dimanche 17 avril 2011

Une série violente

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Dimanche, 17 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
La série entre les Sabres et les Flyers nous rappellent le bon vieux temps, où la danse du printemps était synonyme de combats sanglants. Cela fait du bien de voir Hartnell et Brière humiliés de la sorte non?
 
 

**RUMEURS** Les rumeurs du dimanche

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Dimanche, 17 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
Malgré les séries, ne vous inquiétez pas, nous n'oublions pas notre identité: Voici donc vos rumeurs du dimanche:
- Brent Burns ne sera pas de retour au Minnesota la saison prochaine. Le défenseur sera placé sur le marché des transactions dans le but d'aller chercher un attaquant de premier plan. Les Sharks et les Flyers vont se montrer intéressés.
- Jan Hedja ne sera pas de retour à Colombus. Le défenseur des Blue Jackets testera le marché des joueurs autonomes.
- L'Avalanche du Colorado est intéressé à Tomas Vokoun. Il se peut aussi que le gardien continue sa carrière dans la KHL.
- Semyon Varlamov retournera dans la KHL. Le gardien des Caps en a assez de l'Amérique du Nord.
- Pour la centième fois, Brad Richards sera un membre des Rangers la saison prochaine.
- Parlant de New York, Chris Drury verra son contrat racheté par Glen Sather.
- Pauvre J-P Dumont! Il est maintenant assuré que les Prédateurs de Nashville rachèteront son contrat cet été.
- Andrew Ladd devrait bientôt signer une entente avec les Thrashers d'Atlanta. L'équipe veut aussi mettre sous contrat Blake Wheeler au plus vite.
- Les Thrashers, qui veulent absolument trouver un défenseur de premier plan cet été, ont dans leur mire Andrei Markov. Ce dernier devrait toutefois signer un contrat avec le CH.
- Les Panthers de la Floride prévoient soumettre des offres de contrats à James Wisniewski (Canadien) et Brooks Laich (Capitals) sur le marché des joueurs autonomes cet été.
- Mike Modano annoncera sa retraite après les séries.
- Un gardien suédois fait jaser: Mark Owuya. Plusieurs équipes de la LNH seront intéressées, dont les Maple Leafs de Toronto.
- Maintenant qu'il est assuré que les Coyotes reviendront à Winnipeg dès la saison prochaine, il sera intéressant de voir la réaction des gens à Phoenix pour les matchs 3 et 4 de la série contre Détroit. Pas facile de supporter une équipe lorsqu'on sait qu'elle partira aussitôt la série terminée.

Thomas défendu, les partisans des Bruins ignorants, Hamrlik en feu et Gomez le leader

Dimanche, 17 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- Nous qui pensions qu'il était presque assuré que Tuuka Rask prenne la relève de Thomas à Montréal.
- Tous les joueurs des Bruins ont pris la défense de leur gardien en affirmant qu'il leur avait donné une chance de rester dans le match.
- Même Claude Julien a déclaré que son gardien s'était bien battu.
- D'accord, ils ne vont pas affirmer que Thomas est la raison de la défaite sur la place publique, mais tout de même.
- À notre avis, Rask est de loin supérieur au vétéran, même si ce dernier a connu une saison exceptionnelle.
- Mais bon, nous ne sommes pas l'entraîneur-chef des Bruins. Heureusement pour nous...
- Les partisans de Boston ont scandé "USA, USA, USA!" a tout rompre pendant la première période. Il faudrait les informer que le Canadien compte sur beaucoup plus de joueurs américains que les Bruins (seul Tim Thomas est né aux États-Unis). Logique, quand tu nous tiens...
- On ne apprendra rien si on vous dit que Mike Cammalleri avait le sourire fendu jusqu'aux lèvres après le match. Ah, ce qu'un but peut changer!
- Benoit Pouliot, lui, avait de la difficulté à être heureux malgré la victoire. Il faut dire que le Franco-Ontarine a passé la majeure partie du match au bout du banc. Si Andrei Kostitsyn est en mesure de revenir, son poste pourrait être en danger. Comment retirer Weber de la formation après son but si important?
- Roman Hamrlik, qui veut absolument rester à Montréal la saison prochaine, fait tout pour convaincre les dirigeants du CH de le garder.
- Le vétéran défenseur est impressionnant. Différentiel de +4, du jeu physique, un positionnement parfait... Dire que plusieurs mauvaises langues déclaraient qu'il était un joueur fini...
- Comme nous vous l'affirmions en février dernier, il est assuré que le Tchèque signera un nouveau contrat avec le Canadien.
- Scott Gomez fait plaisir à voir sur le banc du CH. Le joueur de centre n'hésite pas à prodiguer de nombreux conseils aux jeunes joueurs. Il ne cesse d'encourager ses coéquipiers et affiche un positivisme rafraîchissant. Dire qu'on se faisait insulter par certains de nos membres lorsqu'on vous disait qu'il représentait une pièce essentielle à cette équipe.
- La bipolarité des médias de Boston fait rage ce matin. Après avoir crié sous tous les toits que le Canadien n'avait aucune chance, les journalistes de la Nouvelle-Angleterre s'en donne à coeur joie dans le domaine de la critique envers leur équipe. La tête de Julien est mise à prix, le gros Lucic est varlopé, Chiarelli se fait remettre à sa place... Rien ne va plus chez nos voisins du Sud...
- Cette série n'est toutefois pas terminée. Mais nous le répétons. Rask doit revenir derrière le filet si les Bruins espèrent un miracle...
- Y-aura-t-il un 6e match à Montréal? Difficile à dire. Toujours est-il que Hockey30 vous donne la chance de remporter une paire de billet pour cette partie!
- Comment participer? C'est simple. Vous n'avez qu'à devenir fan de notre page facebook (cliquer sur le bouton LIKE-J'AIME au bas de l'article ou dans le box facebook en bas à droite du site). Évidemment, si vous êtes déjà fan, vous être automatiquement inscrits. Vous êtes plus de 7000 personnes par jour sur Hockey30.com. Nous avons besoin de vous sur facebook! Les gagnants seront dévoilés 2 jours avant le match et passeront dans une émission spéciale diffusée sur Hockey30 TV. Bonne chance à tous!!
Entraînement optionnel
La Presse Canadienne: - Seulement cinq joueurs ont participé à l'entraînement optionnel du Canadien, dimanche à Brossard, au lendemain du gain de 3-1 décroché à Boston qui a permis au club montréalais de prendre les devants 2-0 dans leur série du premier tour contre les Bruins.
Jaroslav Spacek, Yannick Weber, Jeff Halpern, Paul Mara et Alex Auld ont enfilé les patins, sous la direction de l'entraîneur adjoint Pierre Groulx.
Les blessés Josh Gorges, Andrei Markov, Max Pacioretty et Alexandre Picard ont également patiné ce matin. C'était la première fois depuis janvier que Gorges chaussait les patins.
Spacek et Weber sont les seuls du lot qui avaient enfilé l'uniforme la veille. Il faut dire qu'ils ont tous deux peu joué au cours des dernières semaines. Le premier est revenu d'une blessure au genou dans la dernière semaine du calendrier régulier, tandis que le deuxième a été écarté de la formation montréalaise dans huit des 10 derniers matchs de la saison, et aussi lors du premier match de la série contre les Bruins.
Une réunion avec tous les joueurs était ensuite prévue à midi, dans le but de préparer le troisième match de la série, le premier à Montréal, qui aura lieu lundi au Centre Bell

Les gardiens multiplient les prouesses

(CKAC Sports) - La série qui oppose le Canadien aux Bruins de Boston met en scène deux sérieux candidats au trophée Vézina, remis annuellement au meilleur gardien du circuit.
Pour le moment, c'est l'homme masqué du Tricolore qui a le dessus sur son adversaire, multipliant les arrêts clés, ce qui a permis à son équipe de prendre les devants 2-0 dans la série quarts de finale d'association.

Depuis le début de la série, Carey Price a stoppé 65 des 66 tirs auxquels il a fait face, ce qui lui confère un pourcentage d'arrêts de 98,5 % et le premier rang chez les gardiens de la ligue. Seul Dwayne Roloson a fait face à plus de lancers que lui depuis le début du tournoi printanier.

À l'opposé, Tim Thomas a cédé cinq fois sur 41 lancers. Son pourcentage d'arrêts de 89,1 % et sa moyenne de 2,54 sont loins de ses standards établis durant la saison régulière.

Lors du match second duel entre les deux équipes samedi soir, les deux hommes masqués ont eu à multiplier les prouesses devant des attaques répétées. Lorsque Thomas stoppait une poussée du Tricolore, Price répliquait en frustrant les attaquants des Bruins, qui avaient pourtant l'ordre de déranger le gardien de 23 ans à tout prix s'ils voulaient espérer l'emporter.

Les médias de Boston ont-ils perdu espoir?

(CKAC Sports) - Si on pense parfois que les médias montréalais sont durs avec le Canadien, imaginez la situation présentement en Nouvelle-Angleterre.
À Boston, au lendemain de la défaite de 3-1 des Bruins aux mains du Tricolore, les journalistes s'en donnent à coeur joie pour critiquer les joueurs de Claude Julien, qui tirent de l'arrière 0-2 dans la série quarts de finale d'association.

À défaut de rendre crédit aux patineurs de Jacques Martin, les journalistes bostonnais critiquent vertement le manque d'effort et d'implication des Bruins depuis le début de la série.

Généralement, on retrouve un encart faisant mention des Bruins sur la une des journaux bostonnais. Signe d'un découragement ou simple coïncidence, aucun des deux quotidiens principaux de Boston ne fait état de la défaite des Bruins sur la page fronticipice.

Les textes dans la section des sports témoignent de ce découragement, qui ressemble pratiquement à une capitulation.

Mission quasi impossible selon le Boston Globe

Pour Bob Ryan, du Boston Globe, l'heure est grave à pour les Oursons. Même s'il est conscient que l'issu de la série est loin d'être déterminé, il sait trop bien que les Bruins sont au bord du gouffre encore une fois cette saison. « Les Bruins ne sont pas encore morts, mais ils se trouvent tout de même dans la salle d'urgence », illustre le chroniqueur avec justesse.

