTS: Brent Burns, Martin Havlat, Andrew Brunette, John Madden, Antti Miettinen, José Théodore.

ARRIVÉES: Dany Heatley, Devin Setoguchi, Darrell Powe, Mike Lundin.

CARTE CACHÉE: Marco Scandella. Avec le départ de Brent Burns, le Wild espère l'émergence du jeune homme, ralenti l'an dernier par une commotion cérébrale. Pas beaucoup de talent en défense là-bas.

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PREDATORS DE NASHVILLE -

Le trio constitué du gardien Pekka Rinne et des mdéfenseurs Shea Weber et Ryan Suter est toujours en place, de sorte que les Predators seront de nouveaux compétitifs. Le système de jeu défensif est bien rodé là-bas et l'attaque, même si elle ne compte pas de vedette, fait le travail. Sergei Kostitsyn a bien progressé, David Legwand et Mike Fisher apportent une belle stabilité au centre, Colin Wilson et Blake Geoffrion ne demandent qu'à exploser. Bref, la roue continue de tourner à Nashville et les joueurs dont on se débarrasse sont toujours remplacés adéquatement. Il faudra cependant qu'on nous explique pourquoi avoir donné Cody Franson et Matthew Lombardi aux Leafs sans rien obtenir en retour.

DÉPARTS: Jean-Pierre Dumont, Matthew Lombardi, Steve Sullivan, Cody Franson, Joel Ward, Shane O'Brien.

ARRIVÉES: Nicklas Bergfors, Jack Hillen, Zach Stortini.

CARTE CACHÉE: Colin Wilson. Ce jeune choix de première ronde de 21 ans a marqué 16 buts l'an dernier et il deviendra vite un joueur essentiel.

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COYOTES DE PHOENIX -

On continue de survivre avec des économies de bouts de chandelle à Phoenix puisque ce club est encore sous la tutelle de la LNH. Le départ du gardien Ilya Bryzgalov fera mal. Il est remplacé par un gardien, Mike Smith, qui, à 29 ans, n'a toujours pas su prouver qu'il pouvait être un numéro un. Au moment d'écrire ces lignes, le dossier du jeune Kyle Turris n'était toujours pas réglé, ce qui provoque un vide au centre. Les deux ailiers les plus productifs, Shane Doan et Ray Whitney, ne rajeunissent pas. Malgré des défenseurs de qualité, dont Keith Yandle, saison plus difficile à prévoir là-bas.

DÉPARTS: Ilya Bryzgalov, Ed Jovanovski, Éric Bélanger, Vernon Fiddler.

ARRIVÉES: Mike Smith, Raffi Torres, Kyle Chipchura.

CARTE CACHÉE: Oliver Ekman-Larsson. Ce jeune défenseur de 20 ans deviendra vite l'un des meilleurs de sa profession. Style semblable à celui de Nicklas Lidstrom.

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BLUES DE ST.LOUIS +

Cette équipe a été durement touchée par les blessures l'hiver dernier et Jaroslav Halak n'a pas offert des performances qui s'approchaient de celles réussies avec le Canadien. Mais les jeunes continuent de progresser, entre autres T.J. Oshie, Patrik Berglund, Chris Stewart et Kevin Shattenkirk. Vladimir Tarasenko et Jaden Schwartz attendent dans l'ombre. Un club tout à fait potable à court terme et bientôt redoutable. David Perron a finalement pu reprendre l'entraînement avec ses coéquipiers, près de 11 mois après sa commotion.

DÉPARTS: Ty Conklin, Cam Janssen.

ARRIVÉES: Jason Arnott, Jamie Langenbrunner, Brian Elliott, Scott Nichol.

CARTE CACHÉE: Roman Polak. L'un des meilleurs défenseurs défensifs de la Ligue. Sa perte pour une portion importante de la saison l'an dernier a fait mal.

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SHARKS DE SAN JOSE +

Les Sharks n'ont toujours pas réussi à atteindre la finale dont ils rêvent tant et le DG Doug Wilson a bougé de nouveau. Il a ajouté quelques colosses en défense, dont Brent Burns, qui remplace en quelque sorte Rob Blake, dont l'absence s'est cruellement fait sentir l'an dernier. Dany Heatley est déjà parti, remplacé par Martin Havlat. Pas sûr de la chimie entre Havlat et Joe Thornton. Il faut plutôt s'attendre à ce que le Tchèque se retrouve avec Logan Couture au sein du deuxième trio. San Jose demeure une puissance.

DÉPARTS: Dany Heatley, Devin Setoguchi, Niclas Wallin, Ian White, Kyle Wellwood, Ben Eager, Kent Huskins, Jamal Mayers.

ARRIVÉES: Brent Burns, Martin Havlat, Colin White, Michal Handzus, Jim Vandermeer.

CARTE CACHÉE: Doug Murray. Ce gros défenseur suédois est chargé d'affronter les meilleurs trios adverses en compagnie de Dan Boyle. Sa stabilité en défense permet à Boyle de s'exprimer à l'attaque.

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CANUCKS DE VANCOUVER -

Vancouver a un club redoutable qui n'a pas subi de pertes trop importantes au cours de l'été, si ce n'est Christian Ehrhoff. L'état de santé du centre Ryan Kesler est un peu inquiétant cependant et celui-ci ne devrait pas pouvoir jouer au cours des premières semaines de la saison. Si la fatigue ne se fait pas trop sentir à la suite d'une très longue saison, les Canucks seront de nouveau difficiles à battre puisque le déclin des frères Sedin ne semble pas encore près de s'amorcer. Mason Raymond en est un autre qui ratera les premières semaines, mais à la lumière de ses performances en séries, Chris Higgins pourra le remplacer adéquatement.

DÉPARTS: Christian Ehrhoff, Raffi Torres.

ARRIVÉES: Marco Sturm.

CARTE CACHÉE: Cody Hodgson. Il était l'un des plus beaux espoirs de la LNH avant de se blesser au dos il y a deux ans. Il a seulement 21 ans. Redeviendra-t-il l'attaquant qu'on espérait?

Portrait des 15 équipes de l'Association de l'Est

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Mathias Brunet La Presse

Voici un portrait des 15 clubs de l'Association de l'Est, les principaux changements qui s'y sont opérés et, en prime, une carte cachée par équipe.

BRUINS DE BOSTON =

Les champions de la Coupe Stanley n'ont pas eu à démanteler leur club, un luxe que les gagnants précédents, les Blackhawks de Chicago, les Penguins de Pittsburgh et les Red Wings de Detroit, n'ont pas eu. Michael Ryder et Mark Recchi partent, mais Tyler Seguin est prêt à assumer un rôle plus important. La fatigue pourrait se faire sentir après un court été, mais Boston a plusieurs ressources, et un auxiliaire de premier plan, Tuukka Rask, pour seconder Tim Thomas.

DÉPARTS: Michael Ryder, Mark Recchi, Tomas Kaberle.

ARRIVÉES: Joe Corvo, Benoît Pouliot.

