samedi 2 avril 2011

Dans la tête de Gary Bettman

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Le commissaire de la Ligue nationale de hockey, Gary Bettman, jongle avec plusieurs priorités. Ses prochaines décisions seront déterminantes pour l'avenir du circuit. Au moment où s'achève le calendrier régulier, notre chroniqueur analyse l'état de la LNH.

Avec ses 2,9 milliards de revenus annuels, la LNH représente l'enfant pauvre des quatre grands circuits professionnels de sport. Elle possède néanmoins des atouts uniques.

Le plus important d'entre eux est la paix industrielle. La convention collective signée avec les joueurs en 2005 est valide pour une autre saison, ce qui lui permet de développer son modèle d'affaires dans l'harmonie.

Pendant ce temps, la Ligue nationale de football (NFL) est empêtrée dans un lock-out, l'Association nationale de basketball (NBA) fourbit ses armes en vue de l'inévitable conflit avec ses joueurs dès juillet prochain, et le baseball majeur (MLB), dont les cotes d'écoute des matchs télévisés sont décevantes, doit renouveler sa convention collective à l'issue de la saison.

Au cours des derniers mois, la LNH a également réussi plusieurs bons coups. La Classique hivernale du 1er janvier, entre les Capitals de Washington et les Penguins de Pittsburgh, lui a valu sa plus forte audience à la télé américaine depuis 36 ans: 4,5 millions d'Américains ont vu le match.

Sept semaines plus tard, la Classique Héritage, entre le Canadien et les Flames, au stade McMahon de Calgary, a généré des revenus publicitaires plus élevés que la Classique hivernale, une agréable surprise pour les dirigeants du circuit. La LNH a ensuite annoncé la plus importante entente de commandite de son histoire, un contrat de sept ans estimé à 375 millions avec les brasseurs Molson Coors.

En revanche, la saison a aussi été marquée par des ratés importants. Le débat à propos des commotions cérébrales demeure en suspens et Sidney Crosby, le meilleur joueur du circuit, a manqué la moitié de la saison en raison de coups à la tête.

Gary Bettman a été jusqu'ici incapable de dégager un consensus afin d'enrayer le fléau. Il a reporté le problème au mois de juin en créant un comité de travail ne comptant aucun représentant du Canadien de Montréal ou des Penguins de Pittsburgh, les deux organisations ayant manifesté le plus vivement leurs inquiétudes à ce sujet.

D'autre part, l'avenir de plusieurs concessions est préoccupant. Le feuilleton des Coyotes de Phoenix n'est pas résolu et les Thrashers d'Atlanta recherchent de nouveaux investisseurs. Les Stars de Dallas sont en quasi-tutelle, sous la gouverne conjointe de la
LNH et des institutions financières envers qui l'équipe est débitrice.
Sans le programme de partage des revenus inscrit à la convention collective, qui oblige les 10 organisations les mieux nanties du circuit - notamment le Canadien - à appuyer leurs partenaires financièrement moins solides, plusieurs organisations seraient coincées.

Chaque matin, lorsqu'il se présente à son bureau de Manhattan, Gary Bettman doit songer à l'ensemble de ces préoccupations. Mettons-nous un moment dans sa tête et posons-nous la question: compte tenu des cartes entre ses mains, quelle stratégie adopter pour favoriser l'essor du circuit?
Le commissaire de la Ligue nationale de hockey,... (Photo: AP) - image 2.0
Le commissaire de la Ligue nationale de hockey, Gary Bettman.
Photo: AP

Télé: le choc de 2004

En 2004, le choc a été brutal pour la LNH. Les réseaux américains ABC et ESPN n'ont pas renouvelé le contrat signé cinq ans plus tôt leur attribuant la diffusion des matchs.

Cette entente valait à la LNH 120 millions par saison, une somme dont elle rêve depuis.

Gary Bettman veut effacer ce mauvais souvenir. En juin, les contrats de la LNH avec les réseaux NBC et Versus prendront fin. Le premier, fondé sur un partage des profits, ne rapporte rien à la LNH. Une fois les coûts de production acquittés, les bénéfices sont quasi inexistants. L'entente est néanmoins importante pour la ligue puisqu'elle lui vaut de la visibilité sur un grand réseau américain.

De son côté, Versus paie 77 millions par saison à la LNH. Si la qualité de la production ne fait aucun doute, le nombre d'abonnés à cette chaîne spécialisée est problématique. ESPN-2 rejoint 99 millions de foyers aux États-Unis, contre seulement 76 millions pour Versus. Malgré tout, l'auditoire est en hausse de 13% cette saison par rapport à la précédente.

Des analystes cités par le Sports Business Journal estiment que la LNH augmentera significativement ses revenus en renouvelant ses contrats de télé. Une hausse de 50% est envisagée, ce qui lui permettrait de retrouver le niveau des années 1998-2004. Ce chiffre pourrait être plus élevé si NBC-Versus (désormais partie du même groupe), ESPN et Fox se livrent à une surenchère.

Pour Bettman, ce dossier est majeur. Au-delà des revenus additionnels, le nouveau contrat de télé renforcera la place de la LNH aux États-Unis. L'étiquette de sport mineur qui lui colle à la peau, notamment en raison de ses modestes revenus télévisuels, pourrait enfin être effacée. Cela aurait un effet positif sur l'ensemble des activités du circuit.

L'avenir des Coyotes de Phoenix

Est-ce dans l'espoir de toucher un pactole inespéré que Bettman hésite avant de mettre fin à la désastreuse expérience du hockey à Phoenix?

Le transfert des Coyotes à Winnipeg serait sans doute interprété comme l'échec de l'expansion de la LNH dans le sud des États-Unis. Cela augmenterait les doutes entretenus à propos des chances de survie des Thrashers d'Atlanta et, potentiellement, des Panthers de la Floride. Les difficultés de ces équipes à s'imposer dans leur marché sont réelles.

Ainsi, les matchs des Coyotes à la télévision locale n'intéressent en moyenne que 9000 foyers! Ceux des Thrashers, 6000. Seule consolation: ces chiffres sont meilleurs que ceux des Panthers, dont les rencontres ne sont vues que dans 3000 foyers.
À titre comparatif, les matchs des Penguins de Pittsburgh retiennent l'attention de 105 000 foyers, un sommet pour une équipe américaine. Au Canada, l'audience est mesurée de manière différente et la prudence s'impose en établissant des parallèles. Cela dit, les matchs du Canadien à RDS attirent une moyenne de 794 000 téléspectateurs. En termes de foyers, cela équivaut à plus de 330 000.

Un autre motif incite Bettman à lutter pour la survie du hockey en Arizona. La LNH envoie ainsi un message fort aux équipes en difficulté et à leurs partisans: nous ferons tout pour éviter un déménagement.

On peut néanmoins penser que le commissaire souhaite aussi préserver son héritage, lui qui défend bec et ongles le développement du hockey dans le sud des États-Unis. Un premier transfert d'équipe pourrait en entraîner d'autres, créant ainsi une vague difficilement contrôlable.

Tous ces motifs, aussi logiques soient-ils, ne devraient cependant pas l'emporter, affirme Jeff Citron. Cet avocat de Toronto, spécialisé dans les affaires de l'entreprise, fut conseiller juridique de l'Association des joueurs de la LNH (AJLNH) de 1995 à 2000. Il joua un rôle actif dans le règlement du conflit survenu au début de la saison 1994-95, qui annula la première moitié de la saison.

«Il n'y a pas de honte à constater l'échec et à déménager, dit-il. À l'heure actuelle, les propriétaires des autres équipes souffrent de cette situation parce qu'ils doivent appuyer financièrement les Coyotes en vertu du partage des revenus; les joueurs en sont aussi victimes, puisque leurs salaires sont établis en fonction des revenus de la ligue et que les Coyotes en génèrent peu.»

J'ai discuté avec M. Citron cette semaine, peu après la publication de son texte suggérant à la LNH de «libérer les Coyotes» dans le Sports Business Journal, la bible de l'industrie du sport spectacle aux États-Unis. M. Citron amorce sa réflexion en citant Winston Churchill qui, rappelle-t-il, définissait le succès comme la capacité d'aller d'un échec à un autre sans perdre son enthousiasme. «Avec ces mots en tête, la LNH doit repenser à sa stratégie dans le sud des États-Unis», écrit-il.

Il ne croit pas que le transfert des Coyotes ferait mal paraître la LNH et souligne que la NBA est moins frileuse lorsque vient le temps de trancher. «Une équipe en difficulté vaut aussi une mauvaise publicité à une ligue. La NBA a agi de manière résolue lorsqu'elle a été confrontée à des problèmes semblables. Lorsque les ennuis financiers des Grizzlies de Vancouver sont devenus significatifs, elle a autorisé leur déménagement après six saisons.»

