lundi 28 mars 2011

Pire qu'en 1949!

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/philippe-cantin/201103/28/01-4383768-pire-quen-1949.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4383807_article_POS3




Ce qui est amusant avec les équipes centenaires, c'est qu'on peut toujours trouver d'autres moments d'infamie dans les archives du club. Cela réconforte le moral. On se dit: «Ouais, pas fort le Canadien ces jours-ci, mais c'était pas mieux en 1949! Même avec le Rocket dans la formation - oui, le Rocket! -, ils avaient été blanchis trois fois de suite...»
Ces trois blanchissages de 1949, ressortis des boules à mites dès la fin du match de samedi, m'ont intrigué. À l'époque, les joueurs du Canadien avaient-il plié l'échine aussi facilement que ceux d'aujourd'hui? S'étaient-ils présentés sur la glace amorphes comme leurs successeurs, surtout après le deuxième blanchissage?
Pas du tout! En fait, la situation est beaucoup plus déplorable aujourd'hui.
D'abord, en 1949, le Canadien n'avait pas subi cette humiliation deux semaines avant le début des séries éliminatoires, moment inquiétant pour s'effondrer de la sorte, mais plutôt au mois d'octobre.
Durant cette léthargie, le Canadien avait aussi été blanchi par Boston. Mais le match avait pris fin 0-0, pas 7-0 en faveur des Bruins!
Enfin, le dernier blanchissage était survenu au terme d'un match endiablé, au Forum, contre les Red Wings de Detroit, qui l'emportèrent 1-0. La vedette de la rencontre fut Harry Lumley, le gardien des visiteurs, qui réalisa plusieurs beaux arrêts, notamment aux dépens du Rocket.
Les journaux de l'époque firent néanmoins état du désarroi de l'entraîneur Dick Irvin durant cette séquence noire. Selon Le Petit Journal, il était «plus morose que jamais».
Le quotidien Le Canada ajouta: «Irvin, désespéré par l'impuissance de ses lignes d'attaque, effectua plusieurs changements dans l'espoir d'obtenir de meilleurs résultats. Howie Riopelle joua en compagnie de Maurice Richard et Elmer Lach, mais il ne fut pas impressionnant.»
Howie Riopelle avec le Rocket? Non, ce n'est pas d'hier que les entraîneurs du Canadien éprouvent des ennuis à trouver la bonne combinaison en attaque!
* * *
Pierre Gauthier et Jacques Martin se retrouvent ce matin dans une position inconfortable. Il est trop tard pour procéder à une transaction, trop tard pour rappeler un espoir de Hamilton - les meilleurs sont déjà à Montréal! -, trop tard pour expédier dans les gradins un Gomez ou un Cammalleri.
Pareille audace ferait peut-être plaisir aux fans, surtout dans le cas de Gomez, mais cela provoquerait une crise dans l'entourage de l'équipe.
En faisant suer ses joueurs à grosses gouttes hier, Martin a utilisé un de ses derniers atouts. S'il refait le coup, cette séance de patinage que les joueurs ont acceptée comme un message nécessaire se transformerait bien vite, dans leur esprit, en sanction improductive. Cela provoquerait de la grogne plutôt qu'une prise de conscience.
Martin doit donc se rabattre sur la recette qui a fait son succès : convaincre son groupe que la solution se trouve en chacun d'eux. Qu'ils ont le potentiel, si chacun se responsabilise, de rétablir la situation. Même si, dans les rétroviseurs, le neuvième rang s'approche à la vitesse grand V.
La fragilité de l'équipe depuis l'affaire Chara-Pacioretty laisse néanmoins présager un court printemps. Il ne faut pas croire que le Canadien renversera chaque année des équipes meilleures que lui lorsque s'ouvriront les séries. Des surprises comme celles de l'an dernier face aux Capitals et aux Penguins représentent l'exception, pas la norme.
* * *
Concluons avec deux autres brefs plongeons dans l'histoire de l'équipe. En 1986, du 13 au 26 mars, le Canadien a subi six revers d'affilée. Deux mois plus tard, il remportait la Coupe Stanley. Voilà un scénario inspirant, mais qu'on ne reverra pas en 2011.
Non, les choses ressembleront davantage à la saison 1949-1950, celle qui est revenue dans l'actualité, samedi, après la troisième défaite consécutive du Canadien par jeu blanc.
Ce printemps-là, le Canadien a été éliminé en première ronde par les Rangers de New York. Et vous savez ce qui s'est produit dans le dernier match de la série? Le Canadien a perdu... par blanchissage!

La muraille du silence

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Bien qu'il soit évident qu'une ou des blessures le ralentissent en ce moment, Michael Cammalleri s'est réfugié derrière la muraille du silence imposée par le Canadien en matière de blessures pour éviter les questions qui lui étaient posées.

«Si je suis en mesure de porter l'uniforme, je suis en mesure d'offrir mon plein rendement. Ce que je n'ai pas fait lors des derniers matchs. Vous savez que je ne peux rien dire. De toute façon, je refuse d'avancer des excuses. Ce n'est pas mon genre. On a eu ce qu'on méritait aujourd'hui, il faut s'en sortir. Et la solution, c'est du vestiaire qu'elle viendra», a simplement indiqué Cammalleri.
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Pas de congé...

S'il arrive régulièrement que Scott Gomez et d'autres vétérans profitent d'une journée de thérapie pour éviter de sauter sur la patinoire entre les matchs, personne n'a pu échapper à l'entraînement punitif d'hier. En fait, oui : Alexandre Picard, victime d'une blessure à un pied depuis que Benoît Pouliot l'a atteint avec un tir frappé à l'entraînement mercredi dernier, a été épargné. Mais tous les autres joueurs, y compris les gardiens et aussi les réservistes Tom Pyatt et Yannick Weber, les seuls à n'avoir rien à se reprocher, ont sué à grosses gouttes...
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Changements mineurs

Bien qu'il ait puni ses joueurs, Jacques Martin n'a pas chambardé ses trios pour autant.
L'entraîneur-chef a apporté deux changements mineurs à l'attaque. Mathieu Darche s'entraînait avec Scott Gomez et Brian Gionta à la place de Travis Moen, qui est retourné à la droite de Lars Eller et Andrei Kostitsyn. À la ligne bleue, Brent Sopel était de retour avec Paul Mara après qu'il eut été muté à la droite de Roman Hamrlik au cours du match de samedi. James Wisniewski, blanchi lors de sept des neuf derniers matchs du Tricolore, a repris sa place avec Hamrlik. P.K. Subban et Hal Gill composaient le troisième duo de défenseurs alors que Yannick Weber et Tom Pyatt s'entraînaient ensemble. Une indication qu'ils pourraient encore écoper demain.
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Holtby rétrogradé

Rappelé samedi matin pour affronter le Canadien qu'il a blanchi 2-0 samedi au Centre Bell (18 arrêts), le jeune gardien Branden Holtby a remis le cap sur Hershey et sur la
Ligue américaine hier. Samedi, aux dépens du Canadien, Holtby a remporté sa 10e victoire de la saison en 14 matchs (10-2-2), sa 2e par jeu blanc. Holtby a battu le
Tricolore pour la deuxième fois de suite. Les deux au Centre Bell. Le jeune gardien était devant le filet le 15 mars lorsque les Capitals ont amorcé une séquence de six matchs sur la route en battant Montréal 4-2, séquence qu'ils ont terminée avec leur jeu blanc de 2-0 de samedi. Marco Sturm et Alexander Semin, sur des jeux orchestrés par Nicklas Backstrom, ont marqué les deux buts des Caps dans la victoire.

Bulletin du Canadien: après le pluie, le beau temps?

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/27/01-4383618-bulletin-du-canadien-apres-le-pluie-le-beau-temps.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4383616_article_POS3

Même s'il a été chassé du match de jeudi contre les Bruins, Carey Price obtient la meilleure note de l'équipe.


C'est dans la tempête que l'on reconnaît les bons capitaines. Or, le Canadien affronte son troisième ouragan de la saison avec six revers à ses neuf derniers matchs dont les trois derniers par blanchissage.

La première tornade de l'année est survenue du 10 au 30 décembre alors que l'équipe avait encaissé huit revers en dix matchs. La deuxième période orageuse se situe entre 6 et le 24 février avec deux petites victoires en huit sorties (2-5-1).

Dans les deux cas, le Canadien a repris le cap avec des séquences gagnantes. Après la première période tumultueuse, le Canadien avait présenté une fiche de 10-2-3 tandis qu'il s'était relevé avec une série de cinq victoires après la deuxième période difficile.

