vendredi 22 avril 2011

Ryder le battant, Julien gagne la bataille des coachs et grossier mensonge

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Vendredi, 22 Avril 2011
Par HOCKEY30.com

- Michael Ryder revient de loin.

- Imaginez. Tout le monde affirmait que l'attaquant allait être rétrogradé dans la ligue américaine afin que les Bruins respectent le plafond salarial.

- Les rumeurs ont plané dès le premier jour du camp d'entraînement.

- Malgré les millions. les joueurs de hockey restent des êtres humains. Entendre de la bouche de tous que tu seras rétrogradé dans la ligue américaine doit être plus que difficile.

- Se lever le matin pour aller travailler lorsque tu sais très bien qu'une épée de Damocles plane sur ta tête doit être horrible.

- Ryder a fait fi de cette dur réalité et a continué de vivre d'espoir.

- Finalement, les blessures ont fait en sorte que les Bruins puisse garder Ryder et son salaire sur la masse salariale.

- Résultat? 2 buts, 1 passes hier dont le filet vainqueur en prolongation. Tout ça, lors du match le plus important de la saison.

- Ce matin, nous devons lever notre chapeau à l'ancien attaquant du Canadien. Plusieurs joueurs à sa place se seraient écroulés.

- Claude Julien mérite aussi des fleurs.

- En appelant un temps d'arrêt alors que le pointage de 3-1 en faveur du Canadien, Julien a changé le match.

- Calme, ne levant pas le ton, le coach a simplement dit à ses joueurs de se calmer et qu'il restait encore 30 minutes au match.

- Jacques Martin, lui, a manqué l'occasion d'appeler un temps d'arrêt pour calmer son équipe. Alors que c'était 4-3 en 3e période, on voyait très bien que le Canadien commençait à reculer et être nerveux dans son territoire. Martin aurait dû tout faire pour couper le momentum des Bruins.

- Bref, Julien a gagné la bataille derrière le banc hier soir.

- Le vestiaire des Bruins était très calme après la victoire. On aurait pu penser à une euphorie tellement le match avait été émotif. Mais non...

- Les joueurs de Boston savent que le travail n'est pas encore fini. Claude Julien a dû leur répéter d'apprécier cette victoire, mais de passer à autre chose aussitôt.

- Lorsque les journalistes sont rentrés dans la chambre, l'attention des joueurs était déjà porté sur le match de samedi.

- Andrew Ference, lui, regrettait son doigt d'honneur. "Mon doit est resté coincé" a -t-il osé nous dire. Ces joueurs de hockey nous étonneront toujours...