L'incertitude entourant les Coyotes et les Thrashers gonfle les espoirs des amateurs de hockey de Winnipeg et de Québec, qui rêvent du retour des Jets et des Nordiques. La valeur du dollar canadien sera déterminante dans les chances de réussite de ces deux villes, rappelle M. Citron.

Si le huard demeure au pair avec la devise américaine, le succès est possible. En revanche, une diminution marquée du dollar canadien causerait des maux de tête aux futurs propriétaires de ces équipes. Les joueurs sont en effet payés en dollars US alors que les revenus des équipes canadiennes sont majoritairement en huards.

Cela explique peut-être les réticences de Gary Bettman à ajouter des équipes canadiennes dans la LNH. Il n'a sûrement rien oublié des difficultés rencontrées par plusieurs clubs au pays lorsque la valeur de notre monnaie était largement inférieure à celle du billet vert de l'Oncle Sam.

M. Citron a été un témoin privilégié du transfert des Nordiques au Colorado. Il estime que Quebecor, si elle devenait propriétaire des nouveaux Nordiques, profiterait d'un atout que Marcel Aubut ne détenait pas. «Une éventuelle chaîne spécialisée en sport et une présence dans les médias numériques représentent un avantage évident», dit-il.

Gestes décisifs ou déni?

Gary Bettman a traversé plusieurs tempêtes depuis son arrivée à la barre de la LNH en 1993. Il a tiré des leçons évidentes du conflit de 1994-95 avec les joueurs, adoptant une attitude beaucoup plus agressive 10 années plus tard lorsque les négociations en vue de renouveler la convention collective ont de nouveau dérapé. À l'époque, personne ne croyait sérieusement que la saison 2004-05 serait annulée. C'est pourtant ce qui s'est produit.

La LNH a saisi cette occasion pour se renouveler de fond en comble. Un nouveau modèle économique a été instauré, avec l'introduction du plafond salarial et du partage des revenus. Les relations avec les joueurs ont été repensées et un comité patronal syndical a été créé. Les règles du jeu ont été modernisées, afin de rendre le spectacle plus excitant pour les fans, soudainement placés au centre des priorités de la LNH.

Il y avait alors urgence et Bettman s'est montré à la hauteur de la tâche. Aujourd'hui, la LNH semble de nouveau à la croisée des chemins. Les coups à la tête et les dizaines de commotions cérébrales subies par les joueurs lui font un mal immense. Tout comme la santé financière de plusieurs équipes.

Ce constat entraîne une interrogation essentielle pour l'avenir du circuit: Gary Bettman se montrera-t-il aussi imaginatif et décisif qu'en 2004-05 ou s'enfermera-t-il dans le déni?

Chris Pronger: pas de retour avant les séries

(CKAC Sports) - Ayant été opéré au poignet à la mi-mars, le défenseur des Flyers de Philadelphie, Chris Pronger ne reviendra pas au jeu avant le début des séries éliminatoires.
C'est que qu'a annoncé, jeudi soir, le directeur général des Flyers, Paul Holmgren. Blessé au poignet droit en bloquant un tir contre les Islanders de New York, le 24 février dernier, le défenseur de 36 ans a subi une intervention chirurgicale, le 14 mars dernier, pour réparer une fracture. À ce moment, l'organisation avait laissé savoir qu'il raterait environ trois ou quatre semaines de jeu.

Le fait qu'il ait recommencé à pratiquer seulement une semaine après son intervention et qu'il était capable de prendre des lancers a laissé croire aux Flyers qu'il pourrait bien être de retour dans l'alignement avant la fin de la saison régulière. Mais le dg des Flyers, Paul Holmgren, a dissipé tout espoir en ce sens.

«Nous espérions qu'il soit capable de disputer quelques matchs avant la fin de la saison régulière, mais ça ne fait plus partie des plans. Nous serons donc patients. Évidemment, les séries sont plus importantes actuellement.»

Selon les médecins de l'équipe, Pronger devrait être complètement rétabli pour le début des séries le 13 avril prochain. Après avoir disputé 170 parties en séries et remporté la Coupe Stanley, Chris Pronger ne devrait pas avoir trop de mal à rejoindre son équipe en première ronde des séries, et ce, même s'il a raté les 16 dernières parties.

Selon Holmgren, Chris Pronger a peut-être été un peu trop pressé de revenir au jeu. «Il s'est trop poussé, il a été trop rapidement avec sa réadaptation. Mais Chris, il veut jouer et il a peut-être mis la charrue devant les boeufs.»

(Source: NHL.com)

*VIDÉO* Tortorella n'avait pas envie de jaser


(CKAC Sports) - Si on pensait que Jacques Martin pouvait être taciturne en conférence de presse d'après-match, voyez l'attitude de l'entraîneur-chef des Rangers de New York, John Tortorella, après avoir subi une défaite cinglante de 6-2 face aux pitoyables Islanders de New York, jeudi soir.
Alors que son équipe tente tant bien que mal de s'accrocher à sa huitième position dans l'Est afin d'accéder aux séries de fin de saison, voilà que les Rangers de New York ont perdu un deuxième match en deux soirs.

Visiblement déçu de la performance de son équipe, Tortorella a d'emblée averti les membres des médias présents pour son point de presse d'après-match qu'il n'allait pas émettre de commentaires et qu'il les réservait pour les joueurs de son équipe.

Lorsqu'un journaliste lui a demandé de commenter la performance des siens en avantage numérique (0-8), il a tout simplement refusé de répondre. Il a même proposé aux journalistes d'arrêter la conférence immédiatement.


«Quelqu'un doit être responsable» - Jacques Demers

(CKAC Sports) - Alors que plusieurs observateurs et partisans condamnent de toutes parts les décisions de Jacques Martin et son inhabilité à communiquer adéquatement avec ses joueurs, l'ancien entraîneur du Tricolore et collaborateur à l'émission Sports du lit, Jacques Demers, s'est porté à sa défense avec véhémence, vendredi matin.

L'ancien entraîneur a commencé son plaidoyer avec une question : «Qu'ont en commun Alain Vigneault et Claude Julien?, a demandé Jacques Demers. Ils ont tous les deux coaché le Canadien. Et si on veut ajouter Guy Boucher, un ancien employé du Canadien, ça va faire 150 victoires (cette saison). Mais Guy Boucher n'a pas été congédié par le Canadien. On a congédié Claude Julien qui n'était pas assez compétent. On a congédié Alain Vigneault qui n'était pas assez compétent. Et là, il y a des personnes qui voudraient congédier Jacques Martin parce qu'il n'est pas assez compétent. Il a 500 victoires dans la LNH, s'est indigné Jacques Demers. Et pas plus tard que l'année passée (il a conduit son équipe jusqu'en finale d'Association). Oui, il avait Halak, mais moi j'ai eu Patrick Roy qui a été plus qu'extraordinaire. Quand j'ai été en finale de conférence, trois fois de suite avec St-Louis et Détroit, c'est parce que j'avais de bons gardiens et c'est ça la différence.»

Selon Jacques Demers, chaque fois que le Canadien vit une période creuse durant la saison, tout le Québec se met à blâmer l'entraîneur.

«On lui trouve tous les défauts au monde. Au lieu de faire notre travail, moi inclus, c'est-à-dire d'aller voir c'est quoi le problème. Peut-être que les joueurs ne s'entendent pas entre eux, peut-être qu'il y a des gars qui se pognent le beigne, mais les gens vont tout de suite dire que c'est la responsabilité du coach. Mais ce n'est pas toujours la responsabilité du coach, c'est aussi la responsabilité des joueurs. Quand il y a environ 52 millions (de dollars) en salaire à payer, il y a quelqu'un qui doit être responsable dans cette chambre-là», estime Jacques Demers.

Même s'il n'est plus à la barre du CH, Jacques Demers a toujours à coeur le sort de son ancienne équipe et il rage lorsqu'il voit que certains joueurs ne pas mettre tous les efforts nécessaires pour que le Tricolore obtienne plus de succès.

«Je vois des joueurs de l'équipe qui ne foutent rien cette année. Comment peux-tu ne rien foutre lorsque tu gagnes sept millions par année?», s'est indigné l'ancien entraîneur.

Concernant les affirmations de Georges Laraque
À la suite des révélations de l'ancien attaquant du Tricolore, Georges Laraque, qui prétend que les joueurs du CH n'apprécient guère les méthodes de l'entraîneur, Jacques Demers ne s'en est pas pris au messager.

«Espérons que ce n'est pas un des assistants qui lui pissent dans les oreilles. Ce sont sûrement les joueurs», estime Jacques Demers.

Et Jacques Demers avait un petit avertissement pour les joueurs du CH.

«Vous autres les joueurs vous avez vos responsabilités. Tenez-vous bien les boys parce que vous contrôlez votre propre destinée et personne ne va vous faire de cadeau.»

