samedi 16 avril 2011

Cinq choses à savoir : Match #2

Ne pas décevoir le passé : Remporter le premier match d’une série Canadiens-Bruins a toujours revêtu une importance capitale. Lors des 32 précédents affrontements, l’équipe qui a remporté le premier match d’une série s’est sauvée avec les honneurs de la série en 27 occasions. La tendance est encore plus lourde lorsqu’une formation prend les devants 2 à 0, chose qui est survenu à 22 reprises. Seuls les Bruins ont échappé une telle avance alors qu’en 2004, après avoir pris une avance de 2 à 0 puis 3 à 1 dans la série, Boston avait vu le Tricolore revenir de l’arrière pour remporter la série en sept matchs.

À bord moussaillons! : Le capitaine des Canadiens Brian Gionta a mène la charge lors du premier match de la série en inscrivant les deux seuls buts de la rencontre, son troisième doublé en carrière en séries. En neuf printemps dans la LNH, la formation de Gionta a présenté jusqu’ici une fiche de huit victoires et trois revers lorsque ce dernier a terminé sa soirée de travail avec au moins deux points.

Quelque chose à déclarer : « Oui, deux victoires !». Si les Canadiens atterrissent à Dorval dans la nuit de samedi à dimanche en pouvant déclarer ceci aux douaniers, il s’agira de la 72e fois dans l’histoire des séries qu’une formation de la LNH parvient à remporter les deux premiers matchs d’une série sur les glaces adverses. En 54 occasions, cette même formation a poursuivi son chemin et pouvait afficher son plus beau sourire lors de la traditionnelle poignée de mains.

Vous allez me voir… souvent : Même s’il en est qu’à ses deuxièmes séries éliminatoires, le jeune défenseur des Canadiens P.K. Subban a pleinement mérité la confiance de son entraîneur. Lors du premier match jeudi à Boston, le numéro 76 du Tricolore a été utilisé à profusion, passant 27 minutes et sept secondes sur la patinoire. À l’exception des matchs  Kings-Sharks et Rangers-Capitals, qui ont nécessité de la prolongation,  Subban a été le troisième joueur le plus utilisé par son entraîneur lors d’un affrontement initial d’une série, n’étant devancé que par Duncan Keith des Hawks et Kris Letang des Penguins.

Gardez la tête haute : S’il n’existe pas encore de livres décrivant comment Ryan White va jouer en séries, ce dernier subissant son baptême du feu jeudi contre les Bruins, le premier chapitre devrait être intitulé « À chaque minute son coup d’épaule » En seulement 7 minutes et 51 secondes de jeu, Ryan White a néanmoins eu le temps de distribuer sept mises en échec, un sommet dans la rencontre. Les Bruins doivent espérer que Jacques Martin ne lui accorde pas plus de temps de glace.

Alexandre Harvey lécrit pour canadiens.com.