mercredi 27 avril 2011

Courage et unités spéciales: recette miracle

(CKAC Sports) Selon Jacques Martin, les ingrédients de la victoire du Canadien au sixième match de sa série contre Boston sont courage, travail d'équipe et unités spéciales.

« J'ai vu un très bon effort d'équipe. Les unités spéciales ont fait la différence », a dit d'entrée de jeu l'entraîneur en conférence de presse. « Nous avons marqué deux buts en avantage numérique et les gars qui ont joué en désavantage ont fait du gros travail. » Les hommes de Claude Julien ont écopé de sept pénalités au match#6, et Milan Lucic a été expulsé de la rencontre.

Les Bruins demeurent blanchis en avantage numérique dans cette série. Ils n'ont profité d'aucune de leurs 18 occasions de marquer avec l'avantage d'un homme. « Nous avons fait un bon travail en saison régulière pour tuer les pénalités. Ce travail, c'était une préparation pour les séries », a soutenu l'entraîneur qui a encaissé mardi sa 50e victoire en séries éliminatoires. Il est le 20e meneur d'équipe à atteindre ce plateau dans l'histoire de la LNH.

Jacques Martin n'a pas semblé inquiet du fait que ses joueurs devront jouer en deux soirs. « C'est un défi, mais c'est le même que pour les Bruins. » Personne ne peut le contredire à ce sujet!

Un entraîneur bien fier

À propos du but refusé à Brian Gionta en première période sur une décision controversée de l'artbitre, Martin a apprécié la solidité mentale de ses joueurs. « C'est important de bien gérer ses émotions, de garder sa concentration sur la tâche. Il faut comprendre que l'on ne peut pas changer ce qui a été fait. »

Deux joueurs en particulier ont fait preuve de détermination, mardi. Lars Eller et Jaroslav Spacek sont revenus sur la glace après avoir subi des traitements durant la rencontre. « Plusieurs joueurs jouent avec des blessures à ce temps-ci de la saison. (Eller et Spacek) ont montré beaucoup de caractère et courage. »

L'apport de Yannick Weber

Appelé en renfort à cause de l'absence de James Wisnieski et de David Desharnais, Yannick Weber, qui a intégré le fructueux jeu de puissance, s'est mérité les éloges de son entraîneur et de ses coéquipiers. « Quand l'équipe doit composer avec des blessures, ça des opportunités pour personnes de rentrer dans l'alignement et d'élever leur jeu d'un cran. Yannick représente un bon atout puisqu'il peut jouer à deux positions différentes. »

« Weber a fait un travail fantastique, il a fait des jeux comme Wisniewski en fait, et a été très bon en avantage numérique. On lui doit aussi de bonnes passes », a quant à lui commenté Cammalleri.