vendredi 22 avril 2011

Un surnombre coûteux en prolongation

(CKAC Sports) - Alors qu'il venait de rater une chance de marquer en début de prolongation, le Canadien a offert une situation de trois contre un aux Bruins de Boston, une occasion unique qui a permis à Michael Ryder de déjouer Carey Price et de donner la victoire aux Bruins.

Plutôt que de blâmer un mauvais changement de joueurs au banc de son équipe, le vétéran défenseur Jaroslav Spacek a plutôt évoqué le mauvais rebond de la rondelle sur la bande pour expliquer le but gagnant de Michael Ryder en prolongation.

«C'était un trois contre un. Il a raté le filet et la rondelle est réapparue de l'autre côté. Avant même que nous puissions réagir, la rondelle était dans le filet, a indiqué Jaroslav Spacek. Évidemment, nous n'aurions pas dû leur permettre un surnombre du genre en prolongation. Mais nous avions encore du temps pour nous replier après le premier tir et nous occuper de leurs attaquants. Ils ont fait un beau jeu et ils ont marqué.»

«Nous n'avons pas lancé la rondelle assez profondément, a pour sa part expliqué l'entraîneur Jacques Martin. Nous étions en train de changer nos défenseurs et ils ont obtenu un surnombre.»

Selon Spacek, il n'aura fallu que quelques revirements pour leur permettre de revenir dans le match.

«Après que nous ayons eu des chances de marquer, je crois que nous avons essayé d'en faire trop et ça nous a coûté la partie. Nous avons fait deux ou trois revirements et ils ont marqué à chaque fois. Et le momentum est revenu avec eux et c'était nous qui les pourchassions. Mais nous sommes sortis forts en troisième, nous avons obtenu un but en avantage numérique.»

«Le premier 30 minutes, on a été excellents, on a été impeccables, d'analyser Jacques Martin lors de son point de presse d'après-match. Puis après ça, avec les revirements, on leur a donné l'opportunité de rattraper. C'est du hockey de séries éliminatoires. Ce sont deux bonnes équipes bien équilibrées.»

Découragé?Alors que son équipe pouvait prendre les devants 3-1 dans la série, la troupe de Jacques Martin se retrouve maintenant à la case départ alors que les deux équipes ont chacune deux victoires.

«Ça fait partie d'une série, a mentionné Jacques Martin. Faut travailler à trouver des solutions. Si on nous avait dit qu'après quatre parties, nous serions 2-2, on serait en bonne condition. Il s'agit de se regrouper et d'être prêts samedi.»