Et les journées de congé de Jacques Martin? «Si les joueurs s'étaient pogné le beigne et qu'ils avaient mal performé samedi soir devant leurs partisans, il n'y en avait pas de congé le dimanche. Souvent ce n'était pas nécessairement sur la patinoire, mais on va entrer faire du vidéo, on va se parler. Pas à onze heures du matin. O va se rencontrer à neuf heures. Les gars haïssaient ça et je peux vous dire que mes gars, et j'ai eu des gars extraordinaires, savaient la responsabilité qu'ils avaient vis-à-vis eux-mêmes et les partisans. Quand tu joues au hockey dans la LNH, c'est un spectacle et tu le dois à tes partisans. Si Céline Dion décide de chanter seulement 10 chansons sur 20 à Vegas, vous allez voir ce qui va se passer dans la salle. Alors quand tu as 21 600 personne au Centre Bell, c'est ta responsabilité de te préparer pour venir jouer au hockey », estime Jacques Martin qui croit toutefois que Jacques Martin est le maître à bord de son équipe et que c'est lui qui décide ce qui est nécessaire et utile pour le Tricolore.

«Il n'y a pas de leadership sur la patinoire» - Philippe Cantin

(CKAC Sports) - Selon Philippe Cantin, collaborateur à l'émission Sports du lit et chroniqueur à La Presse, force est d'admettre qu'il n'y a pas de leader au sein de la formation du Canadien et cette constatation le préoccupe grandement à la veille des séries éliminatoires.

«Dans une équipe championne ou une équipe qui est capable de faire un bout en séries éliminatoires et où on sent qu'il y a une énergie positive, un peu comme le Canadien l'an passé en séries, il y a toujours un joueur qui réussit à donner le ton. Et ce n'est pas nécessairement le meilleur joueur de l'équipe, ça peut être un joueur de deuxième ou troisième trio, ça peut être un défenseur. Mais il y a toujours ces gars-là.»

À preuve, Philippe Cantin évoque les plus récents champions de la Coupe Stanley, les Blackhawks de Chicago qui ont de grandes vedettes au sein de leur formation : Jonathan Toews, Patrick Kane et Patrick Sharp. Même chose pour les Penguins de Pittsburgh.

«Oui, il y avait un Crosby, un Malkin, mais il y avait aussi un Maxime Talbot. Un genre de gars qui est capable de brasser la cage et qui est capable aussi, probablement dans le vestiaire, de dire aux gars : c'est le temps, il faut y aller. Et dans les grandes années du Canadien, il y avait ce genre de joueurs. Même chose dans les années subséquentes, les années 80 et 90, avec Gainey et Carbo. Mais cette année, on ne voit personne qui est capable de remplir ce rôle-là et c'est criant, il n'y a pas de leadership sur la patinoire. Brian Gionta est là, c'est lui qui répond aux questions des journalistes, c'est le capitaine, mais on ne sent pas qu'il a donné son empreinte sur l'équipe», affirme Philippe Cantin.

Le seul leader, Scott Gomez
Le chroniqueur estime qu'il n'y a que seul joueur au sein de l'édition actuelle du Canadien qui peut remplir ces fonctions et il s'agit de Scott Gomez.

«Je ne vois pas en Cammalleri un rassembleur, je ne vois pas en Plekanec un gars qui est capable d'assumer ce rôle-là. Alors, il reste Gomez. L'an dernier en séries éliminatoires, qui a donné le tempo au Canadien? À part Halak, ça été Gomez», soutient Cantin.

Alors que plusieurs amateurs et observateurs s'énervent par l'attitude nonchalante de l'attaquant le mieux payé du Canadien, le chroniqueur de La Presse apprécie son culot.

«Je suis tanné d'entendre Roman Hamrlik, au 78e match de la saison, dire qu'on n'était pas prêt mentalement comme il a dit après le match contre la Caroline. Ça prend quelqu'un qui va avoir le guts de dire : let's go, on fait quelque chose!»

« Nos leaders font le travail adéquatement » - Brian Gionta

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/nos-leaders-font-le-travail-adequatement-bri-68148.html

(CKAC Sports) - Alors que son équipe traverse l'une de ses pires séquences de la saison, l'entraîneur Jacques Martin et le capitaine Brian Gionta tentent tant bien que mal de faire taire les critiques dirigées à l'endroit de leur formation.
« Notre groupe de vétérans fait toujours le travail » -Gionta

Dans cette petite tempête qui secoue l'équipe présentement plusieurs se demandent s'il y a un capitaine à bord du navire, pour reprendre un cliché populaire.

Le vrai capitaine du Tricolore a tenu à rassurer les partisans. « Notre groupe de vétérans fait toujours son travail dans le vestiaire, peu importe si l'équipe traverse une séquence de victoires ou de défaites. »

« Nous cherchons toujours à regarder ce que nous venons de faire afin de s'améliorer dans le futur. C'est ce qui rend notre équipe si spéciale », ajoute le meilleur buteur de la formation.

Pourquoi un congé ?

Outre les vétérans, un autre est largement pointé du doigt; l'entraîneur Jacques Martin.

Ils étaient plusieurs à décrire le congé qu'a accordé Martin à sa troupe au lendemain de la défaite en Caroline mercredi. Pour le principal intéressé, c'était la seule décision à prendre à ce stade-ci de la saison. « Nous avons joué 15 fois durant le mois de mars et nous venions de disputer deux matchs en autant de soirs. À cette période-ci de la saison, le repos est très important, autant physiquement que mentalement. »

Spéculations et rumeurs

À propos des plus récentes rumeurs qui circulent dans les médias concernant la dissension au sein même de l'équipe, l'entraîneur-chef estime qu'il s'agit de pures spéculations. « Ce sont des spéculations. Ça ne sera pas la première fois, ni la dernière qu'un entraîneur soit l'objet de telles rumeurs. »

Entraîneur d'expérience, le Franco-ontarien ne s'en fait pas du tout avec le moulin à rumeurs montréalais. « Nous devons continuer de travailler pour bien terminer la saison. L'important demeure la victoire. Ce n'est pas un concours de popularité », a-t-il mentionné.

Fleury de retour au sommet de son art

PITTSBURGH - À la dernière saison des Penguins de Pittsburgh au Mellon Arena, le gardien Marc-André Fleury s'est adonné à un rituel familier à chaque soir avec les amateurs à l'extérieur du stationnement des joueurs.
Avant de quitter au volant de sa Lamborghini - un bolide qui va chercher dans les six chiffres, que ce soit en dollars canadiens ou américains - il prenait régulièrement le temps de signer des autographes et de répondre à quelques questions avant de démarrer en trombe dans la nuit.

Ainsi va la vie aisée d'un athlète talentueux et bien rémunéré, qui était au sommet de son art et généreusement rémunéré en conséquence avec un contrat de 35 millions $ US pour une période de sept ans qu'il a signé en guidant les Penguins à deux finales consécutives de la Coupe Stanley.

Confiance disparue au Consol Energy Center
Quand les Penguins ont traversé la rue dans le nouveau et très chic Consol Energy Center cette saison, la belle confiance de l'un des deux seuls gardiens - l'autre étant Rick DiPietro - repêchés au tout premier rang ces 43 dernières années s'est effritée.

Heureusement pour les Penguins, il est maintenant de retour au sommet de sa forme. Ses 33 victoires depuis la fin de sa séquence léthargique dans une victoire de 5-1 contre le Lightning de Tampa Bay, le 12 novembre, constituent un sommet chez les gardiens de la LNH pendant cette période. Et avec Evgeni Malkin sur le carreau pour le reste de la saison et le statut incertain de
Sidney Crosby, Fleury constitue le meilleur espoir des Penguins pour de longues séries éliminatoires.

Et avec le manque de constance à l'offensive de l'équipe - les Penguins ont maintenu une moyenne de 2,16 buts par match depuis la commotion cérébrale de Crosby au début janvier, la quatrième plus faible de la ligue -, il représente peut-être leur seul espoir.

Incroyable depuis janvier

« Deux grandes vedettes sont tombées mais il prend la relève et nous transporte, a commenté le défenseur Ben Lovejoy au sujet de Fleury, qui a récemment établi un record de la concession avec une séquence de 150 minutes et 14 secondes sans avoir accordé un but. Il a été incroyable. »

Fleury a pourtant entrepris la saison avec des statistiques pitoyables: une fiche de 1-6, une moyenne de 3,54 et un taux d'arrêts de .853. Ses chiffres étaient si mauvais qu'il était devancé par 39 autres gardiens de la ligue.

Tous contre Fleury

Exaspéré, l'entraîneur Dan Bylsma s'est finalement résolu à utiliser Brent Johnson pour commencer quelques matchs, après avoir patienté encore et encore que Fleury se retrouve. « Tout le monde a essayé de le sortir de la ville », a déclaré le défenseur Brooks Orpik, coéquipier de Fleury depuis sa saison recrue à l'âge de 18 ans en 2003-04. À l'époque, Mario Lemieux jouait encore et Crosby portait l'uniforme de l'Océanic de Rimouski.

