jeudi 24 mars 2011

Violence au hockey : Un autobus attaqué par les partisans

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8351/manchettes/tslh/nhl/2011-03-24/violence-au-hockey--un-autobus-attaque-par-les-partisans/

Planète Hockey : rapporte que lors de la partie de mardi soir entre la formation du HC Ambri et le Rapperswil-Jona Lakers a mal tournée. Après que la formation de Ambri ait perdu le match au compte de 3 à 2, une trentaine de supporters ont attaqués le bus des arbitres après la rencontre y fracassant même plusieurs vitres.

Il y a deux ans, des incidents similaires étaient survenus au même endroit. L'aréna de Valascia en Suisse semble être un endroit très dangereux pour les arbitres.

Plusieurs joueurs pourraient quitter les Flames l'an prochain

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8352/rumeurs/de/transactions/tslh/calgary%20flames/2011-03-24/plusieurs-joueurs-pourraient-quitter-les-flames-lan-prochain/

TSLH : Avec environ 57$ M déjà de dépensé sur la masse salariale de l'équipe l'an prochain, il sera difficile pour Jay Feaster de garder plusieurs de ses agents libres avec l'équipe. De ce nombre, Alex Tanguay, Anton Babchuk, Brendan Morrison, Curtis Glencross ainsi que Henrik Karlsson sont tous des joueurs qui ont grandement contribué aux succès de l'équipe cette saison et qui seront agents libres au premier juillet prochain.

Avec une projection d'un plafond salarial maximum de 61$ M pour l'an prochain, on peut vite constater que certains joueurs devront accepter une diminution salariale importante afin de demeurer à Calgary ou que ceux-ci devront quitter pour une nouvelle formation.

Le dossier Zach Parise pourrait-il se retrouver devant un arbitre?

http://www.toutsurlehockey.com/section/hockey/8349/rumeurs/de/transactions/tslh/new%20jersey%20devils/2011-03-24/le-dossier-zach-parise-pourrait-il-se-retrouver-devant-un-arbitre/

New York Post : Mark Everson a récemment mentionné que les Devils du New Jersey pourrait choisir l'option d'aller devant un arbitre afin que celui-ci décide du montant qui devrait être octroyé à l'attaquant Zach Parise pour la prochaine saison. La vedette montante des Devils du New Jersey sera joueur autonome avec restriction au premier juillet prochain.

Everson a également tenu bon de mentionner que le vétéran Brian Rolston a bien fait depuis l'arrivée de Jacques Lemaire à la barre de l'équipe. Rappelons que le vétéran est sous contrat jusqu'à la fin de la saison 2011-2012. La saison prochaine, il touchera un salaire de 5,062$ M.

Note : Pour ce qui est de Parise, je ne vois pas pourquoi celui-ci ne toucherait pas autant d'argent que Ilya Kovalchuk. Les Devils pourraient être les prochains Penguins de Pittsburgh soit beaucoup d'argent accordés à deux ou trois joueurs vedettes tout en ayant peu de profondeur dans l'alignement. L'an prochain, Patrick Elias, Ilya Kovalchuk, Brian Rolston, Anton Volchenkov et Martin Brodeur toucheront à eux seuls, environ 27$ M. Jusqu'à maintenant, les Devils ont déjà dépensés 52,17$ M pour 17 joueurs pour la saison 2011-2012. Si l'on considère que la masse salariale pour l'an prochain sera d'environ 61$ M, il restera donc environ 9$ M à Lamoriello pour mettre sous contrat Zach Parise et peut-être Andy Greene en plus d'embaucher trois ou quatre joueur supplémentaires.

Jeunesse indisciplinée, le trio des millionnaires en panne, Brodeur donne le Vézina à Price et le mystère Thomas

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2654:jeunesse-indisciplinée-le-trio-des-millionnaires-en-panne-brodeur-donne-le-vézina-à-price-et-le-mystère-thomas&Itemid=18

Mercredi, 23 Mars 2011
Par HOCKEY30.com
- Malgré son grand talent, PK Subban doit apprendre la notion de discipline.
- Hier, le défenseur a écopé de sa 37e pénalité. Imaginez. Il est à 2 pénalité de mener la LNH dans ce domaine peu reluisant.
- Jacques Martin a eu une longue conversation avec Subban à ce sujet hier soir. Pas de panique, le jeune va apprendre...
- Alors que tout le monde pointe du doigt Scott Gomez ces derniers jours, il ne faudrait pas oublier Brian Gionta et Mike Cammalleri. Les deux autres hauts salariés du Canadien ne font pas grand chose par les temps qui courent. Si ces 3 joueurs ne se réveillent pas, le séjour du CH sera de courte durée en séries...
- Les recherchistes de la Presse Canadienne ont sorti une statistique intéressante ce matin. Gomez n'a pas marqué de but depuis 47 jours. Ouch..
- Martin Brodeur prédit le trophée Vézina à Carey Price.
- Les journalistes de Boston, eux, affirment qu'il serait ridicule que Tim Thomas ne remporte pas ce prestigieux trophée.
- Après avoir vu le match des Bruins contre les Leafs samedi dernier (défaite de Boston: 5-2), je ne peux comprendre comment Thomas puisse afficher des statistiques aussi impressionnantes. Toujours en déséquilibre, le gardien semble souvent perdu dans son demi-cercle. On a l'impression qu'il improvise, n'ayant aucune technique précise. Les succès de Thomas restent un mystère...
- Comme nous vous l'annoncions en septembre dernier, Kirk Muller ne sera pas de tour comme adjoint à Jacques Martin la saison prochaine. Partira-t-il pour un poste d'entraîneur-chef? Pour un autre poste d'adjoint avec plus de responsabilités? À suivre...

Les Flames s'éteignent face aux Sharks

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/les-flames-s-eteignent-face-aux-sharks-66487.html

SAN JOSE, Californie - Patrick Marleau et Torrey Mitchell ont marqué deux fois chacun et les Sharks de San Jose se sont rapprochés du deuxième rang dans l'Ouest en vainquant les Flames de Calgary 6-3, mercredi.
Andrew Desjardins a inscrit son premier but en carrière dans la LNH et Logan Couture a aussi touché la cible pour les meneurs de la section Pacifique, qui ont remporté leurs quatre derniers matchs après avoir connu une séquence de trois revers.

Les Sharks se sont approchés à un point des Red Wings de Detroit, qui occupent le deuxième rang dans l'Ouest. Ils ont aussi augmenté leur avance à trois points sur les Coyotes de Phoenix dans leur section et ils ont aussi un match en main.

Les Sharks ont assené un dur coup aux espoirs des Flames de participer aux séries. Les Flames, qui ont obtenu des buts de Jarome Iginla, Rene Bourque et Cory Sarich, ont perdu six de leurs sept derniers matchs.

Les Flames accusent deux points de retard sur les Ducks d'Anaheim, qui se retrouvent au huitième rang dans l'Ouest. La formation albertaine a cependant joué trois matchs de plus que celle de la Californie et ils ne peuvent pas se permettre d'échapper un de leurs six derniers matchs.

Dernier choc au Garden

(CKAC Sports) - Dernier match de saison régulière entre les grands rivaux de la section nord-est. Il s'agira de bien faire passer son message puisque les deux équipes pourraient bien se revoir en première ronde des séries.
Écoutez le match ce soir dès 18h30 sur les ondes de CKAC Sports ou sur une station de Cocego.

Il s'agira du premier face à face depuis que Zdeno Chara a passé "son" message à Max Pacioretty.

Si les éliminatoires débutaient aujourd'hui, Bruins et Canadiens se feraient encore face, avec la série débutant au TD Garden.

Fiches
CANADIENS (40-27-7) / BRUINS (40-22-10)

Séquence de 10 matchs
Montréal 6-4-0 / Boston 4-3-3

Cette saison

Le Canadien est sorti gagnant quatre fois en cinq duels, dont le 8 mars au centre Bell par la marque de 4 à 1, victoire qui avait été assombrie par la blessure à Pacioretty.

Le capitaine Brian Gionta domine la série entre les deux formations avec cinq buts en autant de rencontres, dont deux qui se sont avérés les filets vainqueurs. Milan Lucic a inscrit quatre buts, lui qui en compte 30 cette saison.

En manchette

Max Pacioretty ratera évidemment la rencontre, mais il pourrait revenir au jeu durant les séries. À ce propos, les couteaux ont volé bas, mercredi, quand Mark Recchi, des Bruins, a mis en doute la gravité de la blessure. Selon Recchi, le CH a exagéré au sujet de la blessure à Pacioretty


Sous la loupe


Malgré ses succès contre Boston, le CH est toujours à trois points des Big Bad Bruins avec huit matchs à jouer, deux de moins que leurs rivaux.

Les Bruins traversent une séquence en dents de scie, mais après un début de match difficile mardi, ils ont renversé une équipe difficile à battre ces jours-ci, les Devils du New Jersey, 4 à 1.

En feu


Les défenseurs sont à l'honneur dans notre rubrique des joueurs "en feu". P.K. Subban a marqué quatre buts à ses trois derniers matchs alors que Zdeno Chara a inscrit trois points mardi soir face aux Devils.