CARTE CACHÉE: Tyler Seguin. Le jeune homme n'a pas eu un rôle prédominant à sa première saison chez les pros, mais le talent déborde. L'explosion offensive n'est pas très loin.

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SABRES DE BUFFALO +

L'arrivée du propriétaire Terry Pegula a changé bien des choses à Buffalo. On n'a pas hésité à greffer à ce groupe de jeunes de talent des joueurs autonomes convoités, Christian Ehrhoff et Ville Leino, sans oublier Robyn Regehr obtenu dans un échange. Pas beaucoup de faiblesses dans cette formation.

DÉPARTS: Tim Connolly, Mike Grier, Patrick Lalime, Rob Niedermayer, Steve Montador.

ARRIVÉES: Christian Ehrhoff, Ville Leino, Robyn Regehr.

CARTE CACHÉE: Drew Stafford. Le jeune homme repêché en première ronde en 2004 a finalement débloqué. Il a marqué 31 buts et obtenu 52 points en seulement 62 matchs. Il a été l'attaquant le plus utilisé en séries.

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HURRICANES DE LA CAROLINE =

Comme l'expliquait Erik Cole pour justifier son départ, ce club est en reconstruction depuis deux ans. Le noyau reste intéressant avec Eric Staal, Jeff Skinner, Cam Ward, Joni Pitkanen et compagnie. Ce club luttera encore pour une place en séries.

DÉPARTS: Erik Cole, Joe Corvo, Cory Stillman

ARRIVÉES: Tomas Kaberle, Brian Boucher, Alex Ponikarovsky, Anthony Stewart.

CARTE CACHÉE: Zach Boychuk. Un choix de première ronde qui vient d'amasser 65 points en 60 matchs dans la Ligue américaine à seulement 20 ans. Il aura toutes les chances de se faire valoir en raison de la cure jeunesse en Caroline.

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PANTHERS DE LA FLORIDE -

Le DG des Panthers de la Floride, Dale Tallon, a fait un drôle de magasinage au cours de l'été. Il a surpayé pour des joueurs autonomes de deuxième ordre, congédié son entraîneur qui n'avait pourtant pas beaucoup d'outils entre les mains, et remplacé Tomas Vokoun, l'un des meilleurs de sa profession, par un gardien sur le déclin, José Théodore. Patience en Floride

DÉPARTS: Tomas Vokoun, Nicklas Bergfors, Rostislav Olesz, Sergei Samsonov, Steve Bernier.

ARRIVÉES: José Théodore, Ed Jovanovski, Brian Campbell, Kris Versteeg, Scottie Upshall, Tomas Fleischmann, Tomas Kopecky, Sean Bergenheim.

CARTE CACHÉE: Tomas Fleischmann. Il a connu beaucoup de succès au Colorado après avoir été échangé des Capitals de Washington, comme en témoignent ses 21 points en 22 matchs, avant de voir sa saison interrompue par des problèmes de santé. Il n'y a pas de Matt Duchene en Floride, mais Fleischmann a un potentiel certain.

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CANADIEN DE MONTRÉAL =

Erik Cole vient ajouter du muscle à l'attaque. Si Max Pacioretty est en santé, le CH pourra compter sur un attaquant de puissance par trio. La défense sera moins expérimentée, mais plus mobile. Et le CH espèrera que le genou d'Andrei Markov guérisse bien. Le CH sera encore très compétitif cette année.

DÉPARTS: Roman Hamrlik, James Wisniewski, Benoît Pouliot, Jeff Halpern, Brent Sopel, Paul Mara. Alex Auld.

ARRIVÉES: Erik Cole, Alexei Yemelin, Peter Budaj.

CARTE CACHÉE: David Desharnais. Ce petit attaquant a montré de beaux flashs l'an dernier. Il a dominé sur tous les plans. Pourra-t-il en faire autant dans la LNH et se hisser au sein d'un trio offensif.

* * *

DEVILS DU NEW JERSEY +

Les Devils sont en transition malgré la présence de quelques jeunes vétérans de valeur comme Zach Parise et Ilya Kovalchuk. L'avenir passe cependant par les jeunes Adam Larsson, Jacob Josefson et Mattias Tedenby. Qui succédera à Martin Brodeur, qui en est à son dernier tour de piste? Le nouvel entraîneur Peter DeBoer a un beau défi à relever.

DÉPARTS: Colin White, Brian Rolston, Adam Mair, Pierre-Luc Leblond.

ARRIVÉES: Cam Janssen, Adam Larsson.

CARTE CACHÉE: Jacob Josefson. Jeune centre suédois repêché l'année de Louis Leblanc. Déjà établi dans la LNH, il pourrait prendre du galon avec l'absence de Travis Zajac.

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ISLANDERS DE NEW YORK +

La reconstruction se poursuit à Long Island. Espérons pour les Islanders qu'ils ne détruiront pas ce travail avec des gaffes épouvantables comme par le passé. L'attaque commence à devenir très potable, la défense est encore faible et la position de gardien suscite la curiosité avec l'arrivée d'Evgeni Nabokov et la fragilité de Rick DiPietro.

DÉPARTS: Radek Martinek, Doug Weight, Trent Hunter, Zenon Konopka, Bruno Gervais.

ARRIVÉES: Evgeni Nabokov, Brian Rolston, Marty Reasoner.

CARTE CACHÉE: Andrew MacDonald. Ce défenseur de 25 ans a finalement accédé à la LNH après plusieurs saisons dans les mineures et il a été le joueur le plus utilisé par son entraîneur l'hiver dernier, presque 24 minutes par match. Il a en outre amassé 27 points en seulement 60 matchs, avec une fiche de +9.

* * *

RANGERS DE NEW YORK +

Les Blueshirts ont enfin trouvé leur centre numéro un, Brad Richards. Souhaitons que celui-ci soit complètement remis de sa commotion cérébrale subie l'an dernier, ce qui n'est pas le cas du défenseur numéro un, Marc Staal. Mais avec un gardien comme Henrik Lundqvist, tout est possible chaque année à New York. Beaucoup de jeunes de qualité chez les Rangers, un atout de taille.

DÉPARTS: Chris Drury, Alexander Frolov, Matt Gilroy, Vaclav Prospal, Bryan McCabe.

ARRIVÉES: Brad Richards, Mike Rupp.

CARTE CACHÉE: Derek Stepan, 21 ans seulement, a obtenu 45 points, dont 21 buts, à sa première saison l'an dernier. Il pourrait profiter de sa mutation à l'aile, où les responsabilités sont moindres.

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SÉNATEURS D'OTTAWA =

Les Sénateurs perdent des soldats à chaque année, mais la reconstruction est intéressante, surtout en défense avec les Erik Karlsson, David Rundblad et Jared Cowen. La Coupe n'est pas pour demain, mais on semble aller dans la bonne direction. Si Craig Anderson se surpasse devant le filet, Ottawa pourrait se battre pour une place en séries pendant un certain temps.