Le Canadien pourra-t-il en faire autant dans la dernière portion de la saison? Le bulletin n'est pas un texte de prédiction. On analyse seulement les faits passés.
Or, si le passé est garant de l'avenir, quoiqu'en pensent les plus pessimistes, Jacques Martin sera en mesure de ramener son bateau à bon port. Aussi étrange que cela puisse paraître, l'équipe a retrouvé un certain équilibre dans la défaite contre les Capitals.

La clé du succès pour le Canadien se situe dans l'équilibre défensif où la tricherie est exclue. Cela veut dire qu'on profite du grand talent de Carey Price en coupant les lignes de tir en provenance des zones payantes, en évitant les attaques en surnombre comme cela s'est produit sur les deux buts des Capitals, en évitant toute forme de tricherie.
Le Canadien est une équipe de contre-attaque. Or, ce genre de formation doit profiter des surnombres et non pas concéder ce genre d'attaques à ses adversaires.

Le premier de classe

Price est encore notre premier de classe même s'il a été chassé du match à Boston après avoir accordé cinq buts. Malgré tout, Price a présenté un taux de réussite de .910 en arrêtant 81 des 89 rondelles dirigées vers son filet.

P.K. Subban a pour sa part été le meilleur chez les patineurs de l'équipe malgré un rendement de -4. Mais tous les joueurs ont un rendement négatif puisqu'il ne s'est pas marqué un seul but au cours de la semaine.

De fait, le Canadien a connu ses meilleurs moments en désavantage en écoulant 14 des 15 infractions mineures commises lors des trois derniers matchs. Le problème, c'est qu'un joueur comme Subban a joué pendant 15:43 en désavantage. Cela hypothèque ses énergies pour l'attaque.

Au sujet de ces nombreuses infractions, elles sont trop souvent la conséquence de gestes de tricherie qui peuvent être considéré souvent comme des actions de paresse ou de frustration.

Au cours de cette semaine où les partisans ont été déçus par leur équipe, le meilleur trio
- on devrait plutôt dire le moins mauvais - a été celui de Brian Gionta (-3), Scott Gomez (-2) et Travis Moen (-2). Avec une fiche cumulative de -7, ce premier trio n'a certes pas été impressionnant.

Par ailleurs, Tomas Plekanec (-6), Michael Cammalleri (-5) et Jeff Halpern (-2) ont connu leur pire semaine de la saison. De plus, Plekanec était au cachot à Boston lorsque le Canadien a accordé son seul but en désavantage de la semaine.

Pour terminer la saison avec vigueur, le Canadien a besoin de la contribution de Plekanec qui occupe le deuxième rang derrière Price dans le bulletin annuel. Cette semaine Plekanec partage de 13e rang avec Cammalleri, Halpern et Andrei Kostitsyn.

Pour gagner, les meilleurs joueurs doivent donner le ton ce qui n'a pas été le cas dans cette série de revers

Si Jacques Martin vante les vertus du jeu défensif et de la discipline pour relancer son équipe, il doit également mettre l'accent sur le jeu de passes. Dans nos observations, on a trop souvent noté des passes manquées. Dans cette phase du jeu, le porteur est responsable de la qualité de sa passe. Mais les non-porteurs doivent se rendre disponibles.

À la barre du bateau du Canadien, Jacques Martin sait très bien que le soleil se cache derrière ces éléments du jeu!LE BULLETIN DU 27 MARS
* * *
NOMS - NOTE - TEMPS DE GLACE - MATCHES

1-Carey Price                7,4    53:51    3
2-P.K. Subban            7,2    22:56    3
3-Brian Gionta                 7,1    20:32    3
4-Travis Moen          7,0    16:57    3
David Desharnais        7,0    15:22  3
6-Paul Mara            6,9    13:15    3
Scott Gomez                6,9    20:03    3
8-James Wisniewski        6,8    23:51    3
Roman Hamrlik        6,8    22:06    3
Hal Gill            6,8    18:49    3
Brent Sopel                  6,8    16:43  2
12-Lars Eller          6,6    12:08   3
13-Michael Cammalleri       6,5    19:52    3
Andrei Kostitsyn        6,5    16:43    3
Tomas Plekanec        6,5    19:25    2
Jeff Halpern                6,5    10:18  2
17-Alex Auld                   6,3    15:28  1
Alexandre Picard            6,3    15:31   1
Tom Pyatt            6,3     8:35    1
20-Ryan White                  6,1     9:02  3
Benoit Pouliot        6,1     9:32    3
Mathieu Darche              6,1     8:43  2
23-Andreas Engqvist            6,0     5:26  1
24-Nigel Dawes                 5,9     4:27  1
* * *
LE BULLETIN GLOBAL (25 SEMAINES)
NOMS - NOTE - TEMPS DE GLACE - MATCHES

1-Carey Price        7,8    58:35    67
2-Tomas Plekanec    7,6    20:17    71
3-Brian Gionta            7,4    19:38    76
P.K. Subban        7,4    22:11    71
5-Josh Gorges        7,3    21:10    36
6-Max Pacioretty    7,2    15:53    37
7-Roman Hamrlik    7,1    22:19    73
Hal Gill        7,1    19:46    70  
Michael Cammalleri    7,1    18:20    61
James Wisniewski     7,1    22:32  37
11-Scott Gomez        7,0    18:35    74
Jaroslav Spacek    7,0    19:17    57
David Desharnais    7,0    12:54  37
14-Andrei Kostitsyn    6,9    15:50    75
Jeff Halpern        6,9    12:40  70
Mathieu Darche      6,9    11:00  53
17-Travis Moen        6,8    13:07    75
Maxim Lapierre    6,8    11:41    38
19-Benoit Pouliot    6,7    11:34    73
Tom Pyatt       6,7    10:37    57
21-Lars Eller          6,6    11:12  71
Alexandre Picard    6,6    16:25  43
Yannick Weber    6,6    16:52    39
Ryan White          6,6     9:11  21
NB: Seuls les joueurs ayant disputé un minimum de 19 matches sont inclus dans le bulletin.

Subban: «On méritait ça»

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/27/01-4383616-subban-on-meritait-ca.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_canadien_427188_section_POS2

Limité à trois victoires à ses neuf derniers matchs, le Canadien reçoit les Thrashers d'Atlanta mardi au Centre Bell.


Petit lundi, grosse semaine, dit le proverbe. Jacques Martin et ses joueurs souhaiteront que ce proverbe s'avère alors qu'ils profitent d'un congé lundi à l'aube de l'avant-dernière semaine du calendrier régulier.

Plongé dans une léthargie offensive qui s'est traduite, samedi, par une défaite de 2-0 aux mains des Capitals de Washington, le Canadien recevra les Thrashers d'Atlanta au Centre Bell mardi, avant de rendre visite aux Hurricanes en Caroline dès mercredi et de terminer la semaine au New Jersey samedi.

C'était la première fois de son histoire, samedi, que le Canadien s'inclinait trois fois de suite par jeu blanc. En octobre 1949, lors de sa dernière séquence gênante de trois blanchissages consécutifs, le Canadien avait fait match nul (0-0) lors de la première de ces trois rencontres.

Le congé offert en ce lundi n'est toutefois pas tombé du ciel. Que non!

Parce que son équipe s'est contentée de trois victoires à ses neuf derniers matchs et que ses joueurs se contentent de lancer de belles paroles au lieu de passer aux actes depuis quelques semaines, Jacques Martin a pris les choses en main dimanche: il a convoqué son équipe à Brossard pour y tenir un rare entraînement dominical.

Avec et sans la rondelle

Un entrainement punitif? À plusieurs égards, oui.

Les joueurs ont commencé l'entraînement par une quinzaine de minutes de patinage intensif, sans rondelle. Mais voilà! Comme ses joueurs n'ont pas marqué en 186:05 de jeu et que Jacques Martin ne veut pas égaler le triste record d'équipe de quatre jeux blancs consécutifs établi en février 1928, il fallait bien donner aux joueurs la chance de toucher à des rondelles pour qu'ils retrouvent leur confiance autour des buts.

Ce qu'ils ont fait.

Mais au lieu de se contenter de canarder Carey Price et Alex Auld de rafales de tirs, Scott Gomez, Brian Gionta et tous leurs coéquipiers ont aussi travaillé ferme dans les coins de patinoire dans le cadre de batailles à un contre un avant d'avoir l'occasion de se présenter devant leurs gardiens. Après 60 minutes de travail assidu, les joueurs se sont livrés à une dernière séance de patinage dont plusieurs sont sortis grimaçants, avec les jambes raides et lourdes.

