lundi 4 avril 2011

Rumeurs – ESPN – 3 avril 2011

http://www.hockeyexpress.ca/rumeurs-%e2%80%93-espn-%e2%80%93-3-avril-2011/

Pierre LeBrun de Espn.com rapporte qu’il faut oublier la rumeur voulant que les Maples Leafs de Toronto signent le gardien de but Ilya Bryzgalov. Les Maples Leafs ne tenteront pas de le signer quand il deviendra joueur autonome sans compensation. Bryzgalov et François Allaire n’étaient pas capables de travailler ensemble lors de son séjour à Anaheim.

On croit que le défenseur Adam Foote, de l’Avalanche du Colorado, annoncera sa retraite d’ici 7 à 10 jours. Il est absent de la compétition depuis le 16 mars dernier en raison d’une blessure à la jambe. L’attaquant Milan Hejduk devrait encore jouer la saison prochaine. Rappelons qu’il deviendra agent libre sans compensation le 1er juillet prochain.

Rumeurs du Ottawa Sun – 3 avril 2011

http://www.hockeyexpress.ca/rumeurs-du-ottawa-sun-%e2%80%93-3-avril-2011/

Bruce Garrioch du Ottawa Sun rapporte que le marché des joueurs autonomes sans compensation, cet été, ne sera pas d’une grande cuvé. Par contre, le marché des agents libres avec restriction sera intéressant.
Steve Stamkos : Le Lightning pourrait offrir un contrat de 6 ans pour un salaire annuel d’environ 8.5 millions de dollars.

Zach Parise : Est-ce que Parise veut demeurer avec les Devils ? Des rumeurs ont circulé à son sujet chez les Bruins de Boston. Si les deux parties n’arrivent pas à s’entendre,
Parise pourrait accepter un contrat d’un an et avoir le droit à son autonomie complète le 1er juillet 2012.

Shea Weber : Le salaire annuel de Weber pourrait se situer aux alentours de 6 à 6.5 millions de dollars.
——————–

- Mark Recchi devrait jouer de nouveau dans la LNH la saison prochaine à moins que les Bruins gagnent la coupe Stanley.

- Deux gardiens de but à surveiller cet été : Ilya Bryzgalov et Tomas Vokoun. Les deux gardiens deviendront joueurs autonomes sans compensation le 1er juillet. Si les Coyotes restent à Phoenix, Bryzgalov devrait demeurer avec les Coyotes. L’Avalanche du Colorado serait intéressée à Vokoun.

- Trois entraîneurs-chefs pourraient perdre leur emploi : Cory Clouston (Ottawa), Todd Richards (Minnesota) et Peter DeBoer (Floride).

- Les Maples Leafs de Toronto et les Rangers de New York ont besoin d’un joueur de centre de premier plan et pourrait être tenté de signer Brad Richards. Par contre, il faudra dépenser beaucoup d’argent pour espérer signer Richards.

Le meilleur trio de la LNH?

Lundi, 04 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
Plusieurs journalistes affirment que le meilleur trio de la LNH est celui de Getzlaf, Perry et Ryan à Anaheim. Après avoir vu ce superbe but, on a tendance à les croire...
 
 

Penner le paresseux et l'actualité

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2702:penner-le-paresseux-et-l'actualité&Itemid=18


- Dustin Penner n'est pas heureux avec les Kings de Los Angeles. Pire encore, l'attaquant de puissance ne s'entend pas du tout avec son entraîneur-chef, Terry Murray. Le coach a fait une sortie publique en déclarant que son joueur ne faisait pas assez d'efforts à l'entraînement et au gymnase.

- "Dustin n'agit pas en professionnel. Son éthique de travail est déficiente, tant sur la glace qu'au gymnase. La vie est peut-être belle à Los Angeles, mais il ne doit pas oublier qu'il est là pour jouer au hockey" a déclaré Murray.

- Passer d'Edmonton à Los Angeles doit être un peu déconcentrant pour un homme. On parle quand même de la ville la plus plate du Canada et de l'endroit le plus excitant des États-Unis.

- Oubliez les rumeurs qui affirment que Jakub Voracek ou Derick Brassard se feront échanger. Les deux jeunes attaquant resteront à Colombus.

- Rien ne va plus à Philadelphie. L'équipe n'arrive plus à gagner et plusieurs joueurs couvrent des blessures selon les journalistes de Philadelphie.

- C'est le cas de Daniel Brière, qui est blessé au bas du corps depuis le mois de février. Le Québécois devrait prendre congé avant les séries.

- Blake Wheeler prévoit aller en arbitrage cet été. Les Thrashers tenteront de le signer avant. Les négociations commenceront dès que la saison est terminée.

- L'Avalanche du Colorado prévoit soumettre une offre de contrat à Tomas Fleischmann.

- Doug Weight veut absolument rester dans le monde du hockey. On raconte que les Islanders lui offriront un poste dans leur organisation.

Le Canadien prêt pour le dernier droit

(CKAC Sports) - Dernière semaine du calendrier pour les formations de la LNH. Le Tricolore s'est préparé pour la visite des Blackhawks de Chicago, mardi. Les joueurs de Jacques Martin complèteront leur calendrier régulier à l'étranger, jeudi à Ottawa et samedi à Toronto.
Le CH a besoin de deux points pour assurer sa place en séries.

L'entraînement

Jeff Halpern a d'abord enfilé les patins en solitaire tout comme Alexandre Picard qui se remet d'une blessure à un pied.

Halpern a toutefois rejoint ses autres coéquipiers pour l'entraînement régulier durant lequel il ne manquait que Travis Moen, malade, qui a choisi de demeurer à la maison.

Les trios à l'entraînement, lundi

Darche - Gomez - Gionta
Kostitsyn - Plekanec - Cammalleri
Pouliot - Desharnais - Halpern
Eller - Pyatt - White

Défenseurs

Wisniewski - Hamrlik
Mara - Sopel
Subban - Gill
Spacek - Webber

Gardiens :

Auld - Price

Daniel Brière doit s'absenter

(CKAC Sports) - Le directeur général des Flyers de Philadelphie Paul Holmgren a confirmé que l'attaquant Daniel Brière devra rater le prochain match de l'équipe, mardi à Ottawa.
Brière est incommodé par une blessure au bas du corps.

Il a déjà raté le duel de dimanche face aux Rangers de New York.

Selon le patron des Flyers, il ne sert à rien de faire jouer des athlètes blessés alors que l'équipe est déjà assurée d'une place en séries.

Brière pourrait être de retour vendredi quand les Flyers visiteront les Sabres, à Buffalo.

Avec le Philadelphia Inquirer et le Daily News

Carey Price et Roman Hamrlik honorés

(CKAC Sports) - Alors que ses coéquipiers ont traversé des périodes creuses en cours de saison, le gardien Carey Price, lui, a été régulier comme l'horloge. Pas surprenant de le voir recevoir le titre de joueur de l'année chez le Canadien.
Joueur du mois... et de la saison

Avec le titre de joueur par excellence en mars, le gardien du Tricolore s'assure de mettre la main sur la Coupe Molson remise au joueur par excellence du Canadien pour la saison 2010-2011.

Price a disputé 70 matchs cette saison, égalant un record pour le nombre de matchs en une saison par un gardien du Canadien. Son palmarès s'établit à 36 victoires (à égalité au 2e rang dans la LNH), 28 revers et six défaites en prolongation.

Il a aussi maintenu une moyenne de 2,39 (10e rang dans la LNH) et un pourcentage d'efficacité de ,921 (à égalité au 9e rang dans la LNH). Il a réalisé huit blanchissages.

Total de votes pour la Coupe Molson cette saison:

Carey Price : 27 630
Tomas Plekanec : 11 893
Brian Gionta : 8 862

Hamrlik, la quatrième étoile

Par ailleurs, le défenseur Roman Hamrlik a mis la main sur le trophée Jacques-Beauchamp décerné par les journalistes au joueur ayant eu un rôle déterminant dans les succès de l'équipe pendant la saison sans en retirer tout le mérite.

Il succède à un autre défenseur, Josh Gorges, qui avait reçu le titre la saison dernière.

Le vétéran a pris part à 76 des 79 matchs du CH cette saison. Seul Brian Gionta a disputé les 79 rencontres, suivi de Andrei Kostitsyn (78), Travis Moen (78) et Scott Gomez (77).

Devant Gill et Darche

Harmlik a obtenu un total de 114 points pour devancer au classement le défenseur Hal Gill (80 points) et l'attaquant Mathieu Darche (79 points). Originaire de Zlin en République tchèque, Hamrlik a été le joueur du Canadien le plus utilisé cette saison (1696:36 minutes, moyenne de 22:19 minutes par match).

Il a pris part à son 1300e match en carrière dans la LNH, le 17 mars, contre le Lightning de Tampa Bay. Instauré en 1981 à la mémoire du journaliste qui a consacré la majeure partie de sa carrière professionnelle à la couverture du Canadien, le trophée Jacques-Beauchamp-Molson a été remis pour la première fois à Doug Jarvis en 1981-1982.

