Cammalleri : grâce à papa !

Sports - Canadien

Écrit par Léandre Drolet

Mardi, 26 avril 2011 22:53

Les partisans du Canadien devraient peut-être remercier le père de Michael Cammalleri. Si ce dernier a offert une si belle performance en marquant un but en plus de se faire complice du but victorieux de Brian Gionta, il le doit selon lui à son paternel. « Je dois donner crédit à mon père, a lancé Cammalleri. J'ai eu un pep talk avec lui hier (lundi). Il est une personne tellement passionnée qu'il m'a motivé. » Cammalleri, qui a été choisi la première étoile du match, a obtenu cinq tirs sur le but de Tim Thomas, et il a été l'attaquant le plus utilisé (25 min 13 s). Pour ce qui est de Carey Price, il semblait exténué après le match, lui qui a fait face à 32 tirs, dont plusieurs étaient de qualité comme en fait foi la douzaine de chances de marquer des Bruins. « J'ai l'impression d'avoir joué un septième match, même si cette rencontre ultime sera disputée seulement demain (mercredi) », a déclaré Price. Michael Cammalleri a trouvé sa motivation... chez son père ! Photo Pascal Ratthé Il est difficile de trouver plus terre-à-terre que Price. « Je suis bien content, mais nous devons prendre l'autobus dans quelques instants en direction de l'aéroport pour se rendre à Boston », a-t-il lancé. Selon Price, il faudra s'attendre au même genre de match à Boston. « Ce sera l'adrénaline à l'état pur. Le match se décidera fort probablement par un but comme ce soir, a-t-il indiqué. Nous devrons jouer le même style de jeu. » « Quand on a de l'espace, ça rapporte » Le gardien du Tricolore a encore une fois vanté le travail de ses coéquipiers. « Tous les gars ont donné ce qu'ils pouvaient donner, ils ont fait tout ce qu'ils ont pu pour l'emporter », a analysé le favori de la foule. Price a indiqué que ses coéquipiers avaient respecté le système de jeu de Jacques Martin, comme ils l'avaient fait si souvent pendant la saison régulière. Pour expliquer les succès de l'unité en avantage numérique qui a inscrit deux buts, Price n'a pas hésité. « Nous avons du talent et quand on a de l'espace, ça rapporte », a-t-il dit. Spacek trouvait le moyen d'en rire... Jaroslav Spacek a bien voulu commenter la mise en échec de Milan Lucic qui a écopé d'une majeure et d'une inconduite de match après avoir frappé le défenseur du Canadien contre la rampe par derrière. « Je ne l'ai jamais vu venir, si je m'étais tourné, j'aurais pu éviter le contact mais ce ne fut pas le cas », a fait valoir Spacek. Les Bruins ont fait passer quelques mauvais quarts d'heure à Jaroslav Spacek, mais celui-ci a eu le dernier mot. Photo Pascal Ratthé Ce dernier a démontré un sens de l'humour que l'on ne lui connaissait pas. « Avec toutes les blessures que j'ai depuis un bout de temps, mon corps commence à être habitué », a-t-il dit en lâchant un sourire. Darche et le rêve du septième match Pour sa part, Mathieu Darche savourait la victoire. « Tout le monde a contribué, on ne peut aspirer l'emporter dans un match comme ce soir si tu donnes seulement 75 pour cent, a analysé Darche. Carey a effectué de gros arrêts en troisième et à part le quatrième match, nous avons toujours bien préservé nos avances. »' Darche a tenu à vanter lui aussi les unités spéciales, car si le Tricolore a inscrit deux buts en supériorité numérique, il a été parfait en quatre désavantages numériques. Il se disait aussi ravi d'avoir à disputer un septième match. « Quand j'étais jeune, je rêvais de disputer un septième match, ce sera intéressant », a-t-il dit.