Sanction méritée

Au lieu de traîner sur la patinoire comme ils le font régulièrement après les entraînements, les joueurs du Canadien ont vite suivi Jacques Martin après que l'entraîneur eut officiellement mis fin à l'entraînement en quittant la patinoire.

«Je crois que l'entraîneur n'avait plus le choix. On a parlé beaucoup au cours des derniers jours. On a eu des réunions, on a établi des plans de match et on a tous promis qu'il fallait être davantage engagés pour se donner des chances de gagner. Mais ces paroles n'ont pas été suivies d'actions concrètes. Nous avons été vraiment mauvais hier (samedi). Jacques est passé aux actes à notre place. On méritait ça», a convenu P.K. Subban à son retour au vestiaire.

Après 76 rencontres de saison régulière, avec 6 matchs seulement à disputer avant d'amorcer les séries, est-il normal qu'un entraîneur ait besoin de sortir le fouet comme Jacques Martin a été obligé de le faire dimanche?

«Normal, peut-être pas. Mais c'était nécessaire», a convenu le vétéran Jeff Halpern.
Nous sommes tous des professionnels, nous voulons gagner, mais nous avons perdu notre concentration au cours des derniers matchs. Pis encore, notre niveau de compétition était nul lors des deux derniers matchs. Nous avons encore six matchs à jouer en deux semaines. Il reste encore assez de temps pour renverser la situation et amorcer les séries avec confiance. Mais nous avions besoin d'un rappel à l'ordre et il a été servi ce matin», a ajouté Halpern...
S'ils ont sué à grosses gouttes et qu'ils se sont tapé un entraînement difficile au cours duquel il n'y a pas eu de cris, de pleurs, mais bien des grincements de dents, les joueurs du Canadien ont évité le pire.

L'an dernier, après une dégelée de 7-1 encaissée aux mains des Canucks de Vancouver lors du quatrième match de la saison seulement, Jacques Martin avait tenu un entraînement beaucoup plus punitif que celui qu'il a dirigé dimanche. «J'en ai entendu parler. J'espère qu'on réagira positivement à celui d'aujourd'hui, car je ne crois pas que ce serait une bonne idée de pousser encore plus loin la patience de nos entraîneurs», a conclu Subban.

L'absence de Pacioretty mine tous les trios

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En plus de miner le trio de Scott Gomez, l'absence de Max Pacioretty mine tous les autres qui sont privés d'un élément important, ou qui se retrouvent avec un mandat trop imposant pour eux à remplir.


Jacques Martin se plaît à dire que la manière de jouer est plus importante encore que les résultats.

Il est plus facile de souscrire à ce grand principe quand l'équipe gagne. Quand elle perd, surtout lorsqu'elle le fait en encaissant trois jeux blancs consécutifs, comme vient de le faire le Canadien, les principes prennent le bord, la colère gronde chez les partisans qui s'acharnent alors sur les vedettes et les joueurs les plus grassement payés; l'entraîneur-chef est contesté et on se demande si les séries, acquises hier, ne sont pas menacées aujourd'hui.

Le Canadien n'est pas assuré d'une place en séries. Pas encore. Mais une, deux, voire trois victoires dans le cadre des trois matchs à l'horaire cette semaine scelleront le dossier.

Se mettre à jouer

Mais pour gagner un, deux ou trois matchs, pour regagner la confiance des amateurs qui ont hué copieusement - avec raison - leurs favoris samedi, et faire taire les critiques jusqu'à la prochaine fois, le Canadien devra mieux jouer.

En fait, non: il devra jouer. Car il ne l'a pas fait lors des trois derniers matchs. Ou si peu.

Et c'est ce qu'il y a de plus inquiétant du marasme dans lequel le Canadien s'enlise. Il n'a pas joué un bon match mardi contre Buffalo. Jeudi, à Boston, il s'est fait planter.
Royalement. Ce qui peut arriver. Même aux meilleurs.

Mais les meilleurs réagissent. Ils se relèvent. Samedi, alors qu'ils étaient de retour devant leurs partisans, les joueurs du Canadien sont loin de s'être relevés. À plusieurs égards, ils ont même été pires samedi que jeudi face aux Bruins.

Dix-huit tirs au but des Caps seulement. Le plus petit total de la saison.

Cinq occasions de marquer. Cinq! Cinq occasions que Branden Holtby, bon gardien de la Ligue américaine, mais un gardien de la Ligue américaine quand même, a facilement repoussées avant de remettre le cap sur Hershey hier.

Et des pénalités. Beaucoup de pénalités. Trop de pénalités. Beaucoup trop de pénalités.

Le Canadien a perdu l'identité qui lui a permis de connaître du succès cette année. L'identité qui lui a permis de battre des adversaires plus gros, plus forts et parfois même carrément meilleurs.

Avec sa vitesse, sa hargne, sa manière de garder les adversaires loin de ses gardiens et de miser sur leur excellence pour s'occuper du reste tout en tirant profit des erreurs de ses adversaires et des pénalités qu'ils écopent, le Canadien a souvent gagné en frustrant les équipes adverses. Il a éliminé Washington et Pittsburgh en séries l'an dernier de cette façon.

Mais voilà! Depuis quelques semaines, le Canadien ne frustre plus ses adversaires. C'est lui qui est frustré. L'indiscipline et le manque de conviction affichés par un trop grand nombre de joueurs le rendent vulnérable. Très vulnérable. Trop vulnérable pour qu'il gagne.

Au lieu d'être unis dans une même cause, les petits jouent chacun de leur bord. Parce qu'ils sont trop petits et pas aussi bons que certains le croient, les joueurs du Canadien ne peuvent pas gagner à ce jeu.

Perte d'identité et de Pacioretty

En plus de perdre son identité, le Canadien a aussi perdu un élément important de sa formation. Un élément devenu indispensable: Max Pacioretty.

Depuis que Pacioretty a été victime de l'assaut de Zdeno Chara, le Canadien n'affiche que trois victoires en neuf matchs. Et ses six revers, le Tricolore les a encaissés en temps réglementaire. Pas même un petit point en prime pour améliorer sa place au classement.

En 37 matchs disputés avec le grand club, Max Pacioretty a marqué 14 buts, amassé 24 points. Une majorité de ces points a été obtenue en évoluant à la gauche de Gomez et Gionta qui ne font rien qui vaille depuis la perte de leur jeune et gros ailier.

Pour pallier la perte de cet attaquant de grand talent, on a mandaté des Travis Moen, des Jeff Halpern, des Mathieu Darche. Des joueurs pleins de bonne volonté, mais qui n'ont pas les outils nécessaires pour remplacer Pacioretty et convertir les passes de Gomez en buts.

En plus de miner le trio de Gomez, l'absence de Pacioretty mine tous les autres qui sont privés d'un élément important, ou qui se retrouvent avec un mandat trop imposant pour eux à remplir.

Pacioretty reviendra peut-être en séries. Mais d'ici là, le Canadien doit retrouver l'identité qui lui a permis de connaître du succès le printemps dernier en séries. Des séries au cours desquelles il s'était imposé sans Pacioretty.

Cammalleri boude

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2673:cammalleri-boude&Itemid=18


- Les journalistes travaillant pour les grands médias tentent-ils de protéger le Canadien?

- La question mérite d'être posée, car plusieurs réalités ne sont pas relatés dans les journaux ou sur les réseaux de télé.

- Voilà pourquoi Hockey30 existe. Ici, la censure n'existe pas. Voici donc des faits que vous devez savoir.

- Mike Cammalleri et Jacques Martin ne s'entendent pas du tout. L'attaquant est tanné de jouer dans un système exclusivement défensif. Selon Cammy, son talent ne peut éclore si on lui demande toujours de jouer la trappe.

- Tente-il de se trouver des excuses pour sa saison atroce? Toujours est-il que le supposé marqueur du Canadien boudait à l'entraînement d'hier.

- Aucun entrain, nonchalant, peu souriant, Cammalleri s'est traîné les patins durant toute la pratique.

- "Nous n'aurons pas le choix de se porter à l'attaque un jour ou l'autre si on veut marquer des buts. Il faut ouvrir le jeu, il est temps" a affirmé Cammy à notre informateur.

- Une flèche à l'endroit de son entraîneur? On vous laisse choisir.

- Toujours est-il que Cammalleri a une mauvaise attitude. En ce moment, il est tout sauf un joueur d'équipe. Il lève les yeux au ciel à chaque fois qu'un coéquipier rate une passe. Il joue de manière individualiste, crie sur les arbitres et surtout, ne supporte pas les choix de son coach.

- Cammy fait partie du noyau de cette équipe. C'est son devoir de montrer l'exemple aux jeunes et de respecter le système de son entraîneur.