DÉPARTS: Pascal Leclaire, Ryan Shannon.

ARRIVÉES: David Rundblad, Nikita Filatov, Alex Auld, Zenon Konopka.

CARTE CACHÉE: David Rundblad. Il a été obtenu des Blues de St. Louis il y a un an en retour d'un choix de première ronde (Vladimir Tarasenko). Rundblad, défenseur, a été dominant dans la Ligue d'élite suédoise malgré ses 20 ans et il sera probablement un candidat au Calder remis à la meilleure recrue cette année.

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FLYERS DE PHILADELPHIE +

Gros changement d'image à Philadelphie. Mike Richards et Jeff Carter, à qui les vétérans reprochaient de ne pas prendre l'équipe assez au sérieux, ont changé de camp. Il y a un nouveau gardien de premier plan, Ilya Bryzgalov, et plein de jeunes de talent, Claude Giroux, James Van Riemsdyk, Jakub Voracek, Brayden Schenn et Sean Couturier. La défense est plus expérimentée. Philadelphie demeure un club de premier plan mais aura besoin d'un Chris Pronger en santé.

DÉPARTS: Mike Richards, Jeff Carter, Ville Leino, Daniel Carcillo, Nikolai Zherdev, Brian Boucher, Kris Versteeg.

ARRIVÉES: Ilya Bryzgalov, Jakub Voracek, Brayden Schenn, Jaromir Jagr, Maxime Talbot, Wayne Simmonds.

CARTE CACHÉE: James Van Riemsdyk. Explosion à prévoir de la part de ce jeune attaquant de puissance qui a brillé en séries.

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PENGUINS DE PITTSBURGH =

L'équipe a amassé 100 points en l'absence de ses deux premiers centres, mais doit espérer quand même un retour rapide de Sidney Crosby. Le gardien est solide, la défense est parmi les meilleures, si Evgeni Malkin et Crosby sont en santé, l'équipe sera dure à battre. C'est encore mince aux ailes, mais la présence de James Neal ne nuira pas.

DÉPARTS: Alex Kovalev, Maxime Talbot, Mike Rupp, Mike Comrie.

ARRIVÉES: Steve Sullivan.

CARTE CACHÉE: James Neal. Après des débuts difficiles, ce jeune ailier acquis de Dallas pourrait débloquer avec un centre comme Malkin ou Crosby.

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LIGHTNING DE TAMPA BAY +

Le noyau est encore solide à Tampa. Les jeunes Steven Stamkos et Victor Hedman ne peuvent que s'améliorer. La présence du défenseur Eric Brewer dès le début de la saison apportera beaucoup de stabilité. La grande question, le gardien Dwayne Roloson, à 41 ans, peut-il encore donner une bonne saison au Lightning? L'entraîneur Guy Boucher aura une équipe encore plus à sa main à sa deuxième saison dans la LNH.

DÉPARTS: Simon Gagné, Sean Bergenheim, Randy Jones, Mike Smith, Mike Lundin.

ARRIVÉES: Mathieu Garon, Matt Gilroy, Ryan Shannon, Bruno Gervais, Tom Pyatt.

CARTE CACHÉE: Matt Gilroy. Ce jeune défenseur n'a jamais pu gagner la confiance de Tortorella à New York. Déborde de talent. Guy Boucher saura-t-il lancer sa carrière?

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MAPLE LEAFS DE TORONTO +

Les Leafs ne peuvent qu'être meilleurs avec l'ajout de Tim Connolly, John-Michael Liles, Cody Franson et Matthew Lombardi. Reste à savoir si le gardien James Reimer pourra répéter ses exploits de l'an dernier parce que son auxiliaire, Jonas Gustavsson, n'a rien cassé jusqu'ici. Le DG Brian Burke bâtit son club tranquillement et il devrait déjà voir des résultats intéressants cette année. Ne comptez pas sur lui pour congédier son entraîneur Ron Wilson trop rapidement si l'équipe connaît un lent départ puisqu'ils se connaissent depuis qu'ils étaient cochambreurs au collège.

DÉPARTS: Jean-Sébastien Giguère, Brett Lebda, Frederik Sjostrom.

ARRIVÉES: Tim Connolly, John-Michael Liles, Cody Franson, Matthew Lombardi.

CARTE CACHÉE: Cody Franson. Presque 30 points l'an dernier à Nashville et un gabarit impressionnant. Comment les Predators ont-ils pu donner ce jeune défenseur de talent sans rien obtenir en retour?

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CAPITALS DE WASHINGTON +

Il y a du talent à revendre à Washington, mais il manquait un peu de joueurs de soutien de première qualité ainsi qu'un gardien de premier plan. C'est réglé avec l'embauche de Tomas Vokoun, Roman Hamrlik, Troy Brouwer et Joel Ward. Les Capitals seront difficiles à battre, surtout avec l'émergence du duo numéro un composé de John Carlson et Karl Alzner, qui permet à Mike Green de se soustraire des tâches défensives trop compliquées pour lui.

DÉPARTS: Semyon Varlamov, Scott Hannan, Eric Fehr, Marco Sturm, Matt Bradley, Jason Arnott.

ARRIVÉES: Tomas Vokoun, Jeff Halpern, Troy Brouwer, Roman Hamrlik, Joel Ward.

CARTE CACHÉE: Joel Ward. A obtenu 29 points en 80 matchs en saison régulière, et 17 en 18 en séries pour Nashville. Faites la moyenne et vous avez un attaquant robuste pas piqué des vers.

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JETS DE WINNIPEG =

L'attaque n'est pas très forte à Winnipeg, mais la défense est solide avec Tobias Enstrom, Dustin Byfuglien, Zach Bogosian, Johnny Oduya et Ron Hainsey. Le jeune gardien Ondrej Pavelec répondrat- il finalement aux attentes? L'entraîneur Claude Noel est un bon pédagogue et il aidera ce groupe de jeunes à parvenir à maturité.

DÉPARTS: Anthony Stewart, Radek Dvorak.

ARRIVÉES: Eric Fehr, Randy Jones.

CARTE CACHÉE: Alexander Burmistrov. Choix de première ronde qui a accédé à la LNH à 18 ans l'an dernier. Sans doute leur futur centre numéro un.

Canadien: des choix peu orthodoxes en avantage numérique

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Marc Antoine Godin La Presse

(Collingwood, Ontario) Si les unités spéciales du Canadien n'ont pas été des plus efficaces pendant le camp d'entraînement, c'est peut-être parce que certains joueurs ne sont pas tout à fait à l'aise avec leur rôle.

Tomas Plekanec, par exemple, traduit un certain inconfort de jouer désormais à la pointe en supériorité numérique.

«J'ai joué à l'avant toute ma vie et c'est un changement pour moi, nous a-t-il dit. Il faut que je m'y habitue. Je crois que je m'améliore de match en match. Mais on verra comment les choses évolueront au retour d'Andrei Markov...»