« Je me sentais comme si tout le monde voulait me rouler dessus avec leur voiture », se rappelle Fleury.

Fleury avait déjà traversé des moments difficiles - comme tout gardien de la LNH - mais cette léthargie a suivi son jeu inégal en séries éliminatoires la saison dernière, quand les champions de la Coupe Stanley ont été éliminés inopinément par le Canadien de Montréal en deuxième ronde.

Bylsma et le directeur général Ray Shero étaient si insatisfaits de la fiche de Fleury (7-6 et taux de .891), à peine un an après qu'il eut limité les Red Wings de Detroit à deux buts lors des deux derniers matchs de la finale de la Coupe Stanley, qu'ils avaient averti que ce serait différent en
début de saison.

Malgré un camp d'entraînement plus énergique qu'à l'habitude pour Fleury, les Penguins ont amorcé la saison avec un palmarès de 7-8-1 et perdu leurs trois premiers matchs dans leur nouvel amphithéâtre. Du coup, le gardien de 26 ans est devenu le bouc émissaire.

Fleury ne croit pas avoir si mal joué, mais il a tout simplement connu une baisse de confiance après deux défaites de 3-2 à Philadelphie, et une autre à Montréal où les Penguins ont laissé filer une avance lors des deux dernières minutes.

Revirement de situation

Le revirement de situation s'est produit pendant ce match du 12 novembre. Certains partisans, se rappelant la façon dont Fleury avait rebondi après un revers à Detroit dans la finale de 2009 quand ils l'ont acclamé avant le sixième match, ont commencé à scander FLURRR-eee, FLURRR-eee.

Ce cris de ralliement repris par de plus en plus d'amateurs, le Consol a bien vite donné l'impression de présenter un match des séries éliminatoires. « Je n'oublierais pas ça », a confié Fleury.

Sa confiance retrouvée, Fleury n'a plus jamais regardé en arrière depuis cette victoire de 5-1, compilant un dossier de 33-14-5 avec une moyenne de 2,15 et un taux d'arrêts de .925. Cette saison, seuls Roberto Luongo, Carey Price et Ilya Bryzgalov comptent plus de victoires que le gardien qui a grandi à Sorel.

Joueur par excellence

« Il a été le gars qui a donné confiance à notre équipe, a dit Bylsma. Il est responsable à lui seul de plusieurs de nos victoires. Il mérite d'être notre joueur par excellence et je pense qu'il mérite d'être candidat pour le titre dans la ligue. »

Fleury a déjà connu de très bonnes saisons - il a remporté 35 victoires ou plus à trois reprises - mais c'est clairement sa meilleure. Avec Crosby et Malkin à l'écart pendant presque la moitié de la saison, Fleury s'est montré tellement constant et prévisible que les Penguins sont demeurés près du
sommet dans la section Atlantique et la Conférence Est.

Malgré leur défaite de 2-1 à Tampa Bay, jeudi, les Penguins amorcent le week-end avec un retard de quatre points derrière les Flyers dans la section et l'association. « Je pense que c'est un domaine où nous avons été forts toute la saison. Les gars ont bien joué devant moi et bloqué des tirs », a conclu Fleury.

P.K. Subban ne s'enfle pas la tête

BROSSARD - P.K. Subban a beau être l'une des clés de voûte de la brigade défensive du Canadien à l'heure actuelle, il n'oublie pas qu'il a encore bien des choses à apprendre.
Le défenseur recrue sait fort bien que c'est parce qu'il y a de nombreux blessés chez les défenseurs qu'il est devenu l'un des joueurs les plus utilisés de l'équipe montréalaise, à l'instar de Roman Hamrlik et James Wisniewski. Il réalise que peu importe de quelle façon il tire son épingle du jeu en ce moment, tout pourrait être à recommencer l'automne prochain.

«La saison prochaine, je serai de retour au même point», a souligné Subban, vendredi, tout juste avant de prendre congé des journalistes et de sauter dans l'autobus d'équipe en direction de l'aéroport.

«Je ne serai plus une recrue, mais je serai encore un jeune. C'est un processus. Vient un temps où tu deviens un vétéran. Mais je crois que même dans deux ans, on ne pourra pas encore me considérer comme un vétéran. Je serai encore jeune, j'aurai seulement 23 ans. En ce moment j'ai 21 ans, j'en ai encore beaucoup à apprendre», a ajouté Subban à la veille du match que le Canadien disputera samedi au New Jersey contre les Devils.

«Si on regarde les défenseurs qui sont dans cette ligue, ils apprennent encore à 26 ans. Alors je vais vivre encore bien des hauts et des bas, de bons et de mauvais moments, des victoires et des défaites. Et il va encore y avoir bien des gens qui vont décortiquer mon jeu et me critiquer...»

«Jouer avec Hal (Gill) a été formidable» - Subban

Même si Subban frôlait ou dépassait le cap des 20 minutes de jeu dans bien des matchs en première moitié de saison, il y avait plusieurs vétérans devant lui dans la hiérarchie des défenseurs du Canadien. Le choix de deuxième tour du CH en 2007 a toutefois monté en grade depuis que Josh Gorges et Jaroslav Spacek ont dû s'absenter à cause de blessures. Il a alors commencé à flirter régulièrement avec les 25 minutes de jeu par rencontre, comme Hamrlik et Wisniewski.

«On m'a donné l'occasion de vraiment trouver un rythme de croisière, et j'en suis reconnaissant», a affirmé Subban. Évidemment, quand il y a des blessures, on te demande de combler le vide et d'en faire un peu plus. J'ai juste essayé de profiter au maximum de l'opportunité qu'on me donnait, a ajouté le défenseur recrue. Jouer avec Hal (Gill) a été formidable. Il a été un bon modèle pour moi tout au long de la saison. Il m'a vraiment bien guidé en ce qui a trait à la nécessité de garder ma concentration d'un match à l'autre.»

«D'ailleurs, la plus grande leçon que j'ai apprise en deux années jusqu'ici dans les rangs professionnels, et je l'ai réalisé encore plus cette saison, c'est à quel point il faut être capable de se présenter à chaque match. C'est là la différence. Les joueurs qui 'viennent pour jouer' à tous les matchs sont les meilleurs joueurs de la ligue.»

«On m'a donné l'occasion d'affronter certains des meilleurs joueurs de la ligue et si je ne me présente pas à chaque soir, les gens vont le remarquer. Je ne peux pas me cacher. Ce n'est pas comme dans les rangs juniors, il faut vraiment se présenter à chaque match. Lors du dernier match, j'ai dû affronter Eric Staal et après la rencontre j'étais content d'en avoir fini avec lui... Mais là, ce sera au tour de (Ilya) Kovalchuk. Et le match d'après, ce sera à (Jonathan) Toews et (Patrick) Kane... Alors tu les prends où, tes soirs de congé? Tu ne peux pas!», a lancé Subban avec sa verve habituelle.

«C'est donc un défi constant. Ce n'est pas facile quand tu es encore jeune, mais c'est sûr que ça aide à gagner en maturité, a dit Subban de sa forte utilisation. Tu apprends différentes choses sur la glace, comme par exemple comment gérer ton énergie et ton niveau de jeu.»

Un meilleur équilibre

À l'heure actuelle, Subban a moins souvent des allures de cheval fou qu'en début de saison. C'est à cause de sa plus grande maturité, mais peut-être aussi à cause de la fatigue accumulée...

«Je me sens bien en ce moment, même si c'est évident que je ne me sens pas comme au début de la saison, a reconnu Subban. Au début, j'avais le goût de passer mes journées à l'aréna! J'ai trouvé un équilibre depuis.»

À titre de recrue, Subban est candidat au trophée Calder et sans doute qu'ils seront plusieurs journalistes à lui accorder leur vote, d'autant plus que la LNH demande à chaque personne admissible au scrutin de fournir cinq noms. La compétition sera toutefois féroce puisque plusieurs joueurs de première année se sont illustrés cet hiver.

«Peu importe qui remporte le trophée (Calder), il le méritera, a affirmé Subban. Il y a des tonnes de joueurs qui le méritent, j'en suis sûr. Moi, j'ai essayé de ne pas prêter attention à ce qui se dit à ce sujet. Je me concentre sur le trophée que l'équipe convoite, la coupe Stanley.»