- Présentement, il fait tout le contraire. Si l'attaquant ne réalise pas à quel point son négativisme peut être contagieux, la saison du CH pourrait prendre une tournure cauchemardesque.

- Changeons de sujet pour vous proposer une bonne nouvelle. On a aperçu Max Pacioretty s'entraîner en gymnase cette fin de semaine.

- Il prévoit même patiner cette semaine.

- Son objectif est toujours de revenir pour les séries.

- Voilà enfin un peu de positif dans l'ambiance sombre qui règne chez le Canadien...

Maxwell reçoit des fleurs, Ryder ronge son pain noir et un record à la portée de Thomas

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2674:maxwell-reçoit-des-fleurs-ryder-ronge-son-pain-noir-et-un-record-à-la-portée-de-thomas&Itemid=18


- L'entraîneur-chef des Thrashers, Craig Ramsay, apprécie grandement le travail de Ben Maxwell. "J'ai rarement vu un joueur avec une aussi bonne éthique de travail défensif. Il est toujours bien positionné sur la glace, est responsable et prend les bonnes décision. Je suis très satisfait de lui" a affirmé Ramsay.

- Ramsay a même confié à notre source au Atlanta Journal Constitution que c'est lui qui avait demandé personnellement à son DG Rick Dudley d'aller chercher Maxwell à Montréal. "À son avis, il ont commis un vol en l'obtenant" a affirmé notre source. Optimisme exagéré ou réalité? L'avenir le dira...

- Rappelons que Maxwell a marqué son premier but dans la LNH en plus d'amasser une passe hier dans une victoire des siens contre les Sénateurs.

- Rien ne va plus pour Michael Ryder. L'attaquant des Bruins a été envoyé sur la galerie de presse hier contre les Flyers. Samedi, il a joué moins de 10 minutes contre les Rangers. À un salaire de 4 M$ cette saison, disons que ces statistiques sont peu reluisantes.

- Les Bruins lui avaient accordé un faramineux contrat de 12 M$ sur 3 ans dans un but précis: marquer des buts. Or, Ryder n'a marqué que 62 buts sur cette période pour une moyenne à peine supérieur à 20 buts pas saison. Quand on sait que l'attaquant est inutile défensivement, cet argent est très mal investi. On ne vous apprendra rien en vous disant que Ryder vit ses derniers moments avec les Bruins et devra se trouver une nouvelle équipe cet été.

- Comment Peter Chiarelli a-t-il pu lui accorder un tel contrat? Tout le monde savait que Ryder était un joueur surévalué. Même à Montréal, malgré ses deux saisons de 30 buts, on pouvait voir qu'il était un attaquant unidimensionnel...

- Encore une fois, Cory Schneider a été étincelant hier, arrêtant 40 lancers pour mener les Canucks à une victoire de 4-1 contre les Blue Jackets de Colombus. Il faut se rendre à l'évidence. Schneider est un gardien numéro un et n'acceptera pas de rester dans l'ombre de Roberto Luongo. Le directeur général des Canucks, Mike Gillis, semble vouloir prôner la patience dans ce dossier et n'est pas pressé d'échanger son jeune gardien. Toutefois, l'agent de Schneider compte exiger une transaction cet été. À suivre...

- Marty Reasoner veut rester en Floride. Le vétéran adore son rôle de leader auprès des jeunes et apprécie sa vie à Miami. Cela tombe bien, le directeur général Dale Tallon prévoit lui offrir un contrat avant le 1er juillet.

- Lou Lamoriello continue de mettre de la pression sur son bon ami Jacques Lemaire afin que ce dernier revienne derrière le banc des Devils la saison prochaine. Notre petit doigt nous dit que le Québécois acceptera la proposition de son DG.

- Tim Thomas pourrait-il battre le record de la LNH au niveau du taux d'efficacité? Le gardien des Bruins présente un pourcentage d’efficacité de .938. Dominik Hasek détient le record avec .937.

- Chris Higgins aurait-il enfin trouvé sa niche? L'ancien attaquant du Canadien joue très bien depuis qu'il est à Vancouver. Il a marqué 2 buts et amassé une passe hier dans la victoire des siens face aux Blue Jackets!

- Jack Capuano a convaincu les dirigeants des Islanders. Il restera à la barre de l'équipe la saison prochaine. Logique. Les Islanders sont l'une des meilleures formations de la LNH depuis la pause du match des étoiles.

- La réhabilitation de Patrick Sharp se passe très bien. L'attaquant des Blackhawks, qui a subi une blessure au genou, devrait être de retour lors de la première ronde des séries.

Une longue absence pour Anze Kopitar

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8363/manchettes/tslh/los%20angeles%20kings/2011-03-27/une-longue-absence-pour-anze-kopitar/

Site officiel des kings : Le joueur vedette des Kings, Anze kopitar sera absent pour le reste de la saison suite à une fracture de la cheville. Il s'est blessé en en bataillant pour la rondelle avec Ryan O'byrne lors du match contre l'avalanche du Colorado.

Note : Rappelons que les kings ont également perdu Justin Williams pour possiblement le reste de la saison il y a de cela même pas une semaine. Cela pourrait faire très mal dans la course aux séries pour les Kings.

La vedette francophone tant attendue est-elle arrivée ?

http://commentateursportif.ca/2011/03/la-vedette-francophone-tant-attendue-est-elle-arriv%C3%A9e-.html

Avec une récolte de huit buts et quatorze passes pour 22 points en 35 parties durant lesquelles huit fois il a joué moins de dix minutes, Desharnais n’a cessé de fournir des arguments à Jacques Martin pour se voir confier de plus en plus de responsabilités. Avantage et désavantage numérique, il a depuis longtemps gagné l’estime du personnel d’entraineurs du Canadien par son attitude et son rendement.

« Ça a toujours été comme ça. Je commençais sur les trois ou quatrième trios pis tranquillement je faisais mon chemin, tant que du mets des points sur le tableau » disait-il sur CKAC. Ce qui sera intéressant de surveiller est comment David Desharnais réussira à produire avec plus de temps glace en avantage numérique et dans les situations critiques comme ce fut le cas en fin de match mardi face aux Sabres alors que Jacques Martin l’a préféré à Scott Gomez.

Il admet que le fait de jouer sur un troisième trio lui procure souvent l’occasion de se mesurer à la troisième paire de défenseurs adverses, une opportunité stratégique donc aussi pour Jacques Martin. On peut même se poser la question en toute bonne foi, l’entraineur pourrait-il relancer son léthargique vétéran Gomez en le faisant jouer sur un troisième trio ? Une telle décision nous permettrait de voir comment la recrue de 24 ans pourrait continuer de « mettre des points sur le tableau » en pivotant avec Tomas Plekanec l’un des deux premiers trios.

Ce n’est pas d’une importance capitale puisque de pouvoir jouer avec des trios équilibrés offensivement est un atout pour Jacques Martin. Peu importe le trio sur lequel il l’utilisera, l’entraineur Jacques Martin affirme clairement que Desharnais prend une place de plus en plus importante dans sa formation.

À 5’7’’ et 177 livres, David Desharnais a fini par dominer partout où il est passé et rien n’indique qu’il ne répétera pas l’exploit au niveau de la LNH, au contraire.

Pourrait-il se gagner encore plus d’admirateurs en devenant un des principaux artisans de quelques soubresauts printaniers du tricolore, le courage qu’il affiche en allant le premier dans le même coin de patinoire ou devant le filet devant Zdeno Chara et sa superbe vision du jeu nous donnent envie de le croire. En plus, quand on consulte son dossier, on constate qu’il ne semble pas avoir manqué beaucoup de matchs dans sa carrière, évitant donc les grosses blessures malgré sa petite taille.

Il est intéressant de noter que deux des trois québécois évoluant pour le Canadien, David et Mathieu Darche, n’ont jamais été repêchés. Je pense que sans mettre la charrue avant les bœufs, la possibilité que la fameux attaquant francophone ayant le potentiel de devenir une vedette offensive et un morceau important du Canadien qu’on attend depuis le don de Mike Ribeiro aux Stars de Dallas est peut-être arrivé...par la porte d’en arrière.

Nous critiquons souvent le Canadien ne pas repêcher des gars d’ici plus souvent dans les premières rondes mais nous devons en même temps les féliciter pour le fait que des gars qui étaient libres comme l’air comme Francis Bouillon, Mathieu Darche ou David Desharnais aient obtenu une chance de rester ou accéder à la LNH.