À l'infirmerie

Outre Pacioretty, Jaroslav Spacek (genou) est aussi sur la liste des blessés du CH. Mathieu Darche (aine), Brent Sopel (main) Jeff Halpern (bas du corps) et Tomas Plekanec (bas du corps) sont tout près d'un retour au jeu.

Chez les Bruins, le nom du défenseur Shane Hnidy (épaule) se retrouve sur la liste des blessés.

Le mot de la fin

«Oui, le Canadien a exagéré la blessure à Max Pacioretty afin que Zdeno soit suspendu» -Mark Recchi, attaquant des Bruins.

Selon un sondage, le Centre Bell est l'aréna de la LNH le moins sécuritaire au Canada

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/selon-un-sondage-le-centre-bell-est-l-arena-de-la-66498.html

(CKAC Sports) - Un sondage a établi ce qui était un secret de polichinelle : le Centre Bell est jugé dangereux par les joueurs de la Ligue nationale de hockey.
Selon les informations qu'a recueillies l'Agence QMI auprès d'une quarantaine de joueurs de la LNH, 72,7% d'entre eux estiment que le danger est plus grand au Centre Bell que partout ailleurs au Canada (Toronto, Ottawa, Edmonton, Calgary et Vancouver) pour un match.

C'est le Centre Air Canada de Toronto qui est jugé le plus sûr (par 37,5% des joueurs interrogés).

Les baies vitrées et les bandes

C'est aussi Montréal qui reçoit le bonnet d'âne pour le danger relié aux baies vitrées (47%) alors que c'est l'aréna d'Edmonton qui reçoit la meilleure note pour la sécurité.

Étrangement, le Centre Bell a les meilleures bandes (37,5%) alors qu'on a déjà entendu plusieurs histoires contradictoires à ce sujet. Vancouver aurait les pires bandes (6,3%).

«les bandes à Vancouver sont très dures. Quand on s'y fait frapper, c'est comme un mur de béton», a d'ailleurs affirmé un joueur du Canadien non identifié dans le cadre du sondage.

Sans surprise, la glace d'Edmonton a été jugée la meilleure (53,8%), celle de Montréal arrivant troisième, derrière celle de Vancouver.

Les données ont été recueillies les 14 et 15 mars dernier.

Avec l'Agence QMI, le Journal de Montréal

Chara n'aime pas se faire "gosser" -Steve Bégin

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/chara-n-aime-pas-se-faire-gosser-steve-begin-66506.html

(CKAC Sports) - Steve Bégin a joué pour le Canadien avant d'endosser le chandail des Bruins de Boston. À Montréal, il se spécialisait à faire sortir le grand Zdeno Chara de ses gonds. À Boston, il a appris à l'apprécier comme coéquipier.

«On était rendu de bons amis, a raconté Bégin. C'est un vrai capitaine et je l'ai bien aimé. Il est un leader, il veut gagner et déteste perdre. Quand il ne joue pas bien, il peut se choquer et c'est bon de l'avoir de ton côté parce qu'il est tellement gros et tellement grand. Il a un avantage sur tout le monde. Je l'aimais moins quand je jouais contre, mais ça fait partie du sport.»

Quand il était à Montréal


Les Bruins ont tellement apprécié le travail qu'effectuait Bégin contre Chara que Claude Julien l'a embauché en tant que joueur autonome. Quel est donc le truc pour déranger le grand Slovaque?

«ll ne faut pas que tu le lâches, soutient Bégin. Chara n'aime pas se faire déranger. Je vais te le dire en bon québécois, il n'aime pas se faire "gosser". En plus, il ne faut pas que tu embarques dans son jeu. Il est fort comme un cheval, c'est ridicule. Tu lui donnes des petits coups une fois de temps en temps dans la « légalité ». Il peut perdre la tête et ne plus penser au hockey. C'est ce qui le sort de son match. Si tu ne le déranges pas, c'est lui qui va diriger la "game".»

Joueur salaud ?

Celui qui a connu les deux mondes (Boston et Montréal) ne croit pas que Chara ait eu l'intention de blesser Pacioretty.

«Je ne l'ai pas connu comme ça et avec les images que j'ai vues, je ne le crois pas non plus. Sur la glace, ça va vite dans le feu de l'action et je ne crois pas qu'il avait l'intention de s'en prendre à Pacioretty. Je suis encore vivant après avoir joué contre lui et il ne s'est jamais rien passé de stupide. Si je n'aimais pas le joueur, je le dirais, mais je ne crois pas qu'il a tenté de blesser Pacioretty.»

Si le CH veut brasser, il part perdant

Bégin sait bien que le match est très attendu des partisans du Canadien. Il avait aussi un message pour les joueurs du CH à quelques heures du duel au Garden.

«T'as toujours des joueurs qui peuvent être intimidés. Le Canadien est capable de jouer au hockey, des joueurs qui peuvent changer l'allure d'un match. Ils doivent suivre leur plan de match et ils n'arriveront pas à Boston pour brasser et en pensant de se mesurer à Chara. S'ils font ça, ils vont partir perdants», analyse Bégin, présentement en attente d'un retour au jeu après avoir aggravé une blessure au genou avec les Admirals de Milwaukee, club-école des Predators de Nashville.

Publicité télévisée: difficile à Boston d'être partisan du Canadien !

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/publicite-televisee-difficile-a-boston-d-etre-par-66514.html

(CKAC Sports) - La rivalité Canadiens-Bruins reprendra de plus belle, ce soir, au TD Garden de Boston. Pour les partisans des deux équipes, il s'agit d'un autre épisode attendu dans une longue histoire de matchs mémorables.

Trop souvent éliminés par le Tricolore au fil des ans et des saisons, le logo du Canadien est devenu une cible de choix dans l'état du Massachusetts.

À seulement cinq heures de route de Montréal, ils sont plusieurs partisans du Canadien à effectuer le voyage à Boston pour assister sur place aux rencontres.

De nombreuses histoires, pas toujours édifiantes, font état de l'animosité des amateurs des "Big Bad Bruins".

Le personnel de marketing de l'équipe s'est souvent servi de la rivalité avec le Bleu-Blanc-Rouge dans ses campagnes de publicité.

CKAC Sports se souvient d'un message publicitaire qui démontrait bien qu'à Boston, il était mal vu de fraterniser avec les éternels rivaux de division.

Gauthier et Chiarelli ont été rencontrés par Gary Bettman en vue du match à Boston

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/gauthier-et-chiarelli-ont-ete-rencontres-par-gary-66505.html

(CKAC Sports) - En marge du débat des coups à la tête discuté lors de la réunion des têtes dirigeantes de la LNH la semaine dernière en Floride, le directeur général du Canadien et celui des Bruins ont aussi reçu des messages précis.
Écoutez la chronique de Jacques Demers à l'émission Sports du Lit à CKAC Sports.

Pierre Gauthier et Peter Chiarelli auraient été avisés que la Ligue aurait à l'oeil le duel du 24 mars entre les deux équipes à Boston.

«Gary Bettman a rencontré Pierre Gauthier et Peter Chiarelli pour parler de ce match, affirme Jacques Demers. Les deux directeurs généraux ont été rencontrés, on a parlé de la situation et je peux vous assurer qu'il ne se passera absolument rien, ce soir (jeudi).»

Les propos de Recchi

En ce qui a trait aux propos de l'attaquant des Bruins, Mark Recchi, qui a dit que la gravité de la blessure à Pacioretty avait été exagérée par la direction du CH, l'ex-entraîneur du Tricolore n'a pas mâché ses mots à l'endroit de son ancien joueur.

«Mark, je t'aime beaucoup et tu t'en vas au Temple de la Renommée, mais si tu penses que le docteur Mulder et l'organisation du Canadien ont exagéré une telle blessure, tu es dans le champ gauche.»

Qui peut s'en prendre à Chara ?
«Il peut se passer quelque chose, mais qui peut engager le combat avec Chara ? se demandait Demers, jeudi matin. Mara ou Moen pourraient s'essayer, mais Chara demeure le poids lourd par excellence de la LNH.»

Selon le chroniqueur à CKAC Sports, les joueurs du Tricolore ne se sont pas tout à fait remis de l'incident Pacioretty.

«Je vous assure qu'il y a des joueurs très nerveux et un peu timides qui vont se présenter parce que les joueurs se souviennent toujours de ces événements et il y a un côté psychologique qui a affecté le Canadien lors du dernier match contre Boston.»

