Écrit par Martin Leclerc | |||||
Samedi, 08 janvier 2011 23:30 | |||||
Mise à jour le Dimanche, 09 janvier 2011 00:14 | |||||
Les Bruins de Boston doivent se demander ce qu’ils devront faire pour vaincre le Canadien. Défaits à leurs quatre derniers matchs (et dans sept de leurs huit derniers affrontements) contre le Canadien, les Bostoniens ont vu Scott Gomez marquer un but chanceux du coin de la patinoire durant cet avantage numérique… «Nous disputions un bon match et nous savourions la troisième période quand le Canadien a repris le momentum, a relaté Tim Thomas. Une fois qu’ils l’ont repris, ils étaient comme les Russes lors de la finale au dernier Championnat du monde junior. Ils sont devenus très difficiles à stopper.» Thomas est bien placé pour parler des difficultés que connaît son équipe contre le Canadien. Détenteur de la meilleure moyenne de buts alloués de la LNH (1,80) et de la meilleure moyenne d’efficacité (,945), Thomas présente maintenant une fiche de 3-8-2 au Centre Bell et une moyenne de buts par match avoisinant les 3,30. Moins de deux minutes après le but chanceux de Gomez, ahuri, le gardien des Bruins a entendu la foule bondir de joie alors qu’il venait de recevoir un tir de la pointe de James Wisniewski. Il restait à peine 47,7 secondes au cadran. «La rondelle avait heurté mon patin et j’étais certain de l’avoir stoppée, mais elle a immédiatement rebondi sur le patin de Brian Gionta», a décrit Thomas. Plus tard, en prolongation, le malchanceux cerbère dit n’avoir jamais eu la chance d’empêcher Max Pacioretty de marquer. «David Desharnais a changé de direction devant moi et quand j’ai enfin aperçu le tir de Pacioretty, la rondelle était presque derrière moi. Je n’ai rien pu faire.»
Julien était furieux après le match. Michael Ryder et Blake Wheeler, qui a ajouté l’insulte à l’injure en écopant d’une autre pénalité dans la zone du Canadien dès les premières secondes de la période de prolongation, étaient dans ses pensées lorsqu’ils a rencontré les journalistes. «Nous avons disputé un bon match jusqu’au moment où nous avons écopé de mauvaises pénalités en fin de troisième. Et nous avons écopé d’une autre en prolongation. Ces pénalités finissent toujours par te coûter cher. «On peut appeler ça des leçons. Mais moi, j’appelle ça un manque de concentration et ce sont des choses qu’on doit corriger. Pour nous, ce n’est pas acceptable. On s’est tiré dans le pied. On ne peut pas jouer un aussi bon match et laisser de telles erreurs individuelles nous coûter des victoires», a maugréé l’entraîneur des perdants, à juste titre. Son attaquant-vedette, Patrice Bergeron, semblait tout à fait d’accord. Auteur de deux buts, Bergeron n’en revenait pas encore que cette rencontre ait pu se rendre en prolongation. «Nous avons commencé à jouer sur les talons bien avant que cette pénalité et ce but de Scott Gomez surviennent. Nous avons paniqué sans raison, comme si nous n’avions pas su que nous détenions une avance de 2 à 0», a-t-il déploré. «Quand on lance au filet...» Dans l’autre vestiaire, les joueurs du Canadien trouvaient la situation plutôt rigolote. «Nous n’avons certainement pas connu notre meilleur match, mais nous nous sommes battus jusqu’à la fin et Carey Price nous a permis de rester dans le match avec de gros arrêts», a indiqué le capitaine, Brian Gionta. «L’aspect positif de ce match, c’est que nous sommes revenus de l’arrière. Nous l’avons fait lors de nos trois dernières victoires», a renchéri Mathieu Darche. «Quand on lance au filet, tout peut arriver. » Parlez-en à Tim Thomas! |
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