Agence QMI
07/01/2011 19h23 - Mise à jour 07/01/2011 19h40
«BY… A… MILE», a dit Lemaire. Avant d’ajouter : «And a plus.»
Traduction : «PAR… UN… MILLE. Et plus encore.»
C’est Dan Rosen, de NHL.com, qui raconte l’histoire. Venant de Lemaire, la confession est énorme.
Rosen poursuit son reportage en traçant ce bilan de la carrière de Jacques
Lemaire. «Il a été un joueur vedette à l’époque de Guy Lafleur. Il a été entraîneur des Canadiens de Montréal. Il a mené les Devils du New Jersey à la conquête de la Coupe Stanley avant de voir sa troupe exclue des séries la saison suivante. Il a pris la tête d’une nouvelle concession, le Wild du Minnesota, en 2000, et trois ans plus tard l’équipe atteignait la finale de l’Ouest.»
Rosen poursuit et avance que jamais avant ce jour Lemaire a senti qu’obtenir la moindre victoire s’avérait un obstacle impossible à surmonter.
«Il y a tellement à faire, a avoué Lemaire. Nous avons des jeunes qui ne connaissent pas les rudiments du hockey. D’autres ne sont pas en forme. Nous devons amener l’équipe à former un tout. Nous devons retrouver nos gardiens de but, retrouver nos marqueurs, retrouver ceux qui ont la responsabilité d’appliquer des mises en échec.»
Lemaire n’avait pas terminé.
«On a besoin d’un jeu de puissance pour compter, des unités spéciales pour empêcher l’adversaire de marquer. Et on doit s’améliorer à cinq contre cinq.»
Depuis que l’ancien joueur étoile des Canadiens a accepté d’assumer la relève de John MacLean, congédié, la fiche des Devils est de 1-6. L’attaque massive n’a trouvé le fond du filet qu’une fois en 20 occasions.
Au sujet du prochain capitaine, Lemaire, dans sa rencontre avec les médias, a dit ne pas savoir quelle décision il va prendre, exposant que les vrais meneurs n’ont pas besoin d’une lettre sur leur chandail pour assumer leur rôle.
Pas de vente de feu
Par ailleurs, l’échange du capitaine Jamie Langenbrunner ne serait que la première étape d’une vente de feu, un phénomène de plus en plus populaire dans le sport professionnel, selon bien des experts. Le patron des Devils, Lou
Lamoriello, a réagi ainsi sur le site de l’équipe : «Nous allons prendre chaque décision en fonction de faire progresser notre formation. Oui, il pourrait y avoir d’autres changements.»
Aux journalistes, Lamoriello a aussi déclaré : «Ne me parlez pas du mot reconstruction, je n’aime pas cette expression-là.»
Martin Brodeur a indiqué de son côté au quotidien «Star-Ledger» qu’il y aura assurément d’autres mouvements de personnel, qu’il ne s’attend toutefois pas à déménager.
«Je ne pense pas que je serai échangé même si, en fin de compte, ce sera la décision de la direction. Je leur ai fait savoir que je souhaite terminer ma carrière ici. Je veux gagner et j’ai l’impression que nous aurons de grandes chances de gagner l’an prochain, autant que je croyais en nos chances pour cette saison. On souhaite toujours obtenir une autre occasion de célébrer un championnat.»
À l'image des Devils, Brodeur connaît de sérieux ennuis cette saison.
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