Toujours au sujet de David, il est même permis de se demander sans chauvinisme s’il aurait pu devenir un candidat au trophée Calder en évoluant sur une base régulière toute la saison avec le grand club au lieu de brûler la Ligue Américaine. Des collègues à moi très respectés affirmaient il y a quelques semaines encore que David était un joueur de la
Ligue américaine. J’ai moi-même émis des doutes sur sa vitesse et sa capacité d’explosion sur les courtes distances dans les premiers matchs alors que dans le fond il ne faisait que s’ajuster.

Comme quoi contrairement à tous ceux qui arrivent par la grande porte du repêchage, David Desharnais est toujours condamné depuis qu’il gravit les échelons du hockey à confondre les sceptiques et vaincre les préjugés sur le simple et unique fait qu’il est trop petit.

Parce que pour le reste, la preuve est faite depuis longtemps. Il a connu des saisons de 100 points dans la LHJMQ, une autre dans la East Cost League, il a aussi enregistré 101 points avec les Bulldogs d’Hamilton en tenant compte de ses 78 points en 60 matchs de saison régulière et 23 autres en 19 matchs des séries 2009-10.

Je ne pousserai pas l’audace jusqu’à prédire que David Desharnais connaitra bientôt une saison de 100 points dans la LNH mais j’ai de plus en plus la conviction qu’il deviendra l’un des leaders offensifs du Canadien au cours des prochaines saisons.

Fait non négligeable en terminant, l’arrivée et l’éclosion de Desharnais sont les meilleures choses qui puissent arriver à Louis Leblanc, le premier choix de l’équipe en 2009. Inutile de dire qu’il sentira peut-être moins de pression devenir la vedette francophone tant attendue puisque tout indique qu’elle est peut-être arrivée !

Perdre sa dignité

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2668:perdre-sa-dignité&Itemid=18

- Perdre est une chose. Perdre sa dignité en est une autre.
- Voir Mike Cammalleri crier après les arbitres chaque fois qu'il ratait son jeu était pathétique.
- Voir Tomas Plekanec lever constamment les yeux au ciel était questionnant.
- Voir Brian Gionta avoir du mal à suivre le rythme était effrayant.
- Voir Scott Gomez faire n'importe quoi avec la rondelle était fâchant.
- Lorsque Lars Eller est ton meilleur attaquant, rien ne va plus.
- Lorsque Jacques Martin refuse d'envoyer son meilleur joueur (PK Subban) sur la première unité de l'avantage numérique, on se dit qu'il y a un grave problème.
- Mais que se passe-t-il donc avec cette équipe?
- Hockey30 s'est fait traiter de tous les noms lorsqu'on affirmait que cette formation était surévaluée.
- Carey Price a faussé les données toute l'année, comme Jaroslav Halak l'a fait la saison dernière.
- La réalité est que le Canadien est une bonne petite équipe de milieu de peloton. Pas plus, pas moins.
- Encore une fois, cette équipe se qualifiera pour les séries éliminatoires à la dernière minute.
- Encore une fois, le gardien fera croire pendant un instant à un miracle.
- Encore une fois, ce ne sera pas suffisant. Et le même film recommencera la saison prochaine.
- Le CH, équipe condamnée à la classe moyenne? Poser la question, c'est y répondre...

Martin le méchant, inquiétude, Gomez vieillit mal

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2669:martin-le-méchant-inquiétude-gomez-vieillit-mal&Itemid=18


- Oubliez les rumeurs qui affirment que Jacques Martin perdra son poste. Cela n'arrivera pas.

- Cela est trop facile de blâmer l'entraîneur-chef lorsqu'une équipe ne gagne pas. Le but ici n'est pas de défendre Martin. Comme chacun dans cette équipe, il doit prendre une partie du blâme. Toutefois, n'oublions pas que sans le système défensif imposé par ce coach, le Canadien ne serait pas en 6e place aujourd'hui.

- Martin n'a pas voulu donner de congé à ses joueurs aujourd'hui. Ces derniers ont été très frustrés de cette décision, eux pour qui le dimanche est une occasion d'accorder un peu de temps à leur blonde ou à leur famille.

- Peut-on vraiment en vouloir à Martin d'organiser une pratique le dimanche après que l'équipe ait subi 3 blanchissages de suite? Difficile à dire... Les joueurs avaient peut-être besoin de ne pas penser au hockey aujourd'hui...

- Incroyable, mais vrai. Le CH doit commencer à regarder dans le rétroviseur. Les Hurricanes, 9e dans l'est, ne sont qu'à 7 points du CH. Certes, l'écart est énorme considérant le nombre de matchs qui restent, mais les deux équipes s'affronteront mercredi en Caroline. Petite inquiétude n'est-ce pas?

- Scott Gomez est en méforme physique complète selon plusieurs journalistes. On raconte que le joueur de centre a un taux de gras inquiétant, qu'il se nourrit très mal et qu'il ne fait pas les efforts nécessaires en gymnase.

- Lorsqu'on regarde à quel point Gomez a mal vieilli en si peu de temps ( comparez des photos de lui à ses débuts avec aujourd'hui et vous verrez une triste différence), on se dit que Gomez mange peut-être trop de burritos...

- Dire qu'il n'a que 31 ans...

Savard inquiète, Howard rassure

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/03/27/002-lnh-bruins-marc-savard.shtml



Marc Savard n'est plus le même homme depuis qu'il a subi une deuxième commotion cérébrale en moins d'un an en février.
Le site Internet d'ESPN révèle dimanche que l'attaquant des Bruins de Boston éprouve des problèmes de mémoire. Une situation qui inquiète le principal intéressé, rapporte-t-on.
Il souffre également des mêmes symptômes que son coéquipier Patrice Bergeron en 2008 : constante somnolence et vision trouble.
Savard est tombé au combat le 23 janvier dernier après avoir été frappé violemment contre la rampe par Matt Hunwick, de l'Avalanche du Colorado.
Il avait été victime d'une autre commotion cérébrale le 7 mars 2010 après une sévère mise en échec de Matt Cooke, des Penguins de Pittsburgh.
Le vétéran de 32 ans avait alors interrompu sa rééducation pour un bref retour au 2e tour des séries, mais il a aussitôt ressenti des douleurs, qui se sont prolongées pendant des mois.
Savard n'a amorcé la présente saison qu'en décembre, sans toutefois réussir à trouver son rythme, comme en fait foi sa faible production (10 points en 25 matchs).
Howard, plus de peur que de mal
Jimmy Howard
Photo: La Presse Canadienne /AP/Darryl Dyck
Jimmy Howard

Les Red Wings de Détroit sont soulagés. Leur gardien Jimmy Howard n'est pas sérieusement blessé. Des examens d'imagerie par résonnance magnétique ont confirmé qu'il n'avait pas subi de dommages majeurs à son épaule gauche.
Selon le directeur général Ken Holland, Howard devrait revenir au jeu le week-end prochain, et peut-être même contre les Blues de Saint-Louis, mercredi. D'ici là, l'équipe rappellera Thomas McCollum de sa filiale de Toledo, dans la Ligue de la côte est, pour qu'il épaule Joey MacDonald.
Howard est tombé au combat, samedi, contre les Maple Leafs de Toronto. Le gardien de 27 ans, auteur de 34 victoires cette saison, a quitté le match en troisième période quand Joffrey Lupul est tombé sur lui en marquant. Les Red Wings étaient depuis dans l'incertitude, mais sont maintenant rassurés.
Hamhuis encore au tapis
Dan Hamhuis fait un autre pas en arrière. Le défenseur des Canucks de Vancouver a regagné l'infirmerie dans la première période d'une victoire de 4-1 sur les Blue Jackets de Columbus, dimanche, touché à la tête.
Son coéquipier Kevin Bieksa a plaqué Rick Nash et l'attaquant des Jackets a ensuite percuté Hamhuis, qui est tombé lourdement sur la tête. Il est demeuré étendu sur la glace pendant 45 secondes avant de reprendre ses esprits. Un soigneur des Canucks l'a escorté au vestiaire.
L'équipe n'a pas encore confirmé la nature et la gravité de la blessure à Hamhuis, déjà victime d'une commotion cérébrale plus tôt cette saison. Cette année, le défenseur de 28 ans mène les Canucks avec un différentiel de +29.

LNH - Canadien - Sifflet en bouche

http://sport.ca.msn.com/grands-titres/rc-article.aspx?cp-documentid=28150202

BROSSARD - Jacques Martin a brisé la routine en conviant ses joueurs à un entraînement dominical. Le sifflet en bouche, l'entraîneur-chef du Tricolore a fait patiner sa troupe.



BROSSARD - Jacques Martin a brisé la routine en conviant ses joueurs à un entraînement dominical. Le sifflet en bouche, l'entraîneur-chef du Tricolore a fait patiner sa troupe.

