lundi 21 février 2011

James Wisniewski - «Je n'ai jamais été aussi frustré»

http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/hockey/canadiens/archives/2011/02/20110221-000745.html

Les Canadiens de Montréal auraient sans doute pu citer comme excuse la mauvaise condition de la patinoire s’ils n’avaient pas été la seule équipe à jouer sur cette surface inégale.

Mais ils ont eu toute la misère du monde à s’adapter. Le défenseur James Wisniewski a admis après le match que ce revers de 4-0 aux mains des Flames de Calgary avait éloigné la touche magique de cette Classique Héritage au stade McMahon.
«Un peu, a admis Wisniewski, dont les cicatrices témoignaient de cette rondelle reçue en plein visage jeudi dernier, contre les Oilers d’Edmonton. Je ne pense pas avoir déjà été aussi frustré depuis que j’ai commencé à jouer au hockey.
«Notre équipe préconise un style de jeu axé sur le mouvement de la rondelle. Nous avons une formation talentueuse, mais nous avons besoin d’une surface en bon état pour réaliser des jeux. Nous n’avions pas de plan B.»

Les Flames, pour leur part, ont rapidement su s’adapter.
«Ils ont placé la rondelle dernière nous et ont su profiter de plusieurs situations», a poursuivi le défenseur.
«C’était comme si on jouait avec une balle de tennis. Nous tentions de réaliser de bons jeux et rien ne se produisait comme prévu. Ils ont profité de nos erreurs pour trouver le fond du filet.»
Les Canadiens n’ont pas réussi à marquer, même s’ils ont décoché 31 tirs vers le filet de Miikka Kiprusoff au cours des 40 dernières minutes de jeu.
 
«Il a disputé un bon match, a souligné Wisniewski. Vous ne pouvez rien leur enlever. Ils ont pratiqué de l’échec-avant, ont patiné.»
 
«Ils ont connu un bon début de rencontre, a renchéri le gardien de but Carey Price, qui a stoppé 33 lancers. Ils tiraient sans cesse vers notre filet. Ils ont obtenu de bonnes chances et en ont profité.

«C’est difficile de générer de la vitesse et de faire circuler la rondelle quand elle ne bouge pas aussi rapidement. Pour une équipe talentueuse, c’est difficile de jouer sur cette glace.»

C’est ce qui a coulé le Tricolore, dont le meilleur attaquant a peut-être été Travis Moen, un joueur qui n'est pas reconnu pour son talent offensif.
«La patinoire était identique pour les deux équipes, a indiqué le capitaine Brian Gionta. Ils s’en sont sortis mieux que nous et ont gardé les choses simples.
«Les pénalités nous ont aussi fait mal.»