HockeyCanadien - Bruins - Price saute son tour

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/03/23/001-habs-entrainement-mercredi.shtml

Carey Price reprend des forces, mais loin de la glace. Le gardien était le seul absent de marque à l'entraînement du Canadien, mercredi, à Brossard.
La veille, il avait quitté l'entraînement de l'équipe avant l'heure, possiblement pour épargner un genou blessé. Mais il a quand même affronté les Sabres de Buffalo en soirée, dans une défaite de 2-0.
L'entraîneur des gardiens, Pierre Groulx, a pris la place de Price, comme il l'a fait à quelques reprises cette saison lorsque son numéro un était indisponible.
Le Canadien n'a par ailleurs pas précisé la nature ni la gravité de la blessure de Price, qui a déjà 65 départs derrière la cravate cette saison, un sommet personnel.
Son statut reste aussi à être clarifié à la veille des retrouvailles très attendues avec les Bruins, à Boston.
Les deux équipes croiseront le fer pour la première fois depuis la charge de Zdeno Chara sur Max Pacioretty, le 8 mars, au Centre Bell, qui a laissé l'attaquant du Canadien avec une commotion cérébrale et une fracture de la quatrième vertèbre cervicale sans déplacement.
Les blessés au travail
Comme la veille, les éclopés de l'équipe ont participé à l'entraînement. Les attaquants Tomas Plekanec (bas du corps), Mathieu Darche (aine) et Jeff Halpern (bas du corps), de même que le défenseur Brent Sopel (main), étaient donc sur la glace.
Plekanec et Halpern ont patiné avec Nigel Dawes sur un trio de surplus.
Darche, lui, avait comme partenaires Tom Pyatt et Andreas Engqvist, sur un quatrième trio que complétait Dawes la veille, une promotion qui pourrait annoncer un retour au jeu contre les Bruins. Darche a disputé son dernier match le 17 février, contre les Oilers d'Edmonton.
« Je me suis rarement senti aussi bien sur la glace depuis deux mois, a déclaré Darche. On va décider demain. C'est la décision de Jacques, mais je me sens bien. »
Sopel, sur la touche depuis le 8 mars, a quant à lui patiné avec Paul Mara et son statut reste à être précisé contre les Bruins.
Jacques Martin a par ailleurs dû composer avec une autre tuile en défense. Alexandre Picard a été atteint au pied gauche par un tir de Benoit Pouliot et a dû faire l'impasse sur le reste de la séance.
Respecter la vitesse
En cinq confrontations cette saison, les Bruins n'ont gagné qu'un seul match face au CH. Mais cette victoire aux poings et aux points (8-6), le 9 février à Boston, a marqué l'imaginaire.
Selon plusieurs, les Bruins avaient trouvé la recette pour battre le Canadien.
« Ce n'est pas le cas, nous n'avons pas la formule magique, a dit le défenseur Zdeno Chara. C'est difficile de rivaliser avec la vitesse du Canadien et ils ont beaucoup de talent à l'attaque. Ils ont aussi acheté le système de Martin. »
Julien se défend
Claude Julien
Photo: AFP/Getty Images/Brian Kersey
Claude Julien

Après l'entraînement des Bruins à Wilmington, une petite ville au nord de Boston, Claude Julien a reparlé du dernier match entre les deux équipes.
L'entraîneur en chef des Bruins a tenté de corriger son image et celle de son équipe. À la fin du dernier match, Milan Lucic a soulevé l'ire de plusieurs partisans en cherchant à se battre avec Benoit Pouliot.
« Je n'ai jamais envoyé un joueur de toute ma vie pour se battre sur la glace. C'est une chose que je ne ferai jamais. Il y avait beaucoup d'émotions à la fin du dernier match. C'est dommage que les gens croient le contraire, mais ils ont droit à leur opinion. »
Au classement de l'Association de l'Est, les Bruins (40-22-10) devancent le Tricolore (40-27-7) par seulement trois points.
Il y aura donc encore une fois un enjeu important, jeudi, au TD Garden de Boston. Surtout que les deux équipes ont de bonnes chances de se retrouver dès le premier tour des séries.

Chara compatit, Recchi doute

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/03/23/002-chara-pacio-mercredi.shtml

BOSTON - Il y a toujours deux côtés à une médaille. Il y a le méchant Zdeno Chara, celui qui a grièvement blessé Max Pacioretty, mais il y a aussi l'homme derrière le numéro 33.
Chara n'a pas oublié Pacioretty. Pour la première fois, mercredi, le défenseur des Bruins a parlé de ses tentatives d'entrer en contact avec l'attaquant du Canadien.
« J'ai essayé de le joindre à quelques reprises, mais pour l'instant je n'ai toujours pas reçu de réponse. »
Le capitaine des Bostoniens a fait cet aveu à 24 heures de ses retrouvailles avec le CH, qu'il affrontera pour la première fois depuis l'incident Pacioretty du 8 mars dernier au Centre Bell.
Le géant slovaque n'a pas précisé comment il avait tenté de parler avec l'ailier du Tricolore.
Selon un représentant des médias des Bruins, Chara aurait possiblement demandé à son coéquipier, Steven Kampfer, de faire le pont entre les deux.
Kamper, un défenseur, a porté les couleurs des Wolverines du Michigan à la même époque que Pacioretty.
Devant une dizaine de micros, Chara a également précisé qu'il se réjouit des progrès dans la rééducation de Pacioretty, qui se remet d'une commotion cérébrale et d'une fracture de la quatrième vertèbre cervicale sans déplacement.
« Je suis content de voir que Pacioretty se porte beaucoup mieux et que selon les rapports des médecins, il risque de revenir au jeu assez rapidement. C'est une bonne nouvelle. »
Un coéquipier exemplaire
La mise en échec de Chara sur Pacioretty
Photo: La Presse Canadienne /Paul Chiasson

La mise en échec de Chara sur Pacioretty


Il y a plusieurs règles d'or au hockey et dans les sports en général. L'une d'entre elles consiste à ne jamais critiquer un coéquipier.

Dans le vestiaire des Bruins, on n'échappe pas à ce vieux principe. Mais, au-delà des clichés, on ressent un énorme respect envers Chara. Une forme d'admiration, même.

« C'est une personne extraordinaire, c'est un excellent capitaine et un bon meneur, a affirmé le centre Patrice Bergeron. Il mérite d'avoir le « C » sur son chandail. Il s'implique aussi beaucoup au sein de la communauté, il a un grand coeur, il a grimpé le Kilimandjaro et il s'implique au sein de l'organisme Right to Play. »
L'entraîneur-chef Claude Julien partage évidemment l'avis de Bergeron.

« Chara est une très bonne personne. N'importe qui qui le connaît va dire la même chose. C'est un joueur très respecté par ses coéquipiers et à travers la ligue. C'est un élément important au sein de notre équipe », a-t-il soutenu.
Milan Lucic, l'autre grand ennemi des partisans du Tricolore, a aussi fait l'éloge de son capitaine.

« Je joue à Boston depuis quatre ans et j'ai appris à mieux connaître l'homme cette saison, a précisé Lucic. J'admire son honnêteté, son calme et son désir de se surpasser.

Il parle six ou sept langues, il n'a pas eu peur de s'attaquer au Kilimandjaro et il suit des cours d'administration par correspondance. Zdeno est vraiment une bonne personne.

C'est un honneur pour moi d'être son coéquipier. »
Signe de son amour des langues, Chara parle couramment le slovaque, le tchèque et l'anglais. Il peut aussi bien se débrouiller en allemand, en polonais, en serbe et en suédois.

Chara aura beau s'excuser en anglais, en slovaque ou en allemand, Pacioretty risque fort de lui faire sourde oreille pour encore longtemps.

Recchi doute de la commotion

En entrevue à la station de radio Sports Hub 98,5 de Boston, Mark Recchi a ajouté de l'huile sur un feu déjà très brûlant.
Recchi, 43 ans, a remis en doute la gravité de la blessure à Pacioretty.

« Je ne remets pas en doute la fracture à une vertèbre, mais il est évident que la sévère commotion n'a jamais existé, a affirmé l'ancien ailier du Tricolore. Il a lui-même écrit sur Twitter qu'il était au cinéma après quatre jours après l'incident. Quand tu souffres d'une sévère commotion, tu ne vas pas au cinéma. Je pense que la direction du Canadien a exagéré la gravité de la blessure afin de s'assurer d'une suspension pour Chara.
Heureusement, la ligue n'est pas tombée dans le piège. »

Pas un prélude

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2011/03/20110324-012239.html

Chronique - Pas un prélude
 

Il ne faut pas voir, dans ce dernier affrontement entre le Canadien et les Bruins de Boston, ce soir, un prélude aux séries éliminatoires, en présumant que les Bruins terminent au premier rang dans la division Nord-Est et que le Canadien s’affiche au 6e rang dans l’association de l’Est.

 
Habituellement, au printemps, il y a un affrontement entre les deux équipes.
 
C’est évident que le match de ce soir retient l’attention. Y a-t-il des matchs entre les deux formations sans point de motivation, sans point d’intérêt ? On a encore tout frais à la mémoire la dernière visite des Bruins au Centre Bell, l’attaque de Zdeno Chara à l’endroit de Max Pacioretty, un événement qui meuble encore les conversations. Par conséquent, ce sera un match où l’émotion sera au rendez-vous.
 
Cependant, je ne pense pas que cette rencontre aura des répercussions si jamais les deux formations devaient s’affronter, lors de la première ronde des séries éliminatoires.
Les Bruins connaissent les forces et les faiblesses du Tricolore.
 
De fait, le Tricolore connaît les forces et les faiblesses des Bruins.
Sur le plan de la robustesse, je ne pense pas que le Canadien puisse envisager cette stratégie ; les Bruins ont trop de ressources, et ce serait courir au suicide. Par contre, le Tricolore a des qualités que les Bruins n’ont pas, par exemple, sur les plans de la rapidité, de l’exécution et des unités spéciales.
Surtout, il y a les gardiens.
 
Tim Thomas connaît une saison étonnante. Au cours de la saison morte, les Bruins ont fait chou blanc dans leur tentative d’expédier le vétéran gardien et son lourd contrat dans une autre ville. Thomas modifie la donne au point qu’il a repris son rôle de leader au sein de la formation.
 
