lundi 21 février 2011

Pouliot: « Comment avons-nous pu sortir aussi à plat ? »

http://www.ruefrontenac.com/sports/canadiens/34016-lnh-classique-heritage-vestiaire-canadien

Sports - Canadien
Écrit par Jonathan Bernier   
Dimanche, 20 février 2011 22:32
Mise à jour le Lundi, 21 février 2011 01:20

CALGARY — Pour la deuxième fois en autant de match depuis le début de ce périple dans l’Ouest, le Canadien a connu un mauvais départ.
Pendant que Carey Price se faisait bombarder de 19 lancers, Miikka Kiprusoff devait se les geler devant son filet. Avec cinq minutes à écouler au premier tiers, le Tricolore n’avait dirigé que quatre tirs en direction du gardien finlandais.

« Comment avons-nous pu sortir aussi à plat ? Avec toute la frénésie entourant cette rencontre, je ne comprends pas. On était peut-être un peu trop émerveillés par tout ce qui se passait autour », a tenté d’analyser Benoit Pouliot.

« Nous avons connu un mauvais match du début à la fin, a lancé Brian Gionta. Les choses ne se sont pas déroulées du tout comme nous l’aurions souhaité. La majorité de nos tirs provenaient de l’extérieur. Nous n’avons pas suffisamment attaqué le filet adverse. »
Benoit Pouliot essayait de trouver des explications après le match. Photo Reuters

De mauvaises conditions

Si la surface glacée était pratiquement parfaite lors de l’entraînement de samedi, il en a été tout autrement au cours de la rencontre, les nombreuses passes sautillantes en étant une belle preuve.

« Les conditions étaient difficiles. La glace était lente, on sentait qu’on s’enfonçait dedans. Étant donné que nous avons une équipe axée sur la vitesse, c’était très difficile. Et ça, c’est sans compter le vent qui nous ralentissait lorsqu’on l’avait dans la face », a indiqué Pouliot, utilisé pendant un peu plus de 10 minutes.

Lui-même un joueur de finesse dont les habiletés auraient pu être affectées par la mauvaise condition de la glace, le capitaine du Canadien a rejeté cette excuse du revers de la main.

« La glace était la même pour les deux formations. Ils se sont seulement mieux adaptés que nous. La grande différence, c’est qu’il se sont efforcés de garder les jeux simples. Ce fut payant pour eux », a lancé Gionta, qui a terminé la soirée avec trois revirements provoqués.

Rien de gagné à Vancouver

Le Canadien part maintenant vers Vancouver, où il tentera de sauver un tant soit peu ce voyage de trois matchs. Le classement étant ce qu’il est, la moindre série de défaites peu avoir des conséquences désastreuses.

« On doit trouver un moyen de mettre fin à cette disette. Pour cela, nous devrons d’abord fournir un meilleur effort. »

Avec 21 gains contre quatre revers et cinq défaites en bris d’égalité au Rogers Arena, les Canucks affichent le meilleur dossier du circuit à domicile. La tâche promet donc d’être ardue pour la troupe de Jacques Martin.