Par Marc Tougas

Les Devils sous respirateur artificiel

NEWARK, N.J - Patrik Elias a réussi son huitième tour du chapeau en carrière et les Devils du New Jersey ont conservé leurs minces espoirs de participer aux séries éliminatoires en renversant les Flyers de Philadelphie 4-2, vendredi soir.
Une victoire qui a de quoi inquiéter le Canadien, qui affrontera la Devils samedi. Même s'il s'agira du deuxième match en autant de jours pour la troupe de Jacques Lemaire, celle-ci jouira du renfort de Martin Brodeur, qui s'est reposé vendredi, et de Zach Parise, qui devrait effectuer son retour face au CH.

Brian Rolston a mis la table pour chacun des filets d'Elias, la recrue Nick Palmieri a inscrit le but victorieux des siens en milieu de troisième période et Johan Hedberg a réalisé 34 arrêts devant sa cage, dans ce qui était un match sans lendemain' pour les Devils (35-36-5).

Ces derniers doivent remporter leurs cinq dernières parties et obtenir beaucoup d'aide de leurs adversaires pour espérer accéder aux séries éliminatoires dans l'Association Est, qu'ils pourraient rater pour la première fois depuis 1996.

James Van Riemsdyk et Jeff Carter ont riposté pour les meneurs dans l'Est, qui ont encaissé une deuxième défaite d'affilée et une troisième en quatre affrontements. Brian Boucher a réalisé 20 arrêts dans la défaite pour les Flyers (46-21-10).

Après que Carter eut créé l'égalité 2-2 tôt en troisième période, les Devils ont mis le match hors de portée des Flyers en inscrivant deux buts qui ont ricoché contre la lame d'un patin, et qui ont été validés en dépit des reprises vidéo.

Palmieri a inscrit le but victorieux alors qu'il restait 11:05 à jouer. Ilya Kovalchuk a transporté la rondelle dans le territoire des Flyers et tenté une passe qui a ricoché contre le patin de la recrue des Devils, puis au fond de la cage de Boucher.

Elias a ensuite complété son triplé avec un autre rebond chanceux. Rolston a décoché un tir du cercle droit des mises en jeu qui a initialement été repoussé par Boucher, mais le retour s'est retrouvé dans l'enclave et a rebondi contre le patin d'Elias, jusqu'au fond du filet adverse.

Les Hawks récoltent deux précieux points

COLUMBUS, Ohio - Viktor Stalberg a été le seul à trouver le fond du filet lors des tirs de barrage, Corey Crawford a repoussé 31 tirs et les Blackhawks de Chicago ont vaincu les Blue Jackets de Columbus 4-3, vendredi.
Les champions en titre de la coupe Stanley ont récolté deux précieux points, eux qui occupent le huitième rang dans l'Association Ouest.

Patrick Kane a inscrit un but et une aide, tandis que Brent Seabrook et Bryan Bickell touchaient la cible une fois chacun pour les Blackhawks.

Derick Brassard, Maksim Mayorov et Samuel Pahlsson ont répliqué pour les Blue Jackets. Dans la défaite, Anton Stralman a connu la meilleure soirée de sa carrière avec trois aides, et Antoine Vermette a récolté deux passes.

Stalberg, qui était le sixième tireur à s'élancer en fusillade, a marqué lors de ses deux tentatives en tirs de barrage cette saison. Cette fois, il a effectué une feinte du revers pour déjouer Mathieu Garon.

Les deux équipes devaient composer sans leur meilleur buteur. Patrick Sharp, qui a inscrit 34 buts cette saison, a raté un cinquième match de suite pour les Hawks en raison d'une blessure à un genou. Son état de santé sera réévalué dimanche, et il pourrait être en mesure d'effectuer un retour au jeu dès la semaine prochaine.

Le capitaine des Blue Jackets Rick Nash, qui a marqué 32 buts cette saison, manquait aussi à l'appel pour un deuxième match consécutif. Il est ennuyé par une blessure au bas du corps.

Iginla frappe les 1000 points

ST. LOUIS - Jarome Iginla a inscrit son deuxième but du match alors qu'il restait 5:03 à écouler au match pour atteindre le plateau des 1000 points en carrière et les Flames de Calgary l'ont emporté 3-2 contre les Blues de St. Louis, vendredi.
Iginla est devenu le 77e joueur de l'histoire de la LNH à atteindre ce plateau lorsqu'il a déjoué le gardien Jaroslav Halak d'un tir des poignets, tandis qu'il était en échappée en deuxième période. Les Flames tiraient jusque-là de l'arrière 2-0 face aux Blues.

Iginla a aussi récolté une passe, Alex Tanguay a inscrit un but et ajouté deux mentions d'assistance à sa fiche, et Miikka Kiprusoff a réalisé 25 arrêts devant la cage des Flames (39-29-11), qui sont toujours à trois points des Blackhawks de Chicago et du huitième et dernier rang donnant accès aux séries éliminatoires dans l'Association Ouest.

David Backes a marqué un but et obtenu une aide, Matt D'Agostini a aussi contribué un filet, et Kevin Shattenkirk a conclu la soirée avec deux passes pour les Blues (35-33-10), qui ont été éliminés lorsque les Hawks ont disposé des Blue Jackets de Columbus 4-3 en tirs de barrage, plus tôt vendredi.

Et une 4e victoire de suite pour les Bulldogs

CLEVELAND - Les Bulldogs de Hamilton ont disposé des Monsters de Lake Erie 4-1 vendredi soir, pour prolonger leur série victorieuse à quatre matchs et se hisser du même coup au deuxième rang de la section nord de la Ligue américaine de hockey (AHL).
Les Bulldogs ont ouvert la marque à 14:19 du premier vingt. Jimmy Bonneau a passé la rondelle à Dany Massé, qui a décoché un tir initialement repoussé par le gardien John Grahame. Massé s'est cependant emparé de son propre retour, et a dirigé un tir du revers au fond de la cage des Monsters.

La troupe de Randy Cunneyworth a doublé son avance à 5:51 de la période médiane, après que Alexander Avtsin eut refilé la rondelle à la pointe au défenseur Brendon Nash. Ce dernier a alors effectué un lancer frappé vers Grahame qui a été dévié devant le filet par Olivier Fortier, avant de ricocher contre le portier des Monsters puis derrière lui.

Les Monsters se sont finalement inscrits au tableau à 15:25 de la deuxième période, mais Dustin Boyd a redonné une avance deux buts au club-école du Canadien en touchant la cible à 3:49 du troisième engagement.

Aaron Palushaj a offert le caoutchouc à Boyd, qui l'a ensuite relégué à Nigel Dawes de l'autre côté de la patinoire. Le tir de Dawes a été arrêté par Grahame, mais Boyd s'est emparé du retour de lancer et l'a poussé au fond du filet des Monsters.

Ce filet a prolongé la séquence de matchs avec au moins un point de Boyd, Dawes et Palushaj à quatre. J.T. Wyman a complété la marque en tirant dans un filet désert à 19:19.

Les Bulldogs retourneront au Copps Coliseum pour disputer le dernier match de leur calendrier régulier, samedi, contre le Moose du Manitoba.

Le Canadien espère le retour de Spacek la semaine prochaine

http://ruefrontenac.com/sports/canadiens/35747-hockey-lnh-canadien-defenseur-jaroslav-spacek-retour-semaine-prochaine

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Vendredi, 01 avril 2011 15:54
Mise à jour le Vendredi, 01 avril 2011 16:23
Les joueurs blessés du Canadien reprennent peu à peu l’entraînement. Ainsi, le vétéran défenseur Jaroslav Spacek, qui relève d’une opération arthroscopique à un genou, s’est entraîné une première fois avec ses coéquipiers vendredi avant de les accompagner au New Jersey.
D’autre part, Max Pacioretty a patiné avec Andrei Markov avant que l’équipe ne saute sur la glace.
Dans le cas de Spacek, il n’est pas question qu’il participe au match de samedi contre les Devils. Par contre, Jacques Martin a émis le souhait qu’il revienne au jeu avant la fin de la saison régulière. L’entraîneur du Tricolore était encouragé de le voir sur la glace avec l’équipe, même s’il était soustrait au contact physique.
« C’est un bon signe, a-t-il dit lors de son point de presse. Il fait le voyage avec nous de sorte qu’il pourra s’entraîner encore avec le groupe samedi matin. On espère qu’il pourra réintégrer la formation pour l’un de nos trois matchs la semaine prochaine. »


Le Canadien recevra la visite des Blackhawks de Chicago, mardi au Centre Bell, avant de reprendre la route pour ses deux dernières rencontres du calendrier régulier.
Il se rendra d’abord à Ottawa pour y affronter les Sénateurs jeudi, puis à Toronto pour y disputer son 82e match de la saison deux jours plus tard contre les Maple Leafs.
Jaroslav Spacek s'est entraîné avec ses coéquipiers vendredi pour la première fois depuis une opération arthroscopique à un genou. Photo d'archives Hugo-Sébastien Aubert

Pacioretty saute aussi sur la glace

Par ailleurs, Pacioretty et Markov poursuivent leur programme de réadaptation. Les deux grands blessés du Tricolore ont fait des exercices de patinage ensemble vendredi. Pacioretty en était à sa première sortie sur glace depuis sa mésaventure survenue il y a plus de trois semaines.

