samedi 16 avril 2011

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http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/sports/archives/2011/04/20110415-132740.html


« C’est simplement la suite logique des choses, a-t-il confié avant le départ de l’équipe pour Boston. À mon arrivée dans le circuit, des vétérans comme Scott Niedermeyer, Scott Stevens et Joe Nieuwendyk m’ont montré ce que ça prenait pour gagner en séries. À mon tour, j’essaye de faire profiter les jeunes de mon expérience ».
Chose certaine, le numéro 11 a donné l’exemple jeudi soir, à Boston. Il s’est fait pardonner ses insuccès en saison régulière avec une brillante performance de deux points. Accompagné de Brian Gionta, son partenaire de toujours, il jouait avec la même fougue qu’en 2003, année où il a mis la main sur la précieuse coupe Stanley.
Quelques chiffres
Gomez est ce qu’on pourrait appeler un joueur de séries. Comme bien des vétérans, il a l’habitude d’élever son jeu d’un cran lorsque l’enjeu gagne en importance. Ses statistiques sont d’ailleurs éloquentes. Depuis 2006, il a récolté un total de 15 points lors du match inaugural des séries.

« Tu joues 82 matchs pour te rendre là. Il n’y a pas de meilleure atmosphère que celle des séries », avait-il mentionné avant même de récolter ses deux points face aux Bruins.
Des leçons de vie
Quand Gomez parle dans le vestiaire du Canadien, les jeunes joueurs comme David Desharnais, Lars Eller et même P.K Subban n’ont d’autre choix que d’écouter. Ils savent bien que le vétéran de douze saisons parle par expérience.
« J’essaye d’amener ici ce que j’ai appris chez les Devis. Il existait là-bas une ambiance bien spéciale. La victoire n’était pas un choix, mais bien un devoir. La direction de l’équipe s’assurait qu’on ne l’oublie pas ».
De bons mots pour Carey
L’ambiance de gagnant qui semble s’installer chez le Tricolore n’est pas la seule chose qui nous fait penser aux Devils de l’époque, le gardien de but aussi. « Je vois en Carey (Price) beaucoup de similitudes avec Martin Brodeur, a même avoué Gomez. Il n’y a pas un emploi avec plus de pression que gardien de but chez le Canadien de Montréal. Je ne pourrais jamais gérer une telle pression. Je ne sais pas comment il le fait aussi bien ».
Bien qu’il ne s’agisse que du premier match de la série, Price nous a effectivement fait penser aux plus grands à Boston. En stoppant les 31 tirs dirigés vers lui, il est devenu le premier gardien du Canadien depuis Patrick Roy, en 1992, à réussir un jeu blanc pour commencer les séries éliminatoires.