Avec La Presse Canadienne

Gomez à la défense de son coach, Laraque la petite fille et Plekanec de mauvais poil

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2695:gomez-à-la-défense-de-son-coach-laraque-la-petite-fille-et-plekanec-de-mauvais-poil&Itemid=18

Samedi, 02 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- Scott Gomez a agi comme un grand.
- Face à toutes ces rumeurs qui affirment que Jacques Martin a perdu son vestiaire, le vétéran est venu à la défense de son entraîneur.
- " C'est complètement faux. Les gens essaient de faire des histoires. C'est comme une rumeur qui provient de la sortie des bars. Trop de joueurs ont passé à travers ce genre de situation pour paniquer. C'est totalement faux" a déclaré le joueur de centre.
- Georges Laraque est vraiment un personnage atroce.
- Celui qui n'arrêtait pas de pointer du doigt les médias montréalais alors qu'il était joueur veut simplement qu'on parle de lui.  Enfantin dites-vous? J'irais même plus loin. Laraque agit comme une petite adolescente qui veut se venger de son ex.
- Laraque affirme qu'il est encore en contact avec plein de joueurs du CH. La réalité est qu'il est détesté au sein du vestiaire.
- "Cela ne m'étonne pas de lui. Même quand il jouait, il se prenait pour une vedette. Il faisait sa diva quand le coach l'envoyait dans les gradins, comme s'il s'appelait Sydney Crosby. Pour un goon, disons que c'était assez ridicule. Pensez-vous vraiment qu'on lui parle encore? Qu'on va lui confier que nous n'aimons pas notre entraîneur? Ce gars-là fait pitié. Je ne suis même pas fâché. Je trouve juste cela pathétique" a affirmé un joueur du CH à notre informateur. Ce joueur a voulu rester sous le couvert de l'anonymat afin de ne pas rajouter de l'huile sur le feu. Nous vous donnons simplement un indice: il s'agit d'un vétéran défenseur respecté au sein du vestiaire.
- Le gros Georges n'a jamais accepté que Martin lui montre la porte de sortie. Maintenant, en tant que supposé journaliste, il veut faire régner la panique chez le CH et surtout retrouver son visage sur la page principale des journaux. Oui, un personnage atroce...
- Martin, lui, est resté très calme face à toute cette fausse controverse. "Comme entraîneur, tu ne peux pas plaire à tout le monde. Certains vont t'aimer, certains ne vont pas t'aimer et d'autres vont être dans le milieu. L'important, c'est de continuer à bien préparer l'équipe" a déclaré le coach en conférence de presse.
- On peut parfois reprocher à Martin son manque de passion derrière un banc. Toutefois, son calme face à ce genre de situation est impressionnant.
- Jaroslav Spacek sera de retour au jeu la semaine prochaine. Jeudi semble être la date encerclé par le défenseur.
- Tomas Plekanec a refusé de répondre aux questions de notre informateur. Le Tchèque était très bête et de mauvaise humeur. On peut le comprendre. Sa blessure à l'aine est en train de le rendre fou...

Martin ovationné, Gomez aux anges et Cammy négatif

Dimanche, 03 Avril 2011
Par HOCKEY30.com

- Il s'est passé quelque chose de spéciale hier, après la belle victoire du Canadien. Jacques Martin a reçu une ovation de ses joueurs en rentrant au vestiaire.

- D'habitude, l'entraîneur-chef rentre directement dans la chambre. Martin a voulu attendre les joueurs à l'entrée de la chambre afin de les féliciter un à un.

- Notte informateur, qui attendait qu'on ouvre la porte aux médias, a entendu le vestiaire exploser lors de l'entrée du coach.

- La conclusion? Il ne faut pas toujours croire les rumeurs faciles lancées par des personnes de mauvaise intention.

- Certes, Martin n'est pas l'entraîneur-chef le plus proche de ses joueurs. Ces derniers le respectent toutefois au plus haut point et savent qu'ils doivent se fier à son système s'ils espèrent faire un bout de chemin en séries.

- L'ambiance était à la fête dans le vestiaire. Scott Gomez semblait le plus soulagé. Il faut dire que le joueur de centre est de plus en plus efficace. Encore hier, il a connu un fort match.

- Qu'est-ce qu'on vous répétait? Que Gomez joue son meilleur hockey en fin de saison et en séries éliminatoires, lorsque cela compte vraiment...

- Ne soyez pas surpris si le joueur de centre est le meilleur joueur du CH en séries. C'est comme si l'Américain gardait ses énergies pour la danse du printemps. Pourquoi pas?

- Dans tous les cas, Gomez était radieux. Voici ses meilleurs citations:

- "Nous avons le meilleur gardien au monde en ce moment. Qui sait ce qui pourrait arriver en séries".

- "Brian se vante déjà de ses deux passes savantes. C'est juste de la chance. Il a fermé les yeux et a envoyé la rondelle n'importe où. (rires)"

- Comment ne pas parler de la performance de Mathieu Darche. Le Québécois est déjà rendu à 12 buts. Rappelons qu'il a été blessé. Dire que Cammalleri n'a que 5 buts de plus.

- Parlant de Cammy, le marqueur boude toujours. Il ne semblait pas particulièrement heureux malgré la victoire de l'équipe. Normal, l'ailier n'est jamais heureux lorsqu'il ne marque pas.

- Certains de nos informateurs nous assurent que Cammalleri n'est pas un joueur d'équipe et pense plus à ses statistiques personnelles que les 2 points de la victoire. Mais comme je l'ai dit plus tôt, il faut faire attention aux apparences.

- Nous ne condamnerons donc pas Cammy trop vite. Nous voudrions quand même qu'il affiche un peu plus de positivisme et d'esprit sportif.

- Enfin, nos sources nous disent que l'agent de Darche et Pierre Gauthier se sont déjà entendu sur les termes d'un contrat d'une ou deux saisons à un salaire annuel de 1 M$. À suivre...

PK Subban: How ya like me now?

Rumeurs et prédictions

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2700:rumeurs-et-prédictions&Itemid=18

Dimanche, 03 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- L'agent de Steven Stamkos, Don Meehan, est à la recherche d'un contrat de 12 ans d'une valeur de 120 M$ pour son client.
- Le DG du Lighnting lui aurait plutôt proposé 51 M$ pour 6 ans, somme beaucoup trop insuffisante aux yeux de Meehan.
- Le but de Zach Parise est de signer un contrat d'une saison avec les Devils afin de toucher son autonomie complète en 2012. Il serait prêt à signer une entente d'une saison à 5,5 M$. Toutefois, Lou Lamoriello n'est pas stupide. Il n'acceptera jamais de signer Parise pour seulement une année.
- Les Predatots de Nashville on offert un contrat de plusieurs saisons à Shea Weber. Les Preds seraient prêts à débourser 6,5 M$ par saison. Le clan Weber demande 7 M$ par saison.
- L'Avalanche du Colorado pourrait offrir une offre de contrat à Tomas Vokoun cet été.
- On raconte aussi que le Colorado pourrait échanger son choix de première ronde contre Cory Schneider ou Jonathan Bernier.
- Brad Richards portera l'uniforme des Rangers la saison prochaine.
- Mark Recchi sera de retour à Boston la saison prochaine.
- Dwayne Roloson resignera un contrat avec le Lightning de Tampa Bay. On parle de 2 M$.
- Ilya Brizgalov n'aurait aucune envie d'aller à Toronto. Le gardien des Coyotes déteste l'entraîneur des gardiens des Leafs, François Allaire. Les deux individus ne s'entendaient pas du tout à Anahaeim.
- Adam Foote annoncera sa retraite.
- Milan Hedjuk resignera un contrat d'une saison avec l'Avalanche.

Darche : «La clé, c’est de foncer au filet»

Sports - Canadien
Écrit par Pierre Durocher   
Dimanche, 03 avril 2011 09:12
Mise à jour le Dimanche, 03 avril 2011 10:10

Le Canadien est parvenu à remporter deux de ses trois rencontres au cours de la dernière semaine et il doit une fière chandelle à Mathieu Darche.
Auteur du but gagnant mardi contre les Thrashers d’Atlanta, Darche a marqué les premier et troisième buts de son équipe samedi soir au New Jersey dans cette victoire cruciale de 3 à 1.

Les deux buts ont été pratiquement identiques, Darche faisant dévier des passes parfaites de Brian Gionta en se dirigeant à toute vitesse vers le filet de Martin Brodeur. Le premier est survenu lors d’une descente du côté gauche et le second, alors que Gionta filait sur le flanc droit.

« La clé, pour moi, a été de couper vers le filet afin de déjouer la surveillance du défenseur, expliquait Darche après la rencontre au confrère Pat Hickey. Je n’aurais jamais pu marquer ces buts si je m’étais dirigé vers l’extérieur au lieu de foncer tout droit vers Brodeur. »

Il n’a jamais si bien dit. Darche est l’un des rares joueurs du Canadien qui n’hésite pas à attaquer le filet adverse, ce qui le rend si utile à l’équipe. Si un plus grand nombre de coéquipiers pouvaient l’imiter au lieu de se contenter de demeurer en périphérie, l’attaque du CH se porterait beaucoup mieux.

« Lorsque Mathieu fonce vers le but, ça ouvre le jeu pour moi », a reconnu Gionta.
Darche a mentionné sur les ondes de CKAC que sur les deux buts, il n’a même pas aperçu la rondelle pénétrer dans le filet tellement il était concentré à la faire dévier, tout simplement.
Mathieu Darche reçoit les félicitations de ses coéquipiers P.K. Subban et Hal Gill après avoir marqué en première période.  Photo Reuters
12 buts, 11 minutes de jeu

L’attaquant québécois de 34 ans a inscrit trois buts en trois matchs depuis que Jacques Martin lui a demandé de former un trio avec Gionta et Scott Gomez. On se souvient que Darche a été forcé de rater 17 rencontres, du 10 février au 22 mars, en raison d’une blessure à l’aine et à la paroi abdominale.

« Gionta et Gomez sont deux joueurs bourrés de talent, tandis que moi, j’aime foncer vers le filet. Je crois que je bénéficie davantage de leur présence qu’eux peuvent bénéficier de la mienne ! » a lancé Darche, qui fait de son mieux pour compenser la perte de Max Pacioretty.