Sur l'attaque à cinq, Plekanec a longtemps été posté le long de la bande, à mi-chemin en zone adverse, où il avait l'habitude de passer la rondelle à un coéquipier près de la ligne des buts.

«Or, quand on joue à la pointe, a-t-il expliqué, il faut trouver le bon angle pour tenter une passe qui créera un lancer sur réception. Ça n'a pas l'air si difficile, mais on est sous pression pour faire notre jeu.»

Pour l'instant, le Tricolore utilise Plekanec et P.K. Subban à la pointe sur la première vague, de même que Chris Campoli et Raphael Diaz sur la seconde. Ce qui veut dire que, même s'il est dans la formation, l'expertise de Yannick Weber à la pointe n'est pas sollicitée.

De plus, malgré l'utilisation d'un attaquant de plus, on remarque depuis quelques jours l'absence d'Erik Cole sur les deux vagues d'avantage numérique.

Certaines équipes ont tendance à bichonner les joueurs autonomes qu'ils viennent d'embaucher à fort prix. Mais le Tricolore, lui, n'offre à Cole aucun statut préférentiel. La preuve, il devrait commencer la saison sur le troisième trio aux côtés de David Desharnais et Mathieu Darche.

Lorsque nous lui avons fait part de notre surprise de ne pas voir Cole sur son trio, Plekanec a d'ailleurs lâché: «moi aussi je suis surpris!»

Cole, de son côté, n'en fait pas un plat.

«C'est un peu normal dans la mesure où je suis la seule nouvelle acquisition à l'attaque. Je me joins à des gars qui jouent ensemble depuis longtemps. D'après ce qu'on me dit, on doit s'attendre à de fréquents changements de trios. C'est bon pour moi car, en tant que nouveau venu, j'ai la chance de me familiariser avec plusieurs joueurs différents.»

Peu importe le trio sur lequel évolue Cole, le Tricolore compte désormais, avec Max Pacioretty et Andrei Kostitsyn, sur un ailier de bon gabarit sur chacune de ses trois premières unités.

«Ça nous donne un bel équilibre», a convenu Pacioretty.

Accrochage Subban-Pacioretty

Parlant de Pacioretty, il a eu maille à partir avec P.K. Subban durant la séance d'entraînement de mardi. Il reprochait à Subban d'avoir utilisé son genou pour appliquer une mise en échec. Les deux se sont retrouvés à l'autre bout de la patinoire où ils se sont parlés dans le blanc des yeux.

«J'ai quatre ou cinq accrochages du genre à chaque entraînement», a fait valoir Subban qui, en effet, n'en est pas à une première altercation du genre.

«On est des gars compétitifs, a renchéri Pacioretty. P.K. est mon ami, mais ça arrive parfois que l'émotion prenne le dessus. Je pense que tout le monde commence à avoir hâte de jouer le premier match. En attendant, il y a beaucoup d'intensité à l'entraînement.»

Blunden au ballottage

Lors de cet exercice, Travis Moen a retrouvé ses coéquipiers pour la première fois depuis qu'il s'était blessé au bas du corps lors d'un match à Ottawa, le 23 septembre.

«J'espère jouer jeudi, c'est mon but, mais la décision revient aux entraîneurs, a dit Moen. J'entends augmenter la cadence à l'entraînement demain pour y arriver.»

Moen a patiné sur le quatrième trio en compagnie d'Andreas Engqvist et Yannick Weber, reléguant ainsi Aaron Palushaj parmi le groupe de réservistes.

Si Palushaj s'accroche à l'espoir d'amorcer la saison avec le Canadien, l'ailier Michael Blunden sait déjà à quoi s'en tenir. Son nom a été soumis au ballottage, mardi midi, et il ira rejoindre les Bulldogs de Hamilton s'il n'est pas réclamé.

Le Tricolore effectuera ses dernières coupes avant de remettre sa formation finale à la ligue avant 15 heures, mercredi.

Diaz: «Venir ici était la meilleure chose qui puisse m'arriver»

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201110/04/01-4454130-diaz-venir-ici-etait-la-meilleure-chose-qui-puisse-marriver.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_canadien_427188_section_POS1

Le Suisse Raphael Diaz a fait de rapides progrès dans la hiérarchie des défenseurs du Canadien et tout semble indiquer qu'il aura un poste régulier en début de saison.

Marc Antoine Godin La Presse

(Collingwood, Ontario) Durant le camp d'entraînement, Raphael Diaz voulait apprendre au contact de joueurs de la Ligue nationale. Mais il risque d'avoir mieux encore, soit la chance d'amorcer la saison sur l'un des trois duos défensifs.

Diaz a fait de rapides progrès dans la hiérarchie des défenseurs du Canadien, doublant au passage le Russe Alexei Yemelin, à qui l'on pensait octroyer un rôle plus important en début de saison.

Or, Diaz est jumelé à Jaroslav Spacek depuis une semaine et tout semble indiquer qu'il aura un poste régulier en début de calendrier. Assez inespéré pour un nouveau venu qui s'attendait lui-même à amorcer le calendrier avec les Bulldogs de Hamilton.

«Je veux me battre pour mon poste, a expliqué le Suisse de 25 ans. Je vais le mériter en gagnant mes batailles à un contre un, en effectuant de bonnes premières passes et en gardant mon jeu simple. Je suis content parce que je sens que je maîtrise de plus en plus mon espace entre la ligne bleue et nos attaquants.»

Si Diaz semble avoir surpassé Yemelin lors du camp d'entraînement, c'est en raison de son ajustement plus rapide au hockey de la LNH.

«Jouer sur une plus petite patinoire n'est certainement pas plus facile, a indiqué Diaz. L'intensité est tellement supérieure à ce que je voyais en Europe. Le jeu est également beaucoup plus physique et j'ai dû m'ajuster.»

Diaz avouait après les premiers matchs que les adversaires arrivaient vite en sa direction. Il tentait d'éviter les contacts.

Or, au fur et à mesure que le camp a progressé, il s'est familiarisé avec le rythme, et cet ajustement n'est pas passé inaperçu.

«Raphael en a surpris plusieurs à ce camp, indiquait Josh Gorges lundi. On le connaissait très peu à son arrivée à Montréal mais plus le camp avançait, plus il se démarquait. Il est calme avec la rondelle, il prend les bonnes décisions et il est très intelligent.

«C'est simple: il s'améliore chaque jour.»

Diaz apprend vite

Diaz admet que les choses vont bien, mais qu'il lui reste plusieurs éléments à peaufiner.

«Je dois jouer davantage en ligne droite, a-t-il indiqué. En Suisse, il y a beaucoup plus de passes d'un défenseur à l'autre et plus de jeu est-ouest. C'est une mauvaise habitude dont je dois me débarrasser.

«Ici, il n'y a qu'une direction, et c'est go! go! go!»

Diaz a surpris jusqu'à maintenant par sa maturité, son humilité et son sincère désir d'apprendre.

«Venir ici était la meilleure chose qui puisse m'arriver», a-t-il confié.

