Les Rangers ont marqué cinq buts sans riposte, pour finalement l'emporter 5 à 3, concluant ainsi une spectaculaire remontée devant des amateurs euphoriques au Madison Square Garden de New York.
« Lorsque nous avons pris cette avance de 3-0, les gars sont tout d'un coup devenus très passifs et n'ont pas montré de caractère, a déclaré l'entraîneur Claude Julien au Boston Globe. C'est ce qui arrive habituellement quand tu décides ne pas garder le jeu simple. À ce stade de la saison, tu espères que les joueurs aient tiré une bonne leçon avec ce qui est arrivé ce soir. Si tu ne respectes pas le plan de match durant 60 minutes, ce genre de chose va se produire. »
Peu de temps après avoir vu Chris Kelly donner une avance de trois buts aux Bruins, le vétéran Vinny Prospal a décidé de prendre les choses en main, marquant deux fois (7,8) en l'espace de cinq minutes, permettant aux Rangers de retraiter au vestiaire avec un déficit d'un seul but.
Quelques minutes plus tard, alors qu'il restait moins de quatre minutes à jouer au dernier tiers, l'attaquant Brandon Dubinsky a marqué son 24e de la saison, plaçant le match à égalité, 3 à 3.
Voulant probablement profiter du momentum et éviter la prolongation, les Rangers ont pris les grands moyens. 50 secondes après le but égalisateur - les spectateurs n'ont même pas eu le temps de se rasseoir - le défenseur Michael Sauer est venu semer l'hystérie dans le vieux Garden en donnant la victoire aux siens.
Avec 53 secondes à jouer, la recrue Derek Stepan a cloué le cercueil des Bostoniens grâce à son 21e.
Grâce à cette victoire, les hommes de John Tortorella ont devancé les Sabres au 7e rang de l'Est. Ils ont maintenant 91 points, soit le même nombre que le Canadien. Le Tricolore a cependant joué un match de moins.
Dans la défaite, le gardien Tim Thomas a connu une soirée difficile, accordant quatre buts sur 25 tirs.
Étant à son 24e départ d'affilée, le gardien Henrik Lundqvist n'a pas montré de signes de fatigue en stoppant 27 rondelles pour récolter sa 35e victoire de la campagne.
« À ce temps-ci de la saison, tu ne peux pas être fatigué, a dit l'entraîneur John Tortorella aux médias après la rencontre. Si tu te prépares mentalement en te disant que tu passeras à travers, tu passeras à travers. Si tu te dis que tu es fatigué, alors tu seras fatigué. »
