mardi 19 avril 2011

« Je n'ai jamais perdu ma confiance » -Tim Thomas

(CKAC Sports) - Après les deux matchs ordinaires qu'avait connus Tim Thomas à Boston, certains s'attendaient à voir Tuukka Rask devant la cage des Bruins. Même si le gardien au style peu orthodoxe a alloué deux buts au CH lundi soir, c'est quand même lui qui a sauvé les meubles.
« Il a fait les gros arrêts à la fin du match, lorsqu'on avait besoin de lui, a analysé l'entraîneur Claude Julien, qui respirait un peu mieux après le premier gain des siens. Nous, à Boston, on s'est butés à Price, et c'est ce qu'a fait Thomas ce soir. Il a fait les gros arrêts à des moments importants. »

Contrairement aux deux rencontres présentées au TD Garden, les Bruins ont été en mesure de frapper tôt au Centre Bell. Ils ont non seulement marqué le premier but, mais ils se sont également donné un « coussin » de trois buts pendant plusieurs minutes.

« Ça m'a définitivement aidé, a confié Thomas qui n'avait pas vu ses coéquipiers marquer le premier but en deux matchs face au Tricolore. Plus le match avance et plus tu veux contribuer et accentuer cette avance. On n'a pas réussi à marquer le but qui aurait cloué leur cercueil - et c'est parfois dangereux pour ton avance - mais on a tenu bon et on a marqué un but important dans le filet désert. »

Le Canadien a failli compléter la remontée, mais Thomas a confié que même à 3 à 2, il était en pleine possession de ses moyens.

« J'étais très confiant en première et confiant en deuxième. Je n'ai jamais perdu ma confiance, mais parfois quand tu te fais marquer, tu dois prendre une décision rapide et passer rapidement à autre chose. »

Le retour de Chara salué...chez les Bruins

À son retour dans la formation, le défenseur format géant a paru parfois rouillé, fatigué, mais il a quand même été le joueur le plus utilisé de son équipe, avec plus de 26 minutes de temps de glace.

« Il s'est bien comporté, a indiqué Claude Julien, visiblement heureux de compter sur sa présence. Il a joué du jeu physique et il a été solide. »

« C'est notre leader et notre capitaine, a ajouté le Québécois Patrice Bergeron, qui a disputé un autre fort match contre le Canadien. L'avoir avec nous, à nos côtés, ça fait du bien. »

Il s'agissait également de son retour à Montréal depuis l'incident Pacioretty. Et comme il fallait s'y attendre, les partisans l'ont copieusement hué au Centre Bell.

« Ça lui arrive dans beaucoup d'amphithéâres de se faire huer, a rappelé Claude Julien. Il est habitué à ça. Quand les partisans te huent, ça démontre souvent que tu es un grand joueur. »