lundi 28 mars 2011

La mauvaise passe de Michael Cammalleri

(CKAC Sports) - Comme beaucoup de ses coéquipiers, Michael Cammalleri traverse une mauvaise passe en termes de production. L'ailier gauche détient-il la solution aux problèmes du Canadien ?
Cette saison, Cammalleri a marqué 16 buts en 61 matchs, soit une moyenne de 0,26 par rencontre - son plus faible total depuis sa saison recrue avec les Kings en 2002-2003.

Ses prestations récentes et son comportement sur la glace ont fait dire à quelques observateurs du Canadien que le joueur ne semblait pas à l'aise avec sa cheville/son pied. Rumeur ou vérité ? Seul Cammalleri connaît la vérité.

Depuis qu'il est revenu de blessure le 20 février après avoir manqué 12 matchs en raison d'une luxation de l'épaule gauche, le #13 n'a inscrit que 3 filets (et ajouté 7 mentions d'aide pour un total de 25 cette saison).

Un faible rendement pour celui qui était le meilleur artilleur du Canadien en séries éliminatoires l'an passé (13 buts en 19 matchs). Le joueur lui-même ne s'en cachait pas après la défaite concédée face aux Caps de Washington, samedi. « Beaucoup d'entre nous ne produisent absolument pas au niveau où on les attend », disait-il.

Il est vrai que Cammalleri n'est pas aidé par ses coéquipiers. Le cas Gomez n'est un secret pour personne. Celui dont le salaire se monte à 8 millions ne satisfait pas les partisans avec ses 7 passes en 22 matchs. Tomas Plekanec avait ébloui les Montréalais en début de campagne, marquant 46 points en 57 parties. Mais le Tchèque lui aussi connaît une séquence plus difficile, avec seulement 2 buts et 5 mentions d'assistance à ses 14 dernières rencontres.

Quant au capitaine Brian Gionta, il est loin d'être le plus à blâmer. Avec ses 5 buts et 5 passes lors des 19 dernières parties, il est près d'égaler sa marque de l'an passé, soit 28 filets - mais ceux-ci avaient cependant été marqués en 61 matchs...

Des performances qui n'encouragent pas le groupe dans son ensemble, et qui contribuent à une ambiance moins bonne que d'habitude dans la chambre.

« Ce n'est pas fantastique (dans le vestiaire). Les gars sont un peu énervés et ils ont raison de l'être », a-t-il expliqué avant d'ajouter que les joueurs ne traînaient pas au complexe sportif de Brossard ces jours-ci.

Alors que les Rangers ont rejoint le Canadien au 6e rang du classement de la conférence Est et que les Sabres poussent derrière, la fin de saison du Tricolore risque d'être agitée. Une chose est sûre : le Canadien n'a pas été surclassé par ses adversaires dernièrement. Le problème, et donc la solution, proviennent du groupe lui-même.

« Je crois que ça a plus à voir avec notre groupe que nos adversaires. Je ne crois pas qu'on puisse dire que les trois dernières équipes que l'on a rencontrées ont joué de la même façon contre nous. (...) En ce moment, le problème vient plus de notre groupe que des équipes adverses », affirmait ainsi Cammalleri après l'entraînement.