dimanche 17 avril 2011

Pas le temps de célébrer !

BOSTON | Personne ne sautait au plafond dans le vestiaire du Canadien après cette deuxième victoire contre les Bruins. Pour reprendre une expression anglaise, c'était business as usual.

«On n'a pas le temps de célébrer!», a lancé Mike Cammalleri.

«Nos fans, notre parenté et nos amis peuvent se réjouir s'ils le veulent, mais pas nous.

«On n'a rien gagné.»

On peut s'attendre à ce qu'il règne une ambiance démentielle au Centre Bell, lundi soir

«Ça va être électrisant au possible!», a continué Cammalleri.

«Mais en ce qui nous concerne, on devra se présenter avec la même attitude et porter notre concentration sur les choses qu'on doit faire.»

Cammalleri n'a pas manqué de faire l'éloge de Carey Price, qui a connu un autre grand match.
«Quand on prend l'avance, on se se sent en confiance avec Carey», a-t-il dit.
«On sait qu'il va faire le travail..»

Tous pour un, un pour tous

Mais les joueurs du Canadien jouent aussi très bien en équipe.
Price fait le premier arrêt et ses coéquipiers sont toujours au bon endroit pour récupérer les retours et maîtriser les gros attaquants des Bruins, qui il faut bien le dire, ressemblent à des our-sons depuis le début de la série.

«On se fait confiance et on s'entraide», a repris Cammalleri

«Mais les séries ne font que commencer. On n'est pas encore à notre mieux.»

«On a perdu la rondelle à quelques reprises dans notre territoire.»
Mais si peu.

Le Canadien a commis cinq revirements contre sept pour les Bruins.

Mais là où le Tricolore a aidé le plus sa cause, c'est en prenant les devants rapidement.
Après seulement 140 secondes de jeu, il dominait déjà par deux buts.

«Il ne fait pas de doute que ça nous permet de jouer avec plus de calme, a commenté James Wisniewski.

«Carey a réussi ensuite deux gros arrêts dont un de façon magistral aux dépens de Milan Lucic peu après notre deuxième but.»

«Si les Bruins avaient réduit l 'écart à un but à ce moment-là, la suite de la rencontre aurait peut-être été différente. »
Wisniewski a mentionné que l'arrêt de Price contre Lucic avait soulevé les joueurs sur le banc.

«Les gars sont devenus complètement fous!», s'est-il exclamé.

«Quand tu vois une telle scène, tu sais que ça aura un effet déterminant sur le match.

«Price a volé ces deux matchs.» C'est ce que les Bruins doivent se dire aussi.