« Je n’ai eu qu’à garder la lame de mon bâton sur la glace et à batailler pour ma position sur les deux buts, a-t-il ajouté. Les passes de Gionta étaient parfaites. »
Mine de rien, Darche totalise 12 buts et 12 mentions d’aide en 56 matchs cette saison.
C’est un très bon rendement lorsqu’on tient compte du fait qu’il ne joue en moyenne que 11 minutes et huit secondes par match. Il présente aussi un dossier défensif de plus 7.

Du flair

Darche n’est pas doté d’un grand talent, mais il compense ses lacunes par sa combativité et son intelligence.

Il a confié après la rencontre de samedi qu’il s’était fié à son instinct sur ses deux buts. C’était la seconde fois de sa carrière dans la LNH qu’il marquait deux fois au cours d’un match.

« Sur les deux buts, j’étais déjà sur la patinoire depuis une trentaine de secondes et je pensais retourner au banc lorsque j’ai aperçu Gionta qui se dirigeait en zone adverse, a souligné Darche. J’ai alors décidé de le suivre, même s’il existe toujours un danger d’étirer une présence sur la glace et de manquer de souffle si l’autre équipe contre-attaque. »

L’importance du premier but

Son flair lui a donc valu ces deux importants buts. Le premier était tout particulièrement crucial.

Le Canadien montre une fiche de 30-6-5 cette saison lorsqu’il s’inscrit à la marque en premier. Cette équipe combien fragile joue alors avec beaucoup plus d’assurance et de confiance.

Darche a pleinement mérité la première étoile.

« On vient de disputer une vraie rencontre de séries, racontait-il. On a travaillé en équipe en respectant le plan de match. »
Le trio Darche-Gomez-Gionta n’a pas fait que marquer des buts samedi. Il a aussi bien travaillé défensivement face au trio d’Ilya Kovalchuk.

Lemaire furieux

Les Devils n’ont pas disputé un bon match et cela a permis au Canadien de les battre pour la seconde fois de la saison au New Jersey, là où l’équipe montréalaise montrait un piètre dossier de 3-23-4-1 depuis le 29 mars 1994, avant cette année. Sans le brio de Martin Brodeur, les Devils auraient encaissé une défaite cuisante.

L’équipe de Jacques Lemaire est maintenant officiellement éliminée de la course aux séries et l’entraîneur en chef était dégoûté par la performance offerte par ses joueurs lors de ce match.

« Nous avons été pourris. Nous n’avions pas d’énergie. Tout le monde a mal joué, sauf Martin. Il n’y avait personne pour l’aider », a raconté Lemaire, qui a tout de même accompli des miracles depuis qu’il a remplacé John MacLean à la barre des Devils (fiche de 26-8-3).

Une seule situation de désavantage numérique

L’un des faits marquants de la victoire du Canadien samedi soir a été le fait qu’il se soit retrouvé une seule fois en infériorité numérique.

« Notre fiche démontre qu’on se tire habituellement bien d’affaire lorsqu’on évite les pénalités », a souligné Martin.

Il a raison. Le Tricolore montre un dossier de 6-3-2 lors des matchs au cours desquels il s’est retrouvé deux fois ou moins dans des situations d’infériorité numérique. Il faut savoir que le Canadien domine la ligue avec 315 désavantages numériques cette saison.

Les Blackhawks en ville

Après avoir vu son club améliorer grandement ses chances de se qualifier pour les séries, Martin a donné congé d’entraînement à ses joueurs dimanche. Ils seront de retour sur la glace du complexe sportif de Brossard lundi à 11 heures afin de se préparer pour cette rare visite des Blackhawks de Chicago mardi soir au Centre Bell.

Les Blackhawks totalisent 92 points, un de plus que le CH, et ils affrontent le Lightning de Tampa Bay dimanche soir à Chicago.

Après la visite des Blackhawks, le Canadien complétera la saison régulière en se mesurant aux Sénateurs jeudi à Ottawa et aux Maple Leafs samedi à Toronto.

Dimanche matin, selon le site sportsclubstats.com, les chances du Canadien de participer aux séries s'élevaient à 99,3%.

La censure et les trophées de la LNH

La chronique de Martin Leclerc
Dimanche, 03 avril 2011 11:15
Les journalistes affectés à la couverture des trois équipes de la LNH dans la région de New York sont en train de servir une gênante leçon de rigueur et de solidarité à leurs confrères des quatre coins de l’Amérique.
Les membres de l’Association des journalistes de hockey professionnel d’Amérique (AJHPA) affectés à la couverture des Islanders, des Rangers et des Devils ont en effet décidé (par vote) de ne pas remplir les bulletins visant à déterminer les lauréats des trophées Hart (joueur le plus utile), Calder (recrue par excellence), Lady Bing (gentleman par excellence), Norris (meilleur défenseur) et Selke (meilleur attaquant défensif).
Ils veulent ainsi protester contre une décision des Islanders de New York, qui ont décidé l’automne dernier de refuser tout accès média au journaliste Chris Botta, qui était alors à l’emploi de AOL Fanhouse. Ce dernier dirigeait auparavant le département des relations publiques des Islanders.
Une fois passé dans le camp des journalistes, Botta a formulé de nombreuses critiques envers son ancienne organisation (qui est quand même l’une des plus mal en point de la LNH). Et pour le faire taire, les Islanders lui ont tout simplement retiré son accréditation.
De la censure pure et simple. Comme ça, dans la métropole des États-Unis. En 2011.

Ceux qui veulent avoir plus de détails sur cette ridicule histoire peuvent consulter le blogue du confrère Andrew Gross, qui est affecté à la couverture des Rangers.

Des leaders de la communauté journalistique new-yorkaise, entre autres Larry Brooks, implacable columnist du New York Post, ont pris position et incité les journalistes à se rebeller. Si bien que la LNH se retrouve aujourd’hui dans une drôle de position. Les journalistes couvrant le plus grand marché de la LNH (et le plus grand marché des États-Unis) refusent de participer à l’élection des lauréats des plus prestigieux trophées parce que la ligue tolère la censure !

Après avoir balayé cette affaire sous le tapis durant des mois, la LNH finira-t-elle par bouger ? On le saura lundi, semble-t-il.

Je salue donc les confrères de New York pour leur rigueur et leur solidarité sur une question tellement fondamentale qu’elle ne devrait même pas faire l’objet d’un début de commencement de débat. Surtout au sein d’un groupe de journalistes !

Cependant, l’attitude des 27 autres chapitres de l’AJHPA laisse extrêmement songeur.
Le président de l’organisme, le journaliste Kevin Allen, du USA Today, a déclaré qu’il avait écarté la possibilité d’organiser un boycott général parce que les journalistes des 27 autres villes considèrent plus important de voter pour l’obtention des trophées que pour tuer dans l’œuf l’inacceptable précédent dont Chris Botta a été victime.
Réveillez-moi quelqu’un !

Imaginez ce qui se passerait si, demain matin, toutes les équipes de la LNH se mettaient à choisir l’identité des journalistes affectés à leur couverture !
Pour l’instant, soit les confrères de Montréal dorment au gaz comme les autres, ce qui serait gênant, soit le président de l’AJHPA ne les a jamais contactés pour leur demander leur avis sur la question. Ce qui serait aussi très gênant.

Je vous reviendrai là-dessus…
(NOTE : Je ne fais pas partie de l’AJHPA. On m’a proposé une carte il y a quelques années, mais je ne l’ai pas signée parce que je ne voyais pas en quoi les cotisations exigées allaient améliorer les conditions dans lesquelles je pratique mon métier dans la LNH.)
La LNH, un rêve possible ?

Les éditions Hurtubise ont organisé un lancement de première classe cette semaine pour souligner la parution du deuxième tome du livre La LNH, un rêve possible, qui a été rédigé par le confrère Luc Gélinas, de RDS.

Dans cette deuxième œuvre, Luc a choisi de faire découvrir aux lecteurs les différents chemins parcourus par Michael Cammalleri, Scott Gomez, Brian Gionta, David Perron, Alex Kovalev et Georges Laraque pour atteindre la LNH. Il a aussi eu la bonne idée de consacrer un chapitre à Kim Saint-Pierre, qui s’est illustrée à titre de gardien de l’équipe nationale féminine.

Le grand succès (et la grande victoire) du premier tome de La LNH, un rêve possible avait été sa grande popularité auprès des jeunes garçons, qui lisent malheureusement trop peu. De nombreux professeurs québécois ont le plaisir de voir ce bouquin traîner sur les pupitres de leurs élèves au cours des dernières années.
Souhaitons que le deuxième tome suscite le même genre d’engouement. Il suffit parfois d’un témoignage de persévérance significatif pour changer la vie d’un enfant, que ce soit à l’école, au hockey ou ailleurs.


Perry, Ryan et Getzlaf des Ducks sont juste trop fluides

Les Ducks ont perdu 4-3 dimanche contre les Stars. C’était crève-coeur comme dise les panélistes.Les arbitres leur ont refusé deux buts (Selanne&Getzlaf) dans les dernières minutes de la 3e période. De quoi mettre de bonne humeur le coach Randy Carlyle. Après la défaite, le coach n’a toutefois pas fait de fu*k you aux arbitres tel que vu samedi soir.
Ribeiro a marqué 2 buts pour les Stars, mais ils ne sont pas de calibre pour être sur le tableau d’honneur de la soirée. C’est le superbe échange à trois des vedettes des Ducks qui mérite d’être regardé.

http://www.youtube.com/watch?v=eFlw7n_IX4Q

Max Pacioretty patine & vidéo






Détrompez-vous, ce n’est pas un poisson d’avril.