Diaz a entre autres bénéficié du soutien de Jaroslav Spacek qui lui donne volontiers des conseils, qu'il s'agisse du travail autour du filet ou du jeu en zone neutre.

«Il semble plus prêt pour la LNH que je ne l'étais à mon arrivée», constate le vétéran Spacek, qui avait joué en République tchèque et dans la Ligue élite de Suède avant de faire le saut dans la LNH. 

«Il apprend vite. C'est sûr que le jeu a changé par rapport à ce que c'était il y a 13 ou 14 ans, mais Diaz est un très bon patineur et c'est ce qui est recherché de nos jours. Il déplace également très bien la rondelle.»

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Jaroslav Spacek

Photo: Hugo-Sébastien Aubert, La Presse

La rédemption de Spacek?

Quant à Spacek, qui est âgé de 37 ans, il est arrivé au camp d'entraînement en meilleure forme physique et en a récolté les fruits. Il a davantage été question de Scott Gomez, mais Spacek aussi espère faire amende honorable pour une saison plus difficile l'an dernier.

Et ironiquement, celui que plusieurs amateurs voulaient envoyer aux Îles Mouc-Mouc l'année dernière pourrait aider à stabiliser la ligne bleue du Tricolore cette saison.

«Je veux offrir du jeu fiable en défense et si l'on me confie un plus jeune défenseur, je vais lui donner des conseils, a-t-il mentionné. Je suis désormais un défenseur de troisième duo. On m'a enlevé du temps de jeu en avantage numérique mais j'évoluerai davantage en infériorité numérique.

«Je veux surtout aider les gars le plus possible.»

Malgré sa saison remarquable, Thomas partagera le filet avec Rask

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Jimmy Golen Associated Press Boston

Tim Thomas a remporté les trophées Vézina, Conn Smythe et la coupe Stanley la saison dernière - et donc tout ce qui était possible de gagner, sauf le titre de gardien no 1 des Bruins de Boston.

«Nous avons deux gardiens no 1», a déclaré Claude Julien, mardi, à deux jours du début de la nouvelle campagne.

Julien comptera sur ses deux cerbères Thomas et Tuukka Rask pour amorcer la saison, mais l'entraîneur des Bruins ne rejette pas la possibilité d'en voir un des deux se démarquer en tant que partant. Thomas avait réussi l'expolit l'année dernière avec des performances qui lui ont valu le titre de meilleur joueur des séries éliminatoires et de meilleur gardien de la LNH.

«Il y a deux gardiens dans notre équipe, et on ne se voit pas comme un no 1 et un no 2, a mentionné Thomas. Si l'équipe va bien et que les deux gardiens ont du succès, on ne va pas changer une formule gagnante.»

Thomas était le gardien no 1 des Bruins au début de la saison 2009-2010 - se méritant même une place au sein de l'équipe olympique américaine - mais une blessure à la hanche a compromis sa deuxième moitié de campagne, permettant à Rask d'obtenir le titre de partant. Thomas n'a pas participé à la danse du printemps cette année-là, alors que les Bruins s'étaient effondrés devant les Flyers de Philadelphie après avoir mené leur série 3-0.

Les Bruins ont tenté d'échanger Thomas au cours de la saison morte, mais ont finalement été bien contents de pouvoir le garder. Rask a connu des difficultés en début d'année pendant que Thomas s'améliorait, en route vers un total de 35 victoires en 55 départs, une moyenne de buts alloués de 2,00 et un pourcentage d'efficacité de ,938, ce qui ne s'était pas vu depuis très longtemps. Il a été encore meilleur pendant les séries, avec une moyenne de buts alloués de 1,98 et un pourcentage d'arrêts de ,940, qui a augmenté à ,967 lors de la série finale de la Coupe Stanley.

Thomas a réussi quatre blanchissages au cours des séries, dont deux contre les Canucks de Vancouver, alors que les Bruins ont remporté les grands honneurs pour la première fois depuis 1972. Rask n'a pris part à aucun match en séries.

«C'était super de le regarder jouer, a dit Rask. J'étais très content de le voir avoir du succès.»

Mais l'année n'a pas été la meilleure du Finlandais de 24 ans qui espérait, au minimum, avoir une chance de lutter avec Thomas pour du temps d'utilisation.

«Je n'ai pas l'habitude de rester longtemps sur le banc et ne pas pouvoir jouer, a avoué Rask. Mais je me suis rendu compte que peu importe ton rôle, tu te dois de garder en tête que l'équipe passe avant tout.»

Diaz nous fait bien paraître, Blunden reçoit une claque en plein visage et revue de presse

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=3331:diaz-nous-fait-bien-paraître-blunden-reçoit-une-claque-en-plein-visage-et-revue-de-presse&Itemid=18