« C’est une bonne nouvelle, mais il ne faut pas se confondre, a toutefois nuancé Martin dans ce cas-ci.

« Il en est au premier stage de sa réhabilitation. Le protocole stipulait qu’il devait observer un repos complet pendant une dizaine de jours. Il a entrepris sa réadaptation samedi dernier. Si tout va bien, il pourra s’entraîner avec l’équipe au milieu d’avril. »

Cela signifie durant la première ronde des séries.
Or, son agent a indiqué au confrère Richard Labbé de La Presse, jeudi, que son client ne reviendrait pas au jeu cette saison.

Est-ce le cas ?

« Je n’ai pas dit ça », a répondu Martin.

Avant de chausser les patins une première fois, Pacioretty ne ressentait plus de maux de tête reliés à la commotion cérébrale qu’il a subie dans son incident contre Zdeno Chara.
Il semble aussi avoir été libéré du collet cervical qu’il portait pour sa fracture à une vertèbre.

Halpern sur la touche

Enfin, Jeff Halpern ne sera pas du match contre les Devils.

Absent de l’entraînement en raison d’une blessure au haut du corps, il est demeuré à Montréal pour subir des traitements. Il sera remplacé par Tom Pyatt, qui a été laissé de côté dans les quatre derniers matchs.

Voici d’ailleurs les trios et les duos de défenseur qu’on retrouvait à l’entraînement :
Cammalleri-Plakanec-Kostitsyn
Darche-Gomez-Gionta
Pouliot-Desharnais-Moen
Pyatt-Eller-White
Hamrlik-Wisniewski
Gill-Subban
Mara-Sopel

Gomez: «Tout le monde est sur la même longueur d’onde, croyez-en ma parole!»

http://ruefrontenac.com/sports/canadiens/35758-hockey-lnh-canadien-georges-laraque-jacques-martin

Sports - Canadien
Écrit par Marc de Foy   
Vendredi, 01 avril 2011 18:37
Mise à jour le Vendredi, 01 avril 2011 20:11
L’information vient de Georges Laraque qui dit l’avoir obtenue d’anciens coéquipiers chez le Canadien : Jacques Martin serait contesté à l’intérieur de ses troupes.
Ça devait arriver un jour. C’est comme ça lorsque le Tricolore traverse une mauvaise période.

Enfin, presque toujours.

Aucun signe avant-coureur n’était apparu avant le congédiement de Guy Carbonneau. Au contraire, deux mois avant de mettre son vieux complice à la porte, Bob Gainey avait déclaré dans un rare élan d’enthousiasme que l’embauche de Carbonneau au poste d’entraîneur en chef fut son meilleur coup à titre de directeur général de l’équipe.

Inconvénient du métier

Jacques Martin n’est pas près de la sortie. Mais voilà qu’il vit ce qu’Alain Vigneault, Michel Therrien et Claude Julien ont expérimenté avant lui à Montréal.
Que des joueurs lui parlent dans le dos, c’est sans doute vrai et il le sait très bien. Il est peut-être choqué, mais il se garde bien de le montrer. En public, il roule avec les coups.

« Ça ne change rien, a-t-il dit lorsque interrogé quant à ses états d’âme sur cette question vendredi. Ce n’est pas la première fois ni la dernière fois que j’entends pareille chose, a-t-il ajouté sur un ton philosophe.

« Comme entraîneur, je continue mon boulot qui consiste à préparer mon équipe pour gagner des matchs. Le reste n’est que spéculations. Quand tu es entraîneur, tu sais que des joueurs sont d’accord avec tes décisions, que d’autres ne le sont pas et que d’autres sont dans le milieu. Je ne suis pas ici pour gagner un concours de popularité.
L’important, c’est de travailler et de gagner des matchs. »

Gill trouve Laraque amusant

Chez les joueurs, Hal Gill prend les affirmations de Laraque avec un grain de sel.

« Georges dit bien des choses, a-t-il exprimé avec un sourire. C’est amusant. J’aime bien Georges, mais comment peut-il prétendre savoir ce qui se passe dans notre vestiaire ? En autant que je sache, il n’est pas ici.

« De toute évidence, il cherche à partir une polémique. Plusieurs personnes voient les choses à leur façon quand une équipe éprouve des difficultés. »
Scott Gomez s'est porté à la défenseur de son entraîneur dans la foulée des propos de son ex-coéquipiers Georges Laraque. Photo d'archives Oliver Jean
Pas facile à cacher

Scott Gomez s’est aussi inscrit en faux.

« C’est totalement faux ! a-t-il lancé. Plusieurs personnes tentent de créer des histoires lorsqu’une formation traverse une période difficile. Mais c’est faux à 100 pour cent et je sais de quoi je parle, croyez-moi !

« J’ai vu suffisamment de changements d’entraîneurs avec les Devils pour savoir quand ça ne fonctionne pas dans la chambre. Il n’y a plus d’interaction entre les joueurs et l’entraîneur, ce qui n’est absolument pas le cas avec notre équipe. Tout le monde est sur la même longueur d’onde ici, croyez-en ma parole. »

Sept changements en sept ans !

Gomez a été témoin de sept changements d’entraîneurs en autant de saisons avec les Devils.

À sa saison recrue, Robbie Ftorek avait été remplacé avec huit matchs à jouer par Larry Robinson, qui avait mené l’équipe à une deuxième conquête de la coupe Stanley.
Moins de deux ans plus tard, Robinson était congédié pour faire place au rude Kevin Constantine, qui n’a dirigé l’équipe que pour 31 matchs réguliers et six matchs des séries.

Pat Burns s’est ensuite amené pour conduire les Devils à une troisième coupe Stanley, mais la maladie le força à tirer sa révérence après deux saisons.

Robinson est revenu à la barre, mais pas pour longtemps. Malade et rongé par la pression, il céda les rênes à Lou Lamoriello, qui descendit du deuxième étage pour prendre son équipe en main.

« Les joueurs se demandaient si Lou se présenterait vêtu d’un survêtement, s’est rappelé Gomez avec un plaisir évident. C’était la question d’un million de dollars !
Mais il l’a fait. Il portait des gants qui montaient jusqu’ici, a-t-il fait en désignant la hauteur de ses avant-bras.

« Il faut qu’un directeur général ait des couilles pour descendre lui-même derrière le banc. Lou l’a fait. C’est un bonhomme qui en impose par sa présence. »

Lamoriello a même occupé le poste deux fois puisque la saison suivante, il limogeait Claude Julien malgré une récolte de 102 points avec seulement deux matchs à jouer.
Sans vouloir lui manquer de respect, on ne voit pas Pierre Gauthier derrière le banc.
Raison de plus pour dire que Martin est encore bien en selle, même si certains joueurs ne l’aiment pas.

Nourrir l'espoir pour les devils du N.J

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/04/01/005-lnh-flyers-devils.shtml


La mission peut sembler impossible, mais les Devils n'ont pas encore abandonné la partie pour autant.

Ils ont conservé leurs minces chances d'accéder aux séries avec un gain de 4-2 sur les
Flyers de Philadelphie, vendredi, à Newark.

Les représentants du New Jersey doivent remporter leurs cinq derniers matchs et compter sur l'aide d'autres équipes dans la course pour participer au bal printanier pour une 15e année d'affilée.

Patrik Elias a été le grand artisan de cette victoire cruciale avec le huitième tour du chapeau de sa carrière.

Brian Rolston s'est fait complice sur les trois buts d'Elias.

La recrue Nick Palmieri a inscrit le but décisif en troisième période. James Van Riemsdyk et Jeff Carter ont répliqué pour les meneurs de l'Association de l'Est.

Les Devils ont amorcé la saison avec une piètre fiche de 10-29-2, mais ils ont rebondi grâce à 23 victoires en 28 rencontres entre le 9 janvier et le 15 mars. Ils accusent actuellement 10 points de retard sur les détenteurs du 8e rang, les Rangers de New York.

Flames 3 - Blues 2

À St. Louis, les Flames de Calgary sont demeurés à 3 points des Blackhawks au 9e rang dans l'Ouest avec un triomphe de 3-2 contre les Blues, qui ont du même coup été éliminés.

Jarome Iginla a sonné la charge avec deux buts et une passe. Il est ainsi devenu le 77e joueur de l'histoire à atteindre le plateau des 1000 points.

Alex Tanguay a marqué l'autre but des Flames, en plus de participer aux deux buts d'Iginla.

David Backes (1 but, 1 passe) et Matt D'Agostini ont assuré la riposte des Blues, tandis que Kevin Shattenkirk a amassé 2 passes.