Max Pacioretty a enfilé son équipement et a patiné pour la première fois depuis le 8 mars dernier.

Il s’agit là d’une bonne nouvelle puisqu’il avait recommencé l’entraînement en gymnase le 26 mars. Six jours plus tard, le voilà sur patins.

La capacité de récupération de MaxPac est incroyable. Rappelez-vous ce violent tir frappé de James Wisniewski qu’il avait reçu dans les côtes. Il avait quitté l’aréna en ambulance et il était de retour dans la formation pour le match suivant.

Il ne cessera jamais de nous surprendre…

Aucun marqueur de 50 buts?

http://blogues.canoe.ca/pcaisse/

Pour la première fois depuis la saison 2003-2004, il pourrait n’y avoir aucun marqueur de 50 buts dans la Ligue nationale de hockey.
Corey Perry des Ducks d’Anaheim et Steven Stamkos du Lightning de Tampa Bay sont présentement au sommet avec 44 buts chacun.
Les deux ailiers ont encore six matchs à disputer d’ici la fin de la saison.
Le plateau des 50 buts est donc atteignable pour les deux joueurs, mais ce ne sera pas chose facile.
Si Perry connaît une fin de saison incroyable avec 13 buts lors de ses 10 derniers matchs, on ne peut en dire autant de Stamkos qui n’en a marqué que trois à ses 13 dernières parties.
Est-ce qu’il y aura un marqueur de 50 buts? Si je devais miser un vieux 2$, je le mettrais sur Perry.
Un seul joueur de 100 points?
À moins d’un revirement de situation incroyable, Daniel Sedin (98 points) atteindra le plateau des 100 points cette saison et remportera le trophée Art Ross. L’an dernier, son frère Henrik l’avait gagné.
Derrière lui, avec 91 points en banque, on retrouve son frère Henrik ainsi que Martin St-Louis. Le plateau des 100 points est atteignable dans les deux cas, mais comme pour Perry et Stamkos, ce sera difficile.

Deux points de plus pour les Rangers

PHILADELPHIE – Erik Christensen et Wojtek Wolski ont tour à tour déjoué le gardien Sergei Bobrovsky en fusillade, et les Rangers de New York ont défait les Flyers de Philadelphie 3-2, dimanche.

 
Bryan McCabe et Ruslan Fedotenko ont marqué en temps réglementaire pour les vainqueurs, qui se sont approchés à deux points des Canadiens de Montréal et du sixième rang de l’association Est. Le gardien Henrik Lundqvist a bloqué 32 lancers, en plus de frustrer les deux patineurs à se présenter devant lui en tirs de barrage. New York revendique 89 points après avoir mis fin à une séquence de deux défaites.

La réplique des Flyers est venue de James van Riemsdyk et Nikolay Zherdev. Claude Giroux a ajouté deux mentions d’aide. Bobrovsky a repoussé 32 rondelles. La troupe de Peter Laviolette a encaissé un troisième revers consécutif, mais elle a repris le premier échelon dans l’Est. Philadelphie totalise 103 points en 79 matchs, tout comme les Capitals de Washington.

Les Canadiens: pas d’autres solutions


On ne s’emballera pas trop rapidement, mais le Tricolore qui a battu les Devils du New Jersey, samedi soir, est justement cette équipe que les penseurs du Centre Bell et, à cet égard, les nombreux partisans souhaitent voir lors de l’ouverture du tournoi printanier.
Foncer vers Martin Brodeur était la consigne, respectée par les quatre lignes d’attaque et surtout en prime, Mathieu Darche.
Plus de discipline était également sur le plan de match.
 
La discipline est dictée par l’engagement de chacun des membres d’une équipe. Quand on n’adhère pas au système ou surtout, quand on veut le défier pour améliorer sa fiche personnelle, c’est à ce moment-là que ça dérape. Le Tricolore qu’on a vu face aux Devils avait endossé son uniforme du printemps dernier. Son exécution était à point, sa rapidité était évidente, surtout pour s’emparer de rondelles égarées.
 
Et ce qu’on doit surtout retenir, c’est qu’on avait l’impression que tout le monde était en mission. Sans doute motivés par le fait d’affronter leur ancienne formation, Brian Gionta et Scott Gomez ont joué avec intensité. Il y a longtemps qu’on avait vu Gomez prendre des initiatives. Ça faisait un p’tit bout de temps que Gionta n’avait pas pris autant de décisions sur la surface de jeu.

Les succès des Canadiens reposeront entièrement sur Carey Price, on le sait tous, comme ce fut le cas l’an dernier quand Jaroslav Halak s’est dressé comme un mur devant des rivaux frustrés. Par contre, il y a eu un engagement de tout un chacun. Des tirs bloqués, on a eu de la difficulté à faire le compte après chaque match tellement ils étaient nombreux.

Combien de tirs de l’enclave ont été concédés à Alexander Ovechkin et compagnie?
Combien de fois les attaquants ont été mis à contribution dans le territoire défensif?
 
Combien de fois les Canadiens ont-ils tiré profit des occasions présentées par l’adversaire dans le territoire offensif? Engagement, c’était le mot qu’on mentionnait constamment dans le vestiaire. On ne parlait pas d’un système qui ne fonctionne pas, on ne s’attardait pas sur un entraîneur qui ne communique pas.
 
On parlait d’engagement… et du même coup, on disait que les joueurs étaient animés par un solide esprit d’équipe. C’est cette formation qui doit se présenter la semaine prochaine pour le début du tournoi printanier. Les Canadiens n’ont pas le personnel pour présenter un style de jeu axé entièrement sur l’attaque. Ils n’ont pas le personnel pour s’en remettre entièrement aux talents des meilleurs effectifs. Sur ce plan, on compte plusieurs équipes supérieures au niveau du talent brut qui seront les têtes de série.
 
Le Tricolore doit exploiter ce qu’il fait de mieux, c’est-à-dire embarquer entièrement à l’intérieur d’un système défensif qui doit être exécuté par des joueurs engagés à fournir un effort de tous les instants.

Un peu comme il l’a fait contre les Devils.

La prochaine étape pour bien se préparer aux séries éliminatoires, ce sera cet affrontement de mardi contre les champions de la coupe Stanley, les Blackhawks de Chicago, qui débarquent au Centre Bell après avoir suivi un parcours passablement accidenté depuis le début de la saison.
 
Au suivant…
 
Les membres du chapitre de New York de l’Association des chroniqueurs de hockey de la LNH ont décidé de ne pas participer au scrutin pour récompenser les meilleurs joueurs de la saison 2010-2011. Ils protestent à leur façon à la suite de la décision de Garth Snow, directeur général des Islanders de New York. En novembre, il a retiré tous les privilèges à Christopher Botta, ex-employé de l’équipe, qui travaille maintenant pour le New York Times. Une décision qui fera sûrement l’objet d’une longue discussion quand les membres de l’Association des chroniqueurs se réuniront dans le cadre de la finale de la coupe Stanley.
 
Pour le moment, tout le monde endosse la décision des chroniqueurs de New York.
Au cours du week-end, Snow a souligné que la position prise par les chroniqueurs risque de compromettre les chances de Michael Grabner de gagner le titre de la recrue de l’année et de Frans Nielsen, de gagner le trophée Selke, remis au meilleur attaquant défensif. Neilsen a marqué sept buts en infériorité numérique cette saison. Snow a le droit d’agir comme il le veut, mais il doit être conscient des conséquences de son geste.
Dans les coulisses, certains affirment qu’il doit se réjouir de la décision des chroniqueurs, puisque cela l’empêchera de verser des bonis aux deux joueurs. Est-il besoin d’ajouter que Snow nie énergiquement cette rumeur, ajoutant même qu’il se chargera de récompenser les deux joueurs. On verra bien. Entre-temps, la Ligue nationale tentera de résoudre le problème lundi.
 
Le trio de Bobby Ryan, Ryan Getzlaf et Corey Perry a contribué à 45% des buts marqués par les Ducks d’Anaheim cette saison. Curieusement, Getzlaf et Perry, sélectionnés lors du même repêchage, figuraient aux quatrième et cinquième rangs sur la liste des recruteurs des Ducks. Ils ont été réclamés parmi les derniers choix de la première ronde.
 
Deux années de suite
 
Est-ce la fatigue? Ou simplement la malchance? Le gardien Ryan Miller est demeuré à Buffalo au cours du week-end alors que les Sabres affrontaient les Capitals à Washington, samedi, et les Hurricanes, en Caroline, dimanche. Il n’avait pu participer aux derniers matchs de son équipe l’an dernier, ratant les trois dernières semaines de la saison.
 
Depuis le 13 janvier, y a-t-il une meilleure équipe que celle des Sharks de San Jose? Avec une fiche de 25 victoires, quatre défaites et quatre revers en bris d’égalité, les Sharks seront des rivaux redoutables pour les Canucks de Vancouver. Par contre, les deux organisations ont un sérieux problème à résoudre. Au fil des ans, malgré des performances sans bavure pendant le calendrier régulier, les joueurs élites des deux équipes n’ont jamais pu élever leur jeu d’un cran, de sorte, qu’ils n’ont jamais pu exercer l’impact anticipé. Les jumeaux Sedin auront beaucoup à prouver à partir de la semaine prochaine, malgré les exploits du calendrier régulier.
 
C’est la même situation pour Joe Thornton et Patrick Marleau, des Sharks. Et que fera Roberto Luongo? Comment se comportera Antti Niemi, gagnant de la coupe Stanley, le printemps dernier?