De son côté, Carey Price a connu une saison tout aussi reluisante que Thomas, peut-
être plus. Si, l’été dernier, les Bruins ont tenté d’échanger Thomas, à Montréal, c’est tout le contraire qui s’est produit. Plutôt que de confier le poste de gardien numéro un à Jaroslav Halak, le magicien du printemps dernier, Pierre Gauthier et son groupe ont fait un pari audacieux, risqué et, forcément, controversé. Ce s’avérerait Price.
 
C’est à lui que l’on a confié l’équipe.
Sept mois plus tard, on se demande où serait le Canadien sans les prestations exceptionnelles du gardien, sans doute parmi les équipes luttant pour une place dans les séries éliminatoires avec très peu de chances d’atteindre l’objectif. Price a été à ce point dominant, et il est tout à fait logique que son nom apparaisse parmi les candidats au trophée Vézina et, aussi, au trophée Hart.
Ainsi, le match de ce soir soulèvera les passions, mais de là à croire que ça influencera la stratégie des deux formations si jamais elles s’affrontaient, dans trois semaines, dans le cadre du tournoi printanier, j’en doute.
 
Price, le saboteur
 
Il y a un point sur lequel on doit s’arrêter.
Claude Julien sait très bien qu’il dirige une équipe plus robuste, plus imposante, plus susceptible de gagner les batailles à un contre un ; cependant, il sait que son plan de match peut être saboté par un homme.
Cet homme, c’est Price.
 
Aucune équipe n’aime se frotter à un rival misant sur un gardien capable d’élever son jeu dans l’adversité. Aucune équipe ayant des grandes aspirations n’aime affronter des gardiens avec plusieurs ressources.
 
De fait, Price en a plusieurs. Il est grand et il est rapide avec ses jambières. Il possède une bonne lecture du jeu et il est fiable quand il décide de manier le disque. Un gardien comme Price peut contrecarrer les plans d’une équipe. Il peut bousiller le plan de match de l’adversaire avec des arrêts à des moments opportuns.
 
Les Bruins et le Canadien ont marqué 14 buts lors du dernier affrontement à Boston, le 9 février dernier. Il y a eu du brasse-camarade et des bagarres, et on a rapidement sauté à la conclusion qu’on ne pouvait pas faire la guerre avec des tire-pois. On aurait pensé que Gauthier et les penseurs du Centre Bell auraient profité de la date limite pour conclure des transactions et ajouter des éléments pouvant refroidir les ardeurs des Bruins.
 
On ne l’a pas fait, à moins que vous considériez Paul Mara et Brent Sopel, deux défenseurs pouvant s’interposer et remettre quelques joueurs des Bruins à leur place…
Gauthier et Martin croient qu’ils ont la bonne formule, qu’ils ont les effectifs pour répéter les exploits du printemps dernier. Les Bruins, de leur côté, ont ajouté Tomas Kaberle, Rich Peverley et Chris Kelly. Ils croient avoir ajouté les pièces manquantes à leur organisation. Les Bruins sont une équipe supérieure à celle qu’avait affrontée le Canadien, le 9 février dernier.
 
Aucun secret
 
Par contre, c’est aussi cette équipe qui s’est fait varloper au Centre Bell, il y a deux semaines, dans un match marqué par la controverse.
Est-ce un prélude aux séries éliminatoires ? Pas vraiment. Ce ne sera pas un match comme les autres, parce que, comme je le précisais, il n’y a jamais de match comme les autres quand les deux organisations s’affrontent et qu’il y a un enjeu important, soit le premier rang de la division Nord-Est.
Cependant, il ne faudra pas sauter trop rapidement aux conclusions.
 
Les deux équipes n’ont plus de secrets. Elles n’ont pas besoin du sixième et dernier match de leur série annuelle pour laisser leur carte de visite.
Le 10 avril prochain, elles partiront avec des fiches identiques, et toutes les statistiques auront été basculées par-dessus bord.
Comme toutes les autres formations qui seront impliquées dans les séries éliminatoires, elles embarqueront dans l’inconnu.

Les Sharks gagnent, les Flames s’enlisent

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/archives/2011/03/20110324-030043.html

SAN JOSE (Sports Network) – Patrick Marleau et Torrey Mitchell ont marqué deux buts chacun dans une victoire des Sharks par la marque de 6-3 face à des Flames de Calgary en difficulté, mercredi soir, à San Jose.

 
Logan Couture et Andrew Desjardins ont aussi marqué pour les Sharks, alors que leur gardien Antti Niemi y est allé de 22 arrêts. Il s’agissait d’un premier but en carrière dans la LNH pour Desjardins.
 
«C’est très bien que tout le monde ait contribué, a lancé Marleau après le match. Nous aurons besoin de la contribution de tout le monde d’ici la fin de la saison et durant les séries éliminatoires.»
 
Cory Sarich, Rene Bourque et le capitaine Jarome Iginla ont marqué pour les Flames, qui s’enlisent après avoir accumulé les victoires en janvier et en février. Calgary n’a remporté qu’un seul de ses sept derniers matchs.
 
«Nous n’avons pas été assez convaincants dans notre effort, a analysé Iginla. À ce moment de la saison, les équipes haussent leur niveau de jeu et trouvent des façons de gagner, mais malheureusement, nous n’y parvenons pas.»

Avec ce gain, San Jose solidifie sa troisième position au classement de l’Association de l’ouest et s’approche à un point des Red Wings de Detroit. Les Flames, quant à eux, se retrouvent au 10e rang tout en ayant disputé trois matchs de plus que les deux équipes qui les devancent.

Mathieu Darche - «J'ai toujours aimé jouer contre les Bruins»

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110324-012949.html

S’il n’en tient qu’à lui, Mathieu Darche sautera dans la mêlée face aux Bruins.
 
L’attaquant du Canadien, qui a raté les 15 derniers matchs de l’équipe en raison d’une blessure à l’aine, a pris part à l’entraînement, hier matin.
 
Jacques Martin l’a même utilisé sur la deuxième unité de l’avantage numérique. « Ce sera la décision de mon entraîneur, mais je ne me suis pas senti aussi bien depuis deux mois et demi », a raconté le principal intéressé quand on lui a demandé s’il était prêt à sauter dans la mêlée.
 
Contre les Bruins. À Boston. Tout un retour, ça monsieur…
 
« Tout au long de ma carrière, j’ai toujours aimé jouer contre les Bruins. Il n’y a donc pas un meilleur endroit, pour moi, pour recommencer à jouer », a dit Darche.
Prévoit-il du brasse-camarade ?
 
« Avec ce qui s’est passé la dernière fois, je m’attends à ce que ce soit un match émotionnel, dit-il ; mais on n’abordera pas cette rencontre avec l’intention de nous venger pour ce qui est survenu à Max. On veut garder en tête l’incidence que le résultat du match pourrait avoir sur le classement.
 
Nous voulons toujours les rattraper et, en les battant, ça fera une grosse différence. De leur côté, les Bruins voudront aussi mettre la main sur les deux points et ils savent très bien que, s’ils font des niaiseries, on pourrait le leur faire regretter… »

Picard blessé

Jeff Halpern en est un autre qui se dit à la veille d’effectuer un retour au jeu.
 
Si ce n’est pas ce soir, ça pourrait bien être samedi, au Centre Bell, contre les Capitals, espère-t-il. Sa blessure au genou ne l’incommode presque plus.
 
« Il y aura de l’émotion dans l’air, contre les Bruins. J’aimerais bien en faire partie ». a dit Halpern.
 
Plekanec et Sopel semblent une coche moins près d’un retour.
 
Les deux évitent encore toute forme de contact.
 
De plus, blessé à une main, Sopel est toujours incapable d’effectuer des lancers frappés.
 
Par ailleurs, Alexandre Picard a eu besoin d’aide pour quitter la patinoire après avoir reçu un tir de Benoit Pouliot sur la cheville gauche. Rien de grave, semble-t-il. Carey Price ? Le grand gardien a raté l’entraînement.
 
Il a bénéficié d’une journée de répit, question de soigner des petits bobos, dont une méchante meurtrissure à la cuisse gauche, une blessure subie mardi, à l’entraînement matinal.

Jacques Martin a confirmé que c’est quand même lui qu’il enverra dans la fosse aux lions, ce soir.

Canadien c. Bruins - «On verra ce qui va se passer» - Chara

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/03/20110324-013059.html

WILMINGTON - À peine deux semaines après sa violente charge contre Max Pacioretty, le défenseur Zdeno Chara s’attend à un autre affrontement hautement éprouvant, aujourd’hui, entre le Canadien et les Bruins.
 
Le vétéran de 34 ans ne se fait pas d’illusions: les joueurs montréalais n’oublieront pas de sitôt son geste à l’endroit de leur jeune coéquipier.
 
Devant les menaces voilées, le capitaine des Bruins garde son calme.
 
« Tout le monde sait que c’est un gros match pour les deux équipes. On verra ce qui va se passer... Mais je dois rester en maîtrise de mes émotions. On ne peut se permettre de laisser submerger par elles pendant un match », a-t-il expliqué, hier, lors d’un point de presse, après l’entraînement des siens, à Wilmington.
 
