lundi 28 mars 2011

Vite une victoire pour le moral

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2011/03/20110328-022641.html

 
Perdre trois matchs consécutifs, c’est déjà difficile pour n’importe quel athlète moindrement orgueilleux. Se faire blanchir trois fois de suite, c’est encore plus dur et ça commence à jouer un peu sur le moral des troupes dans le vestiaire du Canadien.
 
« Ce n’est pas fantastique comme ambiance. Les gars sont un peu crispés », a confié hier Mike Cammalleri, glissant au passage que les blagues sont d’ailleurs pas mal moins fréquentes ces jours-ci dans l’entourage de l’équipe.
Ce n’est pas totalement inattendu, a souligné l’attaquant, qui n’a pas marqué depuis le 12 mars.
 
« C’est parfois le temps d’être plus sérieux. Et c’est seulement normal qu’on réagisse ainsi. On connaît bien les enjeux ; ça démontre qu’on y accorde tous beaucoup d’importance », a assuré Cammalleri.
Même son de cloche, ou à peu près, du côté de Brent Sopel.
Le vétéran défenseur, acquis des Thrashers il y a tout juste plus d’un mois, avoue que ce n’est pas la joie présentement. Que la fierté des joueurs en a pris un coup lorsqu’ils se sont fait chahuter au domicile du Tricolore samedi.
 
Plaisant pour personne
 
« On n’est pas heureux de nos récentes performances. Ce n’est pas une situation plaisante pour personne. Pas plus pour les amateurs de hockey de cette ville que pour les gars dans ce vestiaire », dit-il.
 
« On a de bons fans derrière nous, on ne voudrait jamais les décevoir et être hués comme ça. Ce n’était pas très plaisant. On a une bonne équipe, il faut continuer d’y croire. On veut gagner, on veut jouer dans les séries. On n’a qu’à travailler, fort et ensemble, puis les résultats vont suivre », a insisté Sopel.
Heureusement, personne ne pointerait encore d’équipiers du doigt, comme c’est souvent le cas quand une formation traverse une période plus difficile.
 
« C’est très facile de trouver des excuses, souffle Mike Cammalleri. Mais quand tu fais, tu oublies souvent de te pencher sur ce que toi-même tu pourrais faire mieux. »
Dans la même veine, il ne croit pas que les équipes adverses aient soudainement trouvé un moyen de contrer le Canadien.

« On ne peut pas dire que les trois dernières équipes que nous avons affrontées ont joué exactement de la même façon ou qu’elles ont copié le même plan de match. Ce qui se passe repose plus sur nos épaules en tant que groupe », a-t-il soutenu.