Question: Marc Crawford sera-t-il de retour derrière le banc des Stars de Dallas, l’an prochain? Question : Todd Richards sera-t-il de retour derrière le banc du Wild du Minnesota, l’an prochain? Est-il vrai qu’on devra débourser 17 000 $ pour une paire de billets dans la meilleure section au Rogers Center de Vancouver pour un maximum de 16 matchs éliminatoires? Il y a quelques années, Eddie Johnston, des Penguins de Pittsburgh, avait versé 800 $ pour deux billets des séries éliminatoires au deuxième balcon du Air Canada Centre de Toronto. Ça peut paraître ridicule, mais il y a toujours des acheteurs.

 
Il n’y a pas d’autres solutions.
 
On peut toujours souscrire aux propos que tenait Jacques Lemaire après le match, affirmant que son équipe avait disputé un très mauvais match. Toutefois, les Canadiens se sont chargés de compliquer l’existence des Devils.
 
Les Canadiens ont été plus alertes en territoire neutre.

Les défenseurs ont été brillants dans leur jeu en poussant les attaquants des Devils vers la rampe. Mais, encore fallait-il que les attaquants appuient leurs coéquipiers et c’est ce qu’ils ont fait.

Gragnani fait mal aux Hurricanes

Agence QMI 
03/04/2011 20h01 

Le défenseur montréalais Marc-André Gragnani ne pouvait choisir meilleur moment pour inscrire son premier but en carrière dans la LNH.

 
Il a fait secouer les cordages à 2:56 de la prolongation, dimanche, pour donner une victoire de 2-1 aux Sabres de Buffalo contre les Hurricanes de la Caroline.
 
Le choix de troisième ronde au repêchage de 2005 a complété un jeu de Nathan Gerbe et de Drew Stafford pour décocher un tir de la pointe gauche et tromper la vigilance du gardien Cam Ward. Il a permis à son équipe de récolter un troisième point en deux rencontres.
 
Grâce à cette victoire, la troupe de Lindy Ruff est demeurée au septième rang de l’association Est. Elle revendique 90 points, soit un de moins que les Canadiens de
Montréal et un de plus que les Rangers de New York, qui sont huitièmes. Pour leur part, les Hurricanes sont à deux points de la formation new-yorkaise et de la dernière place donnant accès aux séries éliminatoires.
 
Chris Butler a marqué l’autre filet des Sabres. Stafford a obtenu deux mentions d’aide dans le match. Jhonas Enroth était à nouveau devant la cage des siens, en remplacement de Ryan Miller, blessé. Il a repoussé 35 lancers. Buffalo a gagné deux de ses trois plus récents affrontements.

La réplique des Hurricanes est venue d’Eric Staal, qui a porté son total de buts pour la saison à 33. Ward a réalisé 29 arrêts. La Caroline a vu sa série de trois victoires prendre fin.

Subban près d’un record


En déjouant le gardien de but Martin Brodeur, samedi soir, P.K. Subban s’est approché un peu plus d’un vieux record d’équipe des Canadiens de Montréal.
Contre les Devils du New Jersey, le jeune joueur a trouvé le fond du filet pour une 13e fois cette saison. Or, la marque chez les Canadiens pour le plus de buts par un défenseur de première année est de 15. Elle appartient à Guy Lapointe, membre du célèbre Big Three, depuis la campagne 1970-1971.
 
Subban dispose encore de trois matchs pour égaler ou surpasser ce record vieux de 40 ans. Le défenseur de 21 ans a trompé le gardien adverse à ses deux derniers matchs et tentera de poursuivre sur cette lancée mardi contre les Blackhawks de Chicago, les prochains adversaires du Tricolore.
 
Si jamais le flamboyant défenseur réussissait à battre la marque, ce ne serait pas la première fois qu’il réécrirait une partie du livre des records du CH. Contre le Wild du Minnesota, le 20 mars dernier, Subban était devenu la première recrue au poste de défenseur à réaliser un tour du chapeau.
 
L’arrière demeure cependant bien loin du record de points amassés en une saison par une recrue des Canadiens à cette position. À sa première campagne complète, en 1984-1985, Chris Chelios avait marqué neuf buts et ajouté 55 mentions d’aide, pour un impressionnant total de 64 points.
Subban, lui, a vu son nom apparaître dans la colonne des pointeurs à 37 reprises depuis le début de la campagne.

Un ménage s'impose à Columbus


Ou bien Scott Howson fait le grand ménage, ou bien il aura des comptes à rendre à la haute direction. Le directeur général des Blue Jackets de Columbus a reçu un vote de confiance de la part des propriétaires de l’équipe, mais il sait très bien qu’on sera beaucoup moins patient et qu’on veut des résultats.

 
Parmi les joueurs qui pourraient changer d’adresse, il y a Derick Brassard et Jakub Voracek, deux choix de première ronde qui tardent à connaître une certaine éclosion. De Brassard, on dit qu’il est un joueur de 50 points par saison et qui, trop souvent au cours de la saison, devient invisible.

On croit que tous les recruteurs des Blue Jackets seront congédiés après la séance de repêchage du mois de juin. Quand on consulte la liste des joueurs recrutés par les Blue Jackets, on comprend facilement qu’un grand ménage est nécessaire...

Rien d'acquis pour le Tricolore

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2011/04/20110403-212117.html

Les Canadiens de Montréal n’ont maintenant besoin que d’une victoire pour assurer leur qualification aux prochaines séries éliminatoires. Toutefois, ils auront fort à faire afin de garder leur sixième place au classement de l’association Est.
 
Après les matchs de dimanche, la troupe de Jacques Martin a vu son avance sur ses plus proches poursuivants réduite à sa plus simple expression. Le Tricolore détient une priorité d’un maigre point sur les Sabres de Buffalo et de deux points sur les Rangers de New York, installés en huitième place. Ces trois formations ont disputé 79 rencontres chacune jusqu’à présent.
 
Les champions débarquent en ville
 
Pour ce qui est du Tricolore, il recevra la visite des Blackhawks de Chicago, mardi, à l’occasion de son dernier match à domicile en saison régulière. La troupe de Joel Quenneville est en bonne position pour prolonger sa saison au-delà du 10 avril, et ce, même si elle est présentement au huitième échelon de l’association Ouest.
 
Avant leur rencontre de dimanche contre le Lightning, les Hawks revendiquaient 92 points en 77 sorties. Les défenseurs des Canadiens devront surveiller Jonathan Toews (75 points), Patrick Kane (69 points) et Patrick Sharp (68 points), qui ont maintenu une moyenne d’un point par match jusqu’à présent.
 
De plus, le gardien montréalais Corey Crawford pourrait obtenir le départ dans sa ville natale, lui qui représente une belle surprise cette année. En 52 présences devant le filet, il a maintenu une fiche de 31-16-5, une moyenne de buts alloués de 2,29 et un pourcentage d’arrêts de ,918.
 
Par la suite, les Canadiens termineront la campagne avec deux parties en Ontario. Ils feront face à des Sénateurs d’Ottawa nettement plus motivés que la dernière fois qu’ils les ont vus. Le Tricolore devra oublier sa victoire sans appel de 7-1 enregistrée le 21 janvier dernier à la Place Banque Scotia, car ses rivaux ont considérablement changé depuis ce temps.
 
À ses 21 plus récentes présences sur la patinoire, soit depuis le 19 février, l’équipe de la capitale fédérale a conservé une très bonne fiche de 12-8-1. L’attaquant Jason Spezza est de retour et il a notamment récolté trois buts et autant de mentions d’aide en six matchs. Il y a également le nouveau venu Craig Anderson qui étonne. Depuis son acquisition de l’Avalanche du Colorado, le 18 février, il a présenté un dossier de 9-5-1, une moyenne de 2,06 et un stupéfiant pourcentage d’arrêts de ,940. Son arrivée correspond au début de la renaissance des Sénateurs, qui ont cependant le deuxième pire différentiel de buts pour et contre de la LNH (-60).
 
Enfin, les Glorieux termineront leur campagne exactement là où elle a commencé : à Toronto. Les Maple Leafs connaissent une deuxième moitié de saison fulgurante, comme en fait foi leur dossier de 14-5-4 depuis le 15 février. L’équipe en bleu et blanc a l’habitude de donner de la difficulté au Tricolore. D’ailleurs, depuis le retour du lock-out en 2005, les deux formations ont toujours divisé les honneurs de leur série annuelle, remportant chacune la moitié des confrontations.
 
Cette année, Toronto mène 3-2 et a gagné les deux rencontres disputées au Air Canada Centre.
 
Sur le plan individuel, Phil Kessel a déjà atteint le plateau des 30 buts, tandis que Mikhail Grabovski et Nikolai Kulemin ne sont qu’à un filet de franchir ce cap. Pendant ce temps, le meilleur franc-tireur des Canadiens est Brian Gionta, qui revendique 26 buts.
 
Devant la cage torontoise, la recrue James Reimer a donné un second souffle aux hommes de Ron Wilson. Avec sa fiche de 20-8-4, sa moyenne de 2,54 et son pourcentage d’arrêts de ,922, il a relégué aux oubliettes le Montréalais Jean-Sébastien Giguère.
 
Les Rangers favorisés
 
Le calendrier de cette ultime semaine favorisera plutôt les Rangers, qui joueront leurs trois dernières parties devant leurs partisans. Ils accueilleront tour à tour les Bruins de Boston, lundi, les Thrashers d’Atlanta, jeudi, et les Devils du New Jersey, samedi. Les hommes de John Tortorella devraient logiquement ajouter quatre points à leur fiche, étant donné que leurs deux derniers adversaires joueront pour le simple plaisir.
 
