mercredi 27 avril 2011

«C'est comme dans un rêve» -Alexandre Burrows

(CKAC Sports) - Deux buts, dont celui de la victoire en prolongation lors d'un 7e match, un tir de pénalité, une punition en prolongation, voilà par quelle gamme d'émotions est passé Alexandre Burrows, mardi soir à Vancouver.
«C'est fantastique, une sensation incroyable», a dit le héros de la victoire des Canucks, Alexandre Burrows.

Le gain de 2-1 éliminait les champions en titre de la Coupe Stanley, les Blackhawks de Chicago.

Toute la gamme d'émotions

Burrows avait donné les devants à son équipe à 2:43 en tout début de rencontre. Il a par la suite raté un tir de pénalité en début de troisième période avant d'écoper d'une pénalité avec seulement 24 secondes d'écoulées en prolongation. Son but historique est venu effacer tout ça.

«C'est comme dans un rêve. Je savais que je ne rêvais pas quand j'ai eu du mal à respirer avec tous mes coéquipiers qui s'empilaient sur moi», a dit le patineur de Pincourt.

Burrows a battu le gardien Corey Crawford d'un tir frappé au-dessus de son épaule droite à 5:22 du début de la prolongation. Jonathan Toews avait ramené les deux équipes à la case départ en marquant en désavantage numérique avec moins de deux minutes à faire au match.

Une affaire de gardiens

«Il devient un héros, une légende», a dit l'autre étoile de la rencontre du côté des Canucks, le gardien Roberto Luongo. Marquer en prolongation lors d'un septième match, tu ne peux pas égaler ça.»

Auteur de 31 arrêts, Luongo est sûrement le joueur qui avait le plus à perdre lors de cette rencontre ultime.

«Il a été dominant, a commenté Henrik Sedin. Il n'y avait aucun doute dans ce vestiaire et Roberto a prouvé qu'il était un grand gardien.»

Un match, trois Québécois

Deux Montréalais d'origine étaient entre les poteaux et Crawford a continué d'ouvrir bien des yeux. Il a réussi 36 arrêts et a sauvé les meubles pour son club en plusieurs occasions.

«Ce fut l'une des plus grandes prestations d'un gardien qu'il m'a été donné de voir, a dit l'entraîneur des Blackhawks, Joel Quenneville à propos de la tenue de son protégé de 26 ans. Le "kid" a été fantastique. C'est lui qui nous a donné une chance de gagner.»

«Nous avons eu nos chances en prolongation, mais Luongo a été intraitable, a confié Crawford qui s'est fait un nom dans cette série. Nous avions le momentum et c'est décevant de perdre de cette façon.»

Burrows, Luongo et Crawford. Trois Québécois. Un match qui passera à l'histoire.

Et un dénouement qui a possiblement sauvé le job d'un autre Québécois, l'entraîneur-chef des Canucks, Alain Vigneault.