À noter :

  • À Columbus, les Blackhawks de Chicago ont conforté leur 8e place dans l'Ouest avec un gain de 4-3 en tirs de barrage contre les Blue Jackets.
  • Les meneurs en panne

    http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/04/01/004-habs-gionta-martin.shtml

    BROSSARD - « Jacques Martin a perdu son vestiaire. » « Il n'a plus la confiance de ses joueurs. » Quand une équipe traverse une période creuse, les rumeurs viennent de partout.
    Après avoir vu leur équipe subir 7 revers au cours des 11 derniers matchs, les partisans du Tricolore cherchent des coupables. Les insuccès récents du CH ne reposent toutefois pas uniquement sur les épaules de l'entraîneur en chef. Loin de là.
    Les gros canons de l'équipe ont une très grande part de responsabilité. De simples statistiques crèvent les yeux. Michael Cammalleri n'a marqué que 5 buts à ses 31 derniers matchs, Tomas Plekanec en compte 2 à ses 18 derniers et Brian Gionta n'a touché la cible que 4 fois à ses 21 dernières sorties.
    Scott Gomez, le mal-aimé des partisans, a lui aussi regardé passer la parade avec une pitoyable disette d'aucun but à ses 25 dernières rencontres.
    « Il n'y a pas de secret quand tu marques très peu de buts, tous les joueurs de l'équipe en souffrent, a expliqué le capitaine Gionta. Je suis d'accord pour dire que l'attaque devrait provenir de ses gros noms et nous ne le faisons pas depuis plusieurs matchs. On doit trouver un moyen de produire sur une base plus constante et, surtout, retrouver notre jeu à l'approche des séries. »
    « Ce n'est pas une question d'effort ou de volonté, a enchaîné le petit ailier. En ce moment, notre confiance est ébranlée. On doit maintenant jouer avec plus d'intensité, surtout dans une course pour les séries. »
    Après un troisième jeu blanc d'affilée, Gionta parlait d'un manque de soutien et d'une mauvaise relance pour expliquer les déboires de son équipe. À la ligne bleue, les Hal Gill, Brent Sopel et Paul Mara ne sont pas les rois de la relance... Il y a donc 50 % des défenseurs qui peinent dans cette facette très importante du jeu.

    Un concept d'équipe
    Comme ses meilleurs marqueurs ont la confiance fragile, le Tricolore aimerait se tourner vers ses joueurs de soutien. Aux yeux de Mathieu Darche, la solution passe toutefois par un plus grand concept d'équipe.
    « Ce n'est pas le temps de regarder à gauche et à droite en espérant qu'un joueur en particulier va nous sortir du pétrin, a analysé Darche. On doit chacun trouver une façon de contribuer. Il y a des périodes dans l'année où tes gros noms tirent l'équipe, mais ils ne peuvent pas toujours le faire. Dans les bonnes équipes, d'autres joueurs vont prendre la relève. Les 23 joueurs doivent maintenant se regarder dans le miroir pour trouver une façon d'aider l'équipe. »
    Benoit Pouliot, un membre important des deux derniers trios depuis le début de l'année, vit également une période sombre. Le Franco-Ontarien n'a pas marqué à ses 20 dernières rencontres.
    La réplique de Martin
    Jacques Martin
    Photo: La Presse Canadienne /Graham Hughes
    Jacques Martin

    Georges Laraque a vivement critiqué son ancien entraîneur au cours des derniers jours. Il a affirmé qu'il n'avait plus la confiance de ses joueurs.
    Martin n'a pas perdu le sommeil après les déclarations de son ancien homme fort.
    « Ça ne change rien, ce n'est pas la première fois et ce n'est pas la dernière fois que j'entends des choses pareilles, a résumé Martin. Comme entraîneur, je fais mon boulot et je continue à préparer mon équipe pour gagner des matchs. »
    « Il s'agit de simples spéculations. Quand tu es entraîneur, il y a toujours des joueurs qui sont d'accord avec toi, d'autres qui ne le sont pas et d'autres qui sont dans le milieu. Ce n'est pas un concours de popularité, l'important c'est de gagner. »

    Spacek de retour la semaine prochaine?

    http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201104/01/01-4385723-spacek-de-retour-la-semaine-prochaine.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4385536_article_POS1



    Le Canadien pourrait avoir du renfort à la ligne bleue avant la fin du calendrier régulier.

    Le défenseur Jaroslav Spacek était de retour parmi ses coéquipiers, vendredi, pour la première fois depuis le 12 février, lorsqu'il s'est blessé à un genou face aux Maple Leafs de Toronto. Le vétéran de 37 ans a raté les 21 derniers matchs des siens en raison d'une arthroscopie au genou droit.

    «Il fera le voyage avec nous au New Jersey et prendra par à l'entraînement matinal demain, a fait savoir Jacques Martin. C'est bon signe de le revoir. On espère que Jaroslav sera disponible à un moment ou un autre la semaine prochaine, que ce soit lors des matchs de mardi, jeudi ou samedi.»

    Spacek arborait un chandail blanc de non-contact, mais il a été en mesure d'effectuer tous les exercices lors d'un entraînement axé sur les sorties de zone et la précision des passes. Mais ce bon vivant n'a peut-être pas pu profiter du poisson d'avril autant qu'il ne l'aurait voulu...

    «Il cherchait trop son souffle pour faire des blagues aujourd'hui, a noté Brent Sopel. C'est quand même plaisant de le revoir parmi nous et de le voir sourire. C'est un bon défenseur.»

    Revoir Pacioretty, c'est revoir ce qui plombe le CH

    http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201104/01/01-4385536-revoir-pacioretty-cest-revoir-ce-qui-plombe-le-ch.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_canadien_427188_section_POS2



    Au lendemain des propos prudents qu'avait émis son agent Alex Schall, Max Pacioretty a patiné durant une quinzaine de minutes à Brossard. Il n'en fallait pas plus pour que plusieurs évoquent son retour prochain dans la formation.
    Or, cette présence sur la glace correspond à une étape précise du protocole de réadaptation que Pacioretty suit afin de soigner sa commotion cérébrale et sa fracture d'une vertèbre cervicale.
    «Si tout se passe bien, il pourrait recommencer à s'entraîner avec le reste de l'équipe vers la mi-avril », a indiqué Jacques Martin.
    Avec quatre matchs à jouer pour le Canadien - qui reprend le collier samedi soir au New Jersey - il y a une raison pour laquelle on fait aussi grand cas de l'absence de Pacioretty.
    C'est que le Tricolore a beau être privé de son quart-arrière à la ligne bleue (Markov), de son meilleur arrière défensif (Gorges) et d'un vétéran qui a vu neiger (Spacek), c'est le vide créé par l'Américain de 22 ans qui est le plus palpable en ce moment.

    Peut-être parce qu'il a été l'attaquant le plus productif de l'équipe entre son rappel et le moment de sa blessure, le 8 mars face aux Bruins de Boston.

    Peut-être parce que sans lui, Martin a dû confier à Mathieu Darche, Jeff Halpern et/ou Travis Moen des postes sur les deux premiers trios qui excèdent leurs compétences.
    Peut-être que ce sont les sept défaites en 11 rencontres que le Tricolore a disputées depuis la perte de Pacioretty...

    Chose certaine, la production de toute l'équipe en a pris pour son rhume. Le CH a marqué en moyenne 2,68 buts par match lors des 67 premières rencontres, mais cette moyenne a chuté à 2,27 buts lors des 11 derniers matchs. Et ça inclut les huit buts infligés en un seul match au wild du Minnesota, une formation en déroute!

    Attaque passive

    Depuis son rappel, Pacioretty était aussi devenu le marqueur le plus productif de l'équipe avec l'avantage d'un homme (4,07 buts par tranches de 60 minutes).
    Tiens, tiens, l'équipe affiche un faible taux de succès de 10,8% en supériorité numérique lors des 11 derniers matchs...

    Il est fini le temps où le Canadien pouvait répliquer en disant qu'il ferait payer l'adversaire avec son attaque à cinq. Surtout que la bataille des unités spéciales, c'est aussi le nombre de chances qu'on se donne et qu'on donne à l'adversaire. Or, aucune équipe n'a accordé plus d'avantages numériques à l'adversaire que le Tricolore (314). Et personne n'en a donné moins que les Devils (232), ses adversaires de ce soir.

    Et qui, en moyenne, venait bon premier chez le Canadien pour les pénalités provoquées?

    Ben oui, le jeune 67.

    Besoin de points

    Évidemment, ce serait extrêmement réducteur de relier tous les malheurs de l'équipe à l'absence de Pacioretty.

    Il y a tous ces buts contre des derniers matchs. La ligne bleue qui est minée par les blessures, le manque de mobilité, par ses difficultés de relance et, disons-le, son talent limité.

