dimanche 17 avril 2011

Canadiens | Bruins -Quand on crache en l'air...

Boston | Quand on crache en l'air, ça vous retombe bien sou-vent en plein visage.

Brad Marchand s'était moqué des Maple Leafs, à la fin de la saison, en mimant un élan de golf tandis qu'il patinait devant leur banc.
Tiens, tiens...

Lui et ses coéquipiers sont maintenant à deux matchs de subir une élimination hâtive.

Welcome to the jungle, hurlait le chanteur de Guns n' Roses dans les haut-parleurs du TD Garden quelques secondes avant la mise en jeu initiale.

Et la faune assez rock'n'roll, merci, était pompée au max. Les Bruins ont passé les premiers instants du match à bousculer tout le monde après le sifflet.

Discipliné, le Canadien est resté de glace. Deux minutes et 20 secondes plus tard, il menait déjà 2 à 0.

Silence radio dans la foule.

Les Bruins étaient sonnés, surtout en l'absence de leur capitaine Zdeno Chara.

VITESSE ET RUSE

Encore une fois, la vitesse et la ruse ont eu raison de la force et de l'intimidation.

Le Tricolore n'a même pas eu besoin d'un «Carey Price show» pour quitter Boston avec une avance de 2 à 0 dans la série.

Toute l'équipe a disputé un autre match presque parfait, à grandes doses d'échec-avant.

Maintenant, ce sera au tour des Bruins d'affronter la jungle, le public en délire du Centre Bell, qui acclamera à tout rompre ses Schtroumpfs adorés.

Les Bruins n'ont pas rugi bien fort jusqu'ici. Milan Lucic est invisible. Tim Thomas bien ordinaire. Tomas Kaberle sans éclat.

Le Canadien devait se faire manger la laine sur le dos. Il n'en est rien. Même les jeunes, les Lars Eller, Tom Pyatt et David Desharnais, jouent du hockey inspiré. Et Yannick Weber qui marque !

L'entraîneur Claude Julien aura beau crayonner toutes sortes de plans de matchs et décortiquer les séquences sur vidéo, sa troupe devra avant toute chose retrouver sa passion.

Ça sent le golf, à Beantown. Pas bien longtemps après les Maple Leafs...