Soulagement
 
Prudent, Zdeno Chara semblait marcher sur des oeufs en évoquant l’affaire Pacioretty.
 
Le colosse des Bruins s’est d’abord dit soulagé d’apprendre que l’attaquant montréalais est sorti rapidement de l’hôpital et qu’il pourrait être de retour au jeu pour les séries.
 
« Je suis évidemment content qu’il se porte mieux... C’est une bonne nouvelle. Il se remet plus vite que ce qu’on annonçait au début...», a-t-il dit.

Repentant, il a expliqué de nouveau qu’il ne voulait pas blesser l’attaquant montréalais quand il l’a poussé le long de la bande, lors du dernier match entre les deux équipes.

Étendu sur la glace, inconscient pendant de longues minutes, Pacioretty a alors subi une fracture d’une vertèbre cervicale.

« C’était un accident malheureux, très malheureux. Ces choses arrivent... Même avec une rivalité comme celle qui existe entre le Canadien et les Bruins, je suis convaincu que personne n’essaie de blesser un autre joueur. Les portes, les filets, les bandes sont dans notre chemin et, parfois, on peut les frapper et nous blesser...», a-t-il dit.
 
Au lendemain de l’accident, le capitaine des Bruins a expliqué aux préfets de discipline de la LNH que son geste n’avait pas été intentionnel. Il les a convaincus et s’en est tiré sans suspension.
 
Cette décision a provoqué un tollé chez les amateurs montréalais. Indignée, la direction du Canadien a aussi dénoncé le geste et l’inaction de la LNH.
Compréhensif, le capitaine des Bruins ne partage pas cette interprétation de l’événement.
 
« C’est difficile, de contrer une telle opinion. Ils croient probablement en une seule chose, en ce moment... Je ne peux pas maîtriser ce que disent les gens ; j’essaie de me concentrer sur le prochain match », a-t-il ajouté.
 
Bataille pour le premier rang
 
Les deux formations se battent pour le premier rang dans la section Nord-Est. Avec 90 points, les Bruins maintiennent une avance de trois points sur le Tricolore.
 
« Ils ont beaucoup de vitesse, beaucoup d’habiletés à l’attaque. Ils exécutent bien leur système de jeu. C’est toujours difficile de jouer contre eux », a rappelé le grand défenseur.
 
Cette saison, les Bruins ont remporté un seul des cinq affrontements entre les deux équipes. Le 9 janvier, les Bruins avaient gagné 8-6, lors d’un match qui avait pris les allures d’une soirée de boxe.
 
Au match suivant, le Canadien a pris sa revanche, en battant les Bruins 4-1, mais en perdant les services de Max Pacioretty.
 
Nul doute, les deux formations vivent une intense rivalité. Au rythme où vont les choses, ils pourraient même s’affronter dès la première ronde des séries éliminatoires.

« On verra ce qui va se passer dans les dix derniers matchs de la saison, mais il y a une bonne possibilité qu’on se revoie en séries », a conclu le capitaine des Bruins.

Julien se défend d'avoir contribué à l'incident Chara-Pacioretty

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/23/01-4382504-julien-se-defend-davoir-contribue-a-lincident-chara-pacioretty.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4382497_article_POS4



(Boston) Claude Julien a esquivé la majorité des questions posées en marge de l'incident Chara-Pacioretty et il s'est assuré de ne pas raviver les cendres encore chaudes en offrant des réponses courtes et politiquement correctes.

L'entraîneur-chef des Bruins de Boston a toutefois réagi avec plus d'émotions lorsqu'on lui a souligné que plusieurs amateurs croyaient qu'il avait contribué à l'escalade ayant mené à la blessure de Max Pacioretty en envoyant des joueurs robustes sur la glace.

«Les gens ont le droit de penser ce qu'ils veulent. Mais s'ils pensent ça, c'est très dommage. Je n'ai jamais envoyé et je n'enverrai jamais sur la patinoire un joueur pour qu'il se batte avec un adversaire. Ce n'est simplement pas dans ma nature», a assuré Julien, qui a dirigé le Canadien et les Devils du New Jersey avant de se joindre aux Bruins avec lesquels il complète une quatrième saison.

Le 9 février, en toute fin d'une rencontre ponctuée de 182 minutes de pénalités que les Bruins ont gagnée 8-6, Shawn Thornton, Gregory Campbell, Andrew Ference et Johny Boychuk, ont jeté les gants devant Spacek, Hamrlik, Pyatt et Moen au cours de la dernière minute de jeu. Adam McQuaid en a rajouté en écopant ensuite deux pénalités mineures aux dépens de P.K. Subban.

Plus de joueurs et quelques interrogations dans l'avion du CH

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/23/01-4382377-plus-de-joueurs-et-quelques-interrogations-dans-lavion-du-ch.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4382497_article_POS3



Le Canadien a-t-il besoin d'un avion plus grand pour faire le voyage à Boston?
En prévision d'un match crucial face aux Bruins, jeudi - des Bruins qui n'ont remporté que deux de leurs huit derniers matchs - le Canadien s'est envolé avec plus de joueurs qu'à l'habitude... et avec quelques points d'interrogation dans ses valises.
Les blessés Tomas Plekanec, Mathieu Darche, Jeff Halpern et Brent Sopel ont accompagné l'équipe dans l'antre de l'ennemi, mais même si leurs statuts respectifs diffèrent, aucun d'eux n'est encore assuré de participer à la rencontre.
À l'entraînement, mercredi matin, Plekanec et Halpern ont augmenté la cadence par rapport à la veille, mais ils se sont entraînés sur un cinquième trio qui était complété par Nigel Dawes.
On a quand même vu Plekanec s'exercer quelque peu à la pointe en avantage numérique. Mais de là à en conclure qu'il est prêt pour un retour, il y a un pas...
Jacques Martin s'est d'ailleurs montré très prudent à l'égard du retour possible de ses éclopés.
«Il y a une belle progression chez chacun d'eux et ils sont de plus en plus proches d'un retour. Mais ce n'est que demain que l'on va prendre une décision à savoir s'ils sont prêts à revenir», a dit l'entraîneur.
Mathieu Darche, en tout cas, s'approche visiblement d'un retour. En plus de remplacer Dawes au sein de l'unité formée d'Andreas Engqvist et Tom Pyatt, il a été employé sur la deuxième vague d'avantage numérique en compagnie de Scott Gomez et Brian Gionta.
«Cela fait deux mois et demi que je ne me suis pas senti aussi bien, a confié l'attaquant québécois. En bout de ligne, la décision revient à Jacques. Mais pour ma part, je me sens bien.»
À écouter Halpern, on comprend qu'il n'attend lui aussi que le feu vert des thérapeutes pour reprendre le collier.
«Je serai prêt si l'équipe fait appel à moi», a-t-il dit.
Picard se blesse
En défense, la situation s'est embrouillée à la suite d'une blessure subie par Alexandre Picard durant l'exercice. L'arrière québécois a été atteint au pied gauche lorsqu'il a bloqué un lancer de Benoit Pouliot. Il a dû retraiter au vestiaire, escorté par deux coéquipiers. On ignore encore si cela compromet sa présence lors du match de jeudi.
En son absence, Jacques Martin a cherché plusieurs nouvelles combinaisons.
Brent Sopel en est un autre qui prend du mieux. Au chapitre de la mobilité, le vétéran de 34 ans semble avoir repris son rythme. Ennuyé par une blessure à la main gauche subie à Tampa Bay, il y a deux semaines, Sopel n'est toujours pas en mesure d'effectuer de lancers frappés. Il tirait du poignet sans difficulté cependant.
La direction du Canadien a préféré ne pas soumettre Sopel et Plekanec aux questions des journalistes. On devine que leur cas est plus délicat.
Notons finalement que Carey Price, qui a reçu une rondelle sur la cuisse lors de l'entraînement matinal, mardi, a bénéficié d'une journée de traitements au lendemain du match face aux Sabres de Buffalo.
C'est l'entraîneur des gardiens Pierre Groulx qui a enfilé l'équipement à sa place.
Selon Jacques Martin, sa présence face aux Bruins n'est pas compromise.
«Il devrait être devant le filet», a-t-il simplement répondu.

Incident Pacioretty: Chara demeure imperturbable

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/23/01-4382497-incident-pacioretty-chara-demeure-imperturbable.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4382493_article_POS1



(Boston) Zdeno Chara sait qu'il est l'ennemi numéro un du Canadien et de ses partisans depuis qu'il a poussé Max Pacioretty sur une cloison de la baie vitrée du Centre Bell le 8 mars dernier. De fait, le capitaine des Bruins occupait déjà une place de choix sur la liste des ennemis jurés du Canadien bien avant d'envoyer Pacioretty à l'hôpital avec une vertèbre cervicale fracturée et une commotion cérébrale à soigner.


Malgré ce statut, Zdeno Chara reste de marbre à quelques heures du premier affrontement avec le Canadien depuis l'assaut qui aurait pu avoir des conséquences tragiques et pour lequel il n'a pas fait l'objet de mesures disciplinaires de la part de la LNH. Un geste en marge duquel il n'affiche aucun remords puisqu'il l'impute à un simple incident de hockey.

«On verra», a simplement répondu le capitaine des Bruins lorsqu'on lui a demandé s'il anticipait être l'objet de représailles, jeudi, alors que le Canadien débarquera au TD Garden de Boston.