Le Canadien a réalisé un exploit peu glorieux en subissant trois blanchissages d'affilée pour une première fois depuis octobre 1949. Dans l'espoir de chasser ses mauvais démons, le CH a sué à grosses gouttes, dimanche, au Complexe sportif de Brossard.

Martin a invité ses joueurs à sauter sur la glace à 11 h 25. Ils n'ont pas touché à une seule rondelle avant 11 h 40. Après 15 minutes intensives, Martin a dirigé des exercices avec des rondelles où le patinage était encore à l'honneur. Il a sifflé la fin de l'entraînement à 12 h 33.

« On s'attendait à un entraînement difficile et on le méritait, a expliqué le centre David Desharnais. Ça fait trois matchs d'affilée qu'on ne joue vraiment pas bien. Il faut maintenant ressortir nos bottes de travail. »

« On avait possiblement besoin de ce type d'entraînement, a ajouté l'ailier Mathieu Darche. On croyait avoir une certaine marge pour les séries, mais si on continue de cette façon, plusieurs équipes vont nous rattraper. C'est maintenant à nous de prendre des leçons. »

Darche, un vétéran de 34 ans, refusait de parler d'un entraînement punitif.

« Je suis convaincu que les 30 équipes de la LNH ont eu un entraînement identique au nôtre au moins une fois dans l'année. J'ai déjà eu des entraînements bien plus difficiles.

J'ai joué pour John Tortorella à Tampa Bay. C'est triste de se rendre à ça pour se réveiller, mais souvent, un entraînement de la sorte sert à nous regrouper. »

Pour la petite histoire, Michael Cammalleri a inscrit le premier but à l'entraînement aux dépens d'Alex Auld. Le CH a eu besoin d'une bonne vingtaine de tirs avant de toucher la cible.

À l'image de son équipe, Cammalleri traverse une période creuse à l'attaque avec quatre buts seulement depuis le 21 décembre. Le numéro 13 a donc 4 buts à ses 29 derniers matchs.

« Je suis conscient de cette réalité, je dois avoir un impact plus important », a simplement dit Cammalleri.
Darche avec Gomez et Gionta

Malgré une attaque anémique, Martin n'a pas chambardé ses trios à l'entraînement. Le seul changement significatif concernait Darche. Il se trouve maintenant aux côtés de Scott Gomez et de Brian Gionta.

Tom Pyatt était encore une fois l'homme en trop à l'attaque. Yannick Weber vivait la même réalité à la ligne bleue.

Le Canadien (40-29-7) affrontera les Thrashers d'Atlanta, mardi, au Centre Bell. Les joueurs du Tricolore profiteront de la journée de lundi pour se reposer. Après un entraînement assez pénible, Martin a opté pour la sagesse en offrant un congé à ses joueurs.

Février 1928...

Face aux Thrashers, le CH aura comme simple objectif de marquer un minimum d'un but. En un peu plus de 100 ans d'histoire, le Canadien a subi une seule fois quatre blanchissages d'affilée. C'était au mois de février 1928.

Entre le 14 février et le 26 février, le Canadien avait perdu deux fois par jeu blanc contre les Americans de New York, une fois contre les Sénateurs d'Ottawa et une fois contre les Maple Leafs de Toronto.

À cette époque lointaine, Howie Morenz, Aurèle Joliat, Art Gagné, Sylvio Mantha et George Hainsworth portaient notamment les couleurs du Canadien.

Voici les trios à l'entraînement :
  • Cammalleri - Plekanec - Halpern
  • Darche - Gomez - Gionta
  • Kostitsyn - Eller - Moen
  • Pouliot - Desharnais - White
À la ligne bleue :
  • Gill - Subban
  • Hamrlik - Wisniewski
  • Mara - Sopel
  • Weber

Gomez : « Les spectateurs ont le droit de nous huer »

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/35512-hockey-lnh-capitals-canadien-gomez

Sports - Canadien
Écrit par Pierre Durocher   
Samedi, 26 mars 2011 23:24
Mise à jour le Dimanche, 27 mars 2011 01:04

Les partisans du Canadien ne se sont pas gênés pour faire voir leur mécontentement à l’issue de cette troisième défaite d’affilée par voie de blanchissage, ce qu’on n’avait pas vu à Montréal depuis octobre 1949, soit à l’époque des Maurice Richard, Elmer Lach et Doug Harvey !

On ne sait pas trop si Jacques Martin leur avait ordonné de rester sur place, mais la majorité des gros noms de l’équipe étaient dans le vestiaire lorsque les portes se sont ouvertes pour les journalistes. Personne ne s’est caché dans le gymnase ni sous la douche.
Scott Gomez a notamment fait face à la musique, lui qui a été la cible de huées bien nourries, surtout en troisième période.

23 matchs de suite sans but !
Le vétéran joueur de centre a prolongé à 23 sa série de matchs sans trouver le fond du filet. Il a été limité à huit mentions d’aide durant cette affreuse séquence.

Gomez est demeuré calme lorsque les journalistes l’ont questionné sur la réaction de la foule à son endroit.

« Vous savez, j’ai joué à New York… » a-t-il lancé.
« Je m’inquiète beaucoup plus au sujet de cette série de défaites qu’au sujet des huées des spectateurs. C’est leur droit de réagir ainsi quand ils ne sont pas satisfaits de ce qu’ils voient. »

Amorphes et individualistes

Un peu plus loin, Brian Gionta ne cachait pas sa colère devant la tournure des événements. Le Canadien a maintenant été blanchi au cours des 186 dernières minutes et cinq secondes de jeu.
Joueurs et entraîneurs du Canadien cherchent désespérément à trouver le moyen de marquer des buts.
Photo Benoit Pelosse
« On ne marque pas parce qu’on ne s’entraide pas suffisamment, a commenté le capitaine. On ne joue pas en équipe. L’écart entre les défenseurs et les attaquants est trop grand. Il est important de jouer en unité de cinq dans les trois zones.

« De plus, on manque d’énergie depuis trois matchs. On est amorphes et c’est vraiment difficile à expliquer. »

Gionta a pourtant essayé d’inspirer ses coéquipiers. Il a distribué cinq mises en échec, dont une très solide, et il a obtenu une bonne chance de marquer en deuxième période avant de voir un puissant tir de sa part aboutir sur le poteau en troisième.

« On doit réaliser l’urgence de la situation, a-t-il poursuivi. On perd du terrain au classement et les Sabres se sont rapprochés à deux points, tout en ayant un match en main. »

Après la victoire de 8 à 1 remportée dimanche dernier au Minnesota, qui aurait pu prédire que le Canadien allait encaisser trois revers d’affilée par jeu blanc ?

« Je ne dirais pas que ce fut le résultat d’un manque d’effort, mais il faut être plus combatif en zone adverse afin de diriger de meilleurs tirs sur le gardien, a continué Gionta. Il faut jouer de façon plus intelligente, raccourcir nos passes et, surtout, il faut mieux nous soutenir entre nous. »

Un problème dexécution, selon Plekanec

Tomas Plekanec tenait le même genre de discours. « On ne tire pas suffisamment au filet, a-t-il dit. Ça prendrait davantage de tirs voilés, de joueurs qui se positionnent devant le filet adverse afin de nuire au travail du gardien. Nos passes ne sont pas à point. Notre principal problème depuis trois rencontres se situe sur le plan de l’exécution. »

Le mot de la fin revient à Gomez.

« Il ne faut pas voir tout en noir, a-t-il raconté. On vient d’affronter l’une des équipes les plus hot de la ligue (les Capitals ont remporté 15 de leurs 19 derniers matchs) et le score était de 1 à 0 avec moins de quatre minutes à jouer. Il faut trouver une façon de marquer. Ça pourrait être un but chanceux, dévié avec mon derrière. Ça en prend juste un pour que la pression diminue. »

Si Gomez a raison de souligner que les Capitals sont en feu, on peut tout de même ajouter que l'équipe de Bruce Boudreau était privée des services d'Alex Ovechkin, de Mike Green et de Jason Arnott pour ce match contre le Canadien...

Le Tricolore disputera sa prochaine rencontre mardi, lorsqu’il recevra la visite des Thrashers d’Atlanta.