Mardi, 04 Octobre 2011
Par HOCKEY30.com

- On aime bien nous taper dessus lorsqu'on fait des erreurs. C'est bien normal. Nous avouons que nous pouvons parfois être un tantinet prétentieux.
- Évidemment, la critique est plus facile que le compliment.
- Mais ne vous avait-on pas dit que Raphaël Diaz avait de bonnes chances de percer l'alignement du Canadien?
- Le 16 mai dernier, nous vous écrivions ceci:
- L'agent de Diaz s'était assuré auprès de Gauthier que son client allait avoir une réelle chance de percer l'alignement du CH. On peut le comprendre. Diaz est une grande vedette dans son pays, est considéré comme le meilleur défenseur de la ligue suisse et est payé grassement tout en ayant des avantage sociaux incroyables (voiture payée, maison payée, impôts payés comme le veut la tradition dans la ligue suisse).
- Pas sûr qu'il accepterait de venir jouer à Hamilton pour un salaire de 75 000$. De toute façon, Gauthier lui a assuré qu'il allait avoir toutes les chances de faire l'équipe.
- Selon nos infos, le Suisse percera l'alignement du CH. À suivre...
- Les sites qui aiment bien nous descendre à la moindre occasion s'étaient encore jeté sur nous en nous traitant de menteurs.
- Le Suisse nous a finalement bien faut paraître...
- Nous vous inquiétez pas de la petite chicane entre PK Subban et Mac Pacioretty. Qui aime bien châtie bien. Ces choses sont normales dans une équipe de hockey.
- Nous le répétons. Scott Gomez connaîtra une grosse saison.
- Moins gras, plus musclé, plus assidu... Gomez est un nouvel homme...
- Mike Blunden et son agent viennent de recevoir une claque en pleine face, eux qui ne cessaient de répéter que leur place était assuré à Montréal. Blunden a été placé au ballottage. Comme quoi dans la vie, il ne faut jamais être trop confiant.
- Sa place semble être à Hamilton...
Steckel échangé aux Leafs
Associated Press: TORONTO - Les Maple Leafs de Toronto ont fait l'acquisition du joueur de centre David Steckel des Devils du New Jersey en retour d'un choix de quatrième tour au repêchage de 2012.
Le natif de Milwaukee, au Wisconsin, a marqué 24 buts et ajouté 35 aides en 309 matchs en carrière avec les Capitals de Washington et les Devils.
Âgé de 29 ans, Steckel a été un choix de première ronde, 30e au total, des Kings de Los Angeles en 2001. Il devrait piloter le quatrième trio des Leafs.
Il ne faut pas oublier Rask
Associated Press: BOSTON - Tim Thomas a remporté les trophées Vézina, Conn Smythe et la coupe Stanley la saison dernière — et donc tout ce qui était possible de gagner, sauf le titre de gardien no 1 des Bruins de Boston.
«Nous avons deux gardiens no 1», a déclaré Claude Julien, mardi, à deux jours du début de la nouvelle campagne.
Julien comptera sur ses deux cerbères Thomas et Tuukka Rask pour amorcer la saison, mais l'entraîneur des Bruins ne rejette pas la possibilité d'en voir un des deux se démarquer en tant que partant. Thomas avait réussi l'exploit l'année dernière avec des performances qui lui ont valu le titre de meilleur joueur des séries éliminatoires et de meilleur gardien de la LNH.
«Il y a deux gardiens dans notre équipe, et on ne se voit pas comme un no 1 et un no 2, a mentionné Thomas. Si l'équipe va bien et que les deux gardiens ont du succès, on ne va pas changer une formule gagnante.»
Thomas était le gardien no 1 des Bruins au début de la saison 2009-2010 — se méritant même une place au sein de l'équipe olympique américaine — mais une blessure à la hanche a compromis sa deuxième moitié de campagne, permettant à Rask d'obtenir le titre de partant. Thomas n'a pas participé à la danse du printemps cette année-là, alors que les Bruins s'étaient effondrés devant les Flyers de Philadelphie après avoir mené leur série 3-0.
Les Bruins ont tenté d'échanger Thomas au cours de la saison morte, mais ont finalement été bien contents de pouvoir le garder. Rask a connu des difficultés en début d'année pendant que Thomas s'améliorait, en route vers un total de 35 victoires en 55 départs, une moyenne de buts alloués de 2,00 et un pourcentage d'efficacité de ,938, ce qui ne s'était pas vu depuis très longtemps. Il a été encore meilleur pendant les séries, avec une moyenne de buts alloués de 1,98 et un pourcentage d'arrêts de ,940, qui a augmenté à ,967 lors de la série finale de la Coupe Stanley.
Thomas a réussi quatre blanchissages au cours des séries, dont deux contre les Canucks de Vancouver, alors que les Bruins ont remporté les grands honneurs pour la première fois depuis 1972. Rask n'a pris part à aucun match en séries.
«C'était super de le regarder jouer, a dit Rask. J'étais très content de le voir avoir du succès.»
Mais l'année n'a pas été la meilleure du Finlandais de 24 ans qui espérait, au minimum, avoir une chance de lutter avec Thomas pour du temps d'utilisation.
«Je n'ai pas l'habitude de rester longtemps sur le banc et ne pas pouvoir jouer, a avoué Rask. Mais je me suis rendu compte que peu importe ton rôle, tu te dois de garder en tête que l'équipe passe avant tout.»
De l'aide pout le Lokomotiv
PITTSBURGH, États-Unis - Les Penguins de Pittsburgh et les Capitals de Washington se sont associés afin de récolter des fonds à l'intention des familles des joueurs de hockey russes tués dans un accident d'avion le mois dernier.
Lors du match du 13 octobre au Consol Energy Center, les deux équipes porteront des écussons commémoratifs à la mémoire des 28 joueurs du Lokomotiv Yaroslavl qui ont perdu la vie lorsque leur avion s'est écrasé dans l'ouest de la Russie.
Les joueurs autographieront les chandails portés, qui seront vendus aux enchères à travers le site nhl.com.
Les joueurs russes Evgeni Malkin des Penguins et Alex Ovechkin des Capitals prendront part à la mise au jeu protocolaire.
Des bracelets souvenirs seront vendus au profit des familles. Les Capitals vendront les bracelets le 8 octobre, et les Penguins le feront le 13 octobre. (AP)
Bergeron soutient Crosby
PITTSBURGH, États-Unis - Regardez votre main droite. Fermez vos yeux. Savez-vous où elle se trouve? Êtes-vous certain?
Pendant plusieurs mois, Sidney Crosby ne l'était pas.
Pendant que ses coéquipiers des Penguins de Pittsburgh se prélassaient ou essayaient d'améliorer leur handicap au golf, le meilleur joueur de la planète tentait tout simplement de retrouver une vie normale.
Deux coups à la tête encaissés en l'espace d'une semaine en janvier ont mis fin à la saison du numéro 87, compromettant même sa carrière, tout en provoquant un changement de culture dans un sport où la robustesse, la combativité et le courage à l'extrême sont valorisés.
Crosby n'est pas le premier patineur qui doit composer avec les symptômes d'une commotion cérébrale, uniquement un des plus célèbres.
La route vers la réhabilitation est beaucoup plus ardue et sinueuse qu'il ne l'aurait jamais imaginé, après avoir été retranché de la formation suivant le match du 5 janvier contre le Lightning de Tampa Bay, en raison de problèmes de vision.
Il n'aurait pas souhaité que son cas soit décortiqué sur la place publique et qu'il alimente les rumeurs les plus folles. Il veut simplement se sentir mieux et recommencer à faire ce qu'il aime le plus au monde: jouer au hockey.
Un de ses grands amis, le Québécois Patrice Bergeron, qui a raté presque toute la saison 2007-08 des conséquences d'une sévère commotion, a répété à Crosby de s'accrocher à l'espoir.
«Je le contactais et je lui racontais ce que j'avais moi-même vécu, en lui soulignant l'importance d'être patient et de rester positif. Ça peut paraître cliché, mais c'est exactement ça», a affirmé Bergeron.
Pas du genre à faire des déclarations fracassantes, Crosby a mentionné au cours de la conférence de presse qu'il a donnée dernièrement qu'il serait «possiblement» de retour au jeu cette saison.
Il s'est entraîné vigoureusement pendant le camp d'entraînement des Penguins, mais il n'est pas prêt à amorcer la saison à Vancouver, jeudi, contre les Canucks.
Accompagnant l'équipe à l'étranger, il ne devrait pas recevoir le feu vert des médecins avant encore un bout de temps.
Au sein de la LNH, même ses plus grands rivaux souhaitent le revoir au coeur de l'action au plus tôt.
«J'espère qu'il ne se sentira plus étourdi ou malade, et qu'il rejouera — parce qu'il est un des meilleurs joueurs de la ligue, et c'est très difficile de jouer contre lui», a mentionné l'ailier vedette des Capitals de Washington, Alex Ovechkin.
La LNH a besoin d'un Crosby en santé, et la ligue a adopté des mesures sévères afin d'enrayer le type de coups à la tête qui a compromis la carrière de Crosby.
L'ancien joueur étoile Brendan Shanahan, responsable de la sécurité des joueurs, a imposé des sanctions exemplaires aux joueurs fautifs pendant le calendrier préparatoire. C'est un pas dans la bonne voie.
La dernière fois que la Crosby a joué à la télévision nationale, les Penguins ont perdu contre les Capitals dans le cadre de la Classique hivernale, un match qui a obtenu les meilleures cotes d'écoute en saison régulière depuis 1975.
Sa présence aiderait aussi le hockey à combler un peu le vide que le lock-out de la NBA a créé. (AP)
De gros dossiers pour Bettman
La Presse Canadienne: TORONTO - Les aptitudes de leader de Gary Bettman sont sur le point d'être mises à rude épreuve.
Au moment où la LNH a amorcé des discussions quant au réaménagement des associations, Bettman sait que ce sera à toutes fins utiles impossible de combler tout le monde.
«Vous faites de votre mieux..., a-t-il souligné, en entrevue à La Presse Canadienne. Il y a probablement quatre ou cinq équipes qui voudraient un scénario différent. Toutes ces équipes ont eu la chance d'exprimer leurs doléances et de clarifier leur position devant le bureau des gouverneurs (au cours d'une réunion le 20 septembre). C'est un processus qui se poursuit.
«Mais le réaménagement n'est pas que géographique. C'est également combien de fois les équipes vont s'affronter, comment vous vous qualifiez aux séries éliminatoires, quelle formule privilégier, etc. C'est un des dossiers les plus épineux et litigieux qu'une ligue professionnelle de sport ait à gérer. Nous avons amorcé le processus et nous allons y travailler sans relâche afin de trouver une solution.»
Bettman veut qu'une décision finale soit soumise pour approbation à la prochaine réunion du bureau des gouverneurs, en décembre. La proposition devra recevoir l'aval des deux tiers des propriétaires, et elle entrerait en vigueur dès la saison 2012-13.
La délocalisation des Thrashers d'Atlanta à Winnipeg provoque cette réorganisation. La dernière du genre avait eu lieu, il y a plus de 10 ans.
Les Jets vont passer l'actuelle saison dans l'Association Est, avant de se retrouver dans l'Ouest, la saison prochaine. Plusieurs équipes veulent profiter de la situation afin de changer d'associations.
Une multitudes de propositions ont été soulevées, de celle suggérant que Winnipeg ne fasse que changer de place avec une équipe de l'Ouest jusqu'à celle où on propose une réorganisation de la ligue en quatre nouvelles associations.
Cinq équipes ont exprimé, le mois dernier, le fort désir de changer de sections: Detroit, Columbus, Nashville, Minnesota et Dallas.
Une fois ce dossier réglé, le commissaire se retroussera les manches en vue d'une nouvelle ronde de négociations encore plus importantes.
Le contrat de travail entre les propriétaires et les joueurs arrive à échéance le 15 septembre 2012, et Bettman s'attend à amorcer les discussions avec le directeur exécutif de l'Association des joueurs, Donald Fehr, peu de temps après la pause du match des étoiles vers la fin de janvier.
La LNH est prête à commencer les négociations immédiatement, mais ce n'est pas le cas de l'Association des joueurs.
«Donald m'a indiqué qu'il a encore du travail à faire et qu'il a besoin de temps afin de compléter sa préparation parce qu'il vient d'arriver en poste, a expliqué Bettman. Il n'estime pas être en position d'amorcer des discussions substantielles ou des négociations proprement dites avant au minimum le match des étoiles.
«Nous avons un an devant nous, ils ne sont pas prêts à discuter et, en ce qui me concerne aux yeux du monde, la problématique est en veilleuse.
«Concentrons-nous sur le hockey.»
Un autre dossier qui grugera beaucoup de temps à l'agenda du commissaire au cours des prochains mois est la sempiternelle incertitude entourant la concession des Coyotes de Phoenix.
La LNH gère la concession moribonde depuis deux saisons, tout en étant à la recherche d'un ou de nouveaux propriétaires. Bettman a le sentiment que des progrès ont été réalisés dernièrement, et il a réitéré que la vente de l'équipe doit se faire bientôt.
«Nous opérerons la concession aussi longtemps que nous le jugerons nécessaire et approprié, a-t-il déclaré. J'espère ne plus être dans ce `business' certainement avant la conclusion de la saison.»