«Je leur souhaite bonne chance s'ils veulent s'en prendre à "Z"», a ajouté le jeune et robuste Milan Lucic lorsqu'on lui a posé la même question.
Lucic s'est ensuite mis à sourire lorsque les journalistes lui ont demandé s'il était prêt à défendre son capitaine.

«Vous ne pensez quand même pas que Zdeno a besoin de moi pour l'aider dans cet aspect du jeu. Il est l'homme le plus fort de la LNH. Il est bien capable de se défendre seul. Mais nous formons une équipe unie et il est clair que nous sommes garants de ce qui arrive à nos coéquipiers. Si le Canadien décide de jouer cette carte, "Z" ne sera pas le seul joueur devant lequel les gars du Canadien se retrouveront», a tranché Lucic.
Tentatives de rapprochement

Entouré d'une meute de journalistes de Boston, mais aussi de Montréal, Chara ne devait pas aborder le dossier Pacioretty selon les directives initiales émises par les Bruins.

Le capitaine a toutefois convenu qu'il a tenté «à plusieurs reprises» de contacter Pacioretty depuis l'incident. Toutes ses tentatives sont demeurées vaines. Chara n'a toutefois pas précisé le nombre de tentatives effectuées et les moyens pris pour contacter sa victime.

«Je suis simplement heureux de savoir que la blessure est moins grave qu'on l'avait initialement indiqué et qu'il sera même en mesure de revenir au jeu en séries éliminatoires», a poursuivi le géant défenseur.
Imperturbable à l'extérieur de la patinoire depuis l'incident du 8 mars dernier, Zdeno Chara l'est aussi sur la glace où ses performances sont loin d'avoir déclinées. Fort d'une soirée d'un but et de trois points, mardi, Zdeno Chara a guidé les Bruins dans une victoire de 4-1 aux dépens des Devils du New Jersey.

Et s'il est vrai que la troupe de Claude Julien en arrache avec deux victoires seulement à ses huit derniers matchs (2-3-3-0), les performances de son capitaine sont au beau fixe comme le confirme sa récolte de deux buts et sept points lors des six matchs disputés depuis l'affaire Chara-Pacioretty.
Bergeron et Julien l'appuient
«Ne vous en faites pas pour "Z", il est correct», a répondu à deux ou trois reprises Claude Julien en servant cette réponse comme esquive aux nombreuses questions posées sur le sujet.

«Nous sommes tous soulagés au sein de l'organisation de savoir que Pacioretty pourra rejouer au hockey plus vite qu'on l'anticipait. C'est une bonne nouvelle pour lui, pour le Canadien et pour le reste de la Ligue. Plusieurs personnes semblent oublier que nous avons été très durement touchés par ce genre de blessure depuis quelques années. Marc Savard nous a quittés cette saison et la carrière de Patrice Bergeron a été sérieusement menacée il y a quelques années. Nous sommes très conscients des dangers que représentent les coups à la tête et nous voulons les enrayer nous aussi», a plaidé Julien.

Patrice Bergeron a ajouté sa voix à celle de son entraineur en guise d'appui à Chara. «Zdeno n'est pas un matamore. Ce n'est pas un gars qui cherche volontairement à blesser. C'est un très bon joueur, mais surtout un gars qui est très respecté dans le vestiaire. C'est un très bon capitaine, un très bon leader et il n'y a pas de doute dans mon esprit qu'il ne voulait pas blesser Pacioretty de la façon dont il l'a blessé l'autre soir à Montréal», a plaidé Patrice Bergeron.

«Deux points», un point c'est tout

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/23/01-4382493-deux-points-un-point-cest-tout.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_canadien_427188_section_POS1



Est-ce vraiment juste pour «les deux points»?
S'agit-il vraiment d'un «match comme les autres»?
Le Canadien s'est appliqué à ignorer toute distraction, mercredi, avant de quitter pour Boston. Il s'est mis des ornières afin de ne voir qu'un seul objectif, si bête, si simple, mais si crucial: une cinquième victoire en six matchs cette saison face à ses éternels rivaux.
«C'est un match qu'il faut gagner si on veut rattraper les Bruins au classement», a résumé Jacques Martin.
Le Tricolore se sait en terrain hostile. Il sera accueilli avec mépris. Il n'y aura pas de branche d'olivier tendue, ni aucune sympathie envers Max Pacioretty.
Le contexte actuel hausse encore l'enjeu: il y a le premier rang de la section Nord-Est toujours à la portée du Canadien, l'avantage psychologique à la veille de possibles retrouvailles en séries...
«C'est sûr que ça va être un match émotif», a convenu Mathieu Darche, qui devrait effectuer un retour dans la formation.
«Or, nous ne regardons pas les incidents qui se sont produits dans les derniers matchs. On cherche encore à rattraper les Bruins au classement et en les battant jeudi, ça pourrait faire une grosse différence.»
Autrement dit, ne comptez pas sur le Canadien pour tenter de venger Max Pacioretty d'une quelconque façon.
«Nous sommes tous heureux que Max soit en mesure de se déplacer, mais à ce temps-ci de l'année, les points sont cruciaux», a froidement noté Scott Gomez.
«C'est trop important pour que l'on se fasse prendre dans ces choses-là, a ajouté Travis Moen. L'important en ce moment est de s'assurer que l'on joue un bon jeu collectif.
«Gagne ou perd, on doit être en mesure de jouer une partie complète sans relâchement et de se donner un rythme d'ici aux séries.»
Une goutte
On a longtemps dit que la bataille du Vendredi Saint, en 1984, avait été le point culminant de la rivalité Canadien-Nordiques.
Dans le cas de la rivalité opposant le Tricolore aux Bruins de Boston, rien encore n'a culminé. L'incident Chara-Pacioretty n'est pas la goutte qui a fait déborder le vase.
Ce n'est qu'une goutte.
«Il y a déjà suffisamment d'éléments de motivation lorsqu'on affronte les Bruins, l'équipe contre laquelle on entretient la plus grosse rivalité, a soutenu Jacques Martin à propos de possibles représailles.
«Nos organisations se sont souvent retrouvées en séries et c'est ce qui a nourri cette rivalité. À partir de là, on peut toujours assister à des incidents comme ceux qui se sont produits à l'occasion cette saison.
«Mais les deux équipes sont conscientes du classement et de l'avantage de la patinoire qui est en jeu. C'est là où nous en sommes vraiment.»
La fiche donne confiance
Alors que tout le monde mettait la table à ce nouvel affrontement Canadien-Bruins, un sentiment de déjà-vu planait dans le vestiaire. Car à quelques heures du match lors duquel Pacioretty a été assommé par Zdeno Chara, le facteur intimidation dominait les conversations.
«C'est un peu la même situation qu'à la veille du précédent match, avec toute l'attention médiatique qui l'avait précédé», a constaté Ryan White, qui avait refroidi les ardeurs des Bruins, ce soir-là, en jetant les gants devant Johnny Boychuk.
«Mais nous avons des affaires à régler et nous devons nous reprendre après notre défaite face aux Sabres.»
En dépit de sa petite taille, le Canadien n'est pas complexé en s'amenant au TD Garden.
«Nous avons une fiche de 4-1 cette saison contre eux cette saison et, même lors de notre revers de 8-6, on a marqué quatre buts en avantage numérique, a rappelé Darche. Si l'on avait le moindrement bien joué en défense, on les aurait battus.
«Quand tu présentes un dossier de 4-1 contre une équipe, c'est que ton plan de match fonctionne.»
La meilleure réplique
Darche n'est pas de ceux qui s'attendent à voir les Bruins jouer aux chasseurs de tête, jeudi.
«Mais si c'est ce qu'ils veulent, c'est à nous de les faire payer en avantage numérique, a-t-il ajouté. C'est la meilleure solution pour calmer une équipe.»
Jusqu'ici, le Tricolore a profité à fond de ses chances face aux Bruins afin de remporter la bataille des unités spéciales. Son unité de supériorité numérique a fonctionné à un taux de 39,1% (9 en 23) lors des cinq premiers matchs tandis qu'à court d'un homme, le CH a limité les Bruins à deux buts en 18 avantages numériques (efficacité de 88,9%).
Ce serait une bonne idée de continuer à faire payer l'adversaire, à condition de demeurer discipliné. Le Tricolore continue d'être l'équipe ayant accordé le plus d'avantages numériques à l'adversaire cette saison (298).
C'est 62 de plus que les Bruins...

Recchi accuse le CH et Pacioretty

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/23/01-4382495-recchi-accuse-le-ch-et-pacioretty.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B20_en-manchette_403_section_POS1




Mark Recchi a pointé du doigt les partisans du Canadien qui, selon lui, ont contribué à faire que l'incident Chara-Pacioretty prenne des «proportions démesurées».


(Boston) Mark Recchi accuse le Canadien d'avoir exagéré la nature des blessures subies par Max Pacioretty, le 8 mars dernier, au Centre Bell, afin d'augmenter les chances de suspension à l'endroit de Zdeno Chara.

Joueur actif le plus expérimenté de la LNH, Recchi a lâché cette bombe sur les ondes de la station Sports Hub 98,5 de Boston mercredi après-midi. En entrevue avec les controversés animateurs Michael Felger et Tony Massoratti, Recchi leur a donné raison quand ils ont prétendu que le Canadien avait exagéré la nature des blessures subies par Pacioretty après qu'il eut été envoyé tête première dans la baie vitrée séparant les bancs des deux équipes au Centre Bell.