Du côté des Sabres, deux affrontements assez difficiles à domicile les attendent. Le Lightning de Tampa Bay et les Flyers de Philadelphie visiteront le HSBC Arena, mardi et vendredi, respectivement. S’ils parviennent à remporter un seul de ces deux matchs, ils devraient pouvoir s’en tirer, puisque leur dernière sortie est prévue samedi contre les faibles Blue Jackets de Columbus. D’ailleurs, la dernière fois qu’ils ont encaissé deux revers de suite remonte aux 18 et 20 février.
 
Les Hurricanes sur le respirateur

Quant aux Hurricanes, leur défaite de dimanche contre les Sabres risque de leur faire mal. Ils sont à deux points du huitième rang et à quatre de la Sainte-Flanelle. La Caroline devra maintenant se mesurer aux puissants Red Wings de Detroit, mercredi, ce qui n’annonce rien de bon.

Le Lightning blanchit les Blackhawks 2-0

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201104/03/01-4386103-le-lightning-blanchit-les-blackhawks-2-0.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_hockey_194509_section_POS4

Vincent Lecavalier a quitté la rencontre en 2e période après avoir été atteint au visage par un bâton.

Associated Press
Chicago

Le gardien no 2 du Lightning de Tampa Bay Mike Smith a réalisé 31 arrêts pour son premier jeu blanc en plus d'un an et Vincent Lecavalier a marqué un but en avantage numérique en première période pour mener les leurs vers une victoire de 2-0 contre les Blackhawks de Chicago dimanche soir.

Nate Thompson a scellé l'issue de la rencontre dans un filet désert avec 22 secondes à jouer. Le Lightning signait ainsi un cinquième gain d'affilée. Avec ce gain, le Lightning a maintenant 99 points, un de moins que les Penguins de Pittsburgh, qui occupent le quatrième rang de l'Association de l'Est.

Smith a été mis à rude épreuve au cours des 30 dernières minutes de jeu, mais il a résisté aux assauts des Blackhawks pour récolter le 11e blanchissage de sa carrière. Les champions en titre de la coupe Stanley demeurent au huitième rang de l'Ouest et tentent toujours de s'assurer d'une place en séries avec quatre matchs à jouer. Ils seront en visite au Centre Bell mardi pour y affronter le Canadien de Montréal.

Lecavalier a quitté la rencontre en deuxième période après avoir été accidentellement atteint au visage par le bâton élevé de Michael Frolik des Blakhawks. Il a été victime d'une coupure près de l'oeil.

Lecavalier s'est arrêté un instant pour reprendre ses esprits, mais s'est dirigé sans aide au vestiaire par la suite.

Mini Match bleu pour les nostalgiques des Jets à Winnipeg



(Québec) Si les nostalgiques des Nordiques de Québec étaient plus de 14 000 au Colisée Pepsi mardi à l'occasion du Match bleu, les anciens fans des Jets de Winnipeg se sont aussi regroupés samedi soir, à une échelle beaucoup moindre cependant, en prenant place dans un bar sportif de la capitale du Manitoba.

Ce «mini Match bleu», organisé à la toute dernière minute par le 4Play Sports Bar de Winnipeg, a permis à une centaine d'amateurs de parler hockey tout en regardant un match éliminatoire des années 80 entre les Jets et les Flames de Calgary, sans oublier un rabais de 20 % sur leur addition s'ils portaient des vêtements des Jets.

«Tout ça a démarré sur Facebook, des amateurs des Jets devaient se retrouver au centre-ville et nous avons décidé d'embarquer dans le bateau. Il n'y a donc eu que très peu de promotion puisque tout ça s'est fait très vite. Ça aurait été complètement fou si on avait pu le préparer plus longtemps d'avance», raconte le gérant du bar, André Trudel, en entrevue au Soleil.

«C'était la première fois que nous faisions une activité comme ça et je crois que nous allons le refaire, probablement quelque chose d'un peu plus gros pour la prochaine fois.
Ça a été très populaire et on a même reçu la visite de "Dancing Gabe", un type qui dansait dans les estrades à tous les matchs des Jets», enchaîne-t-il.

Informé des milliers de spectateurs qui avaient envahi le Colisée Pepsi cette semaine et des dizaines de milliers de marcheurs qui avaient pris part à la Marche bleue en octobre, André Trudel était pour le moins surpris.

«Wow, c'est très bon... Mais nous ne pouvons en faire autant car mon bar n'a une capacité que de 500 clients et 40 télés. Il y a toujours eu une bonne base d'amateurs de hockey autant à Québec qu'à Winnipeg. Il faudrait que les deux villes retrouvent leur équipe de la Ligue nationale», a commenté celui dont le père est originaire de Montréal.

Dans un reportage publié dans le quotidien Winnipeg Free Press, des participants à cette soirée thématique au 4Play Sports Bar disaient d'ailleurs n'avoir rien à prouver avec des événements à grand déploiement puisque tous les événements importants au MTS Center se déroulaient à guichets fermés et que les matchs des Mondiaux juniors à Winnipeg avaient aussi fait salle comble.

L'avantage de Winnipeg

M. Trudel croit que Winnipeg détient un avantage pour le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH) en raison de la présence du MTS Center, un amphithéâtre moderne.

«Et il n'y a personne ici qui ne pense pas que le retour des Jets serait une bonne chose. Tout le monde est d'accord, alors je suis très optimiste.»

Les dernières rumeurs concernant les Coyotes de Phoenix semblent lui donner raison.
La présidente et chef de la direction de l'Institut Goldwater, qui tente d'empêcher la Ville de Glendale de verser
100 millions $ à l'homme d'affaires Matthew Hulsizer pour qu'il garde l'équipe en Arizona, a déclaré que la LNH courtisait maintenant d'autres acheteurs potentiels.

Le nom de Jerry Reinsdorf, propriétaire des White Sox et des Bulls de Chicago, est revenu sur la table, mais les précédentes tentatives du riche homme d'affaires de se porter acquéreur des Coyotes comportaient aussi une importante aide gouvernementale qui ne plaisait pas non plus à l'Institut Goldwater.

«Tomber sur les nerfs des gars vient avec le travail d'entraîneur»

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201104/04/01-4386181-tomber-sur-les-nerfs-des-gars-vient-avec-le-travail-dentraineur.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_hockey_194509_section_POS2



Le 13 avril 1996, lors de leur tout dernier match de la saison régulière, les Devils du New Jersey ont été évincés des séries éliminatoires en s'inclinant bêtement 5-2 devant les Sénateurs d'Ottawa.

Les Devils étaient pourtant champions en titre de la Coupe Stanley. Quant aux misérables Sénateurs, ils remportaient une 18e victoire seulement en 82 matchs.

«C'est ça qui arrive quand ils n'écoutent pas», avait lancé un Jacques Lemaire dépité après la rencontre qui mettait un terme brutal à une saison au cours de laquelle le gourou de la trappe avait été contesté dans son vestiaire et dans les journaux de New York.

Près de 15 ans plus tard, Jacques Lemaire hoche la tête en souriant lorsqu'on lui demande s'il se souvient de ce match. Son sourire s'élargit lorsqu'on lui demande si cette exclusion était vraiment le résultat d'un bras de fer entre l'entraîneur et ses joueurs, s'il reflétait le fait qu'il avait «perdu» son vestiaire. Au fait, qu'est-ce que ça veut dire au juste, «perdre» son vestiaire?

«Ça ne veut rien dire, perdre son vestiaire. C'est le respect des joueurs qu'il ne faut pas perdre. Et ils ne doivent pas perdre le nôtre non plus», a répliqué l'entraîneur-chef qui achève son troisième séjour derrière le banc des Devils.

Contestations normales

Comme Jacques Martin chaque fois que son équipe perd et que le système qu'il impose semble connaître des ratés, comme tous les autres entraineurs-chefs de la LNH qui essuient les foudres de leurs joueurs, des journalistes et des partisans, Lemaire a déjà été contesté.

«Souvent, à part ça. Mais je ne crois pas avoir déjà perdu mon vestiaire, comme vous dites. Coacher, c'est donner des directives et les répéter tous les jours. Des fois, je peux répéter 20 fois la même chose durant un match. Ça vient que ça tombe sur les nerfs des gars. Et je peux dire que je suis tombé sur les nerfs de plusieurs des gars qui ont joué pour moi depuis que je suis dans le hockey. Mais tomber sur les nerfs des gars vient avec le travail», a expliqué Lemaire qui, comme Jacques Martin, impose un système défensif très rigide.

Les joueurs qui le suivent sont récompensés. Ceux qui ne le respectent pas s'exposent à des problèmes. Et avec Lemaire, ils sont sûrs d'en subir...

«Il y a un gars dans mon équipe qui n'en peut plus de m'entendre tellement je suis sur son dos. Je suis arrivé ici le 23 décembre. Depuis le premier jour, je lui dis de jouer d'une façon. Il est capable. Mais des fois, sans raison valable, il oublie. Il n'est pas différent des autres. Ils finissent tous par oublier. Par croire que ce sera facile. Qu'ils sont meilleurs qu'ils ne le sont en réalité. C'est là qu'on doit serrer la vis. L'autre soir, il était clairement à bout. Je lui ai dit que s'il voulait la paix, il n'avait qu'à jouer comme je lui demandais de jouer. Quand les gars sont tannés, ils se plaignent. C'est correct. Ça peut donner l'impression qu'on a «perdu» notre vestiaire ou que notre message ne passe plus, mais dans le fond, c'est seulement une question d'équilibre. Quand on ramène les gars dans les rangs et l'équipe à la victoire, on passe à travers. Quand on n'y arrive pas, on recommence ailleurs et on a du succès», a expliqué Lemaire avec le fatalisme qui le caractérise.

