dimanche 9 janvier 2011

Claude Julien - «C'est impardonnable»

http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/sports/hockey/archives/2011/01/20110108-231229.html

Le sort semble vouloir s'acharner sur les Bruins lorsque ceux-ci sont de passage au Centre Bell. Samedi soir, ils semblaient se diriger tout droit vers une victoire de 2-0 avant que les Canadiens ne créent l'égalité en fin de match et l'emportent en prolongation.
 
Les deux équipes bataillent fermement pour le premier rang de la section Nord-Est, ce qui explique pourquoi l'entraîneur-chef Claude Julien est sorti de ses gonds après la rencontre.
 
«C'est inacceptable, a lancé Julien, visiblement choqué de la tournure des événements. On était en contrôle du match jusqu'à temps qu'ils réussissent deux déviations, c'est impardonnable.
 
«On leur a ouvert la porte avec cette mauvaise pénalité en fin de match et on leur a encore donné le momentum en prolongation avec une autre. On a trouvé un moyen d'échapper un match que l'on n'avait pas le droit de perdre, c'est choquant», a-t-il poursuivi.
 
Dans la défaite, Patrice Bergeron a connu son premier match de deux buts cette saison. Sa belle performance ne semblait toutefois pas le satisfaire, loin de là.
 
«On a paniqué en fin de match, on ne devait pas réagir de cette façon. En tant qu'équipe, on devra apprendre de cette défaite et faire en sorte que ça ne se reproduise plus jamais», a lancé l'athlète de L'Ancienne-Lorette.
 
«J'aurais échangé mes deux buts contre une victoire. J'ai toujours été un gars d'équipe et je retire une certaine fierté d'aider mes coéquipiers dans toutes les zones.»
 
Un gardien malchanceux
 
Tim Thomas était en voie de réussir son sixième eu blanc de la saison lorsque tout a basculé. Le vétéran de 36 ans n'y croyait toujours pas, quelques minutes après la remontée de la formation montréalaise
 
«On a joué un très bon match, mais je n'ai pas pu aider mes coéquipiers à la toute fin. Les rondelles ont dévié devant moi et je n'ai pas été en mesure de les arrêter», a analysé Thomas, l'air abattu.

«Quoique je fasse, on dirait qu'ils trouvent toujours le moyen de gagner. On a tenu le coup à court d'un homme en prolongation, mais Max Pacioretty a décoché un bon lancer que je n'ai jamais venu venir», a conclu le gardien.

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