«Je ne remets pas en question la fracture à une vertèbre (quatrième vertèbre cervicale), mais il est clair que la sévère commotion n'a jamais existé. Il a lui-même envoyé sur Twitter qu'il était au cinéma quatre jours après l'incident. Quand tu souffres d'une sévère commotion, tu ne vas pas au cinéma. Je crois vraiment que la direction du Canadien a exagéré la gravité de la blessure afin de s'assurer que la LNH suspende Zdeno.

Heureusement, la Ligue n'est pas tombée dans le piège et elle a conclu la seule chose qui devait être conclue dans cette histoire: qu'il s'agissait d'un incident de hockey et que Zdeno ne pouvait être tenu responsable.»

Cette sortie fracassante de Mark Recchi tranche avec la prudence que tous les joueurs affichaient dans le vestiaire des Bruins après leur entrainement, mercredi midi, à Willmington en banlieue nord de Boston.

Avant chaque entrevue, les responsables des relations publiques des Bruins, apostrophaient joueurs et journalistes en insistant sur l'interdiction de poser des questions, et d'offrir des réponses, sur l'incident Chara-Pacioretty. Des directives qui n'ont pas été respectées.

Sauf que Recchi, après être demeuré loin des journalistes dans le vestiaire de son équipe, n'a pas affiché la moindre retenue en comparaison des autres membres de l'organisation.

«Proportions démesurées»

À titre d'ancien porte-couleurs du Canadien - de 1994-1995 à 1998-1999 - Mark Recchi ne s'est pas arrêté là. Il s'est permis d'en rajouter en pointant du doigt les partisans du Canadien qui, selon lui, ont contribué à faire que cette histoire a pris des «proportions démesurées» alors que le public a réclamé l'intervention de la police et que des commanditaires ont menacé de se dissocier de la LNH si des mesures n'étaient pas prises pour punir Chara.

«J'ai vécu à Montréal où le hockey est une passion. Il faut comprendre qu'il n'y a rien d'autre que le Canadien à Montréal. Rien à titre de sport majeur. Il y a les Alouettes, mais ce n'est qu'une équipe de football de la Ligue canadienne. Tout gravite autour du Canadien. Les gens là-bas sont des partisans sensationnels, mais je crois sincèrement que dans ce dossier, ils ont laissé leurs émotions déformer grossièrement la réalité. La décision de la Ligue de ne pas suspendre Zdeno le démontre clairement.»

Match tranquille

Fort d'une saison de 12 buts et 44 points combinés à un différentiel de +13, Mark Recchi remplit un rôle important avec les Bruins en dépit de ses 43 ans bien comptés et de ses 1643 matchs disputés au fil de ses 21 saisons dans la LNH.

Et il espère que le match de jeudi ne sera pas assombri par des incidents disgracieux.
«Je m'attends d'abord et avant tout à un bon match de hockey. Un match serré au cours duquel Montréal va miser sur sa vitesse alors que nous devrons imposer le style des Bruins pour les ralentir. Il faudra être efficace en échec-avant, les frapper comme nous devons frapper lorsque nous voulons avoir du succès sur la patinoire. Nous avons des choses à prouver. Ils ont notre numéro depuis un moment - le Canadien a gagné neuf des 11 derniers affrontements de saison régulière entre les deux équipes - et nous devons renverser la situation à l'aube des séries», a conclu Recchi.

Carey Price absent, Alex Picard blessé

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/carey-price-absent-alex-picard-blesse-66350.html

(CKAC Sports) - Carey Price s'est absenté de l'entraînement du Canadien mercredi matin, mais il sera tout de même devant le filet pour cet important duel face aux Bruins, jeudi soir, à Boston.
Souffrant d'une contusion à un genou, Price a paru solide, bloquant 16 des 17 tirs que les Sabres de Buffalo ont dirigés vers lui, mardi soir, au Centre Bell.

Plus tôt dans la journée, le jeune gardien avait quitté prématurément la séance d'entraînement, visiblement ennuyé par ce malaise.

Picard blessé au pied gauche

Alors que l'infirmerie commençait à dérougir, Alexandre Picard a reçu un tir de Benoit Pouliot sur le pied gauche et a dû recevoir l'aide de deux coéquipiers afin de pouvoir se rendre au vestiaire pour subir des traitements.

Les trios sont demeurés passablement les mêmes que la veille à l'entraînement, si ce n'est que Mathieu Darche a rejoint Andreas Engqvist et Tom Pyatt au sein de ce qui pourrait être le quatrième trio face aux Bruins, jeudi.

Tomas Plekanec et Jeff Halpern patinaient aux côtés de Nigel Dawes.

Plekanec s'est entraîné à la pointe au sein d'une unité en supériorité numérique alors que Halpern a été vu en situation d'infériorité numérique.

Brent Sopel était aussi à l'entraînement et il faisait partie de l'une des unités en désavantage numérique. On ne sait pas encore s'il sera en mesure d'affronter les Bruins.

Les trios mercredi à l'entraînement
Travis Moen-Scott Gomez-Brian Gionta
Michael Cammalleri-Lars Eller-Andrei Kostitsyn
Benoit Pouliot-David Desharnais-Ryan White
Mathieu Darche-Andreas Engqvist-Tom Pyatt

Nigel Dawes-Tomas Plekanec-Jeff Halpern

Les duos de défenseurs

P.K. Subban-Hal Gill
Roman Hamrlik-James Wisniewski
Paul Mara-Alexandre Picard

Brent Sopel et Yannick Weber alternaient

Du renfort face aux Bruins?

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/du-renfort-face-aux-bruins-66386.html

(CKAC Sports) - Brent Sopel, Mathieu Darche, Tomas Plekanec et Jeff Halpern accompagnent leurs coéquipiers à Boston et certains d'entre eux pourraient effectuer un retour au jeu face aux Bruins, jeudi soir.
C'est notamment le cas de Mathieu Darche, qui se dit prêt à effectuer un retour au jeu.

« Je ne m'étais pas senti aussi bien sur la patinoire depuis au moins deux mois. Ultimement, ce sera la décision de Jacques Martin, mais je me sens bien et j'aimerais jouer jeudi », a-t-il mentionné.

De son côté, Halpern a affirmé qu'il se sentait beaucoup mieux, mais que la décision finale revient à son entraîneur.

Brent Sopel (main) et Tomas Plekanec (bas du corps) pourraient aussi être de retour dans l'alignement d'ici la fin de la semaine.

« J'ai essayé de contacter Pacioretty »

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/j-ai-essaye-de-contacter-pacioretty-66401.html

(CKAC Sports) - Après la séance d'entraînement matinale de son équipe, Zdeno Chara a dû faire face à la meute de journalistes montréalais qui s'étaient rendus à Boston plus tôt que prévu, spécialement pour rencontrer le capitaine des Bruins.
Selon le réseau TSN, Chara n'aurait toujours pas rencontré le Service de police de la Ville de Montréal.

Mercredi, il a réagi aux nombreuses critiques émises par les partisans et les médias de Montréal.

« Les gens ont leur opinion et c'est le genre de situation où il est difficile d'expliquer ce qui s'est passé. C'est vraiment un malheureux accident. Je ne pense pas que, même lorsqu'il est question d'une rivalité, qui que ce soit ait l'intention de blesser un adversaire. Parfois, les poteaux, les baies vitrées et les filets sont dans notre chemin et par malchance, nous entrons en contact avec eux. Je n'ai pas de contrôle sur ce qu'ils disent à mon sujet. Je dois me concentrer sur mon match », a mentionné le défenseur.

Le capitaine a ajouté qu'il avait tenté d'entrer en contact avec Pacioretty, mais en vain

« J'ai essayé à quelques reprises de le contacter, mais il ne m'a pas répondu. Jusqu'à présent, je n'ai pas eu de ses nouvelles. »

Jeudi soir, à Boston, le Canadien et les Bruins croiseront le fer pour la première fois depuis qu'une mise en échec de Chara a mis fin à la saison de Max Pacioretty. Si ce match a une grande importance afin de déterminer l'équipe qui terminera en tête de la division Nord-Est, Chara demeure conscient que les joueurs du Tricolore pourraient avoir soif de revanche et il est prêt à faire face à la musique.

CH-Bruins: match intense à prévoir en raison du classement

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/ch-bruins-match-intense-a-prevoir-en-raison-du-cl-66441.html

BROSSARD - Jacques Martin et les joueurs du Canadien s'attendent à un match empreint d'intensité et d'émotions, jeudi soir à Boston, face aux Bruins. Mais selon eux, ce sera attribuable à l'impact qu'aura la rencontre au classement, et non aux suites de l'incident impliquant Zdeno Chara et Max Pacioretty.
Il s'agira du premier match depuis la triste affaire du 8 mars dernier. Mais aussi, du dernier affrontement du calendrier régulier entre les deux équipes, qui survient au moment où le Tricolore tire de l'arrière par trois points sur les meneurs de la section nord-est. Boston a deux matchs de plus à disputer d'ici les séries, qui commencent dans trois semaines.