Selon lui, la tâche qui attend les Bruins est colossale. « Ils (les Bruins) doivent aller à Montréal et faire quelque chose qu'ils n'ont pas été en mesure de faire cette saison, c'est-à-dire gagner un match au Centre Bell. »

Le titre de sa chronique est fort évocateur quant à l'implication des joueurs de Claude Julien. « No results, and there is no excuse » (Pas de résultats, donc pas d'excuse)

Le Boston Herald cherche un miracle

En mettant la main sur l'autre quotidien qui est affecté à la couverture des Bruins, on remarque rapidement que le ton est quelque peu différent, mais que le propos fait également état d'une situation critique.

Sous la plume du journaliste Steve Conroy, l'une des plus acerbes dimanche matin, la réponse aux insuccès des Bruins est évidente; les Bruins eux-mêmes. Son article, intitulé « Bruins help Habs to win » (Les Bruins ont aidé le Canadien à l'emporter), fustige le manque d'implication des Bruins, qui sont entièrement responsables de leur sort. Conroy prend même soin d'indiquer aux lecteurs qu'ils ont peut-être vu leur équipe favorite pour la dernière fois cette saison.

Son collègue Stephen Harris est l'un des rares ''optimistes'' du lot, espérant l'arrivée d'un miracle pour les Bruins, faisant référence au lieu où iront se réfugier les joueurs des Bruins pendant leur séjour à Montréal. En effet, entre les matchs trois et quatre, les hommes de Claude Julien iront à Lake Placid afin d'éviter la jungle médiatique montréalaise.

Qui dit Lake Placid fait immédiatement le lien avec « le Miracle sur glace ». Lors des Jeux olympiques de 1980, les Américains avaient défait contre toutes attentes, les puissants Soviétiques. Harris espère que les Bruins sauront trouver l'inspiration afin d'éviter le balayage, qui semble des plus probables dans cette série.

Tout comme ses collègues, il fait état de l'urgence de la situation pour Claude Julien, pour qui les jours sont probablement comptés à Beantown.

Même s'il est un brin optimiste, Harris qualifie le jeu d'ensemble des Bruins d'erratique et nerveux et souhaite aux partisans de croire aux miracles.

Tout n'est toutefois pas perdu pour les Bostonnais, puisque les deux dernieres fois que le Tricolore a gagné les deux premiers matchs d'une série à l'etranger, il a perdu les quatre suivants. C'était en 2006 contre les Hurricanes de la Caroilne et en 1996 face aux Rangers de New York.

Un but ayant l'effet d'une douche d'eau froide

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/un-but-ayant-l-effet-d-une-douche-d-eau-froide-71099.html

(CKAC Sports) - On dit souvent qu'un but marqué en début de période fait mal à une équipe. S'ils n'étaient pas au courant de cette théorie, les Bruins l'ont appris lorsque Michael Cammalleri a ouvert la marque samedi soir.
Après seulement 43 secondes d'écoulées, le but de Cammalleri est venu jeter une douche d'eau froide sur la foule du TD Banknorth Garden de Boston, ayant pour résultat de plonger les 17 565 spectateurs dans un profond mutisme.

Dimanche matin, les quotidiens bostonnais font état de cette onde de choc qui a balayé l'amphithéâtre. Le chroniqueur du Boston Globe Bob Ryan entame son texte de la façon suivante: « Avec dix minutes à faire au match, un doux murmure de résignation était audible dans cette salle comble de 17 565 spectateurs. [...] L'énergie de la foule avait soudainement disparu, signe que la cause était perdue depuis bien longtemps. »

Voyez le but de Michael Cammalleri en début de match, qui a eu pour effet de figer la foule du TD Banknorth Garden de Boston

Les Wings peuvent compter sur « Franzen-stein »

(CKAC Sports) - On le sait, les séries éliminatoires sont synonymes de combativité, dévotion, détermination et abnégation. Johan Franzen en a fait la preuve samedi après-midi.
Lors de la première période du match numéro deux de la série opposant les Red Wings de Detroit aux Coyotes de Phoenix, duel remporté par les Wings, l'attaquant Johan Franzen a fait une violente rencontre avec la rampe.

Mis en échec solidement par le capitaine des Coyotes Shane Doan, Franzen, qui était en déséquilibre, a chuté avant d'aller « embrasser » la rampe. À l'image d'un certain Steve Bégin à l'époque où il évoluait pour les Canadiens de Montréal, Franzen a retraité au vestiaire quelques minutes, avant de revenir courageusement au jeu.

Le temps de stopper les saignements de nez et de refermer une coupure à l'arcade sourcilière, celui que l'on surnomme La Mule dans la ville de l'automobile a démontré pourquoi il porte ce sobriquet.

Casse-cou ou simplement insouciant, Franzen ne portait pas de protection au niveau de son visage, malgré les 23 points de suture nécesaires pour refermer ses plaies. Il arborait plutôt un pansement au-dessus d'un oeil et des tiges de ouate dans le nez pour empêcher les saignements.

Même amoché, il n'a pas hésité à retourner se frotter à son adversaire plus tard dans le match.

Après la rencontre, il a pris la peine de rencontrer les journalistes, qui l'ont rapidement surnommé « Franzen-stein », faisant référence au mythique monstre créé de toutes pièces par un scientifique fou.

vidéo

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Don Cherry a même fait état de la combativité des joueurs lors des séries, félicitant au passage Franzen lors de son segment d'opinion samedi soir à la Soirée du Hockey au réseau CBC. Pour une rare fois, le coloré analyste a lancé des fleurs à un joueur européen.

Voyez les commentaires de Cherry en cliquant ici

Cinq joueurs à Brossard

(CKAC Sports) - Au lendemain d'une belle victoire de 3-1 aux dépens des Bruins de Boston, Jacques Martin a donné congé à ses joueurs, et seulement cinq d'entre eux en ont profité pour sauter sur la patinoire du complexe sportif de Brossard dimanche matin.
Cinq joueurs ont participé à l'entraînement optionnel du Canadien.

Du lot, on retrouve Jaroslav Spacek, Yannick Weber, Jeff Halpern, Paul Mara et Alex Auld. Les exercices se sont déroulé sous la supervision de l'entraîneur adjoint Pierre Groulx.

Spacek et Weber sont les seuls à avoir disputé le match de samedi soir. Ils ont tous deux peu joué au cours des dernières semaines. Le défenseur tchèque se remet d'une blessure au genou subie lors de la dernière semaine du calendrier régulier. Pour le jeune Suisse, utilisé à l'attaque contre les Bruins pour pallier à l'absence d'Andrei Kostitsyn, n'avait disputé que seulement deux des dix dernières rencontres de la saison.

Les joueurs étaient conviés à une réunion d'équipe prévue sur l'heure du dîner, dans le but de préparer le troisième match de la série, le premier à Montréal, qui aura lieu lundi au Centre Bell.

Le Tricolore mène la série par la marque de deux matchs contre aucun pour les Bruins.

Les blessés enfilent également les patins

Après cet entraînement optionnel, même les joueurs blessés ont enfilé l'équipement pour quelques tours de glace. On pouvait noter la présence d'Andrei Markov, Alexandre Picard, Max Pacioretty, Josh Gorges et Jeff Halpern, qui faisait du temps supplémentaire.

Bonne nouvelle pour l'organisation du Tricolore, c'était la première séance de patinage pour le défenseur Josh Gorges, qui était à l'écart du jeu depuis la fin du mois de décembre.

Le natif de Colombie-Britannique a subi, le 19 janvier dernier, une intervention chirurgicale au genou droit visant à réparer son ligament croisé antérieur.

Avec La Presse canadienne

Datsyuk, le magicien

(CKAC Sports) - Les Coyotes sont toujours à la recherche de leur première victoire, tout en essayant d'arrêter Pavel Datsyuk, qui est tout simplement lumineux depuis le début de la série.
Tenter d'arrêter ce magicien sur patins n'est pas exactement la tâche plus facile.

Même s'ils peuvent se réjouir de ne pas avoir à se soucier de l'attaquant Henrik Zetterberg, blessé au bas du corps, les Coyotes peinent à contenir Datsyuk, qui est en feu en ce début de série.

Il a marqué le premier but pour Detroit lors du match numéro deux en plus de préparer un superbe but plus tard dans le premier engagement.

« Le gars est dégoûtant », a laissé tomber Keith Yandle en guise d'admiration envers Datsyuk après la rencontre de samedi. « Il est amusant à regarder, mais pas lorsqu'on doit jouer contre. Il doit constamment faire l'objet d'une surveillance de cinq joueurs sans quoi, il vous mettra dans l'embarras. »

Voyez les bijoux signés par Datsyuk cette saison (seulement)

16 avril 2011 - Match #2 contre les Coyotes de Phoenix

Pour voir les vidéos cliquer ici

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/datsyuk-le-magicien-71133.html

Hal Gill aurait pu devenir Tom Brady

(CKAC Sports) - Dans le segment Inside Hockey de Hockey Night in Canada, Hal Gill a fait l'objet d'un reportage qui revenait sur l'un des moments les plus marquants de sa vie : quand il a dû choisir entre poursuivre le hockey et le football, avec en prime, des images d'archives du #75 en action.
Elliotte Friedman, le journaliste de Hockey Night in Canada, explique d'entrée que la mère d'Hal Gill, Barbara, était censée assister au match #2 de la série Montréal-Boston au TD Garden. Mais, apprenant qu'un reportage était consacré à son fils, elle a décidé de rester sagement chez elle et écouter la retransmission à la télévision.

Bien lui en a pris tant ce court documentaire fut passionnant. Regardez-le en cliquant ici.

Le vétéran de 13 saisons dans la Ligue nationale n'est pas né avec des patins au bout des pieds. Pendant de longues années, il a également joué au football, en tant que quart arrière des Chieftans de Nashoba (Massachusetts).

De nombreuses images d'archives montrent celui qui portait alors le #10 en action.