Entraînement du CH – Ni fouet ni torture

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/35525-lnh-canadien-entrainement-martin

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Dimanche, 27 mars 2011 16:55
Mise à jour le Dimanche, 27 mars 2011 18:43
Au lendemain de sa troisième défaite consécutive par jeu blanc, une première depuis 1949 dans sa longue histoire comme on le sait tous, le Canadien a tenu un rare entraînement dominical. L’exercice ne s’est toutefois pas transformé en séance de torture.
Les joueurs ont travaillé rondement durant une heure, mais il n’y a pas eu de claquements de fouet, ni pleurs, ni grincements de dents.
Jacques Martin a pris les choses en main en dirigeant lui-même toutes les opérations.
L’entraînement a commencé et pris fin par du patinage.
Le tout s’est déroulé de façon professionnelle.
Le seul hic est qu’un congé a été décrété lundi, ce qui paraît plutôt surprenant dans les circonstances.
Une autre séance de travail aurait peut-être été indiquée avant de renouer avec la compétition, mardi. Mais à ce stade de la saison, les entraîneurs préfèrent que les joueurs conservent leurs énergies pour les matchs, c’est bien connu.
D’autant plus que bon nombre de joueurs soignent des bobos.
Cammalleri se sent mieux
Tomas Plekanec n’est pas le même depuis le retour de sa blessure et Michael Cammalleri ne semble pas en grande forme non plus. Mathieu Darche peine visiblement aussi à la tâche.
Encore là, ça fait partie des aléas du métier.
« Pour tout dire, il y a longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien », a affirmé Cammalleri quand on lui a parlé de son état de santé.
C’est peut-être vrai, mais que peut-il dire en réalité ?
Comme il pouvait difficilement critiquer la décision de Martin de commander une séance d’entraînement un dimanche.
« C’était la chose à faire », a-t-il dit.
« L’exercice portait beaucoup sur le patinage et l’éthique de travail. On nous a remis sur le nez ce qu’on n’avait pas fait dans notre match de la veille.
« L’entraîneur (Martin) a agi en toute légitimité. »
Les joueurs ont pris leur trou. Ils n’avaient pas le choix.
« Il n’y a pas de frustration dans les troupes », a continué Cammalleri.
« Les gars sont irritables sur les bords, mais c’est ainsi qu’il doit en être. Il n’y a pas de mal à être sérieux quand les choses vont moins bien. On peut toujours faire des farces pour alléger l’atmosphère, mais une blague demeure une blague.
« C’est correct de reconnaître le sérieux de la situation dans laquelle on se trouve.»
Michael Cammalleri Photo d'archives Yvan Tremblay
Deux matchs à aller chercher
Malgré ses récents déboires, le Canadien est encore en bonne position pour participer aux séries éliminatoires.
S’il occupe toujours le sixième rang avec une victoire de moins que les Rangers, qui totalisent le même nombre de points que lui, c’est qu’un règlement institué cette saison donne le nombre de victoires remportées en temps réglementaire et en prolongation comme premier bris d’égalité.
Le Tricolore en compte quatre de plus que les Rangers.
Or, les Sabres de Buffalo, qui viennent au huitième échelon, ne sont plus que deux points derrière.
Disons que le Canadien aurait intérêt à ne pas tenter le diable à ses deux prochains matchs, contre les Thrashers et les Hurricanes, deux formations qu’il est capable de vaincre s’il s’en donne la peine.
Ne pas revivre 1928
La première chose à faire sera de marquer enfin un but, ce qu’il n’a pas fait à ses 186 dernières minutes et cinq secondes de jeu.
Tel que mentionné dans notre compte-rendu du match de samedi contre les Capitals, c’était la première fois depuis octobre 1949 que le Canadien subissait trois défaites d’affilée par blanchissage.
Comme on vous sait désireux de savoir si une équipe du Canadien a déjà été réduite au silence dans quatre matchs successifs, sachez que c’est arrivé en février 1928.
Il faut dire aussi que les jeux blancs étaient courants à cette époque. Le Tricolore n’avait accordé que trois buts au cours de cette séquence de quatre rencontres.
Il avait réussi lui-même 13 blanchissages lors de la saison 1927-1928 avec son gardien George Hainsworth, qui avait succédé au grand Georges Vézina à la mort de celui-ci.
La saison suivante, Hainsworth avait inscrit 22 blanchissages dans un calendrier de 44 matchs, conservant une moyenne de 0,92 but accordé par match.
Retour à d’anciens trios
Pour relancer son attaque déficiente, Jacques Martin pourrait avoir recours à des trios qui ont connu un certain succès.
Andrei Kostitsyn et Travis Moen ont retrouvé place aux côtés de Lars Eller à l’entraînement de dimanche.
Jeff Halpern s’entraînait à l’aile droite en compagnie de Plekanec et Cammalleri pendant que Darche remplaçait Moen aux côtés de Scott Gomez et Brian Gionta.
Enfin, on retrouvait Benoit Pouliot et David Desharnais avec Ryan White.
EN QUELQUES LIGNES…
• Un groupe d’anciens des Redmen de McGill a fait parvenir un message à Martin Raymond, ancien maître d’œuvre du programme de hockey de cette institution dont l’équipe participera pour la première fois à la finale canadienne universitaire, dimanche soir. « Même si Martin travaille maintenant avec le Lightning de Tampa Bay, les Redmen obtiennent aujourd’hui le fruit de son dur labeur déployé au cours de ses longues années à McGill , a dit Darche. Nous sommes contents pour lui et pour McGill. »
• Darche est élogieux aussi envers l’entraîneur actuel, Kelly Nobes. « J’ai joué avec lui, a-t-il souligné. C’est un type combatif. Je suis sûr qu’il réussit à soutirer le maximum de ses joueurs avec sa force de caractère. »
• La popularité du Canadien ne se dément pas malgré les difficultés qu’il a éprouvées au cours de la dernière semaine. Encore une fois, les amateurs se pressaient dans les baies vitrées entourant la patinoire d’entraînement au Complexe sportif de Brossard.

Subban: « Ça me rend malade de voir que c’est toujours Price qui nous tire d’embarras ! »

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/35530-lnh-canadien-disette-subban-price

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Dimanche, 27 mars 2011 18:09
Mise à jour le Dimanche, 27 mars 2011 18:39
Toujours aussi enjoué, P.K. Subban est peut-être le seul joueur du Canadien qui a eu du plaisir tout en travaillant lors de la séance d’entraînement de dimanche. Un vrai boute-en-train, celui-là ! Il n’arrête jamais.
Le jeune défenseur n’était pas moins visible dans le vestiaire. Non pas qu’il recherchait l’attention, mais quand les journalistes l’ont approché pour le questionner, il s’est levé bien droit pour répondre avec énergie et fermeté.
« Notre job est de travailler et de mettre en pratique ce qu’on nous demande de faire et non pas d’analyser », a-t-il débité d’un trait quand un confrère lui a demandé sa perception de la situation qui prévaut chez le Tricolore.
« Je sais qu’on n’a pas marqué à nos trois derniers matchs, mais on ne peut se concentrer uniquement sur cet aspect », a-t-il continué.
« On doit porter attention à l’ensemble de notre jeu. On doit pratiquer une meilleure couverture défensive, un échec avant soutenu et gagner les batailles à un contre un.
« C’est là-dessus qu’il faut se concentrer. C’est en faisant ces choses qu’on va marquer des buts. »
Sa vision des choses rejoint celle de Jacques Martin, qui disait après le match de samedi que son équipe doit travailler en groupe de cinq dans les trois zones pour connaître succès.
L’exemple des Flyers
Subban a continué en disant que l’équipe ne peut s’en remettre continuellement à Carey Price pour avoir des chances de gagner.
« Ça me rend malade de voir que c’est toujours lui qui nous tire d’embarras ! » a-t-il lancé.
Dieu sait où serait le Canadien sans son gardien.
P.K. Subban a répété que marquer des buts n'est pas le résultat d'un seul aspect du jeu. Photo d'archives Chantal Poirier
« À ce stade-ci, on devrait être en mode préparation pour les séries éliminatoires, mais on ne joue pas bien », a continué Subban.
« Ça arrive dans le cours d’une longue saison.
« L’an dernier, les Flyers de Philadelphie se sont qualifiés de justesse pour les séries avant de poursuivre leur chemin jusqu’en finale.
« Pour le moment, le plus important pour notre équipe, c’est de se retrouver à la même page. On a eu des réunions dernièrement, mais le temps est venu de passer de la parole aux actes.
«Les trois derniers matchs doivent nous servir de signal d’alarme. Si on veut prendre part aux séries et se rendre le plus loin possible, il faut revenir au style qui nous permet de connaître du succès. »

Quelle est votre philosophie, monsieur Martin ?