Messages directs, francs et clairs

Contrairement à Jacques Martin, Jacques Lemaire affectionne les interventions directes avec ses joueurs. Et il ne se gêne pas pour les rabrouer publiquement.

«Quand j'ai quelque chose à dire, je rentre dans le vestiaire et je le dis. Je le dis clairement et fermement. Après, c'est Larry (Robinson) ou Adam (Oates) qui s'occupent des suivis. Si je dois intervenir de nouveau, ça brasse pas mal parce que ça veut dire que le gars n'a rien compris. Ou qu'il ne veut pas comprendre», a lancé Lemaire en appuyant ses propos en soulevant un index menaçant.

Samedi, face au Canadien, Jacques Lemaire et ses Devils ont vu s'évanouir leur rêve d'accéder aux séries en dépit d'une première moitié de saison catastrophique.

Après cette défaite, l'entraîneur-chef des Devils était en furie. Exactement comme il l'avait fait il y a 15 ans, Lemaire a fustigé ses joueurs: «Ils sont capables de jouer bien mieux que ça. Mais ce soir, ils n'ont pas écouté!» Comme quoi, les messages se perdent ou sont laissés de côté dans tous les vestiaires de la LNH de temps en temps...

Encore 39 jours et 241 matchs de suspense

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201103/06/01-4376632-encore-39-jours-et-241-matchs-de-suspense.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4386172_article_POS3

Si les séries s'étaient mises en branle dimanche midi, le Canadien aurait croisé le Lightning en première ronde.


(Tampa) Rentré triomphant de Tampa Bay où il a complété, samedi, avec sa victoire de 4-2 aux dépens du Lightning, le balayage de sa virée dans le sud des États-Unis, le Canadien a bonne mine aujourd'hui.

Bien meilleure mine que le 10 février dernier. Au lendemain de sa défaite de 8-6 et des raclées encaissées aux poings des Bruins, à Boston, le Tricolore s'était fait surprendre par les pôvres Islanders à son retour au Centre Bell. Ces revers et les quelques autres qui les ont suivis ont ravivé les doutes.

Mais voilà! Après s'être offert des victoires contre Vancouver et Tampa et évité de gaspiller des points à Atlanta et Sunrise comme il l'avait bêtement fait lors de la dernière visite des Maple Leafs, à Montréal, le Canadien pourra prouver qu'il est d'équerre pour les séries en tenant tête aux Bruins mardi.

Jacques Martin n'a pas le personnel pour rivaliser aux poings avec les Bruins. Ça non!

Mais avec un Carey Price au sommet de son art, avec un bel équilibre au sein des quatre trios, une attaque à cinq qui a marqué deux fois en trois occasions samedi, à Tampa, six fois en 16 occasions lors des cinq derniers matchs (37,5%) et une défensive honnête, le Canadien, avec une victoire, mousserait à neuf gains sa fiche aux dépens des Bruins lors des 11 derniers duels entre ces deux grands rivaux.

Et s'il perd?

Les doutes renaîtront. Comme d'habitude.

Et s'il se fait sortir de la patinoire comme ce fut le cas à Boston il y a près d'un mois déjà? Les doutes se transformeront en brise de panique. Comme d'habitude.

Avec 16 matchs à disputer, il faudra alors rappeler aux partisans les plus nerveux que le Canadien, après 66 rencontres, affiche cinq victoires et 11 points de plus que l'an dernier. Sans Markov, Gorges et Spacek.

En bonne position

Bien installé au sixième rang de l'Association, le Canadien ne peut toutefois s'asseoir sur cette simple statistique et prétendre qu'il franchira les deux premières rondes encore cette année.

Mais de sa sixième place, il est en mesure de voir les coups venir de l'arrière et de voir piquer du nez des adversaires qui le devancent. Pour l'instant...
Avec encore 39 jours à écouler et 241 matchs à disputer, la saison régulière est loin, très loin d'être terminée. D'un lundi à l'autre, d'une journée à l'autre, d'une période à l'autre le classement sera chambardé.

Tenez: si les séries s'étaient mises en branle dimanche midi, le Canadien aurait croisé le Lightning en première ronde.

À 19h35, Washington est devenu l'adversaire du Tricolore en raison de sa victoire en prolongation de 3-2 aux dépens des Panthers de la Floride.

Une victoire qui a fait glisser le Lightning de la 3e à la 5e place. Et s'il fallait que la troupe de Guy Boucher encaisse un quatrième revers de suite lundi, alors que les Caps les visiteront au Forum, le Canadien pourrait à son tour bientôt passer devant.

Montagnes russes

Des blessures, des passages à vide, des éclosions offensives, des tas de choses entraineront des fluctuations au classement d'ici dimanche le 10 avril.
Même les Flyers de Philadelphie, à qui bon nombre d'observateurs concèdent depuis longtemps le premier rang et le titre de favoris pour se rendre en grande finale une deuxième année de suite, battent de l'aile.

Écrasés 7-0 par les Rangers de New York qui avaient bien besoin de cette victoire pour souffler un peu, les Flyers viennent d'en perdre quatre de suite. Soudainement, les doutes reliés à leurs gardiens refont surface...
Des doutes du genre se succéderont jusqu'au 10 avril.

Si l'on peut prédire sans le moindre risque que le 1230e et dernier match de la saison, un duel opposant les Oilers d'Edmonton et l'Avalanche, au Colorado, n'aura aucune répercussion sur le tableau des séries, il en va tout autrement des cinq autres matchs au programme.

Les Devils, qui ont poursuivi dimanche leur ascension magistrale au classement avec une 20e victoire (20-2-2) à leurs 24 derniers matchs, pourraient accéder aux séries en battant les Bruins. Un exploit qui assurerait Jacques Lemaire d'un troisième titre d'entraîneur-chef de l'année.

Dallas et Minnesota pourraient se sortir des séries avec un revers ou y accéder avec une victoire. L'issue des matchs Pittsburgh-Atlanta et Detroit-Chicago sera tout aussi importante. Même un point accordé en marge d'une défaite en fusillade ou en prolongation pourrait envoyer une équipe en vacances, une autre en séries.

Tout, vraiment tout, pourrait arriver d'ici là.
Même l'exclusion du Canadien!

Les sept derniers jours de la saison en sept questions

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/planete-lnh/201104/03/01-4386108-les-sept-derniers-jours-de-la-saison-en-sept-questions.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4386172_article_POS2



Nous y voici. Le dernier droit, le temps de séparer le bon grain de l'ivraie. Eh oui, c'est déjà la dernière semaine du calendrier régulier dans la Ligue nationale, et les questions sont nombreuses. En voici sept, une pour chacun des derniers jours, avant le début des séries et le début des vraies affaires.

1- Pis, le Canadien?

Ma question favorite. À moins d'un effondrement total, le club montréalais sera des séries. On pourrait rêver, rappeler que cette bande a l'air aussi ordinaire qu'il y a un an, et puis voyez un peu ce qui est arrivé il y a un an... Mais répéter le miracle de 2010 sera plutôt difficile. Oublions pour l'instant les blessures, oublions pour l'instant les millions de Scott Gomez. Ce qui inquiète au plus haut point, c'est que ce club demeure un club inégal, capable du meilleur comme du pire. Et les clubs inégaux n'ont pas l'habitude de veiller tard au printemps... L'autre problème, c'est que trop souvent, le «Big 3» de Gionta, Gomez et Cammalleri ne produit pas comme un «Big 3». Si, comme le veut le vieux cliché usé, vos meilleurs joueurs doivent être vos meilleurs joueurs, le Canadien est un peu dans le trouble à l'aube des séries. Reste Carey Price, souvent miraculeux, qui devra être encore plus miraculeux en avril. Rien que ça.

2- À qui le Calder?

À Montréal, on dirait qu'il n'y a qu'un seul joueur dans cette course: P.K. Subban. Pourtant, les chances du jeune défenseur sont très minces. Tout d'abord parce que sa réputation (grande gueule, irrespectueux, «hot-dog», et quoi encore) risque de lui coûter de précieux votes. Ensuite parce que Jeff Skinner, des Hurricanes de la Caroline et Logan Couture, des Sharks de San Jose, ont atteint le plateau des 30 buts. Aussi parce que le gardien Corey Crawford, des Blackhawks de Chicago, a atteint la barre des 30 victoires; en fait, Crawford a commencé les 23 derniers matchs de son club... Si on retire ses lunettes tricolores deux secondes, on réalise que Skinner, Couture et Crawford sont tous trois en avance sur Subban dans cette course.

Ma prédiction? Skinner.

3- Où est le marqueur de 50 buts?

On nous casse les oreilles avec cette «nouvelle» LNH et le jeu offensif qui domine, mais pendant ce temps, où sont passés les marqueurs de 50 buts? En début de saison, on voyait en Steven Stamkos le prochain membre du club exclusif des «50 en 50», mais le jeune attaquant du Lightning est encore loin du plateau des 50 buts. Reste Corey Perry, qui en est maintenant à 47 buts. Si jamais ces messieurs n'y arrivent pas, il s'agira de la 1ère saison sans marqueur de 50 buts depuis le lock-out de 2004-05.

4- Est-ce enfin l'année des Canucks?

