mardi 26 avril 2011

Bettman doit rire dans sa barbe

Mardi, 26 Avril 2011 07:01
Bon début "officiel" de semaine pour la plupart d'entre-vous... Voici un billet de Ken Platenpouich. Bonne lecture... Et bon match ce soir!
Bettman doit rire dans sa barbe... Des séries!

La parité est grande dans la LNH, dit-on.


On peut critiquer Bettman et ses bozos pour leur manque de rigueur en matière de discipline et leur entêtement à vouloir conserver des équipes dans des marchés moribonds, le spectacle est enlevant dans la plupart des séries et plusieurs s’allongeront même jusqu’à la limite.

Ça fait plus d’argent dans les poches de tout le monde.

Deux p’tites vites…

Seuls les Red Wings sont venus à bout des Coyotes en quatre alors que ceux-ci ont paru dépassés et peu motivés. Ils ont peut-être été dérangés par toutes les rumeurs entourant l’équipe. Du côté des Wings, Datsyuk, Filpula, Franzen, Holmstrom et la brigade défensive des Wings ont facilement palier à l’absence de Zetterberg.

Les Capitals, meneurs au classement dans l’est, ont tout de même trimé dur pour sortir les Rangers en cinq. On notera la série décevante de Gaborik et l’excellente tenue défensive des Caps et de leur jeune gardien Neuvirth.

Une première!

Les Predators ont remporté une première série en plus de 10 ans d’histoire en défaisant les Ducks pourtant favorisés par plusieurs pour remporter cette bataille. Le bon vieux Selanne a été merveilleux pour les Ducks, mais la profondeur des Preds, leur solide défensive et Pekka Rinne les auront bien servi au bout du compte. Nashville a eu besoin de 6 matchs pour la plupart âprement disputés.

Les jeux sont faits, rien ne va plus!

Mais au moment d’écrire ces lignes, rien n’est fini dans les cinq autres séries. C’est donc dire que six séries sur huit auront nécessité six matchs ou plus!

Les Sharks ont mis un terme à la saison des Kings il y a quelques heures à peine. Pavelski et Clowe se sont montrés très solides pour les Sharks. Thornton a été égal à lui-même en séries, c'est-à-dire ordinaire…

Le Lightning de Guy Boucher et Steve Yzerman nous montre que leur saison n’étaient pas un mirage et que les années broche à foin des Koules, Barrie, Melrose et Tocchet sont révolues. Le Lighnting a joué avec aplomb ce soir et ainsi forcé la tenue d’un septième match à Pittsburgh.

Les Penguins ont semblé manquer de munitions dans les deux derniers matchs eux qui menaient la série 3-1.  Mis à part pour le cinquième match, Stamkos a été tranquille jusqu’ici. Du côté des Penguins, Letang joue comme la réincarnation de Scott Niedermeyer.

Les Canucks et les Hawks se livrent une série épique pour une troisième année consécutive. On croyait bien que les Canucks étaient dû pour en gagner une hier, mais Crawford et les Hawks n’ont rien voulu savoir. S’ils perdent, les Canucks et Roberto Luongo ne feront que donner de l’eau au moulin de leurs détracteurs qui les accusent de crouler sous la pression.

On croyait pourtant au début de la série que les Hawks sans les Byfuglien, Ladd, Versteeg et Eager auraient de la misère à faire le poids contre les Canucks. Mais les Keith, Sharp, Kane, Seabrook, Hossa et Toews ont su élever leur jeu d’un cran, alors que des Ben Smith et autres nouveaux cols bleus ont marqué des buts cruciaux.

Les Flyers, qui ont terminé l’année en queue de poisson, continuent d’éprouver des difficultés en se montrant inconstants face au Sabres. Les Flyers n’ont toujours pas régler leurs difficultés devant le filet. De son côté, Ryan Miller a été très solide dans deux matchs en blanchissants la puissante attaque des Flyers, mais s’est montré plus généreux lors des matchs #2 et #6  en concédant cinq  buts à chaque fois.

À l’image des Canucks, une sortie hâtive des Flyers représenterait une surprise et changerait drastiquement le portrait anticipé des présentes séries.

De son côté, la série Bruins-Canadiens, qui s’annonçait longue au départ, tient finalement ses promesses, elle se terminera en six ou en sept. Le Canadien n’a pas eu l’instinct du tueur lors des matchs trois et quatre alors qu’il avait les Bruins dans les câbles. Depuis, ces derniers, menés par Bergeron et Marchand, ont retrouvé de leur aplomb et profité de quelques bons favorables.

Thomas et Price ont été généralement solides sans être nécessairement parvenus à faire la différence dans les 6 rencontres serrés que ce sont livrés les deux équipes. Le facteur déterminant jusqu’ici aura été le manque d’opportunisme des Gomez, Plekanec et Gionta dans les trois derniers matchs.

Si on s’est habitué à la perte de Markov et de Gorges parce que Martin et Gauthier ont su les remplacer du mieux qu’ils ont pu avec le rôle accru de Subban, les acquisitions pertinentes de Wisnewski, Mara et Sopel et le rappel de Weber, la perte de Pacioretty, elle, a laissé des traces.

Le Canadien présente une fiche négative de 12 défaites en 20 matchs depuis la perte de son ailier de puissance numéro un.

Combien Pacioretty aurait été utile à son équipe lors des deux dernières parties qui se sont soldées en prolongation à la faveur des Bruins? Pas à dire, malgré la contribution honnête de Kostitsyn, la production de Pacioretty n’a jamais été remplacée.

Pour sa part, au grand dam de son coach et des partisans, Benoît Pouliot a continué de décevoir comme on l’avait anticipé. En voilà un qui a manqué une belle occasion de se faire valoir…