samedi 16 avril 2011

« Content de l'avoir sur ma ligne » -Desharnais à propos de White

(CKAC Sports) - Même si l'on s'attend à voir les Bruins jouer avec plus d'intensité et de manière plus physiques, on ne s'inquiète pas trop du côté du Canadien.
Certains joueurs des Bruins, comme Daniel Paillé, n'ont étonné personne en laissant entendre qu'ils chargeraient davantage le filet de Carey Price. En saison régulière, dans les deux rencontres que Boston a gagnées face au CH, cette tactique avait été employée. Tout le monde se rappelle du match du fameux match du 9 février, où Milan Lucic s'en était pris à Carey Price, après avoir reçu quelques coups sur les mollets.

L'entraîneur Jacques Martin s'en souvient lui aussi, mais il affirme ne pas trop s'en faire. Selon lui, les arbitres sauront faire la part des choses.

« La ligue a été claire en ce qui concerne le devant du filet, a rappelé l'entraîneur Jacques Martin. Le demi-cercle appartient au gardien. Nos joueurs n'auront qu'à bien se replier, faire du bon marquage et balayer le devant du filet afin d'empêcher les deuxièmes et troisièmes tirs. »

Le défenseur James Wisniewski s'attend également à ce que Boston tente d'intimider le gardien du Tricolore. Il ne s'agit que du premier match, mais les Bruins connaissent Price et savent que ça prendra plus que des tirs de qualité pour tromper sa vigilance.

« Ils vont être gonflés à bloc, ils vont charger le filet et tenter de déranger Carey, a prédit l'arrière. Notre travail consistera à les garder loin de son demi-cercle. »

Physique le Canadien ?

Le dur à cuire Shawn Thornton a quant à lui laissé entendre que ses coéquipiers n'allaient pas chercher inutilement à frapper leurs adversaires, mais qu'ils se devaient quand même d'être plus physiques. Et à cet égard, les joueurs du Canadien ont surpris un peu tout le monde, jeudi soir, alors qu'ils ont terminé la rencontre avec 28 mises en échec, soit le double de leurs rivaux, qui ont pourtant la réputation de frapper « tout ce qui bouge ».

Ryan White a été l'attaquant le plus « physique » des siens, y allant de sept mises en échec en 7 m 51 s de temps de glace. Ryan White n'est peut-être pas le joueur le plus talentueux, mais dans une série comme celle-ci, il vaut son pesant d'or.

« Je le connais comme ça et c'est un guerrier, a indiqué son compagnon de trio David Desharnais. C'est incroyable. Il aime ça quand c'est physique et il a joué de cette façon partout où il passé. Je suis content de l'avoir sur ma ligne. »