L’avantage numérique inquiète les Bruins

Sports - Canadien

Écrit par Martin Leclerc

Mardi, 26 avril 2011 23:07

Mise à jour le Mardi, 26 avril 2011 23:20

Les joueurs des Bruins avaient de toute évidence reçu la consigne du silence quant au travail des officiels, qui leur a valu de se retrouver deux fois dans des situations de 3 contre 5 durant ce match crucial. Sans doute une première dans la LNH cette saison en séries. Même s’il y avait de la frustration dans l’air, tout le monde semblait déjà se concentrer sur le septième match qui devait être disputé 20 heures plus tard. « Notre état d’esprit ? Gagner ! », a tranché Tim Thomas. « Nous avons déjà remporté trois matchs dans cette série et si nous jouons comme nous l’avons fait lors de nos trois victoires, nous allons remporter la série. Nous n’avons pas le choix. Nous gagnons ou bien c’est fini. » Le gardien des Bruins a ironisé en indiquant que les deux situations de 3 contre 5 auxquelles il avait fait face étaient probablement « les deux premières de toute la saison ». « Mais mon mandat n’était pas différent. Il fallait garder la rondelle en dehors du filet », a-t-il calmement répondu. Zéro en 19... Patrice Bergeron et plusieurs de ses coéquipiers se sont dits préoccupés par la tenue de leur avantage numérique, qui a été blanchi à chacune des 19 occasions obtenues depuis le début de la série. « Nous devrons nous assurer d’être meilleurs que cela, a-t-il opiné. C’est un gros problème. Nous devons trouver une façon de garder les choses simples, de prendre des tirs et d’assurer une présence au filet. » « Ce sixième match a été assez égal de mon point de vue. Le Canadien a marqué deux fois avec l’avantage de deux hommes mais à 5 contre 5, c’était assez partagé. Je n’ai rien à dire à propos des arbitres. Ils font de leur mieux et n’ont pas accès aux reprises comme tout le monde. Et malgré ce qui est arrivé, nous sommes restés dans le match. « Nous sommes maintenant impliqués dans une série d’un match », de conclure le meilleur attaquant des Bruins. « Nous nous sommes battus toute la saison pour avoir l’avantage de la patinoire. Et bien maintenant, nous l’avons !, de rétorquer Mark Recchi. Il s’est passé plusieurs choses étranges mardi soir mais ça fait partie du jeu. Allons nous reposer, faisons quelques ajustements et arrangeons-nous pour bien jouer devant nos partisans dans une vingtaine d’heures. »