vendredi 7 janvier 2011

Que pensez-vous de l'échange de Maxim Lapierre?

http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2011/01/05/001-dube14-martin-echanges.shtml

Hockey | Chronique de Dany Dubé

Que pensez-vous de l'échange de Maxim Lapierre?

Q : Que pensez-vous de l'échange de Maxim Lapierre? Un Québécois de moins ou un trouble de moins?
Gervais Bernard
R : Ni l'un ni l'autre. Lapierre n'avait pas d'avenir avec le Canadien, son temps de glace diminuait, et un joueur en fin de contrat mérite d'obtenir une chance de succès. Chez le Canadien, on ne pouvait pas lui offrir ça. On l'a donc laissé partir avant que ça ne devienne un problème.
Son départ coïncide aussi avec l'arrivée d'un autre Québécois, David Desharnais. Je ne sais pas si c'est important pour vous, mais pour moi, c'est surtout un joueur à caractère offensif qui donnera un peu plus de mordant à l'attaque du Canadien.
Q : Avec l'ajout de James Wisniewski et de Brett Festerling, je me demande si on a bien fait de laisser aller Ryan O'Byrne. Aussi, quels étaient les choix dont Pierre Gauthier disposait en échange de Maxim Lapierre, selon vous?
Benoît Lemire
James Wisniewski
Photo: La Presse Canadienne /AP Photo/Steve Mitchell
James Wisniewski

R : Au risque de me répéter, j'aimais bien O'Byrne et je crois que lorsqu'on l'a laissé partir, on n'anticipait certainement pas la tournure des événements avec Andrei Markov. Si on avait donné la chance à O'Byrne de jouer régulièrement, il aurait fait sa place dans l'équipe. L'urgence de gagner à Montréal a eu raison de son développement.
Les options de Gauthier n'étaient pas nombreuses, car Lapierre est en fin de contrat, donc la valeur est toujours moins grande. Ses statistiques empêchaient le Canadien d'avoir des demandes très élevées.
Et le Canadien ne voulait pas d'autres joueurs en échange. L'idée de la transaction était de céder un joueur qui n'avait pas d'avenir chez lui et de faire une place pour un jeune sur qui on devra statuer bientôt, j'ai nommé David Desharnais.
Q : Pourquoi semble-t-il évident que les défenseurs du Canadien atteignent toujours les couvreurs adverses lors d'un lancer de la ligne bleue?
Gilles Lalonde
R : La réponse est en deux volets. Plus c'est difficile de protéger l'enclave, plus les ailiers en défense doivent descendre. Une fois installés profondément dans leur territoire, ils délaissent le point d'appui. Lorsque la rondelle remonte à la ligne bleue, les défenseurs offensifs ont donc plus de temps et d'espace pour se déplacer vers le centre et s'ouvrir des lignes de tir.
Les attaquants du Canadien ne sont pas lourds et sont plus faciles à couvrir homme à homme, ce qui libère les ailiers de l'équipe adverse et les rapproche des défenseurs du Tricolore. Résultat : il faut être plus rapides et plus vifs en possession de la rondelle lorsqu'on est défenseur du Canadien. Quand vous regardez des gars comme Jaroslav Spacek, Roman Hamrlik et Hal Gill, le dernier qualificatif que vous allez utiliser, c'est rapide.
Yannick Weber
Photo: AFP/Getty Images/Bruce Bennett
Yannick Weber

Q : Pour la prochaine saison, supposons le retour de Markov, est-ce que d'autres défenseurs de Hamilton peuvent prendre la relève de la défense vieillissante du Canadien (Gill, Spacek, Hamrlik)?
Stéphane

R : La question est très hypothétique, car on ne connaît pas encore la situation de Markov. Je crois qu'à Hamilton, le seul défenseur qui peut aider le CH à court terme est Yannick Weber. Festerling est un joueur qui ajoute de la profondeur, qui pourra aider l'équipe en cas de blessures. Pour le reste, il va couler bien de l'eau sous les ponts avant qu'on puisse se prononcer.

