lundi 21 février 2011

Alex Tanguay «J'aurai peut-être la chance de jouer à Québec un jour...»

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CALGARY - Comptez Alex Tanguay parmi ceux qui souhaitent le retour des Nordiques dans la Ligue nationale.
Natif de Sainte-Justine, un petit village situé au coeur des Appalaches, au sud-est de Québec, Tanguay rêvait de porter l’uniforme des Nordiques quand il allait jouer au hockey le soir après l’école.
Son rêve a bien failli se réaliser.
Mais quand les « Nordiques » en ont fait leur choix de première ronde en 1998, ça faisait déjà trois ans qu’ils s’appelaient l’Avalanche et qu’ils avaient pris la direction du Colorado !
« D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été un Nordique dans l’âme. C’était mon grand rêve de jeunesse d’endosser leur uniforme », raconte Tanguay.
« Vous comprendrez donc que la situation actuelle m’intéresse grandement. Je suis de près l’évolution du dossier de leur retour dans la Ligue.
« On ne sait jamais, j’aurai peut-être la chance de jouer à Québec un jour… »
Un petit choc
Après six belles saisons au Colorado, Tanguay est passé une première fois aux Flames en juin 2006, avec qui il a joué deux saisons.
On connaît l’histoire. Ça ne marchait pas fort fort entre lui et son entraîneur, Mike Keenan.
C’est comme ça qu’il s’est retrouvé impliqué dans un échange qui l’a amené à Montréal en compagnie de Maxim Trunev, en 2008.
Passer dans le clan ennemi des défunts Nordiques ! Tanguay admet que ce fut un petit choc au début.
« Ç’avait été difficile d’endosser le chandail du Canadien pour la première fois », se souvient-il.
« Mais les choses étaient vite rentrées dans l’ordre et après, ça avait été business as usual… »
Tanguay a d’ailleurs offert un bon rendement of fensif avec le CH – 16 buts et 25 passes –, dans une saison écourtée à 50 matchs en raison de blessures aux épaules.
L’année suivante, il est parti pour Tampa, où il a connu une saison ordinaire avant de revenir pour un deuxième séjour à Calgary.
Adversaire
On peut donc comprendre Tanguay quand il dit que jouer à l’extérieur à la Classique Héritage aura été un moment historique, que ce soit contre le Canadien ou pas.
« Pour moi, l’adversaire n’a pas une grande importance, a-t-il dit. Le Canadien est une équipe à battre comme toutes les autres.
« De toute façon, il ne reste plus beaucoup de joueurs qui étaient là lors de mon passage avec l’équipe… »