Vingt recrues à surveiller dans la LNH

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Mathias Brunet La Presse

Comme à chaque année depuis le lock-out, les équipes de la Ligue nationale de hockey n'hésitent plus à ouvrir leurs portes à des plus jeunes. L'instauration du plafond salarial explique entre autres cet état de choses, puisque, à quelques exceptions près, les recrues coûtent généralement moins cher que les vétérans.

Les 20 joueurs que je vous propose étaient encore avec leurs clubs respectifs au moment d'écrire ces lignes. Certains pourraient écoper d'ici demain, ou encore avant leur 10e match de la saison, étape qui marque le début de leur première année d'éligibilité chez les professionnels.

Les joueurs ne sont pas classés dans un ordre particulier.

Ryan Nugent-Hopkins, centre, Oilers d'Edmonton

Premier choix au total cet été, on se demandait si RNH allait être assez mature physiquement pour s'imposer dès cette année. Mais la chimie est bonne avec ses compagnons de trio Taylor Hall et Jordan Eberle.

Sean Couturier, centre, Flyers de Philadelphie

Huitième choix au total, l'ancien centre des Voltigeurs semble avoir gagné son poste avec les Flyers, qui n'hésitent jamais à faire confiance aux jeunes de talent.

David Rundblad, défenseur, Sénateurs d'Ottawa

Obtenu des Blues de St. Louis contre un choix de première ronde l'an dernier, ce premier choix en 2009 a tout cassé en Suède l'an dernier. Un autre jeune défenseur, Jared Cowen, le devance dans la hiérarchie pour l'instant, mais le Suédois a plus de potentiel offensif.

Gabriel Landeskog, ailier, Avalanche du Colorado

Deuxième choix au total derrière RNH cet été, on le dit déjà prêt pour affronter les rigueurs d'un hiver dans la LNH. Robuste, talentueux, il entamera la saison à la gauche de Paul Stastny.

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Adam Larsson

Photo: AP

Adam Larsson, défenseur, Devils du New Jersey

On dit de ce quatrième choix au total en 2011 qu'il est en avance sur Victor Hedman au même âge. Les Devils ont besoin d'un défenseur offensif comme lui.

Nino Niederreiter, ailier, Islanders de New York

On a eu un aperçu de son talent au Championnat mondial junior avec la Suisse et lors d'une rencontre préparatoire contre le Canadien l'an dernier à Québec. Costaud, talentueux, il fait partie d'un noyau de jeunes premiers à l'attaque avec Tavares, Okposo, Strome et compagnie.

Jacob Markstrom, gardien, Panthers de la Floride

Le gardien d'avenir des Panthers a connu une première année ordinaire dans la Ligue américaine, mais il vient de mériter le poste d'adjoint à José Théodore en l'absence de Scott Clemmensen, blessé. Si Théodore flanche, on enverra le jeune dans la gueule du loup.