    Il y a le jeu défensif collectif, qui ne sera pas favorisé par l'absence de Jeff Halpern, cloué à Montréal en raison d'une blessure au bas du corps. Rappelons que le vétéran avait joué les quatre derniers matchs après avoir négocié avec une blessure à un genou.

    Et puis, il y a les démons de la route auxquels le Canadien devra faire face encore ce soir à Newark.

    À ce sujet, Carey Price n'avait pas envie d'épiloguer sur le fait qu'il a été remplacé à ses trois derniers départs à l'étranger.

    «Nous sommes une bonne équipe en domicile entre autres parce qu'on est plus énergiques devant nos propres partisans, a-t-il toutefois noté. C'est dur de ne pas être bien préparé avant un match au Centre Bell.

    «Or, on doit trouver une façon d'afficher la même attitude à l'étranger.»

    À l'heure actuelle, les problèmes semblent à vrai dire trop nombreux pour être solutionnés en aussi peu de temps. Le calendrier achève, le CH s'est malencontreusement placé en mode survie, et le discours est à l'avenant.

    On parle de retrouver son intensité, que chacun prenne ses responsabilités...
    «On a besoin de points», résume Michael Cammalleri, l'un des nombreux leaders de cette équipe dont la production est trop frugale.

    «C'est sûr qu'on veut faire de bonnes choses de façon à aborder les séries du bon pied, mais la priorité pour le moment, c'est juste d'aller chercher des points.»

    Flyers: Boucher ou Bobrovsky?

    http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201104/01/01-4385781-flyers-boucher-ou-bobrovsky.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4385746_article_POS1



    (Newark) Brian Boucher affrontait les Devils vendredi. Il disputait son 33e match de la saison. Dix-sept de moins que son jeune coéquipier Sergei Bobrovsky qui revendique 28 victoires (28-12-6) à sa première saison dans la LNH.

    À l'aube des séries, les Flyers sont-ils fixés sur l'identité du gardien qui les conduira vers les grands honneurs pour la troisième fois de leur histoire? «Cette décision reviendra au coach (Peter Laviolette). Je ne mêle pas des opérations quotidiennes du club. Je peux juste vous dire que nous sommes heureux de la situation», expliquait le DG des Flyers Paul Holmgren avant le duel Flyers-Devils vendredi.
    Débarqué en douce de Russie, «Bob the Goalie» représente la plus belle surprise de la saison chez les Flyers. «Bob m'a été référé par un dépisteur qui travaille pour nous en Russie. On l'avait dans la mire lors de son année de repêchage, mais avons passé comme toutes les autres équipes de la LNH. Notre dépisteur était impressionné par ses performances dans la KHL même s'il jouait pour une mauvaise équipe (Metallurg de Novokuznetsk). Il nous donne plein de raisons d'être fiers de notre coup», assurait Holmgren.
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    Giroux garde le cap
    Claude Giroux a maintenu son avance au premier rang des marqueurs des Flyers en ajoutant une passe aux 46 mentions d'aide récoltées cette saison. Avec 72 points (25 buts) à sa fiche, Giroux est le septième Flyers seulement à atteindre le plateau des 70 points en une saison depuis la reprise des activités après le lock-out qui a paralysé la LNH en 2004-2005.
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    Brière blanchi
    Débarqué au New Jersey avec une récolte de 11 points (quatre buts) à ses 12 derniers matchs, Daniel Brière a été blanchi vendredi. Ses 32 buts lui confèrent le deuxième rang des francs-tireurs chez les Flyers - Jeff Carter domine avec 36 - et l'assurent d'une quatrième saison de 30 buts et plus en carrière. Quant à Jeff Carter, il complète une troisième saison consécutive de 30 buts ou plus.
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    Rolston: 400 passes
    Avec des mentions d'aide récoltées sur les deux premiers buts des Devils, deux buts de Patrick Elias, le vétéran Brian Rolston a atteint vendredi le plateau des 400 passes en carrière dans la LNH. Il en a ajouté une 401e en aidant Elias à compléter son tour du chapeau. Le vétéran de 16 saisons dans la LNH a franchi le cap des 30 points (13 buts, 18 passes) à son 60e match d'une saison au cours de laquelle il a accepté de joindre les rangs du club-école à Albany. Soumis au ballottage et boudé par toutes les équipes de la LNH, l'attaquant âgé de 38 ans avait jonglé avec la possibilité d'annoncer sa retraite.
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    Jay Leach refait surface
    Le nom de Jay Leach vous dit quelque chose? Normal, le défenseur de 31 ans a disputé sept matchs l'an dernier dans l'uniforme du Canadien avant d'être réclamé au ballottage par les Sharks de San Jose. Acquis ensuite par les Devils, Leach s'est retrouvé dans la Ligue américaine. Il a été rappelé par mesure d'urgence du club-école au cours de la semaine et il devrait disputer une quatrième partie de suite ce soir afin de palier les absences des défenseurs Colin White, Alexander Volchenkov, Matthew Corrente, Bryce Salvador et Matt Taormina qui sont tous blessés.

    Holmgren: «Une fois en séries, tout sera à recommencer»

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    Les Flyers de Philadelphie se battent pour la première place de l'Association de l'Est et non la huitième cette année.


    (Newark) Les Flyers de Philadelphie luttent férocement avec les Capitals de Washington pour rafler le premier rang de l'Association Est. Bien qu'ils jouissent d'une mince avance, les Flyers risquent d'avoir les Caps sur les talons jusqu'à la dernière partie de la saison régulière qu'ils disputeront devant leurs partisans face aux Islanders de New York.

    «Nous sommes habitués aux luttes serrées en fin de saison», a lancé avec un sourire le directeur général des Flyers, Paul Holmgren, croisé devant le vestiaire de son équipe vendredi, tout juste avant le duel Philadelphie-New Jersey.

    Bien que très serrée, la lutte de cette année est beaucoup moins stressante que celles des dernières années pour Holmgren et son équipe.

    Les Flyers ont eu besoin d'une victoire en fusillade aux dépens des Rangers de New York pour se hisser en séries le printemps dernier.

    «Je crois que nos quatre dernières saisons se sont décidées lors du tout dernier ou lors des derniers matchs de l'année. Nous sommes bien sûr dans une meilleure situation cette année. Mais en même temps, on ne veut pas que les gars relâchent trop, car on veut arriver en séries sur une bonne séquence. C'est rendu très difficile de gagner dans cette ligue. On se tue toute l'année pour être en séries, mais une fois en séries, tout sera à recommencer», assurait Holmgren.

    Vers un duel Canadien-Flyers

    Contre les Devils au New Jersey vendredi, les Flyers pouvaient, avec une victoire, s'offrir une avance de trois points devant les Capitals. Les deux clubs ont encore cinq matchs à disputer.

    Qu'ils demeurent premiers ou glissent en deuxième place, les Flyers pourraient affronter le Canadien dès la première ronde. Les finalistes de l'an dernier dans l'Association Est se croiseraient pour une troisième fois en quatre ans.
    Et bien que ses Flyers aient eu gain de cause lors des deux dernières séries, Holmgren assure qu'il craindrait le Canadien.

    «Je crains toutes les équipes en séries. Le Canadien a sorti Washington et Pittsburgh lors des deux premières rondes l'an dernier. Nous sommes entrés en séries à la dernière seconde et avons atteint la finale de la Coupe Stanley. Montréal a de la vitesse, un très bon entraîneur et un excellent gardien. Des atouts importants en séries. Si on se croise, ce sera serré.»

    Pronger en renfort

    Les Flyers sont débarqués au New Jersey privé de leur pilier défensif Chris Pronger, qui ratait vendredi une 12e partie de suite, une 28e cette saison.

    Bien que la direction des Flyers imite celle du Canadien en refusant de lever le voile sur les blessures, il est acquis du côté de Philadelphie que Pronger souffre d'une blessure à la main droite. Une blessure qu'il s'est infligée en bloquant un tir plus tôt cette saison.
    Malgré cette absence qui se prolonger, Paul Holmgren assure que son as défenseur sera en mesure d'aider son club en séries.

    «Pour être bien honnête, son absence est plus longue que nous l'anticipions. Nous aimerions que Chris soit de la formation et il voudrait jouer lui aussi. Nous avons à faire à un vétéran qui connaît très bien les séries et la pression qui vient avec elles. Quand il reviendra, il sera prêt. Et nous sommes tous confiants qu'il sera en mesure de nous aider en séries», a commenté le DG des Flyers.

    Malgré ses 36 ans et le fait qu'il soit rendu à sa 17e saison dans la LNH, Pronger est toujours la pierre angulaire de la défense des Flyers.

    «Kimmo (Timonen) est excellent et nous avons un bon groupe de jeunes avec Carle, Coburn et Meszaros. Mais Chris demeure le catalyseur lorsqu'il est avec nous. Nous formons une meilleure équipe quand il est là, et il sera là en séries.»