«C'est un match crucial pour nous. Il faut absolument l'emporter si on veut les rattraper», a dit Martin après l'entraînement de mercredi.

Selon l'entraîneur du CH, les conséquences de l'incident du 8 mars - Pacioretty a alors subi une fracture à la vertèbre et une commotion cérébrale - n'auront pas pour effet de motiver davantage ses troupes. Tout simplement parce que ses joueurs sont déjà motivés au maximum face aux Bruins, peu importe le contexte.

«Il y a déjà une forte rivalité, et c'est probablement la plus forte rivalité pour notre club, a souligné Martin. Ça remonte au nombre de fois que les deux organisations se sont affrontées en séries. Habituellement, c'est ce qui alimente une véritable rivalité. Et quand tu as une telle rivalité, de temps à autre, il y aura des incidents comme ceux qui sont survenus cette saison. Mais les joueurs des deux équipes réalisent l'importance de ce match au classement, et l'importance d'obtenir l'avantage
de la patinoire dans les séries.»

Les deux points au classement seront d'autant plus importants que le premier tour éliminatoire risque fort de mettre aux prises, justement, les Bruins et le Canadien, l'avantage de la patinoire revenant à la formation qui terminera au premier rang de la section.

«Il y a beaucoup de valeur rattachée à ce match à cause du classement, et c'est de cette façon qu'il faut le voir», a souligné Martin.

C'est là un refrain qu'ont également entonné les joueurs, mercredi, après l'entraînement tenu à Brossard. «Ce qui est fait est fait, il n'y a plus rien qu'on puisse y faire, a affirmé Scott Gomez. La meilleure revanche, c'est de revenir de Boston avec les deux points. C'est tout ce qu'on vise.»

«Il faut mettre (l'incident Pacioretty) derrière nous, a quant à lui commenté Travis Moen. Nous essayons de nous rendre en séries et de grimper au classement, alors il faut viser la victoire.»

«Il va y avoir des émotions mais ça fait partie du hockey, a ajouté Moen. Notre concentration se portera sur la nécessité de disputer du bon hockey pendant 60 minutes et de signer la victoire pour progresser au classement.»

Les Bruins étant les Bruins il faut toutefois s'attendre à ce qu'ils tentent de brasser la cage et d'ébranler les joueurs du Canadien, physiquement et mentalement.

«C'est la façon dont leur équipe a été bâtie, a souligné Moen. Ils vont jouer de manière robuste mais ils ont aussi des joueurs habiles à l'attaque. Je m'attends à du hockey typique des Bruins, alors il s'agira pour nous de disputer du hockey typique du Canadien.»

Si les Bruins décident de jouer la carte de l'intimidation, Moen sera parmi ceux qui seront appelés à s'interposer, tout comme Ryan White. «Il faut compléter nos mises en échec en s'assurant qu'elles sont propres sans être tardives, et profiter de nos chances en avantage numérique pour récolter la victoire», a affirmé Moen.

L'intimidation, pas un facteur

Martin s'est dit confiant que ses joueurs garderont leur calme peu importe les circonstances, et ne se laisseront pas déranger par d'éventuelles tentatives d'intimidation des Bruins.

«Cet aspect-là ne m'inquiète pas, a affirmé l'entraîneur. Les joueurs comprennent l'importance du match et l'importance d'être prêts à rivaliser, à disputer un match dur et intense. On doit élever notre niveau de jeu. L'intimidation n'est pas un facteur», a par ailleurs souligné Martin en donnant comme preuve la fiche de son équipe à Boston.

«On a une victoire et une défaite cette année (à Boston) et la saison dernière, on avait remporté plusieurs victoires chez eux», a-t-il dit, en faisant allusion au fait que le Canadien a remporté ses six matchs contre les Bruins en 2009-10, dont les trois disputés à Boston.

Et cet hiver, le CH a remporté ses trois affrontements à Montréal, en plus de vaincre les Bruins 3-1 à Boston. La seule exception à la règle a été cette défaite de 8-6 du 9 février dernier.

«Quand tu as une telle fiche, c'est signe que ton plan de match contre cette équipe-là fonctionne quand même bien, a souligné Mathieu Darche. On l'a démontré dans le passé, on a un groupe de joueurs très soudé, a ajouté Martin. Ils se soutiennent les uns les autres.»

Ce sera calme... si c'est serré

Le match pourrait aussi s'avérer très tranquille. Surtout s'il demeure serré, comme ç'a été le cas plus souvent qu'autrement par le passé dans les affrontements entre ces deux équipes.

«La plupart des matchs ont été serrés. Le seul qui ne l'a pas été a été le match de 8-6, a noté Martin. Les deux équipes misent sur d'excellents gardiens et ont de bonnes défensives. Donc, habituellement, ça permet de prédire qu'il y aura peu d'espace sur la glace.»

Discipline: les proprios de la LNH décideront en juin

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/discipline-les-proprios-de-la-lnh-decideront-en-j-66444.html

Alors que la LNH tente d'être plus sévère avec la discipline, le prochain vrai test ne surviendra pas lorsqu'un joueur assénera un autre dangereux coup d'épaule ou blessera un adversaire avec un coup par derrière. Cela se produira loin de la glace, dans une salle de réunion d'un chic hôtel, lorsque le bureau des gouverneurs se réunira à nouveau en juin.
C'est à ce moment que le commissaire Gary Bettman prévoit discuter avec les propriétaires de la ligue de l'idée de mettre à l'amende les organisations qui ont des joueurs qui ont constamment des ennuis avec les règles. Il a d'abord soulevé l'idée la semaine dernière lors de la réunion des directeurs généraux, mais cela n'a pas eu beaucoup d'effets parmi les autres initiatives concernant les commotions cérébrales.

Vu la sévère suspension donnée à l'agitateur des Penguins de Pittsburgh Matt Cooke cette semaine, et les questions à savoir si la ligue continuera dans cette voie, ça vaut la peine d'en discuter.

Bettman n'a pas dévoilé les grandes lignes de son plan, mais tout porte à croire qu'il est en faveur d'un système étagé, avec une augmentation graduelle des amendes. Par exemple, une organisation pourrait devoir débourser 250 000 $ une fois que ses joueurs auront reçu un total de 10 matchs de suspension. L'amende serait ensuite plus salée à 15 matchs, 20 matchs, et ainsi de suite. Le commissaire a également démontré de l'intérêt pour pénaliser d'autres
membres de l'organisation fautive.

«Si un ou des joueurs sont sujet à des mesures disciplinaires répétitives, cela donnera lieu à des sanctions supplémentaires. Ce sera l'équipe, et peut-être l'entraîneur qui seront responsables», avait dit Bettman en Floride.

La réaction des propriétaires face à cette idée sera révélatrice. Autant le préfet de discipline Colin Campbell a été critiqué pour avoir été trop indulgent avec les suspensions, autant plusieurs propriétaires n'ont pas apprécié voir leurs joueurs être suspendus pour plusieurs matchs.

Les changements doivent venir d'en haut

Certains propriétaires, tels que le copropriétaire des Penguins Mario Lemieux, celui du Canadien Geoff Molson et celui des Sénateurs d'Ottawa Eugene Melnyk, ont récemment fait des sorties en ce sens.

Lemieux a semblé être celui qui mène la charge. Il a proposé des sanctions supplémentaires avec chaque suspension, contrairement au modèle de Bettman, même s'il est celui qui aurait écopé de la plus grosse amende si un tel système avait été mis en place cette saison.

Alors que les amendes aux organisations pourraient engendrer quelques problèmes, elles ont aussi le potentiel de faire changer les comportements. Combien d'entraîneurs continueront à envoyer sur la glace des joueurs qui leur coûtent de l'argent? Combien de propriétaires voudront garder ce genre
d'individus dans leur personnel?

Le préfet de discipline de la ligue a été extrêmement occupé cette saison. Campbell a donné 31 suspensions pour un total de 114 matchs jusqu'à maintenant et le prix à payer pour franchir la limite pourrait être encore plus élevé l'an prochain.

Si c'est vraiment ce que les propriétaires désirent.

Un texte de Chris Johnston

Chris Osgood sur la liste des blessés

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/chris-osgood-sur-la-liste-des-blesses-66454.html

DETROIT - Les Red Wings ont placé le nom de Chris Osgood sur la liste des blessés, mais ils pourraient pouvoir compter sur le gardien, ennuyé par un problème récurent à l'aine, d'ici la fin de la saison.
Le directeur-général des Wings, Ken Holland, a indiqué qu'Osgood sera éligible pour réintégrer la formation le 8 avril, alors qu'il restera deux matchs à l'équipe avant la fin de la saison. On ne sait toutefois pas si Osgood sera suffisamment rétabli pour participer à ces matchs.

Les Red Wings ont rappelé Joey MacDonald afin de seconder Jimmy Howard
pendant l'absence d'Osgood.

Osgood a été opéré en janvier puisqu'il souffrait d'une hernie et il devait s'absenter de six à huit semaines. Il espérait effectuer un retour au jeu le 12 mars, mais son retour a été retardé.

Osgood, âgé de 38 ans, a remporté trois fois la coupe Stanley et compte 401 victoires en saison régulière en carrière dans la LNH. Il a un dossier de 5-3-2 avec une moyenne de 2,77 en 11 rencontres cette saison.