Q : Repêchage 2009 : John Tavares ou Matt Duchene?

Léo Labine du Centenaire (nom d'usager)
R : Duchene sans hésiter. C'est un meilleur patineur, il possède une meilleure vision du jeu et il est collectivement plus efficace. Si on envoie Duchene aux Islanders, ils forment une meilleure équipe, et l'inverse n'est pas nécessairement vrai.

Q : Les médias montréalais parlent de Jacques Martin en bien quand ça va bien et en mal quand ça va mal. J'aimerais que vous nous parliez du travail de l'équipe d'entraîneurs du CH. Quelles sont, en toute objectivité, ses forces et ses faiblesses?
David Allard

R : C'est un groupe qui est organisé et qui sait faire la part des choses entre son côté émotif et son côté rationnel. Ils comprennent très bien les lois du milieu. Dans cette mesure, ils travaillent bien avec leurs vétérans, dont ils tirent le maximum.

Dans un autre ordre d'idées, n'oubliez jamais que le niveau de jeu augmente périodiquement dans la Ligue nationale et que l'adaptation à ce phénomène n'appartient pas seulement aux entraîneurs. Les joueurs aussi doivent monter leur jeu d'un cran, environ tous les 20 matchs.

J'aimerais que les entraîneurs consacrent un peu plus de temps à l'entraînement individuel (développement) des jeunes. Mais la réalité du calendrier commande le peu de temps investi pour cette facette du développement.

De plus, j'aimerais à l'occasion voir Martin être plus agressif dans l'utilisation de son personnel. Je termine avec cette question : pourquoi utiliser régulièrement un joueur à l'effort irrégulier?

Q : Se pourrait-il que Martin, à cause de certains joueurs, dont Scott Gomez, ait perdu son vestiaire? J'ai bien l'impression que plusieurs joueurs mettent son leadership et sa façon de « coacher » en doute.

Richard Lavallée

R : Pas du tout. Quand l'équipe ne gagne pas, il y a de la pression. Gomez fait certainement partie des joueurs qui ressentent le plus cette pression. Que lui et Martin aient levé le ton, effectivement, c'est surprenant, puisque que ça s'est produit sur la patinoire. Mais pour le reste, qu'il y ait des discussions et de l'argumentation autour de la façon de jouer, c'est normal.

Quand les joueurs analysent ce qui se passe, ils remettent rarement en question leur propre performance. Ils parlent souvent de la performance des autres ou du système de jeu. C'est pour ça qu'il y a un entraîneur.

Q : J'aimerais voir un autre aréna de la LNH que le Centre Bell, J'aimerais connaître votre top 5 de vos arénas préférés, sauf le Centre Bell.
Dominic Brodeur

  • Minnesota : édifice bien dessiné, foule qui connaît le hockey et qui est animée.
  • Toronto : en plein coeur de la ville. Par contre, un public plus endormi que celui des autres villes canadiennes.
  • Boston : à cause de la rivalité avec le Canadien. Et à l'inverse de Toronto, un public trop partisan. Ils n'ont pas compris que c'est juste un jeu.
  • Philadelphie : Ambiance extraordinaire. J'aimerais simplement que le public soit moins disgracieux à l'extérieur de l'amphithéâtre, et qu'ils laissent les camions de Radio-Canada tranquilles, ainsi que la voiture du collègue Pat Hickey. Je n'ai jamais vu des gens aussi irrévérencieux et impolis. Évidemment, ça n'implique pas l'organisation et les joueurs des Flyers, qui se sont toujours comportés avec beaucoup de classe. Ironique, n'est-ce pas?
  • Pittsburgh : J'aime bien leur nouvel amphithéâtre. Moderne, bien pensé. On a utilisé les récentes expériences pour avoir ce qui se fait de mieux dans la LNH.



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