mercredi 20 avril 2011

Darche ne s’imaginait pas l’emporter en quatre matchs

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/36523-sports-hockey-lnh-canadien-bruins-mathieu-darche

Écrit par Léandre Drolet   
Mardi, 19 avril 2011 15:32
Mise à jour le Mardi, 19 avril 2011 16:18
Mathieu Darche a fait ses études en commerce à l’Université McGill, il a donc une analyse cartésienne quand vient le temps d’expliquer des événements.
Darche est souvent l’un des premiers joueurs entourés par les journalistes dans le vestiaire du Canadien que ce soit après un entraînement ou après un match.
Bien sûr, le fait qu’il soit l’un des cinq joueurs du Tricolore à s’exprimer en français représente un atout important, mais il y a plus, la qualité de ses propos justifient une telle demande médiatique.
Après la défaite de 4 à 2 du Canadien lundi soir, Darche, toujours aussi calme et posé, a exprimé en quelques mots les raisons qui ont permis aux Bruins de Boston de revenir dans la série et de réduire l’écart 2-1.
« Nous avons eu nos chances de marquer dès le départ, mais on ne les a pas prises, a déclaré Darche. Nous avons profité de trois avantages numériques (un total de cinq minutes) dans les 15 premières minutes de la rencontre, mais on en n’a pas profité. »
« On savait qu’ils allaient sortir en force et c’est ce qu’ils ont fait », a indiqué Mathieu Darche à l'issue du match de lundi soir. Photo d'archives Rue Frontenac
Les joueurs de Claude Julien ont tenu le coup pendant le premier avantage numérique du Canadien survenu à 1 min 8 s, et Milan Lucic, qui purgeait la punition d’équipe, venait à peine de sortir du banc des pénalités que David Krejci a saisi une longue passe transversale de Patrice Bergeron pour déjouer Carey Price.
Les Bruins savaient qu’ils devaient tout faire pour empêcher le Canadien de marquer dès le début du match. Ils souhaitaient également refroidir l’ardeur des partisans et les faire taire.
Ils étaient nerveux et comble de malheur pour eux, ils ont écopé d’une pénalité pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire.
Ça démontrait une nervosité évidente de leur part. S’il avait fallu que le Tricolore marque encore dès les premières secondes, on aurait commencé à clouer le cercueil.
Les Bruins n’auraient pas seulement eu à créer l’égalité au tableau indicateur, ils auraient été obligés de continuer d’endurer les bruyants encouragements de la foule et leur concentration aurait définitivement été affectée.
Mais ce n’est pas ce qui survenu.
Pas une proie facile
Même si le Canadien menait la série 2-0, Darche et ses coéquipiers savaient que les Bruins ne seraient pas une proie facile et qu’ils n’allaient pas se laisser abattre sans lutter.
« On n’a jamais pensé que ce serait facile et qu’on l’emporterait automatiquement en quatre matchs parce qu’on avait gagné les deux premières rencontres à Boston. On savait qu’ils allaient sortir en force et c’est ce qu’ils ont fait », a indiqué l’attaquant qui a obtenu trois tirs au buts, mais qui a terminé le match avec une fiche de moins 2.
Selon Darche, le gardien de but des Bruins, Tim Thomas, a excellé au bon moment.
« Il a été critiqué à la suite des deux défaites des siens à Boston, mais je ne crois pas qu’il avait si mal joué que cela », a dit Darche.
Ce dernier a fait remarquer que le Tricolore avait attaqué en force en deuxième moitié de rencontre, principalement en troisième avec 15 tirs, mais que ce ne fut pas suffisant.
« On a poussé, on a poussé, mais.... », a-t-il conclu.
Comme tous ses coéquipiers, Darche devra se remettre au travail dès les premières secondes du match de jeudi soir et ne pas attendre la deuxième partie de la rencontre pour pousser, pousser...