mercredi 27 avril 2011

Canadien c. Bruins - «On gagne ou c'est la fin» - Tim Thomas

Les Bruins devront chasser leurs démons, aujourd’hui, dans le septième et dernier match de la série contre le Canadien.
Après trois gains de suite, ils ne sont pas parvenus à enfoncer le dernier clou dans le cercueil de leurs adversaires, hier, au Centre Bell.
Ils retournent, ainsi, à Boston, avec en tête, les mauvais souvenirs du printemps dernier.
Il y a un an, les Bruins avaient failli à la tâche, dès la première ronde, en s’inclinant en sept matchs devant les Flyers, après avoir mené la série 3-0.
Avec leur défaite de 2 à 1 contre le Canadien, les joueurs des Bruins demeuraient confiants, en prévision du match ultime de la série.
« On n’a pas le choix : on doit être prêts. C’est notre match le plus important de la saison », a dit le capitaine Zdeno Chara, après la rencontre.
« Il faut être confiant. La saison se résume maintenant à ce match. On savait que ce serait une série difficile. On va jusqu’au bout. Ça sera serré jusqu’à la fin », a expliqué l’attaquant Patrice Bergeron.
« On a travaillé toute la saison pour obtenir l’avantage de la glace. C’est le temps de s’en servir. On rentre à la maison devant nos partisans. On doit se reposer et être prêts pour le dernier de la série », a ajouté le vétéran Mark Recchi.
Indisciplinés
L’indiscipline a tué les chances des Bruins dans le sixième affrontement de la série.
Les hommes de Claude Julien ont accordé les deux buts montréalais alors qu’ils jouaient à court de deux hommes, en première et en deuxième périodes.

Victime de ces deux bombardements, le gardien Tim Thomas n’a pu faire de miracles. Il a cédé devant Michael Cammalleri et Brian Gionta.
« Quand on joue à 3 contre 5, c’est difficile de garder la rondelle hors du filet. Je crois que ce sont les deux premiers 3- contre-5 de la saison… », a commenté Tim Thomas, visiblement déçu de la tournure des événements.
Moins occupé que son vis-à-vis, le gardien des Bruins a tout de même repoussé 25 des 27 tirs adverses.
Sans Lucic
Les Bruins ont particulièrement souffert de l’indiscipline de l’attaquant Milan Lucic, qui a asséné une violente mise en échec à Jaroslav Spacek, en deuxième période. Silencieux, depuis le début de la série, le meilleur attaquant des Bruins a écopé d’un cinq minutes et d’une inconduite de partie, à la suite de son geste.
Sans lui, les Bruins ont peiné, devant une défense her métique qui a bloqué 27 tirs.
« Le Canadien a tout fait pour protéger son avance. Nous avons bien joué à cinq contre cinq, mais on a souffert de la perte de Milan. Son jeu physique et sa présence nous ont manqué, en troisième », a expliqué le défenseur Dennis Seidenberg, auteur du seul but des siens.
Après ce but, les Bruins n’ont pu percer la muraille Price.
Attaquant le plus dangereux des Bruins, hier soir, Patrice Bergeron a obtenu deux belles chances de marquer contre le gardien montréalais. Chaque fois, Price l’a frustré.
« Il faut continuer de gagner nos batailles dans leur territoire et de déranger leur gardien », a-t-il dit.
Encore une fois, les Bruins ont déployé une attaque massive inefficace, blanchie à quatre reprises, hier soir. Ils sont maintenant 0 en 19, depuis le début de la série.
« C’est un problème, a admis Patrice Bergeron. Il faut trouver un moyen de marquer en gardant les choses simples. Ils ont gagné à cause de leur attaque à cinq. »
Un match intense
Comme ses coéquipiers, le gardien Tim Thomas s’attend à un match intense, ce soir, à Boston.
« Il faut gagner. On a déjà gagné trois matchs. On a simplement besoin d’une quatrième victoire. On gagne, ou c’est la fin », a-t-il dit.