http://ruefrontenac.com/mleclerc/35519-martin-leclerc-jacaques-martin

La chronique de Martin Leclerc
Dimanche, 27 mars 2011 13:27
Comment trouvez-vous Jacques Martin par le temps qui court ? Personnellement, je le trouve très digne.
Voilà une équipe qui a perdu des membres importants de sa brigade défensive très tôt au cours de la saison. Brigade défensive qu’on a dû regarnir et réinventer à la va-vite en concluant quelques transactions à rabais.
Le corps défensif du Canadien repose depuis longtemps sur une recrue (P.K. Subban) et un vétéran qu’on surutilise (Roman Hamrlik). Et pourtant, le CH figure toujours parmi les bonnes équipes défensives de la LNH.
Voilà aussi une équipe qui mise sur un noyau d’attaquants expérimentés, mais très ordinaires. Et jusqu’à la dernière semaine, à peu près tout le monde s’en accommodait fort bien.
Le Canadien est à peu près assuré d’une place en séries, mais il vient de se faire blanchir trois fois de suite pour la première fois depuis 1949. Ce n’est quand même pas anodin. Il y a des blessés, il y a des joueurs qui endossent l’uniforme même s’ils sont mal en point. Mais ça ne peut expliquer une telle façon de jouer et un niveau d’engagement aussi faible.
On dirait que le Canadien a un problème de philosophie. De philosophie d’équipe et de philosophie d’entreprise.
Pour mieux illustrer mon propos, je vous soumets cette citation que j’ai prise dans le livre Leading with the Heart, de Mike Krzyzewski. « Coach K », comme on le surnomme, est le légendaire entraîneur des Blue Devils de Duke, l’une des plus grandes équipes de basket-ball universitaire américain. Et Krzyzewski est peut-être le plus grand entraîneur de sa génération.
Je consomme énormément de biographies et d’ouvrages rédigés par des entraîneurs. J’aime connaître leur philosophie, leur façon d’aborder les moments décisifs dans la vie d’une équipe et leur façon de mener des hommes. Et ce passage du livre de Coach K m’est toujours resté en mémoire.
Et je cite :
La seule promesse que je puisse faire à un joueur, c’est que je vais être honnête et juste, et qu’il sera récompensé en fonction de ses performances. « Juste mais pas égaux », c’est ma philosophie.
Je serai juste dans tout ce que je ferai, mais les joueurs ne seront pas égaux en ce qui concerne le temps de jeu. Si je répartissais le temps de jeu de façon égale entre chaque joueur, je ne serais pas juste envers l’équipe dans son ensemble. Parce qu’il se peut fort bien que le groupe soit plus efficace si tel joueur dispute 30 minutes de jeu et que tel autre en joue seulement dix.
Répartir le temps de jeu de façon égale serait aussi injuste envers certains individus qui font partie de l’équipe. Si, par son travail acharné et l’excellence de ses performances, un joueur démontre qu’il mérite 30 minutes de temps de jeu, il doit donc obtenir 30 minutes de temps de jeu.
Les gens qui méritent plus doivent en faire plus.
Cet accord avec mes joueurs, que je conclus d’une poignée de main, est un contrat clair et honnête. Il n’y a rien de caché. Tout est sur la table et rien n’est fait à l’insu de qui que ce soit.
Fin de la citation.
Je ne m’étendrai pas sur les performances de chaque vétéran ou de chaque membre du soi-disant noyau du Canadien. Ce serait ridiculement long. Je ne parlerai même pas de Scott Gomez.
Mais avez-vous l’impression qu’un pacte semblable à celui de « Coach K » existe chez le Canadien ?
À peu près tous les gens qui suivent cette équipe se rendent compte que la répartition du temps d’utilisation des joueurs est à la fois injuste envers l’équipe et injuste envers les athlètes qui démontrent qu’ils méritent plus et qu’on devrait leur en demander plus.
Je trouve Jacques Martin très digne, donc, d’avoir rigoureusement suivi le plan de développement de l’organisation jusqu’ici. Je le trouve aussi très bon d’avoir tenté de protéger les considérables investissements faits par la direction sur un groupe d’attaquants qui ne produit pas de façon constante et dont les contrats sont encore valides pour plusieurs années. Et Martin mérite le respect pour avoir témoigné d’une telle loyauté envers ses vétérans durant tout de temps.
Mais là, il faut que ça finisse.
Qui est dans la course au Vézina ?
Alors que s’écoulent les derniers matchs du calendrier régulier, le débat entourant l’identité du lauréat du trophée Vézina suscite encore des discussions animées aux quatre coins de l’Amérique du Nord.
Mettons un peu de côté la sentimentalité et les discussions de taverne et tenons-nous en aux faits.
• Depuis 2005-2006, tous les lauréats du trophée Vézina ont remporté au moins 41 victoires, sauf Tim Thomas (2008-2009), qui avait signé 36 gains en 54 sorties seulement.
• Durant cette période, tous les lauréats du trophée Vézina ont maintenu une fiche d’au moins 11 matchs au-dessus de la barre de ,500.
• Tous les gardiens qui ont reçu ce trophée au cours des cinq dernières saisons avaient bouclé le calendrier au premier ou au second rang en ce qui a trait à la moyenne de buts alloués ou à la moyenne d’efficacité. La seule exception étant Martin Brodeur en 2007-2008, qui avait terminé au quatrième rang dans les deux catégories, mais qui avait récolté un impressionnant total de 44 victoires.
Cette saison, pour la première fois depuis le lock-out, il pourrait n’y avoir aucun gagnant de 40 matchs parmi les gardiens de la LNH. En écartant le critère des 40 victoires, on se rend compte que trois gardiens seulement connaissent une saison répondant aux standards d’excellence maintenus par les lauréats du trophée Vézina au cours des cinq dernières années. Les voici :
Tout juste derrière Thomas, Rinne et Luongo, on retrouve un autre groupe de cinq gardiens qui connaissent aussi une excellente saison et qui présentent des statistiques qui se valent. Mais aucun ne répond aux critères mentionnés plus haut.
Hockey-Québec et ses représailles : c’est reparti !
J’ai publié l’an dernier cette chronique qui avait soulevé une véritable tempête d’indignation à l’endroit de Hockey-Québec.
Cette chronique racontait l’histoire du programme de hockey du Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières, qui était extrêmement innovateur et bien structuré, mais qui évoluait à l’extérieur des cadres de Hockey-Québec.
Les dirigeants de la fédération avaient alors multiplié les manœuvres pour nuire au bon fonctionnement de ce programme. Ils avaient été jusqu’à intervenir pour empêcher l’équipe du SSJ de louer des heures de glace. On avait même fait exclure l’équipe du SSJ de tournois disputés aux États-Unis. Aussi, on avait menacé d’exclusion ou de suspension d’un an les joueurs qui faisaient partie de cette équipe et qui auraient pu être tentés, la saison suivante, de réintégrer les rangs d’une équipe affiliée à Hockey-Québec.
Résultat : quelques-uns des plus beaux talents québécois avaient plié bagages pour aller porter les couleurs du collège Notre Dame… en Saskatchewan.
Ce week-end, des lecteurs m’ont fait remarquer qu’il y a de vieux réflexes qui ne se perdent pas au sein de la fédération. Voici le texte qu’on retrouve sur la page d’accueil des Conquérants AA, une organisation de la Rive-Nord qui supervise les meilleurs hockeyeurs de Terrebonne, Lachenaie et Blainville, entre autres :
Résolution 2011-001. Il est proposé par M. Denis Sarazzin, président de l’AHM Terrebonne et seconder (sic) par M. Philipe Magenat président de l’AHM Blainville la résolution suivante : Seul un joueur (euse) ayant évolué pour une équipe fédérée en 2010-2011 pourrait recevoir une invitation pour participer aux camps des Conquérants. Adopter (sic) à Lachenaie le 5 mars 2011 à l’unanimité des représentants de la concession des Conquérants.
À quoi rime cette résolution ? Depuis quelques années, il existe à Terrebonne un programme de hockey (le programme Ulysse) qui n’est pas lié à Hockey-Québec et qui est extrêmement bien structuré. Et parce que nous vivons dans une société libre, de nombreux joueurs ont décidé ces dernières années de quitter les rangs de Hockey-Québec pour adhérer au programme d’Ulysse.
Et voilà que les mêmes menaces d’exclusion refont surface. Hockey-Québec est-elle une secte dont on ne peut sortir pour aller voir ailleurs ? La mission des Conquérants consiste-t-elle à choisir leurs joueurs en fonction de leur fidélité envers Hockey-Québec ou à choisir les meilleurs talents disponibles pour les développer et former les meilleures équipes possible ?
Il y a un an, le directeur général de Hockey-Québec, Sylvain Lalonde, me jurait que des jeunes hockeyeurs n’allaient jamais être victimes de telles représailles au sein de la fédération. Voilà pour lui une belle occasion de le rappeler à ses membres.