Mika Zibanejad, centre, Sénateurs d'Ottawa

Les Sénateurs sont en transition, un contexte favorable pour le premier choix de l'équipe en 2011. Un attaquant complet qui pourrait avoir la chance de jouer avec Daniel Alfredsson.

David Savard, défenseur, Blue Jackets de Columbus

Ce Québécois a failli mériter un poste régulier l'an dernier, et il a dominé dans la Ligue américaine. On fonde beaucoup d'espoirs en lui.

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Brayden Schenn

Photo: AP

Brayden Schenn, centre, Flyers de Philadelphie

Acquis des Kings de Los Angeles en retour de Mike Richards, Schenn est prêt à faire le saut mais il doit guérir son épaule complètement.

Brett Connolly, ailier, Lightning de Tampa Bay

Sixième choix au total il y a un an, Connolly, un grand ailier habile, a la chance de se faire valoir avec Steven Stamkos et Martin St-Louis et comme on a pu le voir contre le Canadien, il ne semble pas louper sa chance.

Luke Adam, centre, Sabres de Buffalo

L'ancien de la LHJMQ a impressionné autant dans la Ligue américaine que lors de ses courts rappels à Buffalo l'hiver dernier. Aux dernières nouvelles, il jouait encore avec Jason Pominville et Tomas Vanek, ce qui est plutôt encourageant pour cet attaquant de puissance.

Mark Scheifele, ailier, Jets de Winnipeg

Ce premier choix des Jets en 2011, un attaquant tout en finesse, a tout cassé en matchs préparatoires avec huit points en cinq rencontres. Les Jets ont besoin de ce type de renfort à l'attaque...

Justin Faulk, défenseur, Hurricanes de la Caroline

L'entraîneur Paul Maurice a dit de lui qu'il était son Jeff Skinner de 2011 au camp, un compliment de taille. Faulk, un défenseur offensif de petit gabarit, vient de quitter son université avec laquelle il a remporté le championnat national de la NCAA.

Ryan Murphy, défenseur, Hurricanes de la Caroline

Un autre défenseur offensif de petit gabarit, Murphy a tout cassé dans la Ligue junior canadienne l'an dernier. Les Hurricanes peuvent-ils se permettre de garder Faulk ET Murphy?

Ryan Johansen, centre, Blue Jackets de Columbus

Ce grand centre droitier a brillé au Championnat mondial junior et il aura la chance de se développer sans pression derrière Jeff Carter et Antoine Vermette.

Erik Gudbranson, défenseur, Panthers de la Floride

Ce francophone choisi troisième au total l'an dernier a failli accéder à la LNH à 18 ans mais des problèmes contractuels l'en ont empêché. Ce n'est pas le cas cette année. Défenseur costaud et complet.

Rafael Diaz, défenseur, Canadien de Montréal

Ce Suisse a progressé au camp d'entraînement du CH, ce qui n'est pas le cas d'une majorité de recrues. Mais Diaz a 25 ans et une belle maturité. Il pourrait nous surprendre au fil de la saison.

Jonathon Blum, défenseur, Predators de Nashville.

Techniquement, Blum est encore une recrue puisqu'il a disputé seulement 23 matchs en saison régulière, deux de moins que la limite permise. Il a obtenu huit points en 23 matchs l'an dernier et son brio a signifié le renvoi de Ryan Ellis dans les mineures.

Erik Cole a voulu s'intégrer rapidement au groupe

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201110/04/01-4453984-erik-cole-a-voulu-sintegrer-rapidement-au-groupe.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_canadien_427188_section_POS1

Marc Antoine Godin La Presse

(Collingwood, Ontario) La scène se passe dans les premiers jours du camp d'entraînement.

Erik Cole vient de se retirer au vestiaire après l'entraînement et il reprend son souffle, assis à sa case.

Le Suisse Alain Berger passe devant lui. «Hey Berge!», lance Cole.

Un préposé à l'équipement s'approche de son casier et ajuste une pièce. «Thanks, Pat», laisse tomber le robuste ailier.

À côté de lui, le jeune Olivier Archambault se dévêt et laisse voir des sous-vêtements roses. Cole échange des clins d'oeil avec d'autres coéquipiers amusés. Puis, lorsque Archambault se lève pour aller dans l'antichambre du vestiaire, Cole l'interpelle.

«Tu ne peux pas faire ça, Arch», lui lance-t-il.

La recrue de 18 ans répond avec un haussement d'épaules gêné, l'air de dire qu'il n'y peut rien.

«Dire qu'il s'inflige ça à lui-même...», ajoute Cole en s'adressant à un autre joueur.

Il connaissait le nom de tout le monde

On devine que Cole n'en est pas resté là et qu'il a continué de railler Archambault par la suite. Mais même des sous-vêtements roses ne devraient pas nous faire oublier l'essentiel: au début du camp d'entraînement, Erik Cole connaissait déjà le nom de tout le monde.

«Je ne suis pas un gars gêné du tout, et j'ai appris il y a longtemps que les jeunes appréciaient cela quand des plus vieux allaient vers eux et les aidaient à se sentir à l'aise, explique-t-il. On ne veut pas qu'ils marchent sur des oeufs au sein de l'équipe.»

Avec les Hurricanes de la Caroline, Cole avait pris la recrue Jeff Skinner sous son aile.

«C'est un jeune timide et renfermé, et il avait besoin d'être mis à l'aise, a expliqué Cole. Tout comme lui, j'étais la seule recrue des Hurricanes l'année où je suis arrivé. Des gars comme Ron Francis, Tom Barrasso et Rod Brind'Amour avaient été formidables.

«Des vétérans l'ont fait pour moi quand j'étais jeune, et c'est à mon tour de rendre la pareille.»

Une bougie d'allumage

Le caractère extraverti de l'ailier de 32 ans simplifie son intégration au sein du Tricolore. Mais Cole entend quand même profiter de ces quelques journées d'activités d'équipe pour raffermir son lien avec les autres.

«À la maison, les joueurs ont des familles et des responsabilités alors que dans un contexte comme celui-ci, où nous sommes plus isolés, on peut s'occuper les uns des autres et se balader ensemble», fait-il valoir.

Chris Campoli, un autre nouveau visage chez le Tricolore, est dans un état d'esprit semblable. Il estime qu'à la façon dont les événements se sont enchaînés pour lui, cette retraite fermée n'aurait pu avoir lieu à un meilleur moment.

Mais il n'y a pas que les nouveaux joueurs qui trouvent leur compte dans ces activités de ralliement.

«Chaque année, il y a quelque chose qui reste de ces quatre journées, observe Josh Gorges. Sans donner d'exemple, ça peut être autant un événement qu'une chose qu'un joueur a dit - une blague ou un truc sérieux - qui devient la bougie d'allumage de la saison.

«Et ça reste avec nous durant toute la campagne.»