La LNH a fait parvenir un courriel aux médias vendredi, afin de confirmer que ce sont les Canucks de Vancouver qui ont remporté le Trophée du Président. La réaction d'un peu tout le monde? Un gros bof... parce que les Canucks ont des choses à se faire pardonner. Voyez-vous, ça fait trois ou quatre ans qu'on les voit en champions. Mais à chaque fois, ils nous déçoivent. Sauf que cette fois-ci, il faut le dire, ça semble sérieux: série de 20 parties avec une seule défaite en temps réglementaire entre le 24 novembre et le 8 janvier, meilleure attaque de la ligue, meilleure défense, meilleures unités spéciales aussi... On allait oublier: Roberto Luongo est le gardien le plus victorieux cette saison, avec 37 triomphes. Ce club doit aller jusqu'au bout, il n'a pas le choix. Sinon, on dira des Canucks qu'ils sont un peu les Bills de Buffalo du hockey: impressionnants, mais pas capables d'aller jusqu'au bout.

5- Les champions sont-ils en danger?

On s'attendait à une saison difficile à Chicago. Après tout, on ne perd pas tous ces joueurs, incluant le gros Dustin Byfuglien, sans en ressentir les effets.  Voici donc que les champions s'accrochent difficilement à leur place en séries. Ils ont encore quatre matchs à l'horaire: Montréal, St.Louis, et les deux derniers contre Detroit, deux matchs qui pourraient tout décider. Des champions qui ratent les séries la saison suivante, ça n'arrive pas souvent. C'est arrivé la dernière fois en 2006-07, quand les Hurricanes de la Caroline ont conclu au 11e rang, moins d'un an après avoir goûté au champagne dans le trophée de Lord Stanley.

6- Qui sera le premier entraîneur à perdre son poste?

On voit mal Cory Clouston survivre à ce désastre à Ottawa. Bien sûr, personne ne prédisait un championnat aux Sénateurs, mais le dernier rang dans l'Est? Il y a quand même bien des limites. Ceci dit, le premier à sauter se trouve peut-être du côté du Minnesota, en la personne de Todd Richards. Le Wild va rater les séries, et un certain Michel Therrien attend son tour dans l'ombre. Therrien ne sera pas dépisteur encore bien longtemps... Les rumeurs du congédiement de Richards circulent depuis plusieurs mois déjà. Ça va bien finir par arriver.

7- Est-on en train d'assister aux derniers jours des Coyotes et des Thrashers?

Les Coyotes vivent sur du temps emprunté. Le commissaire Bettman avait parlé de régler ce dossier avant le 31 décembre... Quatre mois plus tard, il n'y a toujours rien de réglé. À moins d'un miracle de dernière minute, ce club s'en retourne d'où il vient, à Winnipeg. Les Thrashers, eux, ne sont pas sortis du bois, mais au moins, on raconte là-bas que deux mystérieux investisseurs se sont manifestés récemment, avec le désir de garder le club là où il est. Les Thrashers vont sans doute jouer à Atlanta la saison prochaine, mais à long terme, on doute que cette équipe puisse survivre dans un marché où le hockey demeure une simple curiosité.
Guy Carbonneau... (Photo: Le Quotidien) - image 2.0
Guy Carbonneau
Photo: Le Quotidien

Carbo et la LNH

La dernière fois que j'ai parlé à Guy Carbonneau, il m'avait expliqué sa décision de retourner au hockey junior par une comparaison: comme Alain Vigneault avant lui,
Carbo se disait que des fois, il faut reculer pour mieux avancer.
Sauf que ça ne s'est pas exactement passé comme Carbo l'entendait.
Son club, les Saguenéens de Chicoutimi, s'est fait sortir en quatre matchs lors de la première ronde des séries dans la LHJMQ, par Drummondville. Pire encore, les Sags de Carbo ont fini leur saison avec 11 défaites de suite.
Pas exactement des chiffrent pour ouvrir des portes dans la Ligue nationale.
Ça fait maintenant deux ans que Carbonneau n'est plus derrière le banc du Canadien.
Depuis, les rumeurs d'un retour dans la LNH avec les Blues de St.Louis ont circulé, principalement parce que le DG des Blues est Doug Armstrong, un pote de Carbo.
Mais Armstrong va-t-il virer Davis Payne, à qui il reste un an de contrat, pour faire de la place à un entraîneur qui n'a pas récolté beaucoup de succès depuis son départ de Montréal, ni avec l'équipe canadienne des moins de 18 ans, ni avec les Sags?

Doug Armstrong croyait sans doute que les Blues allaient être des séries, surtout avec l'acquisition de Jaroslav Halak en juin. Mais j'ai du mal à croire que monsieur Armstrong va congédier Payne pour remettre les clefs du vestiaire à Carbonneau. Avant tout, les jeunes Blues ont besoin d'un peu de stabilité. Pas nécessairement d'un nouvel entraîneur.
Brad Richards... (Photo: AP) - image 3.0
Brad Richards
Photo: AP
Les joueurs autonomes sans compensation: quelques noms...

Bien sûr, nous sommes encore loin du 1er juillet, mais les DG de cette ligue connaissent déjà les noms de ceux qui sont sans contrat pour la saison prochaine. Une liste intéressante, à n'en point douter.

Le plus gros nom, c'est Brad Richards. Les Stars ont des ennuis financiers, et je doute qu'ils pourront garder leur meilleur pointeur. Mais combien vaut-il, ce meilleur pointeur? Richards a souvent des ennuis de santé, même s'il est une machine à fabriquer des points.

Teemu Selanne a assurément réussi le retour de l'année dans la LNH. Le vieux de 40 ans s'est offert une saison de plus de 70 points, et il est sans contrat lui aussi pour 2011-12. Dans son cas, ce sera sans doute la retraite... ou un autre contrat d'un an chez les Ducks. Je ne crois pas que Selanne va dire oui aux Islanders ou aux Oilers, par exemple...

Le cas d'Alex Tanguay est aussi intéressant. On le disait fini, n'est-ce pas? Eh bien, Tanguay a retrouvé la forme chez les Flames, et il pourra sans doute obtenir plus que le salaire de 1,7 million qu'il touche cette saison.

Les fans du Canadien se posent la question depuis plusieurs mois: on fait quoi avec Markov? Pierre Gauthier va sans doute lui offrir un contrat à court terme, mais si le ténébreux Russe veut quelque chose comme un contrat de quatre ou cinq ans, il devra aller voir ailleurs.

Enfin, il y a bien quelques noms intéressants chez les hommes masqués, dont Ilya Bryzgalov, mais le marché des gardiens n'est plus ce qu'il était. On l'a très bien constaté l'été dernier. Les Marty Turco et les José Théodore de cette ligue devront encore une fois être très patients...et très modestes dans leurs demandes salariales.
Phil Kessel... (Photo: PC) - image 4.0
Phil Kessel
Photo: PC

L'acquisition de Kessel? Pas si pire, finalement...

À Toronto, ils sont un peu comme nous autres: rapides sur la gâchette, rapides sur la critique aussi, surtout quand il s'agit d'un échange.
Le DG des Leafs, Brian Burke, s'est fait critiquer solide quand il a échangé trois choix aux Bruins de Boston en retour de Phil Kessel, en septembre 2009. Là-bas, sans trop hésiter, on a rapidement conclu que cet échange du DG torontois était l'un des pires de l'histoire du club.

Mais Brian Burke a l'air un peu moins fou aujourd'hui.
Premièrement, Kessel n'a que 23 ans. Au sein d'une équipe ordinaire, et sans pouvoir compter des joueurs de premier plan à ses côtés, il a atteint le plateau des 30 buts cette saison pour une troisième fois en carrière.
Pendant ce temps, Tyler Séguin, l'espoir obtenu par les Bruins dans cet échange, n'est pas un candidat au Calder, loin de là. Séguin n'a que 22 points en 71 matchs cette saison. Jared Knight, l'autre choix obtenu des Leafs par Boston en juin 2010, est toujours à faire ses classes au hockey junior de l'Ontario.

Les Bruins ont aussi le premier choix des Leafs cette année, mais ce choix ne sera pas parmi les premiers du repêchage; on peut prévoir que Boston va obtenir quelque chose comme le 10e choix au total. Plusieurs dépisteurs s'entendent pour dire que la cuvée 2011 n'est pas si bonne, alors il est entièrement possible que le jeune homme que les Bruins vont sélectionner avec le choix des Leafs en juin ne sera pas un joueur d'impact.
Bien sûr, Tyler Seguin est encore très jeune, et peut-être que Jared Knight va devenir un bon joueur dans cette ligue. Peut-être aussi que les Bruins vont trouver un joyau avec le choix des Leafs en juin. Ça se peut. Mais pour le moment, l'acquisition de Phil Kessel ressemble à un bon coup de la part de Brian Burke. En tout cas, ce n'est pas le désastre annoncé.

Maintenant, Burke doit penser à mieux entourer son jeune joueur. Ce n'est pas en patinant avec Tyler Bozak et Joffrey Lupul que Phil Kessel va atteindre son plein potentiel...

La bonne nouvelle de la semaine

Après quatre mois de silence radio, David Perron est de retour sur Twitter. On en conclut qu'il se porte mieux...

L'énigme de la semaine

Michael Ryder. Il a enfin marqué un but samedi, son premier depuis le 27 février. Saviez-vous qu'il touche quatre millions de dollars cette saison? Pas mal certain que son prochain contrat ne sera pas aussi spectaculaire.

Le chiffre de la semaine
+33

Le différentiel de Zdeno Chara cette saison. Ça ne fera pas plaisir aux fans du CH, mais le gros défenseur est certes parmi les candidats au trophée Norris cette saison.

La citation de la semaine

«On a eu une bonne run...»
Martin Brodeur après la défaite des Devils face au Canadien, samedi soir. Les Devils ont bien failli être des séries, mais leur désastreux début de saison a fini par les rattraper.