« Hal avait le bras le plus fort que je n'ai jamais vu, se souvient Greg McClintock, un receveur éloigné ayant joué aux côtés du défenseur du CH. Il pouvait lancer le ballon à 60 verges à l'entraînement, sans problème. L'entraîneur ne le laissait jamais lancer aussi loin durant les matchs, mais il était puissant. »

Gill ne faisait pas que jouer au football, il était même plutôt doué.

« Des universités ont commencé à le remarquer dans ses années de secondaire, se rappelle Ken Tucker, l'entraîneur-chef de 1983 à 2001 et de 2007 à nos jours. On lançait beaucoup le ballon, et sa taille a attiré l'attention d'écoles comme Boston College, Duke, Ohio State, ainsi que certaines plus petites en division 1 AA comme Northeastern et Holy Cross ».

Quand Friedman a demandé au coach Tucker à quel joueur de football moderne on pourrait comparer Gill, sa réponse a été plutôt élogieuse. « Tom Brady. Parce qu'(il était) quelqu'un qui savait prendre les décisions ».

Le défenseur vétéran a apprécié cette comparaison, qui l'a un peu gênée. « C'est flatteur et très généreux. C'était ma force : prendre le ballon et arriver à m'en débarrasser. Mais la vitesse n'était pas vraiment une de mes qualités... alors dès que je pouvais me servir de mon bras, je le faisais », dit Gill.

Un choix difficile

En véritable athlète, Gill se démarquait également au hockey et au basketball, si bien qu'il a été intronisé au Temple de la renommée de l'école. Mais c'est au football qu'il était le meilleur, comme le prouve l'un de ses records. En effet, sa marque pour les verges par la passe en une saison a tenu pendant 18 ans, n'étant battue que l'an dernier.

Au moment de choisir dans quelle voie persévérer, Gill a vécu quelques moments difficiles.

« Il y avait beaucoup de pression autour de lui pour prendre cette décision », dit le coach Tucker.

« Ç'a été probablement la décision la plus dure que j'aie eu à prendre dans ma vie, explique quant à lui Gill. Abandonner le hockey est quelque chose que je ne pouvais pas faire. Je pense que c'est d'ailleurs comme ça que la décision s'est prise. J'avais investi beaucoup trop dans ce sport pour le laisser tomber, et je crois qu'il m'aurait trop manqué. »

Il n'en reste que Gill n'était pas le prototype du joueur de la Ligue nationale de hockey, surtout après le lock-out. Son manque de vitesse, souvent pointé du doigt, n'était pas censé le laisser survivre.

« Gionta et moi blaguons souvent qu'il est trop petit et moi trop lent, et qu'on n'y arrivera jamais dans cette Ligue. Plus sérieusement, je pense que ce sont des choses que l'on a dû surmonter », analyse-t-il calmement.

Ses coéquipiers justement, aiment à dire que s'il y a bien une chose que le défenseur format géant aime, c'est le son de sa voix - une manière de dire qu'il parle beaucoup, voire beaucoup trop.

« J'espère ne pas m'adresser à eux de la mauvaise façon. Je leur dis de m'avertir quand ils sont "Gillés", pour que je m'arrête », dit-il.

Heureusement, le vestiaire du Canadien n'est pas vraiment "Gillé" puisque la présence du natif de Concord est très appréciée.

Et en dehors de la glace également, Gill démontre des qualités. Il n'a jamais oublié d'où il venait. Après avoir remporté la Coupe Stanley en 2009, il l'a amené à Nashoba pour aider son ancienne école à amasser des fonds pour un nouveau terrain.

L'histoire derrière son surnom

Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi certains surnommaient le #75 "Skills", l'intéressé vous donne la réponse.

« À l'université, Eric Sundqvist à inscrit "Skills 0" à côté de mon nom, là où était supposé être marqué "Gill 3". Le gars de chez Bauer est venu pour nous donner des patins, et les miens étaient livrés pour "Skillo". Mon nom était alors "Skillo"... J'ai pris mes nouveaux patins et "Skills" est resté associé à mon nom. »

Championnat mondial féminin: le Canada bat les Kazakhes 7-0

http://www.ckac.com/hockey/nouvelles/championnat-mondial-feminin-le-canada-bat-les-kaz-71141.html

ZURICH, Suisse - Après les Suisses, les Kazakhes ont goûté à la médecine des Canadiennes, dimanche au Championnat du monde de hockey féminin, alors que ces dernières ont gagné 7-0.
La Montréalaise Caroline Ouellette a marqué la première, profitant d'une supériorité numérique. Sarah Vaillancourt et Marie-Philip Poulin ont été ses complices sur le jeu.

« Je suis super contente de jouer sur le même trio que Sarah et Marie-Philip, nous sommes la French Connection, a dit Ouellette. La communication est bonne entre nous et nous avons eu plusieurs chances de marquer. »

Hayley Wichenheiser a doublé l'avance avant la fin du premier vingt. Poulin a fait mouche au début du deuxième tiers suite à une passe de Ouellette, puis Meaghan Wikkelson a ajouté deux filets avant la fin de l'engagement. Vaillancourt a obtenu une mention d'aide sur le deuxième but de Mikkelson.

Haley Irwin et Natalie Spooner ont mis la touche finale à cette deuxième victoire des Canadiennes avec des buts en troisième période.

Kim St-Pierre a bloqué 13 tirs, tandis que la gardienne kazakhe a affronté 71 lancers.

« C'est un pays qui est en développement avec des joueuses très jeunes, a analysé Ouellette, assistance à la capitaine. De notre côté, il faut garder nos bonnes habitudes de travail qui vont nous servir dans des duels plus serrés. »

Les Canadiennes complèteront la ronde préliminaire mardi, contre les Finlandaises.

« Le niveau de jeu sera plus élevé pour ce match, a indiqué Ouellette. Il va falloir prendre les devants tôt pour ne pas leur donner confiance. La Finlande est une équipe qui préconise un peu la trappe, on devra donc faire des passes courtes. De plus, les Finlandaises ont une excellente gardienne, qui a connu une très bonne saison dans la NCAA, on devra créer beaucoup de trafic devant elle et effectuer plusieurs lancers. »

À Zurich dans le Groupe A, les doubles championnes en titre, les Américaines, ont blanchi les Slovaques 5-0, alors que les Suédoises ont vaincu les Russes 7-1.

Les deux meilleures équipes de chaque groupe obtiendront leur laissez-passer pour les demi-finales de samedi. La deuxième équipe de chacun des groupes affrontera l'équipe classée troisième dans l'autre groupe vendredi lors des quarts de finale.

Kostitsyn et Chara à nouveau absent lors du match #3 ?

(CKAC Sports) - Le défenseur format géant Zdeno Chara, absent samedi pour cause de déshydratation, accompagnera les Bruins de Boston à Montréal, mais rien ne garantit encore sa présence pour le troisième match de la série.
L'entraîneur des Bruins, Claude Julien, n'a donné aucune information quant à son alignement pour le prochain match.

De son côté, Jacques Martin ne sait pas encore s'il pourra compter sur Andrei Kostitsyn pour ce même match. Samedi, l'entraîneur-chef montréalais avait expliqué préférer aligner quelqu'un de totalement en santé comme Yannick Weber plutôt qu'un autre qui traîne une blessure à un pied comme Kostitsyn.

AK46 sera réévalué demain quant à sa participation, mais Martin ne devrait prendre aucun risque, alors que son équipe est actuellement en excellente position pour se qualifier.

Les Rangers sont toujours en vie !

(CKAC Sports) - Les Rangers ont remporté in extremis une victoire de 3-2 face aux Capitals grâce à un but en toute fin de match de Brandon Dubinsky. Les New-Yorkais ne sont plus menés que 2-1 dans leur série face à Washington.

(CKAC Sports) - Les Rangers ont remporté in extremis une victoire de 3-2 face aux Capitals grâce à un but en toute fin de match de Brandon Dubinsky. Les New-Yorkais ne sont plus menés que 2-1 dans leur série face à Washington.
Le fil du match :

Après une période, la marque était toujours de 0 à 0, Neuvirth n'ayant eu à faire face qu'à 7 tirs, contre 8 pour Lundqvist.

L'arbitre Chris Rooney quitte le match en raison d'une blessure au genou droit. Les joueurs patinent en attendant qu'un autre arbitre prenne sa place, en l'occurrence Frederick L'Ecuyer.

À 5:30 de la deuxième période, d'un angle quasi impossible, Erik Christensen voit l'ouverture et décoche un tir, qui passe au-dessus de l'épaule gauche de Neuvirth et trouve la partie supérieure du filet. Caps 0, Rangers 1.

Avec 59,2 secondes à jouer dans la période, Alex Ovechkin vient rediriger une superbe passe de Jason Arnott pour déjouer Henrik Lundqvist. Capitals 1, Rangers 1.

Les Rangers pensaient avoir repris l'avantage juste avant que la sirène ne retentisse grâce à un tir des poignets de Ruslan Fedotenko, mais après quelques longues minutes d'attente, la foule du Madison Square Garden a appris que la rondelle n'avait pas encore pénétré dans le filet quand le cadran a atteint 0:00. Tortorella n'a pas l'air heureux...

Au chapitre des tirs, les Rangers ont encore dominé dans cette période, 11 tirs à 7 (soit un total de 19-14 en faveur des New-Yorkais).

Après huit minutes en troisième période, Marc Staal prend sa chance dans l'enclave et Neuvirth, qui avait la vue bloquée par Gaborik, ne peut se saisir de la rondelle. Vinny Prospal, qui avait été laissé complètement seul par John Carlson, marque sans problème. Capitals 1, Rangers 2.

Avec 5:12 à faire au match, sur le jeu de puissance, Mike Knuble vient loger la rondelle derrière Lundqvist, après que Backstrom ait tenté sa chance suite à une belle passe d'Ovechkin. La pénalité à Marian Gaborik aura été coûteuse pour les Rangers... Caps 2, Rangers 2.

Mais avec moins de deux minutes à faire, Brandon Dubinsky profite d'un mauvais jeu en défensive de la part des Capitals pour s'amener sur la droite de Neuvirth. Son tir, dans un angle fermée, est contré puis dévié par l'épaule d'Alzner. La rondelle s'envole et passe au-dessus du gardien des Caps, avant de rentrer dans le filet. Les Rangers reprennent l'avantage au meilleur moment. Capitals 2, Rangers 3.

Les Rangers ont une nouvelle fois dominé la période au chapitre des tirs, 16 à 11 (soit un total de 35 à 25 en faveur de New York).

Victoire in extremis des Rangers, 3 à 2. Les Capitals ne mènent plus la série que 2-1.

Notes d'avant-match :

Pour la troisième saison consécutive, les Caps sont en avance 2-0 dans une série d'après-saison. Les deux dernières fois, cela ne s'était pas bien terminé pour eux puisqu'ils avaient été éliminés.

Mais contrairement aux éditions précédentes, la défense semble être devenue un élément clé de la stratégie des Caps. En 138 minutes lors de cette série face aux Rangers, Washington n'a alloué qu'un seul but.

Parlez-en aux New-Yorkais, qui voient là un de leurs défis principaux. Peu de chances de marquer, seulement 22 tirs lors du match #2 (dont un petit total de 9 dans les 40 dernières minutes)... Battre Michal Neuvirth est la clé pour les Rangers, alors que de l'autre côté de la patinoire, Henrik Lundqvist fait tout ce qu'il peut pour garder son équipe en vie.

Dennis Wideman (hématome à la jambe) et Tom Poti (aine) sont absents pour les Caps; Ryan Callahan (jambe) et Derek Boogaard (commotion) manquent à l'appel du côté des Rangers.

« Nous voulons gagner plus qu'eux » - Roman Hamrlik

(CKAC Sports) - Mercredi, un site Internet ne donnait que 3,7 % de chance au Canadien de battre les Bruins de Boston dans sa série de première ronde. Quatre jours plus tard, le CH mène 2-0, grâce à une volonté et à un désir de vaincre remarquables.
À Boston, la presse est très pessimiste et certains croient même que les Bruins ont joué le dernier match de leur saison au TD Garden samedi soir. Tout un retournement de situation, quand on repense aux prédictions de whatifsports.com ...

Toutefois, Jacques Martin s'attend à une meilleure performance des Bruins à Montréal, loin du climat tendu de Boston. « On sait que les Bruins seront probablement contents de venir jouer ici. C'est notre devoir de nous préparer », a dit l'entraîneur-chef montréalais.

De plus, ce sont maintenant les joueurs du Canadien qui vont avoir à prouver devant leurs partisans et la presse locale. Le maintien de la concentration s'annonce donc plus difficile à Montréal.

« C'est définitivement un défi. Il y a plus de distractions ici qu'à l'extérieur. D'un autre côté, tu as tes partisans pour t'encourager, et un environnement familier. Il reste que l'enjeu va se décider sur la glace », a expliqué Martin.

Roman Hamrlik ne fera pas mentir son entraîneur. Il sait que les Bruins seront meilleurs au Centre Bell, même si l'aréna de Montréal n'a pas beaucoup réussi aux joueurs de Claude Julien cette saison.

« Je ne crois pas qu'ils aient connu les départs qu'ils avaient espérés lors des deux premiers matchs. Nous nous attendons à ce qu'ils soient meilleurs, mais nous savons ce que nous avons à faire. Je ne crois pas que nous ayons à nous inquiéter à leur propos. »

Des vétérans et de l'expérience

Si le Canadien n'a pas souvent été favorisé par le repêchage lors des dernières saisons, l'organisation a tout fait pour compenser en allant chercher du talent et de la force ailleurs. Aujourd'hui, Martin peut compter sur un bon groupe de vétérans avec de l'expérience.

« Le leadership du groupe est important. Il y a des joueurs qui amènent du vécu avec eux, chacun avec leur propre expérience. Que ce soit Travis Moen avec les Ducks, Brian Gionta et Scott Gomez avec les Devils, Brent Sopel avec les Blackhawks... Je crois fermement que ces expériences-là sont importantes pour bâtir et développer le groupe. Il y a aussi Hal Gill, qui a gagné une Coupe avec les Penguins et qui travaille beaucoup avec son partenaire. »

Un avis entièrement partagé par Yannick Weber.

« On a cinq joueurs qui ont gagné la Coupe Stanley. Ils savent ce qu'il faut faire pour gagner. Pour nous, jeunes joueurs, ça aide beaucoup d'avoir des modèles comme ça. »

Le jeune Suisse a très bien fait hier, marquant même un but alors qu'il évoluait inhabituellement à un poste d'ailier - même s'il avait déjà rempli ce rôle à Ottawa et Toronto en fin de saison. L'occasion pour Martin de souligner la contribution de ses jeunes joueurs.

« Nos jeunes joueurs apportent vraiment un élément important à notre jeu. Nos vétérans ont peut-être été plus déterminants en ce qui concerne la feuille de pointage : Gionta lors de la première partie, Cammalleri et Darche hier soir. Mais il reste que les jeunes joueurs comme Eller, Desharnais, White, Weber ont apporté une très bonne contribution. Et on sait qu'on a un gars comme Mara qui n'a pas joué encore mais qui peut embarquer et venir nous aider. »

Une équipe qui se tient ensemble

Comme dans toute équipe qui vit près de neuf mois sur douze ensemble, à s'entraîner, se voir et voyager quotidiennement, des tensions naissent parfois. Ç'a été le cas l'an dernier, et cela s'est encore produit cette saison, alors que des différences d'opinions sont apparues en ce qui concerne le système de jeu. Mais dans les deux cas, l'équipe s'est regroupée au moment idéal, et se tient désormais ensemble comme un seul homme. À l'approche des séries, c'est un groupe uni et solidaire qui s'est formé.

« J'ai appris avec l'expérience qu'il n'y a pas tant de différence entre Boston et Montréal, a expliqué le défenseur Roman Hamrlik. C'est l'équipe qui le veut le plus qui finit par gagner. Nous avons montré lors des deux premiers matchs notre intense désir de gagner. Vous pouvez voir cette envie partout dans le vestiaire, ou sur le visage des gars qui rentrent dans les duels. »

« Nous le voulons plus qu'eux », a-t-il répété.

Un capitaine avec les pieds sur terre

Gionta est un homme qui a les pieds sur terre. Vous ne le verrez pas s'enflammer, ni dire que le Canadien est bien parti pour se qualifier. En bon vétéran qui en a déjà vu beaucoup dans sa carrière, il sait bien que tout n'est pas encore terminé, et qu'il y a encore beaucoup de travail à accomplir. Il sait aussi que les circonstances des deux premiers matchs ont avantagé le CH, qui a à chaque fois marqué rapidement.

« À chaque fois que tu joues avec une avance, c'est plus facile de mettre en place ton plan de match, car tu n'as pas à en dévier. Tu peux rester fidèle à ton système et ne pas trop t'aventurer, car c'est là que les ennuis surviennent. »

Le capitaine salue également le travail de tous ses coéquipiers, qui n'ont pas hésité à se jeter pour bloquer les tirs adverses. Ainsi, si Gill en a fait dévier cinq, Gomez, Hamrlik, Sopel et Subban en ont bloqué trois chacun.

« Tout le monde le fait, et quand tu vois tous les autres s'y mettre, tu y vas aussi, car tu ne veux pas être celui qui va laisser tomber les autres. Chacun respecte les capacités des autres et ce qu'ils amènent à la table, et je crois que c'est un facteur clé pour former une équipe. »

Du coeur et des sacrifices : la nouvelle identité du CH

(CKAC Sports) - Qu'il est loin, le temps de Maurice Richard... On le sait, le jeu offensif n'est pas la marque de fabrique du Canadien entraîné par Jacques Martin. Avec cinq buts en deux matchs dans ces séries jusqu'à présent, il n'a toutefois pas à rougir. Mais plus que sur tous les autres plans, là où le Canadien se démarque, c'est au chapitre du coeur et du sacrifice.
Qu'ils aiment Gomez ou non, qu'ils regrettent l'absence de Markov ou pas, les partisans ne peuvent que se réjouir de voir leur équipe se battre avec autant d'ardeur pour obtenir la victoire, à force de caractère et de sacrifice.

La taille de ces Canadiens à souvent été montrée du doigt, voire vue comme un handicap avant d'affronter les robustes Bruins. Certes, le CH dispose de sept attaquants en dessous des 6'0" (Cammalleri, Desharnais, Gionta, Gomez, Halpern, Plekanec et Pyatt), mais ils compensent avec une grosse dose de courage.

« Je crois que parfois, c'est bon d'avoir de gros attaquants et je pense qu'on a certains de ces joueurs, a dit l'entraîneur-chef Jacques Martin en conférence de presse. Mais ce n'est pas la taille des joueurs qui compte, c'est la taille de leur coeur. Et certains joueurs peut-être plus petits en ont de très gros. Prenez un gars comme Gionta... Même nos petits joueurs vont dans le trafic ! Ça se vérifie ailleurs, regardez Martin St-Louis. »

Alors que les joueurs se distinguent encore cette année au chapitre des tirs bloqués et de la défensive, Ryan White confie sans le savoir que ces aspects du jeu deviennent peu à peu les éléments clés de l'identité de l'organisation, de Montréal à Hamilton.

« Je me souviens que, l'année dernière, quand j'étais dans les mineures, notre entraîneur nous disait toujours que la clé du succès des Habs en séries l'an passé n'avait rien de mystérieuse : ils menaient la Ligue nationale par les tirs bloqués ! Nous savons ce que nous avons à faire pour gagner, nous savons où sont nos forces. C'est dans notre zone. Il faut juste continuer à avancer et à mettre de la pression sur eux. »

Du coeur et des sacrifices. Cette recette avait apporté beaucoup de succès aux Canadiens lors des séries 2010, et semble se répéter cette saison. Mais sans aucun doute, les joueurs n'ont aucune envie de s'arrêter cette fois en finale de conférence...

Les Bruins voyagent bien... mais pas à Montréal

(CKAC Sports) - Une des rares statistiques qui fera plaisir aux Bruins à l'heure d'aller défier les Canadiens de Montréal au Centre Bell : les Bostonnais se débrouillent plutôt bien sur la route cette saison.
Avec une fiche de 24-12-5 en saison régulière, ils figurent même au 6e rang de la Ligue nationale.

Oui, mais...

En trois matchs à Montréal en 2010-2011, les Bruins ont enregistré une fiche de 0-2-1. Ils s'étaient en effet inclinés 4-3 le 16 décembre, avant de repartir avec un point le 8 janvier (défaite 3-2 en prolongation) et de se faire corriger 4-1 le 8 mars, jour du fameux incident Chara-Pacioretty.

Le Tricolore se débrouille même plutôt bien à domicile, puisqu'avec un dossier de 24-11-6, ils sont au 7e rang de la LNH en saison régulière.

Laquelle de ces statistiques sera brisée ?

Les Bruins, qui sont d'ores et déjà arrivés au Québec, s'entraîneront à partir de 11h30 demain matin afin de mettre au point leur stratégie.

Boucher ou Bobrovsky? Les Flyers gardent le silence

BUFFALO, N.Y. - "Boosh" ou "Bob" ? L'entraîneur des Flyers de Philadelphie appelle cela une bonne question.
Ça ne signifie tout de même pas qu'il est prêt à dévoiler lequel de ses gardiens - Brian Boucher ou Sergei Bobrovsky - sera devant le filet pour le troisième match de leur série contre les Sabres, qui se transportera à Buffalo lundi. Laviolette a répété sa politique de ne pas discuter d'un changement potentiel à sa formation après l'entraînement de dimanche.

Boucher est soudainement de retour dans la conversation au lendemain d'une performance de 20 arrêts sur 21 tirs dans une victoire de 5-4 des Flyers, qui ont égalé la série 1-1. Boucher s'était alors amené en relève à Bobrovsky, qui a été retiré de la rencontre après avoir accordé trois buts sur seulement sept tirs.

Pour les Sabres, il importe peu de savoir quel gardien obtiendra le départ. Ils se concentrent plutôt à être plus disiplinés, eux qui ont écopé de 15 pénalités au cours des deux premiers matchs de la série.

Canadiens | Mathieu Darche «Le plus dur est à venir »

Deux victoires à Boston, là où il s’était fait rosser par la marque de 7 à 0 à sa dernière visite le 24 mars. Qui aurait cru cela possible? Le Canadien ne cessera jamais de nous étonner.

Mathieu Darche et Yannick Weber qui marquent chacun un but, ça aussi, ce n’était pas prévu dans le scénario. C’était le premier but de leur carrière dans les séries.

« Il faut garder les pieds sur terre, a prévenu Darche après le match. Le plus dur est à venir. Les Bruins voudront se venger. Il faudra être prêts et jouer encore mieux qu’on l’a fait à Boston.»

On peut rappeler aux partisans que le Canadien avait remporté les deux premiers matchs de sa série contre les Hurricanes de la Caroline en 2006, sur la glace de l’adversaire, avant de perdre les quatre parties suivantes.

Il faut préciser par contre que c’était Cristobal Huet qui gardait le filet, pas Carey Price...

Un esprit de sacrifice

Lorsqu’on a demandé à Darche s’il était surpris par les résultats de ces deux premières rencontres, il a souri avant de répondre: «C’est vous, les journalistes, qui faites les prédictions...»

Il a souligné le fait que le Canadien a simplifié son jeu afin d’enrayer la machine des Bruins. Il a surtout parlé du nombre de tirs bloqués (27 à 8 en faveur du CH).

«Pour espérer gagner des matchs en séries, il faut faire ce genre de choses. Même Michael Cammalleri a bloqué un tir.»

Les yeux fermés

Sur son but réussi lors d’une attaque massive en première période, Darche a reçu une passe parfaite de Cammalleri.

« J’aurais pu fermer les yeux et marquer, tellement le jeu était parfait, a-t-il dit modestement. J’avais connu de bons moments aux côtés de Cammalleri plus tôt cette saison. Il a su me repérer.»

Weber était, lui aussi, tout sourire. Il s’est retrouvé au sein de la formation en raison de l’absence d’Andreï Kostitsyn et il a été employé durant plus de 10 minutes. Il a décoché trois tirs au but.

«J’ai très peu joué en fin de saison et ce n’était pas facile pour moi au début de la rencontre», a avoué le joueur suisse.

«J’ai vu le long retour accordé par Thomas sur le tir d’Eller et j’ai simplement dirigé la rondelle vers le filet. Ça fait du bien de contribuer au succès de l’équipe.»

Ne rien changer

Tout près de lui, Carey Price, auteur de 34 arrêts, savourait calmement cette deuxième victoire.

«On a encore mieux joué défensivement que lors de la première rencontre, a-t-il souligné. On a donné moins souvent la rondelle aux Bruins dans notre zone. Les gars m’ont vraiment bien secondé.

«Maintenant, il faudra jouer de la même façon méthodique devant nos partisans et ne pas se laisser emporter par l’atmosphère électrique qui régnera au Centre Bell.»

Canadiens | Bruins -Quand on crache en l'air...

Boston | Quand on crache en l'air, ça vous retombe bien sou-vent en plein visage.

Brad Marchand s'était moqué des Maple Leafs, à la fin de la saison, en mimant un élan de golf tandis qu'il patinait devant leur banc.
Tiens, tiens...

Lui et ses coéquipiers sont maintenant à deux matchs de subir une élimination hâtive.

Welcome to the jungle, hurlait le chanteur de Guns n' Roses dans les haut-parleurs du TD Garden quelques secondes avant la mise en jeu initiale.

Et la faune assez rock'n'roll, merci, était pompée au max. Les Bruins ont passé les premiers instants du match à bousculer tout le monde après le sifflet.

Discipliné, le Canadien est resté de glace. Deux minutes et 20 secondes plus tard, il menait déjà 2 à 0.

Silence radio dans la foule.

Les Bruins étaient sonnés, surtout en l'absence de leur capitaine Zdeno Chara.

VITESSE ET RUSE

Encore une fois, la vitesse et la ruse ont eu raison de la force et de l'intimidation.

Le Tricolore n'a même pas eu besoin d'un «Carey Price show» pour quitter Boston avec une avance de 2 à 0 dans la série.

Toute l'équipe a disputé un autre match presque parfait, à grandes doses d'échec-avant.

Maintenant, ce sera au tour des Bruins d'affronter la jungle, le public en délire du Centre Bell, qui acclamera à tout rompre ses Schtroumpfs adorés.

Les Bruins n'ont pas rugi bien fort jusqu'ici. Milan Lucic est invisible. Tim Thomas bien ordinaire. Tomas Kaberle sans éclat.

Le Canadien devait se faire manger la laine sur le dos. Il n'en est rien. Même les jeunes, les Lars Eller, Tom Pyatt et David Desharnais, jouent du hockey inspiré. Et Yannick Weber qui marque !

L'entraîneur Claude Julien aura beau crayonner toutes sortes de plans de matchs et décortiquer les séquences sur vidéo, sa troupe devra avant toute chose retrouver sa passion.

Ça sent le golf, à Beantown. Pas bien longtemps après les Maple Leafs...

Pas le temps de célébrer !

BOSTON | Personne ne sautait au plafond dans le vestiaire du Canadien après cette deuxième victoire contre les Bruins. Pour reprendre une expression anglaise, c'était business as usual.

«On n'a pas le temps de célébrer!», a lancé Mike Cammalleri.

«Nos fans, notre parenté et nos amis peuvent se réjouir s'ils le veulent, mais pas nous.

«On n'a rien gagné.»

On peut s'attendre à ce qu'il règne une ambiance démentielle au Centre Bell, lundi soir

«Ça va être électrisant au possible!», a continué Cammalleri.

«Mais en ce qui nous concerne, on devra se présenter avec la même attitude et porter notre concentration sur les choses qu'on doit faire.»

Cammalleri n'a pas manqué de faire l'éloge de Carey Price, qui a connu un autre grand match.
«Quand on prend l'avance, on se se sent en confiance avec Carey», a-t-il dit.
«On sait qu'il va faire le travail..»

Tous pour un, un pour tous

Mais les joueurs du Canadien jouent aussi très bien en équipe.
Price fait le premier arrêt et ses coéquipiers sont toujours au bon endroit pour récupérer les retours et maîtriser les gros attaquants des Bruins, qui il faut bien le dire, ressemblent à des our-sons depuis le début de la série.

«On se fait confiance et on s'entraide», a repris Cammalleri

«Mais les séries ne font que commencer. On n'est pas encore à notre mieux.»

«On a perdu la rondelle à quelques reprises dans notre territoire.»
Mais si peu.

Le Canadien a commis cinq revirements contre sept pour les Bruins.

Mais là où le Tricolore a aidé le plus sa cause, c'est en prenant les devants rapidement.
Après seulement 140 secondes de jeu, il dominait déjà par deux buts.

«Il ne fait pas de doute que ça nous permet de jouer avec plus de calme, a commenté James Wisniewski.

«Carey a réussi ensuite deux gros arrêts dont un de façon magistral aux dépens de Milan Lucic peu après notre deuxième but.»

«Si les Bruins avaient réduit l 'écart à un but à ce moment-là, la suite de la rencontre aurait peut-être été différente. »
Wisniewski a mentionné que l'arrêt de Price contre Lucic avait soulevé les joueurs sur le banc.

«Les gars sont devenus complètement fous!», s'est-il exclamé.

«Quand tu vois une telle scène, tu sais que ça aura un effet déterminant sur le match.

«Price a volé ces deux matchs.» C'est ce que les Bruins doivent se dire aussi.

Price s'illustre alors que Thomas se montre généreux dans un gain de 3-1



CLIQUER ICI

http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201104/16/01-4390636-price-sillustre-alors-que-thomas-se-montre-genereux-dans-un-gain-de-3-1.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4d__476072_section_POS1

Cammy de mauvais poil

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2758:cammy-de-mauvais-poil&Itemid=18



Samedi, 16 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- Mais pourquoi donc Mike Cammalleri a-t-il l'air de si mauvaise humeur?
- Alors que tous ses coéquipiers ont le sourire aux lèvres, Cammy fait la baboune. Aucun enthousiasme, mélancolique, passif... aucune émotion...
- Bizarre. Pourtant, son équipe mène la série 1-0.
- Mais...
- Mais il n'a pas été la vedette du premier match...
- Tout le monde parle de Gomez, Gionta, Price, Plekanec (même de Pyatt!) mais pas de lui...
- Mais il n'a pas marqué...
- Mais il semble de plus en plus invisible dans ce système qu'on appelle la trappe...
- Cammalleri est ce genre d'individu. Nous ne disons pas qu'il n'est pas un joueur d'équipe. Nous n'affirmons pas qu'il est égoïste. Seulement qu'il est primordial pour lui de se sentir important à la formation.
- Ses statistiques personnelles sont essentielles à son bonheur. Même en séries...
- Dommage vous ne trouvez pas? Espérons qu'il marque vite, sinon sa mauvaise humeur commencera à être agaçante.
- Il faudrait que quelqu'un dise à Cammy qu'en séries, seul l'équipe compte. Un but appartient à tout le groupe, peu importe celui qui l'a marqué...
- La citation du jour appartient à Scott Gomez. "Carey est le meilleur gardien au monde". Pourquoi pas?
- Le 2e citation appartient à David Krejci: « Se faite huer par nos partisans en séries est très décevant".
- Si j'étais un partisan des Bruins, je lui répondrais ceci: "C'est peut-être décevant pour toi David, mais pour nous, voir notre équipe se faire humilier face à nos ennemis est honteux".
- Nous ne comprenons pas les journalistes qui affirment que Jaroslav Spacek a connu un mauvais match jeudi soir. Il nous semble que Spacek a fait de l'excellent travail et jouait avec un calme impressionnant. Il ne faut pas oublier que le Tchèque vient de revenir au jeu...
Dans la LNH
- Guy Boucher est-il un génie? Cela lui a pris moins de 48 heures pour trouver une solution à la trappe des Penguins. Résultat? Victoire de 5-1...
- On raconte que Sidney Crosby se rapproche d'un retour au jeu. Si la série va en 7 matchs, on pourrait même le voir en uniforme.
- Les Canucks ne sont plus qu'à deux matchs de briser la malédiction contre Chicago. Rien ne semble vouloir arrêter les Vancouver cette saison...
- Le Capitals sont méconnaissables. Alors que l'équipe était reconnu pour jouer un style spectaculaire, mais peu efficace en séries, voilà que les joueurs des Caps applique un plan de match méthodique, défensif et surtout responsable. Résultat? Ils mènent la séries contre les Rangers 2-0...
- Enfin, notre coeur est avec les Ducks et Saku Koivu! Nous les avons choisi comme l'équipe cendrillon cette année. Toutefois, il faut être honnête. Malgré le beau match d'hier (victoire de 5-3 des Ducks pour égaler la série), cette confrontation Nashville vs Anaheim ne passera pas à l'histoire. Disons que la ville du country contre une ville de la Californie, ça ne fait pas très hockey.
- Vivement le retour des Jets à Winnipeg! La future équipe a déjà commencé à vendre des billets de saison. Ceux qui sont moins enthousiastes sont les joueurs des Coyotes, qui devront passer du chaud soleil de l'Arizona à l'hiver du Manitoba. Ouch...
- Nous voulons envoyer nos pensées positives et nos encouragements à David Perron, qui combat toujours des symptômes post-commotions cérébrales. L'attaquant des Blues espère de tout coeur être de retour pour le premier match la saison prochaine. Bonne chance David!!


Fini pour Thomas, Rask s'en vient

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2759:fini-pour-thomas-rask-s'en-vient&Itemid=18

Samedi, 16 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
- C'en est fini de Tim Thomas dans cette série.
- Soyez assurés que Tukka Rask prendra la relève à Montréal lundi soir.
- Si Claude Julien ne change pas de gardien, les Bruins peuvent dire adieu à leurs espoirs de revenir.
- Il ne faut pas chercher de midi à quatorze heures pour savoir les raisons qui font en sorte que le Canadien est en avance 2-0.
- Price a été supérieur à Thomas.
- Je dirais même plus. Price avait l'air du meilleur gardien au monde alors que Thomas avait l'air d'un pee-wee. Les rebonds juteux donnés par le gardien des Bruins étaient tout simplement inacceptables ce soir.
- Nous venons peut-être de comprendre pourquoi le directeur général des Bruins, Peter Chiarelli, voulait absolument échanger Thomas cet été.
- Le vétéran gagnera encore assurément le Vézina, mais son style peu conventionnel et acrobatique ne représentent pas une recette gagnante en séries éliminatoires et deviennent vite synonyme de feu de paille.
- Rask était le favori des journalistes pour rafler tous les honneurs cette saison.
- Le Finlandais aura la chance de se racheter.
- Le Canadien devra faire attention. Rask est considéré comme l'un des gardiens les plus talentueux de la planète.
- La dernière fois que le CH a vu l'adversaire changer de gardien en plein milieu d'une série était en 2006, lorsque Cam Ward est venu en relève à Martin Gerber alors que Montréal était en avance 2-0. On connaît la suite. Ward a remporté les 4 matchs suivants pour soulever la Coupe Stanley quelques semaines plus tard.
- Un changement de gardien peut changer le momentum dans une série.
- Le problème pour les Bruins? Un certain Carey Price, lui, est bien en place...

Qui l'aurait cru?

http://www.hockey30.com/index.php?option=com_k2&view=item&id=2760:qui-l'aurait-cru?&Itemid=18

Samedi, 16 Avril 2011
Par HOCKEY30.com
La Presse Canadienne: Jacques Martin avait raison quand il a déclaré, samedi midi, que l'approche du Canadien ne changerait pas, peu importe que Zdeno Chara joue en soirée ou non. En l'absence de Chara, victime des séquelles découlant d'une déshydratation, les hommes de Martin ont appliqué samedi la même recette qu'au premier match de la série du premier tour: ils ont frappé tôt pour mettre les Bruins sur les talons. Ç'a donné une autre victoire, au compte de 3-1 cette fois.
Le résultat, c'est que le Canadien mène déjà 2-0 la série au meilleur des sept matchs, sans encore avoir joué une seule rencontre à domicile. Le troisième affrontement, le premier à Montréal, sera disputé lundi au Centre Bell - là où les Bruins ont subi quatre revers d'affilée depuis qu'ils ont signé leur dernière victoire, le 7 février 2010.
Michael Cammalleri a marqué dès la première minute de jeu à armes égales et a préparé le filet de Mathieu Darche en avantage numérique, moins de deux minutes plus tard, pour lancer le CH vers la victoire.
Yannick Weber, qui a été inséré dans la formation en l'absence d'Andrei Kostitsyn, blessé au pied, a également marqué. C'était son deuxième but en carrière dans les séries, lui qui avait également trouvé le fond du filet face aux Bruins au printemps 2009.
Darche en était à son premier but en carrière dans les séries, lui qui en était à un 13e match éliminatoire seulement en carrière dans la LNH.
Lars Eller a récolté une aide, amassant ainsi son premier point en carrière dans les séries de la LNH, à son deuxième match.
Patrice Bergeron a été le seul marqueur des Bruins, dont l'avantage numérique a été blanchi en quatre occasions. Il a momentanément réduit l'écart à 2-1 en deuxième période.
Les joueurs de Claude Julien ont maintenant subi six défaites d'affilée en matchs éliminatoires, si on remonte aux séries du printemps dernier.
Carey Price a résisté à un barrage de 15 tirs en première période et de 11 autres en troisième, en route vers une soirée de 34 arrêts.
Tim Thomas, qui a affronté 26 tirs, a brillé à plusieurs occasions. Mais il a aussi accordé de mauvais retours sur les filets de Cammalleri et Weber.
La gâchette rapide... encore
En encore moins de temps qu'il n'a fallu à Brian Gionta pour marquer le premier but du match, jeudi (2:44), le Canadien a réussi un coup double, samedi.
Cammalleri a ouvert la marque à 0:43 et permis à Darche de doubler l'avance du CH à 2:20. Cette avance a tenu jusqu'à la première pause, avec l'aide de Price.
Cammalleri a marqué d'un tir sur réception à la suite d'un long retour accordé par Thomas sur le long tir de James Wisniewski.
Et dès la mise en jeu suivant une pénalité imposée à Dennis Seidenberg, Cammalleri a intercepté une tentative de dégagement depuis l'arrière du filet des Bruins et relayé le disque de l'autre côté de l'enclave, au moment même où Darche s'y amenait.
Bergeron a réduit l'écart à 2-1 à 7:38 de la deuxième, peu après que Tomas Plekanec eut été frustré par Thomas en échappée. Bergeron a fait dévier une passe latérale de Brad Marchand, à la suite d'un beau jeu à trois amorcé par Mark Recchi.
Weber a toutefois redonné un coussin de deux buts au CH à 17:21, quand il a repris un autre mauvais retour accordé par Thomas. Eller a décoché le tir initial après que Roman Hamrlik eut intercepté un dégagement des Bruins en zone neutre.
Price a ajouté huit arrêts au compteur en deuxième. Il a aussi vu deux tirs des Bruins frapper le poteau.
Wisniewski s'est battu avec Shane Hnidy au milieu de la période médiane. Il a retraité au vestiaire au lieu de purger ses sept minutes de pénalités, laissant soupçonner une blessure. Il est toutefois revenu au jeu en troisième.
Le Canadien s'est contenté de bien gérer le match en troisième. Il n'a tiré que trois fois au but, mais n'en a par ailleurs accordé que 11. Ce qui n'est pas énorme, compte tenu de la situation critique dans laquelle se trouvaient les Bruins.

Price refait le coup aux Bruins

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2011/04/20110416-183521.html

Pour la deuxième fois en autant de matchs, samedi, les Canadiens de Montréal ont surpris les Bruins, à Boston. Cette fois, la troupe de Jacques Martin l’a emporté par la marque de 3-1 pour prendre les devants 2-0 dans la série.

Les hommes de Claude Julien auront maintenant la lourde tâche de devenir les premiers à remporter une série dans l’histoire des Bruins lorsqu’ils tirent de l’arrière 2-0. Boston présente un dossier de 0-26 en pareille situation.
Michael Cammalleri, Mathieu Darche et Yannick Weber ont trouvé le fond du filet pour la formation montréalaise alors que seul Patrice Bergeron a pu déjouer Carey Price.
Une fois de plus, Price a été sensationnel dans la victoire, repoussant 34 des 35 lancers dirigés vers lui. Tim Thomas a quant à lui stoppé 23 tirs dans la défaite, accordant notamment deux longs retours sur les buts de Cammalleri et de Weber.
Le défenseur Zdeno Chara, des Bruins, et l’attaquant Andrei Kostitsyn, des Canadiens, étaient  absents. Chara souffre de déshydratation alors que Kostitsyn est blessé à un pied.
Un match intense

Il n’y avait que 43 secondes d’écoulées au cadran lorsque Cammalleri a ouvert la marque, en première période. Le petit attaquant a poussé un retour de lancer de James Wisniewski.
Moins de deux minutes plus tard, Darche a doublé l’avance des siens, en supériorité numérique. Le Québécois a redirigé une passe de Cammalleri de belle façon derrière Thomas.
Bergeron a réduit l’écart à un seul but en milieu de deuxième engagement. L’attaquant des Bruins a complété un beau jeu de passes amorcé par Brad Marchand et Mark Recchi.
Wisniewski et Shane Hnidy ont ensuite engagé le combat. Le défenseur des Canadiens a écopé d’une pénalité supplémentaire de deux minutes, mais les Bruins n’ont su en profiter.
Avant la fin du deuxième vingt, Weber a redonné une avance de deux buts à la formation montréalaise. Lars Eller a effectué un lancer bas et Thomas a donné un long retour qui a profité au Suisse.
La série se transporte maintenant à Montréal, où la troupe de Jacques Martin accueillera celle de Claude Julien, lundi et jeudi prochains.

Un doublé inattendu

http://lejournaldequebec.canoe.ca/journaldequebec/sports/hockey/archives/2011/04/20110417-002037.html


BOSTON | On ne sait pas si le Canadien va faire durer le plaisir aussi longtemps que l’an dernier, mais il surprend encore en ce début des séries.

Après avoir rencontré son premier mandat qui consistait à remporter au moins un match à Boston, le Tricolore a doublé son avance sur les Bruins en signant une victoire de 3 à 1 devant une foule médusée au TD Garden, hier soir.
La journée avait déjà débuté sur une note alarmante pour les Bruins alors qu’on apprenait que Zedno Chara avait dû se rendre à l’hôpital vendredi soir pour un problème de déshydratation.
Les nouvelles étaient toutefois plus encourageantes après les entraînements matinaux. On disait que Chara était retombé sur ses longues pattes et on semblait penser qu’il serait de la partie en soirée, mais non.
Le choc est venu lors de l’échauffement d’avant-match. Aucune trace du capitaine des Bruins au grand découragement de tous ceux qui appuient le jaune et or bostonien.
On peut penser que personne n’a pleuré chez le Canadien en apprenant l’absence du tombeur de Max Pacioretty.
« Ça ne changeait rien pour nous, a dit Cammalleri, qui a connu une bonne soirée en participant à deux buts des siens.
« Il va sans dire que Chara constitue un gros morceau chez les Bruins, mais notre priorité était de nous en tenir à notre plan de match.
De son côté, le Canadien jouait sans les services d’Andrei Kostitsyn, qui a été atteint à un pied par un tir de ce même Chara dans le premier match de la série. Kostitsyn a participé à la séance d’entraînement et à la période d’échauffement avant de déclarer forfait.

Qu’à cela ne tienne, le Tricolore a commencé le match sur les chapeaux de roue.
Tout comme lors de la rencontre inaugurale, la troupe de Jacques Martin a frappé vite et encore plus fort en marquant deux fois au cours des 140 premières secondes de jeu, réduisant au silence les partisans des Bruins qui n’en croyaient pas leurs yeux.
Thomas chancelant
Sans minimiser l’absence de Chara, le résultat aurait peut-être été le même s’il avait été là.
Encore une fois, son gardien Tim Thomas n’a pas été à la hauteur. On parle du même gardien qui a établi un record de la Ligue nationale en saison régulière en conservant un pourcentage d’arrêts de ,938.
Le vétéran a accordé de longs retours qui ont permis à Cammalleri d’ouvrir la marque avec seulement 43 secondes d’écoulées dans la rencontre et à Yannick Weber de marquer un gros but qui redonnait une avance de deux buts au Canadien en deuxième période.
Belle façon pour un réserviste de se signaler! « C’est important pour une organisation d’avoir de la bonne profondeur, a commenté Martin.
« On a utilisé Weber à l’aile droite à nos deux matchs réguliers, car on savait qu’on pourrait avoir besoin de lui dans ce rôle dans les séries.
« Avec les moyens dont on dispose à la défense et puisque Yannick avait déjà joué à l’avant, on n’avait aucune crainte de lui confier le mandat de jouer à l’avant. »

Mathieu Darche a inscrit le deuxième but du Canadien, le premier de sa carrière dans les séries de la coupe Stanley.
Cammalleri lui a fait une belle passe de Cammalleri dans l’enclave au cours d’une supériorité numérique en début de rencontre.
Six défaites de suite pour les Bruins
Ces deux défaites mettent beaucoup de pression sur les Bruins et plus particulièrement sur les épaules de leur entraîneur Claude Julien, dont le poste paraît en jeu.
Par contre, personne ne tient rien pour acquis chez le Canadien. « On a bien travaillé, mais il nous reste beaucoup de travail à faire, a déclaré Martin.

Un ours déshydraté


BOSTON - Le Canadien a installé le doute dans la tête des Bruins avec une deuxième victoire d'affilée sur la glace du TD Garden. Plus que jamais, les Bostoniens semblent atteignables.

Le Tricolore a triomphé des Bruins 3-1, samedi, pour se créer une avance de 2-0 dans la série.

La recette gagnante ressemblait à celle du premier match. Carey Price a encore eu le meilleur sur Tim Thomas et le CH a profité d'un début de match endiablé avec deux buts avant même la troisième minute.

« On n'avait pas pensé à gagner les deux premiers matchs à Boston, on cherchait simplement à connaître un bon début, a dit Price. On est vraiment excité, mais on sait très bien que la série n'est pas terminée. »

« C'est une énorme victoire, mais elle deviendra importante uniquement si on gagne la série », a ajouté Michael Cammalleri sur un ton semblable à celui de son gardien.
Privés de leur capitaine Zdeno Chara et abandonnés par Thomas, les Bruins auront une pente abrupte à gravir avec les deux prochains matchs à Montréal. À la lumière de cette rencontre, Chara n'est pas le seul des siens à souffrir de déshydratation.

L'équipe de Claude Julien a maintenant perdu ses six derniers matchs en séries.
Price, qui a bloqué 34 tirs, aurait pu donner un cours à Thomas sur l'art de contrôler les retours tellement il était confiant et son opposant, chancelant.

Après l'affrontement, Thomas a reconnu avoir des choses à se faire pardonner.
« Le moins que l'on peut dire, c'est que je dois être meilleur. Je dois aider davantage mon équipe, mais mes coéquipiers aussi doivent mieux jouer », a-t-il indiqué.

Tout un départ

Pour ce deuxième duel, le Canadien redoutait les premières minutes du match. Cammalleri et Mathieu Darche ont chassé les inquiétudes avec deux buts rapides.
Cammalleri a ouvert la marque dès la 43e seconde en récupérant un retour de tir de James Wisniewski. Thomas a mal paru sur ce jeu en contrôlant mal la frappe du défenseur du CH.

Le Tricolore a poursuivi sa domination quelques secondes plus tard. Durant une punition à Dennis Seidenberg, Darche a déjoué Thomas. Cammalleri a orchestré le premier but de la carrière de Darche en séries avec une passe parfaite.
Thomas a accordé deux buts sur les quatre premiers tirs.

Weber, l'invité inattendu
Les Bruins ont repris vie au deuxième tiers. Patrice Bergeron a mis fin à l'invincibilité de Carey Price en inscrivant le premier but de son équipe en séries.

Le Québécois a redirigé une passe précise de Brad Marchand.

Quelques minutes plus tôt, Thomas avait racheté ses erreurs du début de match en stoppant Tomas Plekanec sur une échappée.

Le CH a retrouvé son avance de deux buts avant la fin de la période médiane. Yannick Weber, qui a remplacé Andrei Kostitsyn, a bondi sur un retour de tir de Lars Eller.

Encore une fois, Thomas a jonglé avec la rondelle sur le premier tir et elle s'est finalement retrouvée derrière lui.

Weber n'avait inscrit qu'un seul but en 41 matchs cette saison. Pour Eller, il s'agit de son premier point dans le bal du printemps.
En conférence de presse, Jacques Martin avait de bons mots pour Weber, un défenseur naturel.

« Yannick a joué à l'aile droite pour les deux derniers matchs de l'année et je croyais qu'on pourrait l'utiliser à l'attaque en séries, a précisé Jacques Martin. On a plus de profondeur à la ligne bleue. Ce soir, il est entré dans la formation et il nous a donné un gros match. »

Sans Chara et Kostitsyn

Chara et Kostitsyn ont sauté sur la glace pour la période d'échauffement, mais ils n'ont pas participé au match.

Shane Hnidy a pris la place de Chara, alors que Weber a remplacé Kostitsyn.

Le capitaine des Bruins a passé une partie de la nuit dans un hôpital de Boston en raison d'un problème de déshydratation.

Kostitsyn, lui, a raté l'entraînement matinal du Canadien. Au premier match de la série, il a été atteint d'un puissant tir de Chara à un pied. Il était revenu dans le match après avoir manqué une grande partie de la première période.

Les Bruins et le CH se retrouveront à Montréal pour le troisième match, lundi.

À noter:

  • P.K. Subban a encore une fois été le joueur le plus utilisé du Tricolore avec un temps de glace de 27 min 06 s.
  • Carey Price a reçu l'aide de ses coéquipiers qui ont bloqué 27 tirs, dont 5 pour Hal Gill.
  • James Wisniewski a testé sa joue en se battant avec Shane Hnidy en deuxième période. Il avait subi une fracture à une joue le 17 février, à Edmonton
  • Dennis Seidenberg a terminé la rencontre avec un dossier de -2. Le défenseur des Bruins est -4 après deux matchs.

Une défaite douloureuse

BOSTON - Les Bruins ont fait patienter les journalistes une bonne dizaine de minutes avant d'ouvrir les portes du vestiaire, samedi. Dans le corridor, c'était impossible de percevoir un seul son. Devant les micros, les joueurs des Bruins étaient encore silencieux.

« Ce n'est pas facile, mais c'est une série de sept matchs, a expliqué timidement le centre Patrice Bergeron. Ce n'est pas le temps de se mettre à terre et de s'apitoyer sur notre sort. On doit se regrouper et continuer à croire en nous. »
Jovial et drôle dans ses bons jours, Tim Thomas n'avait pas le coeur à la rigolade après sa sortie difficile.

« Le moins que l'on peut dire, c'est que je dois être meilleur, a affirmé le gardien de 37 ans. Je dois aider davantage mon équipe, mais mes coéquipiers aussi doivent mieux jouer. »

Malgré deux revers à Boston, Thomas restait assez calme devant la situation.

« C'est facile à accepter puisque c'est la réalité. On a maintenant le dos au mur et on verra comment on va répondre. »
Thomas refusait également de se servir de l'absence de Zdeno Chara pour expliquer cette deuxième défaite.

« Tu manques toujours un gars comme Zdeno, mais on avait un plan pour le remplacer. Nous devions chacun élever notre jeu. Nous ne l'avons pas fait. »

Meilleurs à l'extérieur du Massachusetts

Les Bruins cherchaient à se consoler avec de petites statistiques, comme leur fiche à l'extérieur de Boston. Pour une raison étrange, les hommes de Claude Julien ont gagné 24 matchs cette saison loin du TD Garden. C'est deux victoires de plus que dans leur propre domicile.

« Je crois que nous sommes l'une des meilleures équipes de la LNH sur la route, a précisé l'ailier Mark Recchi. C'est peut-être une bonne chose pour nous de partir, nous allons vraiment simplifier notre jeu. Nous réussirons à revenir dans la série seulement si nous acceptons de relever le défi devant nous. »

En bon vétéran, Recchi a évité une question piège, à savoir s'il y avait trop de passagers au sein de l'équipe.

« On verra à la fin de la série, a sagement répondu l'ailier de 43 ans. On croit chacun en nous et on croit en nos chances. On s'en va à Montréal avec l'intention de faire la même chose que le Canadien en gagnant nos deux prochains matchs. »
Historiquement, les Bruins n'ont pas les statistiques dans leur camp. Ils ont une fiche de 0-26 quand ils perdent les deux premiers matchs d'une série.

Les Flyers ont vite solutionné l'énigme Ryan Miller

Sports - Hockey
Écrit par RueFrontenac.com   
Samedi, 16 avril 2011 20:08
Mise à jour le Samedi, 16 avril 2011 21:34
Les rencontres se suivent mais ne se ressemblent pas du tout dans le duel éliminatoire qui oppose les Sabres de Buffalo et les Flyers de Philadelphie.
Lors du match initial de jeudi, il a fallu attendre la sixième minute de la troisième période pour être finalement témoin du seul but de l'affrontement qui a donné une victoire de 1 à 0 des Sabres au Wells Fargo Center.
Samedi, à l'occasion du deuxième round présenté une fois de plus dans la cité de l'amour fraternel, le combat n'était vieux que de quatre minutes et les Flyers avaient déjà trompé la vigilance du gardien Ryan Miller une première fois. Mieux encore, il s'est marqué six buts dès la première période, les deux antagonistes étant à égalité, 3 à 3.

Une explosion de deux buts en un peu moins de deux minutes entre les 14e et 16e minutes de la deuxième reprise aura été le point tournant d'une victoire de 5 à 4 des Flyers aux dépens des Sabres qui ont pourtant rétréci l'écart à un but en début de troisième. Ils ont même retiré leur gardien à la faveur d'un sixième patineur avec un peu plus d'une minute à jouer. En vain.

Cette série quart-de-finale 4 de 7 de l'Association de l'Est est maintenant égale avec un gain dans chaque camp. Les matchs trois et quatre seront joués à Buffalo lundi et mercredi. Les deux équipes seront de retour en Pennsylvanie vendredi.

Claude Giroux, Daniel Carcillo, James van Riemsdyk, Ville Leino et Daniel Brière ont marqué pour les Flyers alors que les défenseurs Matt Carle, Andrej Meszaros et Kimmo Timonen ont contribué chacun deux passes. Par contre, Jeff Carter et Mike Richards sont toujours en quête d'un premier point.

Thomas Vanek a été le meilleur des Sabres avec deux buts. Les autres sont allés à Cody McCormick et Andrej Sekera.      

Encore des problèmes de gardiens pour les Flyers 
Dans le département des lancers, Ryan Miller a été mitraillé 28 fois devant le filet des Sabres. C'était la première fois que le gardien de concession accordait autant de buts dans un match de séries depuis le 5 mai 2006. Lors de la première partie de la demi-finale d'association, les Sabres avaient alors disposé des Sénateurs, 7 à 6 en prolongation, à Ottawa.

Le gain a été crédité au dossier du vétéran gardien Brian Boucher qui était entré dans le feu de l'action après que la recrue d'origine russe de 22 ans Sergei Bobrovsky eut permis trois buts sur sept tirs en seulement 12 min 30 s de boulot.

Il régnait alors une égalité de 3 à 3. Boucher a ensuite été parfait face à un bombardement de 21 lancers.

Alors, la fameuse question de 64 000$US est la suivante: quel gardien l'entraîneur en chef des Flyers, Peter Laviolette, lancera-t-il dans la mêlée lors de la prochaine rencontre?

En avantage numérique, les Flyers ont été un en dix, comparativement à deux en huit pour les Sabres dont les meilleurs éléments offensifs ont vu leur temps de glace être considérablement réduit à cause de tout ce temps passé en infériorité numérique.       

Les Flyers ont également affiché des allures de Broad Street Bullies face à des Sabres qui alignent plusieurs joueurs frileux. Ça promet pour la balance de la série.    

Blessé à une main le 8 mars puis opéré, Chris Pronger a raté une 18e partie de suite pour les Flyers qui se ressentent plus que jamais de l'absence de leur général défensif, surtout en avantage numérique.

Le défenseur Jordan Leopold et l'attaquant Jochen Hecht étaient les principaux absents dans le camp des Sabres.

La mise à l'écart de Leopold a par contre permis le rappel du défenseur Marc-André Gragnani, du club-école des Pirates de Portland, de la LAH. L'ancien du Rocket de l'Île-du-Prince-Édouard, de la LHJMQ, a notamment dominé tous ses pairs avec avec 48 passes et 60 points, ce qui lui a valu le prestigieux trophée Eddie Shore à titre de meilleur défenseur du circuit Andrews.

Natif de Montréal, âgé de 24 ans et à sa quatrième saison professionnelle, il avait été un choix de troisième ronde des Sabres, le 87e espoir repêché lors de l'encan amateur de 2005.
• Pour consulter le sommaire du match, cliquez ici.

Bien petits, les Bruins...

Écrit par Serge Touchette (commentaire)   
Samedi, 16 avril 2011 22:13
Mise à jour le Samedi, 16 avril 2011 22:26
On aura tout vu. Il n’y pas si longtemps, ils étaient nombreux, amateurs. Ti-Jos Connaissant et experts à prétendre que le Canadien était trop petit, trop frêle pour espérer tenir tête aux méchants Bruins, une équipe bâtie en fonction des séries éliminatoires, disaient les connaisseurs.
Allez-y voir  !
Après les deux premiers matchs de cette série, le Canadien, contre toute attente, dépasse les Bruins par… une tête, presque deux.
Qui l’eût cru, messieurs, dames ?
Si mon nom était Claude Julien, je commencerais à m’inquiéter pour mon job.
Le Canadien joue mieux que les Bruins et Jacques Martin, en termes de stratégie, est en train de mettre son homologue des Bruins dans sa p'tite poche d’en arrière.
Les Bruins sont méconnaissables, rarement convaincants. Certains diront que l’absence de Zdeno Chara s’est révélée un facteur important, samedi, à Boston. Une piètre excuse celle-là lorsqu’ on pense que la défense du Canadien est amputée de Markov et Gorges depuis des mois.
Yannick Weber a marqué un but aux dépens de Tim Thomas qui a fait très mal aux Bruins en fin de deuxième période. Photo Reuters
Une équipe mieux préparée
Carey Price, à ne pas en douter, fait la différence depuis le début de cette série, mais le Canadien, visiblement, est mieux préparé que les Bruins. Mieux préparé et mieux structuré.
Samedi, il a gagné et Price, s'il a été très fort, n'a pas eu besoin de faire de miracle. De quoi inquiéter sérieusement les Bruins.
Le Canadien a un plan en tête alors que les Bruins font de l’impro parce que souvent incapables de solutionner la défense de leurs rivaux. À court de réponse, les Bruins, parfois, tentent un peu n’importe quoi.
En revanche, le Canadien exploite fort bien la lenteur des défenseurs des Bruins. On a beau dire, la vitesse du Canadien représente un atout de taille face aux gros bras de leurs éternels adversaires.
En attendant, les canons des Bruins ne cassent rien, à commencer par Milan Lucic, souvent invisible. Il ne ressemble en rien à ce marqueur de 30 buts qu’on a connu en saison régulière. Où sont les leaders des Bruins ? Je vous le demande.
À vrai dire, le meilleur attaquant des Bruins est Brad Marchand, qui s’est fait voler trois ou quatre buts par le gardien du Canadien au cours des deux premiers matchs.
Le Canadien n’est donc plus qu’à deux victoires près de causer une surprise de taille alors que la série se transporte au Centre Bell.
Trop petit, le Canadien